L'option biologique - Centre d'agriculture biologique du Canada
L'option biologique - Centre d'agriculture biologique du Canada
L'option biologique - Centre d'agriculture biologique du Canada
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
La Figure 2 donne un aperçu <strong>du</strong> pourcentage des<br />
échantillons de fruits et légumes contenant un ou<br />
deux rési<strong>du</strong>s ou plus, tel que rapporté dans les<br />
résumés annuels <strong>du</strong> PDP de 2005 et de 2006.<br />
Notez que ce tableau comprend les rési<strong>du</strong>s des<br />
pesticides organochlorines interdits.<br />
Les pommes ont aussi été testées par le PDP en<br />
2004 : Soixante et treize pur cent des 743<br />
échantillons contenaient trois rési<strong>du</strong>s ou plus, et<br />
25 % en avaient cinq ou plus. Sept échantillons en<br />
contenaient huit. Seulement 2 % des échantillons<br />
de pommes non <strong>biologique</strong>s n’avaient pas de<br />
rési<strong>du</strong>s, alors que 80 % des échantillons de<br />
pommes <strong>biologique</strong>s n’avaient pas de rési<strong>du</strong>s<br />
(quatre sur cinq).<br />
La laitue était une autre culture touchée par des<br />
rési<strong>du</strong>s multiples en 2004; à peine moins de<br />
36 % avaient quatre rési<strong>du</strong>s ou plus, et deux<br />
échantillons de laitue atteignaient le maximum <strong>du</strong><br />
« diagramme des rési<strong>du</strong>s multiples » avec neuf<br />
rési<strong>du</strong>s. On n’a rien détecté dans les cinq<br />
échantillons de laitue <strong>biologique</strong>. Mais le record<br />
absolu revient aux poivrons conventionnels, testés<br />
pour la dernière fois par le PDP en 2003. Deux<br />
échantillons de poivrons contenaient 12 rési<strong>du</strong>s<br />
différents, et trois échantillons en avaient 11.<br />
Presque 22 % avaient six rési<strong>du</strong>s ou plus.<br />
Seulement 3,4 % n’en avaient pas. Onze<br />
échantillons de poivrons <strong>biologique</strong>s ont été<br />
testés et 91 % n’avaient pas de rési<strong>du</strong>s (un<br />
positif).<br />
Heureusement, les rési<strong>du</strong>s multiples sont rares<br />
dans d’autres cultures et aliments. Seulement<br />
1,7 % des pruneaux contenaient plus d’un<br />
pesticide, comme 3,9 % des aubergines.<br />
Entre 1993 et 1999, le PDP a trouvé qu’environ 45<br />
pour cent des échantillons de fruits et légumes<br />
conventionnels contenaient des rési<strong>du</strong>s de deux<br />
pesticides ou plus, alors que 7,1 pour cent des<br />
échantillons <strong>biologique</strong>s avaient des rési<strong>du</strong>s<br />
multiples (Baker et coll., 2002). La moyenne des<br />
pommes conventionnelles testées dans cette<br />
période par le PDP contenait des rési<strong>du</strong>s de trois<br />
pesticides différents. Dans les tests de la<br />
Consumers Union, 62 pour cent des échantillons<br />
conventionnels contenaient des rési<strong>du</strong>s multiples,<br />
comparativement à 6 pour cent des échantillons<br />
<strong>biologique</strong>s.<br />
Remarquablement, le PDP a testé 530<br />
échantillons de pommes en 1996 et a trouvé que<br />
les chances d’acheter un sac de pommes<br />
conventionnelles avec neuf rési<strong>du</strong>s de pesticides<br />
ou plus étaient aussi grandes que celles de<br />
choisir un sac sans rési<strong>du</strong>s. En 2003, les<br />
chances de choisir un sac de pommes<br />
conventionnelles contenant sept rési<strong>du</strong>s ou plus<br />
étaient presque égales à celles de choisir un sac<br />
qui n’en avait pas.<br />
En 2006, dans les tests <strong>du</strong> PDP, 34 % des<br />
échantillons non <strong>biologique</strong>s conventionnels<br />
avaient des rési<strong>du</strong>s multiples, comparativement à<br />
4,2 % des échantillons <strong>biologique</strong>s (Figure 3).<br />
Ainsi, les fruits et légumes conventionnels sont<br />
environ huit fois plus susceptibles que les<br />
échantillons <strong>biologique</strong>s de contenir des rési<strong>du</strong>s<br />
multiples.<br />
Des renseignements détaillés sur la fréquence<br />
des rési<strong>du</strong>s multiples dans différents aliments<br />
sont rapportés chaque année dans un tableau<br />
figurant dans l’annexe <strong>du</strong> rapport annuel <strong>du</strong> PDP<br />
intitulé « Number of Pesticides Detected per<br />
Sample ». Par exemple, l’Annexe K <strong>du</strong> rapport de<br />
2004 <strong>du</strong> PDP précise que presque 11 pour cent<br />
des 12 446 échantillons testés contenaient<br />
quatre rési<strong>du</strong>s ou plus, alors que plus de 12 pour<br />
cent des poivrons testés contenaient sept rési<strong>du</strong>s<br />
ou plus.<br />
Les expositions multiples sont<br />
quotidiennes<br />
Tous les Américains, dont les bébés et les<br />
enfants, sont exposés avec une fréquence<br />
surprenante aux pesticides par le biais de leur<br />
régime alimentaire et de l’eau potable. Selon des<br />
études récentes de l’USDA sur la consommation<br />
alimentaire, l’Américain moyen consomme<br />
environ 3,6 portions de fruits et légumes frais et<br />
transformés quotidiennement, dont environ deux<br />
sont des fruits et légumes frais. Puisque la<br />
portion moyenne de fruits ou de légumes<br />
conventionnels contient environ deux différents<br />
pesticides et/ou métabolites de pesticides, la<br />
plupart des enfants consomment trois à quatre<br />
rési<strong>du</strong>s quotidiennement uniquement avec les<br />
fruits et légumes frais.<br />
La plupart d’entre nous sommes exposés à deux<br />
ou trois rési<strong>du</strong>s supplémentaires par le biais <strong>du</strong><br />
lait, et en moyenne deux ou trois supplémentaires<br />
provenant d’autres aliments, jus et boissons, pour<br />
un total de sept à dix rési<strong>du</strong>s provenant des<br />
aliments.