L'option biologique - Centre d'agriculture biologique du Canada
L'option biologique - Centre d'agriculture biologique du Canada
L'option biologique - Centre d'agriculture biologique du Canada
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
L’eau potable est une autre source principale<br />
d’exposition aux pesticides, en particulier pour les<br />
enfants vivant dans le Midwest et d’autres régions<br />
agricoles. Ces dernières années, le PDP a aussi<br />
testé l’eau potable <strong>du</strong> robinet. Environ 54 pour cent<br />
des échantillons d’eau potable étaient positifs pour<br />
un pesticide et un métabolite de pesticide ou plus<br />
en 2004 (voir l’Annexe M <strong>du</strong> rapport annuel <strong>du</strong><br />
PDP pour les résultats détaillés). Les Américains<br />
consomment environ six portions d’eau par jour,<br />
environ la moitié contenant des pesticides; l’eau<br />
ajoute donc environ trois autres expositions<br />
chaque jour au total d’expositions d’une personne.<br />
Ces quelques douzaines de rési<strong>du</strong>s à haut risque<br />
représentent plusieurs millions de portions<br />
d’aliments conventionnels chaque année, et une<br />
part importante des risques alimentaires des<br />
pesticides totaux. C’est pourquoi l’EPA doit<br />
travailler davantage pour tenir la promesse de<br />
1996 de la Food Quality Protection Act : la<br />
promesse de protéger pleinement les bébés et les<br />
enfants des expositions aux pesticides nocifs.<br />
Ainsi, l’Américain moyen est quotidiennement<br />
exposé à 10 à 13 rési<strong>du</strong>s de pesticides des<br />
aliments et de l’eau potable. Heureusement, les<br />
niveaux sont très bas dans la plupart des cas et<br />
les rési<strong>du</strong>s représentent des risques modestes,<br />
voire nuls.<br />
Mais ce n’est pas toujours le cas. La preuve<br />
scientifique soutient la conclusion que certains<br />
rési<strong>du</strong>s sont assez élevés pour représenter un<br />
risque, en particulier quand les expositions ont lieu<br />
lors de périodes vulnérables <strong>du</strong> développement<br />
foetal, au cours des premières années de vie, ou<br />
quand une personne est malade. On arrive aussi<br />
à cette conclusion en comparant les rési<strong>du</strong>s haut<br />
de gamme <strong>du</strong> PDP avec des niveaux maximums<br />
de pesticides qui peuvent être présents dans une<br />
portion type pour un enfant, sans que cet enfant<br />
ne soit exposé au-delà des limites sécuritaires<br />
pour sa santé, ou de la « concentration de<br />
référence » (Groth et coll., 2000).<br />
Le PDP trouve plusieurs centaines de rési<strong>du</strong>s<br />
chaque année à des niveaux au-dessus de la<br />
concentration de référence applicable. Ces<br />
rési<strong>du</strong>s tombent dans une zone floue : ils sont<br />
plus élevés que ce que l’EPA considère<br />
sécuritaires, mais la plupart sont sous les niveaux<br />
qui causent des effets nocifs chez les animaux<br />
d’expérience. Mais on trouve chaque année<br />
quelques douzaines de rési<strong>du</strong>s qui dépassent de<br />
100 fois ou plus la concentration de référence. Le<br />
facteur de sécurité type appliqué par les<br />
organismes de réglementation dans l’estimation<br />
des doses de références pour l’humain à partir<br />
des animaux d’expériences « pas d’effets nocifs<br />
observables » est de 100.