Rapport sur un enjeu The Organic Center i t t Page généralement la ré<strong>du</strong>ction de ces risques par la Les matières organiques sont bien reformulation <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it ou des modes d’emploi. moins toxiques que les alternatives conventionnelles Jusqu’à récemment, une demi-douzaine d’insecticides végétaux relativement toxiques (pour les humains) était approuvée pour les cultures <strong>biologique</strong>s, mais maintenant il n’y a plus qu’une sorte qui soit utilisée relativement communément, les pyréthrines, dérivés de la fleur de chrysanthème. Les pesticides contenant des pyréthrines sont hautement toxiques, mais comme ils se dégradent rapidement (en quelques heures), ils ne laissent donc que rarement des rési<strong>du</strong>s détectables dans les aliments récoltés. De plus, ils sont appliqués à des taux extrêmement bas, de l’ordre d’un sur un à deux centièmes d’une livre par acre. Quant aux insecticides OP, ils sont appliqués à un taux par acre de 50 à 100 fois supérieur. Une enquête des pro<strong>du</strong>cteurs <strong>biologique</strong>s menée par l’Organic Farming Research Foundation (OFRF) a conclu que seulement 9 pour cent des 1 045 pro<strong>du</strong>cteurs appliquaient des insecticides végétaux régulièrement (généralement les pyréthrines et le neem), que 52 pour cent d’entre eux ne les utilisaient jamais, que 21 pour cent les utilisaient rarement, et que 18 pour cent les utilisaient « à l’occasion » (Walz, 1999). En moyenne, les pesticides microbiens, végétaux et biochimiques approuvés pour la pro<strong>du</strong>ction <strong>biologique</strong> sont appliqués à des taux plus bas que les pesticides conventionnels. Le Tableau 5 dresse une liste de neuf exemples de pesticides approuvés pour la pro<strong>du</strong>ction <strong>biologique</strong> (dont sept sont des insecticides) : Bacillus thuriengensis, Bacillus subtilis, spinosad,Coniothyrium minitrans, Beauva ria bassiana, phéromones, pyrèthre, roténone, et azadirachtin. Pour chacun de ces neuf pesticides, le tableau inclut deux des trois pesticides conventionnels communs utilisés pour contrôler le même ravageur dans les mêmes cultures. Le tableau compare les taux d’application moyens de l’ingrédient actif des pesticides conventionnels, au taux moyen pour les alternatives <strong>biologique</strong>s. En moyenne, dans ces neuf cas, les alternatives conventionnelles sont appliquées à un taux 14 fois supérieur au taux des matières organiques <strong>biologique</strong>s. Les pesticides approuvés pour la pro<strong>du</strong>ction <strong>biologique</strong> sont aussi bien moins toxiques par livre d’ingrédient actif, quand on les compare aux pesticides conventionnels utilisés pour gérer les mêmes ravageurs. Le Tableau 2 de l’Annexe 3 couvre 15 comparaisons, et rapporte la toxicité à effets aigus et chroniques pour les mammifères, ainsi que les « unités d’impact environnemental » (UIE) liées à un traitement typique. Les UIE sont spécifiques au profil d’utilisation <strong>du</strong> pesticide, et reflètent les taux d’utilisation et les formulations typiques. Le Pesticide Environmental Assessment System (PEAS) a été conçu par Benbrook Consulting Services et est utilisé pour estimer les UIE liées à l’utilisation d’un pesticide particulier. Le PEAS englobe les risques relatifs pour les travailleurs, l’exposition alimentaire, les oiseaux, les petits invertébrés aquatiques et les abeilles. Le Tableau 6 résume les différences de toxicité dans les 14 cas couverts en détail dans le Tableau 2 de l’Annexe 2. Les deux premières mesures de toxicité dans le Tableau 6 se fondent sur des expériences faites en laboratoire sur des animaux : plus la DL50 ou la cPAD (dose chronique ajustée à la population ) d’un pesticide est basse, plus le pesticide est toxique. Ainsi, les valeurs <strong>du</strong> ratio de la LD50 et la cPAD dans ces deux colonnes qui sont inférieures à un reflètent les cas où la matière organique est moins toxique que la moyenne des alternatives conventionnelles. La troisième mesure, les unités d’impact environnemental, est différente. Plus la valeur de l’UIE est grande, plus il y a d’effets généraux atten<strong>du</strong>s sur l’environnement et sur la santé publique. Les UIE diffèrent d’autres façons et sont des mesures bien plus réalistes de risques possibles des pesticides qu’une simple comparaison de toxicité. Les UIE sont spécifiques à la culture et à la région et reflètent les risques relatifs par traitement avec un pesticide donné, en prenant en compte les facteurs qui peuvent altérer les niveaux d’exposition. Par exemple, les valeurs de l’UIE reflètent les taux d’application, les formulations, quand et comment un pro<strong>du</strong>it est appliqué, ainsi que les mesures prises pour ré<strong>du</strong>ire les expositions d’un organisme
Rapport sur un enjeu The Organic Center i t t Page non visé particulier. Pour cette raison, les UIE sont la mesure comparative la plus exacte des risques possibles entre les matières approuvées <strong>biologique</strong>ment et les alternatives conventionnelles qui sont rapportées dans le Tableau 6.