L'option biologique - Centre d'agriculture biologique du Canada
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Calculer les valeurs de l’IRA<br />
Les valeurs de l’IRA pour une combinaison aliment-pesticide-année donnée sont<br />
calculées comme le ratio de la moyenne <strong>du</strong> niveau de rési<strong>du</strong>s et la concentration<br />
chronique de référence <strong>du</strong> pesticide (cCRf).<br />
La cCRf d’un pesticide est déterminée par sa toxicité telle qu’estimée par l’EPA. Trois<br />
renseignements nécessaires pour calculer un cCRf : la taille d’une portion d’un aliment<br />
donné (habituellement en grammes), le poids d’un enfant (habituellement en<br />
kilogrammes), et la toxicité aux effets chroniques des pesticides, tel que déterminés<br />
par l’EPA (« L’apport admissible » ou cPAD est exprimé en milligrammes <strong>du</strong> pesticide<br />
par kilogramme de poids <strong>du</strong> corps par jour).<br />
Dans cette analyse, nous supposons une taille typique pour une portion de chaque<br />
aliment, et un enfant de 20 kilogrammes. Utiliser une taille de portion différente, ou un<br />
enfant plus ou moins gros, changera la valeur absolue de l’IRA pour chaque<br />
combinaison aliment-pesticide-année, mais pas les valeurs relatives, ni les différences<br />
entre les échantillons conventionnels et <strong>biologique</strong>s.<br />
Une autre preuve<br />
Une équipe de recherche de l’Université de<br />
Washington à Seattle dirigée par le<br />
M. Chenseng (Alex) Lu a étudié la ré<strong>du</strong>ction des<br />
expositions aux insecticides organophosphates<br />
(OP) communs chez les enfants d’âge scolaire qui<br />
passent d’un régime conventionnel à un régime<br />
principalement <strong>biologique</strong>. L’étude a été menée<br />
trois fois en utilisant progressivement des<br />
schémas expérimentaux sensibles et sophistiqués,<br />
et les articles rapportant les résultats ont tous été<br />
publiés dans Environmental Health<br />
Perspectives, un journal <strong>du</strong> National Institute of<br />
Environmental Health Sciences.<br />
Les résultats ont été spectaculaires et stables :<br />
l’exposition alimentaire à cette classe de<br />
pesticides est pratiquement éliminée après<br />
seulement quelques jours d’un régime<br />
principalement <strong>biologique</strong> (Lu et coll., 2007);<br />
après être revenus pendant quelques jours à<br />
l’ancien régime composé d’aliments<br />
conventionnels, les métabolites urinaires mesurés<br />
dans l’urine des enfants sont retournés au niveau<br />
précédent l’intervention.<br />
Les recherches de M. Lu fournissent une preuve<br />
évidente de biosurveillance en soutien aux<br />
conclusions de son rapport voulant que le<br />
changement pour les aliments <strong>biologique</strong>s puisse<br />
énormément ré<strong>du</strong>ire l’exposition alimentaire aux<br />
pesticides ainsi que les risques associés.<br />
B. Identifier des aliments<br />
prioritaires pour ré<strong>du</strong>ire les<br />
expositions aux pesticides et<br />
promouvoir un développement<br />
et un vieillissement sains<br />
On demande souvent au <strong>Centre</strong> de fournir une<br />
liste des cinq ou dix premiers aliments à acheter<br />
<strong>biologique</strong>s, si une personne veut ré<strong>du</strong>ire de<br />
manière significative les expositions alimentaires<br />
aux pesticides ainsi que les risques. Une<br />
réponse simple consiste à leur dire de chercher<br />
les étiquettes « certifié <strong>biologique</strong> »” quand elles<br />
choisissent les fruits et légumes qu’elles ou leurs<br />
enfants aiment manger le plus souvent. Les<br />
exceptions à cette règle sont les fruits et<br />
légumes qui ont une peau épaisse ou des<br />
feuilles externes qui ne sont pas consommées,<br />
comme les bananes, les agrumes, les oignons et<br />
les ananas.<br />
Les familles qui élèvent des enfants avec un<br />
budget restreint demandent aussi une liste des<br />
aliments qui représentent très peu ou pas de<br />
risques liés aux pesticides, où l’argent<br />
supplémentaire dépensé pour les pro<strong>du</strong>its<br />
<strong>biologique</strong>s ferait peu pour ré<strong>du</strong>ire l’exposition.<br />
Ici, la réponse simple est encore les fruits et<br />
légumes qui ont des peaux épaisses ou qui ne<br />
sont pas consommée, plus les fruits et légumes<br />
transformés qui ont tendance à représenter des<br />
risques minimums liés aux pesticides (voir le