Guérison par une Cure d'âme intensive biblique - Schaermin.org
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ce! Peut-être pouvons-nous ainsi reconnaître l’ampleur terrible du péché aux yeux de<br />
Dieu.<br />
Après avoir été acquitté des 10 millions de francs suisses, ce serviteur lui-même<br />
n’est pas disposé à faire grâce pour la dette de son compagnon (un frère en Christ<br />
ou un prochain). La dette de ce compagnon compte 50 francs suisses, donc un montant<br />
dérisoire en relation avec la dette du serviteur acquittée gracieusement. Toute<br />
offense commise <strong>par</strong> d’autres envers nous ne peut être mise en jeu contre la dette<br />
énorme <strong>par</strong> nos péchés dont Dieu nous a acquittés. Il est donc extrêmement important<br />
de toujours garder en mémoire ce rapport pour bien comprendre les principes du<br />
<strong>par</strong>don.<br />
Le serviteur fait jeter son débiteur en prison. Si nous n’avons pas véritablement <strong>par</strong>donné<br />
(donc si nous n’avons pas remis au coupable toutes ses offenses commises<br />
envers nous), nous faisons, au sens figuré la même chose : nos débiteurs tombent<br />
également dans <strong>une</strong> sorte de prison; ils deviennent dépendants, captivés, tourmentés<br />
– jusqu’à ce que nous leur remettons leur culpabilité vis-à-vis de nous.<br />
L’intransigeance est donc <strong>une</strong> manière astucieuse (souvent employée – mais souvent<br />
inconsciemment) de se venger aux hommes devenus coupables et de les mettre<br />
ainsi « en prison »!<br />
Dans la <strong>par</strong>abole, nous lisons des conséquences extrêmement lourdes, auxquelles<br />
le serviteur se voit confrontées, <strong>par</strong>ce qu’il n’était pas disposé à <strong>par</strong>donner (remettre)<br />
la culpabilité :<br />
a) La culpabilité qui a été déjà remise au serviteur (10 millions de francs suisses), lui<br />
va être imposée de nouveau entièrement (Mt. 18, 34 b). Si des chrétiens ne<br />
<strong>par</strong>donnent pas, Dieu ne va pas non plus leur <strong>par</strong>donner leur culpabilité (Luc 6,<br />
37). Au sens strict, la culpabilité qui a déjà été <strong>par</strong>donnée, va être réinstallée, si<br />
nous ne <strong>par</strong>donnons pas véritablement. Notre culpabilité n’est donc pas acquittée<br />
avant que nous ayons <strong>par</strong>donné au préalable à tous les gens chaque détail<br />
leurs offenses, dont nous pouvons nous en souvenir (Marc 11, 25-26). Si <strong>par</strong><br />
contre nous négligeons le <strong>par</strong>don, nous passerons dans l’éternité avec notre<br />
culpabilité no <strong>par</strong>donnée vers le jugement. La traduction exacte dans la prière :<br />
« Notre père » est : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous<br />
avons <strong>par</strong>donné à ceux qui nous ont offensés. » (Mt. 6, 12).<br />
b) Celui qui ne <strong>par</strong>donne pas va être mis lui-même en prison (Mt. 18, 34a, Luc 12,<br />
58-59). La prison est synonyme à <strong>une</strong> multitude des perturbations psychiques et<br />
psychosomatiques.<br />
c) Un homme et chrétien irréductible va être mis entre les mains de tortionnaires<br />
(Mt. 18, 34; Luc 12, 58-59). Des tortionnaires au contexte <strong>biblique</strong> ne sont rien<br />
d’autre que des démons, donc des esprits sataniques. Des chrétiens qui ne <strong>par</strong>donnent<br />
pas sont donc remis à des esprits sataniques, et ceux sont <strong>par</strong> la suite<br />
responsables pour des perturbations à l’esprit, à l’âme et au corps ! En fait, il<br />
<strong>par</strong>aît que ces tortionnaires sont même « embauchés » <strong>par</strong> Dieu, c’est-à-dire il<br />
les embauche pour châtier (voir 1 Sam. 16, 14-16 ; 1. Cor. 2, 10-11). Dans le<br />
monde invisible il <strong>par</strong>aît exister un système de traité, qui rende impossible à Dieu<br />
de protéger des chrétiens des attaques sataniques, s’ils ne <strong>par</strong>donnent pas.<br />
© Bruno Schaer et Editions LCA 67