05.07.2014 Views

Acquisition du tchèque par les francophones : analyse ... - LaLIC

Acquisition du tchèque par les francophones : analyse ... - LaLIC

Acquisition du tchèque par les francophones : analyse ... - LaLIC

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

ANNOTATION MORPHOLOGIQUE<br />

3.1.3 Couverture de l’annotation<br />

Comme pour toute description grammaticale, l’ambition des différents systèmes d’annotation<br />

est de couvrir le nombre le plus large d’éléments linguistiques 7 . Ces systèmes sont<br />

destinés à être appliqués à des textes dans un univers ouvert où tout énoncé dans une langue<br />

donnée pourrait être annoté avec des étiquettes élaborées à cet effet. Cette approche implique<br />

un entretien et un élargissement continuel <strong>du</strong> répertoire des étiquettes. En effet, il existe nécessairement<br />

des éléments périphériques auxquels <strong>les</strong> systèmes d’étiquetage automatiques<br />

ou <strong>les</strong> annotateurs sont confrontés au fur et à mesure, et qui n’étaient pas prévus lors de la<br />

conception <strong>du</strong> répertoire initial des étiquettes.<br />

Dans le cas d’une <strong>analyse</strong> des erreurs dans la déclinaison <strong>du</strong> <strong>tchèque</strong> <strong>par</strong> des apprenants<br />

étrangers, la situation est quelque peu différente. Le matériau linguistique, exposé aux apprenants<br />

dans <strong>les</strong> premiers stades de l’apprentissage n’est pas choisi de façon arbitraire mais<br />

représente un sous-ensemble défini sur la base de critères didactiques et pédagogiques. Les<br />

éléments de langue doivent être choisis en fonction de leur complexité, de leur fréquence<br />

dans le discours, de leur emploi dans une situation communicationelle spécifique etc., pour<br />

qu’une assimilation optimale des différents éléments soit assurée.<br />

Ainsi, l’annotation morphologique nécessaire pour l’étude de la déclinaison, pourrait être<br />

élaborée sur un ensemble fermé de moyens linguistiques, qui serait défini <strong>par</strong> la spécification<br />

de la matière lexicale et grammaticale pour un certain niveau de la maîtrise <strong>du</strong> <strong>tchèque</strong>. Il ne<br />

serait donc pas nécessaire de couvrir toute la complexité de la flexion nominale <strong>du</strong> <strong>tchèque</strong><br />

mais uniquement une <strong>par</strong>tie de ce système qui devrait suffire à un apprenant sur un niveau<br />

donné. Le dispositif CETLEF pourrait dans ce cas utiliser un système avec une couverture<br />

restreinte mais suffisante pour son objectif. La viabilité d’une telle approche sera examiner<br />

plus bas en com<strong>par</strong>ant la définition didactique proposée pour le <strong>tchèque</strong> dans Hádková et al.<br />

(2005), Bidlas et al. (2005), avec le matériau linguistique authentique en univers ouvert.<br />

3.1.3.1 Cadre européen commun de référence<br />

Une spécification des compétences linguistiques, pragmatiques et communicationnel<strong>les</strong><br />

est proposée dans le Cadre européen commun de référence pour <strong>les</strong> langues, CECRL (2001)<br />

et son adaptation pour le <strong>tchèque</strong> dans SERRJ (2001), Hádková et al. (2005), Bidlas et al.<br />

(2005), Adamovičová et al. (2005). Ces travaux proposent une échelle commune pour servir<br />

d’évaluation des compétences des apprenants. La maîtrise d’une langue européenne est<br />

évaluée sur une échelle de six niveaux : A1 – élémentaire, A2 – élémentaire avancé, B1 –<br />

7 Voir <strong>par</strong> exemple Osolsobě (1996), Hajič et Hladká (1997), Hajič (2004), Hajičová et al. (2004).<br />

36

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!