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variabilité interannuelle et tendances. Comparaison aux ... - LMD

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10 CHAPITRE 1. INTRODUCTION<br />

moyenne. L’Asie tempérée <strong>et</strong> tropicale doit faire face à une intensification des événements extrêmes<br />

comme incendies de forêt, cyclones tropic<strong>aux</strong>. Dans les régions côtières de faible altitude<br />

(par exemple le delta du Gange), l’élévation du niveau de la mer peut avoir un eff<strong>et</strong> préjudiciable<br />

sur les populations, les infrastructures <strong>et</strong> l’économie locale. Un tiers de la population mondiale,<br />

soit environ 2 milliards de personnes, vivent actuellement dans les pays qui subissent un stress<br />

hydrique. Ce chiffre pourrait être en forte augmentation du fait des changements climatiques <strong>et</strong><br />

du t<strong>aux</strong> de croissance démographique (Houghton <strong>et</strong> al., 2001).<br />

De toute évidence, le climat de la terre a évolué à l’échelle régionale <strong>et</strong> mondiale depuis<br />

l’époque préindustrielle, <strong>et</strong> certains aspects de c<strong>et</strong>te évolution sont imputables <strong>aux</strong> activités humaines.<br />

Les changements climatiques ont des conséquences directes sur la Terre <strong>et</strong> la société. La<br />

compréhension du climat, de notre environnement apparaît donc comme un enjeu capital pour<br />

notre société.<br />

Pour étudier <strong>et</strong> prévoir l’évolution du climat <strong>et</strong> le changement climatique, l’utilisation des<br />

modèles de circulation générale (MCG) est devenue largement répandue <strong>et</strong> incontournable. Les<br />

récents progrès des outils informatiques perm<strong>et</strong>tent maintenant d’envisager de manière efficace<br />

l’utilisation de modèles de plus en plus sophistiqués sans trop de contraintes de temps de calcul.<br />

Les MCGs couplés atmosphère-océan donnent une représentation d’ensemble du système<br />

climatique. Ils sont les seuls outils utilisables pour prédire les évolutions globales du climat de<br />

la Terre, bien sûr encore approximatives <strong>et</strong> incertaines (Crossley <strong>et</strong> al., 2000). Plusieurs éléments<br />

du système-Terre étaient au fur <strong>et</strong> à mesure pris en compte dans le modèle. Le traitement des<br />

interaction entre l’atmosphère <strong>et</strong> la surface des continents n’est apparue qu’à partir des années<br />

1970s <strong>et</strong> s’est progressivement développé au cours des années 1990s. Les schémas de surface<br />

étaient d’abord apparus à l’interface entre l’atmosphère, le sol <strong>et</strong> la végétation afin de clore le<br />

bilan d’eau <strong>et</strong> d’énergie à la surface. Ils n’étaient alors qu’une paramétrisation parmi d’autres<br />

des MCGs. Aujourd’hui, ces schémas ne se limitent pas au calcul de l’évolution des différents<br />

flux à la surface <strong>et</strong> à la ferm<strong>et</strong>ure des bilans d’eau <strong>et</strong> d’énergie. Ils modélisent également les<br />

différents éléments du bilan hydrologique telles que chacune des composantes de l’évapotranspiration,<br />

l’état hydrique du sol <strong>et</strong> l’écoulement de l’eau dans le sol, en prenant en compte la<br />

<strong>variabilité</strong> sous-maille de la surface induite par différents types de végétation, de textures de sol,<br />

ou d’altitudes. Les schémas de surface sont devenus de plus en plus indépendants. Ils peuvent<br />

être couplés au MCG ou tournés dans un mode "off-line" forcés par les données météorologiques<br />

que la communauté scientifique acquiert à partir d’observations. Ces schémas sont devenus aujourd’hui<br />

les modèles de surface, des composantes à part entière des modèles du système terre<br />

(Polcher, 2003).<br />

Ces modèles de surface doivent être validés à l’aide d’observations avant d’être adoptés.<br />

Par ailleurs, lorsque ces modèles sont tournés dans un mode “off-line”, il est nécessaire d’avoir<br />

des données météorologiques précises (vent, rayonnement, précipitation, température, humidité)<br />

pour réduire les incertitudes sur les bilans que les modèles calculent.<br />

Des efforts considérables sont déployés aujourd’hui pour tenter de faire les mesures à grande<br />

échelle. Des coopérations internationales dans ce domaine sont de plus en plus nombreuses. Les<br />

observations in situ nous offrent des mesures précises. Toutefois, la couverture des mesures in

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