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variabilité interannuelle et tendances. Comparaison aux ... - LMD

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22 CHAPITRE 2. LES BASES THÉORIQUES ET LES OUTILS INFORMATIQUES<br />

W d = W max ; R = P − E si W d ≥ W max <strong>et</strong> P − E ≥ 0 (2.10)<br />

Quantitativement, quand il pleut, la couche de surface se remplit jusqu’à atteindre la couche<br />

profonde. A ce stade, il n’existe plus qu’une couche, la couche profonde, qui ruisselle si elle est<br />

saturée en eau. Un processus d’évaporation prélève de l’eau dans la couche de surface puis dans<br />

la couche profonde quand la couche de surface est vide. Il existe enfin un terme de drainage de<br />

l’eau entre la couche de surface <strong>et</strong> la couche profonde qui perm<strong>et</strong> l’alimentation en eau de la<br />

couche profonde quand la couche de surface existe.<br />

Le drainage entre les deux couches de sol<br />

La paramétrisation du drainage entre les deux couches a été mise au point dans SECHIBA<br />

par Ducharne <strong>et</strong> al. (1997, 1998). Deux régimes sont distingués selon la disponibilité en eau dans<br />

la couche de surface. Une valeur limite du contenu en eau dans la couche de surface est défini :<br />

W lim = 0.75W umax . Le drainage D entre les deux couches de sol est donné par :<br />

W u<br />

D = D min si W u < W lim (2.11)<br />

W max<br />

W u<br />

W u − W lim<br />

D = D min + (D max − D min )(<br />

) b si W u ≥ W lim (2.12)<br />

W max W umax − W lim<br />

où D min =0.002 mm/h, D max =0.2 mm/h, b=1.5. Le drainage est plus grand quand l’humidité du<br />

sol de la couche de surface est plus grande que W lim .<br />

2.4.3 Hydrologie horizontale : schéma de routage<br />

La simulation du débit des fleuves présente de nombreux intérêts pour l’étude du climat.<br />

Tout d’abord, les débits observés constituent des données intéressantes pour la validation des<br />

paramétrisations hydrologiques. Au cours de c<strong>et</strong>te thèse, j’ai utilisé les débits observés pour la<br />

validation d’ORCHIDEE. La simulation des débits des fleuves à grande échelle sert à l’étude de<br />

l’évolution des ressources en eau associée au changement global (Loaiciga <strong>et</strong> al., 1996). D’autre<br />

part, les flux d’eau douce apportés par les fleuves dans les océans, en changeant la salinité,<br />

influencent la circulation thermohaline des océans (Schiller <strong>et</strong> al., 1996 ; Mysak <strong>et</strong> al., 1990), qui<br />

influence en r<strong>et</strong>our l’atmosphère. Ce dernier exemple illustre l’importance d’une représentation<br />

correcte des débits des fleuves dans l’objectif du couplage entre MCG atmosphérique, modèle de<br />

surface <strong>et</strong> MCG océanique.<br />

Les paramétrisations du routage de l’eau qui ont été développées pour simuler ce flux sont<br />

de complexités très variées qui vont du transport instantané du ruissellement vers les océans<br />

jusqu’à un modèle à haute résolution qui prend en compte les bassins versants, les gradients <strong>et</strong> la<br />

tortuosité des fleuves.

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