variabilité interannuelle et tendances. Comparaison aux ... - LMD
variabilité interannuelle et tendances. Comparaison aux ... - LMD
variabilité interannuelle et tendances. Comparaison aux ... - LMD
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
128 CHAPITRE 7. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES<br />
différentes observations à l’échelle globale. La validation de NCC a été faite via les comparaisons<br />
des débits des dix plus grands fleuves du monde. Nous avons montré que la mauvaise qualité de<br />
la précipitation était la cause principale de la mauvaise qualité des débits simulés. La correction<br />
de la température des réanalyses de NCEP/NCAR était importante dans les hautes latitudes.<br />
Le forçage NCC a été utilisé pour forcer ORCHIDEE <strong>et</strong> s’est montré un élément important<br />
pour la compréhension de l’évolution du cycle de l’eau continentale au cours de dernières décennies.<br />
Les simulations d’ORCHIDEE forcé par NCC ont été utilisées dans le chapitre 5 pour<br />
l’étude des échanges d’eau entre les continents <strong>et</strong> les océans au cours des 50 dernières années.<br />
Nous avons trouvé qu’aucune tendance significative de ces échanges n’a été détectée. Pourtant,<br />
il existe une forte <strong>variabilité</strong> décennale conduite par la précipitation sur les continents. La plus<br />
grande variation du stockage de l’eau est associée <strong>aux</strong> e<strong>aux</strong> souterraines <strong>et</strong> au ruissellement à la<br />
surface, suivies de l’humidité du sol. Dans ORCHIDEE, la neige ne contribue pas de manière<br />
significative à c<strong>et</strong>te variation <strong>interannuelle</strong>. En regardant les variations sur différentes régions<br />
du globe, nous avons montré que la forte <strong>variabilité</strong> dans le signal global est en majeure partie<br />
due <strong>aux</strong> <strong>variabilité</strong>s de la zone tropicale, notamment l’Amérique du Sud <strong>et</strong> l’Afrique tropical du<br />
Nord.<br />
Les variations du niveau de la mer sont essentiellement expliquées par les changements du<br />
volume des océans (dues <strong>aux</strong> changement de température <strong>et</strong> salinité) <strong>et</strong> par les échanges de masse<br />
d’eau entre les océans <strong>et</strong> les autres réservoirs. La question de la relation entre ces deux quantités a<br />
été pour la première fois posée au cours de ma thèse. Nous avons trouvé que les contributions au<br />
niveau de la mer de l’eau continentale <strong>et</strong> de l’eff<strong>et</strong> thermostérique sont fortement anti-corrélées.<br />
Une hypothèse, qui est d’après nous importante <strong>et</strong> fondamentale dans l’étude globale du cycle<br />
de l’eau <strong>et</strong> de changement climatique, a été proposée : il y a une compensation partielle dans<br />
les changements du niveau de la mer entre l’expansion thermique <strong>et</strong> le stockage de l’eau sur les<br />
continents. Une augmentation de température sur les océans provoque plus d’eau stockée sur les<br />
continents.<br />
A l’échelle des bassins versants, la simulation d’ORCHIDEE forcé par NCC a permis de<br />
suivre les changements des débits de fleuves. La détection de ces changements est importante<br />
pour la gestion de ressource de l’eau. Les résultats que nous avons obtenus avec les 10 plus<br />
grands bassins du monde ont montré qu’ORCHIDEE, forcé par le forçage NCC, pouvait bien<br />
simuler la <strong>variabilité</strong> <strong>et</strong> les <strong>tendances</strong> à long terme des débits de fleuves. Bien que les résultats<br />
soient encore très préliminaires, c<strong>et</strong>te étude nous donne une certaine confiance pour utiliser les<br />
sorties du modèle afin d’estimer les changements des débits sur les fleuves où on ne dispose pas<br />
d’observations.<br />
A plus p<strong>et</strong>ite échelle, nous avons comparé l’humidité du sol simulée par ORCHIDEE avec<br />
les données in situ obtenues à partir de 19 stations sur la région Illinois. Bien que les simulations<br />
forcées arrivent à capturer quelques variations <strong>interannuelle</strong>s, les comparaisons ont montré<br />
qu’ORCHIDEE est encore loin de la réalité lorsqu’on regarde à p<strong>et</strong>ite échelle. Ce travail nous a<br />
donné quelques idées précises pour améliorer la performance du modèle.<br />
C<strong>et</strong>te thèse a été commencée avec l’idée d’utiliser les observations spatiales pour valider <strong>et</strong>