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variabilité interannuelle et tendances. Comparaison aux ... - LMD

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14 CHAPITRE 2. LES BASES THÉORIQUES ET LES OUTILS INFORMATIQUES<br />

2.1.1 La dynamique<br />

La partie dynamique du modèle traite les équations de conservation dans l’atmosphère à<br />

l’échelle macroscopique (Holton, 1992). L’évolution au cours du temps de l’ensemble des variables<br />

atmosphériques est calculée à partir du système d’équation primitive formé par les équations<br />

régissant le mouvement d’un fluide en rotation :<br />

– l’équation de conservation de la masse du fluide,<br />

– l’équation de conservation de l’humidité,<br />

– l’équation de conservation de l’énergie<br />

– l’équation d’état de l’air,<br />

– les équations du mouvement. Ces équations sont dérivées de la loi fondamentale de la<br />

dynamique pour un fluide visqueux dans un repère tournant avec la Terre.<br />

Ce système d’équation est simplifié par un ensemble d’approximations, dû <strong>aux</strong> spécificités<br />

de l’atmosphère terrestre. L’équation d’état est représentée par la loi des gaz parfait. L’approximation<br />

hydrostatique est appliquée en raison du faible rapport entre les vitesses verticales <strong>et</strong><br />

horizontales. L’épaisseur de l’atmosphère considérée (∼ 10 km) est faible devant le rayon de la<br />

Terre (∼ 6370 km) : l’approximation de la couche mince peut être appliquée, ce qui élimine la<br />

dépendance de certains paramètres à la dimension verticale.<br />

2.1.2 La physique<br />

La distinction entre la composante "physique" d’un MCG <strong>et</strong> sa composante "dynamique" qui<br />

exprime évidemment des lois physiques est basée sur des considérations historiques (Peixoto and<br />

Oort, 1992). Les premiers MCG ont été en eff<strong>et</strong> dérivés de modèles numériques de prévision qui<br />

résolvaient principalement la "dynamique". Les études du climat avec les MCG ont montré la<br />

nécessité de prendre en compte de nombreux autres processus physiques, qui ne sont pas résolus<br />

dans la dynamique. Ils constituent les termes sources des équations de conservation, les processus<br />

radiatifs, les processus liés au cycle de l’eau, les processus de transfert turbulent <strong>et</strong> les processus<br />

de dissipation. En général, leurs échelles spatiales sont bien inférieures à l’échelle résolue<br />

explicitement par le MCG, celle-ci étant limitée par la puissance des calculateurs qui réalisent<br />

les intégrations numériques. Ces processus ne sont pas résolus explicitement mais paramétrés.<br />

<strong>LMD</strong>Z inclue aujourd’hui un jeu de paramétrisations physiques qui a connu des évolutions successives<br />

au cours du temps :<br />

– le transfert radiatif. Il implique les rayonnements solaire <strong>et</strong> terrestre, tenant compte de la<br />

diffusion <strong>et</strong> l’absorption de l’air. Sont inclus : l’influence de l’albédo du sol, des nuages,<br />

de la vapeur d’eau, du CO 2 , de l’ozone,<br />

– les processus de surface <strong>et</strong> de couche limite. Ils décrivent les interactions entre le sol <strong>et</strong> l’atmosphère<br />

tels que la couverture végétale du sol, sa rugosité, son humidité qui influencent<br />

les échanges de chaleur sensible <strong>et</strong> latente ainsi que les échanges de quantité de mouvement<br />

entre le sol <strong>et</strong> l’atmosphère,

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