L'art, Une école De Vie - Centre culturel de Dison
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DANS NOS ASSOCIATIONS<br />
«Dans mon jardin, j’ai planté <strong>de</strong> grands<br />
coquelicots éphémères et fragiles comme<br />
toi. Souvent, je les regar<strong>de</strong> déployer le<br />
rouge magnifique <strong>de</strong> leurs pétales qui me<br />
rappellent tes blessures et tes douleurs.»<br />
Marianne Doucet, Comme la Pointe d’une Plume<br />
Ouvrage en vente dans les bonnes librairies <strong>de</strong> la région ainsi qu’au<br />
Vidéosquare, 12 eur. A <strong>Dison</strong>: Librairies Leclère, Du Coin, Damoiseau<br />
mariannedoucet@gmail.com<br />
«Grand Hôtel»,<br />
un polar pour le cinéma<br />
écrit par <strong>de</strong>ux <strong>Dison</strong>ais<br />
C’est un scénario <strong>de</strong>stiné au cinéma, mais aussi un polar dont l’action<br />
se situe à Verviers que Jean Davister et Paolo Zagaglia, <strong>de</strong>ux <strong>Dison</strong>ais<br />
<strong>de</strong> longue date, publient sous le titre <strong>de</strong> «Grand Hôtel».<br />
Sorti aux Irezumi (maison d’édition andrimontoise active <strong>de</strong>puis 15 ans),<br />
ce scénario est en fait presque un polar métaphysique. Le détective<br />
et le philosophe essaient en effet <strong>de</strong> donner un sens à ce qui semble<br />
incompréhensible en fouillant au plus profond <strong>de</strong> l’âme humaine. Ici<br />
cependant, contrairement à un roman policier <strong>de</strong> type classique où la<br />
solution est trouvée en abolissant le hasard, on a affaire à un détective<br />
qui croit au hasard objectif et qui dit d’ailleurs à sa cliente: «On vient<br />
me voir parce que l’on croit que je vois plus <strong>de</strong> choses que le commun<br />
<strong>de</strong>s mortels... Erreur! Hélas, trois fois hélas: je ne peux voir autre chose<br />
que ce que vous me dites, Madame. Tout le problème consiste à le voir<br />
autrement. C’est là que j’utilise le hasard objectif.»<br />
Dans un polar métaphysique, l’individu interagit avec son entourage,<br />
son époque et l’Histoire. C’est bien le cas <strong>de</strong> ces personnages: ils vivent<br />
dans les années 80, celles où une époque se terminait et où déjà se<br />
préparait le 21ème siècle. Ils pensent sans doute que le <strong>de</strong>stin pèse sur<br />
leur vie et ne se ren<strong>de</strong>nt pas compte qu’ils sont le jouet <strong>de</strong> forces qui<br />
les dépassent, celles <strong>de</strong> l’Histoire qui est en marche.<br />
Cette histoire se déroule à Verviers, une ancienne ville lainière qui, à<br />
partir <strong>de</strong>s années 60, a entamé sa longue mort. Un industriel a disparu<br />
alors que son usine risque d’être vendue. Sa mère engage le détective<br />
Antoine Lesang et le hasard objectif va commencer son oeuvre... •<br />
Marianne Doucet<br />
se livre pour vous<br />
«Enfant, je rêvais <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir danseuse.» Un rêve que Marianne<br />
Doucet ne sera pas parvenue à réaliser. Néanmoins, si elle est<br />
aujourd’hui institutrice, elle se démarque quelque peu <strong>de</strong> ses<br />
collègues. Passionnée <strong>de</strong> théâtre et <strong>de</strong> sculpture <strong>de</strong>puis plusieurs années<br />
– on lui doit la fontaine «La Grâce», à Verviers –, elle a également publié<br />
un premier livre fin <strong>de</strong> l’année <strong>de</strong>rnière. Baptisé «Comme <strong>de</strong> la pointe d’une<br />
plume», celui-ci contient une trentaine <strong>de</strong> petits textes.<br />
«Ces textes évoquent <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> ma vie, écrits dans un style poétique,<br />
explique celle qui a enseigné dans <strong>de</strong> nombreuses école disonaises. Cela<br />
traite du hasard, <strong>de</strong> ma vie, <strong>de</strong> la mort, <strong>de</strong> tristesses, <strong>de</strong> colères... autant <strong>de</strong><br />
choses qui me touchent. Cependant, le but n’est pas <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> moi. J’aspire<br />
plutôt à ce que certaines personnes ayant connu <strong>de</strong>s événements similaires<br />
puissent s’i<strong>de</strong>ntifier à ces écrits. Comme si je mettais, à leur place, les mots<br />
sur ce vécu.»<br />
On l’aura compris, Marianne Doucet n’a pas accouché <strong>de</strong> ce livre du jour<br />
au len<strong>de</strong>main. Il résulte en fait <strong>de</strong> plusieurs années passées à écrire, tard<br />
le soir... «Je ne sais pas dormir sans avoir couché mes pensées sur papier,<br />
poursuit-elle. Mais ce qui se trouve dans cet ouvrage a entièrement été récrit<br />
par la suite. Je n’ai pas repris ces anciens textes. L’idée même du livre existe<br />
cependant <strong>de</strong>puis longtemps. Surtout <strong>de</strong>puis que j’accompagne mes expos<br />
<strong>de</strong> sculptures <strong>de</strong> textes, très appréciés du public.» •<br />
Ouvrage disponible sur www.verviers.org/irezumi/grandhotel<br />
(virement bancaire <strong>de</strong> 12 eur sur le compte n° 001-3689094-66 <strong>de</strong>s<br />
Editions Irezumi sprl) ou, en payant avec une carte <strong>de</strong> crédit, sur le<br />
site Rezolibre: www.rezolibre.com/librairie/<strong>de</strong>tail.php?article=1907<br />
PRÉSENCE - CENTRE CULTUREL DE DISON<br />
Mai 2008<br />
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