Edition du jeudi 15 mars 2012 - AUFAIT Maroc

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08 fait jeudi 15 mars 2012 • SYRIE Ê EN BREF monde L'opposition se fissure Le régime syrien profite des divisions internationales et de la fragmentation de l'opposition pour réaffirmer son autorité sur l'ensemble du territoire. L'armée a pris mercredi le contrôle total de la ville rebelle d'Idleb dans le nord-ouest de la Syrie, au moment où l'opposition, déjà fragmentée, est davantage fragilisée par la démission de trois personnalités de la principale alliance anti-régime. CRISE. Face à une répression qui durcit, l'opposition syrienne s'affaiblit. Déjà fragmentée, la principale alliance anti-régime est aujourd'hui fragilisée par la démission de trois personnalités. Le CNS divisé Haitham al-Maleh, Kamal al- Labwani et Catherine al-Talli ont annoncé sur leur page Facebook qu'ils claquaient la porte en raison de “divergences et de l'inefficacité” du Conseil national syrien (CNS), qui réunit les principaux mouvements de l'opposition. Actuellement dirigé par Burhan Ghalioun, opposant basé en France, le CNS est critiqué pour ne pas assez coordonner son action avec le terrain, d'avoir tardé à se prononcer pour l'armement des rebelles qui combattent les forces du régime depuis des mois et pour la grande ÉTATS-UNIS. L’ultraconservateur Rick Santorum a remporté deux des trois États qui étaient en jeu mardi lors des primaires républicaines en vue de la Maison Blanche, infligeant un nouveau camouflet au modéré Mitt Romney, qui ne parvient pas à conforter son statut de favori. M. Santorum, 53 ans, a remporté les deux États conservateurs de l’Alabama et du Mississippi (sud), où 84 délégués à la convention d’investiture du futur candidat républicain à la présidence étaient à partager. RDCONGO. La Cour pénale internationale (CPI) a rendu mercredi le premier jugement de son histoire, en reconnaissant coupable de crimes de guerre l’ancien chef de milice de République démocratique du Congo (RDC) Thomas Lubanga qui avait utilisé des enfants soldats en 2002-2003. Le juge a précisé qu’une peine influence des Frères musulmans sur le conseil. Ainsi, Kamal al-Labwani s'en est violemment pris au CNS: “Complice du massacre du peuple syrien à travers les atermoiements, la tricherie, les mensonges, la surenchère et la monopolisation des décisions.” Kamal al-Labwani, démissionnaire du CNS. Il a même accusé le CNS d'être “lié à des agendas étrangers qui cherchent à prolonger la bataille en attendant (...) que le pays soit entraîné dans une guerre civile”. Haitham al-Maleh a de son côté évoqué “le manque d'harmonie et l'absence de travail institutionnel” au serait prononcée ultérieurement à l’encontre de Thomas Lubanga, 51 ans, qui plaidait non coupable. SOMALIE. Les islamistes she- , Enfants dans une rue de Homs. /DR sein du CNS ainsi que “le monopole des opinions par Burhan Ghalioun”. Burhan Ghalioun a pour sa part dénoncé l'échec des pays arabes à soutenir le peuple syrien, et le “mur qui sépare les promesses des actions des pays arabes”, et assurant que l'Armée syrienne libre (ASL) n'a toujours pas reçu d'aide financière des pays arabes qui ont affiché leur intention d'armer les rebelles. Le pouvoir réaffirme son autorité Profitant de cette fragmentation de l'opposition, à laquelle s'ajoutent les divisions internationales, le régime continue de réaffirmer son autorité: l'armée syrienne a ainsi repris mercredi le contrôle total de la ville rebelle d'Idleb dans le nord-ouest du pays, deux semaines après la reprise le 1er bab ont revendiqué un attentat suicide commis mercredi à Mogadiscio au complexe Villa Somalia, abritant notamment la présidence, et ils ont assuré que l’attaque avait fait 16 morts. “Les moujahidines ont mené une spectaculaire opération martyr à l’intérieur du palais présidentiel (...), au moins seize personnes ont été tuées”, affirme le Réagissez sur > courrier@aufaitmaroc.com • www.aufaitmaroc.com TUNISIE. Un neveu de l'ex-président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, Kaïs Ben Ali, recherché depuis plus d'un an, a été arrêté mercredi matin à Sousse (est), a annoncé le porte-parole du ministère de l'Intérieur, cité par l'agence TAP. Kaïs Ben Ali est recherché dans le cadre de plusieurs affaires de corruption et de malversations, mais il est surtout mis en cause dans des exactions commises par des miliciens armés après le 14 janvier 2011, dans les jours qui suivirent la fuite de Ben Ali en Arabie Saoudite. mars de Baba Amr, quartier rebelle de Homs. “Il n'y a plus de combats, l'Armée syrienne libre (ASL) s'est retirée et l'armée régulière a pris d'assaut toute la ville et mène des perquisitions maison par maison.” Noureddine al-Abdo, un militant local. Parallèlement à la bataille militaire, le régime affiche une volonté de réformes, avec l'annonce mardi par M. Assad de la tenue de législatives le 7 mai. Amnesty International a de son côté fait état de “torture systématique” contre les détenus, dénonçant un niveau jamais vu pendant des années “qui rappelle l'ère sombre des années 1970 et 1980”. ■ aufait avec AFP • UNION AFRICAINE L'Afrique appelée à adopter des politiques favorisant l'intégration économique URGENCES. L'Afrique a un destin commun et se doit d'adopter des politiques, mécanismes et stratégies qui favorisent l'intégration, la cohésion et la solidarité et permettent d'exploiter les énormes atouts et opportunités disponibles sur le continent, ont affirmé, mercredi à Nairobi, les participants à une conférence sur la mise en œuvre et la ratification des politiques et des instruments sur le commerce de l'Union africaine. L'Afrique peut tirer profit d'un marché d'un milliard de personnes et d'une main-d'œuvre jeune et de plus en plus qualifiée, si les dirigeants africains adoptent la position panafricaine et mettent en œuvre des accords commerciaux régionaux. “Il est grand temps pour les Africains de réaliser que l'intégration économique n'est plus une option, mais une nécessité à la croissance économique et à la survie des pays africains.” Le président du Parlement kényan, Kenneth Marende. mouvement intégré à Al Qaïda, sur son compte twitter. La police somalienne a fait état de son côté de deux morts, outre le kamikaze. Il a décrié le manque de volonté politique pour promouvoir la croissance économique et le développement sur le continent. Dans un monde de plus en plus globalisé, le commerce en Afrique représente moins de 3% du commerce mondial et 2% des importations totales, alors que le commerce intraafricain ne dépasse guère 10%, a-t-il déploré. Le président du Parlement kényan a également mis en cause la rigidité du système de la Fonction publique en Afrique qui provoque des goulots d'étranglement à la mise en œuvre des accords commerciaux. ■ aufait avec MAP CHINE. Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a insisté mercredi sur l'urgence de profondes réformes politiques au sommet de l’État et du Parti communiste, afin de poursuivre le développement de la deuxième économie mondiale, lors de l'ultime rencontre de son mandat programmée avec la presse. Une “tragédie historique comme la Révolution culturelle pourrait se reproduire” en Chine si des réformes politiques et économiques ne sont pas mises en œuvre, a insisté le Premier ministre. BANGLADESH. Le bilan du naufrage mardi au Bangladesh d'un ferry bondé ayant heurté une barge pétrolière en pleine nuit est passé mercredi à 105 morts, ont annoncé les autorités locales, révisant un précédent bilan qui faisait état de 66 morts. Le ferry a coulé au milieu du fleuve Meghna, à 40 km au sud-est de la capitale Dacca.
Réagissez sur > courrier@aufaitmaroc.com • www.aufaitmaroc.com monde • AHMADINEJAD FACE AUX DÉPUTÉS IRANIENS “Si vous me donnez moins de 20/20, c'est de l'injustice” Mis en cause sur son bilan économique et des nominations contestées à des emplois publics, le président Mahmoud Ahmadinejad a dû répondre mercredi aux attaques des parlementaires iraniens fidèles de l'ayatollah Ali Khamenei, qui ont obtenu le mois dernier la convocation du président pour qu'il s'explique lors d'une session spéciale devant le Parlement. EXAMEN. “Si vous me donnez moins de 20/20, c'est de l'injustice” a ironisé mercredi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad convoqué devant le parlement qui accuse ce dernier “de ne pas respecter les lois”. Ahmadinejad a ainsi dû défendre son bilan politique et économique lors d'une séance sans précédent où pour la première fois depuis la Révolution islamique de 1979, un président doit se présenter devant le parlement pour répondre à des questions. Usant d'ironie, 500 , Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad le 12 février 2012./DR il a revendiqué la note de 20/20 pour cette séance où les questions se sont centrées sur les problèmes économiques, la loyauté du président à l'égard du guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, ou encore sa position jugée trop libérale sur le voile islamique. “Les pires restrictions ont été imposées au gouvernement (comme) les sanctions économiques, la crise mondiale. Or tout le monde a reconnu que nous avons parfaitement agi”, a dit le président en référence aux sanctions économiques occidentales contre l'Iran en raison de son programme nucléaire fait 09 jeudi 15 mars 2012 Près de 500 personnes ont jusqu'à présent obtenu leur dossier pour s'inscrire officiellement à la course à la présidentielle égyptienne, prévue les 23 et 24 mai prochains, ont annoncé mercredi des responsables. Aux côtés des candidats entrés sérieusement en campagne, figurent des aspirants à la présidentielle de toute profession, des journalistes, des juges ou encore des enseignants. Mais ces candidatures indépendantes doivent encore s'assurer du soutien de 30 députés ou de 30.000 personnes dans au moins 15 des 18 provinces égyptiennes pour pouvoir participer. controversé. Il a également affirmé que l'inflation galopante, ou encore la chute de 55% de la valeur du rial iranien face au dollar depuis un an, n'étaient pas dus à la politique économique du gouvernement. Il a par ailleurs dénoncé ceux qui veulent faire respecter le port du voile par la force: “On ne peut faire un travail culturel avec des arrestations (...). Il faut cesser de harceler les jeunes filles (...). Ce sont nos enfants, il faut les respecter”, a-t-il dit. Insatisfaits, les députés ont déploré “le ton de la plaisanterie” pris par le président, et ses réponses “décousues”. • CORANS BRÛLÉS ET MASSACRE DE CIVILS AFGHANS Les Etats-Unis “profondément inquiets” AFGHANISTAN. L'incinération de Corans dans une base américaine fin février et les meurtres aveugles de 16 civils par un soldat américain il y a trois jours en Afghanistan sont des événements “profondément inquiétants” qui mettent en cause l'effort de guerre, a jugé mercredi le chef du Pentagone Leon Panetta. Le secrétaire américain à la Défense s'adressait à des Marines et d'autres soldats de la force internationale de l'Otan dans leur base, au cours d'une visite surprise en Afghanistan. Dans la nuit de samedi à dimanche, un soldat américain lourdement armé a abattu froidement 16 civils, dont neuf enfants, brûlant ensuite les corps de certains avant de revenir au camp et de se rendre. Et fin février, des exemplaires du Coran saisis sur des prisonniers de la pri- , Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, le 13 mars 2012. /DR son de la base américaine de Bagram (nord), avaient été incinérés par des soldats américains, provoquant la fureur des Afghans. “Nous n'allons pas laisser des actes individuels saper notre détermination” dans la guerre de la force internationale emmenée par les États-Unis contre les insurgés talibans, a poursuivi M. Panetta. ■ aufait avec AFP
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