sorties de saison - Saint-Priest

saint-P r iest
en ville
rencontre avec Florence aubenas
Lepublicalecoupdecœur
Comment vit-on avec moins de 700 euros
par mois ? Que trouve-t-on comme travail
quand on est une quadragénaire sans qualification
? Une réalité que la journaliste et écrivain
Florence Aubenas a vécu durant six mois, en se
mettant dans la peau d’une femme de ménage
à la recherche d’un emploi. Une immersion dans
le quotidien pénible des travailleurs précaires
qu’elle a restituée dans son livre Le Quai de
Ouistreham. Le 27 mai dernier, elle était à
Saint-Priest pour parler de son expérience mais
surtout échanger avec le public. Près de 200
personnes, dont de nombreux lycéens, ont suivi
avec attention et émotion le témoignage de la
journaliste, qui a été ensuite très sollicitée au
Moment très attendu d’échange entre l’écrivain et ses lecteurs : la
séance de dédicace. C’est en toute simplicité et avec le sourire que
Florence Aubenas s’est volontiers prêtée au jeu.
moment des dédicaces.
« La presse, notamment parisienne, est trop nombriliste,
elle se focalise plus facilement sur la vie
politique ou le monde du spectacle que sur l’emploi,
la société et ses injustices » explique-t-elle.
« J’ai voulu faire entrer la vie et la ville dans ce
livre, je ne raconte pas seulement le quotidien
mais aussi les sentiments des personnes que j’ai
côtoyées pendant plusieurs mois ». Elle ne mâche
pas ses mots. Elle raconte, concrètement, et
décrit les difficultés de ses « éphémères compagnons
de galère ». Un regard sensible sur la vie
d’une partie de nos concitoyens volontairement
ignorés ou oubliés. C’est là toute la force de
Florence Aubenas.
prix du trinôme académique
Lescollégiens
prennentdugalon
mpressionnés par le décor prestigieux, c’est avec
I fierté que les élèves de la classe de 3 e 1 du collège
Boris Vian se sont rendus à l’Hôtel du gouverneur
de Lyon ce 19 mai, afin de recevoir le prix 2011 du
Trinôme académique de Lyon, dans la catégorie collège.
Ce projet triangulaire autour des questions de défense
et de sécurité, est mené chaque année conjointement
par le ministère de la Défense, l’Éducation nationale et
l’Institut des hautes études de défense nationale. Les
3 e 1 de Boris Vian ont choisi de se pencher sur la façon
dont s’organise la défense des lieux stratégiques d’une
nation, et ont étudié le cas de la raffinerie de Feyzin.
Ce travail d’une année, à l’initiative de Catherine
Durand, principale adjointe du collège et relais défense
pour le bassin Lyon sud-est, s’est organisé autour de
divers ateliers. Les visites du site de Feyzin puis de
la cellule de crise de la préfecture du Rhône leur ont
permis de maîtriser le sujet.
« Ce concours était très instructif. Je suis ravie et très
fière de notre prix », se réjouit la jeune Katia, tout
comme Claire Astier et Olivier Moyroux, les deux professeurs
référents, qui voient en cette récompense une
belle occasion de valoriser le travail des élèves.
Ambiance solennelle ce 19 mai pour les collégiens de Boris
Vian lors de la remise du prix, présidée par le général André
Helly, gouverneur militaire de Lyon, et par Roland Debbasch,
recteur de l'académie de Lyon.
société du dépôt de saint-priest
Unemodernisationtrèsattendue
nstallée depuis 64 ans sur la commune,
chemin du Charbonnier, la
I
Société du dépôt de Saint-Priest qui
stocke carburants et fuels, vient de se
doter d’un nouveau parking de camionsciternes.
Un aménagement au demeurant
anodin, mais qui revêt une importance
toute particulière aux yeux de la
Ville et des riverains,
confrontés depuis plusieurs
années à certaines
nuisances. Parmi
elles, l’augmentation
du trafic des poids
lourds (250 par jour) et
les files d’attente des
chauffeurs sur la voie publique. Dès
2005, la municipalité a engagé des
négociations avec l’entreprise, en lien
avec le Grand Lyon et la préfecture.
C’est le 20 mai dernier que SDSP a
inauguré trois réalisations : le parking,
une nouvelle installation de lutte
incendie et la réorganisation de la circulation
des véhicules. L’objectif clairement
affiché est de réduire la nuisance
du passage et de l’attente des camions
sur le voisinage, d’améliorer la sécurité
des chauffeurs sur une aire isolée de la
circulation et de diminuer le temps
d’attente des camions avant leur chargement.
« La société n’était pas forcée
de consentir un tel investissement, mais
cet aménagement était indispensable au
regard de la qualité de vie des riverains »
a précisé le maire, Martine David, lors
de son allocution. « Je suis heureuse de
souligner un aboutissement comme
celui-là. » Persévérance et détermination
n’ont pas été vaines.
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Le parking inauguré le 20 mai a une capacité d'accueil d'une trentaine de camions-citernes.