Balade Ã Nieuwport, pillage au Cameroun - WIJMA Cameroun

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Résumé 49Le Forum € Le Forum illegale houtkap (1) - qui réunit des organisations non gouvernementales autour de la problématique forestière et des illégalités observées lors de l’abattage de bois – s’insurge contre la construction récente d’une promenade qui chemine de Nieuwport Bad à Nieuwport Stad en longeant le port de plaisance de la localité. Malgré des promesses répétées en matière de politique d’achat, les communes et provinces fl amandes comme les autorités régionales fl amandes manquent encore de rigueur lors des adjudications passées pour les travaux publiques. La jetée de Nieuwport, longue de plus d’un kilomètre est la triste illustration de cette politique. écologiques. Mais ils débouchent également sur des confl its sociaux à grande échelle et des violations des droits de l’homme. Cette situation se traduit également par un manque à gagner pour l’état camerounais se chiffrant à plusieurs centaines de millions d’euros. Somme que cet état luttant contre la pauvreté ne peut affecter à ses besoins élémentaires en éducation et soins de santé. Le Forum illegale houtkap exige des autorités fl amandes qu’elles fassent à l’avenir, preuve de plus de cohérence dans leur politique d’achat pour le bois et applique celle-ci à l’ensemble des travaux de construction qui sont de son ressort. Belles paroles et bonnes résolutions doivent se traduire en actes. Pour la construction de cette promenade, on a utilisé de grandes quantités d’Azobé. Ce bois dur est originaire des forêts tropicales du Cameroun. Il a été livré par deux sociétés au moins: CIBEC et TRC/REEF. Ces sociétés sont compromises dans le pillage des forêts du Cameroun. Ces dernières années, ces deux sociétés ont, de plus, été impliquées à plusieurs reprises dans des activités de coupes forestières illégales. En se fournissant auprès de ces entreprises, les autorités fl amandes partagent la responsabilité de la destruction observée dans les forêts tropicales du Cameroun. Il est, d’autre part, loin d’être exclu que l’Azobé acheté pour le compt des autorités fl amandes soit originaire d’exploitations forestières illégales. Les abattages illégaux au Cameroun provoquent de graves dommages
De quels instruments la Flandre dispose-t-elle pour stimuler l’utilisation de bois produit de manière responsable? Au début des années nonante, le gouvernement fl amand s’est mis en quête de moyens permettant d’insuffler une dynamique nouvelle à la gestion environnementale des communes. La ‘milieuconvenant’ (NLDR: convention liée à l’environnement) est née de cette volonté. Il s’agit d’un contrat qui lie les communes s’engageant à aligner leur politique environnementale sur celle de la Région fl amande. Cette convention consistait à l’époque en un contrat de base et plusieurs options. En 1997, la ‘milieuconvenant’ stipulait que les communes qui signaient l’option 7 s’engageaient à ‘mentionner dans chaque appel d’offre pour des travaux publics leur volonté d’utiliser du bois certifi é FSC (2). 63 communes se sont engagées dans cette voie. En 2002, la ‘milieuconvenant’ a été fondamentalement révisée. Dès cet instant, on parle d’accords de coopération et l’exigence de ‘bois produit durablement (3) a été intégrée aux conditions minimales pour l’ensemble des travaux entrepris par les signataires. Il ne s’agit plus d’une option. Environ 70% des communes fl amandes ont souscrit de manière minimale à cet engagement. Nieuwport a signé, en 2002, un tel accord de coopération. Selon les termes de cet accord, Nieuwport se doit d’agir pour promouvoir l’utilisation de matériaux respectueux de l’environnement et au minimum de bois produit de manière durable(3). La ville de Nieuwport a – pour plusieurs projets de plus petite envergure – eu recours à du bois certifi é FSC. Une approche différente est donc parfaitement possible. D’autre part, en 1998, le parlement fl amand a adopté à l’unanimité une résolution concernant un écolabel pour le bois. (4) Une des recommandations au gouvernement était qu’il s’engage “à utiliser prioritairement pour ses propres besoins du bois certifi é et à mentionner cette exigence dans tous les appels d’offre et adresser pour se faire une circulaire aux pouvoirs locaux et aux services gouvernementaux.” Cette recommandation a été réitérée dans une résolution récente (avril 2002) du Parlement fl amand, relative aux mesures à prendre pour lutter contre les abattages illégaux (4bis). Dans cette résolution, il a donc concrètement été demandé au gouvernement fl amand de mettre sur pied une politique d’achat pour l’utilisation de bois dans les travaux publics. Selon cette politique d’achats, il est nécessaire que : • la résolution concernant un écolabel soit suivie en ce qui concerne l’utilisation de bois certifi é dans les travaux publics; • s’il n’est pas possible d’utiliser du bois certifi é, le fournisseur soit tenu de produire des pièces explicatives quant à l’origine et la légalité du bois. En mars 2002, une résolution similaire et portant sur les abattages illégaux a été prise à la Chambre des réprésentants (5). L’accord gouvernemental passé au niveau fédéral en juillet 2003 prévoit de manière explicite le paragraphe suivant: “Les autorités donneront à cette fi n l’exemple en n’utilisant pour leur consommation de bois que du bois produit dans le cadre d’une gestion sylvicole responsable. Les décisions de la Conférence ministérielle d’Helsinki sur la protection de la forêt européenne feront dans ce cadre office de référence. Le Gouvernement belge insistera également auprès des autres autorités afi n que celles-ci adoptent une attitude similaire, notamment dans le cadre de la passation de marchés publics. ….. Le bois provenant d’abattages illégaux doit être prohibé sur le marché belge.” C’est ainsi qu’en Flandre, des dizaines de projets impliquant l’utilisation de bois FSC ont entre temps été réalisés. Cette utilisation n’est toutefois pas encore systématique. Dans de nombreux cas, les autorités fl amandes continuent à se fournir en bois provenant du pillage des forêts tropicales. L’utilisation faite à Nieuwport d’Azobé est en contradiction avec les résolutions adoptées par le Parlement flamand Des travaux ont été entrepris entre ‘Nieuwport Bad’ et ‘Nieuwport Stad’, le long du chenal. Parmi ceux-ci, on distingue une toute nouvelle promenade de plus d’un kilomètre et un point de vue en Azobé. Ce bois tropical provient des forêts du Cameroun. Le maître d’œuvre des travaux est la Communauté fl amande (NDLR : Administratie Waterwegen en zeewezen), la commune de Nieuwport est partenaire du projet. C’est en 1999 qu’un premier cahier de charge a été rédigé. Jusqu’à présent les travaux ont été divisés en trois phases. La troisième phase est aujourd’hui sur le point d’être terminée alors qu’une quatrième phase serait actuellement en préparation et porterait sur des travaux d’agrandissements dans le port de plaisance.
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Page 5 and 6: Concessions de coupe au Cameroun 1.
Page 7 and 8: TRC/Reef & CIBEC: des coupes forest
Page 9 and 10: Notes 1. Le Forum illegal houtkap r

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