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Plan de gestion des matières résiduelles - Ville de Gatineau

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<strong>Plan</strong> <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> <strong>de</strong>s <strong>matières</strong> <strong>résiduelles</strong> • Horizon 2006-2010 <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Gatineau</strong> • Octobre 2005<br />

Un extrait 5 <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière décision <strong>de</strong> la CPTAQ, en appel, résume <strong>de</strong> façon fort éloquente la position <strong>de</strong> ce tribunal<br />

face à la problématique municipale d’enfouissement sanitaire.<br />

Il est sans doute impossible <strong>de</strong> trouver un emplacement idéal qui répond parfaitement aux<br />

critères <strong>de</strong> tous les intervenants pour l’implantation d’un site d’enfouissement sanitaire. Il est<br />

donc nécessaire <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s compromis.<br />

Il n’appartient cependant pas au territoire agricole <strong>de</strong> faire tous les compromis.<br />

Il peut être nécessaire <strong>de</strong> choisir un site qui rencontrera moins parfaitement certains <strong>de</strong>s<br />

autres critères, qui occasionnera <strong>de</strong>s contraintes sur d’autres activités, qui sera situé plus<br />

près <strong>de</strong>s secteurs urbanisés, qui nécessitera l’aménagement <strong>de</strong> chemins d’accès, qui aura<br />

une durée <strong>de</strong> vie moins longue, etc. Il est toutefois inacceptable <strong>de</strong> sacrifier une très bonne<br />

terre agricole parce qu’il s’agit du site qui permet le mieux <strong>de</strong> répondre à tous les autres<br />

critères alors que d’autres sites qui répon<strong>de</strong>nt moins parfaitement certains autres critères sont<br />

disponibles.<br />

• Les années 1990 : fermeture du LES Cook<br />

À la suite <strong>de</strong> la fermeture du site Cook en 1991, la <strong>Ville</strong> a commencé le transbor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s ordures vers les LES<br />

<strong>de</strong> Saint-Jean-<strong>de</strong>-Matha, Sainte-Sophie et Lachute. Ce <strong>de</strong>rnier site, utilisé <strong>de</strong>puis 1998, représente une distance<br />

<strong>de</strong> 135 kilomètres entre le CRT et l’entrée du LES.<br />

L’impossibilité <strong>de</strong> trouver un site pour l’enfouissement <strong>de</strong> ses déchets sur son propre territoire emmena la CUO<br />

à adopter sa politique régionale <strong>de</strong> <strong>gestion</strong> intégrée <strong>de</strong>s déchets sur la base d’un projet qui aurait généré zéro<br />

pour cent d’enfouissement : collecte <strong>de</strong>s <strong>matières</strong> recyclables, compostage, incinération avec production d’énergie<br />

et vitrification <strong>de</strong>s cendres volantes. Les cendres <strong>de</strong> grilles et le vitrifiat <strong>de</strong>vaient être réutilisés.<br />

De tout ce projet, le seul élément qui retint l’attention fut l’incinérateur qui a suscité l’opposition <strong>de</strong>s groupes<br />

environnementaux et <strong>de</strong> certains groupes <strong>de</strong> citoyens, particulièrement à la suite du refus du projet d’incinérateur<br />

<strong>de</strong> Montréal-Est par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) en 1993 (rapport d’audience<br />

n o 67). En 1994, le conseil d’administration <strong>de</strong> la CUO suspendit le projet en plein processus <strong>de</strong> soumission.<br />

Par la suite, en décembre 1995, le décret <strong>de</strong> la Loi portant interdiction d’établir ou d’agrandir certains lieux<br />

d’élimination <strong>de</strong>s déchets vint sceller le sort du projet à court terme. Il <strong>de</strong>venait maintenant impossible <strong>de</strong> voir<br />

ce projet être autorisé par le gouvernement, sauf en cas d’urgence, jusqu’au remplacement du règlement sur<br />

les déchets soli<strong>de</strong>s.<br />

5.1.2 Problématique liée au PGMR<br />

Au chapitre <strong>de</strong> l’enfouissement sanitaire, quatre possibilités s’offrent à la <strong>Ville</strong> :<br />

1. Maintenir l’enfouissement sanitaire à Lachute aussi longtemps que possible, soit jusqu’à environ 2020.<br />

2. Maintenir le transbor<strong>de</strong>ment et changer <strong>de</strong> lieu d’enfouissement.<br />

3. Reprendre un processus d’autorisation <strong>de</strong> site en zone agricole <strong>de</strong>vant la CPTAQ.<br />

4. Mettre sur pied un projet <strong>de</strong> LES en zone non agricole dès que la loi le permettra.<br />

Au chapitre <strong>de</strong> l’aménagement d’une usine d’élimination <strong>de</strong>s <strong>matières</strong> <strong>résiduelles</strong>, les possibilités sont les suivantes<br />

:<br />

1. Reprendre le projet d’incinérateur dans la zone industrielle <strong>de</strong> salubrité dès que la loi le permettra.<br />

2. Mettre sur pied un projet d’usine <strong>de</strong> traitement autre que l’incinérateur dans la zone industrielle <strong>de</strong><br />

salubrité en considérant, entre autres les technologies suivantes : la di<strong>gestion</strong> anaérobie, la gazéification<br />

et la vitrification.<br />

40<br />

5 Source : Tribunal d’appel en matière <strong>de</strong> protection du territoire agricole, 10 octobre 1990, CRO c. CPTAQ.

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