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BANQUE ET ASSURANCE 8<br />
La prescription<br />
en matière de contrat d’assurance<br />
Toutes actions dérivant d’un contrat d’assurance sont prescrites par deux (2) ans<br />
à compter de l’événement qui y donne naissance. Toutefois, ce délai ne court :<br />
Les services bancaires minimums<br />
offerts par les banques à titre gratuit<br />
Les services bancaires minimums devant être offerts par les banques à leur clientèle, à<br />
titre gratuit sont listé par la Directive n° 1/G/2010 du 03 mai 2010 comme suit:<br />
1. En cas d’omission ou de fausse déclaration<br />
sur le risque couru, que du jour<br />
où l’assureur en a eu connaissance ;<br />
2. En cas de non paiement de primes ou<br />
d’une fraction de primes, que du 10°<br />
jour de l’échéance de celles-ci ;<br />
3. En cas de sinistre, que du jour où les<br />
intéressés en ont eu connaissance, s’ils<br />
prouvent qu’ils l’ont ignoré jusque là.<br />
Toutefois, les actions dérivant d’un<br />
contrat d’assurance de personnes sont<br />
prescrites par cinq (5) ans à compter<br />
de l’événement qui y donne naissance.<br />
La prescription est portée à dix (10) ans<br />
dans les contrats d’assurance en cas de<br />
vie et de capitalisation lorsque le bénéficiaire<br />
est une personne distincte du<br />
souscripteur.<br />
Quand l’action de l’assuré contre l’assureur<br />
a pour cause le recours d’un tiers,<br />
le délai de la prescription ne court que<br />
du jour où ce tiers a exercé une action<br />
en justice contre l’assuré ou a été indemnisé<br />
par ce dernier.<br />
Etant bien précisé quel la durée de la<br />
prescription ne peut être abrégée par<br />
une clause du contrat.<br />
La prescription courte même contre les<br />
mineurs, les interdits et tous les incapables<br />
lorsque ceux-ci sont pourvus<br />
d’un tuteur conformément à leur statut<br />
personnel.<br />
Elle est interrompue par la désignation<br />
d’experts à la suite d’un sinistre<br />
ou par toutes causes ordinaires<br />
d’interruption de la prescription conformément<br />
aux règles de droit commun,<br />
et notamment par l’envoi d’une lettre<br />
recommandée avec accusé de réception<br />
adressée par l’assureur à l’assuré<br />
en ce qui concerne l’action en paiement<br />
de la prime et par l’assuré à l’assureur<br />
en ce qui concerne le règlement de<br />
l’indemnité.<br />
1. Ouverture de comptes ;<br />
2. Délivrance de chéquier ;<br />
3. Délivrance du livret d’épargne ;<br />
4. Domiciliation de salaire ;<br />
5. Demande d’attestation du relevé<br />
d’identité bancaire ;<br />
6. Versement en espèces, hors acquittement<br />
du montant du timbre fiscal ;<br />
7. Retrait d’espèces auprès du guichet<br />
détenteur du compte à débiter,<br />
à l’exclusion des retraits par Chèque<br />
Guichet’ pour les clients détenteurs<br />
d’un chéquier ;<br />
8. Retrait d’espèces sur présentation<br />
d’un carnet d’épargne auprès du guichet<br />
détenteur du compte à débiter ;<br />
9. Retrait auprès des guichets automatiques<br />
bancaires de l’établissement<br />
détenteur du compte ;<br />
10. Émission de virement de compte<br />
à compte, entre particuliers, au sein<br />
de la même banque ;<br />
11. Réception de virements nationaux;<br />
12. Réception de mises à disposition<br />
nationales, au sein du même établissement<br />
;<br />
13. Etablissement et envoi du relevé<br />
de compte au client ;<br />
14. Consultation et édition du solde<br />
et de l’historique du compte à travers<br />
le guichet automatique bancaire<br />
et/ou internet, hors frais de souscription<br />
à ces canaux de distribution ;<br />
15. Changement des éléments d’identification<br />
du titulaire du compte ;<br />
16. Clôture de comptes.<br />
La gratuité des services bancaires sus<br />
visés ne peut être conditionnée ni par<br />
le nombre d’opérations effectuées par<br />
le titulaire du compte ou son mandataire<br />
ni par l’exigence d’un solde<br />
minimum.<br />
BON À SAVOIR<br />
L’assurance<br />
des pertes d’exploitation<br />
Si la plupart des industriels font garantir le remplacement de leurs<br />
biens après un sinistre, trop peu d’entre eux encore pensent à couvrir<br />
les pertes financières dues à l’arrêt d’activité entraîné par ce sinistre.<br />
Il existe pourtant une assurance adaptée à cette situation :<br />
A la suite d’un incendie, d’une explosion, d’une inondation ou de tout autre<br />
événement accidentel, grâce à l’assurance « dommages », les bâtiments seront<br />
reconstruits, les machines remplacées et les stocks reconstitués. Mais il faudra<br />
du temps pour rebâtir, pour relancer la production et pour retrouver<br />
une activité normale. De ce fait, le chiffre d’affaires de l’entreprise va baisser,<br />
voire devenir nul. Or, elle doit faire face à des charges fixes (les frais généraux<br />
permanents) : amortissements, impôts et taxes, loyers, rémunérations<br />
du personnel, intérêts d’emprunts, etc. Elle va également supporter des frais<br />
exceptionnels pour diminuer au maximum la réduction du chiffre d’affaires<br />
consécutive au sinistre.<br />
L’assurance des pertes d’exploitation, par le versement d’une indemnité, est<br />
destinée à replacer l’entreprise dans la situation financière qui aurait été la<br />
sienne si le sinistre n’avait pas eu lieu. L’assureur et les experts spécialisés<br />
recherchent aussi des solutions pour que l’activité reprenne dans les meilleurs<br />
délais.<br />
Mohammed MNINOUCH<br />
Agent Général<br />
Assurance M2A Maroc<br />
www.capitalannonces.ma Du 02 au 08 Novembre 2014