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Annexes - Portail Territoire - Région Rhône-Alpes

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PAYS DE L'ARDECHE MERIDIONALE<br />

> Contexte<br />

Date de début : 01/01/2005<br />

FICHE D'EXPERIENCE DU SITE ARADEL1<br />

<strong>Territoire</strong> :<br />

Métier :<br />

Structure :<br />

Cible :<br />

Contexte :<br />

Objectifs visés :<br />

PAYS DE L'ARDECHE MERIDIONALE<br />

STRATEGIE DE TERRITOIRE<br />

COLLECTIVITE TERRITORIALE<br />

AUTRES<br />

Né du rapprochement des trois Contrats Globaux " Monts et Val d'Ardèche ", " Ardèche Rhôdanienne<br />

Méridionale " et " Ardèche Méridionale ", le Contrat de Développement de Pays de Rhône-<strong>Alpes</strong> "<br />

Ardèche Méridionale " concerne 174 communes, pour 125 000 habitants. Fruit de trois années de travail<br />

collectif, il est désormais entré en phase opérationnelle.<br />

Née de la volonté conjointe des élus et acteurs locaux des 177 communes concernées, la démarche<br />

Pays de l'Ardèche Méridionale est l'occasion de formuler un projet de territoire ambitieux et partagé.<br />

> Action<br />

Partenariat : Le programme global est estimé à 45 M Û de dépenses, pour près de 19 M Û de subvention " CDPRA "<br />

(14,1 M Û pour la Région, 4,2 M Û pour le Département et 0,4 M Û pour l'Etat).<br />

Actions<br />

engagées :<br />

Faisant suite aux avis favorables de la Région Rhône-<strong>Alpes</strong>, du Département de l'Ardèche, de la<br />

Commission Départementale de Coopération Intercommunale et de la Conférence Régionale<br />

d'Aménagement et de Développement du <strong>Territoire</strong>, le périmètre définitif du " Pays de l'Ardèche<br />

Méridionale " a été agréé par arrêté préfectoral daté du 8 janvier 2003. La charte de territoire<br />

(orientations fondamentales à 10 ans) constitue l'acte fondateur du Pays. Sa rédaction doit ainsi être le<br />

résultat d'une coproduction de l'ensemble des acteurs locaux ; élus, socioprofessionnels, représentants<br />

du monde associatif et citoyens intéressés par le devenir de leur territoire. Pour ce faire, trois<br />

commissions de travail (" vers un territoire accessible, ouvert, accueillant et relié ", " vers un territoire<br />

productif et innovant " et " vers un territoire d'excellence de vie ") ont été mises sur pied au printemps<br />

dernier. Pas moins de 25 séances de travail, mobilisant plus de 500 personnes, ont d'ores et déjà eu<br />

lieu. Ces dernières ont permis à la fois de partager un même diagnostic, d'affiner les connaissances<br />

relatives à chacun des thèmes traités et d'en préciser les enjeux stratégiques pour le devenir du<br />

territoire. Plus d'une vingtaine de contributions écrites, émanant de collectivités locales, d'organismes<br />

socioprofessionnel, d'associations ou de simples citoyens, ont parallèlement été reçues et intégrées à la<br />

réflexion générale. La démarche s'est parallèlement formalisée par la création d'un Comité de Pilotage,<br />

levier décisionnel du projet, et d'un Conseil Local de Développement, instance consultative à la fois<br />

force de concertation et de proposition. Afin de faire état de ce travail collectif et de permettre à tous,<br />

élus, socioprofessionnels, partenaires institutionnels et acteurs de la société civile, d'y participer, il nous<br />

est apparu nécessaire de compléter le dispositif de concertation existant par la création d'un site<br />

internet. Dédié exclusivement à la mise en place du Pays, ce dernier se veut à la fois dynamique et<br />

participatif. Il s'agit tout autant de porter l'ensemble de l'information à la connaissance de tous que de<br />

favoriser la remontée des idées et réactions.<br />

> Contact<br />

Résultats :<br />

Aucun contact pour cette initiative.<br />

1 http://www.aradel.asso.fr<br />

Résultats Le Pays se veut un espace de projet à la fois ouvert sur les territoires limitrophes et articulé<br />

avec les autres dynamiques territoriales, notamment le Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche et le<br />

Grand Projet "Grotte Chauvet - Gorges de l'Ardèche". Parmi les actions phares, on notera l'élaboration<br />

et la mise en œuvre d'un schéma de cohérence du foncier d'activités, une Maison de l'Emploi et de la<br />

Formation couplée à un CTEF, une pépinière d'entreprises ainsi que plusieurs initiatives structurantes<br />

en faveur de la filière bois, de l'agriculture, du tourisme, du commerce / artisanat, de l'habitat et des<br />

services à la personne. Géré à titre transitoire et par convention par les 3 syndicats préexistants, le Pays<br />

sera prochainement porté par un syndicat mixte ouvert. Installation prévue d'ici fin 2005…


Extrait du OTeN - IRIS<br />

Université virtuelle de Limoges<br />

Université virtuelle de Limoges<br />

- OTeN - FR - Initiatives des territoires - Limousin -<br />

Date de mise en ligne : mardi 12 aot 2003<br />

Date de parution : 12 aot 2003<br />

Copyright © OTeN - IRIS Page 1/8


Université virtuelle de Limoges<br />

Description du projet : L'université de Limoges a misé sur la création d'une Université virtuelle<br />

pour former des apprenants à distance. Le recours à ces techniques de formation cherche à<br />

répondre à l'enclavement de la ville de Limoges pour attirer des étudiants et se veut une réponse au<br />

manque de formations aux métiers de l'internet. L'approche pédagogique retenue est une<br />

organisation en "communautés virtuelles d'apprenants" qui permettent aux étudiants de se former<br />

en situation réelle de conduite de projet en ligne.<br />

Type d'initiative : Université virtuelle<br />

Porteur(s) du projet : Université de Limoges<br />

Date de lancement : 1997<br />

Avancement (à la date de recueil) : Opérationnel<br />

Date de recueil de l'information : 03/2003<br />

Cible : Etudiants<br />

1- Contexte et objectifs du projet 1.1 Contexte et origine du projet Contexte : Le projet d'Université virtuelle s'inscrit<br />

dans un double contexte :<br />

L université de Limoges se bat pour continuer à exister dans une région qui reste enclavée.<br />

Il existe peu de formations sur les nouveaux métiers de l internet (et encore moins à distance).<br />

Le recours à un campus numérique (ensemble d'outils interactifs pour l'animation à distance d'apprenants : forums,<br />

"chats"&hellip;) permet à l'apprenant de suivre une formation à distance :<br />

possibilité d'apprendre seul des parties de cours grâce au matériel pédagogique fourni par les enseignants,<br />

suivi à distance par un tuteur,<br />

participation à des séances communes toujours à distance qui regroupent dans des "chats" des apprenants et<br />

des tuteurs. Le dispositif évite totalement ou partiellement les regroupements en présentiel sur le site de Limoges.<br />

Origine du projet : C'est l'université de Limoges qui est à l'origine du projet "Université virtuelle" et plus<br />

particulièrement l un de ses professeurs, qui est également conseiller de la rectrice pour les technologies de<br />

l'information et de la communication (TIC). 1.2 Objectifs et enjeux Le projet de "l'Université virtuelle" poursuit trois<br />

objectifs :<br />

apprendre les TIC par les TIC.<br />

aider les formés dans leur démarche de recherche d'emploi grâce au fonctionnement même des communautés<br />

qui permettent à chaque membre de profiter des acquis des autres et qui permettent de capitaliser le contenu des<br />

animations précédentes.<br />

apprendre à distance pour ceux qui ne peuvent pas suivre les cours en "présentiel" (handicapés, étudiants<br />

salariés, isolement géographique &hellip;)<br />

Les formations proposées à Limoges développent les compétences professionnelles indispensables : maîtrise des<br />

échanges synchrones et asynchrones sur les réseaux de communication, pratique du travail collaboratif en ligne,<br />

ingénierie de projet, métiers liés à internet et aux services en ligne.2- Description et organisation du projet Éléments<br />

généraux Le projet consiste à mettre en place un ensemble de formations diffusées via internet à des étudiants au<br />

travers d'outils informatiques disponibles sur le réseau. Cette "Université virtuelle" (au sens où les étudiants ne sont<br />

pas physiquement présents sur le site) permet de former et de valider les compétences en formation à distance<br />

(avec 5 jours de "présentiel" pour les formations longues : DEUST et MST).<br />

Les formations et diplômes de la filière TIC proposés dans ce dispositif de l'université de Limoges sont les suivants :<br />

Deux Diplômes d'Université (D.U.) : D.U. intitulé Label Internet D.U. intitulé 3MI (Médiation<br />

Multimédia et Monitorat d'Internet) Ces formations se déroulent à distance via internet deux fois par an (octobre et<br />

Copyright © OTeN - IRIS Page 2/8


février).<br />

Université virtuelle de Limoges<br />

Quatre diplômes nationaux : Deust (bac+2) intitulé "conseiller/animateur TIC auprès des collectivités et des<br />

associations". Licence Pro (bac+3) - "concepteur-manager des services sur Internet". MST (bac+4) - "chef de<br />

projet spécialiste ensemblier des TIC". DESS (Bac+5) - "communautés virtuelles et management de l'intelligence<br />

collective via les réseaux numériques".<br />

Du fait des unités d enseignement capitalisables en crédits ECTS (European Credit Transfer System = 10 heures par<br />

crédit : 60 crédits par an), chaque étudiant a la possibilité d individualiser son parcours et d avancer à son rythme.<br />

2.1 Les acteurs du projet Partenaires mobilisés :<br />

L'université de Limoges.<br />

Des entreprises partenaires. En effet, les formations dispensées sont des formations "professionnalisantes" qui<br />

demandent l'intervention de professionnels.<br />

Structure opérationnelle chargée du projet : Administrativement : Les étudiants sont inscrits à l université des<br />

Sciences pour la formation initiale et au Service universitaire de formation permanente (SUFOP) pour la formation<br />

continue.<br />

Techniquement : ½ poste ingénieur réseau a été aménagé pour la maintenance. Mais, du fait du fonctionnement à<br />

distance des apprenants qui peuvent se trouver dans n'importe quel point du globe (connecté à internet !), les<br />

problèmes se posent 365j / an et 24h sur 24. L'accompagnement technique est donc à "externaliser" car l usager ne<br />

veut pas d interruption dans le service et ceci n'est pas compatible avec les contraintes de fonctionnement des<br />

personnels de l'Université.<br />

Montage juridique : Il n'y a pas de montage juridique spécifique.2.2 Les services proposés Campus virtuel (formation<br />

en ligne) Les apprentissages s organisent en campus virtuel, c est-à-dire à distance via internet et partiellement en<br />

"présentiel" (séminaires de quelques jours non obligatoires) pour certains diplômes. Les étudiants sont organisés en<br />

groupes formant des communautés virtuelles qui pratiquent le travail "collaboratif". Ils développent ainsi leur pratique<br />

des outils d échange synchrones et asynchrones sur internet et leur capacité au travail d équipe via les réseaux<br />

numériques.<br />

Modalités pratiques et évaluation : Cours, travaux dirigés (TD) et travaux pratiques (TP) en ligne : en dehors des<br />

brèves périodes de présentiel, les cours correspondent à des ressources mises en lignes et accessibles par un site<br />

web. L étudiant inscrit se voit attribuer un mot de passe qui lui permet d accéder au calendrier des différentes unités<br />

d apprentissage et de prendre connaissance des activités correspondantes aux TD et aux TP. Il trouve sur ce site les<br />

ressources nécessaires (vidéos en streaming, documents à télécharger, adresses de référence sur le web&hellip;)<br />

ainsi que le moyen de contacter les professeurs, les tuteurs et les autres étudiants. Le contrôle continu se fait à<br />

distance, sous la forme d'une pédagogie de projet avec un suivi direct. On évalue le travail des groupes<br />

(communautés d apprentissage). On compte également une épreuve individuelle en ligne en temps limité par UE<br />

(Unité d'Enseignement) qui n est pas un examen, mais une évaluation de contrôle continu.<br />

Echanges en communauté virtuelle : La participation aux échanges au sein de la communauté virtuelle (travail<br />

coopératif, collaboratif, liste de diffusion, forums&hellip;) est prise en compte dans l évaluation.<br />

Stages et partie professionnelle : La préparation aux trois diplômes nationaux comprend des stages et des périodes<br />

d'ingénierie d'avant projet ou de conduite de projet dans les organisations. En formation continue, les stages et une<br />

partie des périodes d'ingénierie peuvent avoir lieu sur le lieu de travail de l'apprenant. Ainsi, lorsqu'ils se préparent<br />

aux métiers de la net-économie, les étudiants sont amenés à se former en milieu professionnel où ils interviennent<br />

soit en tant que stagiaires venant apprendre auprès des professionnels des TIC, soit comme futurs consultants<br />

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Université virtuelle de Limoges<br />

apportant leurs compétences au sein d'organismes divers. Dans ce cas il est demandé aux étudiants une réalisation<br />

professionnelle dans le domaine des TIC correspondant au diplôme préparé.<br />

Les deux diplômes d'Université, qui cherchent moins à former des professionnels qu'à leur apporter une seconde<br />

compétence, n'intègrent pas cette dimension stage.2.3 Les publics bénéficiaires Le public bénéficiaire est composé<br />

d'étudiants en formation initiale, continue et permanente. On compte près de 800 inscrits dont les 2/3 sont des<br />

étudiants hors du Limousin, et 1/2 sont des étudiants qui travaillent .2.4 La dimension financière Recettes<br />

Conseil régional : subvention en 1998 de 30 490 ¬ Ministère de l'Education nationale : poste de PRAG (PRofesseur<br />

AGrégé) Ministère de l'Education nationale : rétrocession des droits d inscription ( 76 225 ¬ à 106 715 ¬) sur la<br />

formation permanente.<br />

Pour la partie plus spécifiquement support du Campus Numérique : Appel d offre du Ministère "Campus<br />

Numériques" : étude de faisabilité 91 470 ¬ Second appel d offre du Ministère "Campus Numériques" : 200 000 ¬<br />

pour le regroupement en ligne de formations de 5 universités (3 à Strasbourg + Antilles et Guyane).<br />

Datar : financement d'un EPN (Espace public numérique) utilisant les ressources disponibles sur le site de<br />

l'université de Limoges, soit 30 000 ¬.<br />

Frais de formation<br />

Ces frais sont réglés par les étudiants. Il est à noter qu'ils sont peu élevés par rapport à la pratique constatée pour<br />

d'autres formations du même type. Il s'agit d'une volonté politique de l université.<br />

En formation continue pour les diplômes nationaux, et dans tous les cas pour les diplômes d'université, les étudiants<br />

paient des frais de formation qui doivent être réglés au SUFOP par partie au début de chaque année.<br />

En formation initiale, les diplômes nationaux sont gratuits : c'est le cas du DEUST, de la MST et de la Licence<br />

professionnelle.<br />

Pour le DESS, réservé à la formation permanente ou continue uniquement, les frais d'inscription sont de 1 500 ¬<br />

quand ils sont réglés par les étudiants ou de 3 000 ¬ quand ils sont réglés par les entreprises.<br />

Droits universitaires<br />

Tous les étudiants, qu'ils soient en formation initiale ou en formation continue, paient les droits universitaires. Ceux-ci<br />

sont à régler à la Faculté des Sciences de Limoges.<br />

Tarifs (tarifs 2001-2002) : - DU Label internet, DU 3MI, DEUST et Licence Professionnelle : 153,57 Euros -<br />

MST et DESS : 281,57 Euros 3- La mise en oeuvre du projet 3.1 Les étapes de mise en oeuvre Stade d'avancement<br />

du projet : Deux niveaux de projets s imbriquent :<br />

La Formation en ligne (qui existe déjà)<br />

Les Services du Campus Numérique qui vont être ouverts à la rentrée 2003<br />

A ce jour, des outils disponibles sur internet (souvent gratuitement) sont utilisés pour animer les formations à<br />

distance. A titre d'exemple : forums, chats, prise en main de la machine de l'apprenant à distance par<br />

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Université virtuelle de Limoges<br />

l'enseignant&hellip; Un nouveau support, appelé Campus Numérique, est en cours de développement et viendra se<br />

substituer (normalement à la rentrée 2003) aux outils actuellement utilisés. Ce nouveau Campus Numérique<br />

permettra en outre : - l'avant-vente qui a pour but de définir les pré-requis, les parcours individualisés&hellip; -<br />

l'après-vente qui permet de capitaliser les ressources de ceux qui ont été diplômés pour participer à la formation des<br />

nouveaux étudiants au sein d une communauté d intérêt et de proposer des services allant de la mise à jour des<br />

connaissances à l aide à l ingénierie des projets TIC<br />

Etapes de mise en Suvre :<br />

Depuis 1997 : début des réflexions de la proposition de prestations à distance avec 2 diplômes nationaux DEUST<br />

et MST (ouverture en octobre 1998).<br />

En 1999 : Deux DU dont un (3MI) plus particulièrement destiné aux profils qui ont à faire acquérir et valider des<br />

compétences sur internet (exemple : animateurs des Espaces Publics Numériques)<br />

En 2000 : Licence Professionnelle en tant que seconde compétence<br />

En 2002 : DESS<br />

En 2003 et 2004 transformation en Masters Professionnels « TIC et Développement local »<br />

Etude de faisabilité dans le cadre du premier appel à projet en 2001 du Ministère de l Education Nationale (terminée<br />

en mai 2002) et reconduit<br />

Orientation du Campus : S adresse à des étrangers francophones qui vont se former en ligne. Avec comme objectif<br />

complémentaire de faire évoluer les procédures administratives au contexte de la formation en ligne.3.2 Les<br />

méthodes Les apprentissages s inscrivent dans une pédagogie active et de projet. C'est là une orientation forte de<br />

l'action et un point à relever particulièrement car il correspond bien à l'environnement de formation à distance utilisé<br />

au travers des communautés virtuelles. Ceci se traduit par le fait que les unités d enseignement sont construites<br />

autour de l activité de l apprenant et d un projet à conduire en groupe. Du fait de la méthode pédagogique et de<br />

l utilisation des technologies, les étudiants sont davantage impliqués dans le processus d acquisition des<br />

connaissances, développent des compétences techniques et acquièrent l expérience du travail en ligne. Le projet<br />

mobilise le groupe.<br />

Cette méthode évite l isolement de l'étudiant, cause d abandon en formation à distance. Ces communautés virtuelles<br />

sont des équipes projets rejoignant la tendance actuelle des organisations qui adoptent le management par projet.<br />

Ce mode d'apprentissage est donc un entraînement à des méthodes de travail qui vont se développer très<br />

rapidement : les étudiants apprennent à savoir agir en situation de travail.<br />

L ensemble des étudiants forme une communauté d intérêt riche des compétences de tous ses membres. Le recours<br />

à autrui est une dimension nécessaire aujourd hui où il est important d apprendre à trouver la bonne information au<br />

bon moment, la personne compétente. C'est le fondement d'un fonctionnement en réseau et donc particulièrement<br />

approprié en situation de formation en ligne avec un groupe d'enseignants et un groupe d'apprenants. L'organisation<br />

en communauté permet la capitalisation et la création des connaissances, la valorisation et le développement des<br />

compétences.3.3 Les moyens techniques Les serveurs choisis sont des serveurs pédagogiques en interne.<br />

L'approche "propriétaire" a été volontairement écartée. Ils doivent permettre la présentation de plusieurs normes :<br />

Gestion annuaires, messagerie, ftp&hellip;<br />

Streaming avec différentes versions<br />

Serveurs Linux pour la messagerie, le web, le FTP, les forums, les news et les groupwares (windows et Mac OS<br />

pour le streaming)<br />

Aucune plate-forme (type Webcity, BlackBoard, LearningSpace&hellip;) n'est utilisée. Les échanges sont faits par<br />

mail, avec les news groups et les forums. Ces supports sont couplés à d autres outils de travail collaboratifs, gratuits<br />

sur Internet, comme Yahoo Groups , Clubs Voila, communautés Affinitiz et Mayetic&hellip;<br />

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Université virtuelle de Limoges<br />

L'Université a pour volonté de ne pas rester sur un seul logiciel mais au contraire de pouvoir élargir. Elle effectue<br />

régulièrement des veilles sur les nouveaux outils et utilisation : Wiki, Bloki , Quick Topic etc. Timbuktu est un<br />

exemple de logiciel acheté dernièrement par l'Université et permettant la prise de main à distance d un poste élève.<br />

Une unité d enseignement prépare à l utilisation des outils de travail collaboratif (ce sont ces outils qui sont employés<br />

comme moyens pour la formation).3.4 Les moyens humains ½ technicien ingénieur pour la gestion technique des<br />

serveurs. 2 Professeurs d'Université 1 PRAG (Professeur agrégé du secondaire) 4 Maîtres de conférences 3<br />

assistants (professionnels du e-learning en CDD) + quelques vacataires (enseignants et professionnels) + des<br />

services mutualisés de l Université (photocopies, audiovisue&hellip;).<br />

Définition des rôles des professeurs, formateurs, tuteurs<br />

Responsables des formations et de la coordination Le professeur responsable de la filière organise les<br />

formations sur les deux ou trois années du cursus. Il définit de manière dynamique le contenu. Le "gestionnaire des<br />

cohortes" coordonne le travail de l'équipe enseignante et des cohortes d'étudiants. Le professeur responsable d'un<br />

diplôme organise la programmation du cursus pour le diplôme concerné, coordonne les interventions et organise les<br />

différentes manifestations.<br />

Equipe pédagogique<br />

Professeurs-concepteurs : On entend par "professeur" tout enseignant universitaire (quel que soit son grade) et par<br />

"concepteur" le fait de concevoir, organiser et diriger une unité d'enseignement. Chaque professeur-concepteur a en<br />

charge, selon ses compétences, une ou plusieurs unités, en totalité ou en partie. Il fixe les objectifs, les compétences<br />

ou connaissances à acquérir, décide des apprentissages et du travail à réaliser, détermine la progression annuelle et<br />

évalue le travail des étudiants. Chaque professeur a également en charge le suivi d'un groupe d'étudiants.<br />

Professionnels ou experts : Interviennent ponctuellement dans la formation ou prennent la responsabilité partielle<br />

d'une unité au même titre qu'un professeur.<br />

Assistants (point essentiel du succès du dispositif) : Spécialistes du e-learning, ils encadrent les étudiants auprès<br />

desquels ils jouent le rôle de tuteur, aident les professeurs à concevoir un enseignement à distance, jouent, en<br />

fonction de leurs compétences, le rôle de professeur. Ils ont au moins une maîtrise TIC.<br />

Conférenciers, professeurs associés : Intervenants ponctuels lors de conférences en "présentiel" ou en<br />

visioconférence.<br />

Tuteurs : Le tuteur aide l'étudiant dans les domaines qu'il connaît bien. Il interagit à distance. Il accompagne les<br />

étudiants dans leur démarche et n'intervient pas dans l'évaluation du cours. En tant qu'accompagnateur, il aide<br />

l'étudiant à : Rechercher les ressources (humaines et matérielles) qui peuvent l'aider dans son travail ; Réfléchir sur<br />

sa propre démarche et sur ses apprentissages. Préciser son projet personnel. Les tuteurs interviennent avec les<br />

débutants uniquement.3.5 La communication sur le projet La communication autour du projet se fait en partie grâce<br />

au "marketing viral" . Cette technique qui s'apparente au "bouche-à-oreille" est particulièrement efficace dans un<br />

contexte d'économie en réseau. Ce sont les participants eux-mêmes qui, communiquant en ligne dans des chats,<br />

forums et autres sur leur formation, permettent de faire parler du projet.<br />

L'Université passe également par des annonces sur des listes de diffusion spécialisées , par des sites de e-learning<br />

(ex Cursus), mais également par des sites institutionnels (educnet&).<br />

Copyright © OTeN - IRIS Page 6/8


Université virtuelle de Limoges<br />

Pour la partie formation permanente, un recrutement pour démarcher les grands groupes (Air France, Peugeot,<br />

Total&hellip;.) est prévu à la rentrée 2003.4- Bilan et perspectives 4.1 Les éléments de bilan Tous les objectifs ont-ils<br />

été atteints ? Tous les objectifs n'ont pas été atteints car il s en ajoute au fur et à mesure au sens où beaucoup de<br />

potentiel se découvre en avançant.<br />

Il est à noter que l'université de Limoges est parvenue à intégrer du e-learning réel dans un champ où il n y avait pas<br />

de compétences particulières. Qui plus est en ayant recours à des outils standards disponibles sur internet.<br />

Il n y a pas eu, pour le moment, de montée en charge de la formation des formateurs. C'est un point faible.<br />

Le projet a t-il répondu aux attentes des usagers ? Oui, on compte 800 étudiants inscrits et ils sont de plus en plus<br />

nombreux chaque année. Une évaluation systématique est menée auprès des usagers. Un certain nombre d entre<br />

eux s inscrivent successivement à plusieurs des diplômes (ex : Deust -MST-DESS ou DU- Licence pro) pour avoir un<br />

parcours complet. Cette "fidélisation" peut être interprétée comme l'expression de leur satisfaction sur le contenu et<br />

sur la méthode.<br />

Les points forts du projet :<br />

Choix de faire de l apprentissage en communautés plus qu en autoformation. L autoformation implique de<br />

produire des contenus et exige donc des ressources de production importantes. C est un facteur d isolement.<br />

Le Campus virtuel est une entité spécifique : tout ce qui se fait sera mutualisé et ne restera pas la propriété de<br />

l Université de Limoges.<br />

Les points faibles du projet :<br />

Inadéquation de l environnement administratif (exemple : pour être aidé par l'allocation d'un financement, il faut<br />

signer des feuilles de présence dans les salles de cours).<br />

Ce type de pédagogie demande bien souvent une formation des formateurs, tant aux outils qu'à la méthode<br />

d'animation.<br />

Les professeurs doivent également consacrer plus de temps pour préparer leurs cours.<br />

Il n'existe pas, pour le moment, à l'Université de statut pour les Assistants en e-learning<br />

Perspectives d évolution du projet Le développement Campus Numérique vers le monde francophone est<br />

envisageable.4.2 Appréciation du porteur de projet Appréciation finale du projet « Sera réussi si une annexe du<br />

Campus s ouvre aux USA &hellip; »<br />

Conseils aux futurs porteurs de projet 1- Avoir beaucoup de temps à investir. 2- Ne pas avoir peur de ramasser des<br />

coups de fusils. 3- Avoir du charisme / être reconnu par l environnement pour aider au développement du projet. 4-<br />

Se placer dans une culture de service 5- Si on est un pédagogue, il vaut mieux se faire aider d'un manager. 5-<br />

Critères d'évaluation 5.1 Aspects Innovants du projet Les formations sont conduites en Université virtuelle au travers<br />

d'un Campus Numérique. Trois caractéristiques sont innovantes dans ces cursus :<br />

l'apprentissage professionnel ouvert et à distance<br />

la pratique de l ingénierie de "projet TIC" dans les collectivités, les associations, les entreprises.<br />

l organisation en communautés virtuelles.<br />

5.2 Impact du projet Ce projet a le mérite d avoir posé dans les premiers des questions qui intéressent aujourd hui<br />

toutes les formations traditionnelles, comme : l utilisation des TIC, l organisation de parcours individualisés en UE<br />

créditables et capitalisables, l adaptation à la formation tout au long de la vie, la place de la pédagogie dans<br />

l enseignement supérieur, l élargissement au monde francophone et au delà la diversification des publics, la<br />

définition de nouvelles missions et de nouveaux statuts pour les formateurs&hellip;<br />

Copyright © OTeN - IRIS Page 7/8


Université virtuelle de Limoges<br />

5.3 Reproductibilité du projet Il est certainement reproductible avec un porteur de projet combatif, des équipes<br />

dynamiques et innovantes sensibilisées à internet.<br />

5.4 Facteurs de pérennité du projet Ce projet demanderait la mise en place d'un statut spécifique pour les<br />

personnels spécialisés dans le e-learning. Il ne faut pas faire d économies sur les moyens humains. Il faut également<br />

savoir se maintenir dans une démarche d amélioration permanente de la qualité (Total Quality Management).<br />

Post-scriptum :<br />

Contacts :<br />

Casteignau Guy<br />

Sites :<br />

http://www.unilim.fr<br />

http://www-tic.unilim.fr<br />

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FICHE D'EXPERIENCE DU SITE MAIRIE CONSEILS1<br />

1 http://www.localtis.fr/servlet/ContentServer?pagename=Mairieconseils%2FPage%2FSommaireDesExperiences


Des ateliers pédagogiques sur les énergies renouvelables en Haut-Languedoc<br />

mardi 19 août 2008<br />

Dans le cadre d'un pôle d'excellence rurale, la Communauté de communes de la Montagne du Haut-Languedoc (Hérault) met en<br />

place un réseau d'ateliers pédagogiques "écosites" qui, à travers une exposition, un sentier découverte, des visites et des<br />

animations sont des espaces de promotion, d'éducation et de sensibilisation aux énergies renouvelables.<br />

La Communauté de communes de la Montagne du Haut-Languedoc a mis en place un programme de développement exemplaire<br />

des énergies renouvelables, en appliquant le précepte suivant : "Le développement économique durable de la Montagne du Haut-<br />

Languedoc ne se fera que par ce que la Nature lui a donné : l'eau, le vent, la forêt et les paysages." Ce programme prend appui sur<br />

plusieurs réalisations : le barrage de la Raviège sur Anglès et son lac à forte vocation touristique, le parc éolien de vingt-trois<br />

aérogénérateurs de Cambon-et-Salvergues, premier parc développé sur des terrains gérés par l'ONF et dont la localisation au coeur<br />

d'un Parc naturel régional (PNR) a nécessité la mise en place d'une démarche de concertation en amont exemplaire, le parc éolien<br />

de Castanet-le-Haut, les chaufferies bois et les réseaux de chaleur de Fraïsse-sur-Agoût et Anglés, le premier étant alimenté par la<br />

forêt communale. D'autres projets d'équipement sont en cours de réalisation sur le territoire : trois permis de construire pour de<br />

nouveaux parcs éoliens sont acceptés, une zone de développement pour l'éolien est en cours de finalisation...<br />

Centre de ressources, malle pédagogique, séjours scolaires...<br />

Parallèlement, un travail de valorisation pédagogique des réalisations et d'information est conduit en partenariat avec le CPIE du<br />

Haut-Languedoc. Un centre de ressources sur les énergies renouvelables a été mis en place dans les locaux du CPIE, à La<br />

Salvetat-sur-Agoût. Une malle pédagogique sur les énergies renouvelables a été créée pour les enseignants de la partie héraultaise<br />

du PNR du Haut-Languedoc. La mission "Bois Energie 34", structure portée par l'Association des communes forestières de l'Hérault,<br />

fait l'objet d'un soutien. Son siège social est basé dans les locaux du CPIE. Un programme de découverte des énergies<br />

renouvelables est expérimenté, avec l'organisation de séjours scolaires sur le territoire de la communauté de communes. Enfin, un<br />

"écosite pédagogique" sur les énergies renouvelables est mis en place. L'ensemble de ces actions s'inscrit dans le cadre d'un projet<br />

plus large développé et porté par la communauté de communes dans le cadre d'un pôle d'excellence rurale, sur le thème de la<br />

bioressource, et qui a été labellisé par l'Etat courant 2006.<br />

Un réseau d'ateliers pédagogiques axés sur le bois, l'hydroélectricité et l'éolien :<br />

L'écosite consiste à installer un réseau d'ateliers pédagogiques sur trois communes du territoire, valorisant chacun un type d'énergie<br />

renouvelable : le bois énergie à Fraïsse-sur-Agoût, l'hydroélectricité à Anglès et l'éolien à Cambon-et-Salvergues. Sur chacun de ces<br />

trois sites, une structure fixe d'accueil (bâtiment existant à aménager ou bâtiment à construire) sera mise en place, comprenant une<br />

exposition support. Cette exposition, qui vise un public large (locaux, estivants, public familial et scolaire) est déjà réalisée par le<br />

CPIE avec des financements régionaux, départementaux et d'EDF. Ses dix-sept panneaux informent sur l'énergie en général et le<br />

développement des énergies renouvelables sur la Montagne du Haut Languedoc, ainsi que sur les trois types d'énergie<br />

renouvelable promus. Un livret accompagne l'exposition pour fournir aux visiteurs des informations complémentaires (contacts utiles,<br />

liens web...). L'exposition est complétée par des outils pédagogiques créés pour l'occasion: maquette de la vallée de l'Agoût avant le<br />

lac (avec photographies anciennes), éolienne miniature, présentation des différents combustibles bois (granulés, plaquettes...).<br />

L'exposition a été présentée durant tout le mois de novembre 2007 à l'antenne du conseil général de l'Hérault de Béziers, où elle a<br />

servi de support à des animations scolaires. Elle a été installée en décembre 2007 à la maison départementale de l'environnement<br />

de Restinclières, puis dans les mairies de la communauté et au siège du PNR pendant la Semaine du développement durable.<br />

Chaque atelier pédagogique comprend également un sentier de découverte en lien avec les paysages (le lien paysage / énergie<br />

renouvelable est le fil conducteur du projet). Des visites des équipements (chaufferie, barrage, parc éolien) sont organisées dans le


cadre de conventions et de partenariats avec les propriétaires des sites : EDF, Eole Res et la commune de Fraïsse-sur-Agoût. Enfin,<br />

des animations scientifiques sont proposées par le CPIE pour le grand public, les techniciens territoriaux, les élus.... Des<br />

programmes de séjours scolaires axés sur la découverte des trois sites sont menés par le CPIE.<br />

Les bâtiments seront gérés par les offices de tourisme et/ou les communes concernées et pourront être visités sans<br />

accompagnement. Les structures gestionnaires organiseront des visites pour le grand public, après avoir suivi une formation<br />

réalisée par le CPIE. Le CPIE est chargé de proposer des visites plus complètes à destination de groupes et des scolaires.<br />

L'écosite, un "produit" dont peuvent se saisir tous les acteurs du territoire : CPIE, offices de tourisme, restaurateurs...<br />

Ces actions sont opérationnelles depuis l'été 2008. L'aménagement des bâtiments devrait être réalisé pour la fin de l'année 2008. La<br />

communauté de communes porte la maîtrise d'ouvrage de l'ensemble de l'opération avec le soutien financier de l'Etat (dans le cadre<br />

du PER), des conseils régionaux Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, des conseils généraux de l'Hérault et du Tarn et de<br />

partenaires du territoire (EDF et Eole Res).<br />

Cette opération a permis de concevoir un produit structurant qui valorise la diversité du capital "énergies renouvelables" sur le<br />

territoire communautaire pour l'ensemble des acteurs du territoire (CPIE, offices de tourisme, hébergeurs, restaurateurs...). Espace<br />

de promotion, d'éducation et de sensibilisation aux énergies renouvelables, l'écosite a un rôle de formation, de communication et<br />

d'animation, en direction de publics variés : habitants, visiteurs, scolaires et professionnels.<br />

Philippe Lonjon, CPIE du Haut-Languedoc, pour la rubrique Expériences des sites Mairie-conseils et Localtis<br />

Dans le cadre du partenariat Union nationale des CPIE / Mairie-conseils<br />

Contact<br />

Communauté de communes de la Montagne du Haut-Languedoc Place de Compostelle<br />

34330 La Salvetat-sur-Agout<br />

Tel : 04 67 97 55 14<br />

Nombre de communes : 8<br />

Nombre d'habitants : 3000<br />

Fougeray Éric<br />

Directeur<br />

Federico Vanessa<br />

Chargée de mission<br />

webmaster@hautlanguedoc.fr


Rendre la frontière plus ouverte à travers les<br />

<strong>Alpes</strong> franco-italiennes et valoriser leur riche<br />

patrimoine naturel et culturel tout en respectant<br />

les impératifs de protection du milieu, tel est<br />

l’enjeu des actions menées avec le soutien<br />

d’INTERREG dans les territoires qui entourent le<br />

Mont-Blanc.<br />

La montagne, c'est la nature. L’encouragement<br />

d’un tourisme alpin respectueux de<br />

l’environnement est l'une des missions de la<br />

"Conférence transfrontalière Espace Mont-Blanc",<br />

organisme fondé par la Région autonome italienne<br />

du Val d’Aoste, le Syndicat intercommunal<br />

"Espace Nature Mont-Blanc" du côté français et le<br />

Canton suisse du Valais. Cinquante sentiers<br />

pédestres transfrontaliers autour du Mont-Blanc<br />

ont ainsi été sélectionnés, suivant les itinéraires<br />

thématiques destinés à valoriser les différents<br />

attraits de la montagne: les glaciers, la forêt, les<br />

marais, les mines, les alpages, l’architecture<br />

traditionnelle, … Ils font l'objet d’un guide de<br />

promotion publié en été 2001 en deux éditions,<br />

l'une française et l'autre italienne. Il s’agit à la fois<br />

de protéger l’écosystème, en répartissant mieux<br />

les flux touristiques pour décharger les circuits les<br />

plus fréquentés, et de sensibiliser les<br />

randonneurs. La montagne, ce sont aussi les<br />

dangers encourus par ceux qui se mesurent à elle.<br />

Depuis le 30 juin 2001, dans le Val d'Aoste, le<br />

Valais et en Haute-Savoie, les frontières n’existent<br />

plus pour les secours en montagne. En effet, dans<br />

le cadre d’une convention générale pour la<br />

protection civile et les secours en montagne<br />

signée en 1997, les appels d'urgence passent<br />

désormais par un canal radio unique, avec les<br />

mêmes modalités d’emploi et la même fréquence<br />

sur les trois territoires. Une brochure très simple,<br />

contenant les consignes d’utilisation de ce<br />

nouveau système d’alerte, est distribuée aux<br />

randonneurs de haute montagne. En outre, les<br />

centrales de réception des alertes et<br />

d’engagement des secours ont été mises en<br />

connexion et la couverture radio de la zone<br />

dépasse désormais 90% du territoire. La<br />

montagne, ce sont également les citoyens qui y<br />

vivent. Le partage de l’identité frontalière autour<br />

du Mont-Blanc est au cœur du projet "Coopération<br />

journalistique dans la zone du Mont-Blanc". La<br />

longue collaboration entre deux hebdomadaires<br />

régionaux, "La Vallée Notizie" (Val d’Aoste) et "Le<br />

Messager" (Haute-Savoie), pour informer les<br />

citoyens frontaliers sur ce qui se passe de l’autre<br />

côté des <strong>Alpes</strong>, a abouti à la réalisation en<br />

commun d'un cahier de quatre pages,<br />

"InfoMontBlanc", inséré chaque semaine dans les<br />

deux journaux. Un site Internet a en outre été mis<br />

en place.


Rendre la frontière plus ouverte à travers les<br />

<strong>Alpes</strong> franco-italiennes et valoriser leur riche<br />

patrimoine naturel et culturel tout en respectant<br />

les impératifs de protection du milieu, tel est<br />

l’enjeu des actions menées avec le soutien<br />

d’INTERREG dans les territoires qui entourent le<br />

Mont-Blanc.<br />

La montagne, c'est la nature. L’encouragement<br />

d’un tourisme alpin respectueux de<br />

l’environnement est l'une des missions de la<br />

"Conférence transfrontalière Espace Mont-Blanc",<br />

organisme fondé par la Région autonome italienne<br />

du Val d’Aoste, le Syndicat intercommunal<br />

"Espace Nature Mont-Blanc" du côté français et le<br />

Canton suisse du Valais. Cinquante sentiers<br />

pédestres transfrontaliers autour du Mont-Blanc<br />

ont ainsi été sélectionnés, suivant les itinéraires<br />

thématiques destinés à valoriser les différents<br />

attraits de la montagne: les glaciers, la forêt, les<br />

marais, les mines, les alpages, l’architecture<br />

traditionnelle, … Ils font l'objet d’un guide de<br />

promotion publié en été 2001 en deux éditions,<br />

l'une française et l'autre italienne. Il s’agit à la fois<br />

de protéger l’écosystème, en répartissant mieux<br />

les flux touristiques pour décharger les circuits les<br />

plus fréquentés, et de sensibiliser les<br />

randonneurs. La montagne, ce sont aussi les<br />

dangers encourus par ceux qui se mesurent à elle.<br />

Depuis le 30 juin 2001, dans le Val d'Aoste, le<br />

Valais et en Haute-Savoie, les frontières n’existent<br />

plus pour les secours en montagne. En effet, dans<br />

le cadre d’une convention générale pour la<br />

protection civile et les secours en montagne<br />

signée en 1997, les appels d'urgence passent<br />

désormais par un canal radio unique, avec les<br />

mêmes modalités d’emploi et la même fréquence<br />

sur les trois territoires. Une brochure très simple,<br />

contenant les consignes d’utilisation de ce<br />

nouveau système d’alerte, est distribuée aux<br />

randonneurs de haute montagne. En outre, les<br />

centrales de réception des alertes et<br />

d’engagement des secours ont été mises en<br />

connexion et la couverture radio de la zone<br />

dépasse désormais 90% du territoire. La<br />

montagne, ce sont également les citoyens qui y<br />

vivent. Le partage de l’identité frontalière autour<br />

du Mont-Blanc est au cœur du projet "Coopération<br />

journalistique dans la zone du Mont-Blanc". La<br />

longue collaboration entre deux hebdomadaires<br />

régionaux, "La Vallée Notizie" (Val d’Aoste) et "Le<br />

Messager" (Haute-Savoie), pour informer les<br />

citoyens frontaliers sur ce qui se passe de l’autre<br />

côté des <strong>Alpes</strong>, a abouti à la réalisation en<br />

commun d'un cahier de quatre pages,<br />

"InfoMontBlanc", inséré chaque semaine dans les<br />

deux journaux. Un site Internet a en outre été mis<br />

en place.


FICHE D'EXPERIENCE DU SITE INTERREG III1<br />

Cross Channel Mobility and Education Programme for Health Sector Professionals, Trainees and Educators<br />

In response to the demand for increased mobility amongst health professionals and as a means of providing greater choice and<br />

access to health resources within the Euro-region this project has been developed with the following objectives:<br />

• To encourage the cross-border mobility of employees, trainees and educational staff in the fields of health and social care.<br />

• To facilitate the exchange of best practice in the organisation and delivery of health and social services.<br />

• To enhance professional and linguistic competence and qualifications by promoting relations between institutions responsible<br />

for professional education and health service delivery.<br />

• To develop specific professional networks.<br />

The partnership responsible for this project includes: the University of Greenwich, Dartford and Gravesham NHS trust, Dartford<br />

Gravesham and Swanley PCT, the Université Catholique de Lille and the Groupement Hospitalier de l’Institut Catholique de Lille.<br />

A launch event has already been held in France and was attended by thirty-five delegates including: pharmacists, GPs, nurses,<br />

midwives and physiotherapists. The return visit took place on June 19th and 20th for the UK<br />

launch. In addition students from France will be coming to England for a four-week placement later this summer with English<br />

students undertaking the reverse journey at the end of the summer.<br />

This project is financed under measure one with a total budget of €1641 046 over two years.<br />

1 http://www.interreg3.com/


ROULEZ SANS<br />

GAZER<br />

Bruxelles-<br />

Capitale<br />

(Belgique)<br />

Bruxelles est le premier pôle d’emploi du pays et la moitié des emplois bruxellois sont occupés par<br />

des résidents wallons ou flamands. Bruxelles est également devenue un centre administratif<br />

international important, de sorte que le nombre des déplacements à Bruxelles a connu une<br />

augmentation de 100 % depuis 20 ans. Plusieurs campagnes de communication ont été mises en<br />

place pour résoudre les problèmes de qualité de l’air provoqués par le trafic automobile. Parmi elles,<br />

une campagne ciblée vers les entreprises, afin d’influencer les déplacements domicile /lieu de travail<br />

(1997), et une campagne ciblée vers les automobilistes, afin de réduire les émissions de polluants<br />

(1998).<br />

ASPECTS GENERAUX<br />

Bruxelles-Capitale est constituée de 19 communes et<br />

compte plus de 950.000 habitants (1998). Elle a le statut<br />

de Région et est dotée d’organes législatif et exécutif.<br />

Bruxelles-Capitale est marquée par la forte présence<br />

d’administrations nationales, régionales et européennes<br />

ainsi que d’institutions parapubliques. Les entreprises<br />

de petite taille y sont majoritaires : plus de 80 %<br />

comptent moins de 10 employés. Les principales actions<br />

de communication sont menées par l’IBGE, l’Institut<br />

Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement, qui est<br />

une administration "de proximité" pour laquelle les<br />

actions de sensibilisation du grand public – et son<br />

implication – revêtent une grande importance.<br />

Bruxelles<br />

Superficie : 162 km 2<br />

Densité moyenne de population par Km 2 : 5.700<br />

CONTEXTE<br />

Bruxelles-Capitale est une ville-région. Elle est née de la 3 ème réforme de l’Etat, en 1988-<br />

1989, la 4 ème ayant fait de la Belgique un système à trois étages composé de l’Etat fédéral,<br />

des Communautés et des Régions qui sont égaux en droit. Les régions ont, globalement,<br />

des compétences dans les domaines qui touchent à l’occupation du territoire au sens large<br />

du terme.<br />

En 1989, lorsque la Région de Bruxelles-Capitale est devenue autonome, elle s’est dotée<br />

d’administrations propres dont l’IBGE, l’Institut Bruxellois pour la Gestion de<br />

l’Environnement, qui est l’organisme responsable de la mise en œuvre de la politique sur la<br />

qualité de l’air et qui publie régulièrement des Etats de l’Environnement depuis 1992.<br />

L’IBGE a, entre autres, des missions d’observation de l’état de l’environnement, de mesure<br />

de la qualité de l’air et de sensibilisation des citoyens et des entreprises.<br />

ADEME – Energie-Cités | Rapport intermédiaire – Qualité de l'air et communication avec les citoyens | p. 20


Ainsi, l’IBGE :<br />

> rassemble des informations, notamment sur la qualité de l’air,<br />

> élabore des plans thématiques stratégiques, comme la stratégie air-énergie en 1999,<br />

> met en œuvre des actions concrètes comme des actions de sensibilisation et<br />

d’information.<br />

EXEMPLES D’ACTIONS DE COMMUNICATION<br />

POUR AMELIORER LA QUALITE DE L’AIR<br />

Causes de pollution atmosphérique dans la région de Bruxelles-Capitale<br />

La qualité de l’air, dans la région de Bruxelles-Capitale, est liée principalement aux secteurs<br />

des transports, de la consommation énergétique des logements et du secteur tertiaire. A cela<br />

s’ajoute la pollution atmosphérique provenant des zones industrielles et urbaines situées au<br />

nord et au nord-est de la région, quelques fois éloignées (Europe de l’Est). Le transport, à lui<br />

seul, est responsable de la production de 87 % des composés organiques volatile (COV)<br />

hors méthane et de 77 % des émissions d’oxydes d’azote.<br />

Les périodes les plus néfastes pour la qualité de l’air sont celles :<br />

> de grand froid, en hiver, lorsque le chauffage est utilisé intensivement et que le vent,<br />

faible ou nul, limite la dispersion des polluants ; cette situation est aggravée par les<br />

apports d’émissions industrielles par le vent de nord-est,<br />

> ensoleillées et chaudes, en été, par vent faible, qui favorisent la formation d’ozone ; les<br />

concentrations d’ozone sont en moyenne plus élevées durant les week-ends et en 1995-<br />

1996, le seuil de protection de la végétation a été dépassé pendant 38 jours, celui de la<br />

santé pendant 23 jours.<br />

Politique de la qualité de l’air axée sur l’information et la prévention<br />

Conformément à la réglementation européenne, l’IBGE dispose d’un système de<br />

surveillance de la qualité de l’air, et, par conséquent, de diffusion de ces informations au<br />

public. A cette fin, il inventorie les sources et niveaux d’émission, dans le cadre du projet<br />

CORINAIR, base de comparaison et de validation à l’échelle européenne. En complément,<br />

depuis janvier 1996, l’IBGE réalise une modélisation spatiale et temporelle des émissions<br />

atmosphériques. Les émissions indirectes sont également prises en compte dans<br />

l’évaluation de la qualité de l’air ; elles concernent les émissions résultant de la<br />

consommation d’électricité par les différents secteurs d’activité humaine ou provenant de<br />

l’extérieur du territoire de la région.<br />

Les mesures de qualité de l’air ont lieu en cinq points de la région de Bruxelles-Capitale<br />

présentant des caractéristiques variées en termes de trafic et de densité de population :<br />

environnement non dégagé à trafic intense, environnement résidentiel, environnement urbain<br />

et environnement à caractère industriel.<br />

Les données mesurées sont traitées par des logiciels informatiques et intégrés en un indice<br />

global de pollution qui tient compte de l’ozone, du dioxyde d’azote et du dioxyde de soufre<br />

(toxiques pour la santé). En cas de forte pollution, un indice trafic reflète aussi les<br />

concentrations d’oxydes d’azote et de monoxyde de carbone, en environnement à trafic<br />

intense. Ces indices s’échelonnent de 1 (excellent) à 10 (exécrable).<br />

"Transparence Air"<br />

L’IBGE est une administration de proximité : les actions de sensibilisation et d’information,<br />

ainsi que la prise en compte de la composition socio-économique et culturelle de la<br />

population cible revêtent pour elle une grande importance.<br />

ADEME – Energie-Cités | Rapport intermédiaire – Qualité de l'air et communication avec les citoyens | p. 21


Ainsi, l’information du public a été un des axes essentiels de travail de l’IBGE dès sa<br />

création. Un service d’information téléphonique "Info Environnement", un répondeur<br />

téléphonique "Transparence air" fonctionnant en continu et un site web<br />

(http//:www.ibgebim.be) diffuse des informations sur la qualité de l’air. Ils reçoivent une<br />

moyenne annuelle de 15.000 demandes par an. Le site web diffuse également des<br />

informations sur les espaces verts, les procédures et documents pour obtenir un permis<br />

d’environnement, etc.<br />

Des brochures telles que "Transparence Air" font la publicité de ces initiatives et les<br />

principaux quotidiens bruxellois viennent compléter ce système d’information.<br />

En complément de la diffusion au public de l’état de la qualité de l’air, l’IBGE mène des<br />

campagnes de prévention destinées à sensibiliser le public aux problèmes liés à la pollution<br />

de l’air et à modifier les comportements responsables de cette pollution.<br />

D’une façon générale, les actions de communication et les initiatives de l’IBGE sont axées<br />

sur l’"interactivité" avec le public. Egalement, chaque fois qu’un plan stratégique est préparé<br />

et soumis à enquête publique, il est accompagné par une campagne d’information du public<br />

et de consultation (séances d’informations dans les communes, rencontres dans des lieux<br />

publics, marchés, etc.).<br />

"Préservez l’environnement : mobilisez votre entreprise !" : un manuel pratique pour<br />

les employés des entreprises<br />

La gestion du transport n’entre pas dans les compétences de l’IBGE, mais la sensibilisation<br />

du public en fait partie. La campagne de sensibilisation des entreprises, lancée par l’IBGE<br />

en 1997, partait d’un double constat :<br />

> les problèmes de pollution de l’air dans la région de Bruxelles-Capitale sont très liés au<br />

trafic automobile,<br />

> la plus grande partie des déplacements est liée aux trajets domicile-travail ou à des<br />

déplacements professionnels.<br />

On a donc considéré que les entreprises et administrations avaient un rôle clé à jouer dans<br />

la recherche et la mise en œuvre de solutions aux problèmes de circulation automobile dans<br />

Bruxelles. Ainsi, l’IBGE a lancé une campagne proposant aux entreprises d’adhérer<br />

volontairement à une "Charte Eco-Mobilité" et de mettre en place un Plan de Déplacement<br />

d’entreprise afin d’organiser les déplacements urbains de leur personnel.<br />

Pour aider à la mise en œuvre de tels plans, l’IBGE a publié un manuel pratique destiné aux<br />

entreprises et aux administrations de façon à promouvoir auprès de leurs employés<br />

l’utilisation de modes de transport respectueux de l’environnement. Ce manuel montre les<br />

nuisances liées à la circulation, suggère des alternatives à l’usage individuel de la voiture,<br />

considère les avantages d’une gestion raisonnée des déplacements dans une entreprise, en<br />

particulier la réduction des coûts, propose des mesures dont la mise en œuvre est<br />

immédiate ou facile et les étapes à suivre pour élaborer un plan de déplacement cohérent.<br />

Une autre partie du manuel est dédiée aux expériences déjà menées par certaines<br />

entreprises bruxelloises.<br />

Ce manuel est présenté de façon attrayante avec un personnage de BD (bande dessinée)<br />

qui, au fil des pages, participe à une animation à la fois didactique et humoristique du sujet.<br />

Le style et l’écriture du manuel en appellent à la responsabilité du lecteur, "à la participation<br />

de tous les acteurs, à savoir les pouvoirs publics, les entreprises et, bien sur, chaque<br />

individu et citoyen que nous sommes".<br />

ADEME – Energie-Cités | Rapport intermédiaire – Qualité de l'air et communication avec les citoyens | p. 22


"Roulez sans gazer" : campagne de sensibilisation des automobilistes<br />

L’IBGE a aussi mené une campagne intitulée "Préservez l’environnement, roulez sans<br />

gazer" qui vise les automobilistes circulant dans Bruxelles (résidants et "navetteurs") et leur<br />

propose un contrôle gratuit du taux de polluants émis par leur véhicule dans les centres<br />

techniques (ou les garages) partenaires de l’opération. Cette campagne était un "projet<br />

pilote" européen financé par la Commission européenne (programme LIFE) et le Ministère<br />

de l’Environnement de la région Bruxelles-Capitale. Elle était menée en partenariat avec le<br />

secteur de l’entretien et de la réparation automobile. Les dates de l’opération, du 2 juin au 5<br />

juillet 1997, ont été choisies juste avant l’été qui est une période critique, à Bruxelles, pour la<br />

formation d’ozone dont la circulation automobile est responsable en grande partie.<br />

Cette campagne était basée sur le message "Nous sommes tous responsables de l’air que<br />

nous respirons" et centrée sur la qualité de vie dans la ville et la santé, idée associée à celle<br />

d’un air pur dégradé par la pollution atmosphérique liée au trafic que de nouvelles habitudes<br />

(de déplacement) peuvent cependant restaurer.<br />

La campagne comprenait :<br />

> des relations avec la presse (une conférence de presse a ouvert la campagne),<br />

> un magasine d’information distribué pendant la première semaine,<br />

> une vignette certifiant la conformité aux tests de pollution,<br />

> un livret plus technique,<br />

> l’implication de deux radios,<br />

> le réseau des membres du Touring Club,<br />

> de la publicité (presse, télévision, radio et trams).<br />

Le Touring Club, partenaire de l’opération, est un club d’automobilistes dont les activités<br />

principales sont le dépannage et l’assistance. Dans cette campagne, il assurait le support<br />

technique pour les tests de pollution et se positionnait comme le défenseur du "bon usage de<br />

l’automobile" en rappellant à ses membres, tous automobilistes, que le contrôle des gaz<br />

d’échappement, bien que légèrement contraignant, tient de l’entretien courant du véhicule. Il<br />

soulignait aussi le fait que cette action permet d’éviter aux automobilistes "des mesures plus<br />

draconiennes d’interdiction".<br />

Pour lancer l’opération, des personnes ont distribué, aux points clés des axes de circulation,<br />

une brochure présentant le contexte de la campagne (problème de la pollution<br />

atmosphérique, conseils pour réduire la pollution, actions de l’IBGE), ses buts et les moyens<br />

associés. Les conducteurs ont aussi reçu un bon pour un contrôle gratuit des émissions.<br />

Des points de contrôle mis en place spécifiquement pour l’opération ont été disséminés aux<br />

points stratégiques de la ville et de sa périphérie (entrées d’autoroutes, stations d’essence,<br />

etc.), dans des centres techniques et des garages partenaires. Si le taux d’émission de<br />

polluant du véhicule était en dessous de la norme limite, l’automobiliste recevait une vignette<br />

datée à coller à l’arrière de sa voiture. Dans le cas contraire, le garagiste proposait au<br />

conducteur de faire un réglage payant chez son garagiste ou dans un centre technique. Une<br />

fois ce réglage effectué, une vignette était aussi remise au conducteur. Lors de ce contrôle,<br />

l’automobiliste recevait également un feuillet d’explication sur les aspects techniques de la<br />

pollution atmosphérique liée au trafic.<br />

La vignette était le signe distinctif et le véhicule principal de l’opération : elle indique le rôle<br />

actif pris par l’automobiliste et elle offre aussi une perspective temporelle plus large que celle<br />

de la campagne puisqu’elle garantit à l’automobiliste que son véhicule est conforme aux<br />

normes européennes.<br />

Pour contrebalancer quelque peu la "technicité" et l’"austérité" du sujet, l’IBGE a animé la<br />

campagne avec un célèbre personnage de bande dessinée, Gaston Lagaffe, auteur patenté<br />

de gaffes, qui possède une vieille voiture crachant d’énormes volutes de fumée noire. Sur le<br />

bon pour contrôle gratuit remis aux conducteurs, Gaston Lagaffe affiche le slogan de la<br />

ADEME – Energie-Cités | Rapport intermédiaire – Qualité de l'air et communication avec les citoyens | p. 23


campagne – "Roulez sans gazer !" - au volant de sa voiture, qui après avoir participé à<br />

l’opération, rejette … des fleurs. L’utilisation de ce personnage populaire typiquement<br />

bruxellois ancre la campagne dans la culture de la ville et lui donne le ton comique et léger<br />

qui renforce son aspect ludique et librement consenti. Gaston Lagaffe interpelle tous les<br />

publics susceptibles de se déplacer en voiture : pas seulement les conducteurs mais aussi<br />

leurs enfants.<br />

Un jeu concours renforçait la dimension ludique de la campagne. Tous les automobilistes<br />

ayant reçu la vignette participaient à un tirage au sort journalier qui désignait trois gagnants<br />

et dont les résultats étaient communiqués sur les deux radios partenaires de la campagne. A<br />

la fin de la campagne, deux "super-gagnants" étaient tirés au sort.<br />

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES<br />

IBGE – INSTITUT BRUXELLOIS POUR LA GESTION DE L’ENVIRONNEMENT<br />

Gulledelle 100<br />

B - 1200 Bruxelles<br />

Tél. : +32.2.775.75.11<br />

Fax : +32.2.775.76.11<br />

www.ibgebim.be<br />

ADEME – Energie-Cités | Rapport intermédiaire – Qualité de l'air et communication avec les citoyens | p. 24


Code GAL : FR-RA08<br />

Nom GAL : Haut-Chablais<br />

« Chemins de traverse »<br />

Thème fédérateur : Valorisation des ressources naturelles<br />

et culturelles<br />

CONTACT DU GAL :<br />

Pascale LIOUTIER<br />

galhautchablais@wanadoo.fr<br />

MAÎTRE D’OUVRAGE<br />

Maison des arts et des loisirs<br />

Photographie : GAL Haut-Chablais<br />

CONTEXTE<br />

TERRITOIRE DE L’OPÉRATION<br />

POPULATION TERRITOIRE : 24 832 HABITANTS<br />

DENSITÉ DÉMOGRAPHIQUE DU TERRITOIRE : 34,81 HAB./KM²<br />

INDICE DE JEUNESSE DU TERRITOIRE : 1,47<br />

Le territoire du GAL Haut Chablais se caractérise par :<br />

• une économie dynamique mais fragile, tournée essentiellement<br />

vers le tourisme et les services (76%) ;<br />

• une situation de l’emploi touristique liée à une forte saisonnalité<br />

et très dépendante des conditions climatiques ;<br />

• une agriculture non prédominante dans l’économie locale<br />

mais vivante et riche de ses traditions : Label AOC<br />

sur le fromage Abondance, traditions associées à l’alpage<br />

(évènementiel, architecture) ;<br />

• une forte hétérogénéité entre les communes : les hautes<br />

en altitude et enneigées et celles trop basses en altitude<br />

confrontées à une baisse de la population et à la disparition<br />

des services.<br />

PARTICULARITÉS LOCALES EN LIEN AVEC LE PROJET<br />

Le territoire du GAL couvre trois vallées.<br />

Traditionnellement, la circulation et le<br />

fonctionnement de ces vallées s’organisaient<br />

de haut en bas de chacune d’elles.<br />

L’opération « Chemins de traverse » a décloisonné la circulation<br />

des visiteurs sur les vallées. On ne circule plus du bas<br />

vers le haut de la vallée mais entre vallées.<br />

Le territoire a plutôt pour habitude de s’engager sur des manifestations<br />

sportives fortes ou des actions culturelles à vocation<br />

touristique.<br />

1


FR-RA08, Haut-Chablais<br />

«Chemins de traverse»<br />

PRÉSENTATION DE L’OPÉRATION<br />

BREF HISTORIQUE ET DATES CLÉS<br />

Origine de l’idée<br />

Le principe des<br />

«Chemins de traverse»<br />

est d’apporter, de diffuser, dans<br />

les lieux non prévus<br />

à cet effet et en direction<br />

des publics qui sont rarement<br />

des habitués des salles de<br />

théâtre, en dehors des saisons<br />

touristiques, des spectacles de<br />

qualité professionnelle.<br />

Les éditions 2003,2004 et 2005 ont permis de nouer des relations entre<br />

l’association de la Maisons des arts et des loisirs, les élus et les professionnels.<br />

L’édition 2006 correspond quant à elle à un développement culturel plus en<br />

profondeur à travers l’intervention des artistes sur le territoire pour le développement<br />

d’actions de sensibilisation et de créations en collaboration<br />

avec les élus et professionnels. Les spectacles s’évadent sur les routes<br />

du bas et du haut Chablais. Ce sont les salles des fêtes, cabaret, cinéma,<br />

vestiges qui accueillent artistes et public le temps d’une soirée.<br />

Dates clés<br />

2003-2004<br />

Deux années de préfiguration de cette opération ont permis de vérifier<br />

l’intérêt de la Région Rhône <strong>Alpes</strong> et du Département de la Haute-Savoie<br />

pour ce type d’action. Il fallait en premier lieu convaincre les syndicats<br />

intercommunaux, communes de l’intérêt de la manifestation qui se situait<br />

d’emblée et résolument en dehors des animations d’été et visait à toucher<br />

les populations résidentes.<br />

2004<br />

La manifestation s’est recentrée sur les quatre territoires Leader+ et s’est<br />

considérablement développée en terme de nombre de représentations et<br />

d’actions de terrain en amont et pendant la manifestation.<br />

2005<br />

Cette année a conforté cette évolution et s’est accompagnée de la création<br />

et de l’animation de « comité de pilotage » actifs dans les quatre territoires<br />

et dont l’objectifs était de favoriser la mise en œuvre, l’intégration sur le<br />

terrain de la manifestation.<br />

2006<br />

L’opération a fortement évoluée. Deux périodes de spectacles ont été mises<br />

en places, juin et septembre/octobre afin de créer un contact plus fort<br />

et régulier avec les communes partenaires, et de ne pas faire chevaucher<br />

les dates sur deux territoires. De plus une création théâtrale a été produite<br />

en 2006 avec un travail de préparation (lectures, répétitions publiques) dès<br />

le printemps 2006.<br />

Photographie : GAL Haut-Chablais<br />

2


LES OBJECTIFS DE L’ACTION<br />

Proposer des spectacles<br />

de qualités professionnelles.<br />

Sensibiliser la population locale et<br />

l’inciter à circuler sur le territoire .<br />

Découvrir des lieux chargés de<br />

sens et d’histoire .<br />

Les objectifs visés par ce projet sont multiples. Il vise à :<br />

≥ proposer des spectacles de qualités professionnelles, hors saison touristique,<br />

à un public local peu habitué à franchir les portes du théâtre ;<br />

≥ amener dans les villages une culture taxée d’être élitiste ou citadine<br />

et destinée à un public touristique ;<br />

≥ sensibiliser la population locale et l’inciter à circuler sur le territoire<br />

à la rencontre de ses voisins alors que la frontière mentale entre les<br />

vallées est encore très prégnante ;<br />

≥ découvrir des lieux chargés de sens et d’histoire dans un territoire qui<br />

sous l’influence d’une périurbanisation exponentielle se banalise fortement.<br />

LE FONCTIONNEMENT DE L’OPÉRATION<br />

La manifestation,<br />

proposée et organisée<br />

par la Maison des arts et des loisirs<br />

de Thonon-les-Bains, est conçue<br />

comme un cheminement à travers<br />

quatre territoires de l’aire Leader+<br />

(Vallée d’Aulps, Vallée du Brevon,<br />

Vallée d’Abondance et<br />

Collines du Léman).<br />

Près de 15 spectacles de qualité professionnelle sont présentés dans les<br />

villages.<br />

• Sur le territoire des Collines du Léman, un spectacle a été crée dans<br />

le cadre de la manifestation des « Chemins de traverses ». Il s’agit de<br />

«ma Famille» de Carlo Ciscano par la Companie Ariadne avec une mise<br />

en scène d’Anne Coruel. Cette création, effectuée dans le cadre d’une<br />

résidence d’artiste sur la commune de Cervens a été accompagnée d’un<br />

travail de sensibilisation (lecture stage et acteurs) en lien avec le réseau<br />

des bibliothèques. La présence d’une création dans ce cadre est<br />

un élément important pour mobiliser la population au-delà de l’acte de<br />

diffusion.<br />

• A Bellevaux, des actions de sensibilisation ont été menées avec l’atelier<br />

des Musiciens du Louvre qui ont intégré un chœur à leur spectacle ;<br />

• A Abondance, le Jeu de la Grenouille et le stage des chefs de chœur<br />

qu’organise Bernard Spizzi en préalable à son concert à l’Abbaye d’Abondance ;<br />

• A Saint-Jean-d’Aulps, le spectacle de Roméo et Juliette qui sera donné<br />

dans les ruines de l’abbaye avec des jeunes du collège invités à participer<br />

en tant que figurant.<br />

Les trois vallées et l’avant pays sont concernées par la manifestation. En moyenne, ce sont 10 communes qui accueillent<br />

une quinzaine de manifestations pour un nombre 8 à 10 spectacles. La manifestation a été scindé en une saison au<br />

printemps et une à l’automne pour mieux répondre aux besoins des territoires. La manifestation se déroule à la fois sur<br />

des petites communes peu habituées à recevoir des spectacles professionnels avec des jauges faibles (Bellevaux-80<br />

personnes) que sur de plus grandes communes touristiques (Morzine-Avoriaz- 350 personnes).<br />

LES PARTENAIRES<br />

Le partenariat non financier a pris les formes :<br />

• de Comité de pilotage mis en place sur les communes pour l’intégration et la mise en oeuvre de la manifestation ;<br />

• d’une collaboration avec le réseau des bibliothèques et les collèges du territoires.<br />

3


FR-RA08, Haut-Chablais<br />

«Chemins de traverse»<br />

LE PLAN DE FINANCEMENT PRÉVISIONNEL<br />

Financements publics<br />

Commission européenne (Leader+) - FEOGA - O<br />

Conseil régional Rhône-<strong>Alpes</strong>, Conseil général de la Haute-Savoie,<br />

C.C. Collines du Léman, C.C. Vallée d’Aulps,<br />

Morzine, S.I.Vallée d’Abondance,<br />

S.I.V.O.M du Brevon<br />

Financements privés<br />

Autofinancement<br />

Financement total<br />

138 257 euros<br />

10 970 euros<br />

139 227 euros<br />

35 000 euros<br />

93 257 euros<br />

10 970 euros<br />

LES RÉALISATIONS, LES RÉSULTATS ET LA VALEUR AJOUTÉEDE LEADER +<br />

L’opération a permis de toucher près de 2 000 personnes<br />

dont 85% se trouvent dans des communes<br />

de 500 à 2 000 habitants. Les jauges maximales<br />

ont été atteintes, certains spectacles n’ont pas pu<br />

accueillir tout le monde.<br />

Il existe un public « Chemins de traverse » qui identifie<br />

clairement cette manifestation et circule sur le territoire. «<br />

Chemins de traverse » souhaitent maintenant déborder du<br />

périmètre Leader+ afin de toucher une population rurale à<br />

proximité qui est en forte demande.<br />

Le plus de Leader+<br />

Le soutien Leader+ a permis un développement<br />

conséquent en terme de représentations<br />

et d’actions de terrain en amont.<br />

Leader + a permis de ne pas proposer de la consommation<br />

et de la diffusion théâtrale mais d’élaborer ensemble un<br />

projet création et de décentralisation théâtrale. .<br />

LES PRINCIPALES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES ET LES ENSEIGNEMENTS<br />

Certains territoires étaient vivement intéressé par la démarche<br />

« Chemins de traverse » mais se situaient hors périmètre Leader+.<br />

Le soutien au projet s’est fait une année plus tard afin de<br />

régler ces soucis de périmètre et se conformer à la règle<br />

12. Cette obligation n’a pas facilité les relations humaines<br />

et la compréhension de la démarche Leader+.vis-à-vis des<br />

partenaires. Les collectivités ont pris en 2007 le relais financier<br />

d’une partie des engagements assumés par Leader,<br />

ce désengagement n’a pas été suffisamment anticipé<br />

par certaines d’entres elles.<br />

4


PRÉSENTATION DES SPÉCIFICITÉS DE LEADER+<br />

PARTENARIATS<br />

Au travers de cette opération, plusieurs partenariats se sont développés :<br />

• un partenariat local entre l’association «Maison des arts et des loisirs» et<br />

le réseau des bibliothèques de la Communauté de communes des Collines<br />

du Léman. Ce partenariat a été l’occasion d’une participation active de<br />

lectrices et lecteurs locaux ;<br />

• la participation des lycéens des vallées en tant que figurants ;<br />

• l’organisation de représentations spécifiques pour les collèges des vallées.<br />

APPROCHE TERRITORIALE<br />

Le cloisonnement et le fonctionnement des territoires selon les Vallées a<br />

marqué de longue date le développement territorial et les pratiques des<br />

habitants. L’opération fait qu’il existe aujourd’hui un public local «Chemins<br />

de traverse » qui a pris l’habitude de passer d’une vallée à l’autre.<br />

Le public des centres urbains de proximité (Annemasse, Thonon les Bains,<br />

Evian….) fait également l’effort de monter en vallées et ce même hors saison<br />

ski.<br />

APPROCHE ASCENDANTE<br />

Photographie : GAL Haut-Chablais<br />

Cette manifestation a intégré<br />

les besoins locaux à travers la<br />

mise en place de Comités de<br />

pilotage locaux qui émettent<br />

des suggestions quant à leur<br />

participation et la déclinaison<br />

d’animation<br />

La manifestation était au départ surtout une diffusion décentralisée, des<br />

spectacles vendus sur le territoire. Cette manifestation a intégré les besoins<br />

locaux à travers la mise en place de Comités de pilotage locaux<br />

qui émettent des suggestions quant à leur participation et la déclinaison<br />

d’animation. Ces suggestions sont mises en relation avec le spectacle<br />

(intégration d’amateurs, lecture publique, participation aux répétitions,<br />

rencontre avec les auteurs et artistes…).<br />

Un bilan est fait par la Maison des arts et des loisirs aux collectivités partenaires<br />

à chaque fin de saison. Ces dernières redéfinissent leur participation<br />

chaque année sur la base qui leur est proposée par la Maison des<br />

arts et des loisirs en terme de spectacle, et d’engagement financiers.<br />

APPROCHE INTÉGRÉE<br />

“Chemins de traverse » est une action qui s’inscrit dans une démarche d’animations locales et d’échanges entre les<br />

générations. Ce territoire accueille une nouvelle population attirée par la proximité de bassin d’emploi et de vie (Genève,<br />

Thonon les Bains, Annemasse…).<br />

L’animation culturelle est un élément fédérateur, elle permet de renforcer l’identité, l’image du territoire et devenir<br />

médiateur de sa propre culture. C’est également le cas des projets de valorisation autour des églises néoclassiques<br />

sardes, les châteaux des Allinges, l’abbaye d’Abondance, ainsi que les itinéraires alpestre en Chablais. Ces projets s’inscrivent<br />

également dans une volonté de diversification touristique et sont soutenus par le département de Haute-Savoie<br />

et la région Rhône-<strong>Alpes</strong>.<br />

5


FR-RA08, Haut-Chablais<br />

«Chemins de traverse»<br />

CARACTÈRE PILOTE / INNOVATION<br />

Le caractère pilote de l’opération relève :<br />

• de la dimension structurante de l’opération qui couvre<br />

tout le périmètre Leader+ ;<br />

• de la méthode qui préside aujourd’hui à la mise en œuvre<br />

de cette opération. La mise en œuvre de l’opération<br />

combine : «bonne gouvernance» (comités de pilotage<br />

locaux, bilans annuels…), partenariat et mise en réseau<br />

des acteurs (association autour d’un même événement<br />

d’amateurs, de professionnels et de bénévoles), équité<br />

(accessibilité aux manifestations des habitants de «petites<br />

communes» et valorisation des différents lieux du<br />

territoire (organisation de spectacles dans des lieux non<br />

prévus à cet effet).<br />

Crédit : GAL Haut-Chablais<br />

PARTICIPATION ACTIVE<br />

Les bénévoles des bibliothèques, des associations<br />

locales sont partie prenante de la réussite de cette<br />

manifestation à travers leur engagements<br />

en terme de logistique et accueil.<br />

Leur engagement se fait également dans les propositions<br />

émises par les groupes de pilotages.<br />

DURABILITÉ/PÉRENNITÉ<br />

L’intervention Leader+ est plafonnée afin que la pérennité<br />

de cette manifestation soit assurée. Le débat est engagé<br />

avec les collectivités pour qu’elles se positionnent sur<br />

l’après Leader+.<br />

ARTICULATION<br />

AU PROJET DE TERRITOIRE<br />

Le projet s’inscrit pleinement dans la stratégie du GAL à<br />

travers sa fiche action « Animer le patrimoine local ».<br />

Il s’agissait notamment de mettre ne place un évènementiel<br />

commun afin de promouvoir une vie culturelle décentralisé<br />

pour une meilleure irrigation du territoire.<br />

6<br />

Date d’écriture : mars - avril 2007.


FR-RA08, Haut-Chablais<br />

«Chemins de traverse»<br />

CARACTÈRE PILOTE / INNOVATION<br />

Le caractère pilote de l’opération relève :<br />

• de la dimension structurante de l’opération qui couvre<br />

tout le périmètre Leader+ ;<br />

• de la méthode qui préside aujourd’hui à la mise en œuvre<br />

de cette opération. La mise en œuvre de l’opération<br />

combine : «bonne gouvernance» (comités de pilotage<br />

locaux, bilans annuels…), partenariat et mise en réseau<br />

des acteurs (association autour d’un même événement<br />

d’amateurs, de professionnels et de bénévoles), équité<br />

(accessibilité aux manifestations des habitants de «petites<br />

communes» et valorisation des différents lieux du<br />

territoire (organisation de spectacles dans des lieux non<br />

prévus à cet effet).<br />

Crédit : GAL Haut-Chablais<br />

PARTICIPATION ACTIVE<br />

Les bénévoles des bibliothèques, des associations<br />

locales sont partie prenante de la réussite de cette<br />

manifestation à travers leur engagements<br />

en terme de logistique et accueil.<br />

Leur engagement se fait également dans les propositions<br />

émises par les groupes de pilotages.<br />

DURABILITÉ/PÉRENNITÉ<br />

L’intervention Leader+ est plafonnée afin que la pérennité<br />

de cette manifestation soit assurée. Le débat est engagé<br />

avec les collectivités pour qu’elles se positionnent sur<br />

l’après Leader+.<br />

ARTICULATION<br />

AU PROJET DE TERRITOIRE<br />

Le projet s’inscrit pleinement dans la stratégie du GAL à<br />

travers sa fiche action « Animer le patrimoine local ».<br />

Il s’agissait notamment de mettre ne place un évènementiel<br />

commun afin de promouvoir une vie culturelle décentralisé<br />

pour une meilleure irrigation du territoire.<br />

6<br />

Date d’écriture : mars - avril 2007.


FR-RA08, Haut-Chablais<br />

«Chemins de traverse»<br />

CARACTÈRE PILOTE / INNOVATION<br />

Le caractère pilote de l’opération relève :<br />

• de la dimension structurante de l’opération qui couvre<br />

tout le périmètre Leader+ ;<br />

• de la méthode qui préside aujourd’hui à la mise en œuvre<br />

de cette opération. La mise en œuvre de l’opération<br />

combine : «bonne gouvernance» (comités de pilotage<br />

locaux, bilans annuels…), partenariat et mise en réseau<br />

des acteurs (association autour d’un même événement<br />

d’amateurs, de professionnels et de bénévoles), équité<br />

(accessibilité aux manifestations des habitants de «petites<br />

communes» et valorisation des différents lieux du<br />

territoire (organisation de spectacles dans des lieux non<br />

prévus à cet effet).<br />

Crédit : GAL Haut-Chablais<br />

PARTICIPATION ACTIVE<br />

Les bénévoles des bibliothèques, des associations<br />

locales sont partie prenante de la réussite de cette<br />

manifestation à travers leur engagements<br />

en terme de logistique et accueil.<br />

Leur engagement se fait également dans les propositions<br />

émises par les groupes de pilotages.<br />

DURABILITÉ/PÉRENNITÉ<br />

L’intervention Leader+ est plafonnée afin que la pérennité<br />

de cette manifestation soit assurée. Le débat est engagé<br />

avec les collectivités pour qu’elles se positionnent sur<br />

l’après Leader+.<br />

ARTICULATION<br />

AU PROJET DE TERRITOIRE<br />

Le projet s’inscrit pleinement dans la stratégie du GAL à<br />

travers sa fiche action « Animer le patrimoine local ».<br />

Il s’agissait notamment de mettre ne place un évènementiel<br />

commun afin de promouvoir une vie culturelle décentralisé<br />

pour une meilleure irrigation du territoire.<br />

6<br />

Date d’écriture : mars - avril 2007.


FR-RA08, Haut-Chablais<br />

«Chemins de traverse»<br />

CARACTÈRE PILOTE / INNOVATION<br />

Le caractère pilote de l’opération relève :<br />

• de la dimension structurante de l’opération qui couvre<br />

tout le périmètre Leader+ ;<br />

• de la méthode qui préside aujourd’hui à la mise en œuvre<br />

de cette opération. La mise en œuvre de l’opération<br />

combine : «bonne gouvernance» (comités de pilotage<br />

locaux, bilans annuels…), partenariat et mise en réseau<br />

des acteurs (association autour d’un même événement<br />

d’amateurs, de professionnels et de bénévoles), équité<br />

(accessibilité aux manifestations des habitants de «petites<br />

communes» et valorisation des différents lieux du<br />

territoire (organisation de spectacles dans des lieux non<br />

prévus à cet effet).<br />

Crédit : GAL Haut-Chablais<br />

PARTICIPATION ACTIVE<br />

Les bénévoles des bibliothèques, des associations<br />

locales sont partie prenante de la réussite de cette<br />

manifestation à travers leur engagements<br />

en terme de logistique et accueil.<br />

Leur engagement se fait également dans les propositions<br />

émises par les groupes de pilotages.<br />

DURABILITÉ/PÉRENNITÉ<br />

L’intervention Leader+ est plafonnée afin que la pérennité<br />

de cette manifestation soit assurée. Le débat est engagé<br />

avec les collectivités pour qu’elles se positionnent sur<br />

l’après Leader+.<br />

ARTICULATION<br />

AU PROJET DE TERRITOIRE<br />

Le projet s’inscrit pleinement dans la stratégie du GAL à<br />

travers sa fiche action « Animer le patrimoine local ».<br />

Il s’agissait notamment de mettre ne place un évènementiel<br />

commun afin de promouvoir une vie culturelle décentralisé<br />

pour une meilleure irrigation du territoire.<br />

6<br />

Date d’écriture : mars - avril 2007.


http://territoires.rhonealpes.fr<br />

Une ludothèque itinérante<br />

dans le Pays du Bugey<br />

L’association Ain’terlude en Bugey regroupe des passionnés du jeu souhaitant partager des moments de<br />

détente, d’échanges et de découvertes. Les activités d’Ain’terlude s’adressent à tous les âges (enfants,<br />

adultes, personnes âgées, personnes handicapées, etc.), la mixité de ces publics étant un enjeu<br />

important pour l’association. Depuis peu, la maison des jeux installée à Champagne-en-Valromey peut<br />

s’ouvrir à l’ensemble du territoire grâce à une « roulotte des jeux » aménagée dans un camion.<br />

IDENTIFICATION<br />

Politique régionale<br />

CDPRA Pays du Bugey<br />

CONTENU DU PROJET<br />

OBJECTIFS ET ENJEUX<br />

- Diffuser le plaisir du jeu à l’échelle du territoire à travers des rencontres interâges<br />

et inter-culturelles ;<br />

- Faire reconnaître le jeu comme objet culturel ;<br />

- Favoriser l’intégration et la création de lien social grâce aux jeux ;<br />

- Faire découvrir le patrimoine ludique mondial.<br />

Périmètre<br />

CDPRA Pays du Bugey<br />

Porteur du projet<br />

L’association Ain’terlude en<br />

Bugey<br />

Coût total 53 637 €<br />

Projet opérationnel<br />

depuis 2004<br />

CONTEXTE ET ORIGINE DU PROJET<br />

Le Valromey est une vallée particulièrement isolée de Rhône-<strong>Alpes</strong>, malgré une<br />

hausse de la dynamique résidentielle et touristique. Il souffre d’un<br />

appauvrissement des services et l’offre culturelle y est réduite. De plus, les liens<br />

sociaux s’établissent de plus en plus difficilement et les occasions de<br />

rencontres et de loisirs se font rares, laissant certaines populations dans des<br />

situations d’isolement. Aucune espace consacré aux jeux n’existe à moins de<br />

80km de la vallée du Valromey. Le jeu est un vecteur de lien pour tous. C’est<br />

une passerelle entre les générations et les catégories sociales, où l’écoute, la<br />

coopération, l’affirmation individuelle sont favorisées.<br />

Les permanents de l’association se sont lancés dans ce projet de maison des<br />

jeux suite à un week-end de formation sur les jeux coopératifs organisé par<br />

l’Ecole Alternative de Champagne. La formation, qui mettait en avant<br />

l’interaction et la convivialité, le rôle de lien social qui se crée autour du jeu, a<br />

créé un déclic chez les protagonistes d’Ain’terlude. Au démarrage, des séances<br />

de jeu ont été proposées aux parents et à leurs enfants dans l’école Montessori<br />

de Champagne-en-Valromey, le vendredi soir après l’école. Puis, l’association<br />

s’est installée dans la Maison de Pays, une ancienne ludothèque ayant périclité<br />

quelques années auparavant.<br />

Mots clés<br />

CDRA Pays du<br />

Bugey/Tourisme Loisirs/<br />

manifestation/<br />

particuliers/<br />

Association/<br />

PUBLICS VISES<br />

Tout public<br />

Fiche d’expérience réalisée en<br />

juillet 2007<br />

Par Samuel CAPELIER / Virginie<br />

LACHAUD DPT Région Rhône-<strong>Alpes</strong>


http://territoires.rhonealpes.fr<br />

ACTIONS ET SERVICES PROPOSES<br />

Une fois les locaux trouvés pour mettre en route la maison des jeux, les permanents de l’association ont suivi<br />

des formations sur l’animation et la fabrication de jeux, puis ont progressivement acquis un fonds de jeux.<br />

L’appui des réseaux existants (Association des Ludothèques de France, Réseau l’Udopiste(s)) a permis entre<br />

autres de faire intervenir des professionnels pour du conseil et de la formation.<br />

L’activité de l’association se développe autour de trois axes : les activités de la maison des jeux, les<br />

animations extérieures et l’organisation ou la participation à des évènements autour du jeu. La maison des<br />

jeux est un espace où le public peut venir jouer et découvrir de nouveaux jeux, seul, entre amis, ou en famille.<br />

Accessible à tous, elle profite également à la population touristique. L’association ne fait pas de prêt en<br />

dehors des structures avec lesquelles elle est partenaire. Il ne s’agit pas d’un service de garderie, les parents<br />

accompagnent et jouent avec leurs enfants (des fois pour apprendre à jouer avec eux), pour les regarder<br />

jouer avec d’autres et surtout pour jouer eux-mêmes. La maison des jeux est ouverte deux après-midi par<br />

semaine à tous les publics et un samedi par mois pour les adultes, y compris pendant les vacances scolaires.<br />

Chaque année elle organise deux événements autour du jeu :<br />

- la Fête du jeu mobilise un collectif d’association qui propose des animations autour du jeu,<br />

- le Festival de Créateurs de Jeux qui se déroule sur le site d’un Musée du Département. Elle propose des<br />

animations et permet de rencontrer des créateurs, de présenter et de tester de nouveaux jeux ou<br />

d’acquérir ceux qui ne sont pas forcément dans les chaînes de distributions classiques.<br />

Ain’terlude propose également des animations dans les écoles du territoire, les centres socioculturels, les<br />

foyers ESAT, les offices du tourisme, dans le cadre des fêtes de paroisse et des unions commerçantes. 43<br />

structures adhérentes bénéficient ainsi de l’offre d’animation proposée par l’association, touchant à la fois le<br />

tout public et des publics spécifiques.<br />

L’association valorise des logiques de développement durable que ce soit à travers la participation des<br />

adhérents, la fabrication de jeux en bois, que par la promotion des jeux participatifs, etc. Le jeu est un support<br />

éducatif puissant pour l’appréhension de la citoyenneté et de la défense de l’environnement.<br />

MOYENS MIS EN ŒUVRE<br />

• HUMAINS<br />

Acteurs<br />

Une salariée à plein-temps gère l’ensemble des activités de l’association : secrétariat, recherche de<br />

financement, animation, conseil, etc. Compte tenu de l’importance de la tâche, elle est fortement secondée<br />

par une équipe d’une quinzaine de bénévoles actifs, divisés en commissions : « Bricobrac » : fabrication de<br />

jeux et rénovation, Fête du jeu, conception du site Internet, rédaction de « Tintabulles » journal de<br />

l’association, préparation des soirées découverte de nouveaux jeux pour les animateurs, accueil petite<br />

enfance.<br />

Partenaires associés<br />

Pour contrecarrer son isolement et pour échanger sur les pratiques du jeu, Ain’terlude participe à de<br />

nombreuses conférences et intègre un certain nombre de réseau. Elle est membre notamment de<br />

l’Association des Ludothèques de France, par l’intermédiaire de laquelle, elle reçoit des conseils sur des<br />

thématiques ou publics spécifiques, participe à des Universités d’Eté, ainsi qu’au Congrès International des<br />

Ludothèques organisé cette année en France.<br />

• COMMUNICATION<br />

Ainterlude communique beaucoup par l’intermédiaire de la presse locale : radios, journaux, télévisions. Elle a<br />

également édité deux brochures présentant la maison des jeux et l’offre d’animation proposée. Elle publie<br />

deux fois par an un journal « Tintabulles ». Lors de le Fête du jeu ou de la Fête des créateurs de jeu, elle<br />

diffuse des affiches et des tracts. Pour le second événement, les écoles sont des intermédiaires privilégiés<br />

pour la diffusion de tract. Elle communique également par le biais des partenaires touristiques que sont les<br />

Offices de tourisme, les gestionnaires de gîtes, etc.…


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• TECHNIQUE<br />

Un camion est utilisé pour transporter les jeux.<br />

• FINANCIERS<br />

Budget 2007 : il ne peut être représentatif de tous les exercices budgétaires de l’association, les financeurs<br />

étant parfois d’une année sur l’autre différents.<br />

DEPENSES<br />

(nature)<br />

FONCT MENT MENT RECETTES<br />

INVEST<br />

(subvention)<br />

MONTANT %<br />

Achat du véhicule 32 500 €<br />

Région<br />

- Idéclic solidaire<br />

- CDRA<br />

- 12 500 €<br />

- 6 000 €<br />

Carrosserie 8 194 € Conseil Général 550 €<br />

Achat de mobiliers et<br />

aménagement<br />

roulotte des jeux<br />

Achat de jeux et<br />

jouets roulotte des<br />

jeux<br />

Communauté de<br />

Communes du<br />

Valromey<br />

1 500 €<br />

3 640€ CAF 18 160 €<br />

9 353 € MSA 1 000 €<br />

Mécénat 12 709 €<br />

Auto financement 1 218 €<br />

TOTAL 53 637 € TOTAL 53 637 € 100%<br />

BILAN ET PERSPECTIVES<br />

IMPACT DU PROJET<br />

• OBJECTIFS REALISES<br />

- La Fête du jeu attire chaque année entre 800 et 1200 personnes. La fréquentation et les retours qui sont fait<br />

à l’occasion de ce type d’événement soulignent un véritable engouement des personnes pour le jeu ;<br />

- A l’heure actuelle, sur une population d’environ 3 500 habitants, l'association compte 340 adhérents.<br />

• DIFFICULTES RENCONTREES ET SOLUTIONS TROUVEES<br />

- Le territoire n’est pas engagé dans des contrats avec la CAF, de type contrat temps libre ou contrat<br />

enfance, qui constitueraient pourtant des passerelles pour le financement d’un projet comme celui<br />

d’Ain’terlude ;<br />

- Les loisirs, la pratique du jeu est une culture que ne possèdent pas nécessairement les populations rurales.<br />

Pratiques que recherchent par contre les nouveaux habitants qui sont habitués à ce type de service en<br />

milieu urbain ;<br />

- Nombreux sont ceux qui considèrent les enfants comme uniques destinataires des jeux. Néanmoins, au<br />

regard de la fréquentation de la dernière Fête du jeu, 52% était des adultes. Compte tenu de l’histoire du<br />

lieu et de son activité autour des jeux, certains assimilent cet équipement à une garderie. La démarche de<br />

l'itinérance tendra à réduire ces idées reçues ;<br />

- Le manque de pérennité des financements remet en cause l’activité de la structure.


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CRITERES D’EVALUATION<br />

• PERSPECTIVES D’EVOLUTION ET PERENNISATION DU PROJET<br />

- L’association souhaite mettre en place des conventions avec les communes sur lesquelles elle propose ses<br />

services, pour pérenniser les actions de l’association ;<br />

- Pour l’instant, les communes intéressées par ce fonctionnement se situent en dehors du Valromey.<br />

Néanmoins, il demeure important que l’activité de l’association s’inscrive également dans la proximité ;<br />

- L’association souhaite conserver sa permanence et développer ses interventions itinérantes ponctuelles afin<br />

d’augmenter progressivement son autonomie financière et de dépasser les difficultés des habitants à se<br />

déplacer ;<br />

- Elle souhaiterait toucher les publics des villes avoisinantes qui viennent en vacances et durant les week-end<br />

dans leurs résidences secondaires dans la vallée.<br />

• ELEMENTS MOTEURS ET FACTEURS CLES DE REUSSITE<br />

- Le projet d’Ain’terlude permet à l’ensemble de la population ainsi qu’à de nombreuses structures de<br />

bénéficier de prestations d’animations professionnelles et de qualité, dans une dynamique participative et<br />

statutairement ludique ;<br />

- Face à l’absence de politique culturelle et sociale sur cette frange du territoire, le temps est un élément<br />

fondamental pour l’avancer des projets de l’association Ain’terlude. Si ce projet fait l’unanimité dans les<br />

cercles de spécialistes et à l’extérieur du territoire, la confiance et l’adhésion de la population et des acteurs<br />

de la vallée est progressive et s’acquiert au fil du temps. La démarche de qualité entreprise depuis 4 ans a<br />

valu à Ain'terlude plusieurs agréments d'institutions tels que la CAF et la DDJS, ce qui contribue à une<br />

meilleure reconnaissance des collectivités locales ;<br />

- L’appui sur les ressources locales et les bénévoles est essentiel. Chacun met à profit ses compétences pour<br />

concevoir et fabriquer les jeux, animer les parties, et transmettre son plaisir de jouer. « Je nourris mon<br />

besoin de jouer y compris à travers la gestion de l’association » Jahel HEILI, animatrice et fondatrice de<br />

l’association.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN...<br />

Interlocuteur(s) Jahel HEILI<br />

Fonction Animatrice et fondatrice de<br />

l’association<br />

Animateur local réfèrent Virginie BRUNET<br />

BERNARD<br />

Téléphone 04 79 42 51 97<br />

Adresse E-mail ain-terlude@wanadoo.fr<br />

Site web (en construction)<br />

Adresse E-mail info@bugey.com<br />

Le présent témoignage a été relu et validé par le porteur de projet


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Plan de développement de l’économie sociale et solidaire<br />

de l'Agglomération grenobloise<br />

du Sud Grésivaudan<br />

La Métropole de Grenoble apparaît à l'échelle régionale comme un territoire exemplaire dans la prise en<br />

compte et l'intervention en faveur des structures d'économie sociale et solidaire (ESS). Elle s'est engagée<br />

à travers son plan de développement de l'ESS et notamment par le biais d'un appel à projet pluriannuel, à<br />

soutenir des actions collectives.<br />

IDENTIFICATION<br />

Politique régionale<br />

CDRA Agglomération<br />

de Grenoble - <strong>Alpes</strong> Métropole<br />

CONTENU DU PROJET<br />

OBJECTIFS ET ENJEUX<br />

Structurer et développer les réseaux d’acteurs de l’économie sociale et<br />

solidaire.<br />

CONTEXTE ET ORIGINE DU PROJET<br />

Périmètre<br />

CDRA Agglomération<br />

de Grenoble - <strong>Alpes</strong><br />

Métropole<br />

Porteur du projet<br />

Agglomération de Grenoble -<br />

<strong>Alpes</strong> Métropole<br />

Coût total 3 000 000 €<br />

Projet opérationnel<br />

depuis 2003<br />

Mots clés<br />

CDRA Agglomération de<br />

Grenoble - <strong>Alpes</strong><br />

Métropole/Economie Sociale et<br />

Solidaire /entreprises,<br />

professionnels/syndicat mixte<br />

Le volet d'intervention en économie sociale et solidaire de l'Agglomération<br />

grenobloise émerge lors de l'élaboration de son projet de territoire entre 1999 et<br />

2002. S'inspirant de la création par le Gouvernement en 2000 d'un Secrétariat<br />

d'État à l'Economie Sociale et Solidaire confié au parti des verts, et profitant<br />

également d'un appel à projet intitulé "dynamiques solidaires", la Métropole<br />

crée en son sein une délégation à l'ESS. En 2001, cette délégation, sous<br />

l'autorité d'un élu, tente de définir sa mission et son périmètre d'action.<br />

Trois enjeux principaux ont été identifiés en phase de diagnostic : connaître et<br />

faire connaître l'ESS, lui donner des outils de développement et améliorer son<br />

offre de services. Depuis 2003, une trentaine de projets collectifs ont reçu le<br />

soutien de la collectivité, un projet de lieu d'accueil des structures est en cours<br />

de finalisation, et de nombreux outils ont été expérimentés en faveur des<br />

associations, mutuelles et coopératives du territoire.<br />

PUBLICS VISES<br />

Acteurs de l’économie sociale et solidaire.<br />

ACTIONS ET SERVICES PROPOSES<br />

Une trentaine d'actions ont été financées pour une enveloppe budgétaire de<br />

300 000€ par an. Il s'agit d'actions collectives toutes issues de groupes de<br />

travail sur l’ESS, sauf exception. Le financement porte sur les études et<br />

l’expérimentation autour de ces projets.<br />

Parmi ceux-ci on peut citer :<br />

- la semaine de l’ESS,<br />

- le portail internet « alpesolidaires » : www.alpesolidaires.org,<br />

- un site internet d’information sur les achats éthiques à destination des<br />

entreprises et des collectivités locales : www.ofretic38.com,<br />

- un site de mise en relation des acteurs culturels émergents et des comités<br />

d’entreprises : www.happy-culture.org,<br />

Fiche d’expérience réalisée en<br />

juin 2007 Par Samuel<br />

CAPELIER / Virginie LACHAUD<br />

DPT Région Rhône-<strong>Alpes</strong>


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- des cafés nomades solidaires,<br />

- une action de promotion du volontariat : « unis-cités »,<br />

- un poste d’animation sur un projet de restructuration d'un lieu d'accueil des acteurs de l'ESS,<br />

- la mise en place d'une ressourcerie : travail pour le réemploi des matières en lien avec les déchetteries,<br />

- le soutien à la création et au développement des AMAP,<br />

- la valorisation des chemins de randonnée périurbains.<br />

Afin de donner aux acteurs de l'ESS des outils de développement, d'autres actions sont financées dans le<br />

cadre du plan de développement de l'ESS : la création d'un hôtel d’activités (ARTIS, qui représente 3 700 m²<br />

de locaux dont 3 000 m² dédiés aux entreprises de l'ESS), l'expérimentation d'un outil de financement du<br />

secteur associatifs en fonds propre, l'application du dispositif local d'accompagnement (DLA), la mise en<br />

place d'un groupement d'employeurs associatifs.<br />

ETAPES DE MISE EN ŒUVRE (PHASES ET CALENDRIERS)<br />

Depuis 1998 : un travail d’animation est réalisé en partenariat avec deux structures d’ESS sur le territoire : la<br />

Plate-forme d’Initiatives Locales et l’Association pour de Nouveaux Emplois Jeunes (ANEJ) ;<br />

1999 à 2002 : La notion d’ESS est intégrée au volet économique du projet de territoire de l’Agglomération de<br />

Grenoble, à travers la nécessité de développer les services aux habitants. Le service économique de<br />

l'Agglomération prend conscience de la pertinence d’inscrire au projet de territoire un volet d’intervention<br />

spécifique dédié à l’économie sociale et solidaire ;<br />

2001 : un élu de l’Agglomération à l’ESS est désigné et une délégation, dont la mission reste à définir, est<br />

créée ;<br />

2001-2002 : un travail de recherche et d’échanges est mené par la délégation : recherche documentaire,<br />

rencontre de l’ensemble des Maires de l’Agglomération par le Vice-Président en charge de la délégation. Le<br />

territoire répond également à un appel à projet national intitulé « dynamiques solidaires », qui permet un coup<br />

de projecteur sur des initiatives et des acteurs qui ont pu pour la première fois se retrouver sous un label<br />

commun ;<br />

Décembre 2002 à mai 2003 : le cabinet d’études « Extra-muros » réalise pour la Métropole un « diagnostic<br />

partagé de l’ESS », qui permet notamment de réaliser un travail de quantification, d’actualisation des bases<br />

de données, d’enquête auprès des collectivités et des entreprises afin d’évaluer leurs attentes par rapport aux<br />

structures d’ESS. Des ateliers sont constitués dans un premier temps par type de structures concernées, puis<br />

sont refondus autour de 3 enjeux identifiés : communiquer sur l’ESS, financer et développer l’ESS,<br />

développer de nouveaux services de l’ESS. Lors de la restitution de ce travail auprès d’une centaine de<br />

partenaires associés à la démarche, 25 groupes de travail appelés « chantiers de l’ESS » sont répartis au<br />

sein des 3 axes précédemment évoqués. Chaque « chantier » dispose alors d’un pilote, d’une marche à<br />

suivre et de structures référentes ;<br />

La Métropole crée en 2003 un plan de développement de l’ESS et lance un appel à projet en septembre<br />

2003. Les premiers financements sont attribués dès octobre.<br />

Au même moment, l’Agglomération finalise avec la Région la rédaction de son contrat d’agglomération. Ce<br />

contrat reprend les enjeux identifiés dans le diagnostic et intègre au cœur de son volet économique un axe<br />

dédié à l’économie sociale et solidaire, doté d’une subvention régionale de 1,5 M d’€.


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MOYENS MIS EN ŒUVRE<br />

• HUMAINS<br />

Acteurs<br />

La Métropole de Grenoble s'est dotée d'une délégation bénéficiant de l’engagement d'un élu particulièrement<br />

impliqué. Deux chargés de mission s’occupent de la mise en œuvre du volet ESS, dont un à mi-temps. Un<br />

cabinet extérieur a été sollicité pour la réalisation d'un diagnostic partagé.<br />

Un comité de suivi, composé de vingt trois membres se réunit tous les deux mois pour assurer le suivi du plan<br />

de développement de ESS et se positionner sur les projets proposés dans le cadre de l'appel à projets. Il<br />

bénéficie d’une masse critique d’acteurs qui permet d’avoir une véritable dynamique réseau.<br />

Partenaires associés<br />

Réseaux des acteurs de l’ESS.<br />

• FINANCIERS<br />

DEPENSES<br />

(nature)<br />

FONCT MENT MENT RECETTES<br />

INVEST<br />

(subvention)<br />

MONTANT %<br />

Création d'un lieu<br />

d'accueil des<br />

entreprises de l'ESS<br />

et de l'artisanat<br />

Poste d'animation et<br />

actions collectives<br />

financées dans le<br />

cadre de l'appel à<br />

projets<br />

1 400 000 €<br />

1 600 000 € Région 1 500 000 € 50<br />

TOTAL<br />

3 000 000 €<br />

Auto financement<br />

TOTAL<br />

100%<br />

Les autres partenaires financiers sont : la Ville de Grenoble, la Caisse des Dépôts et Consignations, le Crédit<br />

Mutuel, la Fondation MACIF, la Ville d'Echirolles et le Conseil Général de l'Isère.<br />

BILAN ET PERSPECTIVES<br />

IMPACT DU PROJET<br />

• OBJECTIFS REALISES<br />

- Une évaluation annuelle est prévue pour chaque projet financé dans le cadre de l'appel à projets. Elle<br />

confronte des éléments quantitatifs (moyens apportés) et qualitatifs (résultats obtenus).<br />

Pour les projets pluriannuels, des indicateurs de résultats chiffrés sont inscrits dans la convention passée<br />

entre l'Agglomération et le porteur de projet. L’ensemble des évaluations est présenté pour validation au<br />

comité d’avis de fin d’année ;<br />

- Un effet de mutualisation très important a été initié par le réseau d’acteurs. Il s'agit de personnes d'horizons<br />

très différents qui n'avaient pas l'occasion de se côtoyer avant. Ce brassage a été la scène d'émergence de<br />

nombreux projets. Le site alpesolidaires.org est l'action la plus représentative de cet effet structurant, avec<br />

9 500 visiteurs par mois, 1 300 structures abonnées à la lettre d'informations, 300 structures rédactrices ;


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- La structuration du secteur d'activités représente 10% des emplois du territoire. La plus-value se situe dans<br />

l'amélioration de l'offre de services en direction de la population, des acteurs économiques et des<br />

collectivités du territoire.<br />

• DIFFICULTES RENCONTREES ET SOLUTIONS TROUVEES<br />

L’ESS a du mal à se faire reconnaître localement comme une entité à part entière. Cela nécessite un travail<br />

d’animation très important de la part de la collectivité. A Grenoble, la mise en réseau est fortement tirée par la<br />

collectivité.<br />

CRITERES D’EVALUATION<br />

• PERSPECTIVES D’EVOLUTION ET PERENNISATION DU PROJET<br />

La période 2002-2003 a permis de passer de la nébuleuse au collectif, à travers la mise en place d'une<br />

dynamique de projets ; 2004-2006 a vu la montée en puissance des projets pluriannuels, avec une<br />

augmentation de la dimension et du financement des projets ; Aujourd’hui, les projets s’orientent vers un<br />

développement économique intégré (par exemple le SOL, projet de monnaie solidaire). On amène des<br />

structures à travailler ensemble sur le fonctionnement de leur structure, et non simplement sur une<br />

thématique.<br />

• REPRODUCTIBILITE /TRANSFERABILITE<br />

Tous les territoires de Rhône-<strong>Alpes</strong> sont susceptibles de s'investir dans la mise en place de projets de<br />

dimension collective pour la structuration du secteur et des acteurs de l'ESS.<br />

• ELEMENTS MOTEURS ET FACTEURS CLES DE REUSSITE<br />

- La dimension partagée du diagnostic, avec les acteurs du secteur de l’ESS mais aussi avecque les autres<br />

acteurs du territoire qui ont des attentes qu’il faut identifier (collectivités locales, entreprises) permet une<br />

mise en commun des visions sur la réalité de l’ESS et ses potentialités de développement.<br />

La mutualisation se fait également dans la mise en œuvre : en terme de ressources, de moyens, de<br />

repérage de projets ;<br />

- Les projets portés dans le cadre du plan d'actions en ESS comportent tous une dimension collective, et sont<br />

issus de chantiers partagés par les acteurs ;<br />

- La réussite du plan d'actions est fortement liée à la qualité d'animation et à la maîtrise des réseaux d'acteurs<br />

et dispositifs d'actions propres à l'ESS. Une forte volonté politique de la part de la Métropole, que la Région<br />

accompagne depuis une délibération de 2005, apparaît également comme un facteur déterminant de<br />

réussite du projet ;<br />

POUR ALLER PLUS LOIN...<br />

Interlocuteur(s) Yannick VIGIGNOL<br />

Fonction Animateur local référent<br />

Téléphone 04 76 59 57 21<br />

Adresse E-mail Yannick.Vigignol@la-metro.org<br />

Le présent témoignage a été relu et validé par le porteur de projet


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Accompagnement des entreprises du Sud-Grésivaudan<br />

dans la gestion des ressources humaines<br />

du Sud Grésivaudan<br />

Le Syndicat Mixte Pays du Sud-Grésivaudan (SMPSG) met en œuvre en partenariat avec l’ « Association des<br />

Industriels du Sud- Grésivaudan » (AISG) une action portant sur l’accompagnement des entreprises du<br />

territoire vers une meilleure gestion des ressources humaines. Au cœur de cette action, le SMPSG<br />

coordonne un programme offrant des outils, des temps d’échanges et de conseils croisant initiatives<br />

locales et regards d’experts.<br />

IDENTIFICATION<br />

Politique régionale<br />

CDPRA Sud-Grésivaudan<br />

CONTENU DU PROJET<br />

OBJECTIFS ET ENJEUX<br />

Répondre aux besoins de professionnalisation et de gestion des emplois et<br />

compétences du territoire.<br />

Périmètre<br />

CDPRA Sud-Grésivaudan<br />

Porteur du projet<br />

Le Syndicat Mixte « Pays du<br />

Sud-Grésivaudan »<br />

Coût total 33 346 €<br />

Projet opérationnel<br />

depuis 2005<br />

CONTEXTE ET ORIGINE DU PROJET<br />

En 2002, élus et partenaires du territoire ont souhaité intégrer au Contrat Global<br />

de Développement un volet social dédié aux ressources humaines, prévoyant,<br />

la réalisation d’un diagnostic partagé, le recrutement d’un chargé de mission et<br />

la mise en œuvre d’un plan d’actions.<br />

En 2005, le territoire candidate pour la création d’une Maison de l’Emploi dans<br />

le cadre du Plan de Cohésion Sociale. Une maison commune est créée avec le<br />

territoire de Voiron. Aujourd’hui, le poste d’animateur « ressources humaines »<br />

permet l’articulation des trois dispositifs : CDPRA, Maison de l’emploi et CTEF,<br />

pour une gestion cohérente des objectifs d’adaptation des ressources humaines<br />

aux besoins des actifs et des entreprises.<br />

Dans ce contexte, l’Association AISG apparaît comme un partenaire privilégié<br />

pour la co-construction et la mise en œuvre d’actions sur le plan des ressources<br />

humaines. L’AISG pilote ainsi en partenariat avec le Syndicat Mixte « Pays du<br />

Sud-Grésivaudan » une action concernant l’offre de formation et les besoins en<br />

compétences sur le territoire. L’objectif pour l’AISG est de concevoir à partir de<br />

besoins partagés un programme collectif de formations répondant aux enjeux<br />

locaux de professionnalisation et de gestion des emplois et des compétences.<br />

Les modules proposés doivent permettre aux entreprises d’améliorer leurs<br />

capacités d’identification, de recrutement et de fidélisation de compétences, de<br />

gérer l’évolution des métiers et la mobilité des salariés.<br />

Mots clés<br />

CDPRA Sud-<br />

Grésivaudan/ressources<br />

humaines/entreprises,<br />

professionnels/ Syndicat<br />

Mixte/<br />

PUBLICS VISES<br />

Salariés et chefs d’entreprises.<br />

Fiche d’expérience réalisée en<br />

juillet 2007 Par Samuel<br />

CAPELIER / Virginie LACHAUD<br />

DPT Région Rhône-<strong>Alpes</strong>


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ACTIONS ET SERVICES PROPOSES<br />

Le Syndicat Mixte « Pays du Sud-Grésivaudan » et l’AISG ont conjointement mené en 2005 une enquête<br />

auprès de 80 entreprises du territoire. A partir des besoins identifiés, un programme de formations est conçu<br />

et proposé aux entreprises du territoire. Deux cycles de formations sont prévus dans un premier temps : le<br />

module « management de premier niveau », et le module « mieux connaître son entreprise ». Ce dernier,<br />

assez novateur, part du constat du manque de connaissance du salarié sur l’environnement de l’entreprise,<br />

apparaissant comme un facteur de démotivation et d’inadaptabilité. La formation conçue sur mesure a pour<br />

but d’associer le salarié aux problématiques et à la vie de l’entreprise. Elle est basée sur un échange de<br />

pratiques et sur une découverte de l’écosystème entrepreneurial : contexte économique, organisation de la<br />

production, communication, démarche de qualité.<br />

Les prix des formations sont négociés par l’AISG avec les différents prestataires. La démarche collective<br />

entreprise par l’association permet de limiter les contraintes de déplacement des salariés en amenant les<br />

formations sur le territoire. L’AISG apporte également son regard transversal pour une mutualisation des<br />

bonnes pratiques initiées par les entreprises dans le cadre ou en parallèle des formations.<br />

Cette action s’inscrit en complémentarité avec le reste du volet ressources humaines mis en œuvre à l’échelle<br />

du Pays du Sud-Grésivaudan. Un service de mobilité professionnelle a été mis en place, dans le cadre de la<br />

Maison de l'Emploi (crédits Etat). Animé par un conseiller adulte, il prévoit notamment l’accompagnement des<br />

salariés dans la conduite de leurs parcours professionnels et de formation. Des entretiens individuels, des<br />

réunions d’information ainsi qu’un programme adapté de formations sont proposés aux actifs du territoire.<br />

Plusieurs dispositifs sont également mobilisés autour du volet ressources humaines : Ecrins (Entreprises<br />

conseil recrutement intégration de nouveaux salariés), I-quare (méthode innovante de recrutement et<br />

d’intégration).<br />

MOYENS MIS EN ŒUVRE<br />

• HUMAINS<br />

Acteurs<br />

L’animatrice « ressources humaines » du Syndicat Mixte et le chargé de mission de l’AISG travaillent<br />

conjointement autour de ce projet<br />

• COMMUNICATION<br />

Site Internet entreprises.sud-gresivaudan.org.<br />

Une brochure « Formations et emplois en Sud-Grésivaudan » a été publiée.


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• FINANCIERS<br />

Opérations « Etude sur les besoins de compétences des entreprises » et « développement des compétences<br />

des entreprises du Sud-Gresivaudan »<br />

DEPENSES<br />

(nature)<br />

FONCT MENT MENT RECETTES<br />

INVEST<br />

(subvention)<br />

MONTANT %<br />

Etude sur les besoins<br />

de compétences des<br />

entreprises<br />

Action<br />

développement des<br />

compétences<br />

(modules de<br />

formation)<br />

TOTAL<br />

22 483,02 € Région (CGD)<br />

21 403,11 €<br />

dont FSE 16<br />

673,29 €<br />

10 862,59 € CG Isère (CGD) 5 273 € 16<br />

Auto financement 6 669,5 € 20<br />

33 345,61 € TOTAL 33 345,61 € 100%<br />

64<br />

BILAN ET PERSPECTIVES<br />

IMPACT DU PROJET<br />

• OBJECTIFS REALISES<br />

- Les deux formations, de 5 jours chacune, ont reçu des retours très positifs de la part des participants ;<br />

- L’accompagnement des entreprises dans la gestion des ressources humaines permet de compléter et<br />

d’articuler les différents dispositifs régionaux et nationaux mobilisables par le territoire, dans une logique<br />

d’amélioration et d’innovation.<br />

CRITERES D’EVALUATION<br />

• PERSPECTIVES D’EVOLUTION ET PERENNISATION DU PROJET<br />

- Un accompagnement relatif au Droit Individuel à la Formation (DIF) des salariés a été engagé par le<br />

territoire ;<br />

- La mise en place d’un observatoire de l’emploi et des besoins de formations permettra de renouveler au<br />

mieux les modules de formation ;<br />

- Mobilisation des dispositifs régionaux « PROGRHES » (PROmouvoir la GRH dans les EntrepriseS) et<br />

« SECURISERA » (sécurisation des parcours professionnels des rhônalpins).


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• ELEMENTS MOTEURS ET FACTEURS CLES DE REUSSITE<br />

- L’ancrage et la représentativité de l’AISG ainsi que l’ouverture des formations aux entreprises non<br />

adhérentes de l’association ont été essentiels ;<br />

- Les moyens attribués à l’animation de la démarche ressources humaines sont nécessaires.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN...<br />

Interlocuteur(s) Martine FALBO<br />

Téléphone 04 76 38 67 20<br />

Adresse E-mail mfalbo@sud-gresivaudan.org<br />

Site web du projet http://entreprises.sudgresivaudan.org<br />

Le présent témoignage a été relu et validé par le porteur de projet


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