10.11.2014 Views

Dossier - Tunisie industrie

Dossier - Tunisie industrie

Dossier - Tunisie industrie

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

ci115:smm 18/02/10 16:02 Page45<br />

Veille thématique<br />

ibériques veulent prospecter des marchés émergents<br />

dans plusieurs pays dont le Royaume, pour impulser<br />

l’internationalisation des entreprises espagnoles, a<br />

annoncé récemment le gouvernement autonome de<br />

Valence. Les responsables affirment que le secteur de<br />

la chaussure espagnole a réussi à faire face à la<br />

concurrence chinoise et aux défis de la globalisation.<br />

Toutefois, il souffre actuellement d’une “crise de<br />

consommation”, d’oùù la décision d’aller chercher de<br />

nouvelles opportunités d’affaires à l’extérieur car la<br />

récupération est tributaire de l’évolution du marché<br />

international (Maroc, <strong>Tunisie</strong>, l’Ukraine ou la Chine).<br />

In fine, le gouvernement doit penser à protéger la<br />

production locale d’une part et la santé des consommateurs<br />

en limitant les quotas d’importation, d’autre<br />

part. Une pratique qui est très courante partout.<br />

D’ailleurs, les exportateurs italiens viennent même<br />

de demander à leur gouvernement le renouvellement<br />

des mesures antidumping pour les chaussures en cuir<br />

provenant de la Chine et du Vietnam afin de sauver<br />

les emplois et de pérenniser les entreprises du secteur.<br />

Et pour cause, leur production a été réduite de<br />

12% au premier trimestre 2009, selon les estimations<br />

de l’Association nationale des chaussures italiennes<br />

(ANCI). Un exemple à suivre.<br />

Mécanique électrique électronique<br />

Technologiques<br />

Energie / Du biogaz à partir<br />

de vieux vêtements<br />

Un groupe de chercheurs de l’université de Borås a<br />

mis au point une technique pour produire du biogaz<br />

à partir de vieux vêtements. Le gaz obtenu peut<br />

ensuite être utilisé pour la production d’électricité et<br />

de chaleur mais aussi comme carburant ; cette pratique<br />

est actuellement développée en Suède. Fin<br />

2008, le professeur Mohammad Taherzadeh et son<br />

équipe avaient reçu un financement de 4,5 millions de<br />

couronnes (environ 450.000 euros) de l’Agence suédoise<br />

de l’Energie. Le groupe s’était déjà illustré en<br />

identifiant un champignon filamenteux capable de<br />

produire par fermentation de l’éthanol avec un rendement<br />

plus important que les levures actuellement<br />

utilisées. Ces champignons peuvent dégrader tous<br />

types de déchets. Dans le groupe des zygomycètes, ce<br />

sont près de 100 espèces qui ont été testées pour<br />

isoler un champignon très simple et qui se développe<br />

sur les déchets sans aide particulière. Dans un premier<br />

temps, une technique a été mise au point permettant<br />

de produire de l’éthanol à partir de vêtements.<br />

En Suède, 15 millions de paires de jeans sont<br />

vendues chaque année. A partir d’un kilogramme de<br />

jeans, c’est un demi-litre d’éthanol qui peut en être<br />

obtenu en quelques jours. Avec un délai plus long, ce<br />

sont désormais 300 litres supplémentaires de biogaz<br />

qui peuvent être produits en quelques semaines.-<br />

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60555.htm<br />

Embarquer des capteurs<br />

optiques dans les réservoirs<br />

de carburant<br />

Un nouveau capteur, conçu et testé par des ingénieurs<br />

néerlandais, pourrait être utile pour améliorer<br />

la sécurité des réservoirs de carburant.<br />

L’hydrogène ainsi que d’autres carburants alternatifs<br />

offrent un certain nombre d’avantages, notamment<br />

en termes d’impact environnemental, par rapport aux<br />

carburants conventionnels. Cependant, les questions<br />

de sécurité continuent d’avoir un effet dissuasif<br />

important sur l’adoption de ces carburants, dont les<br />

avantages ne sont pas encore pleinement exploités.<br />

Avec les technologies actuelles, les réservoirs de carburant<br />

doivent d’abord être retirés des véhicules<br />

pour être inspectés, ce qui constitue un processus<br />

long et coûteux. Le programme GROWTH a financé<br />

un projet de R&D intitulé ZEM, dont l’objectif était<br />

de rationaliser le processus d’inspection par l’utilisation<br />

de capteurs optiques. La clé consistait à incorporer<br />

un capteur optique dans le réservoir lui-même,<br />

ce qui permet une surveillance continue. Le défi<br />

consistait à développer un capteur pouvant être facilement<br />

intégré et produit de manière fiable à bas<br />

coût et sans sacrifier la durabilité. La solution, conçue<br />

par des ingénieurs d’Airborne Development B.V. aux<br />

Pays-Bas, est un capteur optique en polyamide incorporé<br />

dans une fibre de verre - époxyde pré-imprégné.<br />

Comparé aux autres options, le nouveau prototype<br />

offre un avantage certain en termes de compatibilité<br />

de liaison avec des réservoirs haute pression<br />

construits en matériaux composites. Il peut également<br />

être assemblé avec le réservoir, ce qui permet<br />

une connexion optimale et donc la meilleure précision<br />

de mesure possible. Le capteur est bien adapté<br />

pour des applications dans le domaine de la marine,<br />

des transports et de l’aéronautique. Les travaux de<br />

développement futurs chercheront à faciliter la production<br />

en masse pour rendre cette solution plus<br />

compétitive en termes de coût.<br />

http://www.infos-<strong>industrie</strong>lles.com/dossiers/1961.asp<br />

Des pièces avec revêtement<br />

pour réduire le frottement et<br />

l’usure<br />

Un nouveau système de<br />

revêtement présentant<br />

une grande résistance à<br />

l’usure et au frottement<br />

au contact de pièces d’automobiles<br />

en acier a été<br />

cré.<br />

Les pièces avec revêtement sont très fréquemment<br />

utilisées dans les systèmes tribologiques dans lesquels<br />

les surfaces de deux pièces sont en contact et<br />

en mouvement l’une par rapport à l’autre comme<br />

c’est le cas dans l’<strong>industrie</strong> automobile. Les revêtements<br />

permettent de réduire l’usure et d’avoir parfois<br />

des matériaux plus légers fournissant des solutions<br />

techniques pour satisfaire aux exigences des<br />

nouvelles lois sur les émissions. Les revêtements<br />

nanostructurés sont composés de grains de taille<br />

nanométrique et sont connus pour leur combinaison<br />

inattendue de résistance et de dureté tout en étant<br />

également légers. Le projet NANOCOAT a développé<br />

de nouveaux revêtements nanostructurés pour<br />

des applications mécaniques complexes et variées<br />

telles que des embrayages ou des pièces de moteur<br />

de voiture comme les cylindres et les poussoirs de<br />

soupape. Plus précisément, des revêtements à base<br />

de Cr (chrome) et des revêtements à base de carbone<br />

ont été crés. Comparés aux surfaces en acier, ces<br />

revêtements ont montré un meilleur comportement<br />

tribologique à la fois dans le contact sec et le contact<br />

lubrifié avec l’acier. Un test de dispositif de commande<br />

des soupapes a été effectué et a révélé que l’objectif<br />

de réduction du frottement de 10% était dépassé<br />

avec une réduction du frottement égale à 24%. De<br />

plus, la durée de vie du système tribologique a été<br />

augmentée jusqu’à 350 fois simplement en appliquant<br />

la couche sur une partie du système tribologique.<br />

Source des informations : Cordis<br />

http://www.achats-<strong>industrie</strong>ls.com/dossiers/663.asp<br />

Automobile : Quand le laser<br />

enflamme les moteurs<br />

La bougie de nos bons vieux moteurs à combustion<br />

vit-elle ses derniers jours ? On pourrait le penser<br />

suite aux travaux menés par l’équipe de recherche<br />

sur les lasers de l’uni versité de Liverpool. Ses ingénieurs<br />

viennent de mettre au point, avec la collaboration<br />

de Ford, une nouvelle technique d’allumage par<br />

faisceau laser. Concrètement, ce rayon, généré grâce<br />

à l’énergie de la batterie, se démultiplie dans la<br />

chambre de combustion pour allumer de manière<br />

uniforme le carbu rant injecté, là où la bougie ne générait<br />

qu’une étincelle. Les tests menés sur des prototypes<br />

ont démontré, qu’à 3000 tours/ min, l’énergie<br />

consommée par le système d’allumage par laser était<br />

inférieure à .sa concurrente. A ce régime, 50 tirs de<br />

laser sont effectués chaque seconde pour enflammer<br />

le combusti ble. Une telle technique permet, selon ses<br />

promoteurs, de booster le rendement des moteurs<br />

et d’en limiter les émissions polluantes. Les rejets en<br />

oxydes de carbone et en oxyde d’azote seraient<br />

réduits de 50 %. Prometteur...<br />

Source : Industrie & Technologies N°914, septembre<br />

2009<br />

Energie : Des piles imprimables<br />

sur substrats souples<br />

en 2010<br />

Imaginer une pile aussi mince<br />

qu’une feuille de papier et<br />

facilement imprimable sur<br />

supports souples comme un<br />

motif sur un tissu ou un logo<br />

sur un T-shirt.<br />

Cette technologie pourrait<br />

devenir une réalité en 2oro. En développement à<br />

l’Institut Fraunhofer, en Allemagne, en coopération<br />

avec l’Université de technologie de Chemnitz et la<br />

société Menipos, elle ouvre de nouvelles applications.<br />

Impri mée sur une carte bancaire, par exemple, elle<br />

per mettrait de disposer d’un petit écran pour afficher<br />

à chaque transaction le solde. Basée sur une<br />

anode en zinc et une cathode en manganèse, la pile<br />

fournit une tension de 1,5 V. Elle mesure moins de i<br />

mm d’épaisseur et pèse moins de i g. De par sa fabrication<br />

par impression, elle pourrait coûter moins de<br />

10 centimes d’euro. Autre avantage: elle ne comporte<br />

pas de substances chimiques dange reuses comme<br />

le mercure. Les chercheurs de l’Institut Fraunhofer<br />

affir ment que la technologie est au point au niveau<br />

laboratoire et que les premiers modèles com -<br />

merciaux seront prêts pour le bêta test à la fin de<br />

l’année.<br />

Source : Industrie & Technologies N°914, septembre<br />

2009<br />

Economiques<br />

Balises Le monde de la machine-outil<br />

La Chine, 1 er acheteur<br />

Consommation mondiale de machines-outils :<br />

80,6 milliards de $ en 2008<br />

Corée du Sud 5%<br />

Chine 21%<br />

Taiwan 3%<br />

Allemagne 11%<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

45

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!