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Dossier - Tunisie industrie

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www.tunisie<strong>industrie</strong>.nat.tn<br />

N° 115 Février 2010<br />

LE COURRIER DE<br />

BULLETIN DE L’AGENCE DE PROMOTION DE L’INDUSTRIE<br />

“ E n s e m b l e<br />

r e l e v o n s<br />

l e s d é f i s ”<br />

Conjoncture<br />

2447,1 MD<br />

d’i nvesti ssements<br />

décl ar és dur ant l es<br />

di x pr emi er s moi s<br />

2009<br />

Evénement<br />

Le Gui chet Uni que<br />

de l ’API :<br />

20 ans au ser vi ce<br />

du pr omoteur et de<br />

l ’entr epr i se<br />

Vie des régions<br />

Partenariat<br />

Interregional de<br />

Médenine


<strong>Dossier</strong><br />

« Ensemble relevons les défis »<br />

• L’emploi : une priorité absolue<br />

• Retrouver le niveau habituel de croissance et<br />

élever de nouveau son rythme<br />

• Vers une économie à contenu technologique<br />

élevé, amie de l’environnement, économe en énergie<br />

et innovante<br />

• Une politique financière efficiente et une fiscalité<br />

équitable<br />

• La formation : pour soutenir les politiques de<br />

l’emploi et améliorer le rendement du travail<br />

• La recherche scientifique et technologique,<br />

pilier de la nouvelle économie<br />

• Des infrastructures de base et de communication<br />

modernes, respectant les normes internationales<br />

• Une vision renouvelée pour le développement<br />

régional<br />

2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Editorial<br />

3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Evénement<br />

Le Guichet Unique de l’API<br />

20 ans au service du promoteur et de<br />

l’entreprise<br />

5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Entreprise<br />

Le promoteur individuel<br />

Un nouveau régime, de nouveaux horizons<br />

7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Success Story<br />

- Parcours d’un innovateur tunisien :<br />

du laboratoire à l’usine<br />

- Une pépinière d’appoint avec des partenaires<br />

de choix<br />

- Tunisian hosting<br />

11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Vie des régions<br />

Partenariat Interregional de Médenine<br />

12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Conjoncture<br />

2447,1 MD d’investissements déclarés durant<br />

les dix premiers mois 2009<br />

19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<strong>Dossier</strong><br />

« Ensemble relevons les défis »<br />

S O M M A I R E<br />

35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .API Veille thématique<br />

47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Veille documentaire<br />

49 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Observatoire législatif<br />

53 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Lu pour vous<br />

5 questions pour éviter l’échec d’un site Web<br />

d’entreprise !<br />

55 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Agenda<br />

56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Annonces<br />

Le Courrier de<br />

l’Industrie<br />

Revue éditée par l'Agence<br />

de Promotion de l'Industrie<br />

63, rue de Syrie -<br />

1002 Tunis-Belvédère - <strong>Tunisie</strong><br />

Tél .: 00216-71 792.144<br />

Fax : 00216-71 782.482<br />

E-mail : api@api.com.tn<br />

Site web :<br />

www.tunisie<strong>industrie</strong>.nat.tn<br />

Responsable<br />

de la Publication<br />

Mohamed Ben Abdallah<br />

Directeur Général de l'API<br />

Directeur de la Rédaction<br />

Raja Mnif<br />

Directeur-adjoint<br />

de la Rédaction<br />

Houbeb Khéchine<br />

Rédacteur en Chef/<br />

Secrétaire de Rédaction<br />

Nadia Ben Miled-M’rabet<br />

Comité de Rédaction<br />

Responsables de rubriques<br />

Houbeb Khéchine<br />

Mongia Messaoud<br />

Essia Nasri<br />

Mohamed Belhadj<br />

Maher Agrebi<br />

Nadia Ben Miled-M’rabet<br />

Noureddine Mosbahi<br />

Saisie<br />

Ourida M’sadek<br />

Conception et maquette<br />

Lotuspub<br />

Walid CHAIEB<br />

98 344 328 fax 71 280 805<br />

Impression<br />

L’Orient<br />

Tirage : 800 exemplaires<br />

Vente uniquement<br />

par abonnement


Editorial<br />

L’innovation en <strong>Tunisie</strong><br />

une vision futuriste<br />

CSCE<br />

Une économie compétitive et ouverte sur l’extérieur,<br />

des ressources humaines qualifiées, une<br />

infrastructure largement développée, un système<br />

financier propice et un code d’investissement sans<br />

cesse amélioré. La <strong>Tunisie</strong> grâce à sa politique<br />

avant-gardiste et son positionnement stratégique<br />

ambitieux au sein du bassin euro-méditerranéen,<br />

n’a de cesse d’encourager<br />

faire de la <strong>Tunisie</strong> l’un<br />

des 5 premiers hub<br />

de l’espace euro<br />

méditerranéen, pour<br />

le développement<br />

<strong>industrie</strong>l et<br />

technologique, en<br />

s’appuyant sur trois<br />

décennies de savoir faire<br />

le développement des<br />

<strong>industrie</strong>s et services à<br />

forte valeur ajoutée,<br />

d’améliorer la compétitivité<br />

de ses entreprises et<br />

de faire de l’innovation le<br />

cheval de bataille de ses<br />

entreprises.<br />

Certes les besoins des<br />

entreprises évoluent en<br />

fonction de l’adversité de<br />

la crise. Si pour certaines,<br />

il faut sortir des<br />

activités classiques et se<br />

repositionner sur des activités<br />

à haute valeur ajoutée<br />

, pour d’autres, il faut innover et améliorer la<br />

productivité. Au regard de la situation actuelle et<br />

malgré les répercussions de la crise, les indicateurs<br />

sont encourageants. La <strong>Tunisie</strong> est aux premières<br />

loges des pays sud méditerranéens, d’abord, pour<br />

l’entrée en vigueur de l’accord de libre échange<br />

avec l’UE, ensuite, en tant qu’exportateur <strong>industrie</strong>l<br />

vers l’Union européenne, puis, eu égard à l’indice<br />

de compétitivité globale(classement 2009-<br />

2010 World Economic Forum) et enfin au nombre<br />

des PME européennes implantées dans notre pays.<br />

Le partenariat gagnant-gagnant avec l’union européenne<br />

a permis de renforcer mais aussi d’améliorer<br />

le portefeuille d’échange <strong>industrie</strong>l qui représente<br />

actuellement 65% de la valeur des échanges<br />

avec ce partenaire. Si les importations ont triplé<br />

entre 1995 et 2008, les exportations ont quant à<br />

elles quintuplé sur la même période. Notre tissu<br />

<strong>industrie</strong>l, n’est plus figé sur le littoral et il est<br />

appelé à se développer parallèlement au développement<br />

et au renforcement de l’infrastructure et de<br />

la logistique avec 8 pôles technologiques de développement,<br />

des deux côtés de l’axe médian. Si le<br />

tissu réalisé dans les zones <strong>industrie</strong>lles représente<br />

actuellement 16% dans les zones de développement<br />

régional, il arrimera à 40% en 2016.<br />

Les ambitions de la <strong>Tunisie</strong> pour l’horizon 2016,<br />

telles qu’exprimées dans la stratégie tridimensionnelle,<br />

élaborée à cet égard, sont de faire de la<br />

<strong>Tunisie</strong> l’un des 5 premiers hub de l’espace euro<br />

méditerranéen, pour le développement <strong>industrie</strong>l et<br />

technologique, en s’appuyant sur trois décennies<br />

de savoir faire qui ont permis à la <strong>Tunisie</strong> de<br />

constituer une plateforme de production pour<br />

devenir le nearshore européen des <strong>industrie</strong>s et services<br />

à forte valeur ajoutée mais également sur une<br />

politique volontariste qui consacre l’innovation.<br />

Doubler les exportations de produits <strong>industrie</strong>ls, de<br />

15 à 30 milliards de dinars entre 2007 et 2016, et<br />

tripler les investissements <strong>industrie</strong>ls de 1 à 3 milliards<br />

de dinars ; tels sont les objectifs quantitatifs<br />

de cette stratégie ; les objectifs qualitatifs reposent<br />

quant à eux sur : la qualité, la croissance, la diversification<br />

et la fertilisation et se caractérisent par<br />

une montée en gamme des filières. En d’autres<br />

termes, il s’agit de réduire à 50% la part des exportations<br />

des secteurs classiques (textiles, agro <strong>industrie</strong>,<br />

dérivés du phosphate, électricité, matériaux de<br />

construction), et favoriser la remontée à 50% des<br />

créneaux porteurs et des activités à forte valeur<br />

ajoutée (électronique, plastiques techniques, automobiles<br />

et composants aéronautiques, TIC,<br />

sciences de la vie, mécatronique, biotechnologie,<br />

environnement…)●<br />

2<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


Le Guichet Unique de l’API<br />

Evénement<br />

20 ans au service du<br />

promoteur et de l’entreprise<br />

38 000 déclarations de projets <strong>industrie</strong>ls et de service,<br />

35 000 actes de constitutions de sociétés ou d’augmentation de capital,<br />

23 000 numéros de codes en douane octroyés,<br />

71 000 opérations au bureau du greffe du Tribunal de première instance,<br />

etc…<br />

Couverture assurée par<br />

Nadia BEN MILED M’RABET<br />

API-DCCI<br />

Au total, plus de 800 000 prestations fournies : tel est le bilan de deux décennies d’activités du Guichet Unique<br />

de l’Agence de Promotion de l’Industrie, dont la création remonte au 1 er septembre 1989 sur décision présidentielle,<br />

avec un objectif bien déterminé : moins de paperasse, moins de temps à perdre.<br />

M. Afif CHELBI, Ministre de l’Industrie et de la<br />

Technologie<br />

En présidant la cérémonie organisée à<br />

l’occasion du 20 e anniversaire du Guichet<br />

Unique, M. Afif CHELBI, Ministre de<br />

l’Industrie et de la Technologie a tenu à<br />

féliciter tous les représentants des structures<br />

et administrations intervenant au<br />

sein du Guichet, indiquant que la bonne<br />

gestion du Guichet témoigne d’un vif<br />

partenariat entre l’API et ces structures.<br />

Dans ce même ordre d’idées, le Ministre<br />

a noté la satisfaction des divers opérateurs<br />

économiques quant à la qualité des prestations<br />

fournies, aux délais de remises<br />

des dossiers et à l’accueil. Rappelons que<br />

le Guichet Unique accorde actuellement<br />

les attestations de déclaration des investissements<br />

dans un délai ne dapassant<br />

pas les 24 heures et qu’il permet d’achever<br />

les procédures de création d’une SARL<br />

en 4 heures au lieu de plus d’un mois auparavant.<br />

Dans ce même ordres d’idées,<br />

M. CHELBI a exprimé sa fierté<br />

de la création d’un réseau complet,<br />

composé de 21 Guichets<br />

Uniques couvrant tout le territoire<br />

tunisien et oeuvrant<br />

conformément aux normes internationales.<br />

Il est à noter dans<br />

ce contexte que le Guichet de<br />

Tunis est certifié, depuis l’année<br />

2002, conforme aux normes<br />

ISO 9001, ce qui lui a valu<br />

l’honneur d’être la première<br />

structure publique du Sud de la<br />

Méditerranée à pouvoir prétendre<br />

à une certification de ce genre.<br />

Toutes ces réalisations ont contribué à<br />

renforcer l’attractivité de la <strong>Tunisie</strong>, affirma<br />

le Ministre, rapportant que le rapport<br />

de la Banque Mondiale « Doing Businesse<br />

2010 » a classé notre pays 69 e sur<br />

183 économies évaluées, alors qu’elle<br />

était classée 73 e en 2009 et 88e en<br />

2008. Sans oublier le bon classement<br />

de la <strong>Tunisie</strong> selon le dernier<br />

rapport du forum de Davos<br />

en terme de compétitivité,<br />

puisque qu’elle garde son leadership<br />

africain, tout en étant classée<br />

40 e au niveau mondial sur un total<br />

de 133 économies examinées.<br />

L’ère des e-services<br />

En clôturant son discours,<br />

M. CHELBI a déclaré que la prochaine<br />

étape pour le Guichet Unique sera<br />

celle de la généralisation des services en<br />

ligne, promettant de veiller, en collaboration<br />

avec les Ministères concernés, à<br />

l’impulsion de l’utilisation des nouvelles<br />

technologies de la communication.<br />

En prenant la parole, M. Ali SLAMA,<br />

vice président de l’UTICA, a soutenu ce<br />

qu’a avancé Monsieur le Ministre, en<br />

ajoutant que 20 ans auparavant l’idée<br />

d’un Guichet Unique était un rêve. Ce<br />

rêve est devenu un acquis pour l’économie<br />

et l’entreprise tunisienne, étant donné<br />

que le Guichet est toujours à l’écoute des<br />

hommes d’affaires et des besoins des sociétés.<br />

M. SLAMA a attesté que dans une<br />

conjoncture mondiale difficile, l’API, avec<br />

la qualité de ses prestations et sa proximité<br />

des investisseurs, s’avère un partenaire<br />

de taille pour l’entreprise tunisienne.<br />

●<br />

M. Ali SLAMA, vice président de l’UTICA<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

3


Evénement<br />

20 EME ANNIVERSAIRE DU<br />

GUICHET UNIQUE<br />

Comme l’API n’oublie pas ceux qui ont participé à<br />

la réussite de sa mission, la célébration du 20 e<br />

anniversaire du Guichet Unique a été également<br />

une occasion pour rendre hommage aux représentants<br />

des différentes administrations au sein du<br />

Guichet qui sont partis à la retraite.<br />

Des certificats de reconnaissance ont été remis<br />

aux concernés, au cours de cette cérémonie, qui a<br />

été une occasion pour renouveler les contacts,<br />

consolider les liens entre les employés de l’Agence<br />

et de ses partenaires et rendre hommage à ceux<br />

qui ont été à leur service durant de longues<br />

années avec dévouement et altruisme.<br />

4<br />

Le Ministère de l’Industrie et de la technologie,<br />

l’API, l’UTICA, ainsi que diverses<br />

structures et administrations tunisiennes<br />

ont fêté ensemble les 20 ans du Guichet<br />

Unique.<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


Le promoteur individuel<br />

Entreprise<br />

Un nouveau régime,<br />

de nouveaux horizons<br />

Moins de mesures et de fiscalité, en plus d’une couverture sociale assurée : c’est le principe du<br />

régime du « promoteur individuel » annoncé par le Chef de l’Etat, Zine El Abidine BEN ALI, dans<br />

son programme électoral. Il s’agit en fait, d’un nouveau cadre juridique qui instituera une nouvelle<br />

catégorie de promoteurs de petits projets, sous l’appellation de “promoteur individuel”, caractérisé par<br />

un régime simplifié et libéral en matière fiscale et des cotisations sociales calculées sur la base des revenus<br />

réalisés et selon des procédures souples.<br />

L’objectif étant d’ouvrir plus larges les<br />

portes de l’espoir devant toutes les catégories<br />

de jeunes qui cherchent à entrer<br />

dans la vie active, dans les divers domaines<br />

et spécialités, et de tous les niveaux<br />

d’enseignement et de formation, ce<br />

régime sera réconforté en relevant de<br />

50% le plafond des crédits accordés par<br />

la Banque <strong>Tunisie</strong>nne de Solidarité et en<br />

augmentant le plafond des micro crédits<br />

octroyés par les associations de développement.<br />

Ce genre de régime a prouvé son efficacité<br />

dans plusieurs pays, puisqu’il répond<br />

à une demande profonde des économies<br />

d’aujourd’hui. Citons là le modèle<br />

français, intitulé « l’auto-entrepreneur ».<br />

En fait, l’engouement suscité par ce régime<br />

a dépassé les frontières françaises,<br />

comme l’a affirmé M. François HUREL,<br />

Président de l’Union des auto-entrepreneurs<br />

(UAE).<br />

Mis en place depuis le 1er janvier 2009,<br />

ce régime est le plus simple possible pour<br />

créer une activité indépendante. Peut bénéficier<br />

du régime d’auto-entrepreneur<br />

toute personne physique quelle que soit<br />

son activité ou sa situation actuelle, souhaitant,<br />

soit créer une activité complémentaire<br />

à un autre revenu, soit tester une<br />

idée « sans engagement ».<br />

Ce régime est obtenu par une simple<br />

déclaration, pour bénéficier par la suite<br />

d’un ensemble d’avantages par rapport à<br />

la création d’une entreprise individuelle,<br />

soit :<br />

- la déclaration d’existence simplifiée,<br />

- l’auto-entrepreneur est dispensé d’immatriculation<br />

à un registre,<br />

- les contributions fiscales sociales sont<br />

prélevées une fois le chiffre d’affaires<br />

réalisé (pas de chiffre d’affaires = ni<br />

charge, ni impôt),<br />

- l’entreprise ne facture pas la TVA.<br />

Même lors de la cessation d’activité, ce<br />

régime est plus souple, puisque l’auto-entrepreneur<br />

peut interrompre son activité<br />

sans être soumis à des formalités ou obligations<br />

administratives et fiscales complexes.<br />

3 types d’activités peuvent être créées<br />

en auto-entreprise :<br />

- activité de vente de marchandise, objets,<br />

fournitures et denrées à emporter ou<br />

à consommer sur place ou les prestations<br />

d’hébergement,<br />

- prestations de services,<br />

- autres prestations de services imposables<br />

dans la catégorie des bénéfices non<br />

commerciaux. Il s’agit de prestations délivrées<br />

par des professionnels libéraux<br />

qui relèvent de la Caisse interprofessionnelle<br />

de prévoyance et d’assurance<br />

vieillesse.●<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

5


Entreprise<br />

Des idées de projets pour les entreprises<br />

individuelles<br />

Esthéticienne à domicile<br />

Dame de compagnie d’une personne âgée<br />

Jardinier<br />

Conseiller en management<br />

Baby-sitter<br />

Dépannage informatique à domicile<br />

Aide au déménagement<br />

(remplissage de carton, …)<br />

Ecrivain public<br />

Animateur de conversation<br />

en langue étrangère<br />

Dispense de cours de dessins ou d’arts<br />

plastiques, d’infographie, de musique…<br />

Organisation d’ateliers de loisirs créatifs :<br />

peinture sur soie, poterie…<br />

Prestations de bricolage<br />

Préparation de repas à domicile<br />

Dispense de cours de cuisine<br />

Organisateur de cérémonies<br />

(anniversaire, dîner spécial, mariage…)<br />

Clown ou animateur pour<br />

anniversaire d’enfants<br />

Organisateur de circuits<br />

touristiques personnalisés<br />

Traducteur<br />

Relecteur-correcteur de document<br />

Démarcheur de clients<br />

et d’affaires pour autrui<br />

Créateur de site Internet<br />

Editeur de sites publicitaires.<br />

6<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


Le « diffuseur souterrain »<br />

Success stories<br />

Parcours d’un innovateur<br />

tunisien : du laboratoire à<br />

l’usine<br />

Peut-on être <strong>industrie</strong>l et chercheur? Peut-on être fils d’agriculteur et entrepreneur ? Peut-on être guide<br />

touristique et homme de sciences ? Peut-on être enseignant et homme de terrain ? Le mérite de Bellachheb<br />

CHAHBANI c’est d’être tout cela à la fois. A un moment où l’on parle de crise, de concurrence<br />

exacerbée, d’interpénétration des marchés et de la nécessité d’innover pour créer et y perdurer, on assiste<br />

à une nouvelle race d’entrepreneurs, qui font de la recherche et de l’innovation leur raison de<br />

vivre, voire leur passion.<br />

Par Essya NASRI<br />

API - CSCE<br />

Docteur d’Etat et chercheur émérite,<br />

Belachheb CHAHBANI a défrayé la chronique<br />

ces derniers jours, en gagnant coup<br />

sur coup en l’espace d’une semaine sa 6 e<br />

récompense internationale et son 7 e prix<br />

national avec respectivement le prix international<br />

de l’eau de l’UNESCO et le<br />

prix 7 Novembre de la créativité qui lui<br />

a été remis en main propre par le Président<br />

de la République.<br />

Success story à Djerba Créatic<br />

Ayant pris dès 2005 le bâton du pèlerin<br />

pour passer du laboratoire à l’entreprise,<br />

du brevet national et international<br />

à la fabrication de son invention “le diffuseur<br />

souterrain”, Belachheb a été hébergé<br />

à Djerba Créatic, l’une des 25 pépinières<br />

du Réseau National des<br />

Pépinières d’Entreprises et y bénéficie<br />

depuis et à ce titre, de l’accompagnement<br />

à la création et la réalisation de son projet.<br />

Il a été dès lors pris en charge par le<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

7


Success stories<br />

CSCE (Centre de Soutien à la Création<br />

d’Entreprises), organe de l’API au cœur<br />

du dispositif entrepreneurial, avec la réalisation<br />

d’une étude de faisabilité dans le<br />

cadre du Programme de modernisation <strong>industrie</strong>lle<br />

financé par l’Union européenne.<br />

Cette structure est dédiée à la formation<br />

et à l’appui des nouveaux<br />

promoteurs et opère sur tout le territoire<br />

tunisien. Le CSCE assure à travers les<br />

pépinières, l’assistance aux promoteurs<br />

dans les domaines de l’information, la<br />

formation, les études, la recherche de financement,<br />

l’hébergement et le suivi post<br />

création.<br />

Natif de Djerba, à laquelle il est profondément<br />

attaché, Belachheb s’inscrit<br />

d’abord à la Faculté des Lettres et des<br />

Sciences humaines en 1971-72, quand il<br />

obtint son bac à 20 ans. Il passe le<br />

concours de guide touristique, le réussit<br />

haut la main, et écume le sud du pays<br />

pendant trois ans avec son agence de<br />

voyage, le temps d’économiser assez d’argent<br />

pour couvrir d’une part ses frais de<br />

séjour à l’étranger et d’autre part pour<br />

subvenir aux besoins de sa famille en<br />

tant que soutien unique. En 1977 quand<br />

il pose les pieds en France, à la Sorbonne,<br />

où il intègre derechef la 2e année de<br />

DEUG en géographie, son objectif est<br />

tout tracé, atteindre le plus haut degré de<br />

qualification dans ses études universitaires,<br />

le Doctorat d’Etat.<br />

En 1983 c’est le retour avec un DEA en<br />

géomorphologie de l’Université de Paris<br />

I, et l’entrée à l’Institut des Régions Arides<br />

d’EL Fja à 22 km de Médenine comme<br />

chercheur.<br />

«Les choses n’étaient pas aussi faciles<br />

que cela, on m’avait certes proposé le<br />

poste de chercheur enseignant, sans reconnaître<br />

l’équivalence au DEA en <strong>Tunisie</strong>,<br />

je devais donc me contenter du<br />

faible salaire d’administrateur et non d’assistant<br />

auquel mes compétences, mon savoir<br />

faire et mon travail sur le terrain<br />

m’y destinait». Sans pour autant s’avouer<br />

vaincu, notre enseignant chercheur avait<br />

dès lors toute la motivation nécessaire<br />

pour arriver jusqu’au bout du chemin<br />

qu’il s’était déjà tracé quelques années auparavant.<br />

En 1984 il obtient le doctorat de 3 e cycle,<br />

en géomorphologie appliquée de l’Université<br />

de Paris I qui lui permet dès lors<br />

d’être enfin reconnu dans le corps administratif<br />

au titre d’assistant mais aussi<br />

de chercheur dans différents domaines :<br />

aménagement des bassins versants et dimensionnement<br />

des ouvrages de petite<br />

hydraulique, techniques de conservation<br />

et de valorisation des sols et des eaux de<br />

ruissellement, étude du potentiel érosif<br />

des vents et du rôle du relief sur l’écoulement<br />

du vent et de la dynamique éolienne,<br />

protection et lutte contre le vent<br />

et l’ensablement, techniques d’économie<br />

d’eau d’irrigation et de lutte contre la salinisation<br />

des sols, dessalement de l’eau<br />

par énergie solaire, éolienne et géothermale,<br />

dynamique de l’érosion littorale.<br />

Un produit innovant qui<br />

permet une économie<br />

importante d’eau en milieu<br />

aride<br />

Et puis le retour en Belgique en 1988<br />

pour l’inscription à la thèse de doctorat<br />

d’Etat à la Faculté des sciences agronomiques<br />

de Gand, et la consécration,<br />

quatre années plus tard par l’octroi de ce<br />

titre en conservation des eaux et des sols<br />

avec la mention « excellent». Outre son<br />

expérience pédagogique en tant qu’enseignant<br />

chercheur en géomorphologie<br />

et conservation des eaux et des sols à<br />

l’IRA et à l’université de Sfax, et formateur<br />

de techniciens agronomes tunisiens<br />

et étrangers, Dc Bellachheb CHAHBANI<br />

a participé à des travaux et programmes<br />

de recherche en <strong>Tunisie</strong> et au profit d’organismes<br />

internationaux tels que la FAO,<br />

le PNUD…participé à la rédaction de revues<br />

scientifiques et dirigé la revue des<br />

régions arides publiée par l’IRA.<br />

«Je n’ai jamais, dit-il, pensé travailler<br />

ailleurs et je reste profondément attaché<br />

à mon pays et à mon île Djerba».<br />

«Je suis né dans un milieu agricole où<br />

l’on faisait l’irrigation avec la jerra, et j’ai<br />

longtemps réfléchi aux imperfections de<br />

ce système traditionnel d’irrigation auquel<br />

il fallait trouver solution pour éviter l’évaporation.<br />

Ce qui m’a conduit à réfléchir<br />

en terme de macro porosité et à réfléchir<br />

sur un procédé largement industrialisable<br />

le diffuseur souterrain».<br />

L’innovation du Dr CHAHBANI<br />

consiste dans l’invention du “diffuseur enterré”,<br />

c’est un appareil en matière plastique<br />

avec une mince couche filtrante en<br />

granulat quartzeux qui joue le rôle de<br />

plaque poreuse. Il a une épaisseur d’environ<br />

2cm avec différentes formes et<br />

tailles. Tel qu’il a été inventé, il permet<br />

deux applications différentes:<br />

En agriculture il permet l’irrigation souterraine<br />

des arbres fruitiers, forestiers et<br />

même ornementaux et des cultures maraîchères.<br />

La deuxième application est<br />

dans l’agriculture pluviale, aussi bien<br />

pour l’arboriculture que pour certaines<br />

cultures annuelles à racines pivotantes<br />

(mais, tourne sol, cucurbitacées, etc.). Il<br />

s’agit de l’injection des eaux de rétention<br />

des ouvrages de petite hydraulique, durant<br />

l’été et les périodes de sécheresse de<br />

courte ou de longue durée. Ceci permet<br />

l’exploitation des ressources en eau perdues<br />

lors des années pluvieuses et très<br />

pluvieuses.<br />

Cette opération d’injection des eaux<br />

pluviales et des eaux des sources a été testée<br />

et vérifiée dans des exploitations de<br />

paysans à Beni Khedache(Mont de Matmata<br />

Sud <strong>Tunisie</strong>n) à Djebba (Béja Nord<br />

de la <strong>Tunisie</strong>) et Tiniri en Kabylie(Nord<br />

algérien).<br />

Avec la réalisation de plusieurs prototypes<br />

depuis bientôt 15 ans, la protection<br />

nationale et internationale depuis l’année<br />

2001, le Dc CHAHBANI est en mesure<br />

aujourd’hui de lancer un produit<br />

nouveau pour l’irrigation sur le marché<br />

national et international. Un produit innovant<br />

qui permet une économie importante<br />

d’eau, une gestion optimale des ressources<br />

en eau souterraine et pluviale, un<br />

développement durable de l’agriculture<br />

irriguée et de l’agriculture pluviale dans<br />

les régions arides et semi arides, un accroissement<br />

de la production, contribuant<br />

par la même occasion à l’autosuffisance<br />

alimentaire et enfin l’exportation d’une<br />

technologie à 100% tunisienne.<br />

Concrètement le projet est dans sa<br />

phase finale pour la réalisation d’une<br />

unité de plasturgie à Sidi Makhlouf, Médenine,<br />

permettant de fabriquer en série<br />

le diffuseur souterrain. L’entrée en production<br />

et la commercialisation est prévue<br />

pour juin 2010.●<br />

8<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


SUCCESS STORY : Kairouan Innovation Technologique<br />

Success stories<br />

Une pépinière d’appoint avec<br />

des partenaires de choix<br />

Juin 2004-juin 2009, l’heure est au bilan. Un bilan particulièrement positif pour Kairouan Innovation<br />

Technologique, l’une des premières pépinières de l’API créées avant le lancement du Réseau National<br />

des Pépinières d’entreprises en 2005, adossée à l’ISET de Kairouan et soutenue par des partenaires de<br />

choix, PTT, ONAS, SIDCO SICAR et le dernier en date ATTIJARI BANK.<br />

Par Essya NASRI<br />

API - CSCE<br />

Adossée à l’ISET, la pépinière d’entreprises<br />

offre au créateur quel qu’il soit, étudiant,<br />

diplômé de l’enseignement supérieur,<br />

diplômé de la formation<br />

professionnelle, outre un espace de<br />

250 m 2 défalqué en 7 bureaux d’accueil,<br />

toute l’assistance technique, la logistique<br />

et le soutien qui, souvent, leur fait défaut<br />

quand ils font leurs premiers pas dans le<br />

domaine de la création.<br />

La pépinière présente au niveau de la<br />

région de Kairouan, une plate forme de<br />

soutien pour les jeunes qui entrent de<br />

plein pied dans l’entreprenariat alors<br />

qu’ils manquent d’une assise financière<br />

forte ou d’une expérience professionnelle<br />

à même de compenser cette faiblesse.<br />

« Nous sommes soutenus en cela, réitère<br />

le responsable de la pépinière et vis-à-vis<br />

des créateurs sur place, par nos différents<br />

partenaires qu’ils soient institutionnels<br />

ou privés : deux entreprises d’essaimage<br />

l’ONAS et les PTT, une société<br />

d’investissement à capital développement<br />

SIDCO SICAR, et enfin le dernier partenaire<br />

en date ATTIJARI BANK avec lequel<br />

nous avons signé le 9 février 2009 une<br />

convention de co-gestions. Ces partenaires<br />

sont en mesure d’apporter un appui technique<br />

ou financier aux créateurs accompagnés<br />

ou même hébergés en pépinière,<br />

de même qu’ils peuvent soutenir notre<br />

contrat programme».<br />

Pour la seule année 2009, 93 prospects<br />

ont pris l’attache de la pépinière, dont 75<br />

porteurs de projets et ce de janvier à fin<br />

septembre.<br />

«La campagne de sensibilisation à<br />

grande échelle réalisée au sein de l’université<br />

(ISET, ISSAT, ISAM, ISMAI, FLSH),<br />

souligne le responsable de la pépinière,<br />

nous a permis de développer les flux entrant<br />

en pépinière. C’est ainsi que trois<br />

cycles de formation à la création d’entreprises<br />

avec respectivement 20, 33 et 20<br />

porteurs de projets et un cycle de formation<br />

et d’encadrement par des experts<br />

comptables pour 19 bénéficiaires ont pu<br />

être assurés. L’action du coach pépinière,<br />

affecté grâce au programme de modernisation<br />

Industrielle (PMI) financé par<br />

l’Union européenne, a permis d’accompagner<br />

19 créateurs dans la réalisation des<br />

différentes phases de leurs plans d’affaires<br />

et la réalisation de 8 études de faisabilité<br />

bancables. Sur les 15 projets accompagnés<br />

par la pépinière et présentés<br />

lors des 5 criées de start up, organisées<br />

au cours du 1 er semestre, 6 ont obtenu un<br />

accord de financement, 8 projets sont en<br />

phase de recherche de financement et 1<br />

projet est en cours de finalisation de<br />

l’étude.<br />

Cette action sera renforcée, assure-t-il,<br />

grâce au programme de sensibilisation<br />

qui sera assuré en milieu universitaire<br />

d’octobre 2009 à mars 2010, l’organisation<br />

d’une formation ciblée en supplément<br />

avec le concours de l’ISIG en commerce<br />

électronique, un secteur à forte<br />

valeur ajoutée, et enfin l’organisation de<br />

tables rondes thématiques en stratégie<br />

marketing, financière, administrative et<br />

relations clients. L’organisation d’un<br />

concours du meilleur plan d’affaires de<br />

même que le projet de création du club<br />

Jeunes promoteurs et entreprises, permettront<br />

d’insuffler la réactivité tant attendue<br />

auprès des nouveaux diplômés<br />

de l’enseignement supérieur et qui sera<br />

renforcée grâce au développement de la<br />

communication externe auprès du grand<br />

public. Les projets sont nombreux et ambitieux<br />

: le suivi et la mise à jour du site<br />

web*, l’édition d’une news lettre trimestrielle,<br />

le communiqué à travers la<br />

presse des activités de la pépinière, une<br />

campagne flyers soutenue…<br />

Ainsi et au cours des 9 premiers mois<br />

2009, la pépinière a incubé et accompagné<br />

25 créateurs de projets, réalisant pour<br />

la même période un taux d’hébergement<br />

de 100%, avec 5 projets hébergés totalisant<br />

un investissement de 72.000 D et 11<br />

emplois créés.●<br />

*http://www.tunisie<strong>industrie</strong>.nat.tn/pepinieres<br />

ATTIJARI BANK le dernier partenaire en date<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

9


Success stories<br />

L’art d’être innovant<br />

Tunisia-hosting.net est un service développé par la société<br />

TUNISIA CORPORATION, spécialiste dans le développement<br />

des solutions web, hébergée dans la pépinière d’entreprises<br />

d’innovation et de développement de l’INSAT. Ce<br />

service est accessible sur Internet à l’adresse<br />

http://www.tunisia-hosting.net<br />

Rapidement, nous avons gagné la confiance des utilisateurs<br />

en leur offrant des services d’innovation et des fonctionnalités<br />

solides. Entraînés par une notoriété toujours<br />

croissante, nous avons pu élargir notre champ d’action en<br />

proposant des accès Internet sur mesure. De nos jours, En<br />

<strong>Tunisie</strong>, il est plus que jamais important de bien choisir à qui<br />

apporter sa confiance.<br />

OBJECTIFS DE LA SOCIETE<br />

Notre objectif est de présenter un service d’hébergement<br />

web complet, efficace et surtout pas cher. Pour ce faire,<br />

nous avons tenu à offrir des packs assez diversifiés d’hébergement<br />

web et de vente de noms de domaine qui<br />

s’adressent au grand public, aux professionnels et aux<br />

entreprises. Nous développons également divers services<br />

web d’innovation à savoir le streaming radio, le streaming<br />

vidéo, les sites web, le référencement, le mass mailing, etc.<br />

Tunisia-hosting.net propose de réserver, de déposer, de<br />

rediriger ou de transférer votre nom de domaine avec<br />

toutes extensions com, .net, .org, et .info, etc<br />

HEBERGEMENT WEB PROFESSIONNEL<br />

TUNISIA HOSTING s’est engagé à diversifier les packs<br />

d’hébergement web pour toutes catégories : particulier,<br />

professionnel, entreprise et revendeur. Elle propose également,<br />

plusieurs solutions de Serveurs privés (Virtual Private<br />

Server) et de Serveurs dédiés, l’idéal pour : Sites sécurisés<br />

e-commerce professionnel de grande taille, utilisation<br />

emails intensive sécurisée & redondante, portail cms<br />

Joomla, typo3, mailing liste, serveur jeux, etc.<br />

CREATION DE SITE WEB<br />

TUNISIA HOSTING est composé d’un ensemble de spécialiste<br />

en développement web. L’objectif en matière de<br />

création de site web est de créer une identité visuelle<br />

unique, valorisante et différente pour les entreprises et ce<br />

grâce à un design web professionnel et attractif. Lisibles sur<br />

tous les navigateurs utilisés (Internet Explorer, Netscape,<br />

Opera, Mozilla, Safari, etc....), nos créations sont réalisées<br />

aux normes CSS et XHTML en respectant les standards du<br />

Web.<br />

FICHE SIGNALETIQUE<br />

Dénomination : TUNISIA CORPORATION<br />

Activités & Services développés : Création et<br />

développement des solutions web : vente des noms<br />

de domaine et hébergement web, création et mise<br />

en place du streaming radio et vidéo, création des<br />

sites web, vente des serveurs dédiés et privés ainsi<br />

que d’autres services<br />

Adresse 1 : Bureau 2D1-15, Pépinière d’entreprises<br />

d’Innovation & de Développement. PID-INSAT,<br />

centre Urbain Nord B.P N°676, 1080 Tunis Cedex,<br />

<strong>Tunisie</strong>.<br />

Adresse 2 : 19 Rue de Naplouse, Tunis centre<br />

ville 1000.<br />

Tel & Fax : 00216 71 258 454<br />

Email : info@tunisia-hosting.net<br />

WEB RADIO<br />

info@tunisia-corporation.info<br />

Responsable : Naim YAKOUBI<br />

Parmi les innovations de l’année 2009, on évoque la solution<br />

WEB RADIO en serveur streaming. La société a l’exclusivité<br />

de ce service. Elle a mis en place plusieurs netradio.<br />

Le streaming consiste en un manager radio unique<br />

complété par des statistiques de l’audimat, une programmation<br />

horaire, préparation adaptée des jingles dans la<br />

playlist, un aperçu des pochettes de la playlist dans le<br />

panel, un minisite pour les auditeurs, un panel animateur....<br />

Cette technique permet de gérer les communications<br />

24h/24 et 7j/7. La Web radio est un outil de développement<br />

autonome, actuel et, aux couleurs de l’enseigne avec un<br />

habillage antenne personnalisé, une ambiance musicale<br />

soignée permettant de cibler le ‘’client‘’ auditeur, ce qui<br />

représente un impact marketing non négligeable et surtout<br />

efficace.●<br />

10<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


Vie des régions<br />

Journée de partenariat interrégional de Médenine<br />

86 Projets retenus par les<br />

Banques et SICAR…<br />

L’API et le Gouvernorat de Médenine, en collaboration avec les structures<br />

d’appui à l’investissement ont organisé le 25 Novembre 2009 une journée de<br />

partenariat et de promotion de l’investissement privé à Djerba.<br />

La séance d’ouverture de cette Journée a été présidée par Messieurs Afif<br />

CHELBI, Ministre de l’Industrie et de la Technologie et Taoufik BACCAR, Gouverneur<br />

de la Banque Centrale de <strong>Tunisie</strong>, en présence de Messieurs Mourad<br />

BEN JALLOUL, Gouverneur de Médenine, Mohamed SAHRAOUI, vice Président<br />

de l’UTICA, Mohamed BEN ABDALLAH, Directeur Général de l’API,<br />

d’un certain nombre de PDG d’institutions financières et de DG d’institutions<br />

d’appui à l’investissement et d’un grand nombre de promoteurs, d’<strong>industrie</strong>ls<br />

et d’hommes d’affaires tunisiens.<br />

Par Noureddine MOSBAHI<br />

API-CAPMI<br />

La clôture de cette journée a également été présidée par Messieurs<br />

Afif CHELBI et Taoufik BACCAR.<br />

Au cours de cette manifestation, 104 projets relevant des différentes<br />

branches d’activités ont été présentés nécessitant une<br />

enveloppe d’investissement de l’ordre de 154 millions de Dinars<br />

et pouvant générer la création de 2018 emplois.<br />

Evaluation de la journée<br />

Une première évaluation de ce partenariat Interrégional effectuée<br />

avec les organismes concernés, principalement les<br />

Banques et les SICAR, fait ressortir les résultats suivants :<br />

* Nombre total des présents : 400<br />

* Nombre de partenaires présents répartis<br />

comme suit :<br />

- Initiateurs de projets : 90<br />

- Hommes d’affaires tunisiens : 15<br />

- Banques et Sicar : 28<br />

Les 86 opportunités d’investissement qui ont ainsi retenu l’intérêt<br />

des Banques et Sicars, nécessitent une enveloppe d’investissement<br />

de l’ordre de 125,957 millions de Dinars et devant<br />

générer la création de 1573 postes d’emploi.<br />

Répartition des 86 opportunités d’investissement<br />

par secteur d’activité<br />

Secteur Nbre de Invest Emplois<br />

projets en 1.000 DT<br />

IAA 17 20.491 352<br />

IMCCV 15 42.411 530<br />

ID 08 7.074 135<br />

IT 03 1.401 59<br />

IMEE 02 2.017 29<br />

Services 08 4.419 102<br />

Agriculture 21 4.244 67<br />

Tourisme 12 43,900 299<br />

TOTAL 86 125.957 1573<br />

* Nombre de contacts effectués : 320<br />

* Opportunités d’investissement retenues : 86<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

11


Conjoncture<br />

Tableau de bord<br />

10<br />

de l'<br />

m o<br />

Investissement dans l'<strong>industrie</strong> en MD<br />

1 - Investissement déclaré dans l’<strong>industrie</strong> en MD<br />

10 Mois 08 10 Mois 09 Evol. %<br />

Total Industrie 2111,1 2447,1 15,9<br />

1.1 Répart /secteur<br />

1.1.1 IAA 466,6 572,4 22,7<br />

1.1.2 IMCCV 520,6 742,7 42,7<br />

1.1.3 IME 382,6 438,6 14,6<br />

1.1.4 ICH 258,7 298,3 15,3<br />

1.1.5 ITH 188,9 159,7 -15,5<br />

1.1.6 ICC 28,4 26,3 -7,4<br />

1.1.7 ID 265,3 209,1 -21,2<br />

Investissement à participation<br />

étrangère dans l'<strong>industrie</strong> en MD<br />

1.2 Répart /tranche<br />

1.2.1 I>1 MD 1701,3 2039,4 19,9<br />

1.2.1.1 IAA 336,6 437,5 30,0<br />

1.2.1.2 IMCCV 476,8 706,5 48,2<br />

1.2.1.3 IME 304,8 369,7 21,3<br />

1.2.1.4 ICH 236,5 273,0 15,4<br />

1.2.1.5 ITH 120,0 99,0 -17,5<br />

1.2.1.6 ICC 20,0 16,7 -16,5<br />

1.2.1.7 ID 206,6 137,0 -33,7<br />

1.2.2 I< 1 MD 409,8 407,7 -0,5<br />

1.3 Invest à part étrang 1081,3 914,2 -15,5<br />

1.3.1 Mixte 479,5 542,5 13,1<br />

1.3.2 100% étranger 601,8 371,7 -38,2<br />

Invest. des ind. totalement<br />

exportatrices en MD<br />

1.4 Répart/régime<br />

1.4.1 Total.export 913,7 717,7 -21,5<br />

1.4.2 Marché local 1197,4 1729,4 44,4<br />

1.5 Répart par région<br />

1.5.1 Région Est 1620,6 1763,6 8,8<br />

1.5.2 Région Ouest 490,5 683,5 39,3<br />

1.6 Zone. dvp.régional 756,5 1010,2 33,5<br />

12<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


ndustrie tunisienne<br />

s09<br />

Par Maher AGREBI,<br />

Zakia BELHABIB<br />

et Salwa MOULDI<br />

API - CDII<br />

Conjoncture<br />

2 - Commerce extérieur en MD<br />

Exportations en MD<br />

Exp Imp Solde<br />

Total Industrie 13290,9 17304,7 -4013,8<br />

5.1 IAA 1098,7 911,3 187,4<br />

5.2 IMCCV 306,4 260,3 46,1<br />

5.3 IME 4845,4 9364,0 -4518,6<br />

5.4 ICH 1697,9 2431,4 -733,5<br />

5.5 ITH 3905,7 2597,4 1308,3<br />

5.6 ICC 691,7 484,4 207,3<br />

5.7 ID 745,1 1255,9 -510,8<br />

3 - Investissement déclaré dans les services en MD<br />

10 Mois 08 10 Mois 09 Evol. %<br />

Invest. dans les services en MD<br />

Total services 856,1 1004,5 17,3<br />

3.1 Répart par régime<br />

3.1.1 Total. export 119,0 79,7 -33,0<br />

3.1.2 Marché local 737,1 924,8 25,5<br />

3.2 Invest à part étrang 164,0 145,7 -11,2<br />

3.3 Répart/région<br />

3.3.1 Région Est 798,4 923,2 15,6<br />

3.3.2 Région Ouest 57,7 81,3 40,9<br />

3.4 S.connexes.à.ind 278,9 250,3 -10,3<br />

3.4.1 Informatique 32,3 40,6 25,7<br />

3.4.2 Etudes et conseils 41,0 38,8 -5,4<br />

Invest. dans les services connexes<br />

l’<strong>industrie</strong> en MD<br />

3.4.3 Recherche 3,4 0,1 -97,1<br />

3.4.4 Transport 79,0 50,1 -36,6<br />

3.4.5 Formation Prof. 29,3 5,7 -80,5<br />

3.4.6 Zones <strong>industrie</strong>lles 50,5 39,3 -22,2<br />

3.4.7 Autres 43,4 75,7 74,4<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

13


Conjoncture<br />

2447,1 MD<br />

d ’ i n ve s t i s s e m e n t s<br />

d é c l a r é s d u r a n t<br />

les dix premiers mois<br />

2009<br />

Octobre 2009/ Septembre<br />

2009<br />

Le mois d’octobre 2009 a connu la<br />

déclaration de 290 projets correspondant<br />

à un montant d’investissement de<br />

200.3 MD et des créations d’emplois au<br />

nombre de 5576.<br />

Par rapport au mois précédent durant<br />

lequel 254 projets, 400.8 MD d’investissement<br />

et 5732 emplois ont été déclarés,<br />

le mois d’octobre 2009 a connu une hausse<br />

de 14.2% au niveau des projets à réaliser,<br />

une baisse de 50.0% au niveau des<br />

investissements déclarés et une diminution<br />

de 2.7% au niveau des emplois à<br />

créer.<br />

Octobre 2009/ Octobre 2008<br />

Durant le mois d’octobre 2009, l’investissement<br />

déclaré dans le secteur <strong>industrie</strong>l<br />

a atteint le montant de 200.3 MD,<br />

contre 116.9 MD lors du mois d’octobre<br />

2008, enregistrant ainsi un accroissement<br />

de 71.4%.<br />

Le nombre de projets déclarés est passé<br />

de 272 à 290 au cours du mois d’octobre<br />

2009, soit une hausse de 6.6%. Ces projets<br />

permettront la création de 5576<br />

postes d’emplois, contre 5316 postes<br />

d’emplois lors du mois de septembre<br />

2008, soit une augmentation de 4.9%.<br />

Dix mois 2009/ dix mois 2008<br />

Durant les dix premiers mois 2009,<br />

l’investissement déclaré dans le secteur<br />

<strong>industrie</strong>l a atteint le montant de<br />

2447.1 MD, contre 2111.1 MD pour les<br />

dix premiers mois de l’année 2008, enregistrant<br />

ainsi un accroissement de<br />

15.9%.<br />

Le nombre de projets déclarés est passé<br />

de 2606 durant les dix premiers mois de<br />

l’année 2008 à 2711 au cours des dix premiers<br />

mois 2009, soit une augmentation<br />

de 4.0%. Ces projets permettront la création<br />

de 50881 postes d’emplois, contre<br />

61418 postes d’emplois durant les dix<br />

premiers mois 2008, soit une diminution<br />

de 17.2%.<br />

Par ailleurs et compte non tenu des<br />

projets déclarés dont l’investissement est<br />

supérieur à 5 MD pour les dix premiers<br />

mois 2009/2008, l’investissement déclaré<br />

aurait enregistré les résultats suivants :<br />

- Investissement global : +3.7%<br />

- Investissements déclarés dans les<br />

<strong>industrie</strong>s totalement exportatrices :<br />

- 11.7%<br />

- Investissements à participation étrangère<br />

: -6.9%<br />

- Investissements déclarés dans les<br />

zones de développement régional :<br />

+7.5%.<br />

Les investissements déclarés par secteur<br />

Le secteur des <strong>industrie</strong>s des matériaux<br />

de construction, de la céramique et du<br />

verre a enregistré une hausse de 42.7%<br />

avec des investissements déclarés de<br />

l’ordre de 742.7 MD contre 520.6 MD<br />

lors des dix premiers mois 2008 suite à la<br />

déclaration en septembre 2009 d’une<br />

extension d’une cimenterie pour un montant<br />

de 242.0 MD.<br />

Le secteur des <strong>industrie</strong>s agroalimentaires<br />

a progressé de 22.7% (572.4 MD<br />

contre 466.6 MD), particulièrement suite<br />

à la déclaration durant les dix premiers<br />

mois de l’année 2009 de l’extension d’une<br />

unité d’<strong>industrie</strong> laitière pour un montant<br />

de 25.0 MD et à la déclaration de la création<br />

d’une unité d’extraction et de conditionnement<br />

d’huile de grignon pour un<br />

montant de 20.0 MD.<br />

Le secteur des <strong>industrie</strong>s chimiques a<br />

affiché un accroissement de 15.3% avec<br />

des investissements déclarés de 298.3MD<br />

contre 258.7 MD lors des dix premiers<br />

mois 2008 suite à la déclaration de la création<br />

d’une unité de fabrication d’engrais<br />

pour un montant de 38.0 MD, à la déclaration<br />

de la création d’une unité de fabrication<br />

de principes actifs pour l’<strong>industrie</strong><br />

pharmaceutique pour un montant de<br />

36.0 MD et à la déclaration de la création<br />

d’une unité de transformation de phosphates<br />

naturels et dérivés pour un montant<br />

de 34.9 MD.<br />

Le secteur des <strong>industrie</strong>s mécaniques et<br />

électriques a enregistré une hausse de<br />

14.6% avec des investissements déclarés<br />

de 438.6 MD contre 382.6 MD lors des<br />

dix premiers mois 2008 suite à la déclaration<br />

de la création d’une unité de fabrication<br />

d’ensembles et de sous ensembles<br />

pour avions pour un montant de 56.6MD,<br />

à la déclaration d’une unité de fabrication<br />

de câbles électriques pour un montant de<br />

22.0 MD et à la déclaration d’une extension<br />

d’une unité de fabrication de ressorts<br />

à lames pour un montant de 17.0MD.<br />

En contre partie, les autres secteurs ont<br />

enregistré des résultats négatifs durant les<br />

dix premiers mois 2009:<br />

- Le secteur des <strong>industrie</strong>s diverses<br />

dont les investissements ont atteint<br />

209.1 MD contre 265.3 MD durant les<br />

dix premiers mois 2008 (-21.2%), période<br />

durant laquelle la création d’une unité de<br />

fabrication de tuyaux en polyester renforcés<br />

avec des fibres de verre pour un montant<br />

de 18.7 MD et la création d’une<br />

unité de fabrication d’articles médicaux et<br />

chirurgicaux pour un montant de<br />

12.7 MD ont été déclarées.<br />

- Le secteur des <strong>industrie</strong>s du textile et<br />

de l’habillement dont les investissements<br />

ont enregistré une diminution de 15.5%<br />

(159.7 MD contre 188.9 MD) suite à la<br />

déclaration lors des dix premiers mois<br />

2008 de la création d’une unité de filature<br />

et de tissage pour un montant global de<br />

35.7 MD.<br />

- Le secteur des <strong>industrie</strong>s de cuir et de<br />

la chaussure dont les investissements<br />

déclarés ont été de l’ordre de 26.3 MD<br />

contre 28.4 MD lors des dix premiers<br />

mois 2008 enregistrant ainsi une baisse de<br />

7.4%.<br />

14<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


Conjoncture<br />

Répartition par régime des investissements déclarés<br />

Les investissements déclarés dans les <strong>industrie</strong>s totalement exportatrices ont enregistré une baisse de 21.5% passant de 913.7 MD<br />

à 717.7 MD durant les dix premiers mois 2009.<br />

Les <strong>industrie</strong>s dont la production est orientée vers le marché local ont enregistré une augmentation de 44.4% passant de<br />

1197.4 MD à 1729.4 MD lors de la même période.<br />

Répartition des investissements déclarés par régime en MD<br />

Secteur Ind. Tot. Export Ind. non Tot. Export Total<br />

10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol %<br />

IAA 174,2 90,4 -48,1% 292,4 482,0 64,8% 466,6 572,4 22,7%<br />

IMCCV 12,5 46,9 275,2% 508,1 695,8 36,9% 520,6 742,7 42,7%<br />

IME 254,9 267,0 4,7% 127,7 171,6 34,4% 382,6 438,6 14,6%<br />

ICH 179,1 132,1 -26,2% 79,6 166,2 108,8% 258,7 298,3 15,3%<br />

ITH 163,8 96,4 -41,1% 25,1 63,3 152,2% 188,9 159,7 -15,5%<br />

ICC 25,8 25,2 -2,3% 2,6 1,1 -57,7% 28,4 26,3 -7,4%<br />

ID 103,4 59,7 -42,3% 161,9 149,4 -7,7% 265,3 209,1 -21,2%<br />

TOTAL 913,7 717,7 -21,5% 1197,4 1729,4 44,4% 2111,1 2447,1 15,9%<br />

La baisse des investissements déclarés dans les <strong>industrie</strong>s totalement exportatrices est due essentiellement au secteur des <strong>industrie</strong>s<br />

agroalimentaires (90.4 MD contre 174.2 MD) suite à la déclaration lors des dix premiers mois 2008 de la création d’une unité<br />

de préparation de jus de fruits pour un montant de 65.0 MD, et à la déclaration de la création d’un entrepôt frigorifique pour un<br />

montant de 25.0 MD.<br />

Aussi, le secteur des <strong>industrie</strong>s du textile et de l’habillement dont les investissements ont enregistré une diminution de 41.1%<br />

(96.4 MD contre 163.8 MD) suite à la déclaration lors des dix premiers mois 2008 de la création d’une unité de filature et de tissage<br />

pour un montant global de 35.7 MD.<br />

De même les investissements déclarés dans le cadre du régime totalement exportateur du secteur des <strong>industrie</strong>s chimiques ont<br />

baissé de 26.2% (132.1 MD contre 179.1 MD) suite à la déclaration durant les dix premiers mois de l’année 2008 de la création<br />

d’une unité de fabrication d’acide sulfurique pour un montant de 75.0 MD.<br />

Contrairement à ces trois secteurs, les investissements déclarés dans le cadre du régime totalement exportateur du secteur des<br />

<strong>industrie</strong>s mécaniques et électriques sont passés de 254.9 MD à 267.0 MD lors des dix premiers mois 2009, suite notamment à la<br />

déclaration de la création d’une unité de fabrication d’ensembles et de sous ensembles pour avions pour un montant de 56.6 MD<br />

et à la déclaration d’une unité de fabrication de câbles électriques pour un montant de 22.0 MD.<br />

C’est aussi le cas du secteur des <strong>industrie</strong>s des matériaux de construction, de la céramique et du verre dont les investissements<br />

totalement exportateurs sont passés de 12.5 MD à 46.9 MD durant les dix premiers mois 2009 suite aux déclarations de la création<br />

d’une unité d’extraction de pierres marbrières et de la création de deux unités d’extraction et de traitement de sable pour un<br />

montant global de 20.4 MD.<br />

Les projets <strong>industrie</strong>ls supérieurs à 1 MD<br />

Les investissements relatifs aux projets dont le coût est supérieur à 1 MD, ont enregistré une hausse de 19.9% passant de 1701.3<br />

au cours des dix premiers mois 2008 à 2039.4 MD en 2009 (création: 1122.3 MD, extension: 851.2 MD, autres : 65.9 MD).<br />

Projets de création (I > 1 MD)<br />

Secteur Nombre de projets Investissements en MD Emplois<br />

10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol %<br />

IAA 64 80 25,0% 258,8 222,4 -14,1% 3246 3186 -1,8%<br />

IMCCV 31 46 48,4% 256,2 316,3 23,5% 1056 2157 104,3%<br />

IME 48 52 8,3% 187,8 230,7 22,8% 4959 3924 -20,9%<br />

ICH 17 15 -11,8% 174,2 155,3 -10,8% 1105 738 -33,2%<br />

ITH 19 15 -21,1% 70,9 69,0 -2,7% 2948 2385 -19,1%<br />

ICC 1 2 100,0% 20,0 15,5 -22,5% 2000 1117 -44,2%<br />

ID 41 31 -24,4% 116,1 113,1 -2,6% 1754 1249 -28,8%<br />

TOTAL 221 241 9,0% 1084,0 1122,3 3,5% 17068 14756 -13,5%<br />

Sur un total de 401 projets, 241 sont des projets de création, totalisant un montant d’investissement de 1122.3 MD dont<br />

316.3 MD dans le secteur des <strong>industrie</strong>s des matériaux de construction et 230.7 MD dans le secteur des <strong>industrie</strong>s mécaniques et<br />

électriques.<br />

Projets d’extension (I > 1 MD)<br />

Secteur Nombre de projets Investissements en MD Emplois<br />

10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol %<br />

IAA 26 49 88,5% 66,7 193,4 190,0% 664 1326 99,7%<br />

IMCCV 13 23 76,9% 184,3 355,8 93,1% 485 320 -34,0%<br />

IME 40 35 -12,5% 110,9 135,0 21,7% 3809 1767 -53,6%<br />

ICH 15 17 13,3% 62,3 117,8 89,1% 266 917 244,7%<br />

ITH 14 10 -28,6% 47,9 28,9 -39,7% 2812 1218 -56,7%<br />

ICC 0 1 - 0 1,2 - 0 21 -<br />

ID 31 10 -67,7% 87,6 19,1 -78,2% 1024 122 -88,1%<br />

TOTAL 139 145 4,3% 559,7 851,2 52,1% 9060 5691 -37,2%<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

15


Conjoncture<br />

De même, 145 projets d’extension totalisent<br />

un montant d’investissement de<br />

851.2 MD dont 355.8 MD dans le secteur<br />

des <strong>industrie</strong>s des matériaux de<br />

construction et 193.4 MD dans le secteur<br />

des <strong>industrie</strong>s agroalimentaires.<br />

Parmi les 401 projets (I>1 MD) déclarés<br />

durant les dix premiers mois 2009,<br />

quinze projets ont totalisé un montant<br />

d’investissement de 819.7 MD, soit<br />

40.2% de l’investissement total<br />

(I>1 MD). Il s’agit :<br />

D’un projet d’extension d’une cimenterie<br />

pour 242.0 MD.<br />

Investissements à participation étrangère<br />

Les investissements à 100% étrangers et<br />

en partenariat sont passés de 1081.3 MD<br />

durant les dix premiers mois 2008 à 914.2<br />

MD durant les dix premiers mois 2009,<br />

enregistrant ainsi une baisse de 15.5%.<br />

La baisse enregistrée au niveau des<br />

investissements à 100% étrangers et en<br />

partenariat est imputable essentiellement<br />

au secteur des <strong>industrie</strong>s agroalimentaires<br />

(89.3 MD, contre 178.7 MD) essentiellement<br />

suite à la déclaration durant les dix<br />

premiers mois 2008 de la création d’une<br />

unité de préparation de jus de fruits et<br />

d’un entrepôt frigorifique pour un montant<br />

global de 90.0 MD<br />

De même, les investissements mixtes et<br />

D’un projet de création d’une cimenterie<br />

pour 170.8 MD<br />

D’un projet d’extension d’une cimenterie<br />

pour 58.7 MD.<br />

D’un projet de création d’une unité d’ensembles<br />

pour avions pour 56.6 MD.<br />

D’un projet de création d’une unité d’engrais<br />

pour 38.0MD.<br />

D’un projet de création d’une unité de<br />

principes actifs pharmaceutiques pour<br />

36.0 MD.<br />

D’un projet de création d’une unité de<br />

transformation de phosphates pour<br />

34.9 MD.<br />

D’un projet d’extension d’une unité de<br />

production laitière pour 25.0 MD.<br />

étrangers déclarés dans le cadre du secteur<br />

des <strong>industrie</strong>s du textile et de l’habillement<br />

sont passés de 125.1 MD à<br />

60.2 MD durant les dix premiers mois<br />

2009, suite à la déclaration lors des dix<br />

premiers mois 2008 de la création d’une<br />

unité de filature et de tissage pour un<br />

montant global de 35.7 MD.<br />

C’est aussi le cas du secteur des <strong>industrie</strong>s<br />

chimiques dont les investissements<br />

mixtes et étrangers ont atteint 99.0 MD<br />

contre 187.5 MD lors des dix premiers<br />

mois 2008, période durant laquelle un<br />

projet de création d’une unité de fabrication<br />

d’acide sulfurique a été déclaré pour<br />

un montant global de 75.0 MD.<br />

D’un projet d’extension d’une unité de<br />

produits pharmaceutiques pour 26.0 MD.<br />

D’un projet de création d’une unité de<br />

tissu non tissé pour 26.0 MD.<br />

D’un projet d’extension d’une unité de<br />

médicaments pour 22.8 MD.<br />

D’un projet de création d’une unité de<br />

câbles électriques pour 22.0 MD.<br />

D’un projet de renouvellement de matériel<br />

d’une cimenterie pour 20.9 MD.<br />

D’un projet de création d’une unité de<br />

carton ondulé pour 20.0 MD.<br />

D’un projet de création d’une unité de<br />

huile de grignon pour 20.0 MD<br />

Par ailleurs, il est à signaler que les<br />

investissements mixtes et étrangers déclarés<br />

dans le cadre du secteur des <strong>industrie</strong>s<br />

mécaniques et électriques sont passés de<br />

223.5 MD à 243.9 MD durant les dix<br />

premiers mois 2009, particulièrement<br />

suite à la déclaration de la création d’une<br />

unité de fabrication d’ensembles et de<br />

sous ensembles pour avions pour un montant<br />

de 56.6 MD et à la déclaration d’une<br />

extension d’une unité de fabrication de<br />

ressorts à lames pour un montant de<br />

17.0 MD.<br />

Nombre de projets Investissements en MD Emplois<br />

10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol %<br />

Total Export 449 371 -17,4% 752,4 461,9 -38,6% 28634 16098 -43,8<br />

Mixtes 171 148 -13,5% 181,1 159,8 -11,8% 6437 4999 -22,3%<br />

Etrangers 278 223 -19,8% 571,3 302,1 -47,1% 22197 11099 -50,0%<br />

Marché local 140 167 19,3% 328,9 452,3 37,5% 2308 3598 55,9%<br />

Mixtes 107 125 16,8% 298,4 382,7 28,3% 1744 3101 77,8%<br />

Etrangers 33 42 27,3% 30,5 69,6 128,2% 564 497 -11,9%<br />

Total <strong>industrie</strong>s 589 538 -8,7% 1081,3 914,2 -15,5% 30942 19696 -36,3%<br />

Mixtes 278 273 -1,8% 479,5 542,5 13,1% 8181 8100 -1,0%<br />

Etrangers 311 265 -14,8% 601,8 371,7 -38,2% 22761 11596 -49,1%<br />

Les investissements déclarés dans les zones de développement régional<br />

Les dix premiers mois 2009 ont été<br />

caractérisés par une hausse au niveau de<br />

l’investissement déclaré dans les zones de<br />

développement régional. En effet, par rapport<br />

aux dix premiers mois 2008, les<br />

investissements déclarés dans ces zones<br />

ont enregistré une augmentation de<br />

33.5% (1010.2 MD contre 756.5 MD<br />

lors des dix premiers mois 2008). La part<br />

de ces zones dans l’ensemble des gouvernorats<br />

est passée de 35.8% à 41.3%<br />

durant les dix premiers mois de l’année<br />

2009.<br />

La hausse ainsi enregistrée au niveau<br />

des investissements déclarés dans les<br />

zones de développement régional est<br />

imputable essentiellement au gouvernorat<br />

de Gafsa dont les investissements déclarés<br />

ont augmenté de 705.2% passant de<br />

31.1 MD à 250.5 MD durant les dix premiers<br />

mois de l’année 2009 suite à la<br />

déclaration de la création d’une cimenterie<br />

pour un montant de 170.8 MD.<br />

Aussi, les investissements déclarés dans<br />

le gouvernorat de Zaghouan ont atteint<br />

207.3 MD contre 116.6 MD durant les<br />

dix premiers mois 2008, particulièrement<br />

suite à la déclaration de l’extension d’une<br />

cimenterie pour 58.7 MD et à la déclaration<br />

de la création d’une unité de fabrication<br />

de carton ondulé pour 20.0 MD.<br />

De même, les investissements déclarés<br />

dans le gouvernorat de Béja sont passés de<br />

99.4 MD à 150.7 MD, notamment suite<br />

aux déclarations d’une création d’une<br />

unité de principes actifs pour l’<strong>industrie</strong><br />

pharmaceutique 36.0 MD, et d’une création<br />

d’une unité de fabrication de tissu<br />

non tissé pour 26.0 MD.<br />

Ont également progressé les investissements<br />

déclarés dans les zones de développement<br />

régional du gouvernorat de Sfax<br />

(53.8 MD contre 20.3 MD), dans le gouvernorat<br />

de Kébili (27.4 MD contre<br />

10.0MD), à Tozeur (22.2 MD contre<br />

5. MD), et dans le gouvernorat de Siliana<br />

(51.4 MD contre 17.8 MD).<br />

OCTROI D’AVANTAGES<br />

Développement régional<br />

Le nombre de projets bénéficiaires de la<br />

prime d’investissement au titre du développement<br />

régional est passé de 285<br />

(pour un investissement total de<br />

430.4 MD) à 206 projets (pour un investissement<br />

total de 651.7 MD) durant les<br />

dix premiers mois 2009. Ces projets vont<br />

16<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


permettre la création de 8024 postes<br />

d’emplois, contre 10110 postes d’emplois<br />

durant les dix premiers mois 2008. La<br />

prime d’investissement accordée a atteint<br />

37.9 MD contre 49.2 MD lors des dix<br />

premiers mois 2008, soit une baisse de<br />

23.0 %.<br />

Projets bénéficiaires de la prime d’invest<br />

10M08 10M09 Evol %<br />

Projets 285 206 -27.7<br />

Invest en MD 430.4 651.7 +51.4<br />

Emplois 10110 8024 -20.6<br />

Prime en MD 49.2 37.9 -23.0<br />

Commerce extérieur<br />

Nouveaux promoteurs et PME<br />

Le nombre de projets bénéficiaires de la<br />

participation de l’état et des primes d’investissement<br />

au titre des nouveaux promoteurs<br />

et des PME est passé de 102<br />

(pour un investissement de 70.6 MD) à<br />

1116 projets (pour un investissement total<br />

de 71.5 MD) durant les dix premiers<br />

mois 2009. Ces projets vont permettre la<br />

création de 3633 postes d’emplois, contre<br />

3145 postes d’emplois durant les dix premiers<br />

mois 2008. La participation de l’état<br />

et les primes d’investissement accordées<br />

ont atteint 14.0 MD contre 10.8 MD lors<br />

Conjoncture<br />

des dix premiers mois 2008, soit une hausse<br />

de 29.6%.<br />

Projets bénéficiaires de la prime d’invest<br />

10M08 10M09 Evol %<br />

Projets 102 116 +13.7<br />

Invest en MD 70.6 71.5 +1.3<br />

Emplois 3145 3633 +15.5<br />

Participation<br />

et primes<br />

Les exportations du secteur <strong>industrie</strong>l<br />

sont passées de 16067.2 MD durant les<br />

dix premiers mois de l’année 2008 à<br />

13290.9 MD lors des dix premiers mois<br />

de l’année 2009 enregistrant ainsi une<br />

baisse de 17.3%.<br />

A l’exception du secteur des <strong>industrie</strong>s<br />

diverses (+1.9%), la baisse ci-dessus<br />

mentionnée a touché tous les autres secteurs<br />

d’activité dans des proportions qui<br />

varient entre 6.0% pour le secteur des<br />

<strong>industrie</strong>s des matériaux de construction,<br />

de la céramique et du verre et 47.0%<br />

pour le secteur des <strong>industrie</strong>s chimiques.<br />

Notons que le secteur des <strong>industrie</strong>s<br />

mécaniques et électriques accapare à lui<br />

seul 36.5 % des exportations du secteur<br />

<strong>industrie</strong>l, suivi par le secteur des <strong>industrie</strong>s<br />

du textile et de l’habillement qui en<br />

représente 29.4%.<br />

Par ailleurs, le secteur <strong>industrie</strong>l a<br />

importé pour 17304.7 MD lors des dix<br />

premiers mois de l’année 2009 contre<br />

19484.2 MD durant la même période de<br />

l’année précédente, enregistrant ainsi une<br />

baisse de 11.2%.<br />

Le secteur des <strong>industrie</strong>s des matériaux<br />

de construction, de la céramique et du<br />

verre a connu une hausse de ses importations<br />

de 12.6%, de même pour le secteur<br />

des <strong>industrie</strong>s diverses dont les importations<br />

ont augmenté de 0.5%, alors que<br />

tous les autres secteurs ont vu leurs<br />

importations baisser dans des proportions<br />

variant entre 1.9% pour le secteur des<br />

<strong>industrie</strong>s du cuir et de la chaussure et<br />

29.1% pour le secteur des <strong>industrie</strong>s chimiques.<br />

Ainsi donc le solde commercial du secteur<br />

<strong>industrie</strong>l s’établi à -4013.8 MD lors<br />

des dix premiers mois 2009 contre<br />

- 3417.0 MD lors des dix premiers mois<br />

de l’année 2008 comme l’illustre le<br />

tableau suivant :<br />

Commerce Extérieur<br />

Secteur Exportations en MD Importations en MD Solde commercial<br />

10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09<br />

IAA 1342,8 1098,7 -18,2% 1129,0 911,3 -19,3% 213,8 187,4<br />

IMCCV 325,9 306,4 -6,0% 231,1 260,3 12,6% 94,8 46,1<br />

IME 5348,0 4845,4 -9,4% 10056,5 9364,0 -6,9% -4708,5 -4518,6<br />

ICH 3202,0 1697,9 -47,0% 3427,2 2431,4 -29,1% -225,2 -733,5<br />

ITH 4336,7 3905,7 -9,9% 2897,6 2597,4 -10,4% 1439,1 1308,3<br />

ICC 780,5 691,7 -11,4% 493,6 484,4 -1,9% 286,9 207,3<br />

ID 731,3 745,1 1,9% 1249,2 1255,9 0,5% -517,9 -510,8<br />

Total 16067,2 13290,9 -17,3% 19484,2 17304,7 -11,2% -3417,0 -4013,8<br />

Investissements déclarés dans les services<br />

Octobre 2009/ Septembre 2009<br />

Le mois d’octobre 2009 a connu la déclaration<br />

de 633 projets de service correspondant<br />

à un montant d’investissement de 107.3 MD<br />

et des créations d’emplois au nombre de<br />

4682.<br />

Par rapport au mois précédent durant lequel<br />

500 projets, 43.1 MD d’investissement et<br />

2311 emplois ont été déclarés, le mois d’octobre<br />

a connu une hausse de 26.6% au niveau<br />

des projets à réaliser, une augmentation de<br />

149.0% au niveau des investissements déclarés<br />

et un accroissement de 102.6% au niveau des<br />

emplois à créer.<br />

Octobre 2009/ Octobre 2008<br />

Par rapport au même mois de l’année dernière,<br />

les investissements déclarés dans les activités<br />

de service ont enregistré une augmentation<br />

de 23.6% (107.3 MD, contre 86.8 MD<br />

en octobre 2008). Le nombre de projets déclarés<br />

est passé de 527 à 633 en octobre 2009,<br />

soit une hausse de 20.1%. Le nombre d’emplois<br />

à créer a atteint 4682, contre 2687 au<br />

cours du mois d’octobre 2008, soit une progression<br />

de 74.2%.<br />

Dix mois 2009/ Dix mois 2008<br />

Durant les dix premiers mois de l’année<br />

2009, l’investissement déclaré dans les activités<br />

de services a atteint le montant de<br />

1004.5 MD, contre 856.1 MD pour les dix<br />

premiers mois de l’année 2008, enregistrant<br />

ainsi une hausse de 17.3%.<br />

Le nombre de projets déclarés est passé de<br />

4688 à 5740 au cours des dix premiers mois<br />

2009, soit une augmentation de 22.4%. Ces<br />

projets permettront la création de 35465<br />

postes d’emplois, contre 33114 postes d’emplois<br />

durant les dix premiers mois 2008, soit<br />

une progression de 7.1%.<br />

NB : l’investissement de renouvellement<br />

de matériel de TUNISAIR pour un<br />

montant de 301.1 MD, déclaré durant le<br />

mois de janvier 2009, n’est pas comptabilisé<br />

dans les statistiques du secteur des<br />

services. La prise en compte de ce projets<br />

aurait porté l’accroissement des<br />

investissements déclarés à 52.5%.<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

17


Conjoncture<br />

Répartition par régime<br />

Au cours des dix premiers mois 2009, les<br />

investissements déclarés dans les activités de<br />

services ont enregistré une hausse de 25.5%<br />

au niveau des services orientés vers le marché<br />

local avec un montant de 924.8 MD, contre<br />

737.1 MD durant les dix premiers mois 2008.<br />

De même, le nombre de ce type de projets a<br />

augmenté de 19.5% passant de 3558 durant<br />

les dix premiers mois 2008 à 4390 en 2009,<br />

tout comme le nombre des emplois à créer qui<br />

a enregistré une hausse de 20.1% passant de<br />

19455 à 23359 durant la même période.<br />

Quant aux services totalement exportateurs,<br />

ils ont été marqués par une baisse de<br />

33.0% avec 79.7 MD contre 119.0 MD<br />

durant les dix premiers mois 2008.<br />

Le nombre de projets y afférents a enregistré<br />

une hausse de 19.5% (1350 en 2009<br />

contre 1130 lors des dix premiers mois 2008)<br />

alors que les emplois à créer ont baissé de<br />

11.4% (12106 contre 13659 durant les dix<br />

premiers mois 2008).<br />

Répartition régionale<br />

La hausse des investissements enregistrée<br />

durant les dix premiers mois 2009 dans les<br />

activités de service résulte aussi bien de l’augmentation<br />

enregistrée dans les régions de l’est<br />

où les investissements ont atteint 923.2 MD<br />

contre 798.4 MD lors des dix premiers mois<br />

2008 (+15.6%), que de celle enregistrée dans<br />

les régions de l’ouest avec un montant de<br />

81.3 MD contre 57.7 MD durant les dix premiers<br />

mois 2008 (+ 40.9%).<br />

Il est à signaler que les régions de l’est continuent<br />

de prédominer ce segment d’activités<br />

avec 91.9% de l’ensemble des investissements<br />

déclarés dans les services.<br />

De même, l’accroissement enregistré au<br />

niveau des projets déclarés dans les activités de<br />

service a concerné aussi bien les régions de<br />

l’est (+22.8%) que les régions de l’ouest<br />

(+19.4%).<br />

La hausse des emplois à créer a été véhiculée<br />

particulièrement par les régions de l’ouest<br />

qui ont enregistré un accroissement de 33.3%<br />

avec 4264 emplois à créer durant les dix premiers<br />

mois 2009 contre 3200 lors des dix premiers<br />

mois 2008.<br />

Répartition par nationalité<br />

Les investissements à participation<br />

étrangère dans les activités de service sont<br />

passés de 164.0 MD lors des dix premiers<br />

mois 2008 à 145.7 MD durant les dix premiers<br />

mois 2009, enregistrant ainsi une<br />

diminution de 11.2%. Cette baisse est due<br />

principalement aux projets 100% étrangers<br />

dont les investissements ont baissé de<br />

27.3% avec un montant de 41.3 MD<br />

contre 56.8 MD durant les dix premiers<br />

mois 2008.<br />

Il est à signaler aussi que le nombre des<br />

projets à participation étrangère a augmenté<br />

de 17.1% en passant de 999<br />

durant les dix premiers mois 2008 à 1170<br />

en 2009, et que les emplois à créer ont<br />

diminué de 7.3% avec 9388 postes d’emplois<br />

contre 10128 durant les dix premiers<br />

mois 2008.<br />

La répartition par régime des investissements<br />

à participation étrangère illustre<br />

que la baisse ci-dessus mentionnée a été<br />

véhiculée principalement par la diminution<br />

enregistrée par les services destinés à<br />

l’export (-28.5%).<br />

Investissements à participation étrangère (services)<br />

Nombre de projets Investissements en MD Emplois<br />

10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol %<br />

Total Export 747 888 18,9% 66,3 47,4 -28,5% 7886 7633 -3,2%<br />

Mixtes 183 188 2,7% 21,8 11,1 -49,1% 1964 1774 -9,7%<br />

Etrangers 564 700 24,1% 44,5 36,3 -18,4% 5922 5859 -1,1%<br />

Marché local 252 282 11,9% 97,7 98,3 0,6% 2242 1755 -21,7%<br />

Mixtes 166 180 8,4% 85,4 93,3 9,3% 1563 1332 -14,8%<br />

Etrangers 86 102 18,6% 12,3 5,0 -59,3% 679 423 -37,7%<br />

Total services 999 1170 17,1% 164,0 145,7 -11,2% 10128 9388 -7,3%<br />

Mixtes 349 368 5,4% 107,2 104,4 -2,6% 3527 3106 -11,9%<br />

Etrangers 650 802 23,4% 56,8 41,3 -27,3% 6601 6282 -4,8%<br />

SERVICES CONNEXES<br />

A L’INDUSTRIE<br />

Au niveau des services connexes à l’<strong>industrie</strong>, l’investissement<br />

déclaré qui représente 24.9 % de l’investissement total déclaré<br />

dans les activités de service, a enregistré une diminution de 10.3%,<br />

passant de 278.9 MD au cours des dix premiers mois 2008 à<br />

250.3 MD durant la même période de l’année 2009.<br />

contre 79.0 MD lors des dix premiers mois 2008 (-36.6%) et au<br />

secteur de la formation professionnelle dont l’investissement est<br />

passé de 29.3 MD durant les dix premiers mois 2008 à 5.7 MD<br />

en 2009 (-80.5%).<br />

Par ailleurs, il est à noter que le nombre de projets<br />

connexes à l’<strong>industrie</strong> a augmenté de 18.0% passant de 2428 à<br />

2864, tout comme le nombre des emplois y afférents qui est<br />

passé de 10454 postes d’emplois lors des dix premiers mois 2008<br />

à 11124 au cours des dix premiers mois 2009 enregistrant ainsi<br />

un accroissement de 6.4%.<br />

La baisse ci-dessus mentionnée est due essentiellement<br />

au secteur du transport dont l’investissement a atteint 50.1 MD<br />

Services connexes à l’<strong>industrie</strong><br />

Secteur Nombre de projets Investissements en MD Emplois<br />

10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol % 10M08 10M09 Evol %<br />

Informatique 507 556 9,7% 32,3 40,6 25,7% 2863 2866 0,1%<br />

Etudes et conseils 1033 1296 25,5% 41,0 38,8 -5,4% 4003 4266 6,6%<br />

Recherche 9 10 11,1% 3,4 0,1 -97,1% 111 53 -52,3%<br />

Autres 348 395 13,5% 43,4 75,7 74,4% 2020 2300 13,9%<br />

Transport 382 413 8,1% 79,0 50,1 -36,6% 837 854 2,0%<br />

Formation prof. 145 190 31,0% 29,3 5,7 -80,5% 571 752 31,7%<br />

Zones indus. 4 4 0,0% 50,5 39,3 -22,2% 49 33 -32,7%<br />

TOTAL 2428 2864 18,0% 278,9 250,3 -10,3% 10454 11124 6,4%<br />

18<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


<strong>Dossier</strong><br />

« Ensemble relevons<br />

les défis »<br />

Avec un nouveau programme,<br />

pour lequel il a<br />

choisi pour slogan<br />

«ensemble relevons les<br />

défis», le Chef de l’Etat<br />

Zine El Abidine BEN ALI,<br />

aborde son nouveau mandat<br />

présidentiel. Conçu<br />

pour les cinq années à venir<br />

(2009-2014), ce Programme<br />

prépare, en outre,<br />

le terrain pour les étapes<br />

ultérieures, qui s’étendront<br />

jusqu’à la fin de la prochaine<br />

décennie et audelà.<br />

Il s’agit d’un programme<br />

en vingt-quatre points à<br />

réaliser dans les délais qui<br />

leur sont impartis, comme<br />

c’était le cas pour les précédents<br />

programmes électoraux<br />

dont le dernier en<br />

date aura été « Programme<br />

pour la <strong>Tunisie</strong> de<br />

demain (2004-2009) ».<br />

Nos vous présentons cidessous,<br />

une synthèses<br />

des axes du nouveau programme<br />

qui touchent au<br />

domaine de l’<strong>industrie</strong>.


20<strong>Dossier</strong><br />

L’emploi : une priorité absolue<br />

L’emploi restera le<br />

défi le plus urgent de<br />

l’étape à venir et continuera<br />

de bénéficier de<br />

la priorité absolue dans<br />

les préoccupations de<br />

l’Etat.<br />

«<br />

La devise du prochain<br />

quinquennat sera la suivante<br />

: aucune famille<br />

tunisienne sans travail<br />

ou sans source de revenus<br />

pour, au moins, l’un<br />

de ses membres, au<br />

terme de l’année 2014<br />

»: a déclaré le Président<br />

de la République. Ajoutant<br />

que l’objectif étant<br />

de couvrir la demande additionnelle<br />

d’emplois, pour<br />

les cinq années à venir, en<br />

créant 425 mille emplois, de<br />

manière à réduire d’un<br />

point et demi le taux de chômage,<br />

au terme de cette période.<br />

Les programmes de formation<br />

et d’insertion professionnelles<br />

seront multipliés,<br />

afin qu’il n’y ait<br />

aucune attente d’une durée<br />

supérieure à deux ans, pour<br />

obtenir un emploi, un stage<br />

ou une formation qualifiante<br />

à la fin des études, au<br />

terme de l’année 2014.<br />

Les secteurs du service civil,<br />

de l’économie solidaire<br />

et des métiers de proximité,<br />

qu’ils soient connus ou innovants,<br />

auront un rôle agissant<br />

dans la réalisation de<br />

ces objectifs.<br />

Un nouveau cadre juridique<br />

sera également mis<br />

en place et instituera une<br />

nouvelle catégorie de promoteurs<br />

de petits projets,<br />

sous l’appellation de « promoteur<br />

individuel », caractérisé<br />

par un régime simplifié<br />

et libéral en matière<br />

fiscale et des cotisations à la<br />

sécurité sociale. Ce cadre<br />

sera conforté en relevant de<br />

50% le plafond des crédits<br />

accordés par la Banque <strong>Tunisie</strong>nne<br />

de Solidarité et en<br />

augmentant le plafond des<br />

micro-crédits octroyés par<br />

les associations de développement.<br />

Dans ce cadre, notons<br />

également, l’aide qui sera<br />

apportée à tous ceux qui<br />

souhaitent exercer un emploi<br />

indépendant pour leur<br />

permettre d’acquérir les<br />

compétences nécessaires,<br />

en leur accordant un<br />

chèque-formation à cet effet.●<br />

etat des lieux<br />

Emplois créés par les entreprises <strong>industrie</strong>lles (10 emplois et plus)<br />

Secteur TE* NTE** Total<br />

Entreprises Emplois Entreprises Emplois Entreprises Emplois<br />

IAA 168 15 352 879 51 771 1 047 67 123<br />

IMCCV 29 1 018 405 27 171 434 28 189<br />

IMM 169 11 960 413 22 721 582 34 681<br />

IEEE 225 54 866 126 8 710 351 63 576<br />

ICH 113 16 841 391 20 434 504 37 275<br />

ITH 1 713 178 776 331 18 212 2 044 196 988<br />

IBLA 30 1 082 165 8 245 195 9 327<br />

ICC 211 26 633 84 2 916 295 29 549<br />

ID 63 4 144 234 12 640 297 16 784<br />

Total 2 721 310 672 3 028 172 820 5 749 483 492<br />

* TE : totalement exportatrice / NTE : non totalement exportatrice<br />

etat des lieux<br />

Source: API - janvier 2010<br />

La <strong>Tunisie</strong> dispose actuellement d’un nombre<br />

important de diplômés de haut niveau avec un<br />

multilinguisme élevé, dû notamment à la proximité<br />

géographique de la <strong>Tunisie</strong> avec les pays européens.<br />

30% des diplômés sont issus des filières de<br />

l’ingénierie, des sciences de l’informatique, des<br />

communications ainsi que d’autres filières techniques.<br />

Plus de 7 000 diplômés en technopole de<br />

l’information et de la communication seront mis sur<br />

le marché du travail durant les cinq prochaines<br />

années.<br />

Pour accueillir des effectifs sans cesse croissants, le<br />

pays a massivement équipé l’infrastructure éducative.<br />

La <strong>Tunisie</strong> regroupe aujourd’hui :<br />

4 504 écoles de base<br />

1 533 collèges et lycées<br />

193 établissements d’enseignements supérieur<br />

dont une université virtuelle et 24 ISET.<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


Retrouver le niveau habituel de croissance et élever de nouveau<br />

son rythme<br />

Dans ce volet, le Président a promis<br />

d’oeuvrer à renforcer la compétitivité<br />

de l’économie nationale, à stimuler davantage<br />

l’esprit d’initiative, à encourager<br />

l’innovation et la création, et à<br />

promouvoir les secteurs et les activités<br />

à fort contenu technologique et à<br />

haute valeur ajoutée.<br />

La consolidation du dynamisme de<br />

l’économie nationale et l’activité de<br />

ses entreprises, aux plans intérieur et<br />

extérieur, se passera à travers l’adoption<br />

d’une démarche nouvelle par le<br />

biais de :<br />

✑La révision radicale de l’approche<br />

en matière d’incitations à l’investissement<br />

et à la création d’entreprises en<br />

conciliant entre les éléments suivants :<br />

• le renforcement de nos orientations<br />

actuelles en matière d’incitation<br />

à ’investissement dans les régions de<br />

l’intérieur.<br />

• l’incitation à l’investissement dans<br />

les secteurs prometteurs, à fort contenu<br />

en savoir et en technologie et «amis de<br />

l’environnement» ; et ce, indépendamment<br />

de la région où cet investissement<br />

est réalisé.<br />

• l’orientation des entreprises vers les<br />

investissements dans le savoir et dans<br />

les nouvelles technologies, en vue<br />

d’améliorer leur système de production<br />

et de services actuellement existants.<br />

Tout en encourageant les investisseurs<br />

et les entreprises à recourir à la<br />

combinaison de ces éléments.<br />

✑L’intensification des efforts pour<br />

améliorer la productivité afin qu’elle<br />

contribue, à hauteur de 50% au moins,<br />

à la croissance du PIB.<br />

✑Le renforcement des interventions<br />

de l’Etat en vue d’accélérer le rythme<br />

de réalisation des projets de développement<br />

et des programmes d’investissement<br />

public, dans les secteurs stimulants<br />

de la croissance et employeurs<br />

de main d’oeuvre.<br />

✑L’amélioration du climat des affaires<br />

et le renforcement de la<br />

confiance dans l’environnement de<br />

l’investissement.<br />

✑. La consolidation de la protection<br />

de l’investisseur, la consécration de la<br />

bonne gestion des entreprises et le renforcement<br />

des règles de la transparence.<br />

✑. Un plus grand soutien aux promoteurs<br />

ainsi qu’un renforcement des<br />

ressources propres des entreprises, et<br />

<strong>Dossier</strong><br />

etat des lieux<br />

Répartition des entreprises hébergées par pépinière (Fin octobre 2009)<br />

Pépinière Entreprises Investissement Emploi<br />

hébergées en MD<br />

Zaghouan Terre d’Entreprendre 12 3 108 49<br />

SOUSSE-TEC 6 66 14<br />

Siliana Innovation 3 142 12<br />

Sfax innovation I + II 27 4 787 446<br />

Radès Technologie Plus 19 5 877 79<br />

Nabeul Elan Technologique 10 893 16<br />

Manouba Tech 8 106 28<br />

Mahdia Entreprendre 12 1 523 72<br />

Pépinière des initiatives innovantes de Ksar Hellal 6 393 22<br />

Kebili Initiative Création 4 239 12<br />

Kairouan Innovation technologique 4 63 8<br />

Djerba Création & Innovation 4 23 11<br />

Pépinière d’Innovation et de Développement de l’INSAT 6 108 38<br />

Gafsa Technologie du Futur 8 3 114 49<br />

Gabès Promotech 11 6 075 119<br />

P.d’Entreprises Carthage Innovation-EPT 6 92 17<br />

Bizerte 17 1 544 102<br />

Béja Essor technologique 4 510 55<br />

Sidi Bouzid 3 19 7<br />

le Kef Essor technologique 5 124 16<br />

Jendouba Créatic 8 580 28<br />

Kasserine 4 704 40<br />

Tataouine 1 37 4<br />

Tozeur 3 62 8<br />

Total 191 30 190 1 252<br />

Source : API<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

21


22<strong>Dossier</strong><br />

La prochaine étape sera en effet, celle<br />

de l’instauration du partenariat et de<br />

l’interdépendance avec la recherche et<br />

l’innovation, en introduisant un changement<br />

qualitatif dans le système d’incitations<br />

à l’investissement, encourageant<br />

le recours à la recherche et<br />

l’innovation, comme elle sera celle de<br />

l’élargissement du réseau des pépinières<br />

autour des établissements d’enseignece<br />

par la création de fonds d’investissement<br />

pour le financement des entreprises<br />

qui ont besoin de consolider<br />

leurs ressources financières, en facilitant<br />

l’accès au financement et, en particulier,<br />

au financement non bancaire<br />

afin de réduire l’endettement des entreprises<br />

et d’augmenter leurs ressources<br />

propres et par l’encouragement<br />

au changement d’activité<br />

économique et au passage d’un secteur<br />

L’un des principaux axes du programme<br />

est l’édification d’une économie<br />

nationale capable de se hisser au niveau<br />

des économies les plus avancées et<br />

les plus compétitives, s’appuyant sur une<br />

stratégie fondée sur la trilogie suivante :<br />

• un haut contenu technologique de<br />

notre économie et la capacité d’innovation.<br />

• asseoir une croissance durable, s’intégrer<br />

dans l’espace des économies les<br />

plus modernes, multiplier les opportunités<br />

de création, d’innovation et d’emploi<br />

, instaurer un mode d’activité économique<br />

propre et adopter les principes<br />

de l’économie respectueuse de l’environnement.<br />

•maîtriser l’énergie et les technologies<br />

les plus avancées dans le domaine des<br />

énergies nouvelles et renouvelables.<br />

C’est la direction vers laquelle le Président<br />

BEN ALI a choisi d’avancer, à travers<br />

la promotion de la <strong>Tunisie</strong> en tant<br />

que destination <strong>industrie</strong>lle et technologique<br />

qui respecte les standards internationaux<br />

en matière d’environnement,<br />

etat des lieux<br />

Situation des dossiers de mise à niveau par secteur<br />

Situation à Fin Decembre 2009<br />

et ce, par le biais de la mise en place de<br />

bassins technologiques, qui soient le prolongement<br />

des technopoles existantes en<br />

vue d’attirer les investissements dans<br />

les activités à forte valeur technologique<br />

dans divers domaines ; en veillant à renforcer<br />

la synergie entre les universités,<br />

les centres de recherche et les unités de<br />

production.<br />

affecté par la crise mondiale à un secteur<br />

prometteur.<br />

Ces mesures seront accompagnées<br />

par un partenariat plus important entre<br />

l’Etat et le secteur privé pour la création<br />

d’entreprises de référence dans<br />

des domaines stratégiques.<br />

La simplification des procédures relatives<br />

au commerce extérieur, la baisse<br />

des coûts des transactions et l’amélioration<br />

de l’efficacité des services logistiques,<br />

compte également, en plus<br />

de la concentration des efforts sur le<br />

développement des exportations, le<br />

soutien aux entreprises en vue d’accéder<br />

aux marchés extérieurs et l’investissement<br />

dans les secteurs stratégiques<br />

dans les activités prometteuses,<br />

telles que la délocalisation des services<br />

financiers, de santé et de soutien aux<br />

entreprises.●<br />

IAA ICC ICH ID IMCCV IME ITH Total<br />

<strong>Dossier</strong>s approuvés 375 224 168 411 149 379 1386 3092<br />

Investissements 1016 177 425 674 971 907 1036 5206<br />

part de l’invest par Secteur 20% 3% 8% 13% 19% 17% 20% 100%<br />

Invest immateriels (y compris diag) 96 43 44 74 57 124 205 643<br />

part l’immateriel 9% 24% 10% 11% 6% 14% 20% 12%<br />

Prime octroyée 133 27 53 98 85 136 186 718<br />

<strong>Dossier</strong>s en cours 253 75 80 223 125 209 465 1430<br />

<strong>Dossier</strong>s refusés 3 2 1 3 3 12<br />

Total adhésion 631 299 250 634 275 591 1854 4534<br />

Vers une économie à contenu technologique élevé,<br />

amie de l’environnement, économe en énergie et innovante<br />

L’accent sera mis également sur l’élaboration<br />

de stratégies sectorielles complémentaires,<br />

intéressant les secteurs<br />

prometteurs qui offrent des avantages<br />

comparatifs et couvrant les différents<br />

aspects susceptibles d’impulser ces secteurs,<br />

en partant de la formation, de<br />

l’aménagement d’espaces appropriés ;<br />

en passant par la recherche et l’innovation,<br />

pour aboutir à l’investissement et<br />

la commercialisation.<br />

Tenant compte de l’impact direct du<br />

cadre législatif, règlementaire et institutionnel<br />

sur le climat des affaires et sur<br />

la capacité du tissu économique à maîtriser<br />

l’exploitation des facteurs de production,<br />

l’action sera poursuivie en vue<br />

d’une plus grande compatibilité des lois<br />

relatives aux aspects économiques et financiers<br />

avec les législations modernes<br />

des pays avancés ; et ce, à travers la révision<br />

du code des sociétés de manière<br />

à mieux préserver l’entreprise, à assurer<br />

sa pérennité et sa croissance.<br />

Un changement qualitatif est visé en<br />

vue de stimuler l’investissement dans<br />

les secteurs prometteurs et amis de l’environnement.<br />

Les efforts seront concentrés sur l’accélération<br />

du rythme de création d’entreprises<br />

et de projets.<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


etat des lieux<br />

Le secteur des TiC en <strong>Tunisie</strong><br />

un secteur stratégique<br />

Part des TIC dans le PIB<br />

Source : Secrétariat d’Etat à l’Informatique, Internet et les<br />

Logiciels Libres<br />

ment supérieur et son extension aux écoles d’ingénieurs, aux<br />

instituts technologiques et aux pôles régionaux de développement<br />

; tout en instituant des relations de partenariat entre les<br />

pépinières, les centres de recherche et les fonds et sociétés d’investissement,<br />

dans le but de valoriser les brevets tunisiens et<br />

les brevets acquis à l’étranger.<br />

Le président a affirmé qu’en plus de l’incitation à la mise à<br />

niveau et la création, la prochaine étape sera celle d’institutions<br />

tunisiennes conformes aux normes internationales, à travers<br />

:<br />

• L’obtention, par 700 entreprises supplémentaires, de certificats<br />

de conformité aux normes internationales, à l’horizon<br />

de l’année 2014,<br />

• La réalisation de 17 500 normes accréditées en 2014, contre<br />

10 400 actuellement,<br />

• Le doublement du nombre de nouveaux brevets d’invention,<br />

en vue d’atteindre 200 brevets au cours de la période 2010-<br />

2014, contre 90 pour la période 2005-2009,<br />

• La mise en place de contrats-programmes avec les centres<br />

techniques sectoriels en vue d’aider les petites et moyennes<br />

entreprises à adopter des technologies avancées.<br />

Les efforts seront déployés afin d’inscrire annuellement<br />

300 entreprises supplémentaires, des secteurs de l’<strong>industrie</strong><br />

et des services, dans le programme national de<br />

mise à niveau <strong>industrie</strong>lle. En s’engageant dans une<br />

phase nouvelle d’amélioration de la performance des<br />

centres techniques et en modernisant leur gestion en partenariat<br />

avec les professionnels.<br />

Hisser la qualité de l’infrastructure <strong>industrie</strong>lle au niveau<br />

des normes internationales, compte également<br />

parmi les principaux objectifs du programme, et ce à travers<br />

:<br />

• l’adoption d’un programme national de mise à niveau<br />

des zones <strong>industrie</strong>lles existantes,<br />

• la création de nouvelles zones <strong>industrie</strong>lles selon les<br />

standards internationaux,<br />

• l’octroi d’une place plus importante au secteur privé<br />

dans la création et l’aménagement des zones <strong>industrie</strong>lles,<br />

• la constitution d’une réserve foncière <strong>industrie</strong>lle de<br />

10 mille hectares au<br />

terme de la prochaine décennie.<br />

Ce programme vise également<br />

la création d’un pôle de<br />

développement ou un centre<br />

technologique et <strong>industrie</strong>l dans<br />

chaque gouvernorat, et ce parallèlement<br />

au renforcement<br />

des mécanismes d’accompagnement<br />

des nouveaux promoteurs<br />

dans les pépinières d’entreprises<br />

et les centres d’affaires<br />

; par la création d’un corps de<br />

métiers nouveau, dénommé<br />

«accompagnateurs des promoteurs<br />

de projets» (coaching) ;<br />

etat des lieux<br />

Mise à Niveau<br />

Total adhésions à<br />

Fin Decembre 2009<br />

4534 entreprises<br />

Total investissement<br />

approuvés<br />

5206,7 MD<br />

Total primes octroyées<br />

718,8 MD<br />

Les efforts seront également déployés afin de doubler le<br />

nombre de projets créés dans le cadre de l’essaimage, pour atteindre<br />

une moyenne de 200 projets par an, contre 100 actuellement.●<br />

<strong>Dossier</strong><br />

etat des lieux<br />

Economie immatérielle :<br />

En concrétisation du programme<br />

visant à l’intégration de la <strong>Tunisie</strong><br />

dans l’économie immatérielle, plusieurs<br />

projets ont été mis en place :<br />

* Création d’une monnaie électronique<br />

entièrement sécurisée<br />

le e-Dinar permettant<br />

le paiement de transactions<br />

commerciales effectuées<br />

sur Internet à partir des<br />

sites marchands tunisiens.<br />

* Lancement du premier projet<br />

d’inscription à distance<br />

pour l’année universitaire<br />

2000-2001 et ce pour<br />

l’Ecole Supérieure des<br />

Communications et<br />

l’Institut Supérieur des<br />

Etudes Technologiques en<br />

Communications.<br />

* Mise en place d’une agence commerciale<br />

virtuelle par<br />

l’opérateur national des<br />

télécommunications<br />

www.tunisietelecom.tn<br />

offrant plusieurs services<br />

en ligne dont notamment le<br />

règlement et la consultation<br />

des factures des services<br />

téléphoniques.<br />

* Création d’une bibliothèque virtuelle<br />

pour le secteur des<br />

technologies de la communication<br />

www.emaktaba.tn<br />

* Mise en place d’un portail<br />

Internet de la Poste tunisienne<br />

offrant des services<br />

en ligne à travers le site<br />

www.poste.tn .<br />

* Mise en place d’un site web relatif<br />

aux appels d’offres du ministère<br />

des technologies de la communication<br />

et des entreprises sous-tutelle<br />

permettant la consultation des avis<br />

et l’acquisition des cahiers des<br />

charges y afférents.<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

23


24<strong>Dossier</strong><br />

Une politique financière efficiente et une fiscalité équitable<br />

Il s’agit d’un autre point important du programme, dont<br />

l’objectif est d’élever le niveau d’efficacité de la politique<br />

financière, d’en améliorer les normes, et de renforcer la<br />

performance du système fiscal, au service du développement,<br />

de l’entreprise et du citoyen.<br />

A cette fin, le Président de la République a déclaré que<br />

l’Etat s’emploiera, entre autres, à :<br />

Poursuivre la réduction des taxes douanières et la réduction<br />

du nombre de taux en vigueur, dans le but de :<br />

• renforcer la compétitivité de l’économie nationale,<br />

• éviter le phénomène de détournement des importations<br />

et alléger les procédures,<br />

• s’orienter vers l’instauration d’un même régime douanier<br />

pour toutes les importations, indépendamment de leur<br />

provenance et ce, par une baisse du nombre des taux douaniers<br />

de 6 actuellement à 4 en 2014, tout en veillant à ce<br />

que le taux le plus élevé n’excède pas 15%.<br />

Réformer le système fiscal à la lumière des évolutions<br />

que connaissent les pays partenaires et concurrents en réduisant<br />

la pression fiscale sur l’entreprise au titre de l’impôt<br />

sur les bénéfices, ou de certains éléments de coût de<br />

production, tout en adoptant des mesures parallèles au niveau<br />

du système fiscal pour préserver les équilibres financiers<br />

de<br />

etat des lieux<br />

Incitations fiscales à<br />

l’investissement<br />

Ces incitations concernent notamment<br />

:<br />

- la déduction totale des revenus et<br />

bénéfices provenant de l’exportation<br />

pendant les dix premières années<br />

d’activité et dans la limite de 50% à<br />

partir de la 11ème année ;<br />

- la déduction totale des revenus et<br />

bénéfices des entreprises installées<br />

dans les zones de développement régional<br />

pendant les dix premières années<br />

d’activité et dans la limite de<br />

50% pendant la deuxième décade ;<br />

- la déduction des revenus et bénéfices<br />

des entreprises opérant dans le<br />

secteur agricole pendant les dix premières<br />

années d’activité ;<br />

- le dégrèvement des revenus et<br />

bénéfices réinvestis dans le capital<br />

des entreprises ainsi que les bénéfices<br />

réinvestis au sein même des<br />

entreprises dans des limites et sous<br />

des conditions bien déterminées ;<br />

- la suspension de la TVA ou la réduction<br />

de son taux à 12% pour une<br />

liste de biens d’équipement nécessaires<br />

à l’investissement ;<br />

- l’exonération des droits de douane<br />

pour une liste de biens d’équipement<br />

importés.<br />

l’Etat.<br />

Réexaminer les<br />

modalités de restitution<br />

de la TVA<br />

afin de les simplifier<br />

et de les<br />

accélérer en vue<br />

de préserver la liquidité<br />

de l’entreprise.<br />

La création de<br />

la fonction de «<br />

Médiateur fiscal<br />

», afin de contribuer<br />

à la solution<br />

des problèmes<br />

posés au sujet de<br />

la déclaration fiscale,<br />

avant d’engager<br />

la procédure<br />

judiciaire,<br />

et ce en instituant<br />

la fonction<br />

de « Médiateur<br />

fiscal » à l’instar<br />

du « médiateur<br />

bancaire » avec<br />

pour mission de<br />

rapprocher les<br />

points de vue<br />

entre l’administration<br />

et le<br />

contribuable.<br />

La création de<br />

la « Caisse de Dépôts<br />

et Consignations<br />

», aux<br />

normes reconnues sur le plan international, et qui aura<br />

pour mission, entre autres, de réaliser des investissements<br />

stratégiques de long terme dans le domaine des nouvelles<br />

etat des lieux<br />

Taux de la TVA en <strong>Tunisie</strong><br />

La TVA s’applique selon quatre taux :<br />

- 18% ; taux général ;<br />

- 6% ; notamment pour les matières premières et produits<br />

de l’artisanat, les activités médicales, la fabrication<br />

des médicaments et des produits pharmaceutiques et de<br />

conserves alimentaires ;<br />

- 10% ; notamment pour les machines de traitement de<br />

l’information, des services informatiques, les activités<br />

d’hôtellerie et de restauration, les biens d’équipement (selon<br />

liste) ;<br />

- 29% : pour quelques produits (boissons alcoolisées, les<br />

fourrures, métaux précieux…).<br />

technologies, de l’infrastructure et des grands projets et<br />

de développer le capital risque et favoriser la création de<br />

la petite et moyenne entreprise de manière à contribuer<br />

à la création d’emplois additionnels.<br />

La réforme du système comptable dans le sens de l’adoption<br />

des normes internationales, en vue d’améliorer la transparence<br />

des informations financières, de renforcer la<br />

confiance des investisseurs et de stimuler le marché financier.<br />

L’institution d’un régime fiscal spécifique pour les petites<br />

et moyennes entreprises, fondé sur :<br />

• La révision du régime forfaitaire pour qu’il s’adapte<br />

mieux au niveau de développement économique.<br />

• La généralisation de l’abattement fiscal de 20% de l’assiette<br />

de l’impôt au profit des petites entreprises qui adhèrent<br />

aux centres de gestion intégrés et ce, pour une période<br />

de 5 ans à compter de la date de leur adhésion.<br />

• L’octroi, aux petites et moyennes entreprises, d’un<br />

abattement d’une part de l’assiette imposable, durant les<br />

3 premières années d’activité, selon un taux dégressif allant<br />

de 75% à 50% puis à 25%.<br />

La révision du régime fiscal à l’export, et ce par l’octroi<br />

d’avantages spécifiques aux opérations d’exportation directe,<br />

et la mise en oeuvre du régime de restitution de la<br />

taxe sur la valeur ajoutée au titre des achats effectués par<br />

les touristes étrangers.●<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


La formation : pour soutenir les politiques de l’emploi et<br />

améliorer le rendement du travail<br />

etat des lieux<br />

Secteurs de formation<br />

Secteur 2006 2007 2008<br />

Agriculture 135 180 179<br />

Pêche et aquaculture 11 5 0<br />

Bâtiment et travaux publics 2772 2558 2364<br />

Textile et habillement 5248 4366 3336<br />

Cuir et chaussure 926 755 613<br />

Mécanique et construction métallique 1468 1846 1934<br />

Electrique et électronique 4389 4538 5932<br />

Agroalimentaire 76 113 66<br />

Transport, conduite et entretien des véhicules et engins<br />

des travaux publics et agricole 1806 1961 2302<br />

Tourisme et hôtellerie 887 1219 717<br />

Art et métiers 583 508 417<br />

Métiers administratifs 655 654 1194<br />

Services et <strong>industrie</strong>s diverses 636 1113 1060<br />

etat des lieux<br />

La formation professionnelle<br />

130 centres de formation<br />

Répartition des centres selon le niveau<br />

Niveau Nbre des Nbre des<br />

centres spécialités<br />

Certificat d’aptitude professionnelle (CAP)106 76<br />

Brevet de technicien professionnel (BTP) 82 81<br />

Brevet de technicien supérieur 32 26<br />

Certificat de compétences (CC) 93 62<br />

Source : Ministère de Formation professionnelle et de l’Emploi<br />

Le changement qualitatif du système de<br />

formation dans notre pays, représente<br />

l’un des axes fondamentaux de ce programme.<br />

Selon le Président de la République,<br />

ce changement passe d’abord par<br />

un programme de mise à niveau global<br />

au profit de trois parties, à savoir, les demandeurs<br />

d’emploi, l’entreprise et les<br />

secteurs économiques ainsi que les régions<br />

et leurs besoins en matière de développement<br />

et d’investissement.<br />

Dans ce chapitre le programme vise la<br />

promotion de la filière de l’apprentissage,<br />

à travers :<br />

• La dynamisation du rôle des centres de formation pour<br />

en faire des espaces de formation et d’apprentissage,<br />

• Le renforcement de l’apprentissage dans l’entreprise et<br />

la formation de tuteurs professionnels,<br />

• La généralisation des diplômes de formation, selon leurs<br />

différents niveaux, aux filières de l’apprentissage.<br />

Une nouvelle voie sera créée pour valoriser les qualifications<br />

et les acquis de l’expérience pratique, à travers l’instauration<br />

d’un système de certification et la mise en oeuvre<br />

de programmes de formation à la demande, ainsi que l’institution<br />

d’un système national indépendant de certification<br />

des compétences professionnelles répondant aux normes internationales.<br />

Le programme veille également au développement de la<br />

formation dans les secteurs nouveaux et prometteurs et la<br />

modernisation des centres de formation et d’apprentissage<br />

; moyennant la création d’une nouvelle génération de<br />

centres de formation et d’apprentissage dans les secteurs<br />

prometteurs et la mise en oeuvre d’un programme national<br />

de modernisation des centres de formation et d’apprentissage,<br />

dans les secteurs public et privé. Cela, sans oublier<br />

le renforcement du rôle du secteur privé dans le<br />

domaine de la formation et de l’apprentissage.<br />

Le développement des compétences des formateurs au niveau<br />

du système de formation professionnelle compte également<br />

parmi les axes importants de ce point du programme,<br />

et ce par l’adoption des normes internationales et une plus<br />

grande ouverture sur les compétences existant à l’étranger<br />

et la prise en compte de l’expérience professionnelle parmi<br />

les critères de compétences requises du formateur.<br />

Sur un autre plan, le programme vise l’augmentation de<br />

la capacité d’accueil des centres de formation, pour atteindre<br />

150 mille places, au courant de 2014, contre 100<br />

mille actuellement.<br />

D’ailleurs, des instruments innovants seront adoptés pour<br />

stimuler le partenariat entre les systèmes de formation et<br />

de production,et ce à travers :<br />

• La mise en place de contrats-programmes pour le partenariat<br />

entre le système de formation et d’apprentissage,<br />

et le système de production, et leurs structures professionnelles,<br />

et la réalisation de répertoires des métiers pour<br />

les secteurs économiques.<br />

• L’institution d’un cadre spécifique pour les formateurs<br />

experts, issus du secteur productif, et la généralisation des<br />

unités d’appui à la formation et à l’apprentissage au sein<br />

des organisations professionnelles.<br />

Notons également la création d’un système d’orientation<br />

et d’information relatif à la formation et à l’apprentissage,<br />

en vue de stimuler la demande de formation.●<br />

<strong>Dossier</strong><br />

Source : Ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

25


26<strong>Dossier</strong><br />

La recherche scientifique et technologique,<br />

pilier de la nouvelle économie<br />

A ce niveau là, le Président de la République a assuré<br />

que l’Etat oeuvrera à :<br />

l Augmenter une nouvelle fois la part de la recherche<br />

scientifique et technologique dans le PIB pour la porter<br />

de 1,25% à 1,5% en 2014,<br />

l Créer trois pôles régionaux de recherche scientifique<br />

et d’innovation technologique, répartis entre le Nord, le<br />

Centre et le Sud,<br />

l Etablir des réseaux sectoriels d’innovation, constitués<br />

d’entreprises économiques et d’institutions de<br />

recherche et d’enseignement supérieur, ainsi que de<br />

structures d’appui et de soutien dans nombre de spécialités<br />

à caractère stratégique, telles que l’énergie, l’eau,<br />

la biotechnologie, les <strong>industrie</strong>s alimentaires, l’électronique,<br />

les technologies de communication, etc.<br />

l Valoriser les résultats de la recherche scientifique<br />

au plan de l’innovation et du développement de la production,<br />

et réaliser un partenariat efficient et durable<br />

entre les institutions économiques et les centres de<br />

recherche, permettant de renforcer les fondements de<br />

l’économie de l’intelligence et de la créativité,<br />

l Créer sur Internet un portail national de l’innovation,<br />

l Elaborer pour chaque secteur un plan destiné à valoriser<br />

les résultats de la recherche scientifique et à<br />

encourager la compétition dans ce domaine, à travers :<br />

• Le partenariat entre les structures de recherche, les<br />

écoles d’ingénieurs, les centres techniques et les entreprises<br />

économiques,<br />

• L’instauration d’une nouvelle catégorie de projets issus<br />

des recherches technologiques et de développement,<br />

en coordination avec l’agence nationale de promotion de<br />

la recherche scientifique et de l’innovation,<br />

• La mise en place de « bureaux de transfert technologique<br />

» au sein des universités.<br />

Il est à noter d’ailleurs, qu’un nouveau palier du programme<br />

de mise à niveau de l’<strong>industrie</strong>, consiste à intégrer<br />

les recherches appliquées dans les secteurs prometteurs<br />

et à haute valeur ajoutée.●<br />

etat des lieux<br />

Les universités et les établissements de l’enseignement<br />

supérieur et de la recherche<br />

Les universités et la Direction Générale des Etudes<br />

Technologiques<br />

Nombre d’universités 13<br />

l’Université Virtuelle de Tunis 1<br />

Direction Générale des Etudes Technologiques (DGET) 1<br />

Les établissements d’enseignement supérieur et de<br />

recherche scientifique 192<br />

* Relevant du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la<br />

Recherche Scientifique 162<br />

* En cotutelle 30<br />

Répartition sectorielle pour certains établissements<br />

d’enseignement supérieur<br />

I.S.E.T 24<br />

Etablissements qui assurent une formation en arts et métiers20<br />

dont établissements supérieurs d’arts et métiers 9<br />

Etablissements qui assurent une formation en hum. Appliquée 22<br />

Formation dans le domaine d’ingéniorat<br />

Etablissements qui assurent une formation en prep.d’ing 20<br />

dont Instituts préparatoires aux études d’ingénieurs 9<br />

Etablissements qui assurent une formation d’ingénieurs 23<br />

dont écoles nationales d’ingénieurs 7<br />

dont Instituts des sciences appliquées à la technologie 2<br />

Source : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la<br />

Recherche Scientifique<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


etat des lieux<br />

<strong>Dossier</strong><br />

Source : Ministère de l’enseignement supérieur et<br />

de la recherche scientifique<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

27


28<strong>Dossier</strong><br />

etat des lieux<br />

Les technopôlessen <strong>Tunisie</strong><br />

Pôle El Ghazala des technologies de la communication<br />

Bilan<br />

- 65 entreprises (Septembre 2008)<br />

- 1440 emplois (95% sont des cadres supérieurs)<br />

-Exportation de 60 % de la production et des services<br />

- Des solutions tunisiennes<br />

- Une pépinière d’entreprises<br />

- Un réseau de cyber Parcs<br />

- Rayonnement international<br />

Domaine d’activités<br />

Énergies renouvelables<br />

Eau et environnement<br />

Biotechnologie végétale<br />

Superficie<br />

88 ha<br />

Domaine d’activités<br />

- Informatique<br />

- Multimédia<br />

Superficie<br />

60 ha<br />

Les technopôles en cours de réalisation<br />

(Etat d’avancement : janvier 2009)<br />

Le technopôle de Borj-Cédria<br />

érLe technopôle de Sfax<br />

Évolution du nombre d’entreprises privées<br />

Évolution du nombre d’emplois créés<br />

Composantes fonctionnelles / En cours de construction/<br />

en cours de construction<br />

* Espace de production et développement<br />

Ateliers relais<br />

zone de production aménagée<br />

* Composantes innovation et valorisation :<br />

Pépinière d’entreprise<br />

CRT<br />

* Composantes de recherche :<br />

CRT de l’énergie<br />

CRT des eaux<br />

Centre de Biotechnologie<br />

* Composantes de formation :<br />

I.S.E.T<br />

I.S. d’Informatique et de communication<br />

Composantes fonctionnelles / en cours de<br />

construction<br />

* Espace de production et développement<br />

• Ateliers relais<br />

• zone de production<br />

* Composantes innovation et valorisation :<br />

• Pépinière d’entreprise<br />

• CRT<br />

*Composantes de recherche :<br />

• Centre de recherche en informatique, multimédia et<br />

traitement des données<br />

• Composantes de formation :<br />

• I.S.S. Informatique et multimédia<br />

• I.S. d’électronique et des technologies de communications<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


Domaine d’activités<br />

- Biotechnologie appliquée à la santé<br />

- Industrie pharmaceutique<br />

Superficie<br />

92 ha<br />

etat des lieux<br />

Le technopôle de Sidi Thabet<br />

Composantes fonctionnelles / programmées<br />

* Espace de production et développement<br />

• Ateliers relais<br />

• zone de production<br />

• Composantes innovation et valorisation :<br />

• Pépinière d’entreprise<br />

• CRT<br />

* Composantes de recherche :<br />

• Institut national de recherche et d’analyse physio-chimique<br />

• Centre national des sciences et technologies<br />

nucléaires<br />

* Composantes de formation :<br />

• I.S. de Biotechnologie<br />

• E.N. de Médecine Vétérinaire (partenaire du<br />

technopôle, située à 3 Km du site du pôle)<br />

Domaine d’activités<br />

- Mécanique<br />

- Électronique<br />

- Informatique<br />

Superficie<br />

60 ha<br />

Domaine d’activités<br />

- Textile et Habillement<br />

Superficie<br />

100 ha<br />

Le technopôle de Sousse<br />

Composantes fonctionnelles / en cours de<br />

construction<br />

* Espace de production et développement<br />

• Ateliers relais<br />

• zone de production<br />

• Composantes innovation et valorisation :<br />

• Pépinière d’entreprise<br />

• CRT<br />

*Composantes de recherche<br />

Centre de recherche en Micro électronique<br />

*Composante de formation<br />

• ENIT de Sousse<br />

• Institut supérieur de microelectronique<br />

Le technopôle de Monastir<br />

Composantes fonctionnelles / en cours de<br />

construction<br />

* Espace de production et développement<br />

• Ateliers relais<br />

• zone de production<br />

*Composantes innovation et valorisation :<br />

• Pépinière d’entreprise<br />

• CRT<br />

* Composantes de recherche :<br />

• Centre de Recherche en Sciences et Technologies de<br />

Textile<br />

* Composantes de formation :<br />

• E.N.I de Monastir<br />

• Institut supérieur des métiers de la mode de<br />

Monastir<br />

• ISET de Ksar Hellel<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

29


30<strong>Dossier</strong><br />

Domaine d’activités<br />

- Agroalimentaire<br />

Superficie<br />

87 ha<br />

Jendouba<br />

Gafsa<br />

Médenine<br />

Dans ce chapitre, le Chef de l’Etat a exprimé sa détermination<br />

à préparer la <strong>Tunisie</strong> pour les générations futures<br />

et à œuvrer pour que les infrastructures de base et de communication<br />

soient un facteur de développement et de stimulation<br />

de l’activité économique et sociale.<br />

Nous comptons à cet effet la mise en place d’un réseau<br />

bien étudié d’autoroutes et de voies rapides concernant<br />

toutes les régions et dont la réalisation s’étalera jusqu’en<br />

2030, avec pour objectif premier, atteindre 1500 km d’autoroutes<br />

au terme de la prochaine décennie.<br />

Le Président a annoncé également la création d’une<br />

agence nationale pour la promotion des investissements<br />

dans l’économie numérique, dont l’objectif est de soutenir<br />

les pôles technologiques, d’encadrer les promoteurs et de<br />

etat des lieux<br />

Le technopôle de Bizerte<br />

Composantes fonctionnelles / en cours de<br />

construction<br />

* Espace de production et développement<br />

• Ateliers relais<br />

• zone de production<br />

* Composantes innovation et valorisation :<br />

• Pépinière d’entreprise<br />

• CRT<br />

* Composantes de recherche :<br />

• Centre de Recherche en <strong>industrie</strong>s agroalimentaires<br />

* Composantes de formation :<br />

• ISET<br />

• Institut supérieur de Commerce et de Comptabilité<br />

• Institut préparatoire aux études d’ingénieur<br />

• ENI<br />

Source : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique<br />

etat des lieux<br />

Les projets des technopôles<br />

du Nord-Ouest de Jendouba, du Sud-Ouest de Gafsa et de Médenine<br />

- Spécialité dans le secteur agricole et particulièrement<br />

les grandes cultures<br />

- Au stade des études<br />

-Spécialisé particulièrement dans les substances<br />

utiles<br />

- Au stade des études<br />

- Spécialisé dans la valorisation des ressources<br />

du Sahara<br />

- Au stade des études<br />

Des infrastructures de base et de communication modernes,<br />

respectant les normes internationales<br />

développer les activités numériques du réseau des centres<br />

de télétravail.<br />

Dans le secteur des transports, nous enregistrons l’entrée<br />

en activité, au terme de l’année 2014, de 3 zones logistiques,<br />

et la création de pôles économiques spécialisés<br />

pour le regroupement des besoins en matière de transport,<br />

et l’encouragement du secteur privé à investir dans la logistique.<br />

En plus de l’adoption du transport intelligent par<br />

le biais de l’utilisation des applications des technologies nouvelles.<br />

D’ailleurs, le doublement de la part de la flotte nationale<br />

de transport maritime dans le transport des échanges commerciaux<br />

avec l’extérieur est prévu à l’horizon 2014.●<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


Couverture<br />

taux<br />

Universités 100%<br />

Laboratoires de recherche 100%<br />

Lycées secondaires 100%<br />

Ecoles primaires 70%<br />

etat des lieux<br />

Internet en <strong>Tunisie</strong><br />

Octobre 2009<br />

Nombre d’abonnées 385 899<br />

Nombre de comptes emails 432 568<br />

Nombre d’utilisateurs 3 400 000<br />

Nombre de noms de domaines 12 333<br />

Nombre de sites web 8 849<br />

Nombre d’abonnés (Haut débit) 345 026<br />

Source : Agence <strong>Tunisie</strong>nne d’Internet<br />

<strong>Dossier</strong><br />

etat des lieux<br />

La <strong>Tunisie</strong> a été classée, pour la troisième<br />

année consécutive, par le Rapport mondial<br />

de Davos sur les technologies de l’information<br />

et de la communication (TIC,2008-<br />

2009), première à l’échelle maghrébine et<br />

africaine et 38 ème au plan mondial sur un<br />

total de 134 pays. Avec un score de 4,34<br />

la <strong>Tunisie</strong> maintient son positionnement à<br />

l’échelle régionale compte tenu du fait que<br />

le nombre des pays classés a augmenté de<br />

douze par rapport à l’édition précédente<br />

(122).<br />

(52 ème ).<br />

Dans le monde arabe, la <strong>Tunisie</strong> talonne<br />

trois pays: les émirats arabes unis (27 ème ),<br />

Qatar( 29 ème ) et Bahreïn(37 ème ).<br />

Par sous-rubriques, la <strong>Tunisie</strong> réalise d’excellents<br />

scores à l’échelle mondiale. Elle<br />

est ainsi classée 3 ème en termes de réussite<br />

du gouvernement dans la promotion des<br />

TIC et 8 ème quant à la place de choix qu’occupent<br />

les TIC dans la stratégie gouvernementale.<br />

La <strong>Tunisie</strong> devance ainsi plusieurs pays tels<br />

que la Hongrie (41 ème ), l’Italie ( 45 ème ), la<br />

Grèce (55 ème ), la Roumanie (58 ème ), le Brésil<br />

(59 ème ), la Turquie (61 ème ) et la Pologne<br />

(69 ème ).<br />

A l’échelle Africaine, la <strong>Tunisie</strong> maintient<br />

son leadership et précède de loin l’Egypte<br />

(76 ème ), le Maroc (86 ème ) et l’Afrique du sud<br />

Evolution de l’effectif des étudiants dans le secteur<br />

de l’informatique, multimédia et la<br />

communication<br />

Année universitaire Nombre d’étudiants<br />

2000/2001 11 729<br />

2001/2002 18 288<br />

2002/2003 23 817<br />

2003/2004 30 565<br />

2004/2005 33 635<br />

2005/2006 37 372<br />

2006/2007 41 122<br />

2007/2008 46 316<br />

Source : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche<br />

Scientifique<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

31


32<strong>Dossier</strong><br />

Une vision renouvelée pour le développement régional<br />

« Il ne peut y avoir de développement<br />

durable sans équilibre entre les<br />

régions, et il ne peut y avoir de stabilité<br />

dans une société où la prospérité<br />

touche en permanence certaines régions<br />

à l’exclusion des autres » : c’est<br />

ce qu’a assuré le Président BEN ALI,<br />

dans ce volet de son nouveau programme<br />

électoral, affirmant sa détermination<br />

à enrichir et développer davantage<br />

les acquis enregistrés, et à<br />

ouvrir les plus larges horizons devant<br />

les régions dans le cadre de son approche<br />

pour l’édification de la nouvelle<br />

économie, bien que les données et les<br />

indicateurs confirment l’important<br />

saut qualitatif déjà réalisé par l’ensemble<br />

des régions.<br />

Domaine d’application<br />

Les incitations s’appliquent aux investissements réalisés<br />

par les entreprises établies dans les zones de développement<br />

régional en fonction des activités définies par décret,<br />

et ce, dans les secteurs de l’<strong>industrie</strong>, de l’artisanat ainsi<br />

que dans certaines activités de services.<br />

Avantages<br />

Il s’agit d’avantages fiscaux et financiers additionnels<br />

accordés aux entreprises <strong>industrie</strong>lles, artisanales et à certaines<br />

activités de services.<br />

Avantages Fiscaux<br />

- Exonération de l’impôt sur les sociétés (IS) et de l’impôt<br />

sur le revenu des personnes physiques (IRPP) pendant les<br />

10 premières années et abattement de 50% de ces revenus<br />

ou bénéfices durant les 10 années suivantes.<br />

- Déduction totale des revenus ou bénéfices réinvestis<br />

dans la souscription du capital initial ou à son augmentation<br />

y compris les bénéfices réinvestis au sein de la société<br />

elle-même.<br />

- Exonération de la contribution au FOPROLOS (Fonds de<br />

Promotion de Logement pour les Salariés) pendant les 5<br />

premières années d’exercice.<br />

Avantages Financiers<br />

(Décret n°94-539 du 10 Mars 1994 tel que modifié par le<br />

décret n°99-486 du 1er Mars 1999 - Jort n°20 du 9 Mars<br />

1999 - décret n° 2002-1363 du 11 juin 2002 - Jort n°49<br />

du 14 Juin 2002)<br />

Premier groupe :<br />

8% de l’investissement global, fonds de roulement exclu<br />

avec un plafond de 320 000 DT.<br />

La nouvelle approche du développement<br />

global de l’ensemble des régions,<br />

sera fondée sur la rationalisation<br />

de l’intégration des régions et le<br />

renforcement de leur complémentarité,<br />

à travers une infrastructure de<br />

base évoluée et des jonctions liant l’Est<br />

et l’Ouest, le Centre, le Nord et le Sud<br />

du pays, ce qui permettra à la <strong>Tunisie</strong><br />

de devenir un espace de développement<br />

homogène.<br />

Nous enregistrons à ce volet, la multiplication<br />

des études stratégiques relatives<br />

aux ressources non explorées<br />

etat des lieux<br />

Avantages liés au développement régional<br />

dans les régions et aux voies et moyens<br />

de les valoriser.<br />

D’ailleurs, un portail électronique<br />

pour chaque gouvernorat sera mis en<br />

place, présentant ses spécificités et les<br />

opportunités d’investissement.<br />

Notons également l’instauration<br />

d’un réseau de complexes <strong>industrie</strong>ls,<br />

technologiques et de services dans les<br />

différentes régions et la création d’un<br />

label - région.<br />

Sur un autre plan, il est prévu de<br />

doubler le capital des sociétés régionales<br />

d’investissement et de développer<br />

les sociétés régionales de leasing.●<br />

Deuxième groupe :<br />

15% de l’investissement global, fonds de roulement exclu<br />

avec un plafond de 600 000 DT.<br />

Zone de développement régional prioritaire :<br />

Les projets implantés dans les zones de développement<br />

régional prioritaire bénéficient de :<br />

Prime d’investissement : 30% du montant de l’investissement<br />

FR exclu.<br />

- Pour les services liés à la culture: création d’entreprise<br />

de théâtre :<br />

8% du coût du projet hors coût du terrain.<br />

- Pour les services liés aux loisirs: (- Parcs de loisirs pour<br />

la famille et l’enfant - Centres de résidence et de camping<br />

- Parcs de loisirs) :<br />

15% du coût du projet hors coût du terrain.<br />

- Prime au titre de la participation de l’État aux dépenses<br />

d’infrastructure nécessaires à la réalisation du projet.<br />

- Prise en charge de la cotisation patronale au régime<br />

légal de la sécurité sociale (CNSS):<br />

la prise en charge par l’Etat d’une quote-part de cette<br />

contribution pendant les cinq premières années à partir de<br />

la date d’entrée en activité effective est fixée comme suit :<br />

Année concernée par<br />

Quote-part de la<br />

la prise en charge par l’Etat prise en charge par l’Etat<br />

Première année 100%<br />

Deuxième année 80 %<br />

Troisième année 60%<br />

Quatrième année 40%<br />

Cinquième année 20%<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


etat des lieux<br />

Activités exclues des avantages financiers de<br />

développement régional<br />

Industries<br />

<strong>Dossier</strong><br />

Secteurs des <strong>industrie</strong>s agricoles et alimentaires :<br />

- Boulangerie ;<br />

- Pâtisserie <strong>industrie</strong>lle ;<br />

- Fabrication de condiments divers ;<br />

- Préparation de chicorée, préparation et torréfaction<br />

de café.<br />

Secteurs des <strong>industrie</strong>s des matériaux de construction,<br />

de la céramique et du verre :<br />

- Exploitation de carrières de pierres.<br />

Secteur des <strong>industrie</strong>s diverses :<br />

- Développement et production de films.<br />

Activités éligibles aux avantages financiers<br />

de développement régional<br />

Services<br />

- Centres d’appel ;<br />

- Montage d’usines <strong>industrie</strong>lles ;<br />

- Rénovation et reconditionnement de pièces et<br />

matériels <strong>industrie</strong>ls et non <strong>industrie</strong>ls ;<br />

- Engineering <strong>industrie</strong>l et études techniques ;<br />

- Etudes et expertises ;<br />

- Qualité ;<br />

- Organisation de congrès, séminaires, foires et<br />

expositions ;<br />

- Services Informatiques ;<br />

- Installations électroniques et de télécommunications<br />

;<br />

- Distribution de courrier ;<br />

- Services de courrier électronique ;<br />

- Services de vidéo-texte ;<br />

- Services de diffusion radiophonique et télévisuelle<br />

;<br />

- Centres de loisir pour la famille et l’enfant ;<br />

- Plateforme technique pour les centres d’appels ;<br />

- Centres de formation professionnelle ;<br />

- Création de musées ;<br />

- Centres culturels ;<br />

- Complexes pour la jeunesse et l’enfance ;<br />

- Centres sportifs pour les stages ;<br />

- Centres de médecine sportive ;<br />

- Centres de protection des personnes âgées ;<br />

- Plateforme de sous-traitance ;<br />

- Production supports multi-media à contenu culturel<br />

;<br />

- Numérisation, catalogage de patrimoine culturel<br />

matériel ;<br />

- Numérisation, catalogage du fonds audio-visuel.<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

33


34<strong>Dossier</strong><br />

etat des lieux<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


Par la cellule veille de l’API :<br />

Mongia MESSAOUD / Zohra BRAHIM<br />

Chimie<br />

Technologiques<br />

Des algues pour convertir le<br />

CO2 en éthanol<br />

Dow Chemical annonce qu’il va construire une usine<br />

pilote de production d’éthanol à partir de CO2, en<br />

utilisant le procédé développé par la start-up Algenol<br />

Biofuels. La conversion du gaz carbonique sera réalisée<br />

par des algues, qui absorbent le CO2 et produisent<br />

des sucres, lesquels sont convertis en éthanol<br />

par des enzymes. Contrairement aux procédés qui<br />

tentent de récupérer les huiles produites naturellement<br />

par des algues (pour ensuite en faire des biocarburants),<br />

la technologie « Direct-to-Ethanol »<br />

adoptée par Dow produit de l’éthanol par photosynthèse<br />

au sein des algues. Algenol a sélectionné des<br />

souches d’algues qui convertissent le CO2 avec le<br />

meilleur rendement. Installée sur un site de production<br />

texan du chimiste, l’unité pilote –une batterie de<br />

bioréacteurs remplis d’eau salée et surmontés de<br />

dômes transparents- sera alimentée en CO2 par<br />

l’usine de Dow. Sa capacité de production sera de<br />

380 m 3 /an.<br />

SOURCE : L’usine nouvelle N°3157 du 27 août 2009<br />

Développer des produits de<br />

revêtement plus sûrs<br />

Un nouveau revêtement<br />

a été développé<br />

comme alternative au<br />

flocage. Le nouveau<br />

matériau a non seulement<br />

éliminé les<br />

risques sanitaires,<br />

mais permet également une production à<br />

moindre coût répondant aux besoins techniques<br />

et de style. Les études médicales conduites au cours<br />

des 20 dernières années ont montré que les revêtements<br />

de flocage posaient des problèmes pour la<br />

santé des travailleurs, entraînant souvent des maladies<br />

pulmonaires. Le flocage dépose de nombreuses<br />

petites particules de fibres, appelées floc, sur une surface.<br />

Il est utilisé dans de nombreux produits courants,<br />

notamment les sacs, les chaussures, les meubles<br />

ou l’intérieur des voitures.<br />

Les partenaires du projet du consortium FFLIC ont<br />

uni leurs forces dans le but de développer une nouvelle<br />

technologie de revêtement qui empêcherait la<br />

dispersion des microfibres dans l’environnement.<br />

Une attention particulière a été portée à la texture<br />

et aux propriétés optiques et acoustiques de la<br />

couche de revêtement, qui utilisait des peintures à<br />

l’eau comme ingrédient de base. Le projet FFLIC a<br />

également réduit le processus de production de<br />

quatre à deux étapes, ce qui permet d’en réduire les<br />

coûts. Le nouveau revêtement était également plus<br />

facile à enlever en cas de besoin. Les chercheurs<br />

d’EDAG Engineering & Design AG basé à Kassel, en<br />

Allemagne, ont conduit une analyse de qualité sur les<br />

premiers échantillons qui ont été développés. Une<br />

évaluation préliminaire a été effectuée en vue de<br />

déterminer la résistance du vernis de base, qui ne<br />

contenait pas de fibres, aux rayonnements ultraviolets<br />

(UV). Au cours d’une série de tests, des vernis<br />

ont été appliqués à une variété de panneaux de tests<br />

en plastique pour évaluer l’impact de l’épaisseur de la<br />

matière plastique et du revêtement sur l’adhérence<br />

de la peinture. Des tests supplémentaires ont porté<br />

sur l’effet cré par différents types de fibre. Les résultats<br />

de l’abrasion et de la condensation ont également<br />

été étudiés. Après les tests, la formule du vernis<br />

a été modifiée pour être mieux adaptée aux pistolets<br />

de projection automatiques. Le groupe EDAG<br />

a également effectué un test de changement climatique.<br />

Suite à un examen rigoureux, le nouveau revêtement<br />

s’est révélé adapté pour une large gamme<br />

d’applications techniques. Le matériau offre également<br />

une grande liberté au niveau de la conception<br />

pour les stylistes qui l’ont considéré plus comme du<br />

feutre que comme du flocage. Le nouveau matériau<br />

de revêtement a présenté des propriétés répondant<br />

à la plupart des besoins définis par l’<strong>industrie</strong> automobile.<br />

Il a également été constaté qu’aucune fibre<br />

n’était émise lorsqu’une surface recouverte était<br />

rayée ou abrasée, éliminant ainsi les dangers que présentent<br />

les microfibres.<br />

http://www.infos-<strong>industrie</strong>lles.com/dossiers/1956.asp<br />

Fibre végétale à tous les<br />

étages<br />

Les applications grand public de la chimie verte<br />

émergent dans notre vie quotidienne au profit de<br />

notre santé et de notre environnement.<br />

Le chimiste Pierre Potier, inventeur des premières<br />

molécules anticancéreuses issues de végétaux, se<br />

serait frotté les mains. Lors de la troisième édition du<br />

prix qui porte son nom, la vingtaine de dossiers en<br />

compétition a montré qu’il est possible de concilier<br />

innovation et développement durable. À l’instar de<br />

cette tablette de lessive à vaisselle sans phosphates<br />

proposée par Unilever, ou de ces vernis à ongle et<br />

dissolvants contenant 80 % de produits naturels élaborés<br />

par l’entreprise Durlin. Citons également cette<br />

peinture à l’huile sans solvant (donc plus respectueuse<br />

de la santé des utilisateurs) concoctée par<br />

Derivery, lequel comptait parmi les cinq lauréats du<br />

trophée Pierre-Potier. De même qu’Arkema qui s’est<br />

distingué avec un élastomère thermoplastique à base<br />

d’une substance extraite de l’huile de ricin, et qui<br />

confère au matériau plus de rigidité et de<br />

confort.Deux équipementiers d’accessoires de sport<br />

l’ont adoptée. D’abord Scarpa pour ses chaussures<br />

de ski de randonnée, ensuite Mizuno pour les<br />

semelles d’une de ses nouvelles collections de chaussures<br />

de course à pied. Fort de ce succès, les chercheurs<br />

d’Arkema travaillent sur d’autres pistes, dont<br />

celles des PVC à base de fibres de bois pour meubles<br />

de jardin. Par ailleurs, l’<strong>industrie</strong>l «phosphore» sur<br />

une nouvelle génération de solvants verts. Il s’agit<br />

d’une molécule issue du glucose, en l’occurrence – le<br />

diméthylisosorbide – qui a les mêmes propriétés<br />

que l’acétone mais avec des molécules suffisamment<br />

lourdes pour ne pas être volatiles, donc inspirées par<br />

l’utilisateur. Denis Bortzmeyer, directeur des<br />

Partenariats chez Arkema, pointe néanmoins du doigt<br />

les difficultés techniques à surmonter avant la commercialisation<br />

de tels produits : « Outre le problème<br />

des coûts, les solvants verts réclament une formulation<br />

spécifique pour chaque application, contrairement<br />

aux solvants classiques qui sont polyvalents. »<br />

Voici d’ailleurs pourquoi les chimistes travaillent très<br />

en amont avec leurs utilisateurs. En témoigne Eiffage,<br />

une entreprise de travaux publics, qui fait alliance<br />

avec les chimistes pour mettre en œuvre un bitume<br />

biodégradable et moins toxique pour l’environnement.<br />

Il faut savoir que pour faciliter la mise en<br />

œuvre du bitume à températureambiante, les entreprises<br />

de travaux publics utilisent des tensioactifs<br />

d’origine pétrochimique. Or ces derniers sont<br />

toxiques et non-biodégradables. En cas de mauvaise<br />

manipulation du bitume, il peut y avoir déversement<br />

dans le milieu naturel. Par principe de précaution,<br />

Eiffage s’est alors tournée vers les chercheurs de l’École<br />

nationale supérieure de chimie de Rennes, en<br />

Ille-et-Vilaine. Leur collaboration s’est traduite par un<br />

Veille thématique<br />

émulsifiant cationique d’origine végétale (des oléagineux<br />

ou bien de la betterave), baptisé « Emulgreen ».<br />

« Remplaçant les tensioactifs d’origine pétrochimique,<br />

celui-ci facilite la mise en œuvre du bitume à<br />

des températures réduites tout en étant biodégradable<br />

et bien moins toxique », indique à Rennes le<br />

professeur Thierry Benvegnu, qui estime que cet<br />

émulsifiant sera disponible avant la fin 2009.<br />

http://www.actu-cci.com/article/2361/<br />

Economiques<br />

Coopération : La crise financière a rapproché<br />

le couple franco-tunisien. Place aux<br />

implantations de proximité et de complémentarité<br />

Depuis 1995, date de l’entrée en vigueur de l’Accord<br />

d’association avec l’Union européenne, les échanges<br />

entre la France et la <strong>Tunisie</strong> ont triplé, passant de 2 à<br />

près de 7 milliards d’euros, les exportations <strong>industrie</strong>lles<br />

tunisiennes vers l’hexagone ont quadruplé<br />

tournant actuellement autour de 4 milliards d’euros,<br />

les importations de produits français, dans notre<br />

pays, ont atteint 3 milliards d’euros, alors que le<br />

nombre des entreprises françaises installées dans<br />

notre pays s’établit à 1.200 unités.<br />

D’ailleurs, tous les cinq jours, nous dit-on au ministère<br />

du Développement et de la Coopération internationale,<br />

une nouvelle entreprise française choisit le<br />

site <strong>Tunisie</strong> pour se redéployer dans la zone Euro-<br />

Med (le processus continue), pérenniser les infrastructures<br />

de la maison-mère et tirer une partie de<br />

son potentiel de croissance de ce recentrage, ce qui<br />

a généré 100.000 emplois entre 1995 et 2008. Le partenariat<br />

avec la <strong>Tunisie</strong>, affirme M. Afif Chelbi, Ministre<br />

de l’Industrie et de la Technologie, dans plusieurs de<br />

ses interventions publiques, est un remède anti-crise,<br />

garantissant la péréquation de coût entre sites de<br />

part et d’autres de la Méditerranée avec le renforcement<br />

de la compétitivité globale de la région Euro-<br />

Med face aux autres regroupements économiques,<br />

proliférant aux quatre coins de la planète.<br />

De la sous-traitance à la co-traitance<br />

La société Cortix, entreprise française spécialisée<br />

dans les TIC, soumise, depuis 2004, à une vive concurrence<br />

sur le Vieux continent, après avoir lancé une<br />

filiale en <strong>Tunisie</strong>, dotée d’un effectif dépassant les 500<br />

postes, a réussi à créer, en même temps, dans l’hexagone,<br />

700 nouveaux emplois. Finalement, nous dit-on<br />

à l’UTICA, il ne faut pas se tromper de concurrent,<br />

car, contrairement à certaines idées reçues, en vogue<br />

dans les milieux souverainistes en France, réfractaires<br />

aux délocalisations, les implantations de proximité et<br />

de complémentarité sont la meilleure réponse aux<br />

risques du déclin de la compétitivité et aux cris protectionnistes<br />

qui fusent de partout, en temps de<br />

crise. De même, l’entreprise de confection française<br />

««C2S»», en perte de vitesse depuis l’an 2000 avec le<br />

recul de la profession du textile au niveau de tout le<br />

Bassin et le spectre du licenciement qui planait sur la<br />

tête de 140 employés, subissant, à l’image de ses<br />

cons?œurs de la métropole, les effets désastreux du<br />

dumping asiatique, a échappé au dépôt de bilan en<br />

s’expatriant en <strong>Tunisie</strong>. En effet, tout en créant 200<br />

emplois dans son nouvel emplacement, C2S, saisissant,<br />

à fond, les opportunités structurelles de la<br />

<strong>Tunisie</strong>, est parvenu aussi à préserver ses ressources<br />

humaines dans l’hexagone. SAGEM, TELNET, ACTIA,<br />

ST MICROELECTIQUE, le projet phare d’Aerolia<br />

(aéronautique) installé en contrepartie de contrats à<br />

long terme d’achat d’Airbus et tant d’autres entreprises<br />

ont depuis peu lancé, en parallèle à leurs unités<br />

<strong>industrie</strong>lles, des bureaux d’ingeniering et de<br />

conception. Face au renchérissement des pays de<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

35


ci115:smm 18/02/10 15:54 Page36<br />

Veille thématique<br />

l’Est et au relatif retour de la Chine, on assiste à une<br />

évolution des avantages comparatifs de la <strong>Tunisie</strong> qui<br />

se traduit, aujourd’hui, par l’innovation, la remontée<br />

des filières et le passage de la sous-traitance à la cotraitance<br />

pour embrasser, au stade final, le développement<br />

intégral……<br />

Agroalimentaire<br />

Technologiques<br />

CREAMIZ, un nouvel amidon texturant<br />

développé par Tate & Lyle<br />

Creamiz est présenté comme un nouvel amidon à<br />

destination principalement des produits laitiers pour<br />

apporter de la texture et de l’onctuosité. Ainsi, Tate<br />

& Lyle estime que l’incorporation de cet ingrédient<br />

permettrait de diminuer de 30% la quantité de matière<br />

grasse mise en oeuvre pour la fabrication de produits<br />

laitiers. Creamiz est aussi destiné à d’autres<br />

produits alimentaires. Tate & Lyle a développé une<br />

technologie de modification d’amidon pour assurer la<br />

substitution de matières grasses dans de nombreux<br />

produits alimentaires. Cet ingrédient n’affecterait pas<br />

l’onctuosité des produits et améliorerait la texture<br />

des produits sans effet néfaste sur leur goût. D’après<br />

tate & Lyle, l’incorporation de Creamiz n’a pas besoin<br />

d’être mentionné dans les produits qui contiennent<br />

déjà de l’amidon.<br />

Source : Tate & Lyle (08/10/2009)<br />

http://www.blogagroalimentaire.com/?creamiz-un-nouvel-amidon-texturant-developpepar-tate-lyle<br />

L’EFSA approuve les allégations<br />

fonctionnelles de la levure Lalmin<br />

Se<br />

L’EFSA vient de donner un avis positif<br />

concernant les allégations fonctionnelles de<br />

la levure Lalmin Se développée par<br />

Lal’Food, la division européenne d’ingrédients<br />

fonctionnels de Lallemand. LalminTM Se, la levure<br />

riche en sélénium organique de Lallemand offre<br />

aujourd’hui de nombreuses opportunités pour les<br />

professionnels de l’agroalimentaire qui désirent innover<br />

dans le domaine de l’alimentation santé.<br />

Dorénavant, ils peuvent commercialiser divers produits<br />

alimentaires affichant des allégations fonctionnelles<br />

comme par exemple : « contribue à la protection<br />

des constituants cellulaires face au stress<br />

oxydant » ou « contribue au fonctionnement du système<br />

immunitaire ».<br />

Le sélénium est aujourd’hui reconnu pour ses nombreux<br />

effets sur la santé humaine. Ses bénéfices sont<br />

tous documentés par de solides preuves scientifiques<br />

et cliniques. C’est ce qui a conduit le groupe scientifique<br />

de l’EFSA sur les produits diététiques, la nutrition<br />

humaine et les allergies alimentaires, à rendre un<br />

avis positif sur l’utilisation d’allégations santé relatives<br />

à la consommation du sélénium. Ces allégations<br />

reconnaissent les effets du sélénium sur : « la protection<br />

de l’ADN, des protéines et des lipides face au<br />

stress oxydant, le fonctionnement du système immunitaire,<br />

le fonctionnement de la thyroïde et le fonctionnement<br />

de la spermatogenèse ». Depuis la<br />

récente autorisation par l’EFSA de l’utilisation de la<br />

levure riche en sélénium en alimentation et la<br />

reconnaissance de sa biodisponibilité supérieure<br />

à celle des formes inorganiques,<br />

Lal’Food a intensifié le développement d’applications<br />

alimentaires intégrant Lalmin<br />

Se: produits céréaliers et de panification, biscuits<br />

nutritionnels, boissons…<br />

De plus, une étude consommateurs réalisée en collaboration<br />

avec le Laboratoire d’analyse sensorielle<br />

Agrotec (Agen), confirme l’acceptation d’un produit<br />

alimentaire enrichi avec la levure au Sélénium<br />

LalminTM Se de Lal’Food-Lallemand, ouvrant de nouvelles<br />

perspectives pour la fortification en sélénium.<br />

Le test hédonique a été mené auprès d’un panel naïf<br />

de consommateurs sur un jus de fruit enrichi en<br />

LalminTM Se. Les résultats s’avèrent très positifs ;<br />

83% du jury a globalement apprécié le produit (couleur,<br />

texture, parfum, odeur) et 82% le goût du nouveau<br />

jus de fruit aux vertus antioxydantes. Dans le<br />

même temps, l’intention d’achat de ce jus a été évaluée;<br />

70 % des consommateurs se disent prêts à<br />

acheter le produit pour l’effet antioxydant du sélénium<br />

et 75 % en raison de la naturalité de la source<br />

utilisée pour enrichir le jus.<br />

LalminTM Se présente également des avantages technologiques.<br />

Grâce à sa concentration, cet ingrédient<br />

est plus facile à doser, flexible et sûr pour l’enrichissement<br />

des aliments en sélénium. Il peut être mélangé<br />

directement aux autres ingrédients d’une formulation.<br />

Lalmin Se est également résistant à des températures<br />

élevées. Ces performances technologiques<br />

permettent ainsi d’envisager l’incorporation du<br />

LalminTM Se dans de nombreuses applications alimentaires,<br />

et à différents stades du procédé de fabrication<br />

alimentaire. Enfin, son niveau d’incorporation<br />

pour obtenir un effet santé documenté (l’AJR du<br />

sélénium est de 55 µg/jour) est très intéressant.<br />

Source : Lallemand (06/10/2009)<br />

http://www.blogagroalimentaire.com/<br />

CSM et BASF s’associent pour la production<br />

d’acide succinique par fermentation<br />

BASF et CSM ont annoncé leur coopération entre<br />

leurs filiales respectives BASF Future Business GmbH<br />

et Purac, pour assurer le développement de la production<br />

d’acide succinique à partir de matières premières<br />

biologiques. Les deux partenaires travaillaient<br />

ensemble pour développer les procédés de fermentation<br />

et de purification d’acide succinique.<br />

Désormais ils travaillent ensemble pour assurer la<br />

production <strong>industrie</strong>lle d’acide succinique par fermentation<br />

dès le deuxième trimestre 2010. BASF<br />

Future Business et Purac ont associé leurs compétences<br />

dans le développement de la technologie et<br />

les applications de l’acide succinique. Ils comptent<br />

démontrer que la production d’acide succinique par<br />

fermentation à l’échelle <strong>industrie</strong>lle est une voie<br />

désormais incontournable.<br />

Source : CSM (30/09/2009)<br />

http://www.blogagroalimentaire.com/<br />

Economiques<br />

La <strong>Tunisie</strong> déterminée à développer sa filière<br />

céréalière<br />

Dopés par une pluviométrie favorable et des incitations<br />

financières, les céréaliers tunisiens ont réussi<br />

l’exploit de produire cette année 2,5 millions de<br />

tonnes de céréales contre une moyenne de production<br />

annuelle de 1,6 million de tonnes. Mieux, cette<br />

récolte record qui vient satisfaire plus de 90% des<br />

besoins du pays (2,7 millions de tonnes) a tendance à<br />

s’inscrire dans la durée.<br />

Le encouragé par les bons résultats de la production<br />

agricole, a décidé, mi septembre 2009, de reconduire,<br />

pour une année (jusqu’à fin août 2010), les primes<br />

instituées en faveur des céréaliers et de maintenir les<br />

prix des céréales à la production. Ces prix sont,<br />

actuellement, de loin supérieurs aux cours mondiaux.<br />

A titre indicatif, le prix du blé dur subventionné<br />

s’élève en <strong>Tunisie</strong> à 58 dinars (31?€) le quintal<br />

contre 42,4 dinars (22,7?€) à l’échelle mondiale et<br />

celui du blé tendre à 45 dinars (24?€) contre à 26,4<br />

dinars (14,1?€) au plan international. Autre mesure :<br />

le prix de vente subventionné des semences sélectionnées<br />

de céréales sera reconduit à raison de 25,4<br />

dinars (13,6 ?€) par quintal pour le blé dur, et 20,6<br />

dinars (11?€) pour le blé tendre. Il s’agit d’encourager<br />

les céréaliers à en intensifier l’utilisation à des fins<br />

de rendement. Côté perspectives, la tendance est<br />

d’inscrire ces bons résultats dans la durée. Trois éléments<br />

militent en faveur de cette thèse. Le premier<br />

consiste en la ferme détermination de la <strong>Tunisie</strong>, pays<br />

touché, de plein fouet, par la dernière flambée des<br />

cours mondiaux des produits alimentaires, à développer<br />

la filière céréalière sur des bases solides.<br />

Une stratégie triennale pour booster la filière<br />

A cette fin, une stratégie triennale (2008-2011) a été<br />

arrêtée pour accroîître la production céréalière.<br />

L’objectif est d’atteindre une production annuelle de<br />

2,7 et de ne d’Italie et d’Ukraine. La nouvelle stratégie<br />

touche la filière dans son ensemble : encadrement<br />

des céréaliers, financement, exploitation des créneaux<br />

porteurs (irrigué), recherche. Point d’orgue de<br />

cette stratégie, l’institution d’exonérations fiscales et<br />

financières. La location des terres céréalières est<br />

exonérée, durant trois ans, des frais d’enregistrement<br />

et de la taxe sur le revenu. Des primes pour la collecte<br />

des céréales seront versées et une prime d’investissement<br />

sera accordée aux coopératives au titre<br />

de l’acquisition d’équipements agricoles et accessoires<br />

(40% des prix). L’Etat prend en charge les frais<br />

d’assurance des prêts saisonniers destinés aux<br />

grandes cultures et des contrats prescrits au titre des<br />

risques d’incendies et de chute de grêle.<br />

Introduction de variétés à haut rendement<br />

36<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


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Veille thématique<br />

Le deuxième élément concerne l’option pour l’irrigation<br />

d’appoint. La céréaliculture irriguée couvre<br />

actuellement 93 000 hectares et sera portée à 120<br />

000 hectares en 2011. Le rendement à l’hectare irrigué<br />

est en effet estimé à 80 quintaux, ce qui justifie<br />

des investissements. Le dernier facteur militant en<br />

faveur d’un accroissement de la production céréalière<br />

réside en effet dans l’introduction de nouvelles<br />

variétés à haut rendement. Les variétés italiennes<br />

(Sorogolla et autres……), expérimentées au nord<br />

du pays qui abrite 75% des superficies céréalières<br />

(905 000 hectares sur un total de 1,355 million<br />

d’hectares), ont donné de bons résultats, 70 quintaux<br />

à l’hectare contre une moyenne de 16 quintaux à<br />

l’hectare pour les variétés locales.<br />

Un aperçu du secteur des produits biologiques<br />

en Europe<br />

Une étude à grande échelle<br />

sur la production et la<br />

consommation des aliments<br />

biologiques en Europe révélé<br />

d’importantes disparités entre<br />

les pays et concernant les possibilités<br />

de croissance de ce<br />

marché.<br />

Un nombre croissant de<br />

consommateurs se tourne aujourd’hui vers les produits<br />

biologiques, la sécurité alimentaire et l’impact<br />

environnemental de la production alimentaire soulevant<br />

de plus en plus de questions. Dans l’optique d’informer<br />

les consommateurs et les producteurs, des<br />

scientifiques participant au projet OMIARD ont<br />

entrepris une étude exhaustive du secteur des aliments<br />

biologiques en Europe. Des enquêtes ont été<br />

réalisées dans tous les états membres de l’UE ainsi<br />

qu’en Norvège et en Suisse. Les chercheurs de l’université<br />

de Cassel (Allemagne) participant au projet<br />

OMIARD ont analysé les résultats obtenus. La palette<br />

complète des produits alimentaires issus de l’agriculture<br />

biologique a été abordée dans ces enquêtes,<br />

de la viande aux produits laitiers en passant par les<br />

fruits et légumes et même les céréales ou le vin. Les<br />

données collectées ont révélé que les produits biologiques<br />

captaient une part certes encore minime,<br />

mais en hausse, du marché. Des variations considérables<br />

ont été observées en fonction du pays étudié,<br />

avec une consommation de produits biologiques<br />

s’étalant de moins de 0,1% à 3,7% de parts de marché.<br />

Les chercheurs ont également analysé la balance<br />

des échanges entre les produits importés et ceux<br />

exportés. Les chercheurs ont montré que l’UE était<br />

exportateur net d’olives, de vin et de lait biologiques<br />

mais qu’elle devait importer les fruits, les légumes, les<br />

céréales et plusieurs types de viande afin de satisfaire<br />

à la demande des consommateurs. Ce type d’informations<br />

pourrait être utile pour les agriculteurs<br />

biologiques ainsi que pour les agriculteurs utilisant<br />

des méthodes conventionnelles et qui cherchent à se<br />

convertir aux méthodes de l’agriculture biologique.<br />

Concernant le prix de ces produits biologiques,<br />

l’équipe de l’université de Cassel a montré que le<br />

coût supplémentaire payé par les consommateurs<br />

variait considérablement en fonction du produit. De<br />

plus, les prix d’un même produit n’étaient pas homogènes<br />

sur le continent européen. Les canaux de distribution<br />

jouant un rôle important de ce point de<br />

vue, car la réduction des coûts de transport a permis<br />

aux plus grandes enseignes d’offrir des prix inférieurs<br />

à ceux des petits magasins spécialisés en alimentation<br />

biologique. Les résultats de cette étude seront également<br />

mis à la disposition des décideurs de la politique<br />

agricole afin de favoriser l’adoption de mesures<br />

renforçant la position de l’Europe dans ce secteur en<br />

pleine croissance qu’est l’alimentation biologique.<br />

Le marché du lait bio en plein boom sur<br />

fond de crise du lait conventionnel<br />

La production de lait bio est en plein essor en France<br />

sous l’effet d’une demande croissante de la part des<br />

consommateurs et de la crise du lait conventionnel<br />

peu rémunérateur depuis un an, mais le pays reste<br />

importateur.<br />

“Il y a une demande très forte des laiteries en France.<br />

Beaucoup s’engagent sur le lait bio”, en proposant<br />

des primes intéressantes aux producteurs “et les<br />

stages de formation bio font le plein”, constate<br />

Jérôme Pavie qui travaille pour l’Institut de l’élevage,<br />

depuis la Chambre d’agriculture de Basse-<br />

Normandie à Caen. En bio, les vaches sont nourries<br />

d’aliments non traités chimiquement et ne reçoivent<br />

pas d’antibiotiques en préventif. Premier collecteur<br />

en France, Lactalis affiche 45 producteurs en conversion<br />

Bio contre une douzaine il y a un an. Le groupe<br />

de Laval qui travaille actuellement avec 267 producteurs<br />

bio vise les 100 millions de litres bio collectés<br />

annuellement d’ici deux ans contre 80 millions<br />

actuellement. Le groupement de producteurs indépendant<br />

Biolait de son côté compte 86 producteurs<br />

en conversion qui feront partie de sa collecte à partir<br />

du printemps 2011 (la conversion dure deux ans)<br />

contre à peine huit l’an dernier. Cette société basée<br />

à Saffré (Loire-atlantique) vise les 65 millions de litres<br />

collectés en 2011, contre 41 millions -dont 20% d’import-<br />

en 2009 et 39 millions en 2008. Biolait qui travaille<br />

avec 232 producteurs a signé un contrat d’importation<br />

avec le groupement anglais Omsco, pour<br />

obtenir le lait bio qu’elle ne trouve pas encore en<br />

France. Selon l’Agence bio, le GIE chargé de développer<br />

et promouvoir les produits bio, les importations<br />

représentaient environ un quart de la consommation<br />

française de lait et produits laitiers bio fin 2008. Au<br />

total 234 millions de litres de lait bio ont été collectés<br />

en France en 2008, ce qui représente 1% de la<br />

collecte totale de lait. En Autriche, le lait bio représente<br />

13% de la collecte, au Danemark 9%, en<br />

Allemagne 2%, selon l’Agence bio. La reprise de la<br />

production bio fin 2006 a été accélérée par la crise<br />

du lait conventionnel depuis l’été 2008. “Face à la<br />

baisse très forte du prix du lait conventionnel, certains<br />

producteurs qui n’y pensaient pas forcément<br />

avant se demandent si le lait bio n’est pas une façon<br />

de s’en sortir”, dit Jérôme Pavie. Le prix moyen du<br />

lait bio payé au producteur sur un an avoisine 400<br />

euros les 1.000 litres contre 300 euros pour le lait<br />

conventionnel, selon M. Pavie. Quand les prix du lait<br />

conventionnels ont chuté, ceux du lait bio sont restés<br />

stables ou ont augmenté. Reste à savoir si cette<br />

embellie du lait bio est durable. En 2004/2005, plus de<br />

la moitié de ce lait n’avait pas trouvé de distributeur<br />

bio, selon l’Agence bio. Mais la filière dit depuis s’être<br />

organisée et mise sur la croissance de plus en plus<br />

ferme de la demande. Selon l’Agence bio, 408 millions<br />

d’euros de lait et produits laitiers bio ont été<br />

consommés en France en 2008 contre 231 en 2005,<br />

soit une augmentation de 76% en trois ans.<br />

Algérie – Production céréalière : Plus de 61<br />

millions de quintaux<br />

L’Algérie a réalisé, pour la campagne céréalière 2008-<br />

2009, une production de 61,2 millions de quintaux.<br />

Un record, selon l’agence de presse algérienne qui<br />

indique que la saison 2007-2008 n’avait enregistré<br />

que 17 millions de quintaux. Le bilan arrêté, le<br />

15/09/2009, indique que le record précédent a été<br />

réalisé en 1996, soit 49 millions de quintaux.<br />

L’émirati IFFCO raffermit son contrôle sur<br />

COGIA<br />

IFFCO Group, le groupe agroalimentaire émirati,<br />

a repris les actions (5.000) des Etablissements<br />

Slama Frères SA (groupe Ali Slama) et de l’Office<br />

National de l’Huile (ONH) –21.313 actions- dans<br />

la Compagnie Générale des Industries<br />

Alimentaires (COGIA) –spécialisée dans les<br />

huiles végétales-, au capital de 2,7 millions de<br />

dinars. IFFCO Group a racheté COGIA en mai<br />

2006 et ««l’Appétissante»», la plus ancienne biscuiterie<br />

de <strong>Tunisie</strong>.<br />

Prix de l’alimentation, + 0,5 % en septembre<br />

Si en septembre 2009, l’indice général<br />

des prix à la consommation a diminué<br />

de 0,2%, il n’en va pas de même pour les prix de l’alimentation<br />

qui montre une augmentation saisonnière<br />

des prix des produits frais.<br />

Les prix de l’alimentation augmentent de 0,5 % en<br />

septembre (–0,3 % sur un an). Cet accroissement saisonnier<br />

reflète celui des prix des produits frais, en<br />

forte hausse, après plusieurs mois de baisse : +4,6 %<br />

(+1,4 % en septembre 2008 ; –6,7 % sur un an). Les<br />

légumes frais renchérissent de 6,9 % (–5,7 % sur un<br />

an) et les fruits frais de 4,4 % (–9,2 % sur un an). A<br />

contrario, les prix des autres produits alimentaires<br />

diminuent (–0,1 % ; +0,6 % sur un an), en raison de<br />

nombreuses promotions sur les viandes (–0,2 % ;<br />

+0,8 % sur un an) et de nouvelles baisses dans le secteur<br />

du lait (–0,2 % pour le regroupement «« lait,<br />

fromage et ?œufs »», –2,3 % sur un an).<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

37


ci115:smm 18/02/10 15:54 Page38<br />

Veille thématique<br />

Industries diverses<br />

Technologiques<br />

Les emballages plastiques et<br />

souples innovent pour plus<br />

de sécurité et de protection<br />

de l’environnement<br />

L’innovation est bien le maître mot de notre <strong>industrie</strong><br />

comme le prouvent les nouveautés présentées<br />

ci-après sur l’ensemble des secteurs utilisateurs. Ses<br />

axes de prédilection ? Meilleure conservation et utilisation<br />

du produit, plus grande sécurité du consommateur<br />

et respect de l’environnement.<br />

Dans les barquettes pour viande fraîche…<br />

Penser frais avec<br />

moins d’emballage<br />

est possible grâce à<br />

un système unique<br />

d’operculage qui présente<br />

la viande<br />

fraîche sans décoloration.<br />

L’emballage<br />

Cryovac Mirabella®<br />

est un concept breveté<br />

innovant qui révolutionne le conditionnement<br />

de la viande sous atmosphère protectrice. Il permet<br />

le contact entre le produit et le film supérieur sans<br />

décoloration de la viande rouge. Celle-ci peut ainsi<br />

remplir la barquette jusqu’au bord, permettant une<br />

réduction de hauteur jusqu’à 40% et un meilleur<br />

visuel. Le film d’operculage mince est hautement barrière<br />

et rétractable, il offre une soudabilité parfaite et<br />

est imprimable. Le résultat final consiste en un<br />

emballage Case-Ready valorisant, dans ses aspects<br />

techniques, merchandising ou environnementaux.<br />

Dans les films d’opercules pelables…<br />

La prise en compte des<br />

impératifs de recyclabilité<br />

conduit les designers<br />

d’emballages, pour la<br />

fabrication de pots ou<br />

barquettes, vers l’utilisation<br />

de mono-matériaux<br />

(Apet, PVC, PS…). Les<br />

gammes de films d’opercules<br />

pelables sur monomatériaux<br />

telles que Bialon MSL et Biaxer H/T Peel<br />

répondent parfaitement à cette nouvelle tendance.<br />

Dans les distributeurs de films…<br />

Press & Cut est le<br />

tout premier distributeur<br />

qui intègre son<br />

propre dispositif de<br />

coupe pour films étirables<br />

auto-adhérents aptes au contact alimentaire.<br />

Efficace et performant, Press & Cut réduit le gaspillage<br />

jusqu’à 30% et garantit une distribution hygiénique<br />

du film auto-adhérent. Ce nouveau distributeur en<br />

plastique recyclable est très simple d’utilisation : tirer<br />

jusqu’à la longueur désirée, presser et couper, au lieu<br />

de déchirer manuellement. Il est disponible en 30 cm<br />

et 45 cm de laize pour une longueur de 300 mètres.<br />

Dans les barquettes pâtissières… des éclairs !<br />

Un concept innovant : coiffe + socle operculés pour<br />

répondre aux besoins des pâtisseries fraîches longue<br />

conservation. L’originalité repose sur un socle qui<br />

reçoit le produit et fait office de calage véhiculaire<br />

38<br />

sur la ligne de conditionnement, une coiffe qui maintient<br />

les pâtisseries sans les masquer tout en préservant<br />

le glaçage, un absorbeur d’oxygène qui garantit<br />

la conservation et un film barrière operculé par le<br />

dessous. Cet ensemble préserve parfaitement les<br />

propriétés sanitaires et organoleptiques de ces produits<br />

fragiles et difficiles à maîtriser et les présente de<br />

façon attrayante en linéaire.<br />

Dans les bouteilles de vin…<br />

La bouteille “3-in-1-Wine” est présente<br />

depuis le début du printemps<br />

chez un grand distributeur français<br />

avec la marque “Chamarré” qu’elle<br />

habille. Cette nouvelle génération de<br />

bouteille de vin en PET multicouche,<br />

barrière active à l’oxygène (elle est<br />

“oxygénivore”) dispose de trois avantages<br />

majeurs : plus protectrice pour<br />

le vin (elle équilibre le niveau d’oxygène<br />

évitant ainsi l’oxydation comme la réduction) ;<br />

plus pratique à transporter et à ouvrir, sa légèreté est<br />

un véritable atout puisqu’elle ne pèse que 54 g, un<br />

score jusqu’ici inégalé ; plus écologique grâce à sa<br />

moindre consommation d’énergie lors de sa fabrication,<br />

à sa légèreté (transport…), elle est recyclable.<br />

Dans les bouchons d’huile…<br />

Après SuperShorty® et HexaLite®<br />

dans les boissons, le nouveau col<br />

26/21 et la gamme de bouchons<br />

GALILEO® sont maintenant disponibles<br />

avec des économies (col +<br />

bouchon) de 30 à 50% pour un niveau de qualité<br />

identique. GALILEO® II 26/21, avec sa membrane de<br />

garantie et son capot à charnière en PP transparent,<br />

propose une double inviolabilité (capot et membrane),<br />

la possibilité pour le consommateur de vérifier<br />

par transparence que la membrane n’a pas été arrachée<br />

avant consommation et le confort de la charnière<br />

à large ouverture, évitant la perte du capot<br />

pendant l’utilisation ; sans oublier le coupe goutte<br />

élément de confort indispensable pour un bouchon<br />

d’huile.<br />

Dans les pompes neutres pour lotions…<br />

Elégante et entièrement neutre, la<br />

pompe Nea est conçue pour les formules<br />

les plus sophistiquées. Elle offre<br />

une solution unique alliant un mécanisme<br />

de diffusion totalement neutre, un<br />

confort d’utilisation inégalé et un design moderne. La<br />

neutralité de ce nouveau système de diffusion est<br />

garantie par un ressort situé à l’extérieur de la<br />

chambre de dose et l’utilisation d’une bille en verre :<br />

à aucun moment, la formule n’est en contact avec du<br />

métal ou de l’élastomère. La pompe Nea allie à la fois<br />

esthétisme et fonctionnalité.<br />

Dans les pompes cosmétiques…<br />

T10 est un embout innovant, destiné à équiper<br />

la gamme de pompes Evolux, qui évite à<br />

la crème de sécher dans le bec du poussoir<br />

et prévient d’éventuelles contaminations<br />

extérieures garantissant ainsi une conservation<br />

optimale de la formule. Ne s’ouvrant que sous la<br />

pression de la crème, il reste hermétiquement fermé<br />

avant utilisation pour se refermer automatiquement<br />

ensuite, le respect absolu du produit est garanti.<br />

Dans les pompes customisées…<br />

Améliorer les possibilités de customisation<br />

et de différentiation des<br />

pompes est encore possible. C’est le<br />

nouveau pari de la pompe Clikit IP,<br />

une version en résine injectée, haut<br />

de gamme de la pompe Melodie® Clikit, leader sur<br />

le marché. Une large gamme de finitions décoratives<br />

et de revêtements esthétiques haut de gamme tels<br />

que l’Irisation, l’Eclat, le Toucher soyeux, le laquage<br />

métallisé et les impressions à façon (impression de<br />

tout motif ou toute image grâce à la Sublimation)<br />

sont désormais disponibles.<br />

Dans les pots…<br />

EasyLock est le pot qui se clipse, se<br />

dévisse, se visse. Clipsant, il garantit<br />

une efficience maximale au conditionneur<br />

; dévissant et vissant, il<br />

offre un confort d’utilisation optimal<br />

aux professionnels de la beauté et de la santé.<br />

Etanche et inviolable, il garantit une protection intégrale<br />

des formules : une fois la bande d’inviolabilité<br />

enlevée, EasyLock est utilisé comme un pot vissant<br />

classique. Décliné de 30 à 1250 ml, ce pot s’adapte à<br />

toutes les formes galéniques (poudres, crèmes, gels,<br />

comprimés,...).<br />

Dans les applicateurs de fards à paupières…<br />

Banana Maker est un applicateur<br />

innovant permettant de maquiller les<br />

yeux avec une ombrée “effet banane”<br />

irrésistible. Astucieuse, la forme<br />

sphérique de Banana Maker épouse<br />

parfaitement le creux orbitaire de la paupière.<br />

Efficace, son embout floqué permet de déposer la<br />

juste dose au bon endroit pour un maquillage professionnel<br />

et un effet hypnotique garanti !<br />

Dans les sacs bioplastiques…<br />

Le sac bioplastique à poignées d’une<br />

contenance de 20 litres de la gamme<br />

Alfapac 100% Biodégradable, fabriqué<br />

à partir de fécule de pommes de<br />

terre, a reçu l’Oscar de l’Innovation<br />

LSA.<br />

Dans les sacs pré-formés…<br />

Les sacs pré-formés FSB Single Lip<br />

Top Zip ou Top Slider sont des sacs<br />

avec une excellente tenue et une<br />

présentation originale pour se différencier<br />

dans les linéaires sur les marchés<br />

du petfood, des engrais, du chocolat, etc. Avec<br />

un Top Zip ou un Top Slider, ils permettent de faciliter<br />

l’ouverture et la fermeture et d’obtenir un versement<br />

facile du produit. Ces sacs peuvent également<br />

combiner ces ouvertures/fermetures faciles avec une<br />

poignée dans le soufflet (jusqu’à 15 kg) pour une<br />

meilleure portabilité et un versement encore plus<br />

aisé.<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


ci115:smm 18/02/10 15:54 Page39<br />

Veille thématique<br />

Dans les sachets à curseurs…<br />

Le sachet à curseur Topmatic®<br />

inviolable est révolutionnaire à<br />

double titre : il offre aux utilisateurs<br />

les qualités d’un sachet<br />

refermable tout en étant inviolable<br />

pour sécuriser le transport et la vente du produit<br />

en magasin. Topmatic® inviolable est un sachet<br />

en polypropylène (PP) étudié pour être scellé après<br />

conditionnement, grâce à l’adhésif permanent dans le<br />

voile, et qui permet au consommateur d’ouvrir et<br />

refermer le sachet à volonté avec une grande facilité<br />

grâce au curseur, après avoir déchiré le voile.<br />

Dans les coussins d’air pour le calage…<br />

Une nouvelle génération de machines<br />

pour la fabrication de coussins d’air<br />

de toutes tailles destinés au calage, au<br />

remplissage de vide et au nappage est<br />

aujourd’hui disponible. Adaptée au<br />

poste d’emballage, cette machine est fiable, facile à<br />

utiliser, légère (12 kg), économique et adaptable dans<br />

une chaine logistique, elle garantit confort, ergonomie<br />

et sécurité aux utilisateurs avec une excellente<br />

productivité puisqu’elle assure un débit de 6<br />

mètres/minute.<br />

Dans les palettes…<br />

Les collectivités sont de plus en plus<br />

sensibles aux risques pathogènes et<br />

allergiques et la manipulation des<br />

palettes peut être un vecteur de<br />

transmission de certains germes. La<br />

palette antibactérienne limite les proliférations bactériennes<br />

et microbiennes au niveau des zones de<br />

contact avec les produits ainsi que l’utilisateur et<br />

notamment dans certains milieux plus exposés (hôpitaux,<br />

laboratoires pharmaceutiques et de l’<strong>industrie</strong><br />

agroalimentaire). Un adjuvant intégré à la matière<br />

lors de la fabrication bloque le développement des<br />

micro-organismes venant au contact de la palette.<br />

Dans les caisses-palettes…<br />

Maxipac améliore la distribution et la<br />

présentation des produits dans le<br />

commerce de détail, alimentaire ou<br />

non. Fruit d’un concept amélioré<br />

ultrahygiénique et d’un important travail<br />

sur l’allègement et la manutention, Maxipac est<br />

un emballage logistique responsable et réutilisable.<br />

Les produits peuvent passer directement du fournisseur<br />

au linéaire, réduisant ainsi les coûts d’emballages<br />

et de logistiques. Facilement gerbable et pliable, les<br />

manipulations manuelles ou automatisées sont<br />

simples,même à plein, le temps de réapprovisionnement<br />

est réduit sur le point de vente et la rotation<br />

des stocks optimisée.<br />

Source : Futurs : ‘emballage plastique et souple, juin<br />

2009 N° spécial Innovations<br />

Economiques<br />

apport sur la compétitivité en Afrique : la<br />

<strong>Tunisie</strong> est numéro 1 !<br />

La <strong>Tunisie</strong> est classée n°° 1 en Afrique pour sa compétitivité<br />

par la Banque Mondiale. Le pays est classé<br />

en 36éme position au niveau mondial. La <strong>Tunisie</strong><br />

obtient un score de 4,6 points, suivie de l’Afrique du<br />

Sud (4,4 points), du Botswana (4,2 points) et l’Ile<br />

Maurice (4,2 points). Le Maroc vient en cinquième<br />

position avec 4,1 points. Pour la Banque Mondiale,<br />

l’économie tunisienne est la plus diversifiée et la plus<br />

proche des marchés européens. La <strong>Tunisie</strong> est caractérisée<br />

par une transparence au niveau de la prise de<br />

décision publique et des politiques entreprises et un<br />

haut niveau de confiance envers le gouvernement.<br />

Selon le rapport, la <strong>Tunisie</strong> figure, avec l’Afrique du<br />

Sud et l’Ile Maurice, parmi les pays les mieux placés<br />

dans le domaine technologique, alors les autres pays<br />

africains enregistrent des résultats globalement<br />

médiocres, très loin en dessous de la moyenne de<br />

l’OCDE. La <strong>Tunisie</strong> a, en effet, adopté une stratégie<br />

d’amélioration de la compétitivité économique à travers<br />

la promotion de la qualité et l’exploitation optimale<br />

des technologies de la communication. Un système<br />

de santé et d’éducation qui fonctionne bien, des<br />

niveaux solides de concurrence locale et une forte<br />

capacité d’innovation, complètent ce tableau positif<br />

brossé par le rapport. Concernant les infrastructures,<br />

l’Ile Maurice, la Namibie et la <strong>Tunisie</strong> sont les<br />

mieux classés en Afrique. Le rapport note que la<br />

<strong>Tunisie</strong> est dotée d’infrastructures répondant aux<br />

normes internationales, notamment son réseau d’autoroutes<br />

ainsi que ses infrastructures portuaires et<br />

aéroportuaires. Pour ce qui est de l’efficience du<br />

marché des biens, les trois premiers pays, l’Ile<br />

Maurice, l’Afrique du sud et la <strong>Tunisie</strong> ont des performances<br />

similaires à celles d’autres pays comme<br />

l’Espagne, en termes d’efficacité. Le Kenya, l’Afrique<br />

du sud et la <strong>Tunisie</strong> sont les trois premiers pays au<br />

niveau régional en matière d’innovation. Ils sont au<br />

même niveau que des pays comme l’Inde et le Brésil.<br />

Ces pays ont des institutions scientifiques de haute<br />

qualité, investissent de manière substantielle dans la<br />

recherche développement et sont caractérisés par<br />

un niveau important de collaboration entre les structures<br />

d’affaires et les universités au niveau de la<br />

recherche. Ce nouveau classement de la <strong>Tunisie</strong><br />

montre l’efficience de la stratégie tunisienne en<br />

matière de développement dans les différents secteurs<br />

économiques et sociaux ; une stratégie qui la<br />

conforte dans son ambition de demeurer une destination<br />

privilégiée pour l’investissement direct étranger<br />

dans la région, un pôle pour les activités innovatrices,<br />

une place financière et une zone centrale de<br />

business en Méditerranée<br />

Dans les fûts et containers…<br />

Les emballages <strong>industrie</strong>ls (fûts,<br />

containers…) assurent sécurité absolue,<br />

résistance et fiabilité. Pourtant<br />

des réductions de poids de 7 à 12 %<br />

sont encore effectuées aujourd’hui,<br />

avec toujours la volonté de protéger l’environnement,<br />

malgré le niveau d’exigence et de technicité<br />

des homologations (Transport Marchandises<br />

Dangereuses, par exemple). De plus, le recyclage et la<br />

réutilisation sont les deux modes de valorisation<br />

concrètement développés et mis en oeuvre par les<br />

<strong>industrie</strong>ls.<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

39


ci115:smm 18/02/10 15:54 Page40<br />

Veille thématique<br />

Textile<br />

Technologiques<br />

Faurecia opte pour des<br />

planches de bord en lin<br />

Réglementation, pression des<br />

constructeurs, mar keting... Les<br />

arguments ne manquent pas<br />

pour se mettre à produire vert.<br />

L’équipementier automo bile<br />

français a choisi le lin pour le<br />

revêtement des tableaux de<br />

bord destinés à la Smart fortwo<br />

2<br />

LE PROBLEME / limiter le plastique<br />

dans les tableaux de bord.<br />

La voiture verte est à la mode et pour les équipementiers<br />

comme Faurecia, il faut se plier aux exigences<br />

des cons tructeurs. L’entreprise a donc dû<br />

trouver une alternative plus écologique au tradition -<br />

nel revêtement plastique uti lisé pour les planches de<br />

bord. Outre leur caractère polluant, les polypropylènes<br />

utilisés subissent de fortes variations de prix<br />

liées aux fluctuations du pétrole. Et, en cas de hausse,<br />

impossible pour les sous-trai tants de la répercuter<br />

sur les constructeurs.<br />

LA SOLUTION / Utiliser de la fibre de lin.<br />

Adepte des biomatériaux depuis quinze ans, Faurecia<br />

employait déjà des résines mélangées avec du bois<br />

dans les panneaux de porte de la Volvo S6o, mais le<br />

lin ne s’est imposé qu’en 2002 pour rem placer la<br />

fibre plastique des planches de bord de la Smart fortwo<br />

2. Le principal écueil à surmonter résidait dans la<br />

conception d’un processus complet de production.<br />

Faure cia -qui refuse d’indiquer le niveau de l’investissement-<br />

a dû en développer un nouveau pour son<br />

site de Méru (Oise), spécialisé dans l’intérieur des<br />

véhicules. « C’est le fruit d’un travail collaboratif de<br />

trois ans entre les équipes de recherche, les équipes<br />

de production et les fournisseurs de machines»,<br />

explique Laurence Dufrancatel, la directrice R & D de<br />

Faurecia. L’<strong>industrie</strong>l a opté pour un procédé de compression<br />

per mettant de mettre en forme un composite<br />

de lin (un mélange de polypropylène et de lin)<br />

appelé PP-Flax. Les mats de lin sont stockés dans une<br />

zone dédiée en atten dant l’ordre de fabrication.<br />

L’opérateur charge alors le PP-Flax à l’entrée de la<br />

chaîne. Un robot place le composite sur un tapis roulant.<br />

Et le mat se dirige vers l’opération de cali-bration,<br />

qui consiste à chauf fer et écraser la matière<br />

pour lui donner l’épaisseur voulue. Parallèlement, un<br />

deuxième opérateur charge dans la machine des<br />

morceaux de tissu (également en compo site) pour<br />

fabriquer une cou che textile de la couleur choi sie par<br />

le client. Cette étape a imposé des contraintes qualité<br />

supplé mentaires. «Il faut se mon trer bien plus<br />

rigoureux sur la propreté qu’avec des plan ches thermogainées<br />

classiques car les taches s’imprè gnent<br />

dans le tissu», note Antonio Portero, le supervi seur<br />

de la ligne de production des planches de bord de la<br />

Smart. Un robot muni de pin ces positionne le tissu<br />

coloré sur le composite. Une opéra tion de lamination<br />

permet ensuite de placer les deux piè ces l’une<br />

sur l’autre pour les mouler et former le tableau de<br />

bord. Après quoi le tout est découpé automatiquement<br />

pour dégager la place des équipements et de<br />

l’airbag. Enfin, par un procédé de sou dure vibration, il<br />

est assemblé au reste du tableau de bord, toujours<br />

constitué à partir de polypropylène.<br />

LE RÉSULTAT / 50% lin, 50% plastique.<br />

Entièrement développé en interne avec le fabricant<br />

des machines, ce processus de production permet à<br />

Faurecia de livrer 630 pièces par jour. Les planches de<br />

bord sont encore à moitié en lin et à moitié en polypropylène,<br />

mais les équipes de dévelop pement espèrent<br />

sortir des planches de bord 100 % en lin en 2011<br />

en travaillant sur de nouvelles méthodes d’injec tion.<br />

En trois ans, les “défauts qualité interne” (non visibles<br />

pour le client) ont été divisés par deux, pour descendre<br />

à 40ooppm.<br />

Source : Industrie & technologies N°914, septembre<br />

2009<br />

Jeux vidéo : un gilet pour<br />

prendre des coups<br />

Dissimulant des systèmes<br />

pneumatiques<br />

perfectionnés,<br />

le gilet «<br />

3rdSpace », conçu<br />

par TN Games, permet<br />

au joueur qui le<br />

revêt de ressentir la<br />

force des impacts<br />

de balles, coups de<br />

haches et autres<br />

chutes endurées par<br />

le personnage qu’il<br />

incarne dans un jeu vidéo. Sans conséquence douloureuse,<br />

évidemment. Un autre gilet, en cours de développement,<br />

permettra quant à lui de simuler les « G<br />

» encaissés lors de violentes accélérations. © TN<br />

Games<br />

http://www.innovationlejournal.com/spip.php?page=a<br />

rticle_photoj&id_article=1513<br />

Economiques<br />

RESTROSI, ministre de l’Industrie maire de<br />

Nice, Une banque pour la mode<br />

Christian ESTROSI, ministre chargé de<br />

l’Industrie, maire de Nice, a visité le salon du prêt-àporter<br />

à Paris, porte de Versailles. Accompagné<br />

de Jean-Pierre MOCHO, président de la Fédération<br />

française du prêt-à-porter féminin. Lors de cette visite,<br />

il a présenté les mesures qu’il souhaite mettre en<br />

?œuvre dès le premier trimestre 2010 en faveur de<br />

cette filière, vitale pour l’<strong>industrie</strong> française.<br />

1 - Mettre en place un établissement bancaire destiné<br />

à devenir la banque de référence pour l’<strong>industrie</strong><br />

de la mode avec des outils de financement adaptés au<br />

secteur du luxe, et particulièrement aux jeunes créateurs;<br />

2 - étudier la création d’une grande école de la création<br />

d’envergure internationale, ce qui existe dans<br />

d’autres pays européens, et rendre plus lisible, plus<br />

performant et plus cohérent le réseau d’écoles de<br />

création existant, en coordination avec le ministre de<br />

l’enseignement supérieur et de la recherche;<br />

3 - Lancer un plan d’action pour sauvegarder le<br />

savoir-faire des façonniers français de l’habillement en<br />

réunissant, dès le mois prochain, les principaux<br />

grands donneurs d’ordre (les grandes marques de<br />

luxe et des créateurs de mode) afin de mieux<br />

connaîître leurs attentes et leur besoin, de les aider à<br />

améliorer leur compétitivité et la performance globale<br />

de la filière en les accompagnant dans une<br />

démarche stratégique de long terme.<br />

Pour aider les façonniers à faire face à l’urgence de la<br />

crise Christian ESTROSI souhaite des actions<br />

concrètes à court terme comme le recommande le<br />

rapport de Clarisse REILLE sur la situation et les<br />

perspectives des façonniers de l’habillement.<br />

Conso textile : le mois d’août en baisse de<br />

13 %<br />

Selon les premiers résultats publiés par l’Institut<br />

Français de la Mode, la consommation d’articles<br />

d’habillement et textiles est en recul en moyenne<br />

de 13 % sur le mois d’août 2009 par rapport à<br />

l’an dernier.<br />

Nul n’est épargné ! Selon les premiers résultats<br />

publiés par l’IFM, le mois d’août 2009 aurait connu<br />

une chute de 13 % en moyenne de la consommation<br />

d’articles d’habillement et de textile. Les grands<br />

magasins affichent une baisse de 14 % de leur chiffre<br />

d’affaires. Les indépendants multimarques et les<br />

chaîînes spécialisées sont à -13 %. Quant aux magasins<br />

populaires, leurs ventes sont en retrait de 11 %.<br />

Les premiers sondages sur la première quinzaine de<br />

septembre n’augurent rien de bon. Du côté des indépendants<br />

multimarques, on décèle une faible fréquentation<br />

des magasins. La raison ? Une météo trop clémente<br />

en décalage par rapport à la nouvelle collection.<br />

Les chaîînes de grande diffusion seraient en stabilité<br />

sur leurs ventes par rapport à la première quinzaine<br />

de septembre 2008. Les grands magasins, les<br />

chaîînes spécialisées et les hypermarchés auraient<br />

enregistré des baisses comprises entre 0 et -5 %.<br />

Quant aux magasins populaires, leurs chiffres d’affaires<br />

subiraient une baisse comprise entre -5 et -10<br />

%.<br />

Disons le tout net, les résultats des exportations de<br />

textile-habillement des pays méditerranéens vers<br />

l’Union européenne, pour les sept premiers mois de<br />

2009, sont franchement mauvais.<br />

?_Turquie: - 15,9 % ?_<strong>Tunisie</strong>: -<br />

15,8 % ?_Maroc: - 17,2 %<br />

?_egypte: - 10,1 %<br />

Pour certains de ces pays, par exemple le Maroc, la<br />

déception est d’autant plus vive que, selon certaines<br />

sources gouvernementales, on devait s’attendre à une<br />

réelle embellie. Il n’en est donc rien et il est vraisemblable<br />

que 2009 sera une “annus horribilis” pour les<br />

exportateurs méditerrannéens, comme d’ailleurs<br />

pour la plupart des fournisseurs mondiaux à l’exception<br />

de la Chine, du Bangladesh et de l’Inde. Car les<br />

marchés occidentaux textile-habillement sont déprimés<br />

et le resteront très vraisemblablement pendant<br />

encore plusieurs mois.<br />

U.E : nouveau recul des importations européennes<br />

textile-habillement !<br />

A fin juillet 2009, les importations européennes de<br />

textile-habillement sont en baisse de 3,2 % par rapport<br />

à leur valeur des sept premiers mois de 2008 ;<br />

on enregistre un fort recul de celles de textile (-16,4<br />

%) alors que celles d’habillement progressent, mais<br />

que de 1,5 %. Les importations en provenance de<br />

Chine ont fléchi ; toutefois elles augmentent encore<br />

de 8,4 %. La part relative de la Chine dans les importations<br />

totales européennes est maintenant de 40,1<br />

% contre 35,8 % l’année dernière à la même époque.<br />

On notera que les ventes chinoises de produits textiles<br />

(fils, tissus, ……) vers l’Europe baissent de 10,4<br />

% alors que celles d’habillement progressent de 13,2<br />

40<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


ci115:smm 18/02/10 15:54 Page41<br />

%. La progression de la Chine se fait au détriment de<br />

la plupart des autres fournisseurs asiatiques, à l’exception<br />

du Bangladesh, du Sri Lanka et, dans une<br />

moindre mesure, du Vietnam : Inde : -0,9 % ; Pakistan<br />

: -4,3 % ; Indonésie : -6,1 % ; Thaïïlande :-7,4 % ; Hong-<br />

Kong : -52,1 %. Elle se fait également au détriment des<br />

fournisseurs méditerranéens dont la situation s’aggrave<br />

sévèrement sur le marché européen, contrairement<br />

à certaines assertions récentes fondées sur des<br />

statistiques nationales laissant croire à une embellie.<br />

Comme on peut le voir dans le tableau suivant, leurs<br />

exportations vers l’Europe et leurs parts de marché<br />

reculent fortement, tant en textile qu’en habillement.<br />

Exportations des pays méditerranéens (P.M)<br />

vers l’U.E (sept premiers mois de 2009)<br />

Produits U.E à 27 Chine Turquie <strong>Tunisie</strong> Maroc<br />

Fils de coton -2,1 % -5,3 % +6,6 % -14,2 % -9,7 %<br />

Tissus de coton -4,8 %% -4,8 % -8,7 % +1,7 % -20,3 %<br />

T-shirts +2,4 % -6,9 % -8,4 % -0,5 % -8,8 %<br />

Pulls +2,4 % -1,6 % -1,2 % +15,2 % +0,8%<br />

Pantalons -0,3 % -3,4 % -2,7 % +3,0 % -2,9 %<br />

Chemisiers +1,9 % +0,8 % -2,4 % +5,6 % -6,0 %<br />

Chemises +11,0 % +27,3 % +16,7 % +1,9 % +2,7 %<br />

Soutiens-gorge +3,4 % +4,0 % +9,2 % +3,5 % +5,6 %<br />

Evolution des importations européennes en<br />

valeur, par produit (7 mois 2009 / 7 mois<br />

2008)<br />

Produits U.E à 27 Chine Turquie <strong>Tunisie</strong> Maroc<br />

Fils de coton (kg) 2,37 4,14 2,02 2,36 2,63<br />

Tissus de coton (m_)0,77 0,67 1,57 2,18 1,45<br />

T-shirts 2,20 2,13 3,42 3,74 1,93<br />

Pulls 5,30 5,50 7,67 7,54 5,54<br />

Pantalons 5,85 4,58 10,84 13,97 9,61<br />

Chemisiers 3,90 3,68 4,57 7,23 6,25<br />

Chemises 4,85 4,18 10,03 12,46 9,43<br />

Soutiens-gorge 2,57 1,98 3,37 5,94 6,11<br />

Les importations européennes (toutes origines<br />

confondues) qui augmentent le plus rapidement sont<br />

celles des pulls et des chemisiers alors que celles de<br />

T-shirts et de chemises sont en net recul. Il en est de<br />

même pour les importations de fils, de tissus de<br />

coton et de soutiens-gorge. On remarquera la très<br />

forte augmentation des importations européennes<br />

de pulls, de chemisiers, de pantalons tissés et de soutiens-gorge<br />

en provenance de Chine. A l’inverse, on<br />

observe un fort coup de frein sur les importations<br />

européennes de pantalons, de Tshirts, de chemises et<br />

de soutiens-gorge en provenance des trois plus gros<br />

fournisseurs méditerranéens, la Turquie, la <strong>Tunisie</strong> et<br />

le Maroc.<br />

Augmentation des prix des vêtements<br />

importés par l’Union européenne<br />

Le prix moyen des importations européennes d’habillement<br />

réalisées au cours des sept premiers mois<br />

de 2009 a augmenté de +7,2 % par rapport au prix<br />

moyen des importations des sept premiers mois de<br />

2008 ; celui des produits textiles de + 3,3 %. Pour l’essentiel,<br />

ce phénomène est provoqué par le renchérissement<br />

du dollar, devise dans laquelle sont généralement<br />

libellés les contrats d’approvisionnements<br />

européens passés en Asie. En effet, en un an, la valeur<br />

moyenne du dollar a augmenté de 13,6 % vis-à-vis de<br />

l’euro. (valeur moyenne du dollar au cours des 7 premiers<br />

mois de 2009 / valeur moyenne du dollar au<br />

cours des 7 premiers mois de 2008). Pour mémoire,<br />

on notera que sur la même période, le dinar tunisien<br />

est resté quasiment stable (-1,1 %) par rapport à l’euro<br />

et le dirham marocain a légèrement augmenté, de<br />

2,0 % Ainsi, l’appréciation du dollar par rapport à l’euro<br />

explique pour l’essentiel l’importante augmentation<br />

des prix des vêtements et des produits textiles<br />

importés de Chine par l’Union européenne<br />

: respectivement + 19,3 % et + 8,7 %.<br />

Cependant, les prix chinois restent sages,<br />

voire sont en baisse, pour des articles<br />

comme les tissus de coton, les T-shirts, les<br />

pulls ou les pantalons, du fait de la pression<br />

concurrentielle. A l’inverse, les augmentations<br />

de prix sont importantes pour<br />

les autres produits importés de Chine :<br />

chemises, pantalons maille, vestes, costumes,<br />

ensembles, manteaux et impers, slips et collants,<br />

etc. On notera aussi, sans surprise, que les prix<br />

moyens des vêtements importés des pays méditerranéens<br />

restent sages. Au cours des sept<br />

premiers mois de 2009, ils n’ont augmenté<br />

en moyenne que de 1,6 % pour la<br />

<strong>Tunisie</strong> et de 0,9 % pour le Maroc ; ceux<br />

des produits turcs ont même baissé : - 2,3<br />

%. Mais comme l’illustre le tableau suivant,<br />

la situation est loin d’être homogène, certains<br />

prix étant à la baisse alors que<br />

d’autres sont en augmentation sensibles<br />

en raison notamment d’un effet de valorisation<br />

des vêtements et des services associés<br />

(cotraitance, produit fini,……)<br />

En règle générale, les prix moyens des produits<br />

importés en Europe, originaires des pays méditerranéens,<br />

sont à un niveau sensiblement supérieurs à<br />

celui des prix moyens des importations d’Asie. Les<br />

prix les plus élevés sont généralement ceux des produits<br />

importés de <strong>Tunisie</strong>, ce qui tend à accréditer<br />

l’idée que ce pays mène, plus que les autres, une politique<br />

fondée sur l’intégration de valeur ajoutée par<br />

les niveaux de gamme et les services.<br />

7 premiers mois de 2008 7 premiers mois de 2009 Evolution<br />

1000 $ % 1000 $ % %<br />

Egypte 520 076 539 213 +3,7 %<br />

Jordanie 543 568 436 545 -19,7 %<br />

Turquie 548 727 347 332 -36,7 %<br />

Israël 253 159 204 952 -19,0 %<br />

Maroc 57 850 33 426 -42,2 %<br />

Syrie 1 573 1 262 -19,7 %<br />

<strong>Tunisie</strong> 42 126 35 911 -14,7 %<br />

Liban 739 540 -27,0 %<br />

Algérie 0 0 n.d<br />

Pays méditerranéens 1 967 818 100% 1 599 181 100% Å]18,7 %<br />

Veille thématique<br />

Etats-Unis : forte chute des importations<br />

textile-habillement<br />

Les importations américaines de textile-habillement<br />

effectuées au cours des sept premiers mois de 2009<br />

ont atteint une valeur totale de Prix moyens, en euros, des produits importés par l’U.E au<br />

45,285 milliards de dollars ; elles sont cours des 4 premiers mois de 2009<br />

en baisse de 14,2 % par rapport à leur<br />

niveau à fin juillet 2008. Les importations<br />

U.E à 27 Chine Turquie <strong>Tunisie</strong> Maroc<br />

lourdement : -19,9 %<br />

alors que celles d’habillement<br />

(35,1 milliards<br />

de dollars) reculent de 12,3 %. Les grandes<br />

zones d’approvisionnement du marché américain<br />

sont touchées : les exportations de l’Asean vers les<br />

Etats-Unis baissent de 11,9 % ; celles du Bassin<br />

Caraïïbes chutent de 20,4 % et celles de l’Union<br />

européenne de 36,4 % ! Tous les grands fournisseurs,<br />

à l’exception du Vietnam (+0,4%) et du Bangladesh<br />

(+6,8 %), sont affectés, tels que le Mexique (-19,7 %),<br />

l’Inde (-10,5 %) et même la Chine : - 3,4 % pour des<br />

exportations s’élevant à 16,5 milliards de dollars. Du<br />

côté de l’Océan indien, Madagascar qui reste sous le<br />

coup d’une menace d’exclusion du régime préférentiel<br />

AGOA recule de 17,5 %, ce dont semble profiter<br />

l’Ile Maurice (+3,6%). Les fournisseurs méditerranéens<br />

enregistrent eux aussi une baisse globale de<br />

18,7 %, avec une chute sévère pour la Turquie, la<br />

Jordanie et le Maroc alors que l’Egypte poursuit sa<br />

progression, mais sur un rythme faible.<br />

marché mondial du luxe : timide reprise en 2010<br />

Selon les derniers résultats du cabinet Bain & Co, la<br />

baisse du marché mondial du luxe devrait se limiter à<br />

8 % contre 10 % comme annoncé en avril dernier par<br />

le cabinet. Les raisons ? En premier lieu, la croissance<br />

des ventes en Chine continentale évaluée à +12 % en<br />

2009. Et, l’essor des ventes sur Internet (+20 %) bien<br />

que la distribution en ligne ne représente aujourd’hui<br />

encore qu’une très faible part des ventes totales (+<br />

ou – 3%). «« Les marchés du luxe se stabilisent. Nous<br />

observons moins de rabais et plus de signes d’amélioration<br />

de la confiance des consommateurs »» souligne<br />

la chargée de l’étude, Claudia d’Arpizio. Les premiers<br />

signes de la reprise du marché devraient se<br />

ressentir dès 2010. Optimiste, le cabinet Bain&Co<br />

annonce même que le marché mondial du luxe<br />

devrait stagner voire progresser de 1 % en 2010. La<br />

véritable reprise ne serait que pour 2011 avec des<br />

ventes en hausse de plus de 4 % au niveau mondial.<br />

Hors Japon, en 2009, la région Asie-Pacifique devrait<br />

afficher une croissance de 10 %. Dans le même<br />

temps, l’Amérique du Nord devrait plonger de 16 %<br />

. En Europe, les ventes seraient en baisse de 10 % et<br />

au Japon de 8 %...<br />

Fils de coton (kg) 2,37 4,14 2,02 2,36 2,63<br />

d e Tissus de coton (m_) 0,77 0,67 1,57 2,18 1,45<br />

p r o - T-shirts 2,20 2,13 3,42 3,74 1,93<br />

duits Pulls 5,30 5,50 7,67 7,54 5,54<br />

t e x - Pantalons 5,85 4,58 10,84 13,97 9,61<br />

t i l e s Chemisiers 3,90 3,68 4,57 7,23 6,25<br />

(10,2 Chemises 4,85 4,18 10,03 12,46 9,43<br />

m i l - Soutiens-gorge 2,57 1,98 3,37 5,94 6,11<br />

liards<br />

d e<br />

dollars) chutent<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

41


Veille thématique<br />

Nouvelles technologies de l’information<br />

Technologiques<br />

Chronomove® : Fluidifier les<br />

déplacements dans les metropoles<br />

Chronomove® émet<br />

des informations, en<br />

temps réel, sur les différents<br />

modes de<br />

déplacement.<br />

© Senda<br />

Honorée du Trophée<br />

Cap’Tronic de l’Eco-<br />

Innovation, la société<br />

Senda a développé<br />

Chronomove®, une<br />

plateforme technologique<br />

logicielle permettant<br />

d’optimiser l’utilisation des transports.<br />

Service mobile de comparaison de trajets multimodaux<br />

(métro, train, bus, covoiturage, vélo,<br />

automobile) optimisant l’utilisation des transports<br />

en commun, Chronomove®, a été développé<br />

par la société Senda, issue de l’INRIA<br />

(l’Institut National de Recherche en<br />

Informatique et en Automatique) et crée à Paris<br />

en 2006. déplacement environement mpacts url’ erles métropoles « depermet uidifidesimplifieretdefl L’ sdansles ment. etl’i eunchoixdedéplacement<br />

preneencompte qui enproposant idéees<br />

entempsr ajet etempsdetr esdedéplace Notremisionest éel, sdesalternativauxusager , lemodede ansport,l<br />

» commente Mikael Kaïs, directeur<br />

technique et co-fondateur, aux côtés de Angel<br />

Talamona, de Senda. Plateforme technologique<br />

logicielle dont les contenus sont adaptables à<br />

différents supports (smartphone, webmobile,<br />

bornes), Chronomove®, s’adresse aux collectivités<br />

territoriales et aux grands secteurs <strong>industrie</strong>ls,<br />

notamment dans les transports,<br />

l’Internet, les télécoms et les médias.<br />

Trophée Cap’Tronic de l’Eco-Innovation. Les<br />

technologies et services proposés par Senda ont<br />

été récompensés à plusieurs reprises : lauréate<br />

des concours de création d’entreprise du ministère<br />

délégué à la recherche (catégorie en «<br />

émergence » en 2006, catégorie « développement<br />

» en 2007), « prêt d’honneur » de<br />

Scientipôle Initiative, lauréate du concours<br />

Navteq Global LBS Challenge « First Runner<br />

Up » 2008 et aujourd’hui le Trophée<br />

Cap’Tronic de l’Eco-Innovation.<br />

L’accompagnement de Cap’Tronic s’est orienté<br />

sur le portage de l’application Chronomove®<br />

sur l’IPhone et s’est prolongé dans le cadre du<br />

Wireless Program financé par la DRIRE et<br />

porté par Opticsvalley. Pour l’instant, le service<br />

est disponible à Paris (après un lancement lors<br />

de Futur en Seine) et Barcelone (lancé lors du<br />

3GSM). ntégrat iond’unenouv esdonéesnécesairesàl’i donéesdetr « oujour écolterl oiresoùces ansportnesontpast dévelopéunproces ment d’agrégat iondedonées sdisponibles» onsaveclescolectivitéspour ion.Nousavonségale erit leaglomérat desoutils pourl est vail Noustra lecteet susdecol<br />

précise Mikael Kaïs.<br />

http://www.innovationlejournal.com/spip.php?article<br />

4760<br />

System S : le logiciel qui fait<br />

le tri dans les données<br />

l LlLl<br />

dansles donées épendant esmalades encontrerl Coupléàun médecinsdescomplicationsqu'al deuxans S éesenpermanence capable,<br />

quifaitletri avanc auxcapt systèmede gnauxd'ereurs,<br />

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bien eursd'uneus lesbanquesquelesentrepris laient<br />

d'averti actual esdetélécommunicat System ont auraitété vidéosurveilanc dansuneunitédesoinsintensif ystemS:lel LA BM,il anonciateur sdeproblèmes àl' SelonI<br />

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analys e«str inf organi SystemSpermet àun contient encontrerl tanteév v afouilng»(l médecins travauxqu'uneéquipede70 erent sdesgrandes parI misaupoint éel nternet tl enautomat sations detrfet sderecherchesurI scipl éesenpermanence )cl ététesté lesordinateur<br />

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sci normesmasesde<br />

ontinud’é<br />

, Analyser en continu<br />

d’énormes masses de données hétérogènes,<br />

c’est la promesse du nouveau logiciel mis au<br />

point par IBM et bientôt vendu plusieurs centaines<br />

de milliers de dollars. System S permet<br />

en effet de trouver des « modèles explicatifs »<br />

(et donc des renseignements utiles) dans les<br />

flux de données qui alimentent en permanence<br />

les ordinateurs des grandes organisations.<br />

Il résulte des travaux qu’une équipe de<br />

42<br />

70 « IBMers » mène depuis cinq ans sur le «<br />

stream computing ». « Cela consiste à analyser<br />

en temps réel des données qui sont en constante<br />

évolution », résume Nagui Halim,<br />

directeur de cette discipline chez IBM.<br />

« Beaucoup de laboratoires travaillent sur ce<br />

sujet, qui intéresse aussi bien les banques que<br />

les entreprises de télécommunications ou les<br />

moteurs de recherche sur Internet, par exemple<br />

», confirme Serge Abiteboul, directeur de<br />

recherche à l’Inria (Institut de recherche en<br />

informatique et en automatique).<br />

Dans le « data mining » (la fouille de données)<br />

classique, des requêtes sont envoyées à un<br />

serveur qui contient des informations stockées<br />

depuis au moins plusieurs heures. Dans le<br />

« stream computing », les données (provenant<br />

du Web, de capteurs, de caméras...) sont actualisées<br />

en permanence, ce qui oblige le logiciel<br />

à se remettre continuellement en question :<br />

quelles données exploiter en priorité ? Quelles<br />

questions poser ? « Couplé à un système de<br />

vidéosurveillance, par exemple, System S va<br />

regarder d’abord les zones où il y a des<br />

voitures, des piétons », explique Nagui Halim.<br />

S’il est relié aux capteurs d’une usine, System<br />

S va se concentrer sur les signaux d’erreurs,<br />

annonciateurs de problèmes. Le logiciel a été<br />

testé pendant deux ans. Selon IBM, il aurait<br />

été capable, dans une unité de soins intensifs,<br />

d’avertir, jusqu’à vingt-quatre heures à l’avance,<br />

les médecins des complications qu’allaient<br />

rencontrer les malades.<br />

http://www.lesechos.fr/info/metiers/4879986<br />

Economiques<br />

<strong>Tunisie</strong> – Indicateurs :TIC<br />

Le secteur des technologies de l’information et<br />

de la communication (TIC) a connu, ces dernières<br />

années, une dynamique soutenue qui a<br />

permis de maintenir un rythme de croissance<br />

élevé et soutenue à un taux de 17,8%, et d’accroîître<br />

la contribution du secteur au PIB à hauteur<br />

de 10% en 2008, contre 9% en 2007. Ceci<br />

est le fruit des politiques et mesures prises en<br />

faveur du secteur, ayant englobé, en particulier,<br />

la refonte du cadre législatif et réglementaire<br />

afin d’accompagner le processus d’ouverture à<br />

l’initiative privée dans les divers domaines des<br />

technologies de la communication... S’y ajoutent<br />

le développement de l’ADSL et de l’accès<br />

aux réseaux.<br />

Développement des réseaux de la téléphonie<br />

mobile/ Le nombre d’abonnés au téléphone<br />

mobile numérique s’établit, à fin avril 2009,<br />

à 8,63 millions, soit un accroissement de 6,7%<br />

en comparaison avec la même période de 2008,<br />

ce qui représente un ratio de 82,9 abonnés pour<br />

100 habitants. Cette dynamique s’est accompagnée<br />

d’une amélioration notable de la qualité<br />

des prestations de téléphonie mobile, en<br />

concrétisation du programme mis en place en<br />

2008, le taux de saturation du trafic aux heures<br />

de pointe ayant été fortement réduit à 0,8%,<br />

soit le même niveau que les standards internationaux<br />

acceptables.<br />

Développement du réseau et des applications<br />

d’Internet/ A fin avril 2009, le nombre<br />

d’internautes atteint 2.960.000, soit un ratio de<br />

28.284 internautes pour 100.000 habitants,<br />

contre respectivement 1.905.000 internautes et<br />

18 usagers pour 100 habitants au cours de la<br />

même période de 2008, soit un taux de croissance<br />

de 54%. De même, le nombre d’abonnés<br />

à l’ADSL est de 260.000, à la même période,<br />

dont 46% disposant d’un débit supérieur à 512<br />

kilobytes et 18,5% d’un débit supérieur à 1<br />

mégabytes. Concernant les tarifs, depuis<br />

décembre 2008, les réductions tarifaires ont été<br />

généralisées à l’ensemble des abonnés à<br />

l’ADSL, des réductions consenties au niveau de<br />

<strong>Tunisie</strong> Télécom à hauteur de 5 et 10 dinars par<br />

mois, selon le débit. Quant à la bande passante<br />

internationale, elle a été renforcée afin de<br />

l’adapter à la dynamique que connaîît le pays<br />

dans ce domaine. En 2008, le débit de la bande<br />

passante a triplé pour atteindre 53,1 gigabytes/seconde.<br />

Pour sa part, le nombre de sites<br />

web est passé de 6.083 fin avril 2008 à 8.563 fin<br />

avril 2009, soit une progression de 41%. Outre<br />

le lancement des prestations du WIMAX<br />

(réseau de transmission sans fil à très haut<br />

débit) auquel 1.200 entreprises sont abonnées,<br />

le nombre d’abonnés au réseau de transmission<br />

de données par satellite VSAT s’établit à plus de<br />

420 bénéficiaires parmi les sociétés qui assurent<br />

la promotion de leur produit par le biais<br />

des compagnies de télécommunications<br />

(centres d’appel, entreprises d’exportation de<br />

logiciels et de soft à haute compétitivité).<br />

L’informatique et l’évolution de ses applications/<br />

Le parc d’ordinateurs en service<br />

comptait 1.074.000 unités fin mai 2009, soit un<br />

ratio de 10,36 ordinateurs pour 100 habitants.<br />

Les encouragements et incitations mis en place<br />

par l’Etat…… ont permis d’atteindre l’objectif<br />

fixé par le Programme présidentiel pour ‘’la<br />

<strong>Tunisie</strong> de demain’’, à savoir 1 million d’ordinateurs<br />

fin 2009. En matière de sécurité des<br />

systèmes informatiques, le nombre d’experts<br />

s’élève actuellement à 179, contre 160 fin 2008.<br />

Quant au nombre de certifications de signature<br />

électronique, il est passé de 2.138 fin avril 2008<br />

à 3.830 fin avril 2009.<br />

Amélioration de l’environnement de la<br />

concurrence dans le domaine des télécommunications/<br />

L’année 2008 a notamment<br />

connu l’amendement de certaines dispositions<br />

du Code des télécommunications dans le sens<br />

de l’encouragement de la concurrence, de la<br />

construction de réseaux et de promotion des<br />

prestations de télécommunications (loi 2008-1<br />

du 8 janvier 2008). Un cadre réglementaire et<br />

technique a été également mis en place en ce<br />

qui concerne la téléphonie via le protocole<br />

d’Internet (Voix sur IP), conformément aux<br />

orientations en faveur de la modernisation des<br />

télécommunications au service de l’amélioration<br />

de l’environnement des affaires, de l’impulsion<br />

de l’investissement et de la promotion<br />

de l’emploi. Par ailleurs, et afin d’assouplir les<br />

formalités d’importation d’équipements électroniques,<br />

le décret 2639 du 21 juillet 2008 vise<br />

à surmonter les obstacles en la matière notamment<br />

par l’exonération des matériels et systèmes<br />

électroniques de l’autorisation préalable<br />

à l’importation, un simple certificat d’agrément<br />

technique devant suffire……Dans le cadre de la<br />

modernisation des infrastructures et du renforcement<br />

de la concurrence, un appel d’offres<br />

international a été lancé en vue de l’attribution<br />

d’une nouvelle licence pour la construction et<br />

l’exploitation d’un réseau de téléphonie fixe de<br />

troisième génération et d’un réseau de téléphonie<br />

mobile de deuxième génération. Ce programme<br />

a pour but de favoriser le développement<br />

de l’Internet et de l’ADSL, notamment à<br />

l’usage des entreprises, et la maîîtrise des<br />

coûts……<br />

Développement des projets et renforcement<br />

de l’investissement/ Il a été procédé à<br />

la mise en place d’un programme destiné à<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


Veille thématique<br />

développer le très haut débit au profit des<br />

entreprises économiques et des organismes<br />

administratifs par la réalisation d’un programme<br />

national destiné à généraliser l’accès au<br />

moyen des fibres optiques afin de desservir<br />

quelque 300 zones économiques et administratives,<br />

pour un coût de 120 MDT. Ce programme<br />

intervient après le parachèvement de la première<br />

tranche de la construction de dessertes<br />

de <strong>Tunisie</strong> Télécom aux abords immédiats de<br />

plus de 50 zones <strong>industrie</strong>lles et administratives<br />

dans les gouvernorats de Tunis et de l’Ariana.<br />

Ce programme vise non seulement à accroîître<br />

les opportunités d’accès au très haut débit mais<br />

aussi à encourager la création d’entreprises spécialisées<br />

dans la construction, la gestion et l’entretien<br />

des réseaux. Il a été procédé, d’autre<br />

part, au renforcement de l’activité du pôle des<br />

technologies des télécommunications d’El<br />

Ghazala, ce qui a permis d’y fixer 18 entreprises<br />

supplémentaires en 2008, soit au total 70<br />

entreprises employant 1.500 ingénieurs et<br />

cadres. La capacité d’accueil du pôle sera triplée<br />

moyennant un investissement de 100<br />

MDT, notamment par la création, à Ennahli,<br />

d’un nouveau complexe technologique spécialisé<br />

dans le domaine des activités d’appui extérieur<br />

et des services à distance et d’un autre<br />

pôle à la Manouba. 100.000 m2 supplémentaires<br />

d’espaces technologiques aménagés<br />

seront ainsi dégagés. Pour ce qui est du<br />

réseau de centres de travail à distance, des<br />

centres bien équipés ont été créés ou en<br />

cours de création pour abriter les entreprises<br />

œuvrant dans les secteurs porteurs<br />

en rapport avec les technologies de l’information<br />

et de la communication, dans les différentes<br />

régions du pays. Le nombre de centres<br />

d’appels dans le domaine des TIC a, quant à<br />

lui, progressé de 27% pour atteindre 210 totalisant<br />

16.315 emplois de diplômés de l’enseignement<br />

supérieur, à fin avril 2009, contre 165<br />

centres et 13.900 emplois à la même période de<br />

l’année 2008. Et la création de tels centres ne se<br />

limite plus au Grand Tunis et aux villes du littoral<br />

mais s’étend désormais aux régions intérieures.<br />

En réaffirmation du rayonnement du<br />

site <strong>Tunisie</strong> en la matière, plusieurs grandes<br />

firmes mondiales spécialisées dans les<br />

domaines de la production de soft, logiciels et<br />

services électroniques s’y sont établies pour y<br />

exercer leurs activités destinées aux marchés<br />

extérieurs en comptant sur les ressources<br />

humaines et compétences tunisiennes, à l’instar<br />

de Cisco, Sagem, Nokia, HR Access, ST-<br />

Microelectronics, Siemens, Oracle, Owliance,<br />

Satec, Kromber Shubert, Billcom Consulting,<br />

Xpress, Integration, Microsoft, Ericsson,<br />

Alcatel-Lucent, LG Electronics.<br />

Encouragement de la production de contenus<br />

numériques/ Des réductions de plus de<br />

25% ont été introduites au niveau des tarifs des<br />

liaisons internationales, qu’il s’agisse des liaisons<br />

par fibre optique ou par satellite VSAT. Au<br />

profit des projets et entreprises producteurs de<br />

contenus numériques et qui font appel au système<br />

des SMS, la ristourne servie au producteur<br />

du contenu ou au prometteur de cette<br />

prestation à valeur ajoutée a été majorée pour<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

atteindre 65% au minimum, contre moins de<br />

50% précédemment. Une ristourne préférentielle<br />

sera accordée aux producteurs de contenus<br />

culturels et éducatifs à haute valeur ajoutée.<br />

Pour ce qui est du financement, il a été procédé<br />

à l’élargissement du champ d’interventions<br />

du système d’encouragement à l’innovation<br />

dans le domaine des technologies de l’information<br />

et de la communication (RIITI) afin<br />

de l’étendre aux projets de production de contenus<br />

numériques locaux de qualité et qui fournissent<br />

leurs prestations via l’Internet, ainsi<br />

qu’aux systèmes de téléphonie mobile de<br />

deuxième et de troisième générations, et aux<br />

systèmes GPS de localisation par satellite.<br />

Positionnement international/ Le Forum de<br />

Davos classe la <strong>Tunisie</strong> à un rang honorable,<br />

pour la 3e année consécutive dans son rapport<br />

2008/2009 consacré au secteur des technologies<br />

de l’information : 38e rang mondial sur un total<br />

de 134 pays et 1e rang en Afrique et au<br />

Maghreb en termes de capacité d’utilisation des<br />

technologies de l’information ;3e rang mondial<br />

sur un total de 134 pays en termes de politique<br />

de promotion des TIC derrière Singapour et<br />

Malte.<br />

(Source : ministère des Technologies de la communication)<br />

<strong>Tunisie</strong> : Ligne sécurisée pour les ministères<br />

?!<br />

Les départements ministériels à Tunis vont être<br />

reliés par une ligne de télécommunication spéciale.<br />

Il s’agit d’une ligne à haut débit utilisant<br />

la technologie ‘’IP-MPLS’’ (Multi Protocol<br />

Label Switchning). Le Centre National<br />

d’Informatique et l’opérateur public (deux<br />

organismes publics) ont conclu un accord à<br />

cette fin.<br />

CAP DIGITAL<br />

projetSAMAR<br />

: Antido participe au<br />

Le projet Samar<br />

pour une plateforme<br />

de traitement<br />

multimédia en<br />

langue arabe<br />

compte un nouveau<br />

partenaire.<br />

La société<br />

Antidot, fraîîchement intégrée au pôle Cap<br />

Digital, apportera son expertise dans la<br />

recherche d’information au projet.<br />

Spécialisée dans les solutions de recherche d’information,<br />

la société Antidot rejoint le pôle de<br />

compétitivité Cap Digital Paris-Région, spécialisé<br />

dans les contenus numériques, et annonce sa<br />

participation au projetSamar.<br />

Porté par l’éditeur Temis et déjà fort de 11 partenaires,<br />

le projet Samar vise le développement<br />

d’une plateforme de traitement multimédia en<br />

langue arabe. «« Cette plateforme sera ensuite<br />

utilisée par l’ensemble des médias arabisants<br />

de la bordure méditerranéenne, du<br />

Moyen-Orient ainsi que pour des projets<br />

d’Intelligence Economique et de<br />

Renseignement »» soulignent les promoteurs<br />

du projet. Alors que ce projet comporte plusieurs<br />

défis liés à la complexité de la langue<br />

arabe, la société Antidot apportera son expertise<br />

en terme d’indexation, de catégorisation de<br />

l’information et de recherche cross-lingue (français<br />

– arabe, anglais – arabe) «« Le projet<br />

Samar va nous permettre de transposer<br />

notre vision et notre technologie pour le<br />

marché des pays de langue Arabe qui<br />

représente un vrai enjeu commercial pour<br />

notre développement »» commente Fabrice<br />

Lacroix, Président d’Antidot.<br />

L’Europe appelle le secteur des TIC à réduire<br />

sa consommation énergétique<br />

Bruxelles recommande<br />

aux acteurs européens<br />

des technologies de<br />

l’information et de la<br />

communication (TIC)<br />

de «« définir d’ici à<br />

2011 les mesures pratiques<br />

qu’ils comptent prendre pour améliorer<br />

de 20% leur efficacité énergétique à l’horizon<br />

2015. »» Commissaire chargée de la société de<br />

l’information et des médias, Viviane Reding, a<br />

insisté dans un communiqué : «« une utilisation<br />

plus judicieuse de solutions TIC innovantes<br />

nous aidera à atteindre les objectifs européens<br />

consistant à passer à une économie sobre en<br />

carbone (...) Il s’agit de la meilleure façon de<br />

parvenir à réduire durablement les émissions<br />

de CO2, mais aussi parce que le potentiel écologique<br />

de ces technologies peut créer de nouvelles<br />

opportunités commerciales pour les<br />

entreprises européennes actives dans les TIC.<br />

»» La consommation du secteur, équipements et<br />

services, représente environ 8% de l’électricité<br />

consommée au sein de l’Union européenne et<br />

2% des émissions de carbone, d’après les<br />

chiffres communiqués par Bruxelles. La<br />

Commission demande aux Etats membres de<br />

l’UE d’adopter avant la fin 2010 des spécifications<br />

communes sur les compteurs électriques<br />

intelligents. Elle invite, par ailleurs, l’ensemble<br />

des acteurs concernés à adopter des objectifs<br />

ambitieux d’efficacité énergétique. La recommandation<br />

du 9 octobre préconise, enfin, la<br />

multiplication des partenariats public-privé,<br />

comme ceux lancés dans le domaine des bââtiments<br />

économes en énergie et des voitures<br />

vertes.<br />

Le e-commerce pourrait encore progresser<br />

de 25 % cette année<br />

Le commerce électronique<br />

semble bien résister<br />

à la crise. A l’occasion<br />

du salon VAD, organisé à<br />

Lille, la Fevad<br />

(Fédération du e-commerce<br />

et de la vente à<br />

distance) publie ses dernières estimations sur le<br />

marché de la vente à distance et du e-commerce<br />

en 2009. Après les 13% de croissance observés<br />

en 2008, le secteur devrait connaîître une<br />

nouvelle hausse de 12% cette année pour<br />

atteindre un chiffre d’affaires de 28,1 milliards<br />

d’euros en 2009 dont 25 milliards d’euros pour<br />

le seul e-commerce, en hausse de plus de 25%.<br />

“Cette croissance s’explique par une poursuite<br />

de la création de sites marchands (+ 12 000<br />

prévus en 2009), de plus en plus de cyberacheteurs<br />

qui achètent toujours plus souvent (110<br />

millions de transactions au semestre soit 5,7<br />

commandes par e-consommateur)” explique la<br />

Fevad. Une hausse des commandes qui est toutefois<br />

compensée par une baisse du panier<br />

moyen, en baisse de 4% cette année pour s’établir<br />

à 89 euros.<br />

43


ci115:smm 18/02/10 16:02 Page44<br />

Veille thématique<br />

Cuir et chaussure<br />

Technologiques<br />

Système de roue rétractable<br />

pour bagage remorquable/Brevet<br />

Monde WO 2009/085334, délivré le 9 juillet 2009/Par<br />

Aaron Gorga, Chris W. Cicenas, Joseph M. Lehman<br />

(TRG Accessories, L.L.C., États-Unis)<br />

L’invention porte sur un article de bagage<br />

remorquable. Celui-ci comprend un corps<br />

définissant un compartiment de stockage,<br />

configuré de façon à recevoir et transporter<br />

des objets. L’article de bagage remorquable<br />

comprend un élément de remorquage<br />

rétractable couplé au corps. De plus, il comprend<br />

également un ensemble de roue rétractable réagissant<br />

à une position de l’élément de remorquage<br />

rétractable. L’ensemble de roue rétractable comprend<br />

au moins une roue et un actionneur couplé de<br />

façon opérationnelle à chacune des roues, l’actionneur<br />

étant mobile le long d’un premier axe linéaire,<br />

de façon à étendre et à rétracter la roue le long d’un<br />

deuxième axe linéaire.<br />

Semelle intérieure orthétique<br />

intelligente/Brevet Monde WO 2009/089406,<br />

délivré le 16 juillet 2009 /Par Jae Son, Glen D. Hinshaw,<br />

David Ables (Elsoles L.L.C., États-Unis)<br />

La présente invention concerne une<br />

semelle intérieure intelligente générant<br />

des informations temporaires<br />

concernant la pression exercée sur<br />

le pied à un instant T. La semelle intérieure comprend<br />

un composant orthétique dimensionné de manière<br />

générique, semi-personnalisé ou sur-mesure. Le composant<br />

orthétique est laminé avec un revêtement<br />

supérieur et un capteur de pression intermédiaire<br />

présentant un ensemble de capteurs de pression<br />

capacitifs. L’équipement de traitement des signaux<br />

peut être intégré dans la semelle intérieure ou placé<br />

localement avec la semelle intérieure, par exemple<br />

sur le côté d’une chaussure. Le processeur peut également<br />

se connecter à un émetteur sans fil permettant<br />

de retransmettre l’information à un site distant.<br />

Vêtement étanche<br />

antistress/ Brevet Monde WO 2009/074746,<br />

délivré le 18 juin 2009/Par Samuel Ozil, Bernard<br />

Flavenot France<br />

La présente invention concerne les<br />

vêtements étanches antistress. Le<br />

vêtement selon l’invention est<br />

essentiellement caractérisé par le<br />

fait qu’il comporte une enveloppe<br />

en un matériau étanche apte à<br />

recouvrir au moins une partie du<br />

corps d’une personne, des moyens<br />

d’alimentation du volume intérieur de l’enveloppe en<br />

un gaz de balayage de ce volume intérieur et des<br />

moyens pour maintenir le taux d’humidité dans ce<br />

volume intérieur en dessous d’une valeur de seuil<br />

donnée constitués d’un absorbeur d’humidité situé<br />

dans l’enveloppe. Application, notamment, aux scaphandres<br />

aptes à être utilisés dans l’un des domaines<br />

suivants : nucléaire, chimique, médical, sous-marin.<br />

Sur-chaussure réutilisable, de<br />

protection, ajustable aux chaussures de<br />

ville et destinées aux visiteurs d’une usine<br />

ou se déplaçant occasionnellement dans<br />

des zones à risque/Brevet délivré le 24 juillet<br />

2009/Par Christian Thévenet (Mille SAS, France)<br />

Cette invention a pour principal<br />

objectif de permettre aux visiteurs<br />

de ne pas se déchausser lors de<br />

passages occasionnels dans des zones à risque, le produit<br />

s’ajustant directement sur la chaussure de ville.<br />

De plus, le produit n’étant pas en contact avec le sol,<br />

il n’y a aucune nécessité de nettoyage. Enfin, trois<br />

tailles seulement couvrent les pointures de 35 à 48,<br />

ce qui constitue un moindre coût et une plus grande<br />

facilité d’adaptation.<br />

Chaussure pliable et semelles<br />

lui étant destinées/Brevet Monde WO<br />

2009/071907, délivré le 11 juin 2009/Par Christopher<br />

Weightman (Siena Black Ltd, Grande-Bretagne)<br />

La présente invention concerne une<br />

semelle destinée à une chaussure<br />

pliable qui comporte une pluralité<br />

de lignes de pliage définies, disposées<br />

de telle sorte que la semelle puisse être pliée de<br />

façon à présenter une longueur pliée inférieure à sa<br />

longueur non pliée. Une paire de chaussures équipées<br />

de la semelle pliable peut être emballée de façon<br />

commode pour la vente dans un distributeur automatique.<br />

Ensemble composé de multiples<br />

ressorts à lames pour soutenir<br />

le pied, et chaussure et orthèse l’utilisant/Brevet<br />

Monde WO 2009/064286, délivré le 22<br />

mai 2009/Par Ian Engelman (Insightful Products, États-<br />

Unis)<br />

La présente invention concerne un<br />

ensemble ressort à lames pour<br />

chaussure. L’ensemble comprend<br />

un support supérieur associé à au<br />

moins deux ressorts à lames inférieurs, chaque ressort<br />

étant capable de venir individuellement au<br />

contact du sol et d’agir tels une suspension individuelle<br />

et un dispositif d’absorption d’énergie tout en<br />

étant libre d’avoir des mouvements sensiblement<br />

indépendants l’un par rapport à l’autre et ce, dans<br />

une certaine plage. L’invention présente également<br />

des aspects optionnels : les ressorts à lames inférieures<br />

peuvent se régler ; l’ensemble ressort à lames<br />

peut être utilisé pour des chaussures et/ou des<br />

orthèses pédi-jambières en installant la zone de ressort<br />

actif sensiblement sous le métatarse de l’utilisateur.<br />

CTC Entreprise N° 6 AOUT 2009<br />

Economiques<br />

MAROC - Industrie de la chaussure - La<br />

crise offre de belles opportunités au Maroc<br />

Avec un rapport qualité/prix, le Royaume peut bien<br />

se positionner à l’international.<br />

Grâce à la crise économique mondiale, les produits<br />

en cuir marocains deviennent intéressants pour les<br />

pays d’Europe, de l’Asie et même les Etats-Unis.<br />

En effet, en fournissant<br />

un produit de qualité<br />

avec un prix moindre,<br />

le Royaume peut bien<br />

se positionner, surtout<br />

dans le moyen de<br />

gamme. Déjà, les producteurs<br />

locaux exportent vers la France, l’Espagne,<br />

l’Italie et même l’Asie. D’autres contrats ont été<br />

signés entre les exportateurs marocains avec les<br />

Asiatiques et les Américains en marge du salon<br />

Micam Shoevent qui s’est tenu du 16 au 19 septembre<br />

dernier à Milan. C’est le fruit des campagnes<br />

de promotion menées par Maroc Export et les professionnels<br />

au Japon et aux Etats-Unis. Une chose est<br />

sûre, l’<strong>industrie</strong> du cuir au Maroc a un bel avenir si le<br />

secteur se restructure, se modernise et surtout améliore<br />

sa créativité. Certes, la sous-traitance génère de<br />

bons revenus, mais il faut oser produire ses propres<br />

modèles et non copier ceux qui existent sur le marché<br />

afin de sortir du lot et se démarquer. Déjà, la première<br />

participation du Maroc, organisée en collaboration<br />

avec la Fedic (Fédération marocaine des <strong>industrie</strong>s<br />

du cuir), au Mican Shoevent a mis à nu les limites<br />

de la production locale. Face à une rude concurrence<br />

de la part des Chinois et des Indiens surtout sur<br />

le luxe et le moyen de gamme, les exportateurs<br />

nationaux doivent revoir leur copie pour percer sur<br />

le marché italien qui reste très exigeant, très créatif<br />

et très sélectif. Même si les exportateurs marocains<br />

ambitionnent de se positionner avec des produits de<br />

qualité à moindre coût, ce n’est pas gagné d’avance.<br />

Selon Omar Idrissi, technicien styliste chez Rony’s qui<br />

exporte 100% de sa production dont 90% vers la<br />

France: «« Certes le haut de gamme a toujours un<br />

avenir, mais il faut faire de gros investissements pour<br />

diminuer le coût et être plus compétitifs»». Cela s’applique<br />

autant pour le haut de gamme que pour le<br />

moyen de gamme qui arrive à tirer son épingle du jeu.<br />

En effet, à l’heure oùù les entreprises exportatrices<br />

accusent une perte de 30 à 50% de leur chiffre d’affaires,<br />

Rony’s a affiché une bonne performance, ce qui<br />

n’est pas le cas de tout le monde. D’après Amine<br />

Berrada, directeur artistique de Sonic, une entreprise<br />

qui a osé titiller les Italiens sur leur terrain en<br />

ouvrant une boutique au centre de Milan et qui<br />

fabrique pour le compte de donneurs d’ordre italiens,<br />

français, russes et américains : ««La carence de<br />

matières premières de qualité surtout pour ceux qui<br />

veulent se positionner sur le segment du luxe est un<br />

vrai problème en plus du manque de designers nationaux<br />

qualifiés limitent le secteur à l’imitation ou à la<br />

sous-traitance»». La situation s’est empirée avec la<br />

crise car ««près de 150 entreprises ont mis la clé<br />

sous le paillasson»», précise Berrada. Les <strong>industrie</strong>ls<br />

nationaux ont intérêt à se secouer pour éviter d’être<br />

largués par la concurrence sur le marché international<br />

et même local. Se limiter aux marchés traditionnels<br />

ne suffit plus pour s’affirmer au niveau mondial.<br />

Déjà, sur le marché local les produits chinois ont<br />

réduit leurs marges en l’inondant, tandis que ceux qui<br />

fabriquent les collections moyen et haut de gamme<br />

écoulent leur production à l’étranger, surtout sur les<br />

marchés français et espagnol. Résultat, les consommateurs<br />

marocains se trouvent contraints soit<br />

d’acheter la mauvaise qualité (chinoise) vu son prix<br />

abordable, soit de se tourner vers les produits importés<br />

pour ceux qui craignent pour leur santé et qui<br />

ont les moyens de payer le prix indiqué. Et ce n’est<br />

pas fini, les Espagnols ont affirmé leur intention de<br />

s’implanter sur le marché marocain. Les <strong>industrie</strong>ls<br />

44<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


ci115:smm 18/02/10 16:02 Page45<br />

Veille thématique<br />

ibériques veulent prospecter des marchés émergents<br />

dans plusieurs pays dont le Royaume, pour impulser<br />

l’internationalisation des entreprises espagnoles, a<br />

annoncé récemment le gouvernement autonome de<br />

Valence. Les responsables affirment que le secteur de<br />

la chaussure espagnole a réussi à faire face à la<br />

concurrence chinoise et aux défis de la globalisation.<br />

Toutefois, il souffre actuellement d’une “crise de<br />

consommation”, d’oùù la décision d’aller chercher de<br />

nouvelles opportunités d’affaires à l’extérieur car la<br />

récupération est tributaire de l’évolution du marché<br />

international (Maroc, <strong>Tunisie</strong>, l’Ukraine ou la Chine).<br />

In fine, le gouvernement doit penser à protéger la<br />

production locale d’une part et la santé des consommateurs<br />

en limitant les quotas d’importation, d’autre<br />

part. Une pratique qui est très courante partout.<br />

D’ailleurs, les exportateurs italiens viennent même<br />

de demander à leur gouvernement le renouvellement<br />

des mesures antidumping pour les chaussures en cuir<br />

provenant de la Chine et du Vietnam afin de sauver<br />

les emplois et de pérenniser les entreprises du secteur.<br />

Et pour cause, leur production a été réduite de<br />

12% au premier trimestre 2009, selon les estimations<br />

de l’Association nationale des chaussures italiennes<br />

(ANCI). Un exemple à suivre.<br />

Mécanique électrique électronique<br />

Technologiques<br />

Energie / Du biogaz à partir<br />

de vieux vêtements<br />

Un groupe de chercheurs de l’université de Borås a<br />

mis au point une technique pour produire du biogaz<br />

à partir de vieux vêtements. Le gaz obtenu peut<br />

ensuite être utilisé pour la production d’électricité et<br />

de chaleur mais aussi comme carburant ; cette pratique<br />

est actuellement développée en Suède. Fin<br />

2008, le professeur Mohammad Taherzadeh et son<br />

équipe avaient reçu un financement de 4,5 millions de<br />

couronnes (environ 450.000 euros) de l’Agence suédoise<br />

de l’Energie. Le groupe s’était déjà illustré en<br />

identifiant un champignon filamenteux capable de<br />

produire par fermentation de l’éthanol avec un rendement<br />

plus important que les levures actuellement<br />

utilisées. Ces champignons peuvent dégrader tous<br />

types de déchets. Dans le groupe des zygomycètes, ce<br />

sont près de 100 espèces qui ont été testées pour<br />

isoler un champignon très simple et qui se développe<br />

sur les déchets sans aide particulière. Dans un premier<br />

temps, une technique a été mise au point permettant<br />

de produire de l’éthanol à partir de vêtements.<br />

En Suède, 15 millions de paires de jeans sont<br />

vendues chaque année. A partir d’un kilogramme de<br />

jeans, c’est un demi-litre d’éthanol qui peut en être<br />

obtenu en quelques jours. Avec un délai plus long, ce<br />

sont désormais 300 litres supplémentaires de biogaz<br />

qui peuvent être produits en quelques semaines.-<br />

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60555.htm<br />

Embarquer des capteurs<br />

optiques dans les réservoirs<br />

de carburant<br />

Un nouveau capteur, conçu et testé par des ingénieurs<br />

néerlandais, pourrait être utile pour améliorer<br />

la sécurité des réservoirs de carburant.<br />

L’hydrogène ainsi que d’autres carburants alternatifs<br />

offrent un certain nombre d’avantages, notamment<br />

en termes d’impact environnemental, par rapport aux<br />

carburants conventionnels. Cependant, les questions<br />

de sécurité continuent d’avoir un effet dissuasif<br />

important sur l’adoption de ces carburants, dont les<br />

avantages ne sont pas encore pleinement exploités.<br />

Avec les technologies actuelles, les réservoirs de carburant<br />

doivent d’abord être retirés des véhicules<br />

pour être inspectés, ce qui constitue un processus<br />

long et coûteux. Le programme GROWTH a financé<br />

un projet de R&D intitulé ZEM, dont l’objectif était<br />

de rationaliser le processus d’inspection par l’utilisation<br />

de capteurs optiques. La clé consistait à incorporer<br />

un capteur optique dans le réservoir lui-même,<br />

ce qui permet une surveillance continue. Le défi<br />

consistait à développer un capteur pouvant être facilement<br />

intégré et produit de manière fiable à bas<br />

coût et sans sacrifier la durabilité. La solution, conçue<br />

par des ingénieurs d’Airborne Development B.V. aux<br />

Pays-Bas, est un capteur optique en polyamide incorporé<br />

dans une fibre de verre - époxyde pré-imprégné.<br />

Comparé aux autres options, le nouveau prototype<br />

offre un avantage certain en termes de compatibilité<br />

de liaison avec des réservoirs haute pression<br />

construits en matériaux composites. Il peut également<br />

être assemblé avec le réservoir, ce qui permet<br />

une connexion optimale et donc la meilleure précision<br />

de mesure possible. Le capteur est bien adapté<br />

pour des applications dans le domaine de la marine,<br />

des transports et de l’aéronautique. Les travaux de<br />

développement futurs chercheront à faciliter la production<br />

en masse pour rendre cette solution plus<br />

compétitive en termes de coût.<br />

http://www.infos-<strong>industrie</strong>lles.com/dossiers/1961.asp<br />

Des pièces avec revêtement<br />

pour réduire le frottement et<br />

l’usure<br />

Un nouveau système de<br />

revêtement présentant<br />

une grande résistance à<br />

l’usure et au frottement<br />

au contact de pièces d’automobiles<br />

en acier a été<br />

cré.<br />

Les pièces avec revêtement sont très fréquemment<br />

utilisées dans les systèmes tribologiques dans lesquels<br />

les surfaces de deux pièces sont en contact et<br />

en mouvement l’une par rapport à l’autre comme<br />

c’est le cas dans l’<strong>industrie</strong> automobile. Les revêtements<br />

permettent de réduire l’usure et d’avoir parfois<br />

des matériaux plus légers fournissant des solutions<br />

techniques pour satisfaire aux exigences des<br />

nouvelles lois sur les émissions. Les revêtements<br />

nanostructurés sont composés de grains de taille<br />

nanométrique et sont connus pour leur combinaison<br />

inattendue de résistance et de dureté tout en étant<br />

également légers. Le projet NANOCOAT a développé<br />

de nouveaux revêtements nanostructurés pour<br />

des applications mécaniques complexes et variées<br />

telles que des embrayages ou des pièces de moteur<br />

de voiture comme les cylindres et les poussoirs de<br />

soupape. Plus précisément, des revêtements à base<br />

de Cr (chrome) et des revêtements à base de carbone<br />

ont été crés. Comparés aux surfaces en acier, ces<br />

revêtements ont montré un meilleur comportement<br />

tribologique à la fois dans le contact sec et le contact<br />

lubrifié avec l’acier. Un test de dispositif de commande<br />

des soupapes a été effectué et a révélé que l’objectif<br />

de réduction du frottement de 10% était dépassé<br />

avec une réduction du frottement égale à 24%. De<br />

plus, la durée de vie du système tribologique a été<br />

augmentée jusqu’à 350 fois simplement en appliquant<br />

la couche sur une partie du système tribologique.<br />

Source des informations : Cordis<br />

http://www.achats-<strong>industrie</strong>ls.com/dossiers/663.asp<br />

Automobile : Quand le laser<br />

enflamme les moteurs<br />

La bougie de nos bons vieux moteurs à combustion<br />

vit-elle ses derniers jours ? On pourrait le penser<br />

suite aux travaux menés par l’équipe de recherche<br />

sur les lasers de l’uni versité de Liverpool. Ses ingénieurs<br />

viennent de mettre au point, avec la collaboration<br />

de Ford, une nouvelle technique d’allumage par<br />

faisceau laser. Concrètement, ce rayon, généré grâce<br />

à l’énergie de la batterie, se démultiplie dans la<br />

chambre de combustion pour allumer de manière<br />

uniforme le carbu rant injecté, là où la bougie ne générait<br />

qu’une étincelle. Les tests menés sur des prototypes<br />

ont démontré, qu’à 3000 tours/ min, l’énergie<br />

consommée par le système d’allumage par laser était<br />

inférieure à .sa concurrente. A ce régime, 50 tirs de<br />

laser sont effectués chaque seconde pour enflammer<br />

le combusti ble. Une telle technique permet, selon ses<br />

promoteurs, de booster le rendement des moteurs<br />

et d’en limiter les émissions polluantes. Les rejets en<br />

oxydes de carbone et en oxyde d’azote seraient<br />

réduits de 50 %. Prometteur...<br />

Source : Industrie & Technologies N°914, septembre<br />

2009<br />

Energie : Des piles imprimables<br />

sur substrats souples<br />

en 2010<br />

Imaginer une pile aussi mince<br />

qu’une feuille de papier et<br />

facilement imprimable sur<br />

supports souples comme un<br />

motif sur un tissu ou un logo<br />

sur un T-shirt.<br />

Cette technologie pourrait<br />

devenir une réalité en 2oro. En développement à<br />

l’Institut Fraunhofer, en Allemagne, en coopération<br />

avec l’Université de technologie de Chemnitz et la<br />

société Menipos, elle ouvre de nouvelles applications.<br />

Impri mée sur une carte bancaire, par exemple, elle<br />

per mettrait de disposer d’un petit écran pour afficher<br />

à chaque transaction le solde. Basée sur une<br />

anode en zinc et une cathode en manganèse, la pile<br />

fournit une tension de 1,5 V. Elle mesure moins de i<br />

mm d’épaisseur et pèse moins de i g. De par sa fabrication<br />

par impression, elle pourrait coûter moins de<br />

10 centimes d’euro. Autre avantage: elle ne comporte<br />

pas de substances chimiques dange reuses comme<br />

le mercure. Les chercheurs de l’Institut Fraunhofer<br />

affir ment que la technologie est au point au niveau<br />

laboratoire et que les premiers modèles com -<br />

merciaux seront prêts pour le bêta test à la fin de<br />

l’année.<br />

Source : Industrie & Technologies N°914, septembre<br />

2009<br />

Economiques<br />

Balises Le monde de la machine-outil<br />

La Chine, 1 er acheteur<br />

Consommation mondiale de machines-outils :<br />

80,6 milliards de $ en 2008<br />

Corée du Sud 5%<br />

Chine 21%<br />

Taiwan 3%<br />

Allemagne 11%<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

45


ci115:smm 18/02/10 16:02 Page46<br />

Veille thématique<br />

Brésil 3%<br />

Japon 9%<br />

Inde 2%<br />

Etats-Unis 7%<br />

France 2%<br />

Italie 6%<br />

Autres 31%<br />

Le Japon, 1er producteur<br />

Production mondiale de machines-outils :<br />

81,5 milliards de $ en 2008<br />

Etats-Unis 4,7%<br />

Japon 19,9%<br />

Suisse 4,7%<br />

Allemagne 19,8%<br />

Espagne 2%<br />

Chine 15,7%<br />

Brésil 2%<br />

Italie 10%<br />

France 2%<br />

Taiwan 5%<br />

Corée du Sud 5%<br />

Autres 8,2%<br />

L’Allemagne, 1er exportateur<br />

Les principaux pays exportateurs au mondeen milliards<br />

d’?€<br />

Allemagne 6,8<br />

Japon 5,8<br />

Italie 3,2<br />

Taiwan 2,6<br />

Suisse 2,1<br />

Matériaux de construction<br />

Technologiques<br />

Le doublage thermo-acoustique<br />

génération BBC<br />

Destiné à l’isolation par l’intérieur,<br />

en neuf comme en rénovation,<br />

la nouvelle évolution du<br />

doublage de Placo, Doublissimo<br />

30, conçu avec la dernière génération<br />

de polystyrène expansé<br />

élastifié, se positionne comme<br />

une solution doublage pour<br />

créer des Bâtiments BBC<br />

Effinergie.<br />

Destiné à l’isolation par l’intérieur, en neuf comme en<br />

rénovation, Doublissimo 30 apporte 20% de performance<br />

thermique en plus par rapport à un doublage<br />

standard Th 38 et jusqu’à 90 % d’économie en chauffage<br />

pour une maison non isolée selon le fabricant.<br />

Conforme à la Réglementation Thermique RT 2005<br />

pour le neuf, Doublissimo 30 permet de réaliser des<br />

rénovations énergiques bénéficiant du crédit d’impôt<br />

(R = 2,8 dès l’épaisseur 13+90), mais aussi de<br />

répondre aux exigences des futures RT 2010 et 2012<br />

tout en diminuant les épaisseurs (R = 4,05 en épaisseur<br />

13+120).<br />

Bénéficiant de la technologie de Placo dans la fabrication<br />

des PSE élastifiés aux performances acoustiques<br />

éprouvées, Doublissimo 30 permet toujours<br />

de répondre aux exigences de la NRA (Nouvelle<br />

Réglementation Acoustique), aux certifications<br />

Qualitel (CQ et CQCA) et aux enjeux de la réhabilitation<br />

acoustique dans l’ancien. Son gain d’amélioration<br />

acoustique peut atteindre jusqu’à 17 dB, selon<br />

les parois supports, soit les meilleures performances<br />

acoustiques obtenues à ce jour avec des PSE.<br />

Au niveau des performances acoustiques,<br />

Doublissimo 30 se positionne, en fonction des épaisseurs,<br />

dans les catégories les plus performantes ESA<br />

5 et ESA 6, selon le classement des Exemples de<br />

Solutions Acoustiques du CSTB.<br />

http://www.batiweb.com/<br />

BASF lance un accélérateur de<br />

durcissement du béton révolutionnaire<br />

!<br />

BASF Construction Chemicals<br />

lance sur le marché européen,<br />

un nouvel accélérateur de<br />

durcissement du béton unique<br />

en son genre, le X-SEED 100.<br />

Destiné aux producteurs de préfabrication lourde<br />

et issu de la nouvelle technologie Crystal Speed<br />

Hardening, ce produit permet d’accélérer le durcissement<br />

du béton à jeune âge (6-12 heures), apportant<br />

au moins un doublement du développement<br />

des résistances à jeune âge, en conditions froides, à<br />

température ambiante et après étuvage.<br />

Résultat de plus de 3 ans de recherches, le X-SEED<br />

100 consiste en des sites de nucléation produits<br />

synthétiquement, sous forme liquide, stimulant les<br />

propriétés de durcissement du mélange de béton. Il<br />

améliore les qualités de la pâte cimentaire durcie et<br />

procure des avantages de durabilité et d’esthétique.<br />

Par ailleurs, il n’interfère pas de manière défavorable<br />

avec les propriétés finales du béton. Il permet de<br />

gagner du temps et présente un impact positif sur<br />

l’efficacité énergétique. Ce produit sera commercialisé<br />

en France en 2010.<br />

Source France BTP http://terrativ.blogspot.com/<br />

La Chape Liquide®, un mortier<br />

économique et performant<br />

La Chape Liquide® est un<br />

mortier prêt à l’emploi, autolissant<br />

et autonivelant. La<br />

Chape Liquide® permet de<br />

réaliser des sols parfaitement<br />

plats. Ses avantages sont multiples<br />

:<br />

pose et durcissement rapides,<br />

isolation acoustique et thermique,<br />

légèreté des chapes,<br />

résistance au poids jusqu’à 150 kg/ml,<br />

absence d’armature métallique.<br />

La Chape Liquide® est un produit écologique : ses<br />

procédés de fabrication consomment très peu<br />

d’énergie. Ce mortier est produit à partir de sables<br />

locaux (évitant ainsi le transport de sable sur de<br />

longues distances). Il est fabriqué dans des centrales<br />

à béton ayant mis en place des politiques d’économies<br />

de ressources naturelles.<br />

http://www.lafarge.fr/wps/portal/3_3_1-Ciment<br />

Economiques<br />

SMIC mensuel turc : + 4,05 % au 1er<br />

Le SMIC turc a été augmenté de + 4,05 % au 1er<br />

juillet 2009. Applicable aux salariés de plus de 16 ans,<br />

il atteint ainsi 693 Livres, soit 320,7 €/mois (base 45<br />

heures/semaine), ce qui correspond à 1,64 €/heure. A<br />

titre de comparaison, au Maroc, le salaire minimum<br />

garanti horaire est de 10,14 dirhams depuis le 1er<br />

juillet 2009 (majoration de + 2,4 %), soit 0,90<br />

€/heure. En <strong>Tunisie</strong>, le salaire minimum mensuel<br />

(251,888 Dinars, base 48 heures/semaine) doit être<br />

majoré de 4,5 % pour être porté, rétroactivement à<br />

compter du 1er mai 2009, à 263,2 dinars, soit 0,68<br />

€/heure. On notera que la convention collective du<br />

secteur textile-habillement a fixé le salaire mensuel<br />

minimum professionnel à 290,436 dinars (base 48<br />

heures/semaine), soit 0,75 €/heure. En Egypte, le<br />

salaire mensuel est fréquemment d’environ 25 €, soit<br />

environ 0,12 €/heure. Dans le secteur public, on<br />

observe même des salaires mensuels à 142 Livres<br />

Egyptiennes, soit 18 € ! En Jordanie, le salaire minimum<br />

mensuel est de 110 J.D pour 48 heures par<br />

semaine, soit 0,53 €/heure. En France, le SMIC a été<br />

majoré de 1,3 % au 1er juillet 2009 pour être porté<br />

à 1337,70 € bruts, soit 8,82 €/heure.<br />

Source : JF Limantour<br />

http://www.cedith.com/IMG/pdf/TBN_Juillet_09.pd<br />

f<br />

46<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


ci115:smm 18/02/10 16:02 Page47<br />

Veille documentaire Veille documentaire Veille Veille documentaire thématique<br />

Sortie de crise : Vers<br />

l'émergence de nouveaux<br />

modèles de<br />

croissance ?/ COHEN<br />

Daniel, JOLLY Cécile,<br />

PASSET Olivier, WIS-<br />

NIA-WEILL Vanessa.-<br />

Paris: Centre d'Analyse<br />

Stratégique, 2009.-<br />

132p.- CDU: 33-1121<br />

Résumé :<br />

La crise qui frappe<br />

l’économie mondiale<br />

est exceptionnelle par<br />

son ampleur et sa diffusion. Elle n’est pourtant pas<br />

« singulière » au sens littéral du terme dans la mesure<br />

où elle appartient à une succession ou à un enchevêtrement<br />

de plusieurs crises, crise des valeurs technologiques<br />

des années 2000, envolée des prix des<br />

matières premières et agricoles à partir de 2006. La<br />

lecture de cette crise ne peut ainsi se limiter à sa face<br />

financière. L’intuition politique qui, d’un continent à<br />

l’autre, tente de rebâtir la confiance autour du concept<br />

de « relance verte » en témoigne. La croissance<br />

semble atteinte dans ses moteurs, ses représentations,<br />

et ses modèles de production.<br />

Nous assistons à l’emboîtement de trois crises successives<br />

:<br />

n la crise des valeurs technologiques des années 2000<br />

(surinvestissement dans certains secteurs intenses en<br />

R & D dont les firmes du Nasdaq furent emblématiques)<br />

qui remettait en question les rendements<br />

attendus des TIC, la rémunération des facteurs, les<br />

incitations et les règles à définir pour garantir un sentier<br />

de croissance stable ;<br />

n la crise des ressources rares (flambée des cours des<br />

matières premières, alimentaires et énergétiques) et<br />

une dégradation écologique accélérée, qui dès 2006<br />

marquaient l’incompatibilité entre la croissance mondiale<br />

et le prélèvement sur les ressources ;<br />

n la crise actuelle de surendettement massif aux États-<br />

Unis, qui a permis dans un premier temps de maintenir<br />

la dépense des ménages, freinée par la contrainte<br />

de pouvoir d’achat et la montée des inégalités. Cette<br />

vague de consommation et d’investissement résidentiel<br />

à crédit a d’abord différé l’impact réel des deux<br />

premiers chocs sur la croissance, avant de l’aggraver.<br />

La croissance des années 2000 a été alimentée par<br />

l’automobile et la construction dans de nombreux<br />

pays développés, amplifiée par la dépense publique aux<br />

États-Unis, et par le développement d’<strong>industrie</strong>s et de<br />

services de gamme moyenne dans les pays émergents,<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

plutôt que tirée par des biens et services nouveaux à<br />

forte marge des pays anciennement industrialisés.<br />

La crise financière du XXIe siècle/ AMMAR<br />

Abdelmajid.- Tunis: Global Edition, 2009.- 332p. - CDU:<br />

33-1120<br />

Résumé<br />

La crise financière, éclatée en août 2007 et amplifiée à<br />

partir de mi-septembre 2008 a fini, en dépit de multiples<br />

plans de sauvetages et de relances mis en œuvre<br />

par les différents gouvernements du monde entier<br />

pour la conjurer, par glisser vers l’économie réelle et<br />

s’y installer pour se transformer finalement en une<br />

véritable récession. Elle s’est avérée ravageuse de tous<br />

les points de vue et la reprise n’est pas pour demain.<br />

Les plus optimistes estiment que ses premiers signes<br />

commenceront à se manifester à partir de 2010.<br />

Le présent ouvrage explique les origines lointaines de<br />

cette crise sans précédent, ses causes, ses mécanismes<br />

de contagion et ses répercussions. Il propose aussi des<br />

solutions de sortie et défriche des pistes de recherche<br />

intéressantes pour la réflexion dans le but de jeter les<br />

bases d’un monde d’après crise, meilleur que celui<br />

néolibéral qui achève, selon l’auteur, son cycle de développement.<br />

47


ci115:smm 18/02/10 16:02 Page48<br />

Veille Editorial documentaire Veille documentaire Veille documentaire<br />

Les pays partenaires<br />

méditerranéens<br />

face à la<br />

crise/ GALAL<br />

Ahmed, REIF-<br />

FERS Jean-<br />

Louis.- Paris:<br />

Femise, 2009.-<br />

207p. - CDU:<br />

33-1122<br />

Résumé :<br />

La crise mondiale<br />

concerne<br />

tous les pays méditerranéens partenaires de l’Europe<br />

(PM). Mais, bien que présente elle se manifestera de<br />

façon retardée et différenciée. Le rapport 2008/2009<br />

du Femise sur la région Euromed ne peut donc l’ignorer.<br />

C’est ce qui sera fait dans les pages qui suivent<br />

tout en sachant que les données actuelles sont provisoires.<br />

Plusieurs raisons à cela, la crise mondiale est d’une<br />

nature nouvelle car directement systémique, les anticipations<br />

amplifient ses effets de façon tout à fait extraordinaire<br />

et personne ne peut dire aujourd’hui comment<br />

évolueront les anticipations des consommateurs<br />

et des investisseurs dans les PM. La réaction du système<br />

d’interdépendance matérielle et humaine entre<br />

l’UE et les PM est également incertaine. Comment<br />

vont évoluer les flux touristiques ? Les transferts de<br />

revenus des migrants ? Les exportations au choc de<br />

demande externe ? Comment, finalement, ces évènements<br />

qui se traduisent par une révision à la baisse des<br />

prévisions de croissance tous les deux mois vont-elles<br />

toucher les réserves, les équilibres monétaires et budgétaires,<br />

l’emploi ? Une crise subie/ De nombreux<br />

experts avaient stigmatisé les risques que faisaient<br />

courir les bulles touchant les matières premières, dont<br />

le pétrole en premier lieu et les produits alimentaires,<br />

pour anticiper un retournement. De même, les dérives<br />

spéculatives et financières, notamment touchant à l’immobilier<br />

aux Etats-Unis et dans certains pays européens<br />

avaient été également soulignées. Plusieurs<br />

experts appelaient à des mesures pour permettre un<br />

« soft-landing », conscients que la déconnexion complète<br />

entre les fondamentaux économiques et certains<br />

trends ne pouvaient durer, et que l’autorégulation des<br />

marchés ne serait pas à même d’en contrarier les<br />

effets. Finalement, au cours du dernier trimestre 2008,<br />

ces « risques » se sont concrétisés pour les PM sans<br />

qu’ils ne soient en rien à leur origine. Tous les marchés<br />

se sont retournés, et pas seulement les marchés des<br />

matières premières ou les marchés financiers : la crise<br />

48<br />

est là, tombant sur la sphère réelle avec une ampleur<br />

aussi inégalée que surprenante pour les autorités des<br />

pays occidentaux. Cette crise inquiète par ses novations<br />

qui rendent sa durée et son ampleur incertaine,<br />

par son caractère systémique et par son étendue<br />

internationale.<br />

L’objectif du présent rapport est de donner des éléments<br />

sur la façon dont la crise touche les PM. On<br />

soulignera que leur capacité de résilience sont relativement<br />

hétérogènes et tiennent pour l’essentiel au<br />

degré et à la forme d’ouverture internationale qu’ils<br />

ont choisis. Au total leur résilience paraît bonne et, en<br />

tout cas sensiblement meilleure que celle que l’on<br />

peut observer dans les pays industrialisés et les pays<br />

émergents. Il reste qu’ils seront probablement touchés<br />

plus tardivement, mais significativement, chose qui<br />

apparaît nettement au vu des informations disponibles<br />

au moment où ce rapport est rédigé. Mais pas de la<br />

même façon. La crise transitera pour l’essentiel par<br />

des effets revenus liés à la baisse de la demande externe,<br />

aux difficultés d’emploi des travailleurs émigrés et<br />

à leurs effets sur les transferts, aux flux touristiques et<br />

à la diminution des investissements directs. Mais,<br />

compte tenu de leur relativement faible ouverture aux<br />

services, à la non convertibilité du compte de capital,<br />

à l’existence de taux de change semi-fixes, le danger<br />

d’un désinvestissement massif des banques étrangères<br />

(tel que l’on peut l’observer dans les pays de l’Est) et<br />

de sorties massives de capitaux semble peu probable.<br />

Cela ne signifie pas que les banques ne verront pas<br />

leurs prêts non-performants augmenter sensiblement,<br />

que le déséquilibre des comptes publics ne puisse augmenter<br />

dans des proportions importantes et que des<br />

crises de réserves ne soient probables. Le risque<br />

immédiat le plus important est que les anticipations<br />

deviennent moins favorables et qu’elles entraînent une<br />

diminution des composantes de la demande interne.<br />

Le risque à moyen terme est que de lents et importants<br />

efforts de stabilisation macroéconomique et de<br />

réformes ne soient remis en cause et ne conduisent à<br />

adopter un régime de croissance moins progressif. La<br />

façon dont le système d’interdépendance matérielle<br />

s’est construit, en particulier avec l’Europe, et dont les<br />

systèmes sociaux seront à même de servir d’amortisseurs<br />

sera également un élément décisif d’adaptation à<br />

la crise.<br />

Pour traiter de ces questions le présent rapport présentera<br />

dans une première partie des éléments d’appréciation<br />

générale et, dans une seconde partie la<br />

situation actuelle des dix économies du Sud méditerranéen<br />

concernées.<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


AU JOURNAL<br />

OFFICIEL DE<br />

LA REPUBLIQUE TUNISIENNE<br />

AU JOURNAL<br />

OFFICIEL DE L’UNION<br />

EUROPEENNE<br />

Arrêté conjoint du ministre de l’environnement et du<br />

développement durable, du ministre de l’<strong>industrie</strong>, de<br />

l’énergie et des petites et moyennes entreprises et du<br />

ministre du tourisme du 16/10/2009, fixant les modalités<br />

de préparation, de validation, de diffusion et de<br />

révision des critères d’écolabellisation ainsi que les<br />

modalités pratiques d’octroi de l’écolabel tunisien et<br />

du contrôle de son utilisation.<br />

JORT N°°86 du 27 octobre 2009<br />

Décret N°°2009-3077 du 19/10/2009, modifiant et<br />

complétant le décret n°°2004-1090 du<br />

17/05/2004nfixant les conditions et modalités d’application<br />

des dispositions du paragraphe 7.26 du titre II<br />

des dispositions préliminaires du tarif des droits de<br />

douane à l’importation relatif au soutien de la compétitivité<br />

de l’<strong>industrie</strong> locale.<br />

JORT N°°85 du 23 octobre 2009<br />

Décret N°°2009-2861 du 05/10/2009, portant fixation<br />

des modalités et conditions de passation des marchés<br />

négociés de fournitures de biens et services avec les<br />

entreprises essaimées<br />

JORT N°°81 du 09 octobre 2009-10-30<br />

Décret N°°2009-2751 du 28/09/2009, modifiant le<br />

complétant le décret n°°94-492 du 28/02/1994, portant<br />

fixation des listes des activités relevant des secteurs<br />

prévus par les articles 1, 2, 3 et 27 du code d’incitation<br />

aux investissements<br />

Décret N°°2009-2752 du 28/09/2009, complétant le<br />

décret n°°94-539 du 10/03/1994, portant fixation des<br />

primes, des listes des activités des projets d’infrastructure<br />

et d’équipements collectifs éligibles aux<br />

encouragements au titre du développement régional<br />

Décret N°°2009-2852 du 28/09/2009, modifiant et<br />

complétant le décret n°°2008-388 du 11/02/2008,<br />

portant encouragement des nouveaux promoteurs,<br />

des petites et moyennes entreprises, des petites<br />

entreprises et des petits métiers.<br />

JORT N°°79 du 02 octobre 2009<br />

Décret n°°2009-2523 du 07 septembre 2009, portant<br />

ratification d’un programme exécutif de l’accord de<br />

coopération <strong>industrie</strong>lle entre le gouvernement de la<br />

République <strong>Tunisie</strong>nne et le gouvernement de la<br />

République Arabe Syrienne<br />

Décret n°°2009-2522 du 07 septembre 2009, portant<br />

ratification d’un accord de coopération dans le domaine<br />

de la concurrence entre le gouvernement de la<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

République <strong>Tunisie</strong>nne et le gouvernement de la<br />

République Arabe Syrienne<br />

Décret n°°2009-2520 du 03 septembre 2009, portant<br />

ratification d’une convention de financement du projet<br />

de promotion des exportations tunisiennes entre<br />

le gouvernement de la République <strong>Tunisie</strong>nne et l’association<br />

européenne de libre échange et le centre du<br />

commerce international<br />

JORT N°°73 du 11 septembre 2009<br />

Circulaire aux intermédiaires agrés N°°2009-15 :<br />

Comptes spéciaux «« Bénéfices-Export »» en devises<br />

ou en dinar convertibles<br />

JORT N°°68 du 25 août 2009<br />

Décret n°°2009-2257 du 14 juillet 2009, fixant le salaire<br />

minimum interprofessionnel garanti dans les secteurs<br />

non agricoles régis par le code du travail.<br />

JORT N°°62 du 04 août 2009<br />

Circulaire aux établissements de crédit N°°2009-13 :<br />

Consolidation des crédits accordés aux entreprises<br />

exportatrices.<br />

JORT N°°60 du 28 juillet 2009<br />

Agroalimentaire<br />

Décret n°° 2009-2614 du 14 septembre 2009, portant<br />

suspension ou réduction des droits de douane et suspension<br />

de la taxe sur la valeur ajoutée et du prélèvement<br />

dus sur certains produits<br />

JORT N°°75 du 18 septembre 2009<br />

Décret n°°2009-2293 du 31 juillet 2009, portant<br />

modification du décret n°°91-1991 du 23 septembre<br />

1991 relatif à l’institution de prélèvements à l’importation<br />

de la poudre de lait<br />

JORT N°°64 du 11 août 2009<br />

Arrêté du ministre des affaires sociales, de la solidarité<br />

et des tunisiens à l’étranger du 21 juillet 2009, portant<br />

approbation de l’avenant n°°9 de la convention<br />

collective nationale de la boulangerie<br />

JORT N°°60 du 28 juillet 2009<br />

Décret n°°2009-2356 du 12/08/2009, fixant les tarifs<br />

des taxes à l’exportation dus sur les déchets et débris<br />

non ferreux<br />

JORT N°°67 du 21 août 2009<br />

Règlement (CE) no 1022/2009 de la<br />

Commission du 29 octobre 2009 modifiant les<br />

règlements (CE) no 1738/2005, (CE) no<br />

698/2006 et (CE) no 377/2008 en ce qui concerne<br />

la classification internationale type des professions<br />

(CITP) (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:283:<br />

0003:0004:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 839/2009 de la Commission<br />

du 15 septembre 2009 modifiant le règlement<br />

(CE) no 1126/2008 de la Commission portant<br />

adoption de certaines normes comptables internationales<br />

conformément au règlement (CE) no<br />

1606/2002 du Parlement européen et du<br />

Conseil, pour ce qui concerne la norme comptable<br />

internationale IAS 39 (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:244:<br />

0006:0009:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 834/2009 de la Commission<br />

du 11 septembre 2009 portant application du<br />

règlement (CE) no 716/2007 du Parlement européen<br />

et du Conseil relatif aux statistiques communautaires<br />

sur la structure et l’activité des<br />

filiales étrangères, en matière de rapports de<br />

qualité (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:241:<br />

0003:0004:FR:PDF<br />

Chimie<br />

Directive 2009/134/CE de la Commission du 28<br />

octobre 2009 modifiant la directive 76/768/CEE<br />

du Conseil relative aux produits cosmétiques, en<br />

vue de l’adaptation de son annexe III au progrès<br />

technique (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:282:<br />

0015:0022:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 975/2009 de la Commission<br />

du 19 octobre 2009 portant modification de la<br />

directive 2002/72/CE concernant les matériaux<br />

et objets en matière plastique destinés à entrer<br />

en contact avec les denrées alimentaires (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:274:<br />

0002:0008:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 967/2009 de la Commission<br />

49


AU JOURNAL OFFICIEL DE<br />

LA REPUBLIQUE TUNISIENNE<br />

AU JOURNAL OFFICIEL DE L’UNION EUROPEENNE<br />

Arrêté du ministre de l’<strong>industrie</strong>, de l’énergie et<br />

des petites et moyennes entreprises du<br />

08/08/2009, fixant les conditions d’exploitation des<br />

réservoirs contenant des gaz inflammables liquéfiés<br />

JORT N°°66 du 18 août 2009<br />

Arrêté conjoint du ministre du commerce et de<br />

l’artisanat et du ministre de l’<strong>industrie</strong>, de l’énergie<br />

et des petites et moyennes entreprises du<br />

03/08/2009, relatif à la sécurité des appareils de<br />

chauffage domestiques fonctionnant au pétrole<br />

lampant.<br />

JORT N°°64 du 11 août 2009<br />

Arrêté du ministre des affaires sociales, de la solidarité<br />

et des tunisiens à l’étranger du 21/07/2009,<br />

portant approbation de l’avenant n°°3 de la<br />

convention collective nationale de la mécanique<br />

générale et des stations de vente de carburant<br />

JORT N°°60 du 28 juillet 2009<br />

NTIC<br />

Décret n°°2009-2527 du 07 septembre 2009, portant<br />

ratification d’un programme exécutif de<br />

coopération dans les domaines de l’information et<br />

de la communication entre le gouvernement de la<br />

République <strong>Tunisie</strong>nne et le gouvernement de la<br />

République Arabe Syrienne pour les années 2009-<br />

2011<br />

JORT N°°73 du 11 septembre 2009<br />

Décret n°°2009-2367 du 12 août 2009, portant<br />

création d’une commission nationale pour superviser<br />

le programme de passage progressif à la version<br />

6 des adresses du protocole Internet (IPv6) et<br />

fixant sa composition et ses attributions<br />

JORT N°°67 du 21 août 2009<br />

50<br />

du 15 octobre 2009 modifiant le règlement (CE) no<br />

1418/2007 concernant l’exportation de certains<br />

déchets destinés à être valorisés vers certains pays<br />

n’appartenant pas à l’OCDE (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:271:0012:<br />

0016:FR:PDF<br />

Directive 2009/130/CE de la Commission du 12<br />

octobre 2009 modifiant la directive 76/768/CEE<br />

relative aux produits cosmétiques en vue d’adapter<br />

son annexe III au progrès technique (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:268:0005:<br />

0008:FR:PDF<br />

Directive 2009/129/CE de la Commission du 9<br />

octobre 2009 modifiant la directive 76/768/CEE du<br />

Conseil relative aux produits cosmétiques en vue de<br />

l’adaptation de son annexe III au progrès technique<br />

(1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:267:0018:<br />

0019:FR:PDF<br />

Directive 2009/107/CE du Parlement européen et<br />

du Conseil du 16 septembre 2009 modifiant la directive<br />

98/8/CE concernant la mise sur le marché des<br />

produits biocides, en ce qui concerne la prolongation<br />

de certains délais (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:262:0040:<br />

0042:FR:PDF<br />

2009/715/CE Décision de la Commission du 23 septembre<br />

2009 concernant la non-inscription du<br />

chlorthal-diméthyl à l’annexe I de la directive<br />

91/414/CEE du Conseil et le retrait des autorisations<br />

de produits phytopharmaceutiques contenant<br />

cette substance [notifiée sous le numéro C(2009)<br />

6431] (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:251:0031:<br />

0032:FR:PDF<br />

Directive 2009/120/CE de la Commission du 14 septembre<br />

2009 modifiant la directive 2001/83/CE du<br />

Parlement européen et du Conseil instituant un<br />

code communautaire relatif aux médicaments à<br />

usage humain en ce qui concerne les médicaments<br />

de thérapie innovante (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:242:0003:<br />

0012:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 822/2009 de la Commission du<br />

27 août 2009 modifiant les annexes II, III et IV du<br />

règlement (CE) no 396/2005 du Parlement européen<br />

et du Conseil en ce qui concerne les limites<br />

maximales applicables aux résidus d’azoxystrobine,<br />

d’atrazine, de chlorméquat, de cyprodinil, de dithiocarbamates,<br />

de fludioxonil, de fluroxypyr, d’indoxacarbe,<br />

de mandipropamide, de triiodure de potassium,<br />

de spirotétramate, de tétraconazole et de thirame<br />

présents dans ou sur certains produits (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:239:0005:<br />

0045:FR:PDF<br />

Directive 2009/116/CE du Conseil du 25 juin 2009<br />

modifiant la directive 91/414/CEE en vue d’y inscrire<br />

les huiles de paraffine no CAS 64742-46-7, no<br />

CAS 72623-86-0 et no CAS 97862-82-3 en tant que<br />

substances actives (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:237:0007:<br />

0010:FR:PDF<br />

Directive 2009/117/CE du Conseil du 25 juin 2009<br />

modifiant la directive 91/414/CEE en vue d’y inscrire<br />

l’huile de paraffine no CAS 8042-47-5 en tant que<br />

substance active (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:237:0011:<br />

0014:FR:PDF<br />

2009/685/CE- Décision de la Commission du 2 septembre<br />

2009 rectifiant la directive 2002/48/CE<br />

modifiant la directive 91/414/CEE du Conseil, en vue<br />

d’y inscrire les substances actives iprovalicarb, prosulfuron<br />

et sulfosulfuron [notifiée sous le numéro<br />

C(2009) 6612] (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:231:0021:<br />

0021:FR:PDF<br />

Directive 2009/115/CE de la Commission du 31<br />

août 2009 modifiant la directive 91/414/CEE du<br />

Conseil en vue d’y inscrire la substance active<br />

méthomyl (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:228:0017:<br />

0019:FR:PDF<br />

Industries diverses<br />

Règlement (CE) no 975/2009 de la Commission du<br />

19 octobre 2009 portant modification de la directive<br />

2002/72/CE concernant les matériaux et objets<br />

en matière plastique destinés à entrer en contact<br />

avec les denrées alimentaires (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:274:0002:<br />

0008:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 790/2009 de la Commission du<br />

10 août 2009 modifiant, aux fins de son adaptation<br />

au progrès technique et scientifique, le règlement<br />

(CE) no 1272/2008 du Parlement européen et du<br />

Conseil relatif à la classification, à l’étiquetage et à<br />

l’emballage des substances et des mélanges (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:235:0001:<br />

0439:FR:PDF<br />

Agroalimentaire<br />

Règlement (CE) no 1024/2009 de la Commission du<br />

29 octobre 2009 concernant l’autorisation et le<br />

refus d’autorisation de certaines allégations de santé<br />

portant sur les denrées alimentaires et faisant référence<br />

à la réduction d’un risque de maladie ainsi<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


AU JOURNAL OFFICIEL DE L’UNION EUROPEENNE<br />

qu’au développement et à la santé des enfants (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:283:0022<br />

:0029:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 1025/2009 de la Commission du<br />

29 octobre 2009 portant refus d’autorisation de<br />

certaines allégations de santé portant sur des denrées<br />

alimentaires, autres que celles faisant référence<br />

à la réduction du risque de maladie ainsi qu’au développement<br />

et à la santé infantiles (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:283:0030<br />

:0032:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 1020/2009 de la Commission du<br />

28 octobre 2009 modifiant le règlement (CE) no<br />

2003/2003 du Parlement européen et du Conseil<br />

relatif aux engrais en vue d’adapter ses annexes I, III,<br />

IV et V au progrès technique (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:282:0007<br />

:0014:FR:PDF<br />

2009/785/CE- Décision de la Commission du 26<br />

octobre 2009 modifiant la décision 2008/359/CE<br />

instituant le groupe de haut niveau sur la compétitivité<br />

de l’<strong>industrie</strong> agroalimentaire en vue d’étendre<br />

sa durée d’application<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:280:0056<br />

:0056:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 983/2009 de la Commission du<br />

21 octobre 2009 concernant l’autorisation et le<br />

refus d’autorisation de certaines allégations de santé<br />

portant sur les denrées alimentaires et faisant référence<br />

à la réduction du risque de maladie ainsi qu’au<br />

développement et à la santé infantiles (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:277:0003<br />

:0012:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 984/2009 de la Commission du<br />

21 octobre 2009 refusant d’autoriser certaines allégations<br />

de santé portant sur les denrées alimentaires,<br />

autres que celles faisant référence à la réduction<br />

du risque de maladie ainsi qu’au développement<br />

et à la santé infantiles (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:277:0013<br />

:0014:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 975/2009 de la Commission du<br />

19 octobre 2009 portant modification de la directive<br />

2002/72/CE concernant les matériaux et objets<br />

en matière plastique destinés à entrer en contact<br />

avec les denrées alimentaires (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:274:0002<br />

:0008:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 953/2009 de la Commission du<br />

13 octobre 2009 relatif aux substances qui peuvent<br />

être ajoutées dans un but nutritionnel spécifique<br />

aux denrées alimentaires destinées à une alimentation<br />

particulière (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:269:0009<br />

:0019:FR:PDF<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

Règlement (CE) no 896/2009 de la Commission du<br />

25 septembre 2009 concernant l’autorisation d’une<br />

nouvelle utilisation de Saccharomyces cerevisiae<br />

MUCL 39885 comme additif dans l’alimentation des<br />

truies (titulaire de l’autorisation: Prosol S.p.A.) (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:256:0006<br />

:0007:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 897/2009 de la Commission du<br />

25 septembre 2009 modifiant les règlements (CE)<br />

no 1447/2006, (CE) no 186/2007, (CE) no 188/2007<br />

et (CE) no 209/2008 en ce qui concerne les conditions<br />

d’autorisation de Saccharomyces cerevisiae<br />

(NCYC Sc 47) en tant qu’additif pour l’alimentation<br />

animale (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:256:0008<br />

:0009:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 898/2009 de la Commission du<br />

25 septembre 2009 modifiant l’annexe II du règlement<br />

(CE) no 998/2003 du Parlement européen et<br />

du Conseil en ce qui concerne la liste des pays et<br />

territoires (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:256:0010<br />

:0010:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 899/2009 de la Commission du<br />

25 septembre 2009 portant modification du règlement<br />

(CE) no 1290/2008 concernant le nom du<br />

titulaire de l’autorisation d’une préparation de<br />

Lactobacillus rhamnosus (CNCM-I-3698) et de<br />

Lactobacillus farciminis (CNCM-I-3699) (Sorbiflore)<br />

(1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:256:0011<br />

:0011:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 900/2009 de la Commission du<br />

25 septembre 2009 concernant l’autorisation de la<br />

sélénométhionine produite par Saccharomyces<br />

cerevisiae CNCM I-3399 en tant qu’additif pour<br />

l’alimentation animale (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:256:0012<br />

:0013:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 901/2009 de la Commission du<br />

28 septembre 2009 concernant un programme<br />

communautaire de contrôle, pluriannuel et coordonné,<br />

pour 2010, 2011 et 2012, destiné à garantir<br />

le respect des teneurs maximales en résidus de pesticides<br />

dans et sur les denrées alimentaires d’origine<br />

végétale et animale et à évaluer l’exposition du<br />

consommateur à ces résidus (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:256:0014<br />

:0022:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 902/2009 de la Commission du<br />

28 septembre 2009 concernant l’autorisation d’une<br />

préparation enzymatique à base d’endo-1,4-_-xylanase<br />

produite par Trichoderma reesei (CBS 114044)<br />

en tant qu’additif pour l’alimentation des porcelets<br />

sevrés, des poulets d’engraissement, des poulettes<br />

élevées pour la ponte, des dindes d’engraissement<br />

et des dindons élevés pour la reproduction (titulaire<br />

de l’autorisation: Roal Oy) (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:256:0023<br />

:0025:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 903/2009 de la Commission du<br />

28 septembre 2009 concernant l’autorisation de la<br />

préparation de Clostridium butyricum MIYAIRI 588<br />

(FERM-P 1467) en tant qu’additif alimentaire pour<br />

les poulets d’engraissement (titulaire de l’autorisation:<br />

Miyarisan Pharmaceutical Co. Ltd, représenté<br />

par Mitsui & Co. Deutschland GmbH) (1)<br />

h t t p : / / e u r -<br />

lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:<br />

2009:256:0006:0009:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 904/2009 de la Commission du<br />

28 septembre 2009 concernant l’autorisation de<br />

l’acide guanidinoacétique en tant qu’additif alimentaire<br />

pour les poulets d’engraissement (1)-28<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:256:0028<br />

:0029:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 905/2009 de la Commission du<br />

28 septembre 2009 modifiant le règlement (CE) no<br />

537/2007 en ce qui concerne le nom du titulaire de<br />

l’autorisation du produit de fermentation<br />

d’Aspergillus oryzae (NRRL 458) (Amaferm) (1)-<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:256:0030<br />

:0030:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 767/2009 du Parlement européen<br />

et du Conseil du 13 juillet 2009 concernant la<br />

mise sur le marché et l’utilisation des aliments pour<br />

animaux, modifiant le règlement (CE) no 1831/2003<br />

du Parlement européen et du Conseil et abrogeant<br />

la directive 79/373/CEE du Conseil, la directive<br />

80/511/CEE de la Commission, les directives<br />

82/471/CEE, 83/228/CEE, 93/74/CEE, 93/113/CE et<br />

96/25/CE du Conseil, ainsi que la décision<br />

51


AU JOURNAL OFFICIEL DE L’UNION EUROPEENNE<br />

2004/217/CE de la Commission (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:229:0001<br />

:0028:FR:PDF<br />

IMEE<br />

Directive 2009/125/CE du Parlement européen et<br />

du Conseil du 21 octobre 2009 établissant un cadre<br />

pour la fixation d’exigences en matière d’écoconception<br />

applicables aux produits liés à l’énergie (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:285:0010<br />

:0035:FR:PDF<br />

Directive 2009/126/CE du Parlement européen et<br />

du Conseil du 21 octobre 2009 concernant la phase<br />

II de la récupération des vapeurs d’essence, lors du<br />

ravitaillement en carburant des véhicules à moteur<br />

dans les stations-service<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:285:0036<br />

:0039:FR:PDF<br />

2009/789/CE- Décision de la Commission du 26<br />

octobre 2009 arrêtant la position de la<br />

Communauté au sujet d’une décision des organes<br />

de gestion, en application de l’accord entre le gouvernement<br />

des États-Unis d’Amérique et la<br />

Communauté européenne concernant la coordination<br />

des programmes d’étiquetage relatifs à l’efficacité<br />

énergétique des équipements de bureau, portant<br />

sur la révision des spécifications applicables aux<br />

écrans d’ordinateurs énoncées à l’annexe C, partie<br />

II, de l’accord (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:282:0023<br />

:0040:FR:PDF<br />

Directive 2009/105/CE du Parlement européen et<br />

du Conseil du 16 septembre 2009 relative aux récipients<br />

à pression simples (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:264:0012<br />

:0029:FR:PDF<br />

Directive 2009/78/CE du Parlement européen et du<br />

Conseil du 13/07/2009 relative à la béquille des<br />

véhicules à moteur à deux roues (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:231:0008<br />

:0021:FR:PDF<br />

NTIC<br />

Règlement (CE) no 1006/2009 du Parlement européen<br />

et du Conseil du 16 septembre 2009 modifiant<br />

le règlement (CE) no 808/2004 concernant les statistiques<br />

communautaires sur la société de l’information<br />

(1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:286:0031<br />

:0035:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 1023/2009 de la Commission du<br />

29 octobre 2009 portant application du règlement<br />

(CE) no 808/2004 du Parlement européen et du<br />

Conseil concernant les statistiques communautaires<br />

sur la société de l’information (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:283:0005<br />

:0021:FR:PDF<br />

2009/766/CE - Décision de la Commission du 16<br />

octobre 2009 sur l’harmonisation des bandes de<br />

fréquences de 900 MHz et de 1800 MHz pour les<br />

systèmes de Terre capables de fournir des services<br />

paneuropéens de communications électroniques<br />

dans la Communauté [notifiée sous le numéro<br />

C(2009) 7801] (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:274:0032<br />

:0035:FR:PDF<br />

2009/767/CE- Décision de la Commission du 16<br />

octobre 2009 établissant des mesures destinées à<br />

faciliter l’exécution de procédures par voie électronique<br />

par l’intermédiaire des «guichets uniques»<br />

conformément à la directive 2006/123/CE du<br />

Parlement européen et du Conseil relative aux services<br />

dans le marché intérieur [notifiée sous le<br />

numéro C(2009) 7806] (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:274:0036<br />

:0037:FR:PDF<br />

Directive 2009/114/CE du Parlement européen et<br />

du Conseil du 16 septembre 2009 modifiant la<br />

directive 87/372/CEE du Conseil concernant les<br />

bandes de fréquence à réserver pour l’introduction<br />

coordonnée de communications mobiles terrestres<br />

publiques cellulaires numériques paneuropéennes<br />

dans la Communauté (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:274:0025<br />

:0027:FR:PDF<br />

Directive 2009/110/CE du Parlement européen et<br />

du Conseil du 16 septembre 2009 concernant l’accès<br />

à l’activité des établissements de monnaie électronique<br />

et son exercice ainsi que la surveillance<br />

prudentielle de ces établissements, modifiant les<br />

directives 2005/60/CE et 2006/48/CE et abrogeant<br />

la directive 2000/46/CE (1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:267:0007<br />

:0017:FR:PDF<br />

Textile<br />

La Commission européenne a publié la dernière<br />

version de la Nomenclature Combinée (NC), applicable<br />

à partir du 1er janvier 2010. Elle est mise à<br />

jour chaque année et est publiée sous forme d’un<br />

règlement de la Commission, au Journal officiel de<br />

l’Union européenne. La dernière version est à présent<br />

disponible en tant que règlement (CE) n°<br />

948/2009, publié au Journal officiel L 287 du<br />

31.10.2009. Cette version s’applique à partir du 1er<br />

janvier 2010. Rappelons que la Nomenclature<br />

Combinée sert de base à la déclaration des marchandises<br />

à l’importation ou à l’exportation. Ceci<br />

détermine le taux de droits de douane qui leur est<br />

applicable. La NC représente donc un outil de travail<br />

indispensable pour les entreprises.<br />

http://www.cedith.com/IMG/pdf/TBN_Nov09.pdf<br />

Directive 2009/121/CE de la Commission du 14<br />

septembre 2009 portant modification, aux fins de<br />

l’adaptation au progrès technique, des annexes I et<br />

V de la directive 2008/121/CE du Parlement européen<br />

et du Conseil relative aux dénominations textiles<br />

(1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:242:0013<br />

:0014:FR:PDF<br />

Directive 2009/122/CE de la Commission du 14<br />

septembre 2009 portant modification, aux fins de<br />

l’adaptation au progrès technique, de l’annexe II de<br />

la directive 96/73/CE du Parlement européen et du<br />

Conseil relative à certaines méthodes d’analyse<br />

quantitative de mélanges binaires de fibres textiles<br />

(1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:242:0014<br />

:0020:FR:PDF<br />

Règlement (CE) no 859/2009 de la Commission du<br />

18/09/2009 modifiant le règlement (CE) no<br />

244/2009 en ce qui concerne les exigences d’écoconception<br />

applicables en matière de rayonnement<br />

ultraviolet des lampes à usage domestique non dirigées<br />

(1)<br />

http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:247:0003<br />

:0005:FR:PDF<br />

52<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


5 questions pour éviter<br />

l’échec d’un site Web<br />

d’entreprise !<br />

Un site Web peut susciter de grandes attentes de la part des membres d’une entreprise. Avoir pignon sur une autoroute<br />

où circulent entre 50 et 100 millions d’utilisateurs peut effectivement faire naître de grands espoirs. On<br />

s’attend à des milliers de visites, à des appels de nouveaux clients à chaque jour, à réaliser sur Internet des ventes<br />

avec une marge de profit substantielle. Mais parfois, trop souvent même, après quelques mois, les attentes font<br />

place à la désillusion. Le site Web n’a pas livré la marchandise.<br />

Pourquoi donc ? Les causes peuvent être<br />

multiples. Elles sont rarement techniques.<br />

Plus souvent qu’autrement, elles sont plutôt<br />

liées au contenu et à la gestion du site<br />

comme l’indiquent les cinq principales<br />

questions à se poser en pareille situation...<br />

1. Pourquoi avons-nous un site<br />

Web ?<br />

Impressionnés par le développement<br />

rapide du réseau Internet et par sa pénétration<br />

dans les milieux d’affaires, bien des<br />

gens d’affaires ont cru qu’ils devaient au<br />

plus vite développer leur présence sur Internet...<br />

quitte à le faire TROP vite.<br />

Confier un mandat à une firme de<br />

consultants avec, pour seule information<br />

sur l’entreprise, une copie du rapport annuel<br />

et quelques brochures corporatives<br />

donnera un résultat rapidement... mais il<br />

y a peu de chance qu’il soit approprié aux<br />

besoins de l’entreprise. Confier à un employé<br />

plein de bonne volonté mais sans la<br />

gamme d’expertises requises pour mener<br />

à bien un tel projet peut aussi conduire à<br />

de piètres résultats.<br />

Quelqu’un a-t-il posé la question: qu’attend-on<br />

du site Web ? Bien sûr, il existe<br />

une réponse facile : plus de visibilité, une<br />

vitrine internationale, etc... Mais quoi encore<br />

? Pourquoi cette vitrine internationale<br />

? Plus de visibilité auprès de quel groupe<br />

cible : les clients potentiels, les clients actuels,<br />

les partenaires éventuels, les fournisseurs,<br />

les candidats à l’embauche, les<br />

actionnaires ? Pour en tirer quels bénéfices<br />

: des ventes additionnelles, un meilleur service<br />

à la clientèle, des associations pour<br />

des projets stratégiques, des économies<br />

en matières premières, de meilleures ressources<br />

humaines, un meilleur financement<br />

? Tout ça, bien sûr... Mais pour éviter<br />

la macédoine, le site Web a besoin<br />

d’une orientation claire.<br />

Le site Web doit indiquer au premier<br />

coup d’oeil à qui il s’adresse et pourquoi.<br />

Comment répondre à ces questions vousmême<br />

? Un exercice s’impose. Examinez<br />

avec qui l’entreprise communique déjà<br />

par les moyens traditionnels et dans quel<br />

but elle le fait. Réfléchissez sur la façon<br />

d’améliorer ces communications par les<br />

outils de diffusion d’information et de<br />

communication du réseau Internet. Cela<br />

peut aussi ouvrir de nouvelles opportunités.<br />

Soyez ouvert et impliquez tous les<br />

groupes qui, dans l’entreprise, communiquent<br />

avec l’extérieur. La réponse est là,<br />

quelque part...<br />

Si les possibilités du réseau Internet<br />

sont bien comprises, il en résultera probablement<br />

plus d’idées que le budget ne<br />

permettra d’en réaliser. Il faudra alors établir<br />

des priorités en privilégiant les projets<br />

qui contribuent le mieux aux objectifs<br />

généraux ou à la stratégie de<br />

l’entreprise.<br />

2. Pourquoi la clientèle visée<br />

utiliserait-elle notre site Web ?<br />

Dans la question Pourquoi la clientèle<br />

visée utiliserait-elle notre site Web ?, j’ai<br />

choisi sciemment le verbe utiliser au lieu<br />

du verbe trop passif visiter. Si on visite un<br />

musée ou une exposition, on utilise les services<br />

ou les produits d’une entreprise. De<br />

la même façon, le site Web d’une entreprise<br />

devrait être utilisé, exploité, employé<br />

(choisissez le synonyme de votre<br />

choix), mais pas seulement visité.<br />

Qu’est-ce que l’internaute visé attend de<br />

votre site Web ? Imaginez-vous à la place<br />

de l’internaute cible. Qu’est-ce qui vous<br />

attire sur un site Web ? L’efficacité de la<br />

navigation et la beauté du graphisme ?<br />

Oui, cela est important et j’en traiterai à<br />

la question 4. Mais, même un beau site<br />

efficace doit répondre à un besoin ! Que<br />

cherche-t-on sur le Web : de l’information.<br />

Oui, mais pas n’importe quelle information.<br />

Encore faut-il qu’elle ait une valeur,<br />

une utilité, qu’elle soit gratuite (“on paie<br />

déjà pour accéder à Internet, pourquoi<br />

faudrait-il payer encore ?” vous dites-vous).<br />

Pour attirer l’attention, votre site doit<br />

donc donner de l’information qui présente<br />

un intérêt pour l’internaute convoité:<br />

renseignements pratiques, conseils, données<br />

statistiques, rapport, guide d’utilisation,<br />

logiciel, etc.! En donnant l’information<br />

vous attirez les internautes et vous<br />

établissez votre compétence dans votre<br />

secteur d’activité. Mais soyez conscient du<br />

temps et des ressources que requiert la<br />

conception de tels contenus. Il ne faut pas<br />

le faire à moitié. Votre réputation est en<br />

jeu. Visez la qualité, donnez une information<br />

complète et évitez les frustrations<br />

causées par les “sections en construction”<br />

ou les renseignements purement promotionnels.<br />

3. Notre site Web est-il facile à<br />

trouver ?<br />

Des trésors dorment au fond du World<br />

Wide Web et aucun explorateur ne pourra<br />

jamais les découvrir faute de carte au trésor...<br />

Ne cachez pas votre site Web. Affichez-le<br />

partout. Vous augmenterez ainsi le<br />

retour sur votre investissement. Un site<br />

Web complète ou ajoute une nouvelle dimension<br />

aux moyens de communication<br />

traditionnels de votre entreprise. Profitez-en<br />

en intégrant le site Web à vos autres<br />

activités de communication. Imprimez les<br />

adresses du site Web et du courrier électronique<br />

de l’entreprise sur les cartes d’affaires<br />

et la papeterie de l’entreprise. Mentionnez<br />

l’adresse Web de l’entreprise dans<br />

vos publicités imprimées, radio ou télévisées.<br />

Veillez cependant à ce que le<br />

contenu du site Web soit à jour et com-<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

53


plète bien celui de la publicité. Vous pourrez<br />

ainsi livrer beaucoup plus d’information<br />

en tout temps et partout sur la planète<br />

sans coût additionnel.<br />

N’hésitez pas à rédiger des communiqués<br />

de presse relatant l’évolution de votre<br />

site Web. Si les médias ne font pas suffisamment<br />

écho à vos activités sur le Web,<br />

pourquoi ne pas acheter de la publicité imprimée<br />

pour votre site Web. Certains médias<br />

offrent même une section de type<br />

annonces classées permettant de faire<br />

connaître votre site à peu de frais.<br />

La promotion d’un site Web se joue évidemment<br />

aussi sur Internet. Il faut absolument<br />

enregistrer le site dans les principaux<br />

répertoires, aussi appelés moteurs de<br />

recherche. L’inscription dans les répertoires<br />

sérieux est gratuite. Aussi, proposez<br />

aux responsables de sites connexes au<br />

vôtre d’établir des liens et rendez-leur la<br />

pareille. Mettez ainsi en valeur le contenu<br />

original et de valeur de votre site. Vous<br />

pouvez aussi participer à des réseaux<br />

d’échange de bannières publicitaires. Enfin,<br />

vous pouvez acheter de l’espace publicitaire<br />

sur des sites Web très consultés.<br />

4. Notre site Web est-il agréable à<br />

utiliser ?<br />

Au fil de votre navigation sur le Web,<br />

exercez votre oeil critique et appliquez<br />

ensuite votre jugement à votre site Web.<br />

Est-il d’une facture agréable ? Le chargement<br />

des pages est-il suffisamment rapide?<br />

Est-il facile de s’y retrouver ? L’information<br />

importante est-elle bien mise en<br />

évidence ? L’information plus pointue estelle<br />

facilement localisée ?<br />

Comme toutes les activités de communication,<br />

la conception d’un site Web requiert<br />

plusieurs expertises. S’il est évident<br />

dans la conception d’une émission<br />

de télévision ou d’une page publicitaire<br />

que plusieurs professionnels contribuent<br />

au produit final selon leurs expertises respectives,<br />

il est curieux de constater que,<br />

dans la conception d’un site Web, certains<br />

croient qu’une seule personne puisse être<br />

capable de mener le projet à bien.<br />

Concevoir un site Web requiert des expertises<br />

en communication (analyse de<br />

besoin, stratégie communicationnelle), en<br />

rédaction (bon français, style approprié à<br />

l’hypertexte), en graphisme (qualités artistiques,<br />

exploitation efficace des capacités<br />

du Web, compétences techniques),<br />

en informatique (HTML, JavaScript ou<br />

autres langages, transferts de données) et<br />

en gestion de projet (coordination<br />

d’équipe, suivi du budget et des échéanciers).<br />

Une personne, qu’elle soit employée<br />

ou pigiste, peut rarement à elle seule combiner<br />

toutes ces expertises. Si elle n’est pas<br />

supportée (budget à l’appui), vous constaterez<br />

vite ses forces dans certains domaines...<br />

et ses lacunes dans d’autres.<br />

5. Y a-t-il de la “vie” sur notre site<br />

Web ?<br />

On compare souvent un site Web à une “vitrine<br />

sur le monde”. L’expression vitrine me<br />

dérange. Elle évoque quelque chose de statique,<br />

derrière une vitre et que l’on ne peut<br />

ni toucher, ni utiliser.<br />

Pour moi, un site Web doit être tout<br />

autre chose. Il doit être un outil, un moyen<br />

de communication. Il doit s’alimenter,<br />

produire, vivre en somme. Y a-t-il de la<br />

vie sur votre site Web ?<br />

À long terme, maintenir l’activité sur un<br />

site Web nécessite beaucoup plus de ressources<br />

que la conception du site luimême.<br />

Mais c’est essentiel pour obtenir<br />

des résultats. Dès les premières étapes de<br />

la conception, prévoyez les moyens de<br />

mise à jour du site : formation des employés,<br />

utilisation de canevas, génération<br />

automatique du code HTML, lien à des<br />

bases de données d’entreprise, etc. Plus<br />

vous y consacrerez d’effort et de ressources<br />

lors de la création du site, plus<br />

vous en profiterez ensuite car il sera facile<br />

pour vos employés d’ajouter, de modifier<br />

ou de retirer l’information dès que<br />

cela est requis.<br />

Portez une attention particulière à l’intégration<br />

des activités de mise à jour du<br />

site Web aux autres activités de l’entreprise.<br />

Évitez à tout prix que le dépôt d’information<br />

sur le Web ne devienne une<br />

tâche additionnelle. Lorsque cela est possible,<br />

faites plutôt en sorte que cela constitue<br />

une nouvelle méthode de travail qui<br />

soit plus efficace.<br />

Évitez aussi le piège de croire qu’un site<br />

Web puisse être “terminé”. Un site Web<br />

n’est jamais terminé. En plus du temps<br />

qu’il faut consacrer à sa mise à jour, prévoyez<br />

un budget pour le rajeunissement<br />

et l’amélioration continue du site par des<br />

concepteurs Web expérimentés. Les technologie<br />

Web évoluent rapidement et les<br />

attentes des internautes font en sorte qu’il<br />

vous faut rester à flot. On recommande<br />

généralement de prévoir un budget annuel<br />

de conception qui représente environ 50%<br />

du budget consacré au site initial.<br />

Enfin, n’oubliez pas qu’Internet n’est<br />

pas seulement un outil de diffusion d’information<br />

mais aussi un outil de communication.<br />

Vos visiteurs ont le courrier<br />

électronique. Incitez-les à communiquer<br />

avec vos employés, à faire part de leurs<br />

commentaires, à poser des questions. Ces<br />

relations personnelles contribuent à développer<br />

des relations fertiles et incitent<br />

les visiteurs à une plus grande fidélité.<br />

Lorsque cela est à propos, utilisez des<br />

logiciels de réponse automatique ou de<br />

gestion des listes de distribution. Vous<br />

pourrez ainsi distribuer de l’information<br />

personnalisée ou faire connaître à peu de<br />

frais les nouvelles de votre entreprise.<br />

Mais faites attention à la fréquence et au<br />

contenu de ces envois de masse. Évitez<br />

d’être associé aux mauvais joueurs qui<br />

inondent les boîtes postales de messages<br />

publicitaires sans distinction (ce que l’on<br />

appelle le spam, en anglais). Faites plutôt<br />

en sorte d’être perçu comme une entreprise<br />

qui communique efficacement avec<br />

ses clients actuels ou potentiels qui, volontairement,<br />

ont demandé à recevoir de<br />

l’information.<br />

Enfin, n’oubliez pas que le plus grand<br />

canal de communication entre votre entreprise<br />

et votre clientèle, ce sont vos employés.<br />

Il faut les informer de l’utilisation<br />

que vous souhaitez faire du site Web et<br />

leur donner la formation requise pour<br />

qu’ils l’utilisent eux-mêmes et pour qu’ils<br />

puissent expliquer aux clients, fournisseurs<br />

et autres interlocuteurs comment<br />

ils peuvent profiter de ce nouvel outil de<br />

communication.<br />

Conclusion<br />

Un consultant américain identifiait deux<br />

erreurs classiques dans notre façon de<br />

prévoir l’impact d’une nouvelle technologie<br />

:<br />

surestimer ses impacts à court terme<br />

et sous-estimer ses impacts à long terme.<br />

On le constate bien avec l’utilisation<br />

d’Internet par les entreprises. En effet, le<br />

Web étant fréquemment l’objet d’exagération<br />

ou de prophéties douteuses, on<br />

pourrait croire qu’il apportera gloire et richesse<br />

à l’entreprise qui y ouvre un site<br />

Web. On surestime l’impact qu’il aura<br />

dans la première ou la deuxième année.<br />

Faites attention de ne pas conclure à<br />

l’échec de la technologie si les profits n’apparaissent<br />

pas aussi rapidement. Questionnez<br />

plutôt votre approche du Web.<br />

Donnez-vous une seconde chance. Ainsi,<br />

vous serez là, avec déjà un bon bagage<br />

d’expérience, lorsque les impacts plus profonds<br />

et à durables se feront sentir...<br />

lorsque viendra le jour pas si lointain où<br />

presque tout le monde, presque partout,<br />

sera branché au réseau.<br />

Source : http://www.amelioraction.ca<br />

54<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010


Agenda Agenda Agenda Agenda Agenda<br />

<strong>Tunisie</strong><br />

07.04 - 10.04 2010 AGROLEADER Tunis<br />

Salon international<br />

> Parcdesexpositions<br />

de l’agro-alimentaire<br />

duKram<br />

✆ +21671730111Fax +21671730 666<br />

http://www.fkram.com.tn/<br />

ift.com@fkram.com.tn<br />

07.05 - 10.05 2010 COSMETICA TUNIS Tunis<br />

Salon international des cosmétiques<br />

> CIFCO<br />

✆ +21671787933 Fax +21671786 226<br />

http://www.sogefoires.com/<br />

info@sogefoires.com.tn<br />

16.06 - 18.06 2010 TEXMED TUNISIA Tunis<br />

Salon international du textile > Parcdesexpositionsduet<br />

de l’habillement<br />

Kram<br />

✆ +21671780366/+21671234200<br />

Fax +21671782143/+21671237325<br />

http://www.texmed-tunisia.com/<br />

texmed@cepex.nat.tn<br />

14.15/10/2010 Tunis<br />

SALON DE LA CERATION ET DU<br />

> Parcdes<br />

DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE expositionsdu<br />

DES ENTREPRISES<br />

Kram<br />

✆+21671792144Fax +21671792492<br />

www.tunisie<strong>industrie</strong>.nat.tn<br />

api@api.com.tn<br />

Algérie<br />

01.03 - 05.03 2010 EQUIP AUTO ALGERIA Alger<br />

Salon professionnel international des pièces, équipements, service<br />

et maintenance pour les véhicules de loisir et utilitaires<br />

✆ +33(0)176771111 Fax+33(0)176771212<br />

http://www.equipauto-algeria.com/<br />

info@comexposium.com<br />

Syrie<br />

26.05 - 29.05 2010 OLIVEX Damas<br />

Salon international de l’huile d’olive, > Damascusdes huiles<br />

consommables et<br />

InternationalFairground<br />

des procédés associés à l’huile<br />

✆ +963114416646Fax+963114414094<br />

http://www.olivex-sy.com/es/<br />

jalanbo@net.sy<br />

Emirats Arabes Unis<br />

02.02 - 03.02 2010 WORLD REFINING Abu Dhabi<br />

TECHNOLOGY<br />

> HiltonAbu<br />

SUMMIT & EXHIBITION<br />

DhabiHotel<br />

Exposition et congrès sur les technologies de raffinage<br />

✆ +9111-2701-7403 Fax+9111-2701-7403<br />

http://www.standardboard.com/refiningtechnology/<br />

ck.verma@standardboard.com<br />

Allemagne<br />

12.03 - 14.03 2010 GLOBAL SHOES Düsseldorf<br />

Salon international des produits<br />

> Düsseldorf<br />

cuir et apparentés<br />

Exhibition Centre<br />

✆ +49-211-4560900 Fax+49-211-4560668<br />

http://www.gds-online.com/<br />

info@messe-duesseldorf.de<br />

19.04 - 23.04 2010 SUBCONTRACTING Hanovre<br />

Salon mondial de la sous-traitance, > DeutscheMesse<br />

des matériaux, composants et systèmes<br />

Hannover<br />

pour l’<strong>industrie</strong> de l’automobile et de la mécanique<br />

✆ +49(0)511890 Fax+49(0)5118932626<br />

http://www.globalfairs.fr/<br />

info@globalfairs.fr<br />

France<br />

01.03 - 05.03 2010 EQUIP AUTO ALGERIA Alger<br />

Salon professionnel international des pièces, équipements, service<br />

et maintenance pour les véhicules de loisir et utilitaires<br />

✆ +33(0)176771111 Fax+33(0)176771212<br />

http://www.equipauto-algeria.com/<br />

info@comexposium.com<br />

12.04 - 15.04 2010 DJAZAGRO Alger<br />

Salon international des <strong>industrie</strong>s agroalimentaires<br />

✆ +33(0)176771111 Fax+33(0)176771212<br />

http://www.djazagro.com/<br />

info@comexposium.com<br />

19.04 - 21.04 2010 PLAST ALGER Alger<br />

Salon international de l’<strong>industrie</strong> des plastiques et du caoutchouc<br />

pour l’Algérie et l’Afrique du Nord<br />

✆ +496221-4565-0Fax +496221-4565-25<br />

http://www.fairtrade-messe.de/<br />

info@fairtrade-messe.de<br />

28.02 - 03.03 2010 SALON DU FROMAGE Paris<br />

ET DES PRODUITS > Paris Expo<br />

LAITIERS<br />

Porte de Versailles<br />

Salon du fromage et des produits laitiers<br />

✆ +33(0)172721617 Fax+33(0)176771212<br />

http://www.salon-fromage.com/<br />

anne.demonplanet@comexposium.com<br />

22.03 - 26.03 2010 INTER OUTIL EXPO Paris<br />

Exposition internationale des outils<br />

Paris Nord<br />

de coupe et de mise en forme des métaux, - Villepinte<br />

plastiques et composites<br />

✆ +33(0)147176717Fax +33(0)147176725<br />

http://www.<strong>industrie</strong>-expo.com/<br />

caroline.max@gl-events.com<br />

LE COURRIER DE L’INDUSTRIE - N° 115 - FEVRIER 2010<br />

55


Terrains et locaux à usage <strong>industrie</strong>l<br />

Gouvernorat de Zaghouan<br />

Jebel El Oust<br />

Fethi Eltaief / Tel : 97 551 250<br />

03 lots de terrains de superficies de<br />

3000 m 2 , 2010 m? et 2050 m 2<br />

Possibilité de construire des locaux selon<br />

les demandes des promoteurs.<br />

Gouvernorat de Bizerte<br />

Utique<br />

Mohamed Lemkacher /<br />

Tel : 25 333 413<br />

02 lots de terrains de superficies de<br />

2500 m 2 chacun<br />

Prix de vente à négocier.<br />

Gouvernorat de Monastir<br />

Monastir<br />

Ridha Chaieb / Tel : 97 890 095<br />

Local en dur d’une superficie de 900 m 2<br />

Prix de location : 17 DT/m 2 /An.<br />

Ksar Hellal<br />

Sami Zarrad / Tel : 22 351 184<br />

Bâtiment de 2700 m 2 sur une superficie<br />

de 5000 m 2<br />

Prix de location : 30 DT/m 2 /An.<br />

Gouvernorat du Kef<br />

Le Sers<br />

Mohamed Larbi Kastalli /<br />

Tel : 23 949 455<br />

Bâtiment de 2400 m 2 sur une superficie<br />

de 5020 m 2<br />

Prix de location à négocier.<br />

Gouvernorat de Jendouba<br />

Jendouba<br />

Ridha Ben Romdhane /<br />

Tel : 25 329 420<br />

Local en charpente métallique d’une<br />

superficie de 800 m 2<br />

Prix de location à discuter.<br />

Gouvernorat de Gabès<br />

Gabès Sud<br />

Mohamed Rejeb / Tel : 98 211 834<br />

Local d’une superficie de 300 m 2<br />

Prix de location à discuter.<br />

Gouvernorat de Sfax<br />

Thyna<br />

Abdelhamid Ben Abdallah /<br />

Tel : 20 310 977<br />

Bâtiment d’une superficie de 2270 m?<br />

Prix de location : 36 DT/m 2 /An.<br />

Gouvernorat de Ben Arous<br />

Megrine<br />

Heykel Bahri / Tel : 98 223 777<br />

Bâtiment en dur de 3500 m 2 sur 2<br />

niveaux sur une superficie de 2400 m 2<br />

Prix de location : 50 DT/m 2 /An.<br />

Mghira<br />

- Mohamed Ali Letaief /<br />

Tel : 24 136 208<br />

Local en dur d’une superficie de<br />

500 m 2<br />

Prix de location : 50 DT/m 2 /An.<br />

- Elyès Ben Aissa / Tel : 98 316 256<br />

Bâtiment en dur de 1600 m 2 sur 2<br />

niveaux<br />

Prix de location : 50 DT/m 2 /An.<br />

Borj Cedria<br />

Mohamed Bouraoui / Tel : 98 264 312<br />

Bâtiment de 1645 m 2 sur une superficie<br />

de 2780 m 2<br />

Prix de location : 50 DT/m 2 /An.<br />

Sidi Rezig<br />

Borhane El Katab / Tel : 71 426 130<br />

Bâtiment en dur d’une superficie de<br />

2000 m 2<br />

Prix de location à négocier.<br />

Gouvernorat de l’Ariana<br />

Raoued<br />

Foued Ben Cheikh / Tel : 22 750 000<br />

Bâtiment en dur d’une superficie de<br />

3500 m 2<br />

Prix de location : 70 DT/m 2 /An.<br />

Mnihla<br />

Mohamed Adel Sghaier /<br />

Tel : 71 554 248<br />

Bâtiment en charpente d’une superficie de<br />

14800 m 2<br />

Prix de location : 43 DT/m 2 /An.<br />

Gouvernorat de Nabeul<br />

Nabeul<br />

Turkia Ben Haj Sassi /<br />

Tel : 24 264 666<br />

Terrain d’une superficie de 638 m 2<br />

Prix de vente : à débattre.<br />

Korba<br />

Mondher Essghaier / Tel : 22 460 511<br />

Bâtiment de 1500 m? sur une superficie<br />

de 2650 m 2<br />

Prix de location : 35 DT/m 2 /An.<br />

Gouvernorat de Mahdia<br />

Sidi Alouene<br />

Abdallah Guenana / Tel : 98 996 519<br />

Local en dur de 700 m 2 sur une superficie<br />

de 2000 m 2<br />

Prix de location : 10 DT/m 2 /An.<br />

Pour toute information complémentaire, prière contacter<br />

M. Noureddine MOSBEHI, API-CAPMI Poste<br />

1519<br />

N.B : L’API met à la disposition des propriétaires et<br />

exploitants de terrains et locaux à usage <strong>industrie</strong>l, une<br />

banque de données clients – serveurs pour répondre<br />

aux besoins des promoteurs et investisseurs potentiels<br />

tunisiens et étrangers. Les conditions de négociations<br />

sont du strict ressort des offreurs et demandeurs de<br />

telles immobilisations et n’engagent en aucun cas la responsabilité<br />

de l’Agence.<br />

QUAND<br />

Tarif pour<br />

4 Numéros / An<br />

ALLEZ-VOUS VOUS ABONNER<br />

AU COURRIER DE L’INDUSTRIE<br />

B u l l e t i n d ’ a b o n n e m e n t<br />

<strong>Tunisie</strong> UMA Autres Pays<br />

20 Dinars 20 US.$ 35 US.$<br />

A retourner à l'API- 63, rue de Syrie -1002 Tunis Belvédère - <strong>Tunisie</strong><br />

Tél : (216.71) 792.144 - 781.380 Fax : (216.71) 782.482 -E-mail : api@api.com.tn<br />

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Organisme : .................................................................................................................................<br />

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