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RAPPORT SUR PLU T1 RV

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N° 05.004<br />

3. DEROULEMENT DE L’ENQUÊTE<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

19


N° 05.004<br />

3.1. Publicité de l’enquête<br />

3.1.1. la publicité légale.<br />

3.1.1.1. avis au public dans les journaux.<br />

Selon l’article 7 de l’arrêté du Maire de Paris, « un avis faisant<br />

connaître l’ouverture de l’enquête doit être publié 15 jours au moins avant le début<br />

de celle-ci et doit être rappelé dans les 8 premiers jours dans deux journaux diffusés<br />

dans le département ».<br />

Pour satisfaire cette exigence légale, la Ville de Paris a fait<br />

paraître les avis et rappels d’enquête publique selon le calendrier et dans les<br />

journaux suivants :<br />

Journaux et/ou Nature du<br />

texte<br />

Avis d’enquête publique<br />

(15 jours avant le début<br />

de l’enquête)<br />

Rappel d’enquête publique<br />

(dans les 8 premiers jours<br />

de l’enquête)<br />

Le Parisien 9 mai 2005 31 mai 2005<br />

Libération 9 mai 2005 et 12 mai 2005 31 mai 2005<br />

La Croix 9 mai 2005 31 mai 2005<br />

Bulletin Municipal Officiel<br />

de la Ville de Paris<br />

Le Figaro<br />

(avis succinct)<br />

29 avril 2005 et 10 mai 2005 31 mai 2005<br />

9 mai 2005 6 juin 2005<br />

Les copies des insertions des avis et rappels sont jointes en<br />

annexes 4-1 à 4-12.<br />

Ainsi la Ville de Paris a largement satisfait à cette obligation<br />

légale d’insertion de l’avis d’enquête dans au moins deux journaux diffusés<br />

dans le département, allant même au-delà du nombre des journaux exigés.<br />

3.1.1.2. apposition d’affiches sur le territoire<br />

de Paris<br />

Selon l’article 8 de l’arrêté du Maire de Paris : « il sera procédé à<br />

un affichage sur l’ensemble du territoire parisien ».<br />

Pour respecter cette exigence légale, la mairie de Paris a fait<br />

procéder à un affichage massif sur l’ensemble de la capitale, (Cf. copie de l’affiche<br />

apposée en annexe 5).<br />

L’organisation, la réalisation, le contrôle et le maintien<br />

de cet<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

20


N° 05.004<br />

affichage tout au long de l’enquête a été confié à la société « Publilégal ».<br />

Ces affiches plastifiées ont été mises en places dans les endroits<br />

les plus accessibles et visibles par le public, notamment dans les carrefours<br />

importants, aux bouches de métro, et/ou arrêts d’autobus.<br />

Dans chaque mairie d’arrondissement l’affichage a été réalisé à<br />

l’extérieur et à l’intérieur de la mairie.<br />

A l’Hôtel de Ville de Paris l’affichage a été réalisé sur les<br />

panneaux administratifs situés rue de Rivoli.<br />

La mise en place de cet affichage a été terminée le 12 mai 2005<br />

(soit plus de 15 jours avant le début de l’enquête) et a été maintenu tout au long de<br />

l’enquête<br />

La répartition des affiches par arrondissement a été la suivante :<br />

Arrondissement concerné Nombre de points d’affichage<br />

1 er 40<br />

2 ème 30<br />

3 ème 30<br />

4 ème 30<br />

5 ème 30<br />

6 ème 40<br />

7 ème 40<br />

8 ème 50<br />

9 ème 40<br />

10 ème 40<br />

11 ème 50<br />

12 ème 77<br />

13 ème 73<br />

14 ème 72<br />

15 ème 82<br />

16 ème 115<br />

17 ème 72<br />

18 ème 72<br />

19 ème 73<br />

20 ème 80<br />

TOTAL 1136<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

21


N° 05.004<br />

Un affichage a également été effectué dans chacune des mairies<br />

des 29 communes limitrophes de Paris.<br />

Publilégal a procédé à de nombreux contrôles de l’affichage, avant<br />

l’enquête et à 4 autres contrôles au cours de l’enquête dans Paris et dans les<br />

communes limitrophes. Les différentes formalités effectuées par Publilégal sont<br />

regroupées en annexes 7-1 et 7-2.<br />

De surcroît, un contrôle de l´affichage par sondages a été effectué dans<br />

quelques arrondissements par les commissaires enquêteurs, en l´occurrence :<br />

• le lundi 16 mai 2005 après midi dans les 1 er et 2 ème arrondissements et le<br />

jeudi 19 mai 2005 après midi dans les 3 ème et 4 ème arrondissements par le<br />

commissaire enquêteur en charge de ces quatre arrondissements.<br />

• le lundi 30 mai 2005 dans le 19 ème arrondissement et le vendredi 27 mai 2005<br />

dans le 20 ème arrondissement par le commissaire en charge de ces deux<br />

arrondissements.<br />

A la demande du président de la commission d’enquête et pour<br />

compléter les contrôles effectués par Publilégal, la mairie de Paris a requis une<br />

Société Civile Professionnelle d’Huissiers de Justice de procéder en cours d’enquête<br />

à des procès-verbaux établissant l’apposition en divers endroits de la capitale<br />

d’affiches plastifiées, relatives à l’enquête publique. Ces constats d’huissier ont été<br />

effectués du 27 juin 2005 au 1 er juillet 2005 sur l’ensemble des différents<br />

arrondissements parisiens.<br />

Les copies des procès-verbaux de constat<br />

annexes 8-1 à 8-7, à savoir :<br />

sont jointes en<br />

- Constat effectué le 27 juin 2005 dans les 1 er , 2 ème , 3 ème et 4 ème<br />

arrondissements de Paris : annexe 8-1 ;<br />

- Constat effectué le 28 juin 2005 dans les 11 ème , 12 ème et 13 ème<br />

arrondissements de Paris : annexe 8-2;<br />

- Constat effectué le 29 juin 2005 dans les 5 ème , 13 ème et 14 ème<br />

arrondissements de Paris : annexe 8-3 ;<br />

- Constat effectué le 29 juin 2005 dans les 6 ème et 7 ème arrondissements<br />

de Paris : annexe 8-4 ;<br />

- Constat effectué le 30 juin 2005 dans les 15 ème et 16 ème<br />

arrondissements de Paris : annexe 8-5 ;<br />

- Constat effectué le 1 er juillet 2005 dans les 8 ème et 9 ème<br />

arrondissements de Paris : annexe 8-6 ;<br />

- Constat effectué le 1 er juillet 2005 dans les 17 ème , 18 ème , 19 ème et 20 ème<br />

arrondissements de Paris : annexe 8-7 ;<br />

En outre avant l’enquête et tout au long de celle-ci les<br />

commissaires enquêteurs ont eu à cœur de veiller à ce que l’affichage prévu soit<br />

réalisé et maintenu faisant les représentations nécessaires en cas de disparition<br />

pour que le remplacement soit effectué dans les meilleurs délais.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

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N° 05.004<br />

En fin d’enquête les certificats d’affichage signés par chacun des<br />

Maires d’arrondissement attestent de la réalité de cette forme de publicité sur leur<br />

arrondissement (Cf. annexe 6).<br />

Ainsi des différents contrôles, constats ou attestations joints,<br />

la commission d’enquête considère que la Ville de Paris a respecté les<br />

obligations légales exigées en matière de publicité.<br />

3.1.2. les autres formes de publicité.<br />

3.1.2.1. sites Internet<br />

Avant et pendant l’enquête des sites Internet ont largement diffusé les<br />

informations relatives à l’enquête.<br />

Il s’agit notamment des sites Internet :<br />

- de la ville de Paris http://www.paris.fr qui mettait en ligne outre des<br />

informations concernant l’historique du <strong>PLU</strong> et l’enquête, la totalité du<br />

dossier <strong>PLU</strong> sous forme de fichiers de type PDF à télécharger.<br />

- de nombreuses mairies d’arrondissement telles que :<br />

la mairie du 1 er arrondissement http://www.mairie1.paris.fr qui,<br />

par une insertion en date du 27 avril 2005, donnait des<br />

précisions sur les modalités de consultation des documents et<br />

sur les dates de permanences du commissaire enquêteur dans<br />

l’arrondissement ;<br />

la mairie du 3 ème arrondissement http://www.mairie3.paris.fr<br />

qui, par une insertion en date du 7 juin 2005, donnait<br />

également des précisions sur les modalités de consultation des<br />

documents et sur les dates de permanences du commissaire<br />

enquêteur dans l’arrondissement ;<br />

la mairie du 4 ème arrondissement http://www.mairie4.paris.fr ,<br />

qui par une insertion datée du 20 mai 2005, et tout en<br />

fournissant des précisions sur les modalités de consultation<br />

des documents et sur les dates de permanences du<br />

commissaire enquêteur dans l’arrondissement indiquait les<br />

coordonnées du président de la commission d’enquête ;<br />

la mairie du 5 ème arrondissement http://www.mairie5.paris.fr<br />

qui donnait des précisions sur les modalités de consultation<br />

des documents, sur les dates de permanences du commissaire<br />

enquêteur dans l’arrondissement et sur les panneaux<br />

d’exposition relatifs au <strong>PLU</strong> ;<br />

la mairie du 6 ème arrondissement http://www.mairie6.paris.fr,<br />

qui, par une insertion datée du 31 mai 2005, donnait des<br />

précisions sur les modalités de consultation des documents et<br />

sur les panneaux d’exposition relatifs au <strong>PLU</strong> ;<br />

la mairie du 7 ème<br />

arrondissement http://www.mairie7.paris.fr<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

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N° 05.004<br />

qui, par une insertion en date du 16 mai 2005 et tout en<br />

fournissant des précisions sur les modalités de consultation<br />

des documents et sur les dates de permanences du<br />

commissaire enquêteur dans l’arrondissement indiquait les<br />

coordonnées du président de la commission d’enquête ;<br />

la mairie du 8 ème arrondissement http://www.mairie8.paris.fr,<br />

qui, par une insertion en date du 13 juin 2005 signalait<br />

l’enquête en cours sur le <strong>PLU</strong> et indiquait les dates de<br />

permanences du commissaire enquêteur dans<br />

l’arrondissement ;<br />

la mairie du 9 ème arrondissement http://www.mairie9.paris.fr,<br />

qui, par une insertion datée du 30 mai 2005, indiquait que le<br />

document complet du <strong>PLU</strong> se trouvait en mairie, qu’une borne<br />

Internet et une exposition explicative étaient à la disposition du<br />

public et qui donnait les dates de permanences du<br />

commissaire enquêteur dans l’arrondissement ;<br />

la mairie du 11 ème arrondissement http://www.mairie11.paris.fr<br />

qui, par une insertion en date du 19 mai 2005, donnait des<br />

précisions sur les modalités de consultation des documents et<br />

sur les dates de permanences du commissaire enquêteur dans<br />

l’arrondissement ;<br />

la mairie du 12 ème arrondissement http://www.mairie12.paris.fr<br />

qui consacrait plus d’une page et demie à l’enquête expliquant<br />

les raisons d’être de l’enquête <strong>PLU</strong>, donnant des précisions sur<br />

les modalités de consultation des documents, sur les dates de<br />

permanences du commissaire enquêteur dans<br />

l’arrondissement, sur l’existence de panneaux d’exposition et<br />

d’une borne Internet indiquant les coordonnées du président<br />

de la commission d’enquête ainsi que les fonctions de chacun<br />

des membres de la commission (titulaires et remplaçants) ;<br />

la mairie du 13 ème arrondissement http://www.mairie13.paris.fr<br />

qui, par une insertion du 28 avril 2005, indiquait que le<br />

document complet du <strong>PLU</strong> se trouvait en mairie, qu’une borne<br />

Internet et une exposition explicative étaient à la disposition du<br />

public et qui donnait les dates de permanences du<br />

commissaire enquêteur dans l’arrondissement ;<br />

la mairie du 14 ème arrondissement http://www.mairie14.paris.fr<br />

qui de façon succincte signalait l’enquête en cours sur le <strong>PLU</strong><br />

et invitait les Parisiens à faire part de leurs observations à un<br />

commissaire enquêteur lors de ses permanences dans<br />

l’arrondissement ;<br />

la mairie du 15 ème arrondissement http://www.mairie15.paris.fr<br />

qui, par une insertion en date du 14 juin 2005, et de façon<br />

succincte également signalait l’enquête en cours sur le <strong>PLU</strong> et<br />

indiquait les dates des 7 permanences assurées à la mairie du<br />

15 ème arrondissement;<br />

la mairie du 17 ème arrondissement http://www.mairie17.paris.fr<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

24


N° 05.004<br />

qui, par une insertion en date du 22 juin 2005, de façon<br />

également succincte signalait l’enquête en cours sur le <strong>PLU</strong>,<br />

mentionnait l’exposition sur ce sujet en mairie et donnait les<br />

dates des permanences du commissaire enquêteur dans<br />

l’arrondissement à courir jusqu’à la fin de l'enquête;<br />

la mairie du 18 ème arrondissement http://www.mairie18.paris.fr<br />

qui signalait l’enquête à venir l’existence d’une exposition et<br />

d’une borne Internet et invitait les habitants du quartier à<br />

consulter le site de la Ville de Paris pour davantage de<br />

précisions ;<br />

la mairie du 19 ème arrondissement http://www.mairie19.paris.fr<br />

qui indiquait que le document complet du <strong>PLU</strong> se trouvait en<br />

mairie, qu’une borne Internet et une exposition explicative<br />

étaient à la disposition du public et qui donnait les dates de<br />

permanences du commissaire enquêteur dans<br />

l’arrondissement ;<br />

la mairie du 20 ème arrondissement<br />

http://www.admin.mairie20.paris.fr qui par une insertion datée<br />

du 20 mai 2005, indiquait que le document complet du <strong>PLU</strong> se<br />

trouvait en mairie, qu’une borne Internet et une exposition<br />

explicative étaient à la disposition du public et qui donnait les<br />

dates de permanences du commissaire enquêteur dans<br />

l’arrondissement ainsi que les coordonnées du président de la<br />

commission d’enquête.<br />

Les copies des pages d’accueil de chacun de ces sites Internet sont<br />

jointes en annexe 9.<br />

A la connaissance de la commission d’enquête, seules les mairies des<br />

2 ème , 10 ème et 16 ème arrondissements n’ont pas diffusé d’informations spécifiques<br />

relatives au <strong>PLU</strong> sur leur site Internet d’arrondissement.<br />

3.1.2.2. brochures et affiches<br />

Pour compléter l’affichage mis en place, des affiches de 40 X 60 cm,<br />

non légales, réalisées sur le modèle des affiches MUPI ont été livrées en mairie<br />

d’arrondissement selon les demandes exprimées par chacune de ces mairies.<br />

De même la brochure « Du POS au <strong>PLU</strong> » était disponible dans<br />

chacune des mairies d’arrondissement (Cf. annexe 10 jointe).<br />

La répartition par arrondissement de ces supports était la suivante :<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

25


N° 05.004<br />

Mairie d’arrondissement concernée Nombre d’affiches Nombre de brochures :<br />

« Du POS au <strong>PLU</strong> »<br />

1 er arrondissement 5 100<br />

2 ème arrondissement 100 200<br />

3 ème arrondissement 40 100<br />

4 ème arrondissement 25 150<br />

5 ème arrondissement 5 200<br />

6 ème arrondissement 5 200<br />

7 ème arrondissement 3 150<br />

8 ème arrondissement 4 150<br />

9 ème arrondissement 100 150<br />

10 ème arrondissement 300 100<br />

11 ème arrondissement 15 150<br />

12 ème arrondissement 100 500<br />

13 ème arrondissement 5 200<br />

14 ème arrondissement 250 150<br />

15 ème arrondissement 40 300<br />

16 ème arrondissement 200 200<br />

17 ème arrondissement 200 5<br />

18 ème arrondissement 100 150<br />

19 ème arrondissement 10 150<br />

20 ème arrondissement 100 50<br />

Total général 1607 3355<br />

Enfin le CDROM (Cf. annexe 11 jointe), comprenant la version<br />

numérique du dossier <strong>PLU</strong> arrêté par le Conseil de Paris était livré à toute personne<br />

qui en faisait la demande à la Direction de l’Urbanisme au 17, boulevard Morland<br />

75004.<br />

NB : Il convient de noter la grande disparité entre les besoins exprimés<br />

par chacune des mairies s’agissant notamment des affiches, certaines mairies<br />

n’ayant manifestement envisagé de n’apposer ces affiches en mairie qu’en<br />

complément des affiches légales, d’autres ayant envisagé une diffusion beaucoup<br />

plus large.<br />

S’agissant de la brochure « Du POS au <strong>PLU</strong> » destinée à être remise à<br />

toute personne en exprimant la demande, les besoins exprimés sont plus cohérents,<br />

seul le 17 ème arrondissement fait notablement exception (5 brochures demandées !).<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

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N° 05.004<br />

3.1.2.3. spots télévision<br />

A la connaissance de la commission d’enquête 3 spots télévisés ont<br />

été diffusés sur le <strong>PLU</strong>, deux en début d’enquête, les 31 mai et 1 er juin 2005 et un en<br />

fin d’enquête, le 13 juillet 2005 (Cf. copie des interventions en annexes 12-1 à 12-3<br />

jointes).<br />

Ces spots ont essentiellement mis en œuvre des acteurs non impliqués<br />

dans le débat politique sur le <strong>PLU</strong> et leur retentissement a sans doute été limité.<br />

La commission d’enquête regrette que, compte tenu des enjeux,<br />

ce formidable outil de communication et de « publicité » n’ait pas été utilisé, en<br />

début d’enquête, par la mairie de Paris, par une intervention du Maire de Paris<br />

ou du Maire-adjoint chargé de l’Urbanisme, pour présenter l’enquête sur le <strong>PLU</strong><br />

et inviter les Parisiens à venir consulter les documents et déposer leurs<br />

observations éventuelles en mairies d’arrondissement.<br />

3.1.2.4. articles parus dans la presse en cours<br />

d’enquête<br />

Juste avant l’enquête et en cours d’enquête un nombre limité de<br />

journaux nationaux ou locaux ont consacré un article pour annoncer le <strong>PLU</strong> de Paris<br />

et/ou l’enquête publique en cours.<br />

suivantes :<br />

Une liste – non exhaustive – a recensé les articles ou insertions<br />

Média concerné Date de parution Numéro d’annexe jointe<br />

« A Paris » N°14 mai-juin 2005 Annexe 13-1<br />

« Paris OBS » 26 mai 2005 Annexe 13-2<br />

« Le Moniteur » 27 mai 2005 Annexe 13-3<br />

« Le Journal de Paris » 31 mai 2005 Annexe 13-4<br />

« 20 minutes » 1 er juin 2005 Annexe 13-5<br />

« ZURBAN » 8 juin 2005 Annexe 13-6<br />

« Le Parisien » 15 juin 2005 Annexe 13-7<br />

«Le Figaroscope » Semaine du 15 au 21/06/2005 Annexe 13-8<br />

« Paris OBS » 7 juillet 2005 Annexe 13-9<br />

«Le Parisien » 13 juillet 2005 Annexe 13-10<br />

3.1.2.5. journaux d’arrondissements<br />

Dans leurs journaux d’arrondissements, la majorité des mairies<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

27


N° 05.004<br />

d’arrondissements ont communiqué sur le <strong>PLU</strong> et annoncé l’enquête publique.<br />

La liste des articles parus dans ces publications est la suivante :<br />

Journal concerné Date de la publication Numéro d’annexe jointe<br />

« Paris en 1 er » N°14 – Eté 2005 Annexe 14-1<br />

« 2 ème Arrondissement » N° 22 – juillet 2005 Annexe 14-2<br />

« Le 3roisième » N°53 – Juin 2005 Annexe 14-3<br />

« Centre Ville - mairie du Quatre N°23 – Juin 2005 Annexe 14-4<br />

« Notre 6 ème » N°184 – Juin 2005 Annexe 14-5<br />

« Le septième infos »<br />

« Le Journal du septième »<br />

« Bastille-Nation-République,<br />

« Onzième infos »<br />

« Onzième infos »<br />

« Votre 12 ème »<br />

« Votre 12 ème »<br />

Avril 2005<br />

N°1<br />

N°33 Avril-Mai-Juin 2005<br />

Juin 2005<br />

Juillet/Août 2005<br />

N°18 Avril/Mai 2005<br />

N°19 Juillet/Août 2005<br />

Annexe 14-6<br />

Annexe 14-7<br />

Annexe 14-8<br />

Annexe 14-9<br />

Annexe 14-10<br />

Annexe 14-11<br />

Annexe 14-12<br />

« Paris 14 » N°7 Juin/Juillet/Août 2005 Annexe 14-13<br />

« Bulletin Municipal du 15 ème » Printemps 2005<br />

Spécial Plan Local d’Urbanisme<br />

Annexe 14-14<br />

« Les Nouvelles du 16 ème » N°269 Mai 2005 Annexe 14-15<br />

« PARIS DIX SEPT » N°41 Juin 2005 Annexe 14-16<br />

« 18 ème mairie » Juin 2005 Annexe 14-17<br />

« La Gazette Mairie du 19 ème »<br />

« La Gazette Mairie du 19 ème »<br />

« Le Paris du 20 ème »<br />

« La Gazette du 20 ème »<br />

« La Gazette du 20 ème »<br />

15 juin 2005<br />

1 er juillet 2005<br />

N°33 Printemps 2005<br />

N°101 Juin 2005<br />

N°102 Juillet-Août 2005<br />

Annexe 14-18<br />

Annexe 14-19<br />

Annexe 14-20<br />

Annexe 14-21<br />

Annexe 14-22<br />

A la connaissance de la commission d’enquête, seuls les 5 ème ,<br />

8 ème , 9 ème , 10 ème et 13 ème arrondissements n’ont pas communiqué sur l’enquête<br />

publique dans leurs journaux d’arrondissements.<br />

3.1.2.6. panneaux lumineux<br />

Au cours de l’enquête entre le 22 juin 2005 et le 13 juillet 2005, tous les<br />

jours y compris le dimanche, le service des journaux lumineux a fait diffuser sur les<br />

panneaux lumineux disposés dans la ville un message quotidien d’une durée de 20<br />

secondes donnant les informations suivantes sur l’enquête publique en cours :<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

28


N° 05.004<br />

« ENQUÊTE PUBLIQUE<br />

<strong>SUR</strong> LE PLAN LOCAL<br />

D’URBANISME<br />

31 MAI – 13 JUILLET<br />

DE 8H30 A 17H<br />

EN MAIRIES D’ARRDT<br />

INFOS : PARIS.FR »<br />

3.1.2.7. lettre aux administrés ou invitations<br />

Le Maire du 2 ème arrondissement a fait envoyer une lettre individuelle à<br />

ses administrés leur rappelant l´intérêt à participer à l´enquête publique en venant<br />

consulter les documents du <strong>PLU</strong> et s´entretenir avec le commissaire enquêteur le<br />

jour de ses permanences en mairie.<br />

Le Maire du 11 ème arrondissement a transmis le 7 juin 2005 à ses<br />

administrés une note d’information de 4 pages sur le projet de <strong>PLU</strong> pour Paris et le<br />

11 ème arrondissement.<br />

Le Maire du 17 ème arrondissement a envoyé le 30 mai 2005 à ses<br />

administrés une lettre les informant des dates de déroulement de l’enquête et des<br />

dates de permanences tenues en mairie du 17 ème arrondissement.<br />

Ainsi le nombre des supports et des moyens consacrés à la<br />

publicité du <strong>PLU</strong> et au déroulement de l’enquête publique était globalement<br />

très important et de nature à informer dans de bonnes conditions l’ensemble<br />

de la population même si ponctuellement des manquements ont pu être<br />

constatés et si des améliorations étaient toujours possibles.<br />

3.2. Rencontres avec les responsables de la Ville de Paris<br />

3.2.1. rencontres avec les services de l’urbanisme de<br />

la Ville de Paris.<br />

Deux rencontres avec les services de l’urbanisme de la Ville de Paris<br />

ont précédé l’enquête.<br />

La première rencontre s’est effectuée dans la matinée du 6 avril 2005<br />

au 17 boulevard Morland (75004). Elle a permis au président de la commission<br />

d’enquête de faire connaissance de l’équipe dirigée par monsieur Didier<br />

BERTRAND, chargé de mission <strong>PLU</strong>, qui a élaboré le <strong>PLU</strong> soumis à enquête.<br />

Au cours de cette réunion les différents points ayant trait, notamment à<br />

l’organisation matérielle de l’enquête dans chacun des arrondissements ont été<br />

abordés. Le président de la commission a, à cette occasion, précisé le planning des<br />

permanences qu’il entendait faire assurer par les commissaires enquêteurs chargés<br />

de l’enquête publique.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

29


N° 05.004<br />

La seconde rencontre s’est déroulée dans l’après-midi du 10 mai 2005,<br />

également au 17, boulevard Morland (75004).<br />

Présidée par madame Catherine BARBE, directrice de l’Urbanisme de<br />

la Ville de Paris, entourée de ses principaux collaborateurs, elle a permis de préciser<br />

les points relatifs à l’organisation de l’enquête encore en suspens.<br />

Elle a surtout été l’occasion pour monsieur Didier Bertrand et son<br />

équipe de présenter, à l’ensemble des membres de la commission d’enquête, en<br />

s’appuyant sur un logiciel de PréAO (Présentation assistée par ordinateur) le <strong>PLU</strong><br />

soumis à l’enquête et notamment les raisons et motivations ayant conduit aux choix<br />

opérés.<br />

L’équipe a ensuite répondu aux nombreuses demandes de précisions<br />

sur le <strong>PLU</strong> émanant des différents membres de la commission d’enquête.<br />

3.2.2. rencontre avec le Maire-adjoint au Maire de<br />

Paris, chargé de l’Urbanisme.<br />

Le 21 avril 2005, dans la matinée, le président de la commission<br />

d’enquête a été reçu, au 9, place de l’hôtel de Ville (75004), par monsieur Jean<br />

Pierre CAFFET, Maire-Adjoint au Maire de Paris, chargé de l’Urbanisme.<br />

Au cours de cet entretien, monsieur CAFFET a insisté sur la durée<br />

d’élaboration de ce projet de <strong>PLU</strong>, particulièrement longue, (plus de 3 années) et sur<br />

la concertation approfondie qui avait été organisée dans les différents<br />

arrondissements et quartiers de Paris.<br />

Il a notamment précisé qu’il avait, tout au long de ces trois années,<br />

assisté à près d’une soixantaine de réunions d’arrondissement (3 par<br />

arrondissement) jalonnant les différentes étapes de l’élaboration du <strong>PLU</strong>.<br />

Il a également précisé qu’il avait été tenu compte des très nombreuses<br />

observations faites par les Parisiens dans la phase de concertation et que les<br />

résultats du sondage mené auprès des Parisiens (800.000 questionnaires envoyés –<br />

120.000 réponses parvenues) avaient également été pris en compte.<br />

Par ailleurs des questions annexes portant sur la propreté de Paris ou<br />

sur la circulation et ses incidences aux portes de Paris et sur les communes<br />

avoisinantes ont été abordées au cours de l’entretien.<br />

3.2.3. rencontre avec le Maire de Paris.<br />

Le 26 mai 2005, dans la matinée, le président de la commission<br />

d’enquête accompagné de monsieur Thierry Flipo, son suppléant désigné, ont été<br />

reçus à l’hôtel de Ville de Paris par monsieur Bertrand DELANOË, Maire de Paris, en<br />

présence de monsieur Jean Pierre CAFFET, Maire-Adjoint chargé de l’Urbanisme et<br />

d’un conseiller du Maire de Paris pour les questions d’Urbanisme.<br />

Après avoir rappelé l’importance qu’il attachait à ce dossier du <strong>PLU</strong>,<br />

monsieur le Maire de Paris a évoqué le caractère d’exemplarité que revêtait<br />

l’élaboration, l’enquête publique et la mise en œuvre du <strong>PLU</strong> de Paris, non<br />

seulement pour les grandes villes françaises mais également pour de grandes<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

30


N° 05.004<br />

métropoles européennes qui selon lui suivent ce dossier afin éventuellement de s’en<br />

inspirer.<br />

Il a par ailleurs affirmé que rien ne serait fait ou entrepris qui irait à<br />

l’encontre de l’opinion exprimée par la majorité des Parisiens et a, à cette occasion,<br />

insisté également sur le fait qu’il avait été tenu compte dans l’élaboration du projet<br />

arrêté de <strong>PLU</strong>, des nombreuses observations effectuées lors de la phase de<br />

concertation et du sondage mené à sa demande.<br />

Dans un souci de transparence et de démocratie participative, le Maire<br />

de Paris a également souhaité qu’il soit répondu à l’ensemble des observations<br />

exprimées par les Parisiens, même si elles débordaient quelque peu du cadre<br />

formalisé du <strong>PLU</strong> et a à cette occasion réitéré son souci de tenir compte des<br />

nouvelles observations recueillies lors de l’enquête publique ainsi que des<br />

conclusions, souhaits ou suggestions de la commission d’enquête dans la rédaction<br />

définitive du <strong>PLU</strong>.<br />

Le reste de l’entretien a été consacré aux relations existant entre Paris<br />

et les communes limitrophes que monsieur le Maire de Paris a souhaité de façon<br />

pratique élargir et intensifier en sortant du cadre institutionnel limitant l’élaboration du<br />

<strong>PLU</strong> à la seule Ville de Paris intra muros, compte tenu des implications quotidiennes<br />

de Paris avec la banlieue dans tous les domaines de la vie courante (circulation,<br />

transports, activités économiques etc.).<br />

3.3. Visite des lieux.<br />

Compte tenu des très nombreux objectifs poursuivis par le <strong>PLU</strong> de<br />

Paris, il n’a pas été organisé de visite groupée pour l’ensemble de la commission<br />

d’enquête.<br />

Chacun des commissaires enquêteurs a à son initiative et selon ses<br />

disponibilités effectué la visite et les reconnaissances des sites les plus<br />

remarquables des arrondissements dont il a assuré les permanences selon la<br />

répartition décrite au paragraphe 3.6.1 ci-dessous.<br />

Par ailleurs et compte tenu des enjeux en cours et des préoccupations<br />

exprimées dans les nombreuses observations recueillies, le président de la<br />

commission d’enquête a effectué une visite personnelle approfondie du site de<br />

Beaugrenelle et du site des Batignolles.<br />

3.4. La phase d’élaboration et de concertation.<br />

3.4.1. l’information préalable pendant la phase de<br />

concertation et d’élaboration du <strong>PLU</strong>.<br />

La décision de mettre en chantier la révision du POS de Paris et<br />

d’élaborer un <strong>PLU</strong> remonte au mois d’octobre 2001.<br />

Le processus d’élaboration a ensuite suivi un long cheminement<br />

suivant le calendrier suivant :<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

31


N° 05.004<br />

• Délibération initiale : octobre 2001<br />

• Diagnostic : octobre 2001 - avril 2002<br />

• Débat sur Projet d’aménagement et de développement durable : janvier 2003<br />

• Élaboration du règlement et analyse des propositions locales : septembre<br />

2002 - novembre 2004<br />

• Questionnaire aux Parisiens : juin 2004<br />

Ce processus d’élaboration a été ponctué de très nombreuses<br />

réunions au niveau des quartiers ou des arrondissements.<br />

C’est ainsi qu’au début du processus, à la mi-processus et en phase<br />

finale, une réunion a été organisée dans chacun des 20 arrondissements parisiens<br />

pour que soient examinés et discutés les travaux en cours. Ce sont donc près de 60<br />

réunions qui ont été organisées au niveau des arrondissements parisiens. De même<br />

des réunions de présentation du <strong>PLU</strong> en cours d’élaboration ont été organisées dans<br />

les communes limitrophes de Paris.<br />

S’agissant des associations :<br />

- elles ont été associées tout au long de la phase de concertation à l’élaboration<br />

du <strong>PLU</strong> au travers des réunions de quartiers et des réunions<br />

d’arrondissement ;<br />

- dés le début de l’enquête une lettre d’information (Cf. annexe 15, jointe)<br />

accompagnée d’un CDROM (Cf. annexe 11, mentionnée ci-dessus)<br />

comprenant la totalité des fichiers informatisés du dossier <strong>PLU</strong> mis à l’enquête<br />

ainsi que la brochure « Du POS au <strong>PLU</strong> » (Cf. annexe 10, mentionnée cidessus)<br />

a été adressée aux associations suivantes :<br />

Nom de l’association Adresse Observations<br />

XVI ème demain 4, place de Mexico – 75016<br />

Actuel XV 36, rue Emeriau – 75015<br />

Association Aubriot – Guillemites<br />

5, rue Sainte Croix de la<br />

Bretonnerie – 75004<br />

Plateforme d’Associations Parisiennes d’Habitants 7, rond point du Pont<br />

Aménagement/Population du XV ème Mirabeau – 75015<br />

Association pour la défense de Montmartre et du 4, rue Lamarck – 75018<br />

XVII ème<br />

Association de Sauvegarde Auteuil – Bois de<br />

Boulogne<br />

Association de Sauvegarde de l’Environnement<br />

Maillot – Champerret<br />

Association pour la défense et l’embellissement de<br />

Notre Dame<br />

Association pour l’Aménagement et la Rénovation<br />

des îlots et des secteurs du 13 ème arrondissement<br />

APARIS 13<br />

79, boulevard de<br />

Montmorency – 75016<br />

9, boulevard de Dixmude –<br />

75017<br />

19, quai aux fleurs – 75004<br />

16, rue Vandrezanne –<br />

75013<br />

Association pour le développement et BP 339 – 75624 – PARIS<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

32


N° 05.004<br />

l’aménagement du XIII ème arrondissement – ADA 13 CEDEX 13<br />

Association Surmelin – Saint Fargeau<br />

Environnement<br />

Comité d’accueil et d’aménagement du VI ème<br />

arrondissement<br />

10, rue de la Justice – 75020<br />

48, rue du Four – 75006<br />

Comité d’aménagement du VII ème arrondissement 105, rue Saint Dominique –<br />

75007<br />

Comité de Défense du quartier de<br />

l’Observatoire/Denfert Rochereau<br />

Comité de Liaison pour l’Animation et le<br />

Développement du 20 ème arrondissement<br />

Comité pour l’Environnement, l’Equipement et le<br />

Logement (CELOS 17)<br />

268, boulevard Raspail –<br />

75014<br />

22 bis rue de la Réunion –<br />

75020<br />

22, rue Pouchet – 75017<br />

Association « Le VIII ème d’aujourd’hui et de demain » 2, rue Corvetto – 75008<br />

Les amis de la terre – Paris<br />

Association « Pour la Cité humaine : les droits du<br />

piéton »<br />

95, rue des Grands Champs<br />

– 75020<br />

32, rue Raymond Losserand<br />

– 75014<br />

Présence du 19 ème 114, rue Petit – 75009 Retour envoyeur<br />

- NPAI -<br />

Bureau de Liaison des Associations de Sauvegarde<br />

de l’Environnement d’Ile-de-France<br />

1, avenue du Père Lachaise<br />

– 75020<br />

Association des Haudriettes 6, rue des Haudriettes –<br />

75003<br />

Carrefour National des Associations d’Habitants et<br />

des Comités de Quartier (CARNACQ)<br />

« Comité national d’action contre le bruit »<br />

Association « S.O.S. Environnement »<br />

Ligue Française du Coin de Terre et du Foyer –<br />

Fédération Nationale des jardins familiaux<br />

Société pour la protection des paysages et de<br />

l’esthétique de la France<br />

85, rue Michel Ange – 75016<br />

BP 293 – 75464 Paris Cedex<br />

10<br />

11, rue Desprez – 75014<br />

39, avenue de la Motte-<br />

Piquet – 75007<br />

Association « Union Féminine Civique et Sociale » 6, rue Béranger – 75006<br />

Association « Vieilles maisons françaises » 93, rue de l’Université –<br />

75007<br />

Association Accomplir 49, rue Saint Denis – 75001<br />

Coordination et liaison des Associations des<br />

Quartiers (CLAQ)<br />

Fédération nationale de Sauvegarde des Sites et<br />

des Ensembles Monumentaux<br />

25, rue d’Alsace – 75010<br />

2à, avenue Mac Mahon –<br />

75017<br />

Association « Ile-de-France Environnement » 54, avenue Edison – 75013<br />

Retour envoyeur<br />

- NPAI -<br />

3.4.2. l’information préalable dans la presse écrite.<br />

Pendant toute la phase d’élaboration du <strong>PLU</strong> et jusqu’à ce qu’il soit<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

33


N° 05.004<br />

arrêté par le Conseil de Paris, d’octobre 2001 à mars 2005, la presse s’est fait l’écho<br />

des très nombreuses réunions de quartiers ou conseils d’arrondissement ayant<br />

ponctué la phase de concertation préalable.<br />

L’annexe 16 jointe regroupe un grand nombre d’articles de presse<br />

parus au cours de cette période.<br />

3.5. Permanences.<br />

3.5.1. organisation des permanences.<br />

Pour assurer les permanences prévues par l’arrêté du Maire de Paris,<br />

le président de la commission d’enquête a réparti, par arrondissement, les 8<br />

commissaires enquêteurs désignés par le Tribunal Administratif de Paris.<br />

compte :<br />

Les critères ayant présidé à cette répartition ont notamment tenu<br />

- du souci de répartir au mieux les charges entres les différents<br />

commissaires enquêteurs (population de chacun des<br />

arrondissements, notamment),<br />

- de la volonté qu’aucun commissaire enquêteur n’assure de<br />

permanence dans l’arrondissement où il réside (s’agissant des<br />

commissaires enquêteurs parisiens).<br />

La répartition a donc été la suivante :<br />

Arrondissement<br />

Population<br />

(1999)<br />

Commissaire enquêteur en charge<br />

Arrondissement ou<br />

département de<br />

résidence<br />

1, 2, 3 et 4<br />

99 366<br />

Jean Marie THIERS<br />

75015 – Paris<br />

5, 6 et 7<br />

299 055<br />

Thierry FLIPO<br />

78720 – Dampierre<br />

8, 9 et 10<br />

312 293<br />

Marie-Françoise DEMANT<br />

75012 – Paris<br />

11 et 12<br />

285 693<br />

Catherine MARETTE<br />

75019 – Paris<br />

13 et 14<br />

304 377<br />

Gérard RADIGOIS<br />

95550 – Bessancourt<br />

15 et 16<br />

17 et 18<br />

387 135<br />

345 446<br />

Sabine GREGOIRE<br />

Isabelle DUTAILLY<br />

78690 – Les Essartsle-Roi<br />

75020 – Paris<br />

19 et 20<br />

355 682<br />

Jean GUELLEC<br />

75006 - Paris<br />

Afin d’avoir une vue d’ensemble des problèmes, le président de la<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

34


N° 05.004<br />

commission d’enquête avait, en outre, planifié, dans chacun des arrondissements,<br />

d’assurer personnellement une permanence en doublure avec le commissaire<br />

enquêteur en charge de l’arrondissement, selon le tableau prévisionnel suivant :<br />

Arrondissement Commissaire enquêteur en charge Doublure assurée par le<br />

président le :<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

7<br />

8<br />

9<br />

10<br />

11<br />

12<br />

13<br />

14<br />

15<br />

16<br />

17<br />

18<br />

19<br />

20<br />

Jean Marie THIERS<br />

Jean Marie THIERS<br />

Jean Marie THIERS<br />

Jean Marie THIERS<br />

Thierry FLIPO<br />

Thierry FLIPO<br />

Thierry FLIPO<br />

Marie-Françoise DEMANT<br />

Marie-Françoise DEMANT<br />

Marie-Françoise DEMANT<br />

Catherine MARETTE<br />

Catherine MARETTE<br />

Gérard RADIGOIS<br />

Gérard RADIGOIS<br />

Sabine GREGOIRE<br />

Sabine GREGOIRE<br />

Isabelle DUTAILLY<br />

Isabelle DUTAILLY<br />

Jean GUELLEC<br />

Jean GUELLEC<br />

Mercredi 1 er juin – 14h à 17h<br />

Vendredi 17 juin – 9h à 12h<br />

Mercredi 15 juin – 14h à 17h<br />

Lundi 20 juin – 9h à 12h<br />

Jeudi 7 juillet – 14h à 17h<br />

Samedi 25 juin – 9h à 12h<br />

Jeudi 9 juin – 14h à 17h<br />

Vendredi 24 juin – 9h à 12h<br />

Mercredi 1 er juin – 9h à 12h<br />

Mardi 14 juin – 9h à 12h<br />

Jeudi 7 juillet – 9h à 12h<br />

Vendredi 3 juin – 14h à 17h<br />

Samedi 2 juillet – 9h à 12h<br />

Mercredi 29 juin – 9h à 12h<br />

Vendredi 24 juin – 14h à 17h<br />

Jeudi 16 juin – 16h30 à 17h30<br />

Mardi 7 juin – 9h à 12h<br />

Jeudi 23 juin – 16h30 à 19h30<br />

Jeudi 2 juin – 16h30 à 17h30<br />

Mercredi 29 juin – 14h à 17h<br />

3.5.2. Conditions d’organisation de l’enquête par<br />

arrondissement et déroulement des<br />

permanences.<br />

3.5.2.1. Conditions d’organisation par<br />

arrondissement.<br />

L’accueil a été diversement organisé selon les arrondissements,<br />

certains ayant pris à cœur leur mission avaient fait le nécessaire, mais parfois les<br />

modalités d’accès au dossier et de consultation des registres n’étaient pas toujours<br />

clairement indiquées et les fléchages, lorsqu’ils existaient, étaient insuffisants ou mal<br />

adaptés.<br />

Les commissaires en charge des divers arrondissements ont dû au<br />

début et au cours du déroulement de l’enquête effectuer les représentations<br />

nécessaires pour que l’indispensable fléchage soit mis en place, amélioré et<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

35


N° 05.004<br />

maintenu jusqu’au dernier jour de l’enquête.<br />

Le président de la commission, à l’occasion d’une permanence, est<br />

notamment personnellement intervenu auprès de la Direction de l’Urbanisme,<br />

boulevard Morland, pour qu’un fléchage minimum soit effectué à la Mairie du 17 ème<br />

arrondissement.<br />

3.5.2.1.1. Conditions d’organisation dans le<br />

1 er arrondissement<br />

Le mercredi 27 avril 2005, le commissaire enquêteur s´est entretenu<br />

avec le directeur de cabinet du Maire du 1 er arrondissement, monsieur Benoît<br />

BOUANCHAUD pour organiser les conditions matérielles de l´enquête : un fléchage<br />

a été mis en place depuis l´exposition sur grands panneaux du <strong>PLU</strong> dans le hall<br />

d´accueil jusqu´au bureau où le public pouvait consulter tous les documents du <strong>PLU</strong><br />

en permanence pendant les heures ouvrables sous la surveillance d´un agent de<br />

bureau.<br />

Un autre fléchage indiquait aussi le local de réception où se trouvait le<br />

commissaire enquêteur pendant ses permanences.<br />

Le public disposait de la borne Internet et avait aussi la possibilité de<br />

faire des photocopies sur demande.<br />

L´enquête publique s´est déroulée globalement dans des conditions<br />

acceptables, même si le commissaire enquêteur s´est une fois heurté à un problème<br />

d´ouverture de son local à l´heure prévue sans aucun préjudice toutefois pour le<br />

public.<br />

3.5.2.1.2. Conditions d’organisation dans le<br />

2 ème arrondissement<br />

Le jeudi 28 avril 2005, une réunion d´organisation à la demande du<br />

commissaire enquêteur en présence de la Maire adjointe, madame Dominique<br />

DUSSART, de la chargée de mission Urbanisme, madame Béatrice CHASLES et de<br />

madame LEROUX, directrice de l´organisation a permis la mise au point des<br />

modalités matérielles de l´enquête publique:<br />

• une exposition dans le hall d´accueil de la mairie sur de grands<br />

panneaux avec l´ensemble des documents du <strong>PLU</strong> placé sous la<br />

surveillance d´un agent de sécurité,<br />

• le registre d´enquête à la disposition du public au bureau accueil<br />

pendant les heures ouvrables avec la possibilité d´y faire des<br />

photocopies<br />

• la borne Internet.<br />

• un fléchage orientait les visiteurs vers le bureau où siégeait le<br />

commissaire enquêteur lors de ses permanences.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

36


N° 05.004<br />

L´enquête a pu ainsi se dérouler de manière exemplaire, grâce en<br />

particulier à l´efficacité de la directrice de l´organisation toujours présente et prête à<br />

réagir à toute demande du commissaire enquêteur.<br />

3.5.2.1.3. Conditions d’organisation dans le<br />

3 ème arrondissement<br />

Le 26 avril 2005, le commissaire enquêteur s´est entretenu avec<br />

monsieur BEN MILED, chargé de l´urbanisme de la mairie ainsi qu´avec le directeur<br />

général des services, monsieur Eric HARSTRICH pour organiser l´enquête:<br />

• l´exposition du <strong>PLU</strong> sur grands panneaux était située en face du<br />

bureau où tous les documents étaient mis à la disposition du public,<br />

ainsi que le registre d´enquête lui même placé sous la surveillance<br />

constante de ce bureau.<br />

• un fléchage menait jusqu´au bureau du commissaire enquêteur où se<br />

trouvait aussi la borne Internet; ce bureau jouxtait celui du chargé de<br />

l´urbanisme, ce qui a permis d´obtenir souvent des réponses<br />

immédiates à certaines interrogations du public.<br />

Toutes ces conditions ont favorisé le très bon déroulement de l´enquête<br />

publique du 3 ème arrondissement.<br />

3.5.2.1.4. Conditions d’organisation dans le<br />

4 ème arrondissement<br />

Le 11mai 2005, le commissaire enquêteur s´est entretenu avec la<br />

conseillère du cabinet de la Maire du 4 ème arrondissement chargée de l´urbanisme,<br />

madame Danièle FANDEUX pour arrêter les modalités pratiques de cette enquête:<br />

Ainsi le fléchage a-t-il été mis en place pour orienter les visiteurs vers<br />

l´exposition sur grands panneaux du <strong>PLU</strong> où se trouvait aussi la borne Internet et<br />

vers le bureau attribué au commissaire enquêteur situé au premier étage à<br />

proximité immédiate du bureau chargé de l´urbanisme.<br />

Les documents demeuraient en permanence dans le local mis à la<br />

disposition du commissaire enquêteur pour recevoir le public, y compris en dehors de<br />

ses permanences. Le registre d´enquête au bureau urbanisme était á la disposition<br />

du public qui pouvait, à sa demande, faire des photocopies.<br />

Ainsi, l´enquête s´est- elle déroulée sans difficultés matérielles et en<br />

toute sérénité à la mairie du 4 ème arrondissement.<br />

3.5.2.1.5. Conditions d’organisation dans le<br />

5 ème arrondissement<br />

L’exposition et l’accueil du public se faisaient dans une salle<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

37


N° 05.004<br />

spécialement dédiée à l’enquête publique. On y trouvait les panneaux, la borne<br />

informatique, le projet de <strong>PLU</strong> soumis à l’enquête et le POS actuellement opposable<br />

aux tiers. La salle était indiquée par un affichage dès le hall d’entrée de la mairie.<br />

En dehors des permanences, un agent se tenait sur place pour<br />

accueillir le Public et garder les pièces sous contrôle.<br />

Pendant les permanences, il a été possible de reproduire quelques<br />

extraits des pièces du dossier pour répondre à la demande du public. Au service des<br />

affaires général, un agent disposant du double du dossier a pu satisfaire les<br />

demandes du public via le commissaire enquêteur.<br />

La salle était vaste. Elle a permis de recevoir le public dans des<br />

conditions tout à fait acceptables.<br />

3.5.2.1.6. Conditions d’organisation dans le<br />

6 ème arrondissement<br />

L’exposition était organisée dans le hall du premier étage.<br />

Les permanences se tenaient dans une salle du premier étage qui était<br />

suffisamment vaste pour accueillir le public. Le personnel de l’accueil renseignait le<br />

public pour lui permettre de trouver le lieu d’enquête.<br />

En dehors des permanences, les dossiers n’étaient pas directement<br />

disponibles. Il fallait s’adresser aux services de la mairie. Les conditions de<br />

consultation n’étaient pas toujours optimales selon certains.<br />

Lors de la première permanence, l’installation du commissaire<br />

enquêteur a été très laborieuse. Il a fallu près d’une heure pour localiser le dossier<br />

soumis à l’enquête. Heureusement, cela n’a pas gêné le déroulement d’enquête, le<br />

premier pétitionnaire s’étant présenté au delà de ce délai.<br />

La salle dédiée aux permanences se situait contre la salle des<br />

mariages. Lors des cérémonies, la situation était délicate : bruit, affluence diverse…<br />

3.5.2.1.7. Conditions d’organisation dans le<br />

7 ème arrondissement<br />

L’exposition, la mise à disposition des dossiers et les permanences se<br />

sont tenues dans le hall des affaires générales.<br />

Un affichage dès l’entrée de la mairie franchie permettait de localiser<br />

facilement le lieu d’enquête.<br />

La situation n’était pas toujours commode car le public venant<br />

consulter les dossiers soumis à l’enquête ou l’exposition se mélangeait à celui qui<br />

faisait la queue pour l’état civil ou d’autres services.<br />

Dans l’ensemble, le commissaire enquêteur a pu gérer la situation<br />

grâce à l’aide du personnel de la mairie qui a bien joué le jeu.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

38


N° 05.004<br />

3.5.2.1.8. Conditions d’organisation dans le<br />

8 ème arrondissement<br />

Le commissaire enquêteur a pris contact téléphoniquement,<br />

préalablement à l’ouverture de l’enquête avec le service de la Mairie du 8 ème<br />

arrondissement, responsable de l’organisation de l’enquête, pour s’assurer que tout<br />

était bien mis en place et organisé pour accueillir le public.<br />

Lors de la première permanence, le jeudi 2 juin de 9 h 00 à 12 h 00 et<br />

jusqu’à la dernière, le vendredi 8 juillet de 9 h 00 à 12 h 00, le commissaire<br />

enquêteur a pu observer les éléments suivants :<br />

• Ainsi le fléchage a- t-il été mis en place pour orienter les visiteurs.<br />

• Une exposition sur grands panneaux du <strong>PLU</strong> se tenait dans la salle<br />

des pas perdus.<br />

• Une borne Internet était à la disposition du public, à proximité du<br />

bureau attribué au commissaire enquêteur.<br />

• Les documents demeuraient en permanence à la disposition du<br />

public. Le registre d´enquête au bureau urbanisme était á la<br />

disposition du public qui pouvait, à sa demande, faire des<br />

photocopies.<br />

• Des livrets du POS au <strong>PLU</strong>, étaient à la disposition du public.<br />

Chacune des permanences a pu se dérouler dans les meilleures<br />

conditions matérielles, aucun problème ou incident n’est à signaler, à l’exception de<br />

celui rencontré lors de la permanence du samedi 11 juin de 9 h 00 à 12 h 00.<br />

En effet, la permanence se tenait ce matin là, dans la salle du Conseil,<br />

le fléchage était assuré, mais les personnes de la Mairie chargées d’organiser le<br />

déroulement de l’enquête avaient oublié d’y déposer le dossier d’enquête publique et<br />

le registre.<br />

Le commissaire enquêteur en a informé les personnes de permanence<br />

à la Mairie et les documents manquants ont été déposés 30 minutes plus tard.<br />

Ce petit incident n’a eu aucune conséquence, puisqu’il a pu être<br />

rapidement réparé.<br />

Le public venu à cette permanence a pu prendre connaissance du<br />

projet mis à enquête publique et inscrire ses observations dans le registre.<br />

3.5.2.1.9. Conditions d’organisation dans le<br />

9 ème arrondissement<br />

Le commissaire enquêteur a pris contact téléphoniquement,<br />

préalablement à l’ouverture de l’enquête avec le service de la Mairie du 9 ème<br />

arrondissement, responsable de l’organisation de l’enquête, pour s’assurer que tout<br />

était bien mis en place et organisé pour accueillir le public.<br />

Lors de la première permanence, le mercredi 1 er juin de 9h 00 à 12h 00<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

39


N° 05.004<br />

et jusqu’à la dernière, le mercredi 13 juillet de 14 h 00 à 17 h 00, le commissaire<br />

enquêteur a pu observer les éléments suivants :<br />

• Ainsi le fléchage a- t-il été mis en place pour orienter les visiteurs.<br />

• Une exposition sur grands panneaux du <strong>PLU</strong> se tenait dans les<br />

grands escaliers de la Mairie.<br />

• Une borne Internet était à la disposition du public, à proximité du<br />

bureau, salle Emile Zola, attribué au commissaire enquêteur.<br />

• Les documents demeuraient en permanence à la disposition du<br />

public. Le registre d´enquête au bureau urbanisme était á la<br />

disposition du public qui pouvait, à sa demande, faire des<br />

photocopies.<br />

• Des livrets du POS au <strong>PLU</strong>, étaient à la disposition du public.<br />

Chacune des permanences a pu se dérouler dans les meilleures<br />

conditions matérielles, aucun problème ou incident n’est à signaler.<br />

3.5.2.1.10. Conditions d’organisation dans le<br />

10 ème arrondissement<br />

Le commissaire enquêteur a pris contact téléphoniquement,<br />

préalablement à l’ouverture de l’enquête avec le service de la Mairie du 10 ème<br />

arrondissement, responsable de l’organisation de l’enquête, pour s’assurer que tout<br />

était bien mis en place et organisé pour accueillir le public.<br />

Lors de la première permanence, le jeudi 9 juin de 14 h 00 à 17 h00 et<br />

jusqu’à la dernière, le lundi 11 juillet de 14 h 00 à 17 h 00, le commissaire enquêteur<br />

a pu observer les éléments suivants :<br />

• Ainsi le fléchage a-t-il été mis en place pour orienter les visiteurs.<br />

• Une exposition sur grands panneaux du <strong>PLU</strong> se tenait dans le Hall<br />

d’entrée de la Mairie.<br />

• Une borne Internet était à la disposition du public.<br />

• Les documents demeuraient en permanence à la disposition du<br />

public. Le registre d´enquête au bureau urbanisme était á la<br />

disposition du public qui pouvait, à sa demande, faire des<br />

photocopies.<br />

• Des livrets du POS au <strong>PLU</strong>, étaient à la disposition du public, dans<br />

le bureau mis à la disposition du commissaire enquêteur.<br />

Chacune des permanences a pu se dérouler dans les meilleures<br />

conditions matérielles, aucun problème ou incident n’est à signaler.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

40


N° 05.004<br />

3.5.2.1.11. Conditions d’organisation dans le<br />

11 ème arrondissement<br />

Préalablement à l’ouverture de l’enquête, le commissaire enquêteur a<br />

rencontré le lundi 30 mai 2005 le directeur général adjoint des services de la Mairie<br />

du 11 ème arrondissement, pour s’assurer que le dossier avait bien été reçu, qu’il était<br />

complet et que tout était bien mis en place et bien organisé pour accueillir le public.<br />

Le commissaire enquêteur a ainsi pu visiter les différents lieux affectés<br />

à l’enquête. La salle des permanences, située en rez-de-chaussée était accessible<br />

aux handicapés et était pourvue d’un poste de téléphone et d’un ordinateur ;<br />

l’exposition du <strong>PLU</strong> livrée sur grands panneaux par la Mairie de Paris, avait été<br />

installée dans un hall à proximité du bureau attribué au commissaire enquêteur.<br />

La borne Internet a été montée dans les locaux du Service d’état civil<br />

où le registre d’enquête ainsi que le dossier complet demeuraient en permanence à<br />

la disposition du public.<br />

Lors de la première permanence, le jeudi 2 juin de 16 h 30 à 19 h 30 et<br />

jusqu’à la dernière, le mercredi 13 juillet de 14 h 00 à 17 h 00, le commissaire<br />

enquêteur a pu observer les éléments suivants :<br />

• Le fléchage était bien installé pour orienter les visiteurs,<br />

depuis le hall central jusqu’au bureau réservé aux<br />

permanences.<br />

• L’exposition sur grands panneaux du <strong>PLU</strong> s’est maintenue<br />

dans le hall à proximité du bureau réservé aux<br />

permanences.<br />

• La borne Internet, installée dans le Service d’état civil,<br />

était à la disposition du public.<br />

• Les registres et le dossier soumis à enquête demeuraient<br />

en permanence au Service d’état civil qui assurait leur<br />

mise à la disposition du public.<br />

• Des photocopies pouvaient être demandées au Service<br />

d’état civil qui les réalisait le jour même gratuitement.<br />

Chacune des sept permanences a pu se dérouler dans les meilleures<br />

conditions matérielles, aucun incident majeur n’est à signaler, à l’exception du<br />

problème récurrent du manque de mise à disposition des livrets « Du POS au<br />

<strong>PLU</strong> » : le commissaire enquêteur a dû les réclamer, à chaque permanence.<br />

Par ailleurs, il convient de signaler un relatif manque de régularité dans<br />

la tenue du registre : les courriers déposés ou reçus n’ont pas été enregistrés au fur<br />

et à mesure de leur réception par le Service d’état civil. Le commissaire enquêteur a<br />

du les réintégrer dans les registres à chaque permanence.<br />

Toutefois, le commissaire enquêteur pense que l’accueil et<br />

l’information du public se sont déroulés dans des conditions tout à fait acceptables.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

41


N° 05.004<br />

3.5.2.1.12. Conditions d’organisation dans le<br />

12 ème arrondissement<br />

Préalablement à l’ouverture de l’enquête, le commissaire enquêteur a<br />

rencontré le vendredi 20 mai 2005 le chargé de mission de l’urbanisme de la Mairie<br />

du 12 ème arrondissement, pour s’assurer que le dossier avait bien été reçu, qu’il était<br />

complet et que tout était bien mis en place et bien organisé pour accueillir le public.<br />

à l’enquête.<br />

Le commissaire enquêteur a ainsi pu visiter les différents lieux affectés<br />

La salle des permanences, située en rez-de-chaussée, était accessible<br />

aux handicapés et elle était équipée d’un poste de téléphone ; la borne Internet et<br />

l’exposition du <strong>PLU</strong> livrée par la Mairie de Paris sur grands panneaux, avaient été<br />

installées dans le hall central, à proximité du bureau attribué au commissaire<br />

enquêteur ; le dossier complet ainsi que les registres demeuraient en permanence à<br />

la disposition du public au Service d’urbanisme. La signalisation indiquait très<br />

clairement la localisation de ces différents locaux.<br />

Lors de la première permanence, le vendredi 3 juin de 14 h 00 à 17 h<br />

00 et jusqu’à la dernière, le mardi 12 juillet de 9 h 00 à 12 h 00, le commissaire<br />

enquêteur a pu observer les éléments suivants :<br />

• Le fléchage était bien installé pour orienter les visiteurs,<br />

depuis le hall central jusqu’au bureau réservé aux<br />

permanences.<br />

• La borne Internet et l’exposition sur grands panneaux du<br />

<strong>PLU</strong> s’est maintenue dans le hall central, à proximité du<br />

bureau réservé aux permanences.<br />

• Les registres et le dossier soumis à enquête demeuraient<br />

en permanence au Service d’urbanisme qui assurait leur<br />

mise à la disposition du public.<br />

• Des photocopies pouvaient être demandées au Service<br />

d’urbanisme qui les réalisait le jour même gratuitement.<br />

Chacune des sept permanences a pu se dérouler dans les meilleures<br />

conditions matérielles, aucun incident majeur n’est à signaler.<br />

Le commissaire enquêteur pense que les conditions d’accueil et<br />

d’information du public se sont déroulées dans de très bonnes conditions.<br />

3.5.2.1.13. Conditions d’organisation dans le<br />

13 ème arrondissement<br />

L’organisation de l’enquête s’est déroulée dans le 13 ème<br />

arrondissement, dans les conditions suivantes :<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

42


N° 05.004<br />

1 L´exposition du P.L.U sur grands panneaux était située dans une salle<br />

attenante au bureau du commissaire enquêteur, salle qui servait<br />

également de salle d'attente lors des permanences. Cette salle était<br />

assez proche du hall d'entrée de la mairie.<br />

2 Un fléchage menait jusqu´au bureau du commissaire enquêteur; bureau<br />

exigu, mal adapté à la réception du public et à la consultation du dossier<br />

P.L.U...<br />

3 En dehors des permanences, le second dossier d’enquête et le registre<br />

étaient mis à disposition du public dans le bureau d'accueil de la mairie;<br />

choix peu judicieux et pour le moins mal adapté à une consultation<br />

sereine de ce dossier complexe.<br />

4 Tout a été fait pour qu'aucun incident ne vienne perturber le bon<br />

déroulement de l'enquête, sans plus.<br />

3.5.2.1.14. Conditions d’organisation dans le<br />

14 ème arrondissement<br />

L’organisation de l’enquête s’est déroulée dans le 14 ème<br />

arrondissement, dans les conditions suivantes :<br />

1 L´exposition du P.L.U. sur grands panneaux était située dans le hall<br />

d'entrée de la mairie; il ne pouvait être fait meilleur choix.<br />

2 Lors des permanences, un fléchage menait jusqu´au bureau du<br />

commissaire enquêteur; vaste bureau bien adapté à la réception du<br />

public.<br />

3 En dehors des permanences, les deux dossiers d’enquête et le registre<br />

étaient consultables dans un bureau du service urbanisme, en présence<br />

constante d’une personne de la mairie. Ce bureau était également ouvert<br />

lors des permanences du commissaire-enquêteur pour assurer la<br />

consultation du second dossier.<br />

4 Tout a été pensé et réalisé pour que cette consultation soit réussie. On<br />

ne peut que se réjouir de ce que l'objectif des responsables ait été<br />

atteint.<br />

3.5.2.1.15. Conditions d’organisation dans le<br />

15 ème arrondissement<br />

Dans le 15 ème arrondissement, l’exposition, l’accueil du public en<br />

dehors des permanences et les permanences ont eu lieu dans une grande salle<br />

mitoyenne à la mairie du 15 ème indiquée par un fléchage. Les documents et les<br />

registres étaient à la disposition du public sur une grande table.<br />

Une personne de la mairie du 15 ème était présente en permanence pour<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

43


N° 05.004<br />

surveiller et assister les visiteurs ou faire des photocopies si besoin.<br />

Les plans de l’atlas du 15 ème ont été affichés au mur ainsi que les<br />

opérations d’aménagement s’y rapportant. Tous les éléments concernant le 15 ème<br />

(annexes, études d’impact…) ont été préalablement repérés par des marque-pages.<br />

L’enquête publique s’est ainsi déroulée dans de très bonnes conditions<br />

avec une simplification et une clarification des divers éléments composant le dossier<br />

d’enquête, une signalétique et un personnel efficace et la possibilité de débats<br />

communs offerte par l’agencement des locaux.<br />

3.5.2.1.16. Conditions d’organisation dans le<br />

16 ème arrondissement<br />

Dans le 16 ème arrondissement, l’exposition était située dans le hall<br />

d’accueil de la mairie et facilement visible par le public. Un panneau à proximité de<br />

l’exposition indiquait les salles où se tenaient les permanences. Du fait de la difficulté<br />

de la localisation des certaines salles mises à disposition pour les permanences, un<br />

fléchage a été mis en place pour ces dernières.<br />

En dehors des permanences, le dossier d’enquête et les registres<br />

étaient consultables dans un bureau avec la présence permanente d’une personne<br />

de la mairie. Une personne était également présente lors des permanences du<br />

commissaire-enquêteur pour assurer la surveillance et l’assistance des visiteurs ainsi<br />

que faire les photocopies le cas échéant.<br />

L’enquête publique s’est déroulée dans des conditions acceptables :<br />

salles parfois exiguës ayant pour conséquence des files d’attente et une difficulté de<br />

consultation des dossiers, éloignement entre l’exposition et certaines salles de<br />

consultation du dossier ayant pu dissuader certaines personnes de venir déposer<br />

dans le registre.<br />

3.5.2.1.17. Conditions d’organisation dans le<br />

17 ème arrondissement<br />

Dans le 17 ème arrondissement, l’exposition ainsi que la borne<br />

informatique se trouvaient au premier étage de la mairie dans la salle d’attente des<br />

mariages.<br />

Dans un premier temps, le dossier était consultable, hors permanences<br />

du commissaire enquêteur, au rez-de-chaussée au niveau de service des affaires<br />

générales.<br />

Ces dispositions ont été changées lorsqu’un registre d’enquête a<br />

disparu (il a pu être entièrement reconstitué à partir des photocopies effectuées 2 fois<br />

par jour). La consultation ne se faisant plus qu’en salle des mariages contre<br />

présentation de pièces d’identité. Le registre étant lui-même à la direction générale<br />

des services où il fallait aller le chercher à chaque fois. Le personnel d’accueil de cet<br />

étage n’étant, d’après l’expérience du commissaire enquêteur pas forcément au<br />

courant de l’existence de l’enquête publique.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

44


N° 05.004<br />

On peut donc difficilement dire que l’enquête s’est déroulée dans de<br />

bonnes conditions puisque, malgré les dispositions retenues lors de la rencontre<br />

préalable il a fallu, au cours des premières permanences, que le commissaire<br />

enquêteur réclame le matériel nécessaire (dossiers, chaises…) qui auraient du<br />

figurer déjà dans la salle, que par la suite, il a fallu réclamer, après l’ouverture du<br />

second registre, le premier registre d’enquête qui ne lui avait pas été délivré. Enfin,<br />

lors de la dernière permanence, la carte d’identité du commissaire enquêteur a<br />

même été demandée par la personne chargée de l’accueil…<br />

La mairie d’arrondissement ayant tenu à cœur de prévenir ses<br />

électeurs par courrier postal, on a pu voir arriver aux permanences des personnes<br />

qui, n’ayant pas bien compris l’objet du courrier, demandaient au commissaire<br />

enquêteur « pourquoi nous avez-vous convoqué ? ».<br />

3.5.2.1.18. Conditions d’organisation dans le<br />

18 ème arrondissement<br />

Dans le 18 ème arrondissement, l’exposition était disposée dans le hall,<br />

visible de l’entrée de la mairie.<br />

La première permanence s’est déroulée dans le bureau de la personne<br />

qui s’occupait, pour la mairie du 18 ème , de l’organisation de l’enquête, par la suite, il a<br />

été jugé préférable de faire les permanences dans le hall où la présence du<br />

commissaire enquêteur ne pouvait pas ne pas être remarquée.<br />

Hors permanences, le dossier était consultable au service des affaires<br />

générales, le registre était aussi accessible de cette façon. Afin d’éviter toute<br />

disparition de registre le dispositif s’est par la suite durci et pour pouvoir se procurer<br />

ce document il fallait le demander en produisant une pièce d’identité, remise lorsque<br />

la personne rendait le registre. Le dispositif d’orientation vers ces bureaux, ainsi que<br />

les dates des permanences était très visibles.<br />

Enfin, la mairie d’arrondissement avait imprimé des feuilles<br />

mentionnant les dates des permanences que le public pouvait se procurer<br />

facilement.<br />

3.5.2.1.19. Conditions d’organisation dans le<br />

19 ème arrondissement<br />

Dans le 19 ème arrondissement, le commissaire enquêteur a pris contact<br />

avec les services de la mairie avant le début de l’enquête, et a pu rencontrer le 25<br />

mai 2005 M. Géraud LAVEISSIERE, directeur adjoint du cabinet du Maire, ainsi que<br />

M. Nicolas SMILEVITCH, directeur général adjoint des services, pour faire le point<br />

sur l’organisation des conditions matérielles de l’enquête, qui sont apparues<br />

convenables.<br />

Les principales caractéristiques de l’arrondissement du point de vue<br />

urbanistique et architectural ont été également évoquées. Cet échange s’est<br />

prolongé lors d’une deuxième réunion le 30 mai, au cours de laquelle des<br />

renseignements intéressants ont été apportés sur la phase préparatoire du <strong>PLU</strong> dans<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

45


N° 05.004<br />

l’arrondissement, avec une très importante concertation sur le terrain, grâce<br />

notamment à la participation des conseils de quartier.<br />

L’affichage des plans a été effectué dans le hall de la mairie et dans le<br />

couloir menant aux bureaux des Services généraux, où les dossiers étaient tenus à<br />

la disposition du public, en dehors des permanences.<br />

Le commissaire enquêteur a demandé que la consultation des plans ne<br />

soit pas gênée par d’autres manifestations, et il a été écouté. Les permanences se<br />

sont tenues à la salle du Conseil, vaste et confortable, que les visiteurs ne<br />

semblaient avoir aucun mal à trouver, bien qu’elle soit située de l’autre côté d’une<br />

cour, et que la signalisation ait été discrète. Le service d’accueil de la mairie y a sans<br />

doute contribué.<br />

Grâce à ce dispositif, appuyé discrètement par M. LAVEISSIERE, et<br />

sans doute également à cause d’une fréquentation raisonnable des visiteurs pendant<br />

les permanences (au nombre de 70 environ), l’enquête s’est déroulée dans de<br />

bonnes conditions, et plusieurs visiteurs ont tenu à faire part de leur satisfaction au<br />

commissaire enquêteur. Des photocopies ont pu être délivrées à certains<br />

demandeurs, en quantité modeste d’ailleurs Une seule personne, qui se refusait à<br />

consulter les pièces du dossier, a montré de l’agacement car elle aurait souhaité<br />

bénéficier d’une conférence sur les perspectives de l’urbanisme parisien.<br />

A noter que le commissaire enquêteur a pu bénéficier régulièrement, à<br />

sa demande, des photocopies des observations déposées, de la part des services<br />

généraux, chargés de la même mission pour la mairie de Paris.<br />

3.5.2.1.20. Conditions d’organisation dans le<br />

20 ème arrondissement<br />

Dans le 20 ème arrondissement, un contact préliminaire a été pris par le<br />

commissaire enquêteur avec les services de la mairie. Il a rencontré le 27 mai 2005,<br />

Mme Dominique LAGADEC chargée de mission au cabinet du Maire, puis Mme<br />

Fabienne GIBOUDEAUX, conseillère de Paris, déléguée à l’urbanisme pour le 20 ème<br />

arrondissement, ainsi que M. Pierre BELLENGER, directeur général des services de<br />

la mairie.<br />

Une deuxième rencontre avec Mme Dominique LAGADEC a eu lieu le<br />

2 juin, et a été consacrée à des visites sur le terrain dans différents quartiers.<br />

Les conditions matérielles proposées pour la tenue des permanences,<br />

dans un hall de réception et d’exposition, bien qu’acceptées par la mission <strong>PLU</strong>,<br />

n’ont pu être retenues par le commissaire enquêteur, et ce local a été réservé à<br />

l’affichage des plans de l’exposition.<br />

Devant la pénurie de locaux, due en partie à des chantiers de travaux,<br />

on lui a proposé de répartir les permanences dans trois salles de réunion, en fonction<br />

de leur disponibilité. Malgré les inconvénients évidents d’un tel dispositif, il a pu<br />

fonctionner, grâce à l’affichage des trois lieux de réunion et à un fléchage efficace, et<br />

aussi grâce à beaucoup de bonne volonté de la part de tous.<br />

En dehors des périodes de permanence, le dossier d’enquête a été<br />

tenu à la disposition du public au service d’accueil de la mairie. Malgré la parfaite<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

46


N° 05.004<br />

disponibilité des agents de ce service, certains visiteurs ont estimé que la<br />

consultation des documents dans un lieu aussi passager n’était pas commode. Dans<br />

ce même lieu se trouvait la borne de consultation qui, semble-t’il, a rarement été en<br />

état de fonctionner, malgré les visites des services chargés de leur entretien.<br />

L’enquête s’est néanmoins bien déroulée, malgré une belle affluence<br />

(environ 140 visiteurs ont inscrit leur nom), notamment certains jours de grande<br />

chaleur, comme a pu le constater le président de la commission d’enquête lors de<br />

ses visites. Pour répondre à la demande il a fallu organiser le travail en “ ateliers ”, le<br />

commissaire enquêteur allant de l’un à l’autre pour apporter les renseignements<br />

demandés, aider à la consultation des documents et veiller à l’accès au registre<br />

d’enquête pour tous. C’est une expérience intéressante, à la limite des capacités<br />

d’un seul commissaire enquêteur. Un après midi où certains grondements étaient<br />

perceptibles de la part de visiteurs irrités d’être obligés d’attendre leur tour, M.<br />

Bellenger, dont il faut louer l’intérêt qu’il a porté à l’opération, a mis un huissier à la<br />

disposition du commissaire enquêteur. C’est ainsi qu’a pu être régularisée la situation<br />

de quelques observations, déposées par erreur et dans la précipitation, sur le cahier<br />

de réclamations mis à la disposition du public à la mairie.<br />

Des responsables des conseils de quartier, très actifs dans cet<br />

arrondissement où ils ont déposé d’intéressantes contributions, se sont tenus à la<br />

disposition des visiteurs lors des permanences et, comme l’avait demandé le<br />

commissaire enquêteur, à l’extérieur des bureaux de permanence. Certes ils ont pu<br />

ainsi les informer et leur faire prendre conscience des problèmes et des enjeux, mais<br />

l’on peut se demander si cela n’a pas entraîné un certain conformisme, et nui à la<br />

spontanéité des observations.<br />

En résumé une enquête assez délicate à certains égards mais qui,<br />

malgré les quelques difficultés qui se sont présentés, tels que les horaires rendus<br />

élastiques afin d’accueillir tout le monde, avec le problème de la mise en sûreté des<br />

documents en fin de réunion, en l’absence du personnel compétent, s’est déroulée<br />

sans incident notable, dans une ambiance très studieuse et avec la volonté, aiguisée<br />

par les conseils de quartier, de ne rien laisser dans l’ombre.<br />

Ajoutons que, comme dans le 19 ème arrondissement, des copies des<br />

observations déposées ont été régulièrement fournies au commissaire enquêteur,<br />

par les services du directeur général, ce qui représente une grande commodité de<br />

travail.<br />

3.5.2.2. Déroulement des permanences.<br />

Les permanences ont été effectuées aux lieux, dates et heures<br />

prévues par l’arrêté du Maire de Paris.<br />

Les doublures planifiées par le président de la commission d’enquête<br />

ont été effectuées aux dates et heures du tableau prévisionnel ci-dessus<br />

(paragraphe 3.5.1).<br />

Des modifications mineures ont par ailleurs été effectuées :<br />

- le président de la commission d’enquête a remplacé le samedi 9<br />

juillet de 9h à 12h, monsieur Thierry Flipo, empêché, dans sa<br />

permanence prévue dans le 7 ème arrondissement,<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

47


N° 05.004<br />

- deux commissaires enquêteurs, devant l’afflux de visiteurs lors des<br />

permanences de madame Grégoire dans le 15 ème arrondissement<br />

l’ont renforcée en assurant une doublure de celle-ci le vendredi 8<br />

juillet de 14h à 17h (monsieur Radigois) et le mardi 12 juillet de 14 h<br />

à 17h (monsieur Thiers).<br />

Tout au long de l’enquête les permanences ont connu une affluence<br />

modérée sauf dans le 15 ème arrondissement (évoqué ci-dessus), dans le 20 ème<br />

arrondissement et dans les 13 ème et 14 ème arrondissements.<br />

3.6. Recueil des registres, courriers et documents annexes<br />

Au lendemain de la clôture de l’enquête les registres annotés utilisés<br />

dans les arrondissements, clos par chacun des Maires d’arrondissements ou leur<br />

délégataire, ont été recueillis par les services de la mairie de Paris (Direction de<br />

l’Urbanisme) et regroupés boulevard Morland.<br />

Les 51 registres recueillis (Cf. annexe 24) traduisent les<br />

préoccupations et l’intérêt que les Parisiens ont manifestés à l’égard de l’enquête<br />

publique sur le <strong>PLU</strong> de Paris et qui diffèrent selon l’arrondissement concerné (de 1 à<br />

9 registres annotés).<br />

La répartition a été la suivante :<br />

Arrondt Numéros des registres annotés Nombre de<br />

registres<br />

1 1-1 1<br />

2 2-1 1<br />

3 3-1 1<br />

4 4-1 1<br />

5 5-1 5-2 2<br />

6 6-1 1<br />

7 7-1 7-2 7-3 3<br />

8 8-1 8-2 2<br />

9 9-1 1<br />

10 10-1 1<br />

11 11-1 11-2 2<br />

12 12-1 12-2 2<br />

13 13-1 13-2 13-3 13-4 13-5 5<br />

14 14-1 14-2 14-3 14-4 14-5 14-6 6<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

48


N° 05.004<br />

Arrondt Numéros des registres annotés Nombre de<br />

registres<br />

15 15-1 15-2 15-3 15-4 15-5 15-6 15-7 15-8 15-9 9<br />

16 16-1 16-2 16-3 16-4 4<br />

17 17-1 17-2 2<br />

18 18-1 18-2 2<br />

19 19-1 1<br />

20 20-1 20-2 20-3 20-4 4<br />

Nombre de registres annotés 51<br />

De même les 227 courriers (Cf. annexe 25) adressés au Président de<br />

la commission d’enquête ont été regroupés boulevard Morland et mis à la disposition<br />

de la commission d’enquête.<br />

3.7. Examen de la procédure<br />

L’ensemble de ce dossier semble correctement traité du point de vue<br />

du respect de la législation en vigueur, tout au moins sur le fond sinon dans la forme.<br />

A la lumière des différents paragraphes ci-dessus, et par comparaison<br />

avec les dispositions prévues par l’arrêté municipal du 21 avril 2005, notamment en<br />

ce qui concerne les formalités de publicité relatives à l’enquête, il semble que la<br />

procédure ait été bien respectée, ainsi qu’en attestent les différents documents<br />

produits dans ce rapport.<br />

Il n’est bien entendu pas de la responsabilité du commissaire enquêteur<br />

de se prononcer sur la légalité de l’environnement administratif. Cela est et reste du<br />

ressort du Tribunal Administratif compétent. Il n’est donc pas du ressort du<br />

commissaire enquêteur de dire le droit, mais simplement il peut dire s’il lui semble<br />

que la procédure décrite ci-dessus est légale et s’il lui semble qu’elle a été respectée.<br />

C’est le cas en ce qui concerne l’enquête objet du présent rapport.<br />

3.8. Réunion publique<br />

Aucune réunion publique n’a été organisée au cours de l’enquête<br />

malgré quelques demandes allant dans ce sens.<br />

Cette décision de principe a été prise par la commission d’enquête<br />

avant même le début officiel de l’enquête publique (31 mai 2005) pour les raisons<br />

suivantes :<br />

- difficultés liées au temps à organiser une réunion publique par<br />

arrondissement soit 20 réunions publiques pendant l’enquête, afin de<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

49


N° 05.004<br />

respecter une égalité de traitement des Parisiens quel que soit<br />

l’arrondissement concerné ;<br />

- difficultés matérielles à organiser des réunions publiques regroupant<br />

plusieurs arrondissements (Nord et Sud de Paris par exemple) liées à<br />

la taille des salles nécessaires, notamment.<br />

Ainsi l’organisation d’une ou de plusieurs réunions publiques,<br />

organisation qui ne revêt d’ailleurs aucun caractère obligatoire, au regard de la<br />

réglementation, n’a pas été retenue, d’autant que près de 60 réunions publiques, soit<br />

3 par arrondissement, avaient été organisées au cours des trois années de la phase<br />

de concertation ayant précédé la présente enquête publique sur le <strong>PLU</strong>.<br />

A posteriori, l’affluence, somme toute, relativement modérée constatée<br />

dans la plupart des arrondissements parisiens (mis à part les 14 ème , 20 ème et surtout<br />

15 ème arrondissements) n’a pas démenti la commission d’enquête.<br />

Des réunions publiques pour satisfaire les demandes d’information<br />

n’étaient donc pas nécessaires puisque les commissaires ont pu rencontrer toutes<br />

les personnes qui le désiraient.<br />

3.9. Examen du dossier d’enquête<br />

3.9.1. dossier d’enquête.<br />

3.9.1.1. Quel doit en être son contenu ?<br />

Comme le plan d'occupation des sols (POS) auquel il se substitue le<br />

<strong>PLU</strong> définit de façon précise le droit des sols applicable à chaque terrain. L'objet du<br />

<strong>PLU</strong> est cependant plus ambitieux encore : il doit exprimer le projet<br />

d'aménagement et de développement durable de la commune.<br />

L'article L.123-1 du code de l'urbanisme, dans sa rédaction issue de la<br />

loi Solidarité et renouvellement urbains, prévoit que le <strong>PLU</strong> doit exposer un<br />

diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et<br />

préciser les besoins répertoriés en matière de développement économique,<br />

d'aménagement de l'espace, d'environnement, d'équilibre social de l'habitat, de<br />

transports, d'équipements et de services.<br />

A partir de ce diagnostic auquel les services de l'Etat ont contribué au<br />

sein des groupes thématiques mis en place à cet effet, le <strong>PLU</strong> doit présenter un<br />

projet d'aménagement et de développement durable définissant les orientations<br />

d'urbanisme et d'aménagement retenues par la commune, notamment en vue de<br />

favoriser le renouvellement urbain et de préserver la qualité architecturale et<br />

l'environnement (nouveaux articles L.123-1 et R.123-3 du code de l'urbanisme).<br />

Valant cadre de référence, ce projet global sur l'ensemble du territoire communal est<br />

obligatoire.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

50


N° 05.004<br />

Le projet d'aménagement et de développement durable peut comporter<br />

sur certains secteurs qu'il caractérise ou identifie (immeubles, îlots, quartiers,<br />

secteurs à restructurer, restaurer ou réhabiliter ; espaces ayant une fonction de<br />

centralité à préserver, à développer ou à créer) des projets particuliers :<br />

• mesures de nature à préserver les centres-villes et les centres de<br />

quartiers, à les développer ou en créer de nouveaux ;<br />

• précisions sur les caractéristiques et le traitement des rues, parcours<br />

piétonniers, pistes cyclables, des espaces et ouvrages publics à conserver, à<br />

modifier ou à créer ;<br />

• actions et opérations d'aménagement à mettre en œuvre, notamment<br />

en ce qui concerne les entrées de ville, les paysages, l'environnement, la lutte contre<br />

l'insalubrité, la sauvegarde de la diversité commerciale des quartiers et le<br />

renouvellement urbain ;<br />

• équipement des ZAC.<br />

Outre le projet d'aménagement et de développement durable, le <strong>PLU</strong><br />

doit comprendre :<br />

• un rapport de présentation (nouvel article R.123-2 du code de<br />

l'urbanisme) qui, désormais, expose le diagnostic précité, analyse l'état initial de<br />

l'environnement, explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et<br />

de développement durable et la délimitation des zones, expose des motifs des<br />

dispositions du règlement, évalue les incidences des orientations du plan sur<br />

l'environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa<br />

préservation et de sa mise en valeur ;<br />

l'urbanisme)<br />

• un règlement (nouveaux articles R.123-4 à R.123-10 du code de<br />

• Les dispositions concernant le droit des sols sont peu modifiées ; le<br />

<strong>PLU</strong> comprend les mêmes articles que les POS. Toutefois, seuls les articles fixant<br />

les règles applicables à l'implantation des constructions restent obligatoires dans le<br />

règlement ou dans les documents graphiques. On notera que la prescription d'un<br />

COS est facultative et que lorsqu'un COS a été fixé, son dépassement n'est plus<br />

autorisé. Enfin, l'imposition de tailles minimales de terrain n'est possible que dans la<br />

mesure où cette règle est justifiée par une norme technique d'assainissement<br />

individuel.<br />

• un ou plusieurs documents graphiques (nouveaux articles R.123-11<br />

et R.123-12 du code de l'urbanisme qui disposent que :<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

51


N° 05.004<br />

Article R123-11<br />

« Les zones U, AU, A et N sont délimitées sur un ou plusieurs documents<br />

graphiques.<br />

Les documents graphiques du règlement font, en outre, apparaître s'il y a lieu :<br />

a) Les espaces boisés classés définis à l'article L. 130-1 ;<br />

b) Les secteurs où les nécessités du fonctionnement des services publics, de<br />

l'hygiène, de la protection contre les nuisances et de la préservation des<br />

ressources naturelles ou l'existence de risques naturels, tels qu'inondations,<br />

incendies de forêt, érosion, affaissements, éboulements, avalanches, ou de<br />

risques technologiques justifient que soient interdites ou soumises à des<br />

conditions spéciales les constructions et installations de toute nature,<br />

permanentes ou non, les plantations, dépôts, affouillements, forages et<br />

exhaussements des sols ;<br />

c) Les secteurs protégés en raison de la richesse du sol ou du sous-sol, dans<br />

lesquels les constructions et installations nécessaires à la mise en valeur de ces<br />

ressources naturelles sont autorisées ;<br />

d) Les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations<br />

d'intérêt général et aux espaces verts, en précisant leur destination et les<br />

collectivités, services et organismes publics bénéficiaires ;<br />

e) Les secteurs dans lesquels, pour des motifs d'urbanisme ou d'architecture, la<br />

reconstruction sur place ou l'aménagement de bâtiments existants peut être<br />

imposé ou autorisé avec une densité au plus égale à celle qui existait<br />

antérieurement, nonobstant le ou les coefficients d'occupation du sol fixés pour<br />

la zone ou le secteur ;<br />

f) Les secteurs dans lesquels la délivrance du permis de construire peut être<br />

subordonnée à la démolition de tout ou partie des bâtiments existants sur le<br />

terrain où l'implantation de la construction est envisagée ;<br />

g) Les périmètres, tels que délimités par le plan de déplacements urbains en<br />

application de l'article 28-1-2 de la loi nº 82-1153 du 30 décembre 1982<br />

modifiée, à l'intérieur desquels les conditions de desserte par les transports<br />

publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les obligations<br />

imposées en matière de réalisation d'aires de stationnement, notamment lors de<br />

la construction d'immeubles de bureaux, ou à l'intérieur desquels le plan local<br />

d'urbanisme fixe un nombre maximum d'aires de stationnement à réaliser lors<br />

de la construction de bâtiments à usage autre que d'habitation ;<br />

h) Les éléments de paysage, les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics,<br />

monuments, sites et secteurs à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs<br />

d'ordre culturel, historique ou écologique, et notamment les secteurs dans<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

52


N° 05.004<br />

lesquels la démolition des immeubles est subordonnée à la délivrance d'un<br />

permis de démolir ;<br />

i) Les zones qui sont ou peuvent être aménagées en vue de la pratique du ski et<br />

les secteurs réservés aux remontées mécaniques en indiquant, le cas échéant,<br />

les équipements et aménagements susceptibles d'y être prévus.<br />

Les documents graphiques peuvent également faire apparaître des règles<br />

d'implantation des constructions dans les conditions prévues au dernier alinéa<br />

de l'article R. 123-9.<br />

et que :<br />

Article R123-12<br />

Les documents graphiques prévus à l'article R. 123-11 font également<br />

apparaître, s'il y a lieu :<br />

1º Dans les zones U :<br />

a) Les terrains cultivés à protéger et inconstructibles délimités en application du<br />

9º de l'article L. 123-1 ;<br />

b) Les secteurs délimités en application du a de l'article L. 123-2 en précisant à<br />

partir de quelle surface les constructions ou installations sont interdites et la<br />

date à laquelle la servitude sera levée ;<br />

c) Les emplacements réservés en application du b de l'article L. 123-2 en vue de<br />

la réalisation, dans le respect des objectifs de mixité sociale, de programmes de<br />

logements en précisant la nature de ces programmes ;<br />

d) Les terrains concernés par la localisation des équipements mentionnés au c de<br />

l'article L. 123-2 ;<br />

2º Dans les zones A, les bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt<br />

architectural ou patrimonial, peuvent faire l'objet d'un changement de destination, dès<br />

lors que ce changement de destination ne compromet pas l'exploitation agricole ;<br />

3º Dans les zones N :<br />

Les secteurs protégés en raison de la qualité de leur paysage où est applicable le<br />

transfert des possibilités de construction prévu à l'article L. 123-4 ;<br />

4º Dans les zones U et AU, les secteurs pour lesquels un plan de masse coté à<br />

trois dimensions définit des règles spéciales ».<br />

• des annexes (nouveaux articles R.123-13 et R.123-14 du code de<br />

l'urbanisme qui disposent que :<br />

Article R123-13<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

53


N° 05.004<br />

« Les annexes indiquent, à titre d'information, sur un ou plusieurs documents<br />

graphiques, s'il y a lieu :<br />

1. Les secteurs sauvegardés, délimités en application des articles L. 313-1 et<br />

suivants ;<br />

2. Les zones d'aménagement concerté ;<br />

3. Les zones de préemption délimitées en application de l'article L. 142-1 dans sa<br />

rédaction antérieure à la loi nº 85-729 du 18 juillet 1985 relative à la définition et à la<br />

mise en œuvre de principes d'aménagement et de l'article L. 142-3 dans sa rédaction<br />

issue de la même loi ;<br />

4. Les périmètres à l'intérieur desquels s'applique le droit de préemption urbain<br />

défini par les articles L. 211-1 et suivants, ainsi que les périmètres provisoires ou<br />

définitifs des zones d'aménagement différé ;<br />

5. Les zones délimitées en application de l'article L. 430-1 à l'intérieur desquelles<br />

s'appliquent les dispositions relatives au permis de démolir prévues aux articles<br />

L. 430-2 et suivants ;<br />

6. Les périmètres de développement prioritaires délimités en application de la loi<br />

nº 80-531 du 15 juillet 1980 relative aux économies d'énergie et à l'utilisation de la<br />

chaleur ;<br />

7. Les périmètres d'interdiction ou de réglementation des plantations et semis<br />

d'essences forestières, les périmètres d'actions forestières et les périmètres de<br />

zones dégradées à faible taux de boisement, délimités en application des 1º, 2º et 3º<br />

de l'article L. 126-1 du code rural ;<br />

8. Les périmètres miniers définis en application des titres II, III et V du livre Ier du<br />

code minier ;<br />

9. Les périmètres de zones spéciales de recherche et d'exploitation de carrières et<br />

des zones d'exploitation et d'aménagement coordonné de carrières, délimités en<br />

application des articles 109 et 109-1 du code minier ;<br />

10. Le périmètre des zones délimitées en application de l'article L. 111-5-2 à<br />

l'intérieur desquelles certaines divisions foncières sont soumises à déclaration<br />

préalable ;<br />

11. Les périmètres à l'intérieur desquels l'autorité compétente peut surseoir à<br />

statuer sur les demandes d'autorisation en application de l'article L. 111-10 ;<br />

12. Le périmètre des secteurs dans lesquels un programme d'aménagement<br />

d'ensemble a été approuvé en application de l'article L. 332-9 ;<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

54


N° 05.004<br />

13. Le périmètre des secteurs situés au voisinage des infrastructures de transports<br />

terrestres, dans lesquels des prescriptions d'isolement acoustique ont été édictées<br />

en application de l'article L. 571-10 du code de l'environnement ;<br />

14. Le plan des zones à risque d'exposition au plomb ».<br />

et que<br />

Article R123-14<br />

« Les annexes comprennent à titre informatif également :<br />

1º Les servitudes d'utilité publique soumises aux dispositions de l'article L. 126-1<br />

ainsi que les bois ou forêts soumis au régime forestier ;<br />

2º La liste des lotissements dont les règles d'urbanisme ont été maintenues en<br />

application du deuxième alinéa de l'article L. 315-2-1 ;<br />

3º Les schémas des réseaux d'eau et d'assainissement et des systèmes<br />

d'élimination des déchets, existants ou en cours de réalisation, en précisant les<br />

emplacements retenus pour le captage, le traitement et le stockage des eaux<br />

destinées à la consommation, les stations d'épuration des eaux usées et le stockage<br />

et le traitement des déchets ;<br />

4º Le plan d'exposition au bruit des aérodromes, établi en application des<br />

articles L. 147-1 à L. 147-6 ;<br />

5º D'une part, les prescriptions d'isolement acoustique édictées, en application des<br />

articles L. 571-9 et L. 571-10 du code de l'environnement, dans les secteurs qui,<br />

situés au voisinage des infrastructures de transports terrestres, sont affectés par le<br />

bruit et, d'autre part, la référence des arrêtés préfectoraux correspondants et<br />

l'indication des lieux où ils peuvent être consultés ;<br />

6º Les actes instituant des zones de publicité restreinte et des zones de publicité<br />

élargie, en application des articles L. 581-10 à L. 581-14 du code de l'environnement<br />

7º Les dispositions d'un projet de plan de prévention des risques naturels<br />

prévisibles rendues opposables en application de l'article L. 562-2 du code de<br />

l'environnement et les dispositions d'un projet de plan de prévention des risques<br />

miniers établi en application de l'article 94 du code minier ;<br />

8º Les zones agricoles protégées délimitées en application de l'article L. 112-2 du<br />

code rural ».<br />

3.9.1.2. Ce que contenait le dossier mis à<br />

l’enquête<br />

Le dossier soumis à enquête comportait 3 séries de documents :<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

55


N° 05.004<br />

1) Le dossier <strong>PLU</strong> stricto sensu, (Cf. annexe 17), présenté dans une valisette<br />

jaune et comprenant :<br />

• Un rapport de présentation en quatre parties :<br />

Partie I : le diagnostic (95 pages au format A4 et 9 cartes au<br />

format A3) ;<br />

Partie II : l’état initial de l’environnement (98 pages au format A4) ;<br />

Partie III : les choix retenus pour établir le PADD et justification<br />

des règles (85 pages au format A4) ;<br />

Partie IV : l’évaluation des incidences des orientations du plan sur<br />

l’environnement et la prise en compte du souci de sa préservation<br />

et de sa mise en valeur (67 pages au format A4).<br />

• Un projet d’aménagement et de développement durable ou PADD (33<br />

pages au format A4) et les orientations d’aménagement par quartier ou<br />

par secteur (50 pages A4, textes et cartes)<br />

• Un règlement en quatre documents :<br />

Tome 1 comprenant : un avertissement, les dispositions générales<br />

applicables au territoire couvert par le <strong>PLU</strong>, la zone urbaine<br />

générale, la zone urbaine de grands services urbains, la zone<br />

urbaine verte, la zone naturelle et forestière, chacune de ces<br />

zones étant déclinée en 14 articles (soit au total 121 pages au<br />

format A4). A la fin du tome I, 22 « figures » expliquaient sous<br />

forme de dessins les principales règles (gabarit-enveloppe, largeur<br />

de vue, prospect, filet de hauteur etc.…) auxquelles il est fait<br />

référence dans le règlement,<br />

Tome 2 comprenant 7 annexes :<br />

- Annexe 1 : secteurs de la zone UG soumis à des<br />

dispositions particulières (2 pages A4) ;<br />

- Annexe 2 : périmètres devant faire l’objet d’un<br />

aménagement global (2 pages A4),<br />

- Annexe 3 : emplacements réservés aux voies, ouvrages<br />

publics, installations d’intérêt général et espaces verts (8<br />

pages A4),<br />

- Annexe 4 : périmètres de localisation d’équipements,<br />

voies, ouvrages, espaces verts publics ou installations<br />

d’intérêt général (5 pages A4),<br />

- Annexe 5 : espaces verts protégés (146 pages A4),<br />

- Annexe 6 : protections patrimoniales (337 pages A4),<br />

- Annexe 7 : emplacements réservés en vue de la<br />

réalisation de logements et de logements locatifs sociaux<br />

inscrits au bénéfice de la Ville de Paris (4 pages A4).<br />

Un règlement graphique sous forme d’un Atlas général (5 plans au<br />

1/25000 ème , 8 plans au 1/12500 ème , 5 plans au 1/10000 ème , 6 plans<br />

au 1/5000 ème et 134 plans au 1/2000 ème , tous au format A3),<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

56


N° 05.004<br />

Un règlement graphique sous forme d’un Atlas des plans de détail<br />

(52 planches de secteurs de maisons et villas et 61 planches<br />

d’îlots de Montmartre, tous au format A3),<br />

• Des annexes en deux documents :<br />

Un document regroupant sur 167 pages au format A3, les textes<br />

et documents illustrés comprenant :<br />

- La liste des servitudes d’utilité publique affectant<br />

l’utilisation du sol,<br />

- Les schémas des réseaux d’eau et d’assainissement et<br />

des systèmes d’élimination des déchets,<br />

- Le plan d’exposition au bruit de l’aérodrome de Paris –<br />

Issy-les-Moulineaux,<br />

- Le classement acoustique des infrastructures de<br />

transports terrestres,<br />

- Les actes instituant les zones de publicité restreinte et les<br />

zones de publicité élargie,<br />

- la zone à risque d’exposition au plomb.<br />

Un document regroupant des plans à diverses échelles relatif au<br />

plan prévu par l’article R123-13 ainsi que les plans des servitudes<br />

d’utilité publique (Patrimoine naturel et culturel, réseau RATP,<br />

servitudes aériennes et transport d’énergie, servitudes<br />

électromagnétiques, plan de prévention des risques naturels et<br />

technologiques, servitudes diverses sur les Bois, PPRI : carte de<br />

l’aléa lié à une crue de type 1910 et carte des enjeux).<br />

2) Un dossier <strong>PLU</strong> complémentaire, (Cf. annexe 18), présenté dans un<br />

carton jaune et comprenant :<br />

18 études d’impact de ZAC sur les 20 ZAC existant à l’ouverture de<br />

l’enquête publique.<br />

En effet, Le POS/<strong>PLU</strong> de Paris comportait 43 ZAC dont les PAZ ont été<br />

approuvés entre 1975 et 2000.<br />

Par délibération du Conseil de Paris des 13/14 décembre 2004 ont été<br />

supprimées 25 ZAC dont les travaux ont été achevés.<br />

Le <strong>PLU</strong> comporte aujourd'hui 20 ZAC : soit 18 ZAC restantes auxquelles<br />

ont été ajoutées 2 ZAC nouvelles créées après l'arrêt du <strong>PLU</strong> : ZAC Gare<br />

de Rungis (13 ème arrondissement et ZAC Beaujon (8 ème<br />

arrondissement).<br />

Conformément à l'article R.123-13 qui précise : « Les annexes indiquent,<br />

à titre d'information, sur un ou plusieurs documents graphiques, s'il y a<br />

lieu :<br />

1 …/…;<br />

2 Les zones d'aménagement concerté »<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

57


N° 05.004<br />

ces ZAC ont été reportées sur un plan des annexes du <strong>PLU</strong>.<br />

Conformément à l'article R.311-7 dernier alinéa qui stipule : «L'étude<br />

d'impact mentionnée à l'article R. 311-2 ainsi que les compléments<br />

éventuels prévus à l'alinéa précédent sont joints au dossier de toute<br />

enquête publique concernant l'opération d'aménagement réalisée dans la<br />

zone » les études d'impact des ZAC ont été jointes au dossier de<br />

l'enquête publique du <strong>PLU</strong>.<br />

Ces études d'impact sont au nombre de 18 (soit les 20 ZAC moins 2 –<br />

ZAC des Halles et ZAC des Amandiers – créées avant le décret du 12<br />

octobre 1977 lequel a défini l'obligation d'élaborer des études d'impact<br />

lors de la création de ZAC).<br />

les avis des conseils d’arrondissement ;<br />

diverses autres pièces.<br />

Le contenu détaillé de ce carton était le suivant :<br />

PIECE<br />

N°<br />

DESIGNATION (pièces paraphées)<br />

2.1<br />

Etudes d’impact des ZAC<br />

2.2<br />

2.1.1 Secteur Beaujon (8 ème arrdt)<br />

2.1.2 ZAC Châlon (12 ème arrdt)<br />

2.1.3 ZAC Reuilly (12 ème arrdt)<br />

2.1.4 ZAC Bercy (12 ème arrdt)<br />

2.1.5 ZAC Château des Rentiers (13 ème arrdt)<br />

2.1.6 ZAC Gare de Rungis (13 ème arrdt)<br />

2.1.7 ZAC Paris Rive Gauche (13 ème arrdt)<br />

2.1.7.A étude d’impact du dossier<br />

2.1.7.B étude acoustique<br />

2.1.7.C étude de déplacements<br />

2.1.8 ZAC Alésia – Montsouris (14 ème arrdt)<br />

2.1.9 ZAC Didot (14 ème arrdt)<br />

2.1.10 ZAC Citroën – Cévennes (15 ème arrdt)<br />

Avis des conseils d’arrondissement<br />

2.2.1 Fascicule 1 : du 1 er au 9 ème arrdt<br />

2.2.2 Fascicule 2 : du 10 ème au 14 ème arrdt<br />

2.1.11 ZAC Vaugirard (15 ème arrdt)<br />

2.1.12 ZAC Porte d’Asnières (17 ème<br />

arrdt) – novembre 1995<br />

2.1.13 ZAC Porte d’Asnières (17 ème<br />

arrdt) – septembre 2002<br />

2.1.14 ZAC Moskowa (18 ème arrdt)<br />

2.1.15 ZAC Pajol (18 ème arrdt)<br />

2.1.16 ZAC Bassin de la Villette (19 ème<br />

arrdt)<br />

2.1.17 ZAC Flandre – sud (19 ème arrdt)<br />

2.1.18 ZAC Porte des Lilas (19 ème et<br />

20 ème arrdt)<br />

2.1.19 ZAC Réunion (20 ème arrdt)<br />

2.2.3 Fascicule 3 : 15 ème arrdt<br />

2.2.4 Fascicule 4 : du 16 ème au 20 ème<br />

arrdt<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

58


N° 05.004<br />

PIECE<br />

N°<br />

DESIGNATION (pièces paraphées)<br />

2.3 Avis des personnes publiques<br />

2.4 Arrêté de mise à l'enquête publique<br />

2.5 Avis d'enquête publique (affiche)<br />

2.6 Publications<br />

2.7 Registre d'enquête<br />

3) Un dossier d’information complémentaire, (Cf. annexe 19), présenté<br />

dans un carton bleu, ne faisant pas réglementairement partie du <strong>PLU</strong>, mais, à la<br />

demande du Conseil de Paris, mis à la disposition du public pour la durée de<br />

l’enquête publique qui comprenait :<br />

PIECE<br />

N°<br />

A<br />

DESIGNATION<br />

Brochure Du POS au <strong>PLU</strong><br />

B<br />

Cahier des recommandations environnementales<br />

C Extrait de l’atlas concernant l’arrondissement (*)<br />

D<br />

Liste des parcelles signalées pour leur intérêt patrimonial, culturel ou paysager figurant<br />

dans l’Atlas général du <strong>PLU</strong> (*)<br />

E<br />

Liste des voies sur lesquelles la création d’accès à un parc de stationnement est interdite<br />

(figurant sur la planche B de l’Atlas général du <strong>PLU</strong>)<br />

F<br />

Conseil de Paris - séance des 31/01/2005 et 01/02/2005, amendements et vœux<br />

déposés :<br />

F1 : amendements et vœux déposés pour la séance du Conseil de Paris<br />

(tomes 1 à 6)<br />

F2 : amendements et vœux en séance<br />

F3 : amendements de l’exécutif<br />

F4 : tableau des amendements et vœux relatifs au <strong>PLU</strong> votés par le Conseil<br />

de Paris lors de sa séance des 31 janvier et 1 er février 2005<br />

G Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris, Débats du Conseil de Paris : séance des 31<br />

janvier et 1 er février 2005<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

59


N° 05.004<br />

3.9.2. documents complémentaires demandés mis à la<br />

disposition de la commission d’enquête et/ou<br />

du public durant l’enquête,<br />

- Des extraits de l’Atlas général spécifiques d’arrondissement ont été<br />

mis en place pour chacun des 20 arrondissements parisiens,<br />

- La liste des parcelles signalées pour leur intérêt patrimonial, culturel<br />

ou paysager figurant dans l’Atlas général du <strong>PLU</strong><br />

Ces deux documents ont été intégrés dans le carton bleu cité ci-dessus (*).<br />

3.9.3. consultation des personnes publiques<br />

associées<br />

Un certain nombre de personnes publiques ainsi que les communes<br />

limitrophes ont été destinataires du projet de <strong>PLU</strong> arrêté par le Conseil de Paris les<br />

31 janvier et 1 er février 2005, conformément aux dispositions de l’article L.123-9 du<br />

code de l’urbanisme, qui stipulent que :<br />

« Le conseil municipal arrête le projet de plan local d'urbanisme.<br />

Celui-ci est alors soumis pour avis aux personnes publiques associées<br />

à son élaboration ainsi que, à leur demande, aux communes limitrophes, aux<br />

établissements publics de coopération intercommunale directement intéressés, ainsi<br />

qu'à l'établissement public chargé d'un schéma de cohérence territoriale dont la<br />

commune est limitrophe, lorsqu'elle n'est pas couverte par un tel schéma.<br />

Ces personnes donnent un avis dans les limites de leurs compétences<br />

propres, au plus tard trois mois après transmission du projet de plan ; à défaut, ces<br />

avis sont réputés favorables. »<br />

Les avis transmis avant l’ouverture de l’enquête publique ont été<br />

intégrés au dossier. Seuls les avis transmis dans les délais réglementaires (3 mois)<br />

ont été pris en compte.<br />

Les bordereaux attestant des dates d’envoi et de réception aux<br />

différentes personnes publiques et communes limitrophes sont joints en annexe 20.<br />

3.9.3.1. personnes publiques consultées<br />

Le Projet de Plu de la ville de Paris arrêté par le Conseil de Paris les 31<br />

janvier et 1 er février 2005 a été envoyé aux personnes publiques suivantes :<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

60


N° 05.004<br />

Personne publique concernée<br />

Avis reçu dans<br />

délai<br />

Avis reçu hors<br />

délai<br />

Avis non reçu<br />

Préfet de la Région Ile-de-<br />

France, Préfet de Paris<br />

X<br />

Conseil Régional d’Ile-de-<br />

France<br />

X<br />

Conseil Général du<br />

Département de Paris<br />

X<br />

Syndicat des Transports d’Ilede-France<br />

x<br />

Chambre de Commerce et<br />

d’Industrie de Paris<br />

x<br />

Chambre des Métiers de Paris<br />

x<br />

Chambre Interdépartementale<br />

d’Agriculture d’Ile-de-France<br />

x<br />

Centre régional de la Propriété<br />

Forestière d’IDF et du Centre<br />

x<br />

Syndicat Interdépartemental<br />

d’Assainissement de l’Agglomération<br />

Parisienne – SIAAP<br />

x<br />

Institution Interdépartementale<br />

des Barrages-Réservoirs du<br />

Bassin de la Seine – (IIBRBS)<br />

x<br />

Syndicat Intercommunal de<br />

Traitement des Ordures<br />

Ménagères de l’Agglomération<br />

Parisienne (SYCTOM)<br />

x<br />

X<br />

(2 ème envoi)<br />

Syndicat Mixte du Val de Seine<br />

X<br />

Les avis reçus constituent le document numéroté 2.3 décrit ci-dessus<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

61


N° 05.004<br />

(paragraphe 3.9.2) inclus dans le dossier <strong>PLU</strong> mis à l’enquête.<br />

3.9.3.2. communes limitrophes consultées<br />

Le Projet de Plu de la ville de Paris arrêté par le Conseil de Paris les 31<br />

janvier et 1 er février 2005 a été envoyé aux communes et communauté<br />

d’agglomération limitrophes suivantes :<br />

Commune ou communauté<br />

d’agglomération concernée<br />

Avis reçu dans<br />

délai<br />

Avis reçu hors<br />

délai<br />

Avis non reçu<br />

Aubervilliers<br />

X<br />

Bagnolet<br />

X<br />

Boulogne-Billancourt x X<br />

(2 ème envoi)<br />

Charenton-le-Pont<br />

x<br />

Clichy<br />

x<br />

Fontenay-sous-Bois<br />

X<br />

Gentilly<br />

x<br />

Issy-les-Moulineaux<br />

X<br />

Ivry-sur-Seine<br />

x<br />

Joinville-le-Pont<br />

x<br />

Kremlin Bicêtre<br />

x<br />

Levallois Perret<br />

X<br />

Lilas X X<br />

(2 ème envoi)<br />

Malakoff<br />

x<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

62


N° 05.004<br />

Commune ou communauté<br />

d’agglomération concernée<br />

Avis reçu dans<br />

délai<br />

Avis reçu hors<br />

délai<br />

Avis non reçu<br />

Montreuil<br />

x<br />

Montrouge<br />

X<br />

Neuilly<br />

x<br />

Nogent-sur-Marne<br />

X<br />

Pantin<br />

x<br />

Pré-Saint-Gervais<br />

x<br />

Puteaux<br />

X<br />

Saint-Cloud<br />

X<br />

Saint-Denis<br />

x<br />

Saint-Mandé<br />

X<br />

Saint-Maurice<br />

x<br />

Saint-Ouen x X<br />

(2 ème envoi)<br />

Suresnes<br />

X<br />

Vanves<br />

X<br />

Vincennes x X<br />

(2 ème envoi)<br />

Plaine Commune<br />

x<br />

annexe 21.<br />

Les avis reçus hors des délais n’ont pas été traités mais sont joints en<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

63


N° 05.004<br />

3.10. Communication des observations à la Ville de Paris.<br />

L’enquête terminée, le 3 octobre 2005, le Président de la commission<br />

d’enquête et conformément à l’engagement pris par monsieur le Maire de Paris lui a<br />

adressé un courrier lui demandant de bien vouloir adresser aux membres de la<br />

commission d’enquête les commentaires et avis techniques que lui inspirait<br />

l’ensemble des observations déposées dans les registres et lettres envoyées à la<br />

commission d’enquête (Cf. annexe 22).<br />

La Ville de Paris a au fur et à mesure du déroulement de l’enquête,<br />

photocopié la totalité des observations écrites déposées sur les registres d’enquête<br />

publique ainsi que les lettres adressées au président de la commission d’enquête.<br />

De la fin du mois de novembre et jusqu’au 23 décembre 2005, la ville de Paris a fait<br />

parvenir à la commission d’enquête au fur et à mesure de sa rédaction un mémoire<br />

(Cf. annexe 23), rassemblant l’ensemble de ses commentaires et avis technique sur<br />

les observations relevées au cours de l’enquête.<br />

3.10.1. Réactions de la Ville de Paris sur les diverses<br />

observations formulées.<br />

La ville de Paris s’est attachée à répondre à l’ensemble des<br />

observations formulées au cours de l’enquête ce qui a représenté un travail<br />

considérable compte tenu du nombre d’items évoqués (près de 10.000).<br />

Pour un certain nombre (limité) d’observations, la ville de Paris n’a pas<br />

été en mesure de fournir d’éléments de réponse, compte tenu du fait que certains<br />

dossiers encore en discussion, n’avaient pas abouti.<br />

3.10.2. Avis de la commission d’enquête sur les<br />

réactions de la Ville de Paris.<br />

La commission d’enquête tient à saluer le remarquable effort fourni par<br />

la ville de Paris pour tenter d’apporter des éléments de réponse individualisés à<br />

chacune des observations et/ou des items relevés en cours d’enquête.<br />

Cet effort est d’autant plus méritoire qu’il n’y avait aucune obligation<br />

règlementaire pour la ville de fournir ce recueil de commentaires et avis technique<br />

s’agissant d’une enquête publique portant sur un projet de Plan Local d’Urbanisme.<br />

L’obligation pour le maître d’ouvrage de fournir un mémoire en réponse<br />

n’existe, en effet, dans le cadre actuel de la réglementation que pour les seules<br />

enquêtes portant sur les installations classées.<br />

L’ensemble des éléments fournis par la ville s’inscrit cependant<br />

pleinement dans ce qu’il est convenu d’appeler la démocratie de proximité qui vise à<br />

mieux informer et faire participer les administrés et concourt activement à la<br />

transparence administrative souvent prônée et/ou recommandée mais pas toujours<br />

mise en œuvre dans les faits.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

64


N° 05.004<br />

3.11. Rencontres avec les élus d’arrondissement et/ou autorités locales et<br />

personnes reçues à leur demande<br />

3.11.1. personnes rencontrées ou reçues par monsieur<br />

Jean-Marie Thiers dans les 1 er , 2 ème , 3 ème , ou 4 ème<br />

arrondissement.<br />

3.11.1.1. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 1 er arrondissement.<br />

Le commissaire enquêteur en charge de cet arrondissement a été reçu<br />

par le directeur de cabinet du Maire d’arrondissement, monsieur BOUAUCHAUD, le<br />

27 avril 2005 pour organiser l´enquête publique.<br />

A cette occasion, le directeur de cabinet a exposé au commissaire<br />

enquêteur son souci quant à l´attente du dossier de la rénovation des Halles, même<br />

si ce projet d´aménagement des Halles, à proprement parler, ne fait pas directement<br />

partie du <strong>PLU</strong> de Paris<br />

Néant<br />

3.11.1.2. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 1 er arrondissement.<br />

3.11.1.3. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 2 ème arrondissement.<br />

Le 28 avril 2005, madame Dominique DUSSART, chargée de mission<br />

urbanisme, et madame Béatrice CHASLES ont exposé au commissaire enquêteur<br />

les préoccupations de l´arrondissement.<br />

Essentiellement, il s´agit du projet du Grand REX avec son vaste<br />

parking en sous- sol sur trois niveaux qui pose le plus grand problème.<br />

La rénovation du grand REX liée à la condition de cette création de<br />

vaste parking de 366 places en sous sol n´est pas acceptable par les élus de la<br />

majorité du 2ème arrondissement, ni par les riverains (selon un sondage). Aussi les<br />

élus veulent- ils dissocier les deux projets :<br />

Ils applaudissent à l´extension du grand REX qui valorise les grands<br />

boulevards, mais ils sont intransigeants dans leur opposition à la création d´un<br />

parking “aspirateur à voitures“ en plein centre de la Capitale.<br />

Néant<br />

3.11.1.4. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 2 ème arrondissement.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

65


N° 05.004<br />

3.11.1.5. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 3 ème arrondissement.<br />

Outre monsieur Eric HARSTRICH et monsieur Aymen BEN MILED<br />

avec lesquels le commissaire enquêteur s´est entretenu le 27 avril 2005, c´est avec<br />

monsieur Pierre AIDEMBAUM, Maire du 3 ème arrondissement que le commissaire<br />

enquêteur a pu échanger quelques propos lors de sa permanence du 15 juin 2005.<br />

L´aspect et la densité des vieux quartiers chargés d´histoire de<br />

l´arrondissement ont été évoqués ainsi que la volonté de maintenir les activités<br />

traditionnelles malgré la spéculation immobilière tout en encourageant de nouvelles<br />

activités particulièrement dans le domaine culturel et en réanimant la vie locale de<br />

l´arrondissement<br />

Néant<br />

3.11.1.6. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 3 ème arrondissement.<br />

3.11.1.7. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 4 ème arrondissement.<br />

Après madame Danièle FANDEUX avec qui le CE s´était entretenu le<br />

11 mai 2005, c´est avec madame le Maire du 4 ème arrondissement, madame<br />

Dominique BERTINOTTI que le commissaire enquêteur a pu converser en fin<br />

d´enquête.<br />

L´évolution de l´arrondissement dans le domaine du développement<br />

économique et celui des équipements publics et des logements sociaux ont ainsi été<br />

évoqués.<br />

A cette occasion, le commissaire enquêteur a pu aussi remercier le<br />

Maire pour l´excellent accueil que lui avaient réservé ses collaborateurs impliqués<br />

dans l´enquête publique.<br />

Néant<br />

3.11.1.8. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 4 ème arrondissement.<br />

3.11.2. personnes rencontrées ou reçues par monsieur<br />

Thierry Flipo dans les 5 ème , 6 ème , ou 7 ème<br />

arrondissement.<br />

3.11.2.1. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 5 ème arrondissement.<br />

Il n’y a pas eu de rencontre avec le Maire du 5 ème arrondissement<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

66


N° 05.004<br />

Monsieur Jean TIBERI, Maire du 5 ème arrondissement, n’ayant pas donné suite à la<br />

demande d’entretien faite par le commissaire enquêteur.<br />

Néant<br />

3.11.2.2. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 5 ème arrondissement.<br />

3.11.2.3. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 6 ème arrondissement.<br />

La rencontre avec monsieur le Maire du 6 ème arrondissement a eu lieu<br />

le 25/06/2005 en tout début de matinée.<br />

Monsieur le Maire a rappelé les différentes interventions faites lors de<br />

la concertation engagée pour l’élaboration du <strong>PLU</strong>.<br />

Il a souligné les vœux qu’il a exprimés avec son Conseil. Il a regretté<br />

qu’ils ne soient pas pris en compte.<br />

Il a insisté sur le caractère très patrimonial du 6 ème arrondissement et<br />

réclamé la mise en place d’un outil adapté à la conservation de ce patrimoine tout en<br />

permettant son évolution et son adaptation aux conditions de vie actuelle.<br />

Il a suggéré la mise en place d’une ZPPAU en rappelant que cette<br />

demande remontait à plusieurs années et qu’elle avait été acceptée en son temps.<br />

Néant<br />

3.11.2.4. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 6 ème arrondissement.<br />

3.11.2.5. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 7 ème arrondissement.<br />

La rencontre avec Monsieur Michel DUMONT, Maire du 7 ème<br />

arrondissement, a eu lieu le 9/06/2005 en fin d’après midi.<br />

Il était accompagné de son Directeur de cabinet, Monsieur RIMBAULT.<br />

Monsieur le Maire a rappelé les différentes interventions faites lors de<br />

la concertation engagée pour l’élaboration du <strong>PLU</strong>.<br />

Il a souligné les vœux qu’il a exprimés avec son Conseil. Il a regretté<br />

qu’ils ne soient pas pris en compte.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

67


N° 05.004<br />

Sur la question des équipements publics, il a relevé que pour son<br />

arrondissement, malgré un manque chronique, aucun nouvel équipement n’était<br />

programmé.<br />

Il a souligné les difficultés existantes dans l’arrondissement : PSMV<br />

couvrant près de la moitié du territoire, présence des ministères, de monuments…<br />

générant de nombreuses contraintes.<br />

Son point de vue est détaillé dans sa lettre qui figure en page 1 du<br />

registre n°1 du 7 ème arrondissement. Il a de plus présenté de la page 3 à la page 25<br />

du même registre les 21 vœux émis lors de la concertation qui ont été rejeté par les<br />

auteurs du projet de <strong>PLU</strong>.<br />

Néant<br />

3.11.2.6. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 7 ème arrondissement.<br />

3.11.3. personnes rencontrées ou reçues par madame<br />

Marie-Françoise Demant dans les 8 ème , 9 ème , ou<br />

10 ème arrondissement.<br />

3.11.3.1. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 8 ème arrondissement.<br />

La rencontre avec le Maire du 8 ème arrondissement, Monsieur François<br />

LEBEL a eu lieu le 10 juin 2005 dans l’après-midi.<br />

Le Conseil d’Arrondissement a donné un avis défavorable, par<br />

délibération en date du 5 janvier 2005, au projet de <strong>PLU</strong>, tel que présenté à l’enquête<br />

publique.<br />

Monsieur LEBEL a énuméré les points du projet de <strong>PLU</strong> qui ont motivé<br />

le Conseil à voter cet avis.<br />

o Article UG 2-3 :<br />

L’application de cet article, qui impose dans la « zone de déficit en<br />

logement social », délimité en zone rose sur les documents graphiques,<br />

que tout programme de logements de plus de 1.000 m² prévoit d’intégrer<br />

25% de logements locatifs sociaux, créerait des discriminations entre les<br />

occupants de ces immeubles et génèrerait d’importants problèmes de<br />

gestion interne des immeubles et risquerait de provoquer un gel des<br />

constructions qui aggraverait la flambée des prix de l’immobilier, déjà<br />

inquiétante à PARIS.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

68


N° 05.004<br />

Le parc de logement social existe déjà dans le 8 ème arrondissement,<br />

mais est en très mauvais état.<br />

o Le COS :<br />

Cette mesure va densifier les îlots (sur les cœurs d’îlots) et étaler les<br />

constructions.<br />

Néant<br />

3.11.3.2. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 8 ème arrondissement.<br />

3.11.3.3. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 9 ème arrondissement.<br />

La rencontre avec le Maire du 9 ème arrondissement, Monsieur Jacques<br />

BRAVO a eu lieu le 13 juillet 2005.<br />

Le Conseil d’Arrondissement avait approuvé par délibération en date du<br />

6 décembre 2004, le projet de <strong>PLU</strong>, tel que présenté à l’enquête publique.<br />

Monsieur le Maire a évoqué les objectifs du <strong>PLU</strong>, qui sont :<br />

o Améliorer le cadre de vie,<br />

o Stimuler la création d’emplois,<br />

o Réduire les inégalités grâce à une nouvelle politique de l’habitat,<br />

o Impliquer les habitants dans le choix des orientations.<br />

Ce dernier point semble d’ores et déjà atteint, puisque par le biais des<br />

associations et des conseils de quartier, ou par les très nombreuses réponses au<br />

questionnaire de la Mairie de PARIS, un grand nombre de Parisiens ont participé à<br />

l’élaboration du projet de <strong>PLU</strong>.<br />

Selon Monsieur BRAVO, c’est ce qui explique la mobilisation relative<br />

des habitants pour apporter des remarques ou observations sur les registres dans la<br />

plupart des arrondissements.<br />

Le 9 ème arrondissement a un paysage architectural très homogène.<br />

1850).<br />

Sa construction est intervenue dans une période assez brève (1770-<br />

La qualité architecturale doit être préservée, grâce à l’application de<br />

règles d’urbanisme protectrices.<br />

Cependant, la situation ne doit pas être figée et l’arrondissement doit<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

69


N° 05.004<br />

pouvoir évoluer ; il faut trouver un équilibre entre conservation et création de<br />

nouveaux équipements, logements, etc…<br />

Le <strong>PLU</strong> permet de trouver cet équilibre, entre :<br />

Mutations urbaines et préservation du patrimoine :<br />

Par l’instauration de mesures permettant un meilleur contrôle de<br />

l’aspect des bâtiments, une meilleure intégration des constructions<br />

neuves et la délimitation de secteurs particulièrement préservés<br />

(maisons et villas.)<br />

<br />

Augmentation des offres de logements et soutien au dynamisme<br />

économique :<br />

La hausse des prix de l’immobilier présente une menace pour les<br />

commerces de proximité.<br />

Le <strong>PLU</strong> protège le commerce et l’artisanat, afin de maintenir la vie<br />

et l’animation de quartiers et permet de lutter contre la<br />

transformation de locaux commerciaux en locaux d’habitation.<br />

3.11.3.4. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 9 ème arrondissement.<br />

Néant<br />

3.11.3.5. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 10 ème arrondissement.<br />

La rencontre avec le Maire du 10ème arrondissement, Monsieur Tony<br />

DREYFUS a eu lieu le 6 juin 2005 dans l’après-midi.<br />

Le Conseil d’Arrondissement avait approuvé par délibération en date du<br />

10 janvier 2005, le projet de <strong>PLU</strong>, tel que présenté à l’enquête publique.<br />

La plupart des observations et recommandations émises par la<br />

municipalité du 10 ème , à l’issue de la concertation menée avec les conseils de<br />

quartiers ont été pour l’essentiel intégrées dans le projet de <strong>PLU</strong> soumis à enquête<br />

publique.<br />

Monsieur le Maire évoque divers points qui n’ont pas été intégrés dans<br />

le projet de <strong>PLU</strong>, mais qui méritent un nouvel examen :<br />

<br />

Renforcer le dispositif en faveur du logement social : amplifier ce<br />

dispositif en étendant la zone de déficit en logement social à<br />

l’ensemble du 10 ème arrondissement et en élargissant la liste des<br />

réserves - logement social.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

70


N° 05.004<br />

Prendre en compte la spécificité de l’îlot Sainte Marthe : la quasitotalité<br />

des immeubles sont en dessous du seuil de 1.000 m² de<br />

SHON.<br />

A ce titre, aucune disposition en faveur du logement social ne leur<br />

est applicable. Il faudrait appliquer une règle d’un minimum de 50 %<br />

de logement social pour tout programme dont la SHON est<br />

supérieure à 500 m² sur le périmètre suivant : avenue Vellefaux,<br />

boulevard de la Villette, rue du Faubourg du Temple, rue Buisson<br />

Saint Louis, rue du Chalet, passage Hébrard, rue Saint Maur.<br />

<br />

Anticiper les besoins en matière d’équipements publics en modifiant<br />

certaines réserves au vu d’évolutions intervenues depuis<br />

l’approbation du projet de <strong>PLU</strong>.<br />

<br />

Dispositions spécifiques : Inscrire la non constructibilité de la Pointe<br />

Poulmarch, ajouter certaines voies à la liste des rues sur lesquelles<br />

la création d’un accès de stationnement est interdite et répertorier<br />

les rues Pierre Bullet et Hittorff au sein du graphisme zone piétonne.<br />

Par courrier en date du 13 juillet 2005, la municipalité a fait intégrer<br />

dans le registre d’enquête une note détaillant les points que vient de relater Monsieur<br />

DREYFUS.<br />

Néant<br />

3.11.3.6. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 10 ème arrondissement.<br />

3.11.4. personnes rencontrées ou reçues par madame<br />

Catherine Marette dans les 11 ème , ou 12 ème<br />

arrondissement.<br />

Néant<br />

3.11.4.1. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 11 ème arrondissement.<br />

3.11.4.2. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 11 ème arrondissement.<br />

Une réunion a eu lieu le mardi 19 juillet 2005, dans le cabinet de<br />

Monsieur le Maire à la mairie du 11 ème arrondissement.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

71


N° 05.004<br />

Etaient présents :<br />

- Georges SARRE, Maire du 11 ème arrondissement,<br />

- François-Xavier COTTREL, chargé de mission à l’urbanisme,<br />

- Catherine MARETTE, commissaire-enquêteur<br />

La réunion organisée à l’initiative du commissaire enquêteur, avait pour<br />

objet de faire le point sur les perspectives et bilan de la participation dans le 11 ème<br />

arrondissement à l’enquête publique relative au Plan Local d’Urbanisme de PARIS<br />

ouverte du 31 mai au 13 juillet 2005.<br />

Au cours de cet entretien ont été abordées :<br />

1) Les demandes et souhaits consignés dans le registre.<br />

Le commissaire enquêteur a indiqué que la participation a été<br />

relativement constante et conséquente : 80 observations consignées dans le registre<br />

et un passage d’environ 120 personnes durant les permanences.<br />

Quelques grands thèmes se dégagent d’emblée : les problèmes induits<br />

par la mono activité croissante dans certains secteurs, les dysfonctionnements de la<br />

circulation, et les transformations de locaux d’activité en logements.<br />

• Concernant la mono activité, monsieur Le Maire rappelle l’existence de la<br />

Convention Publique d’Aménagement signée en 2004 avec la SEMAEST<br />

(société d’économie mixte de la ville de Paris). C’est un véritable instrument<br />

d’intervention susceptible de diminuer la mono activité en préemptant et en<br />

réimplantant commerces de proximité et services. Les quartiers Sedaine-<br />

Popincourt et Fontaine-au-roi font partie des six secteurs retenus par la mairie<br />

de Paris en raison de leur grande fragilité.<br />

D’autre part, Monsieur Le Maire fait part de son intérêt pour la loi relative aux<br />

PME, votée récemment. La mise en œuvre de cette loi (décret d’application<br />

en attente) permettra à la municipalité d’instaurer un périmètre de protection<br />

sur les secteurs visés, d’être informée deux mois à l’avance des transactions<br />

projetées, et de préempter baux et murs. Cet outil semble indispensable pour<br />

stopper l’inflation du foncier et la main mise de certains groupes, notamment<br />

dans le textile. En effet, le prix sera alors fixé par les Domaines, décourageant<br />

toute spéculation. Ceci permettra d’enrayer définitivement le phénomène de<br />

mono activité.<br />

• Les dysfonctionnements de la circulation relatés portent à la fois sur la fluidité<br />

du trafic automobile, les difficultés de stationnement et la coexistence des<br />

différents modes de transport. De nombreux témoignages, voire même<br />

quelques pétitions, ont été portés au registre pour soulever ces questions qui<br />

semblent engendrer de grands mécontentements et de vives inquiétudes.<br />

Monsieur Le Maire s’inquiète de la disparition des garages dans<br />

l’arrondissement, et propose de protéger l’exercice de la profession de<br />

garagiste, en installant leurs services à proximité des parkings publics. Par<br />

ailleurs, Monsieur Le Maire souligne qu’il serait souhaitable de rationaliser les<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

72


N° 05.004<br />

parkings sociaux, partiellement inoccupés.<br />

Le commissaire enquêteur rappelle que le <strong>PLU</strong> est un cadre réglementaire<br />

pour instruire les prochains développements de la ville et qu’il ne peut aborder<br />

tous les aspects des problèmes de circulation. Le futur Plan de Déplacement<br />

de Paris sera plus adapté pour gérer cette problématique.<br />

• Les transformations de locaux d’activité en logements représentent 40% des<br />

demandes de dossier de permis de construire dans le 11 ème arrondissement.<br />

Ce chiffre impressionnant permet de mesurer l’ampleur des changements de<br />

destinations du quartier. Les mutations se traduisent par des changements<br />

d’échelle urbaine, mais aussi par des pertes d’activités importantes. Ce qui est<br />

tout à fait contraire à l’esprit même des orientations du <strong>PLU</strong> dont les objectifs<br />

clairement affirmés sont notamment de protéger et valoriser les ambiances<br />

paysagères au titre du patrimoine, et d’inciter à la mixité habitat-emploi dans<br />

l’est de Paris. Beaucoup d’observations s’interrogent sur les moyens réels<br />

donnés par le <strong>PLU</strong> pour gérer cette situation.<br />

2) Les propositions adressées par monsieur le Maire à la commission d’enquête.<br />

Face au constat alarmant de la très forte pression foncière et de la<br />

transformation, entre 1991 et 2000, de 75.000m2 de locaux d’activités en logements,<br />

Monsieur Le Maire propose à la commission de se pencher sur les effets potentiels<br />

des outils réglementaires prévus par le <strong>PLU</strong> article UG 14 : le COS de fait est-il un<br />

outil suffisamment bien adapté pour répondre à l’objectif de mixité habitat-emploi ?<br />

Par ailleurs, il apparaît indispensable de préciser les conditions de<br />

stockage, des magasins de gros : nécessité d’un permis de construire et contrôle de<br />

l’utilisation réelle des locaux.<br />

D’autre part, Monsieur le Maire pense qu’il serait intéressant d’établir<br />

un lien entre le PDP et le <strong>PLU</strong>, notamment par la prise en compte dans le PDP des<br />

nombreuses observations portées aux registres du <strong>PLU</strong> sur les problèmes de<br />

circulation.<br />

3) Les modalités pratiques de l’organisation de l’enquête.<br />

Le commissaire enquêteur expose à monsieur Le Maire les difficultés<br />

matérielles rencontrées pendant la durée de l’enquête :<br />

• au niveau de l’accueil, l’affichage dans le hall de la mairie, n’a pas<br />

toujours été très visible ce qui a pu rendre l’orientation des visiteurs<br />

plus aléatoire.<br />

• au niveau des registres, il convient de noter que ce sont des documents<br />

réglementaires qui doivent être tenus à jour, même hors des<br />

permanences (dater les documents et les coller au fur et à mesure).<br />

Monsieur Le Maire demande à ce que soit rappelé son soutien aux<br />

demandes des Conseils de Quartier, leurs propositions pour le réaménagement du<br />

site de « La Poste rue Breguet ».<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

73


N° 05.004<br />

En fin d’entretien, le commissaire enquêteur remercie Monsieur le<br />

Maire de son accueil et de ses propositions.<br />

Il a en outre été remis au commissaire enquêteur un extrait d’un article<br />

du Figaro du 12/07/05, relatif à la loi en faveur des PME (1pg) et des notes de<br />

François-Xavier Cottrel du 18/07/05 (1pg)<br />

Néant<br />

3.11.4.3. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 12 ème arrondissement.<br />

3.11.4.4. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 12 ème arrondissement.<br />

Une réunion à l’initiative du commissaire enquêteur a été organisée le<br />

jeudi 30 juin 2005 en mairie du 12 ème arrondissement.<br />

Etaient présents à cette réunion :<br />

- Marie LARNAUDIE, chargé de mission « propreté,<br />

environnement, espace vert »<br />

- Catherine MARETTE, commissaire-enquêteur.<br />

L’objet de cette réunion a porté sur « La charte d’aménagement du<br />

Bois de Vincennes ».<br />

Marie LARNAUDIE explique que le Bois de Vincennes 1<br />

conjointement par la Ville de Paris et la mairie du 12ème arrondissement.<br />

est géré<br />

La tempête du 26 décembre 1999, qui a provoqué la destruction de 210<br />

ha arborés du bois, a entraîné la mise en place d’un comité de pilotage pour établir<br />

un projet de réaménagement et de gestion du bois, tenant compte des principes de<br />

développement durable.<br />

L’aménagement du bois de Vincennes a fait l’objet d’une charte<br />

élaborée par Paris en concertation avec les collectivités concernées, et notamment<br />

les communes riveraines. La charte du Bois de Vincennes a été signée le 26 avril<br />

2003.<br />

Quatre axes ont été définis pour structurer un projet d’aménagement<br />

durable des bois :<br />

1 La superficie du Bois de Vincennes est de 995 ha dont :<br />

- 421 ha de massifs forestiers (44%)<br />

- 80 ah de prairies arborées<br />

- 50 ha de zones jardinées<br />

- 51 ha de parcs à thème (parc floral, ferme, etc.<br />

- 215 ha de concessions ( équipements sportifs, éducatifs et militaires)<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

74


N° 05.004<br />

- préserver les équilibres biologiques dans le Bois, espace<br />

naturel 2 ,<br />

- réhabiliter les paysages,<br />

- réguler les activités,<br />

- diminuer la pression automobile en se déplaçant autrement.<br />

En décembre 2003, un comité consultatif du Bois de Vincennes a été<br />

constitué. Il est composé pour 1/3 par des représentants d’usagers, pour 1/3 par des<br />

élus parisiens et des collectivités riveraines, et pour 1/3 par des personnes qualifiées.<br />

Quatre sous-groupes thématiques ont été créés pour traiter plus<br />

spécifiquement de :<br />

- foire du Trône,<br />

- déplacements,<br />

- transit dans le Bois,<br />

- interconnexion entre le réseau cyclable et le Bois.<br />

Puis Marie LARNAUDIE présente au commissaire enquêteur un<br />

document de 4 pages qu’elle a rédigé pour expliciter la charte, ses enjeux, et ses<br />

actions. Ce document est joint dans son intégralité, ci-après :<br />

« La CHARTE des BOIS : BOIS de VINCENNES<br />

L'aménagement du bois de Vincennes a fait l'objet d'une charte<br />

élaborée par Paris en étroite concertation avec les collectivités concernées, et<br />

notamment les communes riveraines.<br />

Axes :<br />

- Réhabiliter les paysages et restaurer les milieux naturels<br />

- Réduire fortement la circulation automobile pour une promenade tranquille<br />

- Reconquérir l'espace public et gérer les activités dans la cohérence et la<br />

transparence<br />

- Innover dans les modes de gestion et de gouvernance<br />

• Conscientes de la valeur écologique et patrimoniale des bois de Boulogne et<br />

de Vincennes,<br />

• Connaissant leur importance pour la qualité de la vie des Parisiens et des<br />

Franciliens, et pour l'équilibre urbain, de même que leur fragilité ;<br />

• Reconnaissant leur caractère d'espaces structurants pour la région<br />

Ile-de-France,<br />

• Soucieuse de les protéger et de les valoriser en mettant un terme à leur<br />

2 inscrit en « zone N, », dans le projet de <strong>PLU</strong>, soumis à enquête publique.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

75


N° 05.004<br />

dégradation,<br />

• Souhaitant appuyer la mise en œuvre de toutes les dispositions tant<br />

législatives que réglementaires, et renforcer la cohérence des interventions<br />

publiques dans une démarche de développement durable,<br />

La Ville de Paris et les autres collectivités territoriales signataires de cette<br />

charte (1)<br />

• constatent la nécessité de garantir leur vocation d'espace naturel, de<br />

promenade publique et d'espaces de loisirs de plein air ;<br />

• affirment leur rôle d'espaces dédiés en priorité à des utilisations individuelles<br />

ou collectives et principalement gratuites, où chaque citadin trouve les lieux<br />

indispensables à son équilibre de vie urbaine ;<br />

• affirment le principe d'accessibilité à tous des bois et de l'ensemble des<br />

espaces inclus, dans le respect des objectifs de qualité de l'air et de<br />

l'espace, compatibles avec le développement durable des bois,<br />

conformément au Plan de Déplacement Urbain d'Ile-de-France et au Plan de<br />

Déplacement de Paris en cours d'élaboration ;<br />

• confirment la place que doivent trouver les lieux de détente et de convivialité<br />

accessibles au plus grand nombre, notamment les activités sportives et<br />

culturelles, les lieux de restauration, avec le souci de rééquilibrer les usages<br />

pour préserver l'environnement ;<br />

• proposent d'intégrer leur vision ambitieuse et partagée de protection des<br />

espaces, et de politique d'animation respectueuse des paysages<br />

remarquables et des usages conviviaux, dans leurs futurs documents<br />

d'urbanisme de la Ville de Paris : le Projet d'Aménagement et de<br />

Développement Durable et le Plan Local d'Urbanisme ;<br />

Les bois, une respiration pour la ville<br />

Les bois de Boulogne et de Vincennes sont une chance pour Paris et la<br />

petite couronne. Ils sont les derniers espaces naturels de cette dimension à proximité<br />

de la capitale. Ces espaces boisés naturels en milieu urbain constituent une véritable<br />

respiration pour la ville. Les bois rompent avec les contraintes urbaines et permettent<br />

un contact privilégié avec la nature. Ce milieu naturel boisé, cher aux cœurs des<br />

Parisiennes et des Parisiens et plus largement des Franciliennes et des Franciliens,<br />

est soumis à de fortes pressions que seule une gestion rigoureuse peut compenser.<br />

Il s'agit de garantir un espace naturel de qualité offrant une diversité de<br />

milieux propice à la biodiversité et à l'accueil des promeneurs. Une recherche<br />

d'équilibre entre le couvert forestier et les clairières doit rendre le bois accueillant. La<br />

trame d'eau et la recréation de milieux humides sont essentielles à la diversité des<br />

paysages et à la dynamique des bois. Une Information pédagogique et interactive de<br />

qualité doit mettre en valeur la richesse naturelle offerte à l'observation de chacun à<br />

portée de métro, de bus, de vélo, de rollers ou à pied.<br />

Il faut également inscrire ces espaces dans une vision régionale, et<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

76


N° 05.004<br />

chercher à établir des connexions avec le réseau de circulation douce et le réseau<br />

d'espaces verts ou naturels d'Ile-de-France.<br />

Les bois, des espaces conviviaux de liberté et de nature<br />

Les bois parisiens doivent offrir des activités compatibles avec leur<br />

capacité d'accueil :<br />

• des promenades de détente, individuelles ou collectives;<br />

• des activités proches de la nature à destination des enfants et des<br />

adultes ;<br />

• des activités physiques et sportives de plein air accessibles<br />

indépendamment de critères financiers;<br />

• des espaces de tranquillité dans un environnement sain et diversifié<br />

pour des moments conviviaux de plein air ;<br />

• des lieux de convivialité dédiés où il est possible de se désaltérer de<br />

se restaurer et de se cultiver ;<br />

• des activités culturelles liées au patrimoine des bois...<br />

Le cadre de ces activités doit garantir la sécurité, le calme, la qualité du<br />

milieu en limitant les nuisances et les pollutions. Toutes les activités, qu'elles soient<br />

pérennes ou temporaires, doivent répondre à ces critères de préservation des bois et<br />

de qualité des usages.<br />

Un développement durable des bois, maintenant et pour les générations futures<br />

Comme nous avons hérité de ces deux bois exceptionnels, nous<br />

devons, à notre tour, donner aux générations futures la chance de pouvoir satisfaire<br />

leur besoin de nature de proximité.<br />

Les bois n'ont pas vocation à servir de réserve foncière pour des<br />

projets qui ne sont pas en rapport avec la qualité de ces territoires ou qui ne<br />

concernent qu'un nombre restreint d'usagers. Ils sont des espaces naturels publics<br />

auxquels il faut redonner une intégrité durement entamée par l'excès de circulation,<br />

par des activités à fort impact sur l'environnement, par une privatisation de l'espace,<br />

par une absence de vision, aggravée par les effets de la tempête de 1999.<br />

Afin de poursuivre le travail des générations de gestionnaires pour<br />

valoriser cet espace à partager, et après avoir rappelé la vocation des bois, il est<br />

nécessaire de déterminer les priorités d'actions et de nouvelles méthodes de gestion.<br />

Quatre axes majeurs se dégagent pour structurer un projet ambitieux<br />

d'aménagement durable des bois :<br />

• la réhabilitation des paysages et la restauration des milieux naturels;<br />

• une forte diminution de la pression de la circulation automobile,<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

77


N° 05.004<br />

tenant compte des effets négatifs des reports de circulation sur les<br />

communes et arrondissements riverains et distinguant week-ends et<br />

jours à fort trafic de transit ;<br />

• la reconquête de l'espace public des bois et une gestion cohérente<br />

et transparente des activités qui se déroulent dans les bois ;<br />

• et enfin la nécessité d'innover dans les modes de gestion et de<br />

gouvernance.<br />

a. Réhabiliter les paysages et restaurer les milieux naturels<br />

Pour cela, il faut :<br />

>> Sauvegarder et améliorer la qualité des milieux naturels<br />

La richesse écologique des bois est avérée par les études réalisées après la<br />

tempête. La connaissance des milieux et des espèces et leur suivi sont<br />

indispensables à une gestion durable.<br />

• toutes les mesures nécessaires à une meilleure compréhension, puis à une<br />

protection des systèmes écologiques seront étudiées et mises en place, en<br />

collaboration avec les associations et les scientifiques. Pour ce faire, un<br />

conseil scientifique sera nommé. Il établira tous les 2 ans un rapport sur<br />

l'évolution de la flore, de la faune et des milieux.<br />

• les interventions sur le milieu, aménagements ou plantations, doivent<br />

s'intégrer dans la continuité patrimoniale des paysages et permettre un<br />

fonctionnement optimum de l'écosystème par, notamment, le respect des<br />

stations forestières locales.<br />

>> Développer un mode de management exemplaire<br />

Les pratiques des services et des prestataires chargés de la gestion des bois<br />

doivent respecter le site avec une approche sensible et une gestion dynamique de<br />

l'environnement.<br />

• Toutes les conditions pour renouveler la certification ISO 14001 attribuée le<br />

5 mai 2001 aux activités de gestion du bois de Boulogne doivent être<br />

réunies. En particulier, les personnels doivent être formés à l'écogestion des<br />

ressources naturelles et une gestion différenciée des espaces doit être<br />

appliquée ;<br />

• La démarche similaire engagée pour le bois de Vincennes devra être<br />

poursuivie.<br />

• L’élargissement de ce système de Management Environnemental ISO 14001<br />

au Système de Management Environnemental et d'Audit (SMEA) est prévu<br />

dans les deux bois. Corrélativement une certification des territoires des deux<br />

bois, en plus de celles des activités de gestion de ces territoires, devra<br />

intervenir dans les 5 ans.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

78


N° 05.004<br />

Cela suppose qu’exploitants d'établissements concédés, comme<br />

organisateurs d'événements et de manifestations, mettent l'environnement<br />

au cœur de leurs préoccupations en participant à ce processus. Ils devront<br />

donc obtenir la certification ISO 14001 le plus rapidement possible et en tout<br />

état de cause dans un délai de 5 ans.<br />

• Tous les équipements et bâtiments devront être conçus et/ou réhabilités à<br />

terme selon les normes de Haute Qualité Environnementale, dans le respect<br />

de l'environnement, des économies d'énergie et d'eau, et de l'intégration<br />

paysagère.<br />

>> Remettre en valeur la trame d'eau en veillant aux économies de la<br />

ressource<br />

Les études écologiques, hydrauliques et paysagères indispensables seront<br />

entreprises :<br />

• en particulier, tout sera mis en œuvre pour limiter les rejets d'eau claire dans<br />

le réseau d'égout et recycler l'eau des lacs et rivières, améliorer le<br />

fonctionnement des réseaux d'eau en privilégiant la création de zones<br />

humides et un fonctionnement proche d'une rivière naturelle ;<br />

• la réhabilitation des abords de ces plans d'eau, parmi les sites les plus<br />

fréquentés et les plus appréciés du public, sera intégrée dans ces études.<br />

>> Réhabiliter les paysages<br />

Des partis pris d'aménagement vigoureux doivent redonner cohérence et<br />

lisibilité aux multiples espaces des bois.<br />

• Des principes fondamentaux seront choisis comme bases à des schémas<br />

directeurs d'aménagement paysager pour chacun des bois. Ces documents<br />

harmoniseront tous les futurs projets d'embellissement et d'aménagement.<br />

Ils intégreront des plans de gestion sylvicole et horticole ;<br />

• Pour chacun des bois, le cœur du massif forestier sera protégé du bruit pour<br />

offrir à la promenade un espace privilégié de tranquillité et de découverte<br />

des milieux naturels ;<br />

• Les lieux singuliers feront l'objet d'un programme de réhabilitation et de<br />

valorisation.<br />

• La sur fréquentation de certains sites prestigieux doit être régulée. La<br />

création de nouveaux itinéraires y participera et permettra une meilleure<br />

répartition des usages. Mais leur réussite dépend de la mise en valeur de<br />

sites ou de promenades moins connus.<br />

• Les entrées des bois seront aménagées de façon à souligner le passage de<br />

la ville à la nature.<br />

• Les lisières, espaces de transitions entre le massif forestier plus sauvage, les<br />

pelouses et les parcs plus sophistiqués, doivent être restaurées et embellies<br />

pour être appréciées. L'alternance entre peuplements forestiers denses et<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

79


N° 05.004<br />

clairières ouvertes doit être adaptée aux besoins de la promenade, tout en<br />

respectant les écosystèmes.<br />

• Le mobilier et la signalétique devront être harmonisés. Une charte sera<br />

élaborée dans ce sens.<br />

Les bois sont des espaces qui permettent de pratiquer librement des<br />

activités sportives de plein air individuelles ou collectives. Il faut garantir la<br />

plurifonctionnalité des plaines de sport qui permettent à la fois d'accueillir<br />

des activités sportives et de loisirs.<br />

• Les plaines de jeux du bois de Vincennes seront intégrées dans le paysage<br />

par des effets de bocage en conservant le potentiel d'activités sportives<br />

individuelles ou collectives principalement gratuites en optimisant leur<br />

occupation.<br />

b. Réduire fortement la circulation automobile pour une promenade tranquille<br />

>> La priorité donnée aux itinéraires de circulation douce<br />

Les réseaux de promenades seront particulièrement étudiés. Ils répondront aux<br />

règles suivantes :<br />

• équilibre entre l'offre multifonctionnelle (cohabitation de tous les usages sur<br />

le même itinéraire) et l'usage spécifique (séparation des usages) ;<br />

• accessibilité aux personnes à mobilité réduite,<br />

• mise en sécurité des traversées des routes circulées,<br />

• priorité aux liaisons avec les circuits (ou projets de circuits) des communes<br />

et départements riverains de Paris, et aux jonctions entre les secteurs des<br />

bois ;<br />

• traitement particulier des " portes " des bois, pour faciliter les liaisons entre le<br />

tissu urbain et les bois,<br />

• développement de nouveaux parcours de découverte de l'environnement,<br />

des paysages, de l'histoire ou d'activités sportives ;<br />

• hiérarchisation de tous les cheminements grâce à une signalétique pertinente<br />

et des traitements différenciés ;<br />

• respect de l'ambiance naturelle en rupture avec le milieu urbain et intégration<br />

au paysage par l'utilisation de techniques appropriées.<br />

>> Une forte réduction de la circulation automobile qui morcelle le bois<br />

En priorité, cela signifie de trouver des solutions concertées pour :<br />

• dégager le cœur des bois de la sur fréquentation automobile ;<br />

• diminuer le trafic des voitures et des motos ainsi que la vitesse pour<br />

augmenter les espaces de tranquillité et assurer une meilleure sécurité ;<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

80


N° 05.004<br />

• réaménager des voies en allées de promenade.<br />

Elles doivent s'accompagner de :<br />

• l'organisation et de la réduction du stationnement ;<br />

• l'amélioration de la desserte par les transports en commun. En particulier<br />

seront étudiés le prolongement et/ou le renforcement de certaines lignes de<br />

bus, la mise en place de transport alternatif à partir des gares de RER et des<br />

stations de métro, comme la création de navettes, la multiplication des<br />

points de location vélos, etc.<br />

• l'étude d'un nouveau plan de circulation et des déplacements, intégrant les<br />

contraintes du réseau régional et appliquant les résolutions du Plan de<br />

déplacements urbains (PDU) de la Région Ile-de-France, adopté en<br />

décembre 2000.<br />

c. Reconquérir l'espace public et gérer les activités dans la cohérence et la<br />

transparence<br />

Pour cela, il faut :<br />

>> Réguler les activités dans le bois :<br />

Les activités proposées dans les bois, qu'elles soient culturelles, sportives ou de<br />

restauration, contribuent à la convivialité des bois. Elles doivent être en harmonie<br />

avec leur cadre naturel et accessibles au plus grand nombre.<br />

• La teneur des activités proposées par les concessions ou les équipements<br />

devra être conforme aux présentes orientations. Une liste des activités<br />

prohibées, dont la fonction serait en contradiction flagrante avec le contenu<br />

de ces présentes orientations, pourra être établie ;<br />

• lorsque la gratuité des activités n'est pas possible, les conditions financières<br />

de l'exercice de ces activités devront être en cohérence avec les réalités<br />

économiques, tant pour les redevances versées à la Ville que pour garantir<br />

l'accès au plus grand nombre ;<br />

• la surface optimale occupée par ces équipements d'accès réservé ainsi que<br />

leurs secteurs d'implantation seront déterminés ;<br />

• les emprises des concessions et des équipements doivent être en cohérence<br />

avec les itinéraires de promenade et la transparence du paysage. Leurs<br />

clôtures seront le plus perméable possible ;<br />

• la charte des concessions élaborée en fonction de l'objectif du bois et d'une<br />

gestion respectueuse des principes du développement durable, sera signée<br />

par chaque concessionnaire, lors de l'établissement ou du renouvellement<br />

de sa convention ;<br />

• des exigences environnementales seront imposées pour toute nouvelle<br />

autorisation d'occupation du domaine public ou délégation de service public<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

81


N° 05.004<br />

dans les bois. Quand la réglementation impose une étude d'impact ou une<br />

concertation, ce n'est qu'au vu de cette étude ou au terme de cette<br />

concertation que la concession sera définitivement acquise. Dans tous les<br />

cas, le concédant devra, dans son bilan annuel d'activités, communiquer<br />

tous indicateurs appropriés, convenus contractuellement, pour rendre<br />

compte de l'impact de ses activités sur l'environnement et des actions<br />

entreprises pour les limiter. Il sera, pour ce faire, fait référence à la<br />

méthodologie d'évaluation environnementale préconisée par le Ministère en<br />

charge de l'Environnement. La signalétique et les installations des<br />

équipements ou concessions devront répondre à la charte du mobilier et de<br />

la signalétique.<br />

>> Maîtriser la fréquentation massive liée aux manifestations<br />

La "capacité d'accueil" des bois est limitée. La dépasser se traduit par une sur<br />

fréquentation par les usagers et par la dégradation des sites. La régulation dans le<br />

temps des manifestations temporaires et la limitation de leurs sites d'implantation<br />

deviennent indispensables.<br />

• toute occupation temporaire du domaine public fera l'objet d'une autorisation<br />

municipale. Celle-ci en fixera l'objet, les modalités pratiques (restrictions<br />

d'accès, propreté, sécurité, bruit, publicité ...), la durée, la redevance par<br />

référence à une tarification approuvée par le Conseil de Paris et les<br />

conditions de remise en état du domaine public ;<br />

• pour limiter la gêne induite par les manifestations et assurer une bonne<br />

exploitation des sites d'accueil aménagés, un calendrier prévisionnel sur<br />

l'ensemble des sites du bois sera arrêté chaque année au mois d'octobre<br />

pour l'année suivante. Ce calendrier fera cas des manifestations organisées<br />

dans les établissements concédés. Toute demande d'autorisation ultérieure<br />

sera examinée en fonction de ce calendrier ;<br />

• la requalification paysagère des espaces où se déroulent actuellement des<br />

manifestations (Pelouse de Reuilly) sera étudiée.<br />

>> Coordonner dans l'espace et dans le temps les travaux des services et<br />

concessionnaires<br />

Le passage de réseaux ou la réalisation d'ouvrages concédés en sousbois<br />

ou sous pelouses arborées (conduites de gaz, câbles électriques, réseaux de<br />

télécom ...) est une contrainte difficilement conciliable avec la protection des milieux<br />

naturels, du fait de circulations répétées et des ouvertures de tranchées. Aussi,<br />

doivent ils être, à l'avenir, réglementés, pour que toute extension ou création<br />

d'ouvrages fasse l'objet d'une instruction technique envi environnementale. En outre,<br />

il convient de fixer une tarification d'occupation du sous-sol qui dissuade toute<br />

implantation hors vole publique circulée. Le règlement à établir sera approuvé par le<br />

Conseil de Paris avant d'être appliqué.<br />

La formalisation de ces préconisations fera l'objet d'un schéma de<br />

cohérence des usages et des activités dans les bois.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

82


N° 05.004<br />

>> Assurer le respect et la préservation des lieux de mémoire<br />

Les monuments à la mémoire des soldats morts pour la France dans le<br />

jardin d'Agronomie Tropicale ou le Château de Vincennes.<br />

d. Innover dans les modes de gestion et de gouvernance<br />

>> Associer usagers et acteurs locaux dans un dispositif institutionnel<br />

spécifique<br />

Le dialogue avec les collectivités locales et les différents acteurs sera poursuivi,<br />

notamment, au sein de la commission extramunicipale de l'environnement dans le<br />

cadre de laquelle Il sera institué un conseil consultatif des bois, composé :<br />

• pour un tiers de ses membres par des représentants d'associations<br />

d'usagers;<br />

• pour un tiers de ses membres par des élus parisiens et des collectivités<br />

riveraines :<br />

• pour un tiers de ses membres par des personnes qualifiées.<br />

Il pourra être consulté sur l'ensemble des documents élaborés en<br />

application des principes d'aménagement durable des bois : plan de circulation et de<br />

déplacements, schémas directeurs d'aménagement paysager, charte du mobilier et<br />

de la signalétique, plan programme annuel des manifestations, charte des<br />

concessions. Il se réunira, au moins une fois par an.<br />

>> Evaluer la gestion durable.<br />

Pour analyser l'impact de la gestion sur le milieu naturel, pour estimer le degré<br />

de satisfaction du public, pour apprécier l'adéquation social - économieenvironnement,<br />

un observatoire des bois sera mis en place. Il synthétisera les<br />

résultats des sondages d'opinion et d'image, les études écologiques du conseil<br />

scientifique, les analyses économiques des activités et tous les indicateurs<br />

pertinents. Après avoir mis en évidence les dysfonctionnements, il préconisera les<br />

adaptations du mode de gestion.<br />

> > Élaborer un contrat spécifique de sécurité<br />

Assurer la sécurité dans les bois et ses abords demande de repenser la mise<br />

en synergie de moyens diversifiés. Cet objectif appelle la concertation avec tous les<br />

acteurs concernés de la Ville de Paris, de la Préfecture de Police de Paris et des<br />

collectivités riveraines des bois. Ces discussions pourront se traduire par un contrat<br />

spécifique de sécurité.<br />

>> Etablir un plan de communication partagé<br />

La démarche d'aménagement durable des bois sera partagée avec les usagers<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

83


N° 05.004<br />

grâce à un plan de communication continu et concerté entre l'ensemble des<br />

intervenants.<br />

(1) La charte du bois de Vincennes été signée le 26 avril 2003, par Pierre Aubry,<br />

conseiller général et Maire de Joinville-le-Pont, Patrick Beaudoin, député-Maire de<br />

Saint-Mandé , Jean-Marie Brétillon, conseiller général et Maire de Charenton-le-Pont,<br />

Christian Cambon, conseiller régional et Maire de Saint-Maurice, Bertrand Delanoë,<br />

Maire de Paris , Christian Favier, président du Conseil général du Val-de-Marne,<br />

Michel Herbillon, député-Maire de Maisons-Alfort, Jean-Paul Huchon, président du<br />

Conseil régional d'Ile-de-France, Laurent Lafon, Maire de Vincennes , Jacques J.P.<br />

Martin, conseiller général et Maire de Nogent-sur-Marne, Jean-François Voguet<br />

Maire de Fontenay-sous-Bois.<br />

3.11.5. personnes rencontrées ou reçues par monsieur<br />

Gérard Radigois dans les 13 ème ou 14 ème<br />

arrondissement.<br />

3.11.5.1. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 13 ème arrondissement.<br />

Rencontre avec Monsieur CHATRY, directeur des services généraux de la<br />

mairie du 13ème arrondissement et avec Madame Marie-Eugenia MIGNOT,<br />

chargée de mission<br />

Le rendez-vous s'est tenu en mairie le 20 mai 2005. Après avoir fait<br />

connaissance, l'entretien a porté essentiellement sur les conditions d'organisation de<br />

l'enquête, suivi d'une visite des lieux affectés à ladite enquête.<br />

Rencontre avec Monsieur Jérôme COUMET, conseiller de Paris et premier<br />

adjoint au Maire du 13ème arrondissement<br />

M. Coumet a souhaité me rencontrer lors de la deuxième permanence afin :<br />

- de faire connaissance,<br />

- de résoudre d'éventuels problèmes d'organisation de l'enquête, compte<br />

tenu notamment du manque flagrant de place, ledit manque étant lié à<br />

l'organisation simultanée d'une autre enquête publique et de plusieurs<br />

expositions,<br />

- d'évoquer diverses adaptations du P.L.U. qui me seront présentées et<br />

détaillées ultérieurement par Monsieur Francis Combrouze, Maire<br />

adjoint à l'urbanisme.<br />

- Lors de la permanence le 13 juillet, M.Coumet est venu soutenir une<br />

demande de la mairie du 13ème arrondissement à propos du G.P.R.U.<br />

Joseph Bédier. (Référence 13.5.19).<br />

Rencontre avec Monsieur Francis COMBROUZE, adjoint au Maire du<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

84


N° 05.004<br />

13ème arrondissement, chargé de l'urbanisme, de l'habitat et des transports<br />

M. Combrouze a souhaité me rencontrer, avant la permanence du 7 juillet,<br />

en présence de Madame Marie-Eugenia Mignot, chargée de mission, et de Monsieur<br />

Gilles de Mont-Marin, directeur délégué de la SEMAPA.<br />

M. Combrouze a exposé et argumenté la nécessaire adaptation du P.L.U.<br />

sur cinq thèmes :<br />

- Paris Rive Gauche (Z.A.C.) : argumentaire portant sur quatre<br />

modifications, en accord avec la SEMAPA.<br />

- Site Joseph Bédier (G.P.R.U.) : trois modifications et interrogation sur la<br />

nécessité d'un C.O.S.<br />

- Gare de Rungis (Z.A.C.) : schéma d'aménagement modifié selon récentes<br />

évolutions du projet.<br />

- Modification du C.O.S. et du filet de hauteur au 9, 11, 13 rue du Moulinet<br />

- Suppression de la protection V13-1 sur la parcelle "usines Panhard".<br />

M. Combrouze a ensuite déposé ces demandes au registre, sous sa<br />

signature et celle de Monsieur Serge Blisko, Maire de l'arrondissement. (Référence<br />

13.3.10.)<br />

3.11.5.2. personnes reçues à leur demande ou à la<br />

demande du commissaire enquêteur dans le<br />

13ème arrondissement.<br />

Rencontre avec Monsieur Bertrand RUILLIER, architecte des 9, 11, 13, rue<br />

du Moulinet<br />

M. Ruillier a tenu à m'exposer, avant la permanence du 15 juin, en présence<br />

de plusieurs membres du conseil syndical de la copropriété, les problèmes liés à<br />

l'obtention de la conformité de l'immeuble des 9, 11, 13, rue du Moulinet.<br />

Cet entretien a été suivi d'un dépôt d'une note "succincte" au registre<br />

d'enquête (référence 13.1.9.)<br />

Rencontre avec cinq membres du bureau de l'association "TAM-TAM"<br />

L'association a été reçue après la permanence du 7 juillet.<br />

Elle souhaitait m'expliquer et dans la mesure du possible m'entendre sur la<br />

demande de l'Etat d'implanter le tribunal de grande instance de Paris dans la Z.A.C.<br />

Paris Rive Gauche, sujet qui a fait l'objet d'un dépôt de pièces au registre d'enquête<br />

(référence 13.3.6.)<br />

Rencontre avec Monsieur Jean-Luc CHASSANIOL, directeur de centre<br />

hospitalier Sainte-Anne<br />

M. Chassaniol a souhaité me rencontrer, avant la permanence du 13 juillet,<br />

pour exposer le projet d'aménagement de "Sainte-Anne" et me remettre un dossier<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

85


N° 05.004<br />

complet pour mon information.<br />

Le centre hospitalier Sainte-Anne est situé dans le quatorzième<br />

arrondissement et ce dossier sera traité dans les " thèmes spécifiques au 14ème<br />

arrondissement ", au chapitre 4.4.5.2.7 ci-après.<br />

Rencontre avec Madame Iglal BOULAD, chargée de l'aménagement et du<br />

développement du port autonome de Paris<br />

Mme. Boulad a souhaité me rencontrer, avant la permanence du 13 juillet,<br />

pour expliquer et déposer l'avis du port autonome de Paris sur le P.L.U., avis<br />

émanant de Madame Marie-Anne Bacot, directrice générale, avis adressé également<br />

à Monsieur Chaulet. (Référence 13.5.7.)<br />

Est joint à cet avis copie du courrier que Madame Marie-Anne Bacot a<br />

adressé à Mr Caffet, adjoint au Maire de Paris, ainsi que celui adressé à M. Cebe,<br />

directeur de l'urbanisme, du logement et de l'équipement à la préfecture de Paris.<br />

3.11.5.3. rencontres et entretiens effectués dans le<br />

14ème arrondissement.<br />

Rencontre avec Mademoiselle Valérie LOVAT, directrice générale des<br />

services de la mairie du 14ème arrondissement et avec Monsieur Mathieu<br />

BARRES, chargé de mission<br />

Le rendez-vous s'est tenu en mairie le 16 mai 2005. Après avoir évoqué<br />

quelques généralités, l'entretien a porté essentiellement sur les conditions<br />

d'organisation de l'enquête, suivi d'une visite des lieux affectés à ladite enquête.<br />

Rencontre avec Monsieur Romain PARIS, adjoint au Maire du 14ème<br />

arrondissement, chargé de l'urbanisme et de la propreté<br />

M. Paris a souhaité me rencontrer, après la permanence du 11 juin, en<br />

présence de M. Mathieu Barrés.<br />

M. Paris a exposé et argumenté la nécessaire adaptation du P.L.U. sur deux<br />

thèmes :<br />

- G.P.R.U. de la porte de Vanves : adapter le P.L.U. aux évolutions<br />

récentes du projet.<br />

- Rue de la Tombe Issoire : protection du commerce et de l'artisanat sur<br />

une partie de cette rue.<br />

Neuf autres demandes portent sur des règlements à la parcelle entachés d'<br />

erreurs manifestes, comportant des règles jugées trop rigides ou encore faisant<br />

obstacle à des projets jugés prioritaires par la mairie du 14ème.<br />

M. Paris a ensuite déposé ces demandes au registre, sous sa signature et<br />

celle de Monsieur Pierre Castagnou, Maire de l'arrondissement (référence 14.5.23.)<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

86


N° 05.004<br />

3.11.5.4. personnes reçues à leur<br />

demande ou à la demande du<br />

commissaire enquêteur dans le 14 ème<br />

arrondissement.<br />

L'affluence du public lors des permanences dans cet arrondissement n'a<br />

jamais cessé.<br />

Cependant, personne n'a demandé de rendez-vous, hormis Monsieur le<br />

directeur du centre hospitalier Sainte-Anne. Ne pouvant se rendre à la dernière<br />

permanence du 12 juillet dans le 14ème, il est venu à la dernière permanence du 13<br />

juillet à la mairie du 13ème arrondissement.<br />

3.11.6. personnes rencontrées ou reçues par madame<br />

Sabine Grégoire dans les 15 ème ou 16 ème<br />

arrondissement.<br />

3.11.6.1. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 15 ème arrondissement.<br />

Rencontre avec M. GALY DEJEAN, Maire du 15 ème arrondissement le 12<br />

juillet 2005<br />

L’entretien a porté sur les principaux points soulevés par la population lors<br />

de l’enquête publique et sur des thèmes plus généraux comme la politique liée au<br />

logement social.<br />

M. Galy Dejean a ainsi exprimé la position et les désirs de la municipalité sur<br />

ces questions.<br />

L’entretien a démarré par l’opération d’aménagement de<br />

« Beaugrenelle/Front de Seine ». M. Galy Dejean indique que ce dossier est<br />

complexe car cette opération d’urbanisme de rénovation urbaine a débuté dans les<br />

années 60. Des conventions ont été signées entre la SEM et la ville de Paris. Un<br />

cahier des charges avait été élaboré, des expropriations avaient été opérées et ce<br />

secteur reposait sur un plan masse.<br />

A partir des années 85, l’opération, telle que définie, était terminée. La SEM<br />

rend donc Beaugrenelle à la Collectivité.<br />

En 2001, les responsables de la SEM changent. Un examen de la dévolution<br />

de la dalle et de la situation est établi. Suite à cela, l’opération est considérée comme<br />

inachevée avec comme projet la modernisation et l’extension du centre commercial.<br />

M. Galy Dejean considère que c’est donc une nouvelle opération d’aménagement qui<br />

modifie sensiblement le projet initial et que la mise en concurrence à construire du<br />

destinataire et des opérateurs n’a pas été respectée.<br />

Les propositions des promoteurs sont la rénovation du secteur avec<br />

réhabilitation du centre commercial et extension de 10 000 m² de bureaux (passage<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

87


N° 05.004<br />

de 23 000 à 33 000 m²).<br />

Les sols concernés ont été expropriés (bail à construction de 60 ans).<br />

Une modification du POS a été réalisée pour permettre la constructibilité sur<br />

certains secteurs. Lors de cette enquête publique, la mobilisation avait été importante<br />

avec 1724 avis défavorables à ce projet. M. Galy Dejean est également opposé à ce<br />

projet du fait de la trop grande ampleur du centre commercial (12 à 15 Millions de<br />

fréquentation ; passage de 48.000 m² à 60.000 m² de plancher construit, 1.000<br />

places de voiture) et du fait d’un impact très important sur un quartier non judicieux.<br />

Il trouve ce projet démesuré avec le passage d’un centre commercial de quartier à un<br />

centre commercial à vocation régionale.<br />

Suite à l’approbation du Conseil de Paris, le tribunal administratif a été saisi<br />

contre cette délibération il y a un an demi environ.<br />

Le Préfet de Paris a également été saisi pour contrôle de légalité suite à la<br />

délibération du Conseil de Paris approuvant la vente en pleine propriété de l’autre<br />

côté de la rue Linois à un promoteur privé pour étendre la centre commercial (66.000<br />

m² de plancher). Le Préfet de Paris a ainsi donné un avertissement à la Mairie de<br />

Paris car la délibération était entachée d’illégalité.<br />

5 associations sont engagées sur ce dossier dont une qui « collabore » avec<br />

les promoteurs.<br />

Dans le <strong>PLU</strong> présenté à la présente enquête, la notion de secteur<br />

d’aménagement particulier « Beaugrenelle/Front de Seine » est émise. Des<br />

amendements ont été déposés car cette notion ne fait l’objet d’aucunes<br />

spécifications en termes de constructibilité (pas de COS problématique, dérogation).<br />

M. Galy Dejean précise que Beaugrenelle n’a jamais été une ZAC (pas d’application<br />

de la législation sur les ZAC). Il souhaite, sur ce projet, une modernisation du centre<br />

commercial sans extension.<br />

Concernant la Villa Poirier, M. Galy Dejean indique que c’est une rue en<br />

impasse qui débouche sur un dégagement de voie. La population a exprimé lors de<br />

l’enquête la crainte d’ouverture de cette voie à la circulation. M. Galy Dejean n’en voit<br />

pas l’utilité et est favorable à la constitution d’une liaison piétonnière à cet endroit.<br />

Pour les logements sociaux, M. Galy Dejean n’est pas opposé aux<br />

logements sociaux, la loi SRU imposant un taux de 20% sous peine d’amende. Le<br />

projet de <strong>PLU</strong> impose de réaliser 25% de logements sociaux aux promoteurs, soit<br />

5% en plus. M. Galy Dejean y est opposé et explique que le 15 ème arrondissement<br />

est sociologiquement équilibré, qu’il s’apparente au 14 ème arrondissement et qu’à ce<br />

titre le traitement dans le <strong>PLU</strong> doit être le même. De plus, il préfère un immeuble<br />

unique dédié aux logements sociaux car la mixité dans un seul immeuble est<br />

difficilement gérable et vendable. La mixité ne doit pas être la promiscuité. Toutefois,<br />

les concentrations de réserves foncières constituent un risque d’isolation.<br />

Par ailleurs, la privation de liberté que constitue l’obligation du propriétaire<br />

de faire des logements sociaux et touche son droit de propriété est contraire aux<br />

droits de la constitution et aux droits de l’homme. La Révolution a fondé le droit de<br />

propriété comme valeur sacrée. En outre, la loi SRU n’a pas prévu explicitement<br />

cette mesure (obligation de réaliser 25% de logements sociaux à des propriétaires<br />

privés). M. Galy Dejean considère que cette mesure est discriminatoire entre<br />

arrondissements et entre deux citoyens.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

88


N° 05.004<br />

M. Galy Dejean exprime également son opposition à l’emplacement réservé<br />

pour les Gens du Voyage dans le 15 ème arrondissement situé dans un jardin public, à<br />

proximité de l’hôpital Georges Pompidou et dans une zone classée inconstructible à<br />

cause du bruit. Il explique que cette localisation constitue un risque sanitaire pour<br />

l’hôpital Georges Pompidou et que les gens du voyage qui s’installeront dans cette<br />

aire vont probablement y résider au moins 1 an du fait de la scolarisation des<br />

enfants. Or, cette aire est située dans une zone inconstructible liée à des problèmes<br />

de bruit, le bruit étant trop important pour y accueillir des habitations. M. Galy Dejean<br />

ne comprend pas pourquoi on y accueillerait, dans ces conditions, des gens du<br />

voyage qui y habiteraient et souffriraient également de ces problèmes de bruit avec<br />

le risque sanitaire que cela suppose.<br />

Pour clore cet entretien, M. Galy Dejean demande un marché alimentaire<br />

comme l’exprime les habitants du 15 ème arrondisement et la mise en place d’une<br />

continuité de promenade sur les berges de la Seine.<br />

Enfin, pour étayer son propos relatif à Beaugrenelle, M. Galy Dejean a remis<br />

au commissaire enquêteur les pièces suivantes : recours en annulation du 12<br />

octobre 2004, projet de délibération du 2004-0057 et courrier de demande de<br />

contrôle de légalité du 21 février 2005.<br />

3.11.6.2. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 15 ème arrondissement.<br />

Le 4 juin 2005, une quinzaine de personnes se sont présentées dont 2<br />

associations : le comité de défense de Beaugrenelle (4 personnes) et l’association<br />

syndicale du Front de Seine (ASFS) – (2 personnes).<br />

Toutes les personnes ont déposé sur le registre sauf les associations qui<br />

feront parvenir un dossier ou un courrier.<br />

Les questions (autres que les associations) portaient sur :<br />

- le stationnement (et notamment la limitation des stationnements privés),<br />

- le bruit des commerces,<br />

- la cohabitation couloir de bus/vélo,<br />

- les emplacements réservés sur certains secteurs,<br />

- l’aspect commerce (règlement pour les rues destinées à une protection du<br />

commerce, la cohabitation habitation/commerce),<br />

- les zones inondables,<br />

- les hauteurs.<br />

Comité de Défense de Beaugrenelle :<br />

Cette association est venue voir le commissaire-enquêteur pour avoir des<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

89


N° 05.004<br />

précisions et se plaindre sur le projet d’aménagement de Beaugrenelle (zone<br />

soumise à des dispositions particulière dans le <strong>PLU</strong>).<br />

Elle est opposée à ce schéma d’aménagement car ce secteur est en<br />

contradiction avec les orientations générales du <strong>PLU</strong> :<br />

- suppression d’espaces verts,<br />

- création d’une « pompe à voiture » et d’une augmentation de la circulation<br />

à cause de l’extension prévue du centre commercial existant,<br />

- les parkings envisagés pour accueillir les visiteurs sont en contradiction<br />

avec les orientations du PADD,<br />

- le centre commercial aura des effets très négatifs sur les petits commerces<br />

de la rue Saint Charles, du 16 ème et de la rue du Commerce à cause de<br />

l’installation de grands magasins type Galeries Lafayette, des magasins de<br />

type culturels (Virgin, FNAC) et de restaurants ainsi que des cinémas.<br />

- les transports en commun sont notoirement insuffisants pour desservir ce<br />

grand centre commercial à vocation régionale et d’une taille voisine des<br />

Halles,<br />

- le cadre de vie va être changé pour les habitants du quartier face à un<br />

projet de si grande ampleur,<br />

- les difficultés de stationnement et de circulation vont s’aggraver,<br />

- aucune garantie pour le maintien des équipements publics existants ou<br />

prévus,<br />

- problème de sécurité par l’installation de places de cinéma en souterrain<br />

sur une zone inondable.<br />

L’association est hostile à ce changement d’orientation et souhaite que la<br />

commission d’enquête examine ce point. Enfin, l’association réclame une réunion<br />

publique dans le cadre l’enquête publique de révision du <strong>PLU</strong> pour le quartier de<br />

Beaugrenelle.<br />

Le commissaire-enquêteur a promis de faire part de ces demandes auprès<br />

du président de la commission d’enquête et a demandé à l’association un dossier ou<br />

un courrier reprenant les éléments exposés et tout document pouvant lui être utile<br />

pour examiner ce point.<br />

Association Syndicale du Front de Seine (ASFS) au 31, rue Robert<br />

Deflers :<br />

Cette association représente les copropriétaires des Tours du Front de<br />

Seine (Tour Reflets et Tour Perspectives 1).<br />

L’espace du Front de Seine est situé en zone dispositions particulières (sans<br />

COS) ce qui va autoriser une surdensification alors que le secteur est déjà à un COS<br />

de 4,3. De plus, le plafond de hauteur est de 37 m ce qui est trop. L’absence de COS<br />

cumulée au plafond de hauteur va conduire à la surdensification.<br />

L’association souhaite un règlement qui limite l’insertion des nouveaux<br />

bâtiments (COS actuel hors ilot du centre commercial) et qui limite les hauteurs aux<br />

hauteurs actuelles en reprenant le plan masse existant.<br />

Concernant la dalle, le projet de <strong>PLU</strong> est en contradiction avec l’article<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

90


N° 05.004<br />

L123.1.7 et avec les prescriptions du PADD car la dalle et les tours sont en projet de<br />

classement en patrimoine du 20 ème siècle.<br />

Pour le centre commercial, l’association est d’accord avec le Comité de<br />

Défense de Beaugrenelle et précise qu’une enquête publique a eu lieu (modification<br />

du POS) concernant ce centre commercial. Un recours au tribunal administratif est<br />

en cours contre cette modification du POS. L’association précise également que<br />

l’enquête n’a porté que sur une partie du centre commercial qui doit être restructuré<br />

et que l’information et les arguments étaient donc biaisés du fait de la non prise en<br />

compte de la globalité de l’opération avec absence de concertation sur la partie non<br />

concernée. En effet, le centre commercial prévoit une extension de l’autre côté de la<br />

rue Linois. De plus, il n’y avait pas eu d’étude d’impact à l’époque.<br />

La desserte en transports en commun est notoirement insuffisante pour<br />

alimenter un projet de cette ampleur. La voiture sera inévitable et le trafic sera<br />

saturé. Les problèmes de stationnement vont s’aggraver.<br />

Seine.<br />

L’association désire que ce centre reste un centre à l’échelle du quartier.<br />

Questions et remarques diverses :<br />

- que veut dire le terme « requalifier » (ilot Bérénice et stade Mourlon) ?<br />

- les hauteurs sont elles basées sur le terrain naturel (NGF) ? Sinon, il faut<br />

donner les équivalents en NGF.<br />

- L’affichage administratif pour l’enquête est insuffisant sur la dalle à<br />

Beaugrenelle.<br />

Enfin, l’association réclame également une réunion publique pour le Front de<br />

3.11.6.3. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 16 ème arrondissement.<br />

Rencontre avec M. LEBAN, 1 er adjoint au Maire du 16 ème arrondissement le<br />

03 juin 2005<br />

L’entretien a porté en premier lieu sur les questions évoquées lors de la<br />

permanence tenue le jour même puis sur la position et les désirs de la municipalité<br />

au sujet du <strong>PLU</strong> de Paris.<br />

La question de l’emplacement réservé à l’aire des gens du voyage dans<br />

le bois de Boulogne et les craintes évoquées a été soulevée. M. LEBAN signale que<br />

des emplacements réservés dans 3 arrondissements parisiens sont destinées à<br />

accueillir des gens du voyage : dans le 12 ème , le 15 ème et le 16 ème . S’agissant de<br />

l’aire prévue au bois de Boulogne, 20 familles y sont prévues et M. LEBAN s’inquiète<br />

des problèmes possibles découlant de la scolarisation des enfants. Cette<br />

scolarisation se fera dans plusieurs écoles.<br />

Concernant le risque de « migration/extension » des gens du voyage<br />

dans la parcelle inconstructible, il signale que ce terrain est géré de manière<br />

écologique. Il n’est pas en mesure d’évaluer le risque de « transfert » de la<br />

population sur ce terrain mais signale tout de même que ce terrain est relativement<br />

éloigné.<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

91


N° 05.004<br />

La question des logements sociaux est évoquée. M. LEBAN explique<br />

que 4 emplacements sont réservés dont deux immeubles existants et deux terrains<br />

non construits.<br />

Il s’agit :<br />

- de la Gare d’Auteuil où 50% de logements sociaux doivent être prévus,<br />

- de la rue de Varise (porte de Saint-Cloud) avec 25% de logements sociaux<br />

prévus,<br />

- du 1 rue Reinelagh (immeuble existant) où 100% de logements sociaux<br />

sont prévus,<br />

- de la rue Vital (immeuble existant) où 100% de logements sociaux sont<br />

prévus.<br />

L’OPAC succèdera à la SAGI (SEM de la ville liée par contrat) qui gère<br />

les logements sociaux.<br />

L’extension de Roland Garros est évoquée ainsi que les installations<br />

futures des Jeux Olympiques. M. LEBAN précise qu’il est proposé dans ce cadre une<br />

extension à la sortie de l’autoroute. Toutefois, l’extension au niveau du Bois est plus<br />

probable. Dans ce cas, le <strong>PLU</strong> devra être modifié car le règlement proposé dans le<br />

<strong>PLU</strong> mis à l’enquête ne l’autorise pas.<br />

D’une manière générale, le Maire et le conseil d’arrondissement ont<br />

voté contre le <strong>PLU</strong> de Paris.<br />

Plus spécifiquement, ce sont les mesures de stationnement qui ne<br />

conviennent pas au 16 ème arrondissement. Le Maire souhaite la création de parkings<br />

en souterrain.<br />

M. LEBAN ne comprend pas que le Palais Rose n’ait pas été retenu<br />

comme bâtiment protégé.<br />

Enfin, il pense que le 16 ème arrondissement ne comporte pas assez de<br />

mesures protégeant le commerce.<br />

Néant<br />

3.11.6.4. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 16 ème arrondissement.<br />

3.11.7. personnes rencontrées ou reçues par madame<br />

Isabelle Dutailly dans les 17 ème ou 18 ème<br />

arrondissement.<br />

3.11.7.1. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 17 ème arrondissement.<br />

La réunion préparatoire à l’enquête publique dont l’objet était à la fois<br />

de mettre en place l’organisation matérielle et d’entendre l’avis de la mairie<br />

d’arrondissement sur le projet soumis à l’enquête ainsi que les points qui, de son<br />

avis, pouvaient ressortir a eu lieu le 20 mai 2005. À cette réunion participaient, outre<br />

le commissaire enquêteur, MM Pierre BOURRIAUD, directeur général des services,<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

92


N° 05.004<br />

Pierre-Yves BOURNAZEL, chargé de mission au cabinet du Maire, Jérôme DUBUS,<br />

adjoint au Maire, chargé de l'urbanisme, du logement et des grands projets et<br />

Manuel JAFFRAIN directeur général adjoint.<br />

D’entrée de jeu, M. Dubus a affirmé que la mairie du 17 ème était<br />

opposée au <strong>PLU</strong> au motif qu’une bonne part des vœux émis par les Conseils de<br />

quartier du 17 ème ainsi que la mairie d’arrondissement n’avaient pas été repris. Il a<br />

signalé notamment les refus de création des parkings demandés.<br />

L’entretien a porté ensuite sur le projet Clichy-Batignolles, site<br />

initialement prévu pour accueillir le village olympique, projet que la mairie<br />

d’arrondissement approuvait totalement. À la question « mais si la candidature de<br />

Paris n’est pas retenue » il a été répondu : « les travaux se feront tout de même mais<br />

en beaucoup plus de temps ». M. Dubus avait notamment évoqué les aspects les<br />

plus marquants de ce projet dont la création d’un grand parc de 10 hectares.<br />

Ont été abordés également les questions susceptibles de se poser au<br />

cours de l‘enquête : projets de parkings, végétalisation de l’arrondissement,<br />

commerces, stationnement, logements et notamment les réserves pour logement<br />

social, équipements publics, couverture de la voie ferrée. Thèmes qui ont d’ailleurs,<br />

dans l’ensemble fait effectivement l’objet d’observations dans les registres d’enquête.<br />

3.11.7.2. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 17 ème arrondissement.<br />

Le commissaire enquêteur chargé du 17 ème arrondissement a été reçu<br />

le 29 juin 2005, à sa demande, par M. François HOTE, adjoint au sous-directeur de<br />

l’Aménagement et chargé du dossier Clichy-Batignolles, site retenu par la ville pour<br />

devenir village olympique.<br />

L’objet de cette rencontre était de recevoir un complément d’information<br />

à la fois sur un vaste projet qui n’est décrit que de façon succincte dans le dossier<br />

soumis à l’enquête et sur son devenir si la candidature de Paris était rejetée.<br />

Il en est ressorti, que le réaménagement de la zone se ferait en deux<br />

tranches, dont la première comportant un grand parc pourrait être réalisée assez vite<br />

la ville étant propriétaire du terrain. Par ailleurs, Paris se donnait cinq ans pour<br />

modifier le <strong>PLU</strong> et l’adapter à la zone concernée qui devrait comporter logements,<br />

équipements publics (centre de tri des déchets) et bureaux.<br />

Au sujet de l’accessibilité en transports en commun, M. HOTE a signalé<br />

au cours de l’entretien que la ligne 13 serait encore prolongée, mais que, par contre<br />

il était impossible de donner des informations précises sur la ligne de RER car la ville<br />

n’avait pas la maîtrise du projet et qu’aucune décision ferme n’avait été prise à ce<br />

sujet.<br />

3.11.7.3. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 18 ème arrondissement.<br />

Une réunion a eu lieu le 25 mai 2005 avec la mairie du 18 ème<br />

arrondissement, elle s’est déroulée en deux temps :<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

93


N° 05.004<br />

- le premier avec Mme VOILLOT, chargée du suivi de l’enquête, avait<br />

pour objet de déterminer les conditions matérielles dans lesquelles<br />

devait se dérouler l’enquête publique ;<br />

- le second avec, M. Michel NEYRENEUF, adjoint au Maire chargé de<br />

l'urbanisme et du logement qui est venu ultérieurement se joindre à<br />

la réunion et qui après avoir fait un tour d’horizon de l’arrondissement<br />

a exposé les points particuliers, notamment Montmartre, dont il a<br />

signalé que le POS avait été intégré au <strong>PLU</strong> quasiment à l’identique.<br />

Il a aussi évoqué les questions qui pouvaient éventuellement se poser<br />

en se basant particulièrement sur les remontées des Conseils de<br />

quartier.<br />

3.11.7.4. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 18 ème arrondissement.<br />

Le commissaire enquêteur avait demandé à être reçu par M. DIGNES<br />

architecte de la Ville de Paris chargé de Montmartre.<br />

Celui-ci lui a dressé l’historique du POS de Montmartre et exposé que,<br />

dans l’ensemble, ses dispositions avaient été reprises.<br />

Il a ensuite répondu à des questions précises comme, par exemple : les<br />

problèmes de concordance entre les plans et la réalité signalés dans le registre<br />

d’enquête ou encore les conditions selon lesquelles on peut reconstruire un bien<br />

immobilier détruit lors d’un sinistre quand la hauteur prescrite par le <strong>PLU</strong> est<br />

inférieure à celle de l’immeuble considéré.<br />

3.11.8. personnes rencontrées ou reçues par monsieur<br />

Jean Guellec dans les 19 ème ou 20 ème<br />

arrondissement.<br />

a) M. le Maire du 19 ème arrondissement<br />

3.11.8.1. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 19 ème arrondissement.<br />

M. Roger MADEC, sénateur-Maire, par suite d’un emploi du temps très<br />

chargé, n’a pu donner suite à la demande de rendez-vous que j’ai présentée à<br />

plusieurs reprises, malgré les perspectives évoquées par ses collaborateurs.<br />

Par contre j’ai eu des contacts fréquents, et très positifs, avec M.<br />

Géraud LAVEISSIERE, directeur adjoint de son cabinet. Lors de notre dernière<br />

rencontre du 12 juillet 2005, celui-ci m’a remis deux notes signées du Maire,<br />

adressées au président de la commission d’enquête et au commissaire enquêteur,<br />

portant sur :<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

94


N° 05.004<br />

- la création d’un parking pour autocars dans le secteur Paris Nord<br />

Est : il demande la suppression du symbole de cet ouvrage sur le<br />

plan de la parcelle Claude Bernard, puisque son emplacement n’est<br />

pas encore retenu.<br />

- Le secteur SL 19-18 – Butte Bergeyre : il propose des modifications<br />

des filets de hauteur figurant au plan de détail soumis à l’enquête, en<br />

vue de préserver le paysage urbain du secteur. Cette proposition fait<br />

suite à un vœu du Conseil de Paris, et a été étudiée en accord avec<br />

les services de la DU.<br />

L’analyse de ces documents se trouve au registre d’enquête N° 19-1,<br />

sous l’observation N° 46. Les originaux ont été rem is au président de la commission<br />

d’enquête le 13 juillet 2005.<br />

Par ailleurs il convient de noter que, par délibération du 10 janvier<br />

2005, le conseil d’arrondissement a donné un avis favorable au projet de <strong>PLU</strong><br />

amendé.<br />

En outre le Maire signale que les conseils de quartier suivent de très<br />

près l’élaboration du <strong>PLU</strong>. Ils vont donc présenter des demandes de modifications,<br />

tendant à mieux protéger le paysage bâti, à l’issue d’un travail préparatoire<br />

extrêmement sérieux.<br />

b) Elus de l’arrondissement.<br />

Deux élus m’ont rencontré le 13 juillet 2005, à l’issue de ma<br />

permanence de la matinée en mairie :<br />

- M. Jean-François BLET, Conseiller de Paris, adjoint à<br />

l’urbanisme du Maire du 19 ème arrondissement,<br />

- M. Bernard JOMIER, adjoint à la santé du Maire du 19 ème<br />

arrondissement, président du groupe des Verts du 19 ème<br />

arrondissement.<br />

Ils m’ont remis et commenté une note du 13 juillet 2005, accompagnée<br />

d’annexes. Elle a été transmise au président de la commission car une partie des<br />

observations, portant sur la protection des bâtiments de faible hauteur, intéressent<br />

l’ensemble du <strong>PLU</strong>, et plus particulièrement dix arrondissements (dont les 19 ème et<br />

20 ème ). Ensuite elle signale que le <strong>PLU</strong> n’a retenu qu’une partie des amendements<br />

présentés par les Verts en vue d’assurer la protection du bâti (PVP, VEC, filet<br />

marron).<br />

Quatre annexes étaient jointes à cette note :<br />

- document destiné au Conseil de Paris “ <strong>PLU</strong> ” du 31 janvier 2005 :<br />

“ classement en VEC d’ensembles et séquences remarquables ”, avec<br />

une liste.<br />

- note du groupe local Paris 19 – Les Verts : propositions de diverses<br />

mesures, ayant pour objectif l’amélioration du <strong>PLU</strong>.<br />

- liste de demandes d’inscription de nouvelles protections Ville de Paris<br />

(PVP).<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

95


N° 05.004<br />

- liste de demandes de création de nouveaux filets marrons.<br />

L’analyse de ces cinq documents se trouve au registre d’enquête N°19-1, sous<br />

l’observation N° 47.<br />

3.11.8.2. personnes reçues à leur demande<br />

ou à la demande du commissaire<br />

enquêteur dans le 19 ème arrondissement.<br />

Comité de coordination des associations de résidents des foyers du 19 ème .<br />

Une délégation de ce comité, composée d’une dizaine de personnes, a<br />

demandé à être reçue lors de la permanence du 25 juin 2005. Conduite par son<br />

président M. KONATE Madikougné, elle a déposé, et commenté, un courrier destiné<br />

à M. Jean Pierre CHAULET, président de la commission d’enquête, à qui je l’ai<br />

transmis. Je leur ai conseillé de prendre rendez-vous, ce qui a été fait.<br />

Les demandes présentées ont trait principalement à la mise en œuvre<br />

effective du programme de réhabilitation des foyers. Certains membres insistent sur<br />

leur souhait d’obtenir un logement social, pour quitter le logement en foyer.<br />

L’analyse de ce dossier se trouve au registre d’enquête N°19-1, sous<br />

l’observation N° 19.<br />

3.11.8.3. rencontres et entretiens effectués<br />

dans le 20 ème arrondissement.<br />

a) M. le Maire du 20ème arrondissement<br />

A ma demande, M. Michel CHARZAT, député-maire du 20 ème<br />

arrondissement, m’a accordé un rendez-vous à deux reprises. Malheureusement,<br />

victime d’une sciatique tenace l’empêchant de se déplacer en mairie, il a dû les<br />

annuler successivement.<br />

En son absence les contacts ont été assurés par Mme Fabienne<br />

GIBOUDEAUX, Conseiller de Paris, déléguée à l’urbanisme pour le 20 ème<br />

arrondissement, et par Mme Dominique LAGADEC, membre du cabinet du Maire, qui<br />

a bien voulu me guider lors de deux visites particulièrement instructives dans certains<br />

quartiers sensibles.<br />

Le conseil d’arrondissement a donné un avis favorable au projet de<br />

<strong>PLU</strong> amendé, lors de sa séance du 14 décembre 2004. Cependant mes<br />

interlocutrices considèrent que, faute de temps, il n’a pas été possible de présenter<br />

certaines demandes importantes de modification du projet, lors de la phase<br />

d’instruction du dossier. Aussi les conseils de quartier, particulièrement actifs dans<br />

cet arrondissement, ont-ils procédé à de nouvelles études approfondies, en vue de<br />

présenter des demandes de protection supplémentaires du bâti existant.<br />

De même la mairie du 20 ème<br />

arrondissement, en liaison avec la<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

96


N° 05.004<br />

direction de l’urbanisme de la ville de Paris, a établi des propositions en ce sens.<br />

C’est ainsi qu’une lettre de M. Michel CHARZAT, en date du 12 juillet, m’a été remise<br />

le 13 juillet lors d’une rencontre finale avec Mmes GIBOUDEAUX et LAGADEC.<br />

Il s’agit de préserver, sans le figer, le paysage faubourien de cet<br />

arrondissement. Le Maire demande que soient réexaminées favorablement certaines<br />

propositions de protection (PVP, VEC, filets) qui n’ont pas été prises en compte dans<br />

le <strong>PLU</strong> arrêté par le conseil de Paris du 31 janvier 2005. Il propose en outre des<br />

inscriptions complémentaires d’ELP, ELV ou VEC, et de protection du commerce et<br />

de l’artisanat, ainsi que de quelques emplacements réservés, et de liaisons<br />

piétonnes.<br />

A cette occasion il m’a été confirmé verbalement l’intérêt que porte le<br />

Maire à l’implantation prochaine d’un gymnase dans le quartier Réunion, pour<br />

répondre aux besoins exprimés.<br />

L’analyse de ce document se trouve au registre d’enquête N°20-4, sous<br />

l’observation N° 9<br />

b) Elus de l’arrondissement<br />

M. Pierre MANSAT, adjoint au Maire de Paris et Mme Catherine<br />

GEGOUT, conseillère de Paris, pour les élus communistes de Paris.<br />

La rencontre a eu lieu le 13 juillet 2005, dans le cadre de la<br />

permanence tenue en mairie.<br />

Ces deux élus du 20 ème arrondissement présentent des observations<br />

qui portent sur l’ensemble du <strong>PLU</strong> de Paris :<br />

- contestation de la limitation de la hauteur des immeubles à 37m,<br />

- contestation de la diminution du COS, qui aurait dû être<br />

maintenu à 3,25,<br />

- préservation de la Petite Ceinture comme infrastructure<br />

ferroviaire,<br />

- abaissement à 800m 2 de la taille des opérations soumises à la<br />

création de 25% de logements sociaux.<br />

En outre ils déposent un texte relatif à la politique de l’eau à Paris,<br />

tendant à compléter le document actuel du <strong>PLU</strong> de Paris, afin d’assurer l’information<br />

du public et des acteurs locaux sur l’état des lieux.<br />

Cela implique que des modifications soient apportées à trois dossiers<br />

constituant le <strong>PLU</strong> :<br />

- le rapport de présentation, dans sa partie “ Etat initial de<br />

l’environnement ”,<br />

- le règlement, en ce qui concerne la gestion de l’eau,<br />

- le PADD, avec la quantification des objectifs, et la mise en place<br />

d’une structure d’encadrement technique des projets,<br />

Ces documents ont été transmis au président de la commission<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

97


N° 05.004<br />

d’enquête, et sont analysés au registre d’enquête N°20-3, sous l’observation N° 34.<br />

Néant<br />

3.11.8.4. personnes reçues à leur<br />

demande ou à la demande du<br />

commissaire enquêteur dans le 20 ème<br />

arrondissement.<br />

3.12. Personnes reçues à leur demande par le président de la commission<br />

d’enquête<br />

Au cours de l’enquête publique, le président a reçu, à leur demande et<br />

en entretien privé 7 personnes ou groupes de personnes représentant des intérêts<br />

particuliers, des sociétés ou des associations.<br />

3.12.1. déplacement avenue d’Ivry et entretien avec la<br />

Direction Générale de Panhard le 21 juin 2005<br />

Le président de la commission s’est déplacé le 21 juin 2005, dans la<br />

matinée, au 16/18, rue d’Ivry (75013), au siège de la Société de Constructions<br />

Mécaniques Panhard et Levassor où il a été reçu par monsieur MONS, son Directeur<br />

Général.<br />

Ce dernier lui a expliqué que bien que Panhard envisage de regrouper<br />

l’ensemble de ses actuelles activités industrielles sur le site de l’usine dont elle<br />

dispose à Marolles en Hurepoix (91), elle entend, en revanche, maintenir son siège<br />

social et quelques services dans les locaux historiques du Groupe et souhaite<br />

revaloriser et réhabiliter l’ensemble immobilier qu’elle occupe au 16/18 avenue d’Ivry.<br />

Mais tout projet d’ampleur et actuellement gelé car la parcelle identifiée<br />

sous le numéro V13-1 est à la fois :<br />

1) un site réservé pour aménagement d’espaces verts ;<br />

2) un site signalé.<br />

Ce qui semble pour le moins contradictoire, le bâtiment ne pouvant être<br />

à la fois conservé, compte tenu de sa qualité architecturale et historique et voué à la<br />

destruction pour réaliser un espace vert.<br />

Or à l’occasion de son grand projet de réorganisation qui se déroulerait<br />

en concertation étroite avec les élus, Panhard et Levassor est prêt avec le<br />

propriétaire de l’immeuble à participer au lancement d’un projet de réaménagement<br />

de ce site architecturalement remarquable et qui est également un site historique de<br />

premier ordre puisque ce fut le premier site de construction de voitures au monde<br />

(1891).<br />

Le Directeur Général a donc précisé qu’il enverrait au président un<br />

courrier demandant que cette parcelle identifiée sous le numéro V 13-1 soit<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

98


N° 05.004<br />

supprimée de la liste des emplacements réservés.<br />

Ce courrier reçu dés le lendemain a été enregistré sous le numéro de<br />

courrier 29 (voir dans la suite de ce rapport).<br />

A l’issue de l’entretien, le Directeur Général a fait visiter la totalité du<br />

site au président de la commission d’enquête en attirant son attention sur les points<br />

architecturaux ou historiques remarquables qui justifient sa demande.<br />

3.12.2. réception et entretiens en mairie du 5 ème<br />

arrondissement le 7 juillet 2005.<br />

Le 7 juillet 2005, en mairie du 5 ème arrondissement, peu après<br />

17heures, à l’issue de la permanence assurée en doublure avec le commissaire en<br />

charge de l’arrondissement, le président de la commission d’enquête a reçu<br />

successivement les représentants de la SNCF et les représentants de la coordination<br />

des foyers du 19 ème arrondissement.<br />

3.12.2.1. entretien avec les représentants<br />

de la SNCF.<br />

Deux représentants de la SNCF/Direction de l’immobilier et de<br />

l’Organisation (130, rue du Faubourg Saint Antoine – 75010), monsieur Jean<br />

BRULARD et monsieur Xavier MOREAU sont venus commenter au président de la<br />

commission d’enquête les diverses observations constituant l’avis de la SNCF à<br />

annexer au registre d’enquête.<br />

Ils ont articulé leur propos en deux séries d’observations :<br />

- la première série d’observations qui concerne les points qui n’ont pas<br />

été repris explicitement dans l’avis de l’Etat ;<br />

- la seconde série d’observations qui concerne les remarques reprises<br />

par le Préfet dans son avis officiel.<br />

Cet entretien a été l’occasion pour les deux représentants de la SNCF<br />

de détailler pendant près de deux heures, cartes et plans à l’appui, tous les points<br />

évoqués dans le courrier qu’ils ont ultérieurement fait parvenir au président et qui est<br />

enregistré dans la suite de ce rapport sous le numéro 106.<br />

3.12.2.2. entretien avec les représentants<br />

de la coordination des foyers du 19 ème .<br />

C’est une véritable délégation menée par monsieur Jean François<br />

BLET, élu Vert du 19 ème arrondissement et conseiller de Paris et madame Patricia<br />

THIERY, conseillère de quartier Porte des Lilas (75019) que le président de la<br />

commission d’enquête a reçue en soirée.<br />

Cette délégation composée de résidents des foyers du 19 ème<br />

arrondissement comprenait :<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

99


N° 05.004<br />

- monsieur Aladji KANOUTE, délégué de la coordination des<br />

associations de résidents des foyers du 19 ème ;<br />

- monsieur Samba SYLLA, délégué des foyers du 19 ème ;<br />

- monsieur Boubou COULIBALY, résident du foyer de Lorraine (19 ème ) ;<br />

- monsieur Dan LERT de la mairie du 19 ème .<br />

Les membres de cette délégation ont tour à tour pris la parle pour<br />

expliquer leurs principales revendications qui peuvent se résumer ainsi :<br />

1° Réhabiliter tous les foyers avec tout le confort moderne,<br />

2° Construire de nouveaux foyers à Paris pour tous les surnuméraires<br />

du 19 ème arrondissement,<br />

3° Conventionner tous les foyers à l’APL et réforme r le système des<br />

aides au logement.<br />

Ils ont également insisté sur le fait que bien que de nombreuses<br />

réunions se soient déjà tenues auxquelles ils avaient participé dans un esprit<br />

d’ouverture de coopération, leurs espoirs tardaient à se concrétiser et la résolution de<br />

leurs problèmes semblait être différée en permanence. Ils attendaient donc<br />

beaucoup du projet de <strong>PLU</strong> mis à l’enquête pour voir enfin apparaître des signes<br />

positifs.<br />

Toutes ces revendications ont été développées et précisées dans un<br />

courrier adressé au président de la commission d’enquête et auquel il convient de se<br />

reporter (courrier N°36).<br />

3.12.3. réception et entretiens en mairie du 4 ème<br />

arrondissement le 12 juillet 2005.<br />

Dans la matinée du 12 juillet 2004, le président de la commission<br />

d’enquête a reçu en mairie du 4 ème arrondissement, au siège de l’enquête, les<br />

personnes qui avaient souhaité le rencontrer avant la fin de l’enquête.<br />

3.12.3.1. entretien avec monsieur BLET,<br />

conseiller de Paris et élu Vert du 19 ème<br />

arrondissement.<br />

Monsieur BLET, rejoint au cours de l’entretien, par un autre<br />

représentant des Verts a expliqué au président les raisons pour lesquelles il n’avait<br />

pas voté le projet de <strong>PLU</strong> de Paris.<br />

Tout en reconnaissant que ce <strong>PLU</strong> portait des innovations<br />

intéressantes, à savoir :<br />

- les protections patrimoniales mises en place (4000), même si elles<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

100


N° 05.004<br />

sont insuffisantes, Madrid en compterait 20.000 ;<br />

- les séquences urbaines. Cependant la formule des ZPPAUP qui n’ont<br />

jamais été mis en œuvre (dialogue entre ville et Etat) pourrait être<br />

utilisée pour le cœur de Paris.<br />

Il fait part de ses réserves pour le logement social (seuil de 750m 2<br />

plutôt que 1000m 2 ) et note que si un effort a été fait pour les protections<br />

commerciales, dans le même temps on assiste à une politique d’hyper centres<br />

commerciaux dans le centre de Paris (Segeste, Beaugrenelle, Galeries Lafayette à<br />

Montparnasse et dans gares parisiennes) qui n’est pas bonne, en outre, pour<br />

l’emploi car 1 emploi dans un centre commercial en détruit 3 dans le commerce<br />

traditionnel.<br />

Il considère également que, auparavant le COS était de 3 pour les<br />

logements et de 1,5 pour les bureaux et que le fait de faire un COS identique incitera<br />

les promoteurs à construire des bureaux plutôt que des logements et que c’est le<br />

marché qui choisira.<br />

Il a également au cours de l’entretien évoqué le problème de la gare de<br />

l’est et de la gare du nord et la volonté de la municipalité d’en faire un quartier<br />

d’affaires européen ouvert sur l’Europe en transformant le quartier en bureaux, là<br />

aussi au détriment du logement social et a réitéré son opposition à la mise en place<br />

dans les textes d’un mécanisme de grignotage.<br />

S’agissant des orientations d’aménagement il a critiqué le fait que dans<br />

ces zones, les règles du COS ne s’appliquent pas et a souhaité que l’on applique<br />

dans ces zones le droit commun.<br />

Diverses autres questions ont été abordées comme la demande de<br />

protection des abords des secteurs de villas, les cœurs d’îlots, etc.) et a regretté que<br />

pour toute construction un bilan de la consommation énergétique ne soit pas effectué<br />

et que le problème de l’énergie, en général n’ait été que très peu abordé.<br />

Il a enfin remis un volumineux dossier reprenant pour l’essentiel les<br />

amendements qu’il avait déposés lors de l’examen du projet de <strong>PLU</strong> au Conseil de<br />

Paris et qui sont développés dans les courriers N°1 23 (28 items) et N°152 (398<br />

items) traités dans la suite de ce rapport.<br />

Il a, par ailleurs, également remis un courrier au commissaire<br />

enquêteur du 19 ème arrondissement qu’il a traité sous l’observation N°47 du 1 er<br />

registre déposé dans le 19 ème arrondissement (19.1.47) et qui a été décomposée en<br />

154 items.<br />

3.12.3.2. entretien avec le représentant des<br />

Hôpitaux de Paris.<br />

Monsieur Stéphane BAILLY, chef du Pôle Schémas Directeurs et<br />

Conservation du Patrimoine de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris a souhaité<br />

rencontrer le président de la commission d’enquête pour lui faire part des<br />

observations de l’AP-HP sur le projet de <strong>PLU</strong>.<br />

Il a notamment expliqué qu’au cours des dernières années l’AP-HP<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

101


N° 05.004<br />

avait procédé à une révision stratégique de sa politique, motivée, notamment, par<br />

l’évolution de la prise en charge des patients qui est de plus en plus de type<br />

ambulatoire et qui donc nécessite moins de capacités d’hébergement des malades<br />

mais des plateaux techniques de plus en plus performants et étendus.<br />

Cela a conduit l’AP-HP à opérer des choix sur les modalités de<br />

transformation ou de constructions des emprises dépendant de l’Assistance Publique<br />

de Paris.<br />

Si dans l’ensemble les enjeux de la politique hospitalière sont pris en<br />

compte et si à ce titre il note des avancées bénéfiques du <strong>PLU</strong> à cet égard, il<br />

souligne cependant le peu de souplesse du procédé des EVP (Les espaces verts<br />

correspondraient à des réserves foncières pour le développement des hôpitaux). Il<br />

demande donc à ce que les surfaces correspondantes puissent être réorganisées<br />

avec souplesse, regrettant le dessin précis de ces EVP<br />

Il indique que l’AP-HP remettra au président de la commission un<br />

courrier reprenant l’ensemble des observations et demandes formulées par l’AP-HP.<br />

Ce courrier a été effectivement adressé au président de la commission<br />

d’enquête et est développé et traité sous le N°122, dans la suite de ce rapport.<br />

3.12.3.3. entretien avec les représentants<br />

du Réseau Ferré de France (R.F.F.).<br />

Monsieur Olivier DANZIGER, responsable de l’aménagement et de<br />

l’urbanisme accompagné de madame Claire BOIVIN, chargée de mission, tous deux<br />

de la Direction Régionale Ile-de-France du Réseau Ferré de France (RFF), ont tenu<br />

à rencontrer le président de la commission d’enquête pour lui expliquer la position de<br />

RFF par rapport au projet de <strong>PLU</strong>.<br />

Après avoir mentionné que la Loi de 1997 avait créé une société<br />

distincte chargée de l’infrastructure ferroviaire, il a expliqué que RFF se fixait deux<br />

objectifs pour Paris et sa région:<br />

1 er objectif : le maintien de l’activité actuelle, voire le développement de<br />

l’activité ferroviaire ;<br />

2 ème objectif : une démarche fondée sur une concertation conjointe<br />

avec la SNCF.<br />

Il a poursuivi en notant que l’analyse de son patrimoine ferroviaire sur<br />

Paris avait conduit RFF à :<br />

fonction.<br />

- définir une typologie d’emprise ;<br />

- déterminer les emprises qui peuvent évoluer vers d’autres types de<br />

Sur ces différents points, il a expliqué que le double zonage proposé<br />

(UG et UGSU) ne les gênait pas et que le règlement avait suivi sauf sur certains<br />

aspects.<br />

3 points feraient notamment débat portant :<br />

- sur des détails du règlement UGSU ;<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

102


N° 05.004<br />

- sur les positions prises concernant la Petite Ceinture ;<br />

- sur certains sites ferroviaires (Paris Nord Est par exemple).<br />

Ces différents points ont été repris et développés dans un courrier<br />

adressé au président de la commission d’enquête par le président de RFF, monsieur<br />

Jean Pierre DUPORT.<br />

Ce courrier N°122, traité dans la suite de ce rappo rt, reprend en 37<br />

items, la plupart des observations développées par la SNCF dans les différents<br />

courriers qu’elle a adressés au président de la commission d’enquête et notamment<br />

les courriers N°106, N°114 et N°139.<br />

3.12.3.4. entretien avec les représentants<br />

de l’Association Diocésaine de Paris.<br />

L’Association Diocésaine de Paris a été reçue par le président de la<br />

commission d’enquête en fin de matinée du 12 juillet 2005.<br />

Monsieur Bertrand De FEYDEAU, Directeur Général des Affaires<br />

économiques du Diocèse, accompagné d’autres membres de l’association a<br />

longuement exposé, les raisons pour lesquelles l’association envisageait au 271 à<br />

285 boulevard Raspail et 92, avenue Denfert-Rochereau dit « Hospice Marie-<br />

Thérèse » de construire un bâtiment neuf destiné aux personnes âgées dans le<br />

prolongement d’un bâtiment existant ainsi que des bâtiments neufs de logements en<br />

remplacement d’autres bâtiments. Or la construction de ces bâtiments interférerait<br />

avec l’EVP envisagé par le <strong>PLU</strong>.<br />

- Afin de pouvoir construire les bâtiments lui permettant l’indispensable<br />

mise aux normes de sa maison de retraite l’Association Diocésaine propose donc de<br />

modifier le plan d’implantation de l’EVP qui respecterait toutefois la surface<br />

envisagée et qui offrirait l’avantage de contenir la totalité des arbres de qualité et la<br />

totalité de l’espace vert visible depuis l’espace public<br />

Elle joint, à l’appui de sa demande les plans avant et après<br />

modifications ainsi qu’un métrage précis des surfaces concernées.<br />

Cette intervention rejoint les deux courriers, N°25 et N° 124 adressés<br />

au président de la commission d’enquête et qui militent en faveur de la même<br />

demande.<br />

<br />

Enquête publique relative à l’élaboration du<br />

Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) sur le territoire de la ville de Paris<br />

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