Le projet - SNEC CFE-CGC
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Réorganisation et redéploiement des activités<br />
non alimentaires dans les hypermarchés et<br />
leurs conséquences sur les métiers sensibles<br />
Hugues Marsault<br />
EMA<br />
Dominique Riera<br />
Cabinet d’avocats RIERA<br />
Rapport d’expertise<br />
1
Plan du Rapport<br />
Introduction<br />
1. La mission<br />
2. <strong>Le</strong>s réponses apportées par les rapporteurs<br />
3. La méthodologie utilisée<br />
1: Etat des lieux du non alimentaire<br />
1.1 Contexte global de développement<br />
1.2 Contexte spécifique de développement du secteur du non alimentaire<br />
1.2.1 <strong>Le</strong>s difficultés particulières du secteur non alimentaire dans ce nouveau contexte<br />
de croissance<br />
1.2.2 Facteurs impactant les résultats: état du marché<br />
1.3 <strong>Le</strong>s résultats du secteur non alimentaire<br />
1.4 Etat des lieux par famille de produits<br />
SYNTHESE: Etat des lieux du non alimentaire<br />
2
2: <strong>Le</strong>s réponses de Carrefour<br />
2.1 Projets non spécifiques au secteur non alimentaire<br />
Organisation en category management<br />
Mise en oeuvre du <strong>projet</strong> category management: organigramme EPCS 2009<br />
Mise en oeuvre du <strong>projet</strong> category management: organigramme Bazar 2009<br />
Mise en oeuvre du <strong>projet</strong> category management: organigramme textile 2009<br />
Projet d’implantation de MBC<br />
Exemple de mise en oeuvre de MBC: Bascule des Flux stockés non alimentaires hyper de<br />
Infolog GC sur Prolog GC<br />
Mise en place d’un test de développement de synergies France / Espagne<br />
<strong>Le</strong> <strong>projet</strong> commerçant, test Claye Souilly<br />
SYNTHESE: Axes communs aux différents <strong>projet</strong>s<br />
2.2 Projets spécifiques au secteur non alimentaire<br />
Plan d’action EPCS<br />
Projet de redéploiement des Services Après Vente Régionaux<br />
Mise en place des bornes EPCS<br />
Plan d’action Textile<br />
Projet de transfert de l'activité textile bébé et enfant à MADRID<br />
Plan d’action bazar<br />
Plans d’action bijouterie<br />
Projet développement photo<br />
SYNTHESE: Axes communs aux différents <strong>projet</strong>s<br />
3
3. <strong>Le</strong>s dimensions sociales et temporelles de la réorganisation<br />
3.1 Impact sur l’emploi: Données chiffrées disponibles<br />
Bilan de l’activité BPI 2005/2008<br />
Un outil de gestion de l’impact social des <strong>projet</strong>s en cours : la bourse de l’emploi<br />
Impact de la mise en place d’une organisation en category management<br />
Impact sur l’emploi de la réorganisation de la bijouterie<br />
Impact de la modification de l’activité sur le site Ingres<br />
Impact du <strong>projet</strong> commerçant mené à Claye Souilly<br />
Impact du <strong>projet</strong> de développement de synergies France/Espagne<br />
Impact du <strong>projet</strong> de transfert à Madrid du textile bébé<br />
Impact du <strong>projet</strong> de redéploiement des SAVR<br />
3.2 <strong>Le</strong>s dimensions sociale et temporelle des <strong>projet</strong>s en cours<br />
4. Préconisations<br />
4.1 Accompagnement du changement<br />
4.2 Mis en oeuvre de la GPEC<br />
4
Introduction<br />
1. La mission<br />
<strong>Le</strong> contexte de la demande<br />
Au cours du CCE du 6 octobre 2008, le dossier Parcours<br />
Client et la mise en oeuvre corrélative de la GPEC ont été<br />
débattus. Il est apparu à cette occasion que la<br />
représentation du personnel manquait de visibilité sur<br />
les différents <strong>projet</strong>s de réorganisation du secteur non<br />
alimentaire et sur leurs articulations et impacts<br />
potentiels.<br />
<strong>Le</strong> contenu de la mission<br />
Il a donc été demandé aux cabinets EMA et RIERA de<br />
réaliser une expertise sur « les prolongements possibles,<br />
la mise en perspective de cette réorganisation, sa<br />
cohérence et sa complémentarité avec les autres<br />
réorganisations en cours ou à venir dans le secteur non<br />
alimentaire des hypermarchés et leurs impacts sur les<br />
métiers potentiellement sensibles ».<br />
5
<strong>Le</strong>s difficultés rencontrées qui ont présidé au cadre de l’expertise:<br />
Importance quantitative des <strong>projet</strong>s des réorganisation du<br />
secteur non alimentaire:<br />
Sur la période 2007-2009, on compte plus d’une vingtaine de <strong>projet</strong>s affectant le<br />
secteur non alimentaire. L’ampleur quantitative des réorganisations se double de la<br />
diversité des supports de présentation des différents <strong>projet</strong>s. Environ cinquante<br />
documents ont été recensés. Certains <strong>projet</strong>s sont présentés plusieurs fois sous<br />
différents angles d’approche, quand d’autres ne font l’objet d’aucune présentation.<br />
Hétérogénéité qualitative des <strong>projet</strong>s de réorganisation du<br />
secteur non alimentaire:<br />
<strong>Le</strong> contenu des différents <strong>projet</strong>s est extrêmement hétérogène du point de vue de<br />
leur zone d’impact comme de leur échelle de déploiement. D’une part, certains<br />
<strong>projet</strong>s concernent l’ensemble des secteurs de la société (alimentaire et non<br />
alimentaire) et ne peuvent de ce fait être retranchés de l’analyse puisqu’ils<br />
impactent aussi le secteur non alimentaire quand d’autres sont spécifiques au<br />
secteur. D’autre part, certains <strong>projet</strong>s ont une échelle de déploiement locale (un<br />
ou un groupe de magasins) et d’autres concernent l’ensemble du parc.<br />
6
L’importance quantitative des <strong>projet</strong>s de réorganisation<br />
du secteur non alimentaire et l’hétérogénéité qualitative<br />
du contenu des différents <strong>projet</strong>s (du point de vue de leur<br />
zone d’impact et de leur échelle de déploiement) sont à<br />
l’origine d’un triple questionnement de la représentation<br />
du personnel :<br />
• Dans quel ensemble de <strong>projet</strong>s s’inscrit le <strong>projet</strong> Parcours Client?<br />
• Existe-t-il une cohérence globale des différents <strong>projet</strong>s? Quel<br />
secteur non alimentaire contribuent-ils à dessiner?<br />
visage du<br />
• Quel sera à court et moyen terme l’impact sur l’organisation du travail et<br />
l’emploi des différents <strong>projet</strong>s de redéploiement des activités du secteur?<br />
La demande des IRP est donc issue du manque de visibilité sur l’articulation<br />
des différents <strong>projet</strong>s entre eux et sur leur impact actuel ou potentiel sur<br />
l’emploi et l’organisation du travail.<br />
7
2. <strong>Le</strong>s réponses apportées par les rapporteurs<br />
<strong>Le</strong> <strong>projet</strong><br />
Répondre au manque de visibilité sur la réorganisation<br />
du secteur non alimentaire en effectuant un triple travail<br />
Reconstituer les <strong>projet</strong>s et de leur homogénéité à partir<br />
de l’hétérogénéité des documents disponibles.<br />
Recenser et synthétiser les différents <strong>projet</strong>s de façon à<br />
rendre disponible pour les IRP une synthèse de chaque<br />
<strong>projet</strong>, de son contenu, ses enjeux et son impact actuel ou<br />
potentiel sur l’organisation du travail et l’emploi.<br />
Mettre en évidence les axes transversaux aux différents<br />
<strong>projet</strong>s pour faire apparaitre la logique globale sous<br />
jacente à la diversité des modalités de réorganisation et<br />
de redéploiement des activités du secteur.<br />
8
Résumé des conclusions<br />
<strong>Le</strong> secteur non alimentaire est impacté par un double contexte de<br />
difficultés organisationnelles et structurelles et de difficultés<br />
conjoncturelles. Ces deux éléments concourent à faire baisser<br />
significativement et d’année en année les résultats. Pour répondre à ces<br />
difficultés, la direction du groupe a mis en œuvre différents <strong>projet</strong>s pour<br />
réorganiser le non alimentaire. Ces <strong>projet</strong>s se situent à la jonction de trois<br />
axes stratégiques majeurs :<br />
la centralisation de l’organisation commerciale (axe non spécifique au<br />
secteur non alimentaire)<br />
l’homogénéisation des outils commerciaux (axe non spécifique au secteur<br />
non alimentaire)<br />
le resserrement de l’offre (axe spécifique au secteur non alimentaire)<br />
9
<strong>Le</strong> problème global posé par les <strong>projet</strong>s de réorganisation du secteur<br />
est l’absence de visibilité à moyen terme sur leur impact social.<br />
En l’état actuel des <strong>projet</strong>s effectivement engagés, l’impact social apparait<br />
relativement limité. Concernant les <strong>projet</strong>s spécifiques au secteur non<br />
alimentaire, seuls quelques centaines de personnes sont impactés pour<br />
l’ensembles de <strong>projet</strong>s. Concernant les <strong>projet</strong>s globaux de réorganisation<br />
de l’activité (alimentaire et non alimentaire), la Direction s’est engagé à ce<br />
que ces <strong>projet</strong>s n’impactent pas l’emploi. Cela dit, il semble difficilement<br />
envisageable que la centralisation des fonctions et des responsabilités et<br />
le resserrement de l’offre dans le secteur non alimentaire n’aient pas à<br />
moyen terme d’impact sur l’emploi dans sa nature et dans son volume.<br />
La difficulté générale rencontrée au cours de ce travail est l’absence de<br />
renseignements disponibles sur les aspects temporels (calendrier) et<br />
sociaux des <strong>projet</strong>s engagés. Si les dimensions économique et<br />
fonctionnelle des <strong>projet</strong>s sont correctement renseignées par la Direction,<br />
leurs dimensions temporelle et sociale ne le sont que très<br />
marginalement. Par ailleurs, la méthode mise en œuvre par la Direction<br />
prive les IRP de la possibilité d’intervenir sur les tests et <strong>projet</strong>s en cours.<br />
10
3. La méthodologie utilisée<br />
<strong>Le</strong>s conclusions ont été établies à la suite d’un travail de recensement et<br />
synthèse des différents <strong>projet</strong>s de réorganisation.<br />
Qu’est-ce qu’un <strong>projet</strong> ?<br />
Ont été retenus comme « <strong>projet</strong>s » l’ensemble des réorganisations concernant<br />
actuellement ou à terme l’ensemble du parc de magasins et affectant<br />
significativement l’organisation du travail. De ce fait, ont été exclus de l’analyse,<br />
les <strong>projet</strong>s locaux correspondant à des spécificités magasins et ne s’inscrivant pas<br />
dans le redéploiement global des activités du secteur.<br />
Il est par ailleurs apparu impossible d’isoler le secteur du non alimentaire des<br />
<strong>projet</strong>s globaux de réorganisation de l’activité. En effet, les <strong>projet</strong>s de<br />
réorganisation spécifiques au secteur non alimentaire apparaissent comme des<br />
déclinaisons de stratégies du changement plus globales. Par ailleurs, les <strong>projet</strong>s<br />
globaux s’appliquent au secteur non alimentaire et participent ainsi à la<br />
modification de sa physionomie. Ces derniers ont donc été intégrés dans<br />
l’analyse.<br />
11
Comment analyser un <strong>projet</strong>?<br />
Chaque <strong>projet</strong> a été analysé au travers de quatre critères:<br />
Sa dimension économique: c’est-à-dire son contexte d’apparition à la fois<br />
global et interne à la situation du groupe.<br />
Sa dimension organique et fonctionnelle: c’est-à-dire le contenu du<br />
<strong>projet</strong>, ses enjeux et les objectifs auxquels il répond.<br />
Sa dimension sociale: c’est-à-dire son impact sur l’organisation du travail<br />
et sur l’emploi (dimension métiers sensibles)<br />
Sa dimension temporelle : c'est-à-dire le calendrier de sa mise en œuvre,<br />
et les moyens humains, économiques et organisationnels mis en oeuvre<br />
pour passer de l’organisation actuelle à l’organisation cible.<br />
12
1: Etat des lieux du non alimentaire CHF<br />
13
1.1 Contexte global de développement<br />
14
Un contexte de développement modifié<br />
La grande distribution non spécialisée doit faire face depuis la fin des<br />
années 90 à un phénomène de saturation du marché due au maillage du<br />
territoire.<br />
<strong>Le</strong> nombre d’ouverture de surfaces de vente en m2 a été divisé par<br />
entre 1990 et 2005 pour les supermarchés et par 2 pour les<br />
hypermarchés.<br />
Dans ce contexte, la croissance ne peut plus passer par le développement<br />
quantitatif du parc de magasins, « la conquête de nouveaux territoires »,<br />
mais par la réorganisation de l’activité déjà existante. On est passé d’un<br />
régime de croissance extensive caractérisé par la croissance du parc de<br />
magasins, l’augmentation du nombre d’emplois et des bénéfices à un<br />
régime de croissance intensive où la rentabilité n’est plus fonction de la<br />
quantité de produits vendus, mais de la capacité à répondre<br />
qualitativement aux attentes des consommateurs.<br />
15
Depuis sa naissance à la fin des années 60, la grande distribution a fonctionné sous<br />
le « régime de croissance extensive ». Cette croissance s’est incarnée dans le<br />
modèle économique et organisationnel du discount, permettant à la grande<br />
distribution de faire valoir un avantage compétitivité-prix par rapport aux formes<br />
traditionnelles de commerce. <strong>Le</strong> modèle du discount s’organise autour de deux axes:<br />
Un modèle de rentabilité fondé non par sur le niveau de marge unitaire, mais sur<br />
la vitesse de rotation du capital<br />
Un mode de production du service commercial calqué sur le modèle industriel.<br />
Depuis la fin des années 80, ce modèle montre des signes d’essouflement, due à la<br />
conjugaison de deux facteurs:<br />
La saturation du potentiel de croissance.<br />
L’évolution du système économique et social vers un modèle plus serviciel qu’industriel.<br />
Depuis la fin des années 90, la grande distribution est donc entrée dans un nouveau régime<br />
de croissance intensive.<br />
Du point de vue du front office, il se traduit par la mise en place de positionnements<br />
stratégiques destinés à exploiter intensivement les marchés.<br />
Du point de vue du back office, l’objectif est de réorganiser les bases de la production du<br />
service commercial.<br />
<strong>Le</strong> passage d’un régime de croissance à l’autre constitue la toile de fond des <strong>projet</strong>s de<br />
réorganisation du secteur non alimentaire.<br />
16
Pour maintenir la croissance et conserver ses parts de marché, l’existant<br />
doit donc être réorganisé en vue de:<br />
Réduire les coûts par la rationalisation de l’activité<br />
Améliorer qualitativement l’offre client<br />
La grande distribution doit donc affronter une double problématique<br />
économique (rationalisation des coûts) et symbolique (développement d’une<br />
image groupe, des services, etc.) pour conserver sa croissance.<br />
Ce double enjeu a favorisé l’apparition de deux nouveaux types de concurrents<br />
dans cette nouvelle période : les hard discounters et les distributeurs spécialisés.<br />
La part de marché alimentaire du hard discount est passée de 9% à 13,2% entre<br />
2000 et 2006. Dans le même temps, la part de marché de Carrefour est passée de<br />
17,1% à 14%.<br />
17
1.2 Contexte spécifique de développement<br />
du secteur du non alimentaire<br />
18
1.2.1 <strong>Le</strong>s difficultés particulières du secteur non alimentaire dans ce<br />
nouveau contexte de croissance<br />
L’entrée dans un régime de croissance intensive due à la saturation du<br />
marché implique une rationalisation de l’activité de l’ensemble des<br />
secteurs mais elle s’avère plus difficile pour le secteur non alimentaire<br />
concurrencé par les distributeurs spécialisés.<br />
En effet, concernant l’objectif économique de réduction des coûts<br />
comme celui symbolique de développement d’une image groupe, les<br />
distributeurs spécialisés sont mieux positionnés que Carrefour qui perd<br />
des parts de marché. La surface dont disposent les distributeurs<br />
spécialisés rend improbable l’établissement d’une concurrence efficace<br />
pour Carrefour.<br />
En 2008, le chiffre d’affaires du non alimentaire est en baisse de - 4,9%<br />
sur l’ensemble des formats. <strong>Le</strong> format hypers est le plus touché avec<br />
une baisse de - 6,2%.<br />
19
1.2.2 Facteurs impactant les résultats : état du marché<br />
Pourquoi une baisse des parts de marché dans le secteur du non alimentaire?<br />
L’offre est réduite par rapport à celle des concurrents. La surface destinée<br />
au non alimentaire en hypers est deux moins importante que celle des<br />
distributeurs spécialisés.<br />
20
Des distributeurs spécialisés mieux positionnés<br />
21
« L’image prix » des hypers ne cesse de se dégrader depuis<br />
plusieurs années. <strong>Le</strong>s consommateurs ne perçoivent plus les<br />
produits vendus en hypers comme économiquement<br />
attractifs.<br />
Un positionnement prix encore perçu comme trop élevé malgré les efforts initiés depuis 2005 :<br />
40,0<br />
35,0<br />
30,0<br />
25,0<br />
2005<br />
2006<br />
2007<br />
Image Prix (solde opinions positives et négatives)<br />
20,0<br />
15,0<br />
10,0<br />
5,0<br />
0,0<br />
-5,0<br />
-10,0<br />
Auchan<br />
Carrefour<br />
<strong>Le</strong>clerc<br />
ITM<br />
Champion<br />
Système U<br />
Ed<br />
Lidl<br />
Aldi<br />
<strong>Le</strong>aderPrice
La consommation des ménages connait un repli marqué depuis fin<br />
2007 auquel s’ajoute le resserrement du crédit qui pèse lourdement<br />
sur la consommation.<br />
Evolution des dépenses de consommation des ménages dans le commerce (champs<br />
commerce = produits manufacturés hors automobiles, pneus, pièces détachées et<br />
produits médicaux)<br />
Source: Insee 23
La baisse de la consommation impacte différemment les<br />
postes de dépenses non alimentaires<br />
Postes majoritairement impactés par la conjoncture économique:<br />
Vêtements : 63%<br />
Décoration, électroménager, jardin : 55%<br />
Sorties, loisirs : 54%<br />
Alimentation : 53%<br />
Produits technologiques : 52%<br />
Postes minoritairement impactés par la conjoncture économique:<br />
Vacances, week-ends : 50%<br />
Cadeaux de Noël : 50%<br />
Transports : 46%<br />
Soins, beauté : 44%<br />
Chauffage : 34%<br />
Santé : 13%<br />
24
<strong>Le</strong> développement du e commerce où Carrefour n’est pas<br />
suffisamment positionné<br />
Avec 6 français sur 10 connectés, la France est le pays le plus connecté en<br />
Europe: 32,2 m internautes, pour 21 m acheteurs. A la fin de l’année 2008,<br />
la France comptait plus de 14 millions d’acheteurs sur Internet, soit deux fois<br />
plus que trois ans auparavant. <strong>Le</strong> développement du e commerce apparait<br />
irréversible. <strong>Le</strong>s distributeurs spécialisés sont beaucoup plus présents que<br />
Carrefour sur le marché du e commerce.<br />
25
Des évolutions réglementaires générales peu favorables au développement<br />
de l’activité.<br />
<strong>Le</strong>s dernières années ont été marquées par une multiplication importante des<br />
interventions des pouvoirs publics visant à :<br />
– Défendre le pouvoir d’achat des ménages<br />
– Limiter la possibilité de négociation avec les industriels<br />
– Augmenter la concurrence entre les enseignes<br />
Conjuguées à une impossibilité de répercuter l’augmentation des prix des<br />
matières premières dans les prix de vente, ces différentes lois et règlements se<br />
sont traduites par un très net recul des marges d’exploitation (5,5% en 2004<br />
contre 4,4% en 2008)<br />
La loi du 4 août 2008 dite « Loi de Modernisation de l’Economie »<br />
comporte de nombreuses dispositions impactant négativement<br />
les entreprises du secteur.<br />
- Plafonnement des délais de paiement à 60 jours<br />
- Fin des autorisations pour les surfaces < 1000 m2<br />
- Nouvelles impositions des entreprises du secteur<br />
26
<strong>Le</strong> groupe Carrefour perd des parts de marché sur l’alimentaire et le<br />
non alimentaire en comparaison des autres enseignes de grande<br />
distribution non spécialisées.<br />
L’érosion des parts de marché des hypermarchés Carrefour se poursuit en dépit des efforts menés depuis 2005.<br />
27
1.3 <strong>Le</strong>s résultats du secteur non alimentaire<br />
28
Une fin d’année 2008 en chute libre pour le non<br />
alimentaire dans la grande distribution<br />
<strong>Le</strong>s hypers ont encore souffert en 2008, surtout en fin d’année :<br />
Var 08/07 Ventes en valeur Ventes en volume<br />
Hypermarchés + 0,9 % - 1,5 %<br />
Source Banque de France<br />
Tous les secteurs sont touchés :<br />
Var 08/07 Ventes en valeur Ventes en volume<br />
Textile habillement - 3,2 % - 3,7 %<br />
Chaussures - 2,5 % - 3,6 %<br />
Electroménager - 2,6 % - 0,1 %<br />
Bricolage - 1,1 % - 3,6 %<br />
Livre Papeterie - 0,7 % - 3,1 %<br />
Electronique Grand Public - 5,4 % + 10,3 %<br />
Meubles - 5,4 % - 7,5 %<br />
Source Banque de France<br />
29
Une fin d’année 2008 en chute libre pour le non<br />
alimentaire dans la grande distribution<br />
Des raisons conjoncturelles (crise économique, baisse du pouvoir<br />
d’achat, moral des ménages au plus bas, arbitrage des consommateurs<br />
en faveur des produits de premières nécessité, …) mais surtout<br />
structurelles :<br />
- des parts de marché en baisse régulière depuis plusieurs années sur la<br />
plupart des secteurs non alimentaires des hypers,<br />
- un contexte concurrentiel de plus en plus vif avec la montée en<br />
puissance des spécialistes et d’internet,<br />
- une offre et un merchandising souvent inadaptés.<br />
30
La situation des hypermarchés sur les marchés du non<br />
alimentaire : des pertes de parts de marché importantes<br />
et continues sur presque tous les secteurs<br />
Evol. Marché<br />
2008<br />
Evol. PDM hypers<br />
2008<br />
Commentaires<br />
Gros électroménager + 0,3 % - 1,3 pt - 4 points en 5 ans<br />
Petit électroménager + 3,9 % - 1 pt - 3,3 points en 5 ans<br />
Bricolage + 1,7 % nc - 3,6 points en 5 ans (GSA)<br />
Jardinage 0 à - 2 % nc - 1 point en 5 ans (GSA)<br />
Equipement - ustensiles cuisine + 7 % nc + 1,3 point en 5 ans<br />
Informatique - télécoms - 3 % - 7,1 pt concurrence accrue de la vente<br />
internet<br />
Electronique grand public - 6 % - 1,1 pt chute des prix/guerre des prix<br />
Habillement textile 0 % nc - 4,8 points depuis 2001 (GSA)<br />
Loisirs culture - 0,6 % nc - 6,6 points en 5 ans<br />
31
CARREFOUR FRANCE Chiffre d’affaires et<br />
marges non alimentaire 2008<br />
CAHT et Marge non- alimentaire en Millions d’€<br />
Hyper Super Intégré Online Total<br />
Poids format<br />
CA<br />
Marge<br />
88,47%<br />
86,94%<br />
9,21%<br />
12,20%<br />
0,45%<br />
0,09%<br />
100%<br />
100%<br />
Prog % Prog % Prog % Prog %<br />
Bazar<br />
CA<br />
Marge<br />
2 405 - 3,9%<br />
692<br />
327 5,1%<br />
127<br />
9 155,1%<br />
1<br />
2 815 - 2,6%<br />
829<br />
EPCS<br />
CA<br />
Marge<br />
1 653 - 7,7%<br />
368<br />
56 - 7,1%<br />
20<br />
16 19,3%<br />
1<br />
1 743 - 7,5%<br />
366<br />
Textile<br />
CA<br />
Marge<br />
1 048 - 8,8%<br />
307<br />
103 3,4%<br />
36<br />
0 NC<br />
0<br />
1 168 - 7,6%<br />
341<br />
Boutiques<br />
CA<br />
Marge<br />
0<br />
0<br />
46 57,5%<br />
4<br />
0<br />
0<br />
46 57,5%<br />
4<br />
Non- Al<br />
CA<br />
Marge<br />
5 106 - 6,2%<br />
1 366<br />
532 6,5%<br />
187<br />
26 49,5%<br />
1<br />
5 772 - 4,9%<br />
1 540<br />
32
<strong>Le</strong>s résultats de Carrefour<br />
La part de marché non alimentaire de Carrefour France est<br />
en régression depuis 5 ans (- 2,2 %).<br />
L’offre commerciale n’est pas toujours en phase avec les<br />
besoins des clients<br />
<strong>Le</strong> non alimentaire en hypermarché ne joue plus son rôle<br />
d’attraction (prix bas, produits plaisirs, produits référence,<br />
services associés, …)<br />
33
1.4 Etat des lieux par famille de produits<br />
34
Etat des lieux EPCS<br />
<strong>Le</strong> poids relatif des 7 métiers du marché de l’ EPCS<br />
100%<br />
90%<br />
80%<br />
70%<br />
60%<br />
50%<br />
40%<br />
30%<br />
20%<br />
13.9% 13.6% 13.6% 13.5%<br />
5.1% 5.1% 4.9% 4.8%<br />
19.4% 18.9% 19.0% 19.1%<br />
22.6% 25.1% 26.2% 27.4%<br />
11.7% 10.4% 9.4% 8.4%<br />
9.7% 9.9% 9.5% 9.5%<br />
67 BIJOUTERIE<br />
45 RADIOTELEPHONIE<br />
44 MICRO INFORMATIQUE<br />
43 IMAGE ET SON<br />
42 PHOTO COMMUNICATION<br />
41 P.E.M.<br />
40 G.E.M.<br />
10%<br />
0%<br />
17.6% 17.5% 17.4% 17.3%<br />
2005 2006 2007 2008<br />
35
<strong>Le</strong>s Marchés EPCS<br />
La place de carrefour sur le marché<br />
PDM<br />
Carrefour<br />
2007<br />
Evolution<br />
Marché<br />
2004/2009<br />
Evol PDM CRF<br />
2004/2007<br />
Tendance<br />
Marché<br />
2010/2011<br />
<strong>Le</strong> LEADER<br />
GEM<br />
2,9%<br />
5,6%<br />
-1,4<br />
Darty<br />
PEM<br />
15,7%<br />
13,5%<br />
-0,2<br />
Carrefour<br />
PHOTO COMMUNIC<br />
8,5%<br />
- 8,5%<br />
-1,6<br />
FNAC multimédia<br />
IMAGE ET SON<br />
8,0%<br />
24,8%<br />
-1,7<br />
Darty<br />
MICRO INFORMATIQUE<br />
11,2%<br />
10,8%<br />
-1,1<br />
Carrefour(vol) / FNAC(val)<br />
RADIOTELEPHONIE<br />
14,4%<br />
9,5%<br />
-0,9<br />
Opérateurs<br />
<strong>Le</strong>s parts de marché Carrefour sont en régression dans tous les métiers de l’EPCS<br />
Carrefour n’est leader que sur le PEM et la microinformatique<br />
36
Etat Etat des lieux textile<br />
PDM<br />
Carrefour<br />
2008 *<br />
Evol PDM CRF<br />
2008/2007 *<br />
Evolution<br />
Marché<br />
2006/2008 *<br />
Tendance<br />
Marché<br />
2009/2010<br />
<strong>Le</strong> LEADER<br />
CHAUSSURE<br />
2,2%<br />
-0.4<br />
14.5%<br />
Halle aux chaussures<br />
BEBE Dessous<br />
13.4%<br />
+0.8<br />
23.1%<br />
Carrefour<br />
BEBE Dessus<br />
4,3%<br />
-0.5<br />
23.4%<br />
Kiabi<br />
PUERICULTURE<br />
11,0%<br />
NC<br />
NC<br />
Carrefour<br />
ENFANT Dessous<br />
11,8%<br />
+0.2<br />
19.6%<br />
Carrefour<br />
ENFANT Dessus<br />
4,2%<br />
-0,2<br />
11.5%<br />
Kiabi<br />
HOMME Dessous<br />
13,6%<br />
0.3<br />
+4.2%<br />
Carrefour<br />
HOMME Dessus<br />
2,6%<br />
-0.4<br />
+15.4%<br />
Décathlon<br />
FEMME Dessous<br />
8,9%<br />
+0.6<br />
+2.6%<br />
<strong>Le</strong>clerc-Carrefour<br />
FEMME Dessus<br />
1,2%<br />
-0.5<br />
6%<br />
Camïeu<br />
BLANC 7.8% -0,4 -4.2%(08/07)<br />
Carrefour
Bien que victimes d’une érosion de leur part de marché dans<br />
l’habillement, les grandes surfaces alimentaires restent les leaders du<br />
marché :<br />
1 er - CARREFOUR (PDM 3,7 %)<br />
2 ème - AUCHAN (PDM 2,8 %)<br />
3 ème - LECLERC (PDM 2,6 %)<br />
CARREFOUR recule, malgré ses accords et licences (MAX AZRIA,<br />
OLIVIER LAPIDUS, DISNEY, …), qui n'ont pas donné les résultats<br />
escomptés, certainement en partie du fait d'une organisation<br />
complexe et "éclatée" au regard de la centrale d'achats textile, des<br />
collections, du développement et du sourcing de TEX, des bureaux<br />
d'approvisionnement …<br />
Si CARREFOUR reste leader en FRANCE sur plusieurs segments, en<br />
particulier sur les dessous bébé, enfant, homme, femme<br />
(permanent), il progresse moins vite que le marché. Par contre, sur<br />
le saisonnier, CARREFOUR souffre et recule sur tous les segments<br />
(bébé, enfant, homme, femme).<br />
En 2008, le chiffre d'affaires textile s'inscrit en baisse de - 7,6 %,<br />
malgré le développement des ventes en supermarchés. <strong>Le</strong>s seuls<br />
hypermarchés voient leur chiffre d'affaires baisser de - 8,8 %.
Evolution des circuits de distribution à 5 ans<br />
PDM Valeur<br />
DT INDEPENDANTS<br />
DT ORGANISES BOUTIQUES<br />
DT G.S.S<br />
MAGASINS DE SPORT<br />
MAGASINS DE SOLDE<br />
DT HYPER HORS H.D<br />
V.A.D<br />
20,82<br />
21,92<br />
18,46<br />
17,03 17,22<br />
16,29<br />
16,46<br />
14,07<br />
14,62<br />
15,25<br />
14,15<br />
15,17 14,35 14,71 14,73<br />
15,23<br />
12,78<br />
12,87 13,07 13,76 13,53 12,39<br />
13,02<br />
11,85<br />
11,13<br />
10,85 11,20 10,85 10,89 11,39<br />
7,22<br />
7,80 8,12 7,78 7,83 7,93<br />
Explosion<br />
des chaînes<br />
organisées<br />
Montée<br />
des GSS<br />
2,25 2,28 2,40 2,40 2,50 2,55<br />
CAD … fin<br />
12/02<br />
CAD … fin<br />
12/03<br />
CAD … fin<br />
12/04<br />
CAD … fin<br />
12/05<br />
PDM Valeur Géographie<br />
CAD … fin<br />
12/06<br />
CAD … fin<br />
12/07<br />
Chute des<br />
HM<br />
<strong>Le</strong> format des hypers reste prédominant sur le marché textile. Carrefour<br />
confirme son leadership sur le permanent. Notamment grâce à Tex :<br />
Première marque de Textile en France.<br />
Sur le saisonnier, les spécialistes poursuivent leur montée en puissance et<br />
Carrefour sous performe.<br />
<strong>Le</strong>s grandes surfaces alimentaires sont en difficulté face aux spécialistes :<br />
elles ont perdu 4,8 points de parts de marché depuis 2001
Etat des lieux bazar<br />
BRICOLAGE<br />
PDM Carrefour<br />
2008 (fin nov)<br />
2,7%*<br />
Evol PDM CRF<br />
2008/2007<br />
-0,2<br />
Tendance<br />
Marché<br />
2007-2009<br />
5,5%<br />
Tendance<br />
Marché<br />
2010/2011<br />
<strong>Le</strong> LEADER<br />
<strong>Le</strong>roy Merlin / Castorama<br />
MAISON<br />
6,4%*<br />
-0,5<br />
2.9%<br />
Ikéa / Alinéa / Conforama<br />
PAPETERIE<br />
11,5%*<br />
0,2<br />
-1%<br />
Carrefour<br />
JOUETS-LOISIRS<br />
6,0%*<br />
-1,3<br />
3.5%<br />
Toy’rus / Décathlon<br />
JARDIN-ANIMALERIE<br />
4,1%*<br />
-0,1<br />
2.9%<br />
Gamevert / Jardiland<br />
AUTO (dont pneus)<br />
2,7%*<br />
-0,3<br />
6.1%<br />
Norauto<br />
MUSIQUE<br />
9.6%<br />
-1.1<br />
-34%<br />
FNAC / Virgin<br />
VIDEO<br />
13.7%<br />
-0,2<br />
-9.3%<br />
FNAC / Virgin<br />
LIVRE<br />
5.8%<br />
-0.2<br />
-1%<br />
FNAC<br />
JEUX-CONSOLES-LOG<br />
11,7%<br />
+0.7<br />
31.6%<br />
Micromania<br />
40
Etat des lieux bazar<br />
Sur les métiers du bazar, les spécialistes tiennent les<br />
positions de leaders, à l’exception de CARREFOUR pour<br />
la papeterie.<br />
CARREFOUR recule et perd des parts de marché sur<br />
tous les secteurs, sauf en papeterie.<br />
41
Etat des lieux bijouterie<br />
Etat du marché de la bijouterie<br />
Après une forte croissance de 1998 à 2001, le marché de la bijouterie régresse depuis 7 ans.<br />
Entre 2001 et 2006 : <strong>Le</strong> CA a baissé de 30% 42
<strong>Le</strong>s facteurs explicatifs de la régression<br />
<strong>Le</strong>s <strong>projet</strong>s internes au groupe<br />
Impact de la fusion CARREFOUR - CONTINENT : le CA moyen de l'ensemble des<br />
boutiques après fusion est inférieur au CA des boutiques "CARREFOUR natif" : 469<br />
K€ contre 565 K€ pour les ex CARREFOUR et 492 K€ chez CONTINENT.<br />
Impact du déplacement des boutiques or de l'entrée du magasin vers le textile<br />
(2004)<br />
Impact de la suppression du catalogue spécifique : 11 pages de communication.<br />
<strong>Le</strong>s résultats de Carrefour face aux concurrents<br />
<strong>Le</strong> CA moyen par boutique en GSA s'élève à 850 K€ chez LECLERC, et 1130 K€ chez<br />
AUCHAN, contre 450 K€ chez CARREFOUR (avant suppression de la<br />
communication). Avec 235 boutiques, LECLERC réalisé un CA de 200 m€, contre<br />
104 M€ chez AUCHAN (92 boutiques) et 79 M€ chez CARREFOUR (172 boutiques).<br />
43
Difficultés du secteur bijouterie Carrefour<br />
<strong>Le</strong>s hommes<br />
-Manque de spécialisation des hôtesses<br />
- Manque d’animation<br />
<strong>Le</strong>s assortiments<br />
-Représentation excessive des produits d’entrée de<br />
gamme (seules 28% des ventes supérieures à 150€)<br />
- Renouvellement insuffisant des produits (30% en 5 ans)<br />
- Un pricing inadapté sur le permanent et les promotions<br />
<strong>Le</strong> concept<br />
- Absence d’un concept différenciant dans l’ensemble<br />
des magasins (mobilier, vitrines, situations etc.)<br />
<strong>Le</strong> stock<br />
- Pas de véritable politique de démarque dynamique<br />
44
Synthèse: Etat des lieux du non alimentaire<br />
En 2008, le chiffre d’affaires du non alimentaire est en baisse de 4,9% sur l’ensemble des<br />
formats et de 6,2% sur le format hypers.<br />
Facteurs contextuels impactants<br />
La baisse du CA du secteur du non alimentaire se trouve à la jonction de<br />
différents types de facteurs. En effet, l’ensemble des secteurs de la grande<br />
distribution se voit en situation de passer d’un régime de croissance extensive<br />
à un régime de croissance intensive. La transition s’effectue plus difficilement<br />
pour le secteur non alimentaire concurrencé à la fois par les distributeurs<br />
spécialisés en termes de services, et par le hard discount en terme de<br />
positionnement prix.<br />
A ces facteurs structurels s’ajoutent des facteurs conjoncturels, notamment la<br />
baisse de la consommation des ménages, conséquence de la crise<br />
économique actuelle et qui touche en premier lieu le secteur non alimentaire.<br />
45
<strong>Le</strong>s réponses de Carrefour<br />
<strong>Le</strong>s réponses du groupes ont été jusqu’ici globalement insuffisantes. <strong>Le</strong>s<br />
changements trop fréquents d’axes de développement, la mise en oeuvre de<br />
tests sans mesure systématique de leurs résultats (retours d’expérience) et le<br />
manque de cohérence et d’articulation entre les différents <strong>projet</strong>s témoignent<br />
des hésitations stratégiques qui ont caractérisé le groupe ces dernières années.<br />
Il n’est pas exclu que ces errements aient joué dans le sens d’une aggravation<br />
de la situation.<br />
Cela dit, le présent rapport met en évidence la cohérence nouvelle qui unit les<br />
différents <strong>projet</strong>s actuellement mis en oeuvre. Il semble que les hésitations<br />
passées et les tatonnements aient pris fin. <strong>Le</strong>s <strong>projet</strong>s actuels témoignent<br />
d’une logique globale et d’un véritable plan de réorganisation du secteur non<br />
alimentaire.<br />
- Quelle est la logique globale sous tendant les différents <strong>projet</strong>s de<br />
réorganisation du secteur non alimentaire?<br />
- Si ce <strong>projet</strong> global semble pertinent économiquement, l’est-il aussi<br />
socialement?<br />
46
2: <strong>Le</strong>s réponses de Carrefour<br />
La réorganisation des activités du secteur non alimentaire<br />
47
Objectifs<br />
Depuis 2007, Carrefour met en œuvre différents <strong>projet</strong>s de réorganisation et de<br />
redéploiement des activités du secteur non alimentaire.<br />
L’objectif de l’expertise est double :<br />
Recenser l’ensemble de <strong>projet</strong>s impactant le secteur pour rendre<br />
disponible une synthèse exhaustive de ces <strong>projet</strong>s<br />
Mettre en évidence la logique globale sous tendant ces différents<br />
<strong>projet</strong>s<br />
Présentation<br />
L’analyse globale de l’articulation des différents <strong>projet</strong>s est présentée à la suite<br />
du recensement et de la synthèse de chaque <strong>projet</strong>. <strong>Le</strong>s <strong>projet</strong>s sont présentés<br />
par ordre décroissant en fonction de leur impact sur le secteur.<br />
48
Méthode<br />
Ont été retenus les <strong>projet</strong>s concernant, ou destinés à concerner, l’ensemble du<br />
parc de magasins et impactant le secteur non alimentaire quand bien même ils<br />
ne seraient pas spécifiques au secteur.<br />
<br />
<br />
En effet, à l’issue de l’étude de l’ensemble des <strong>projet</strong>s de réorganisation de l’activité au<br />
sein du groupe Carrefour, et notamment Carrefour Hyper, il apparait impossible d’isoler<br />
le secteur du non alimentaire des <strong>projet</strong>s globaux de réorganisation de l’activité. En<br />
effet:<br />
<strong>Le</strong> contexte économique et organisationnel du groupe impacte directement les résultats<br />
du secteur non alimentaire et rend intelligible « l’état des lieux » de la branche.<br />
<strong>Le</strong>s <strong>projet</strong>s de réorganisation spécifiques au secteur non alimentaire apparaissent<br />
comme des déclinaisons de stratégies du changement plus globales. Par ailleurs, les<br />
<strong>projet</strong>s globaux s’appliquent au secteur non alimentaire et participent ainsi à la<br />
modification de sa physionomie.<br />
Pour cette raison, seront d’abord exposés les <strong>projet</strong>s globaux de réorganisation et leur<br />
impact sur le secteur non alimentaire, puis les problématiques propres au secteur et les<br />
<strong>projet</strong>s spécifiques qu’elle engendre.<br />
49
2.1 Projets non spécifiques au secteur non alimentaire<br />
50
Mise en place d’une organisation en category management<br />
<strong>Le</strong> <strong>projet</strong> vise la réorganisation du secteur non alimentaire<br />
de la Direction Commerciale France par la mise en place<br />
d’une organisation en category management multiformat.<br />
Objectifs du <strong>projet</strong>:<br />
- Une organisation transverse et unique au<br />
service de tous les formats.<br />
- Une organisation en category management<br />
avec des category managers responsables<br />
des leviers commerciaux et de la<br />
performance de la catégorie.<br />
- Un développement des ventes par format.<br />
- La création de l’organisation Direction<br />
marchandises et études.<br />
- La création d’une Direction Pricing.<br />
- Une gestion centralisée de l’ensemble<br />
des références.<br />
- Une gestion centralisées des<br />
engagements promos et saisonniers.<br />
51
L’organisation d’hier<br />
Trois Directions Marchandises Hypers (EPCS, Bazar et<br />
Textile) chacune étant rattachée à une Direction<br />
Exploitation Hypers<br />
Une Direction Non Alimentaire Supers rattachée au<br />
Directeur Marchandises Champion<br />
Des principes d’organisation différents pour<br />
chacune de ces entités.<br />
52
<strong>Le</strong>s limites de cette organisation<br />
Une dissolution des responsabilités qui engendre un manque de réactivité<br />
dans la prise de décision et une difficulté à les mettre en œuvre. <strong>Le</strong>s<br />
category managers sont dédiés à la négociation et la gestion des<br />
assortiments, mais ne disposent pas de tous les éléments d’aide à la<br />
décision. Seules 50 % des opérations décidées sont mises en application.<br />
Un lien Marchandises-Exploitation qui n’a pas été repensé malgré<br />
l’hétérogénéité du parc et la mise en place d’une offre multi formats.<br />
Une absence d’approfondissement de la relation de partenariat avec les<br />
fournisseurs clés sous la forme de Business Plan conjoint ou d’Actions<br />
Marketing et Promo conjointes<br />
On ne retrouve pas en France les bonnes pratiques qui ont fait leurs<br />
preuves dans d’autres pays du Groupe notamment l’Espagne et la Chine où<br />
Carrefour a implanté 120 magasins. Celles des category managers auxquels<br />
sont confiés tous les leviers pour développer leur catégorie et la mise en<br />
place d’un Bureau d’Etudes Marchandises chargés de compiler et d’analyser<br />
toutes les données internes et externes pertinentes.<br />
53
<strong>Le</strong>s principes de la nouvelle organisation<br />
La centralisation des formats: Une organisation non alimentaire France<br />
transverse et unique au service de tous les formats (Hypers, Supers, OnLine).<br />
La centralisation des fonctions et des responsabilités par la mise en<br />
place du category management:<br />
Des category managers ayant tous les leviers pour gérer leur catégorie<br />
Des category managers centrés sur le développement de leur catégorie<br />
et pouvant s’appuyer sur des centres d’expertise (Direction Marchandises<br />
Organisation et Etudes et Direction Pricing)<br />
<strong>Le</strong> renforcement du lien achat-ventes:<br />
Un développement des ventes par format<br />
La mobilisation de Directeurs Régionaux en Charge d’un Secteur au sein<br />
de l’exploitation Hypermarché (DRCS)<br />
Un <strong>projet</strong> en cours pour l’exploitation Supermarchés<br />
54
Des missions redéfinies<br />
L’organisation est centrée sur le category manager qui devient le<br />
décideur et le responsable des résultats de sa catégorie.<br />
55
La mission du directeur de marché<br />
• Il pilote et développe l’activité de son marché dans le cadre de la<br />
stratégie du métier et celle des formats.<br />
• Il maîtrise son marché, ses principaux fournisseurs et les attentes<br />
de ses clients.<br />
• Il définit la politique fournisseur : pilote les contrats<br />
commerciaux, valide le choix des fournisseurs partenaires.<br />
• Il définit les objectifs quantitatifs et qualitatifs de son marché et<br />
supervise la mise en œuvre de la stratégie commerciale.<br />
• Il anime et coordonne ses catégories managers, les accompagne,<br />
le cas échéant, pour bien mener leurs plans d’actions.<br />
• Il pilote le niveau de stock de son marché en adéquation avec les<br />
volumes de vente<br />
• Il analyse avec ses Category Managers la performance de son<br />
marché, les causes des écarts de performance par catégorie et<br />
agit sur les leviers efficaces pour relancer la croissance et la<br />
rentabilité.<br />
56
La mission du category manager<br />
Trois types de Category Manager<br />
• <strong>Le</strong> Senior est rattaché au Directeur Marché. Il manage le ou les Juniors et<br />
gère de manière autonome sa catégorie.<br />
• <strong>Le</strong> confirmé est rattaché au Directeur Marché, il gère de manière<br />
autonome sa catégorie.<br />
• <strong>Le</strong> Junior est rattaché au Senior et gère de manière autonome sa catégorie.<br />
• Il est décideur et responsable des résultats de sa catégorie.<br />
• Il définit la stratégie marchandises et met en œuvre le plan d’action de sa<br />
catégorie en cohérence avec la matrice des rôles.<br />
• Il pilote les indicateurs clé de sa catégorie en optimisant les conditions d’achat<br />
et les éléments du Mix Marchandises : assortiment MN, MDD/PP, promotions,<br />
merchandising, prix.<br />
• Il prospecte, gère et négocie avec les fournisseurs de sa catégorie.<br />
• Il garantit le développement du chiffre d’affaire, de parts de marché et de la<br />
masse de marge de sa catégorie<br />
• Il identifie et met en place des leviers permettant de générer une croissance<br />
rentable de la catégorie.<br />
• Il est l’interlocuteur clé vis-à-vis du Directeur Développement des Ventes, des<br />
fournisseurs, de la DCNAG de la supply et du DOM<br />
57
La mission du directeur de<br />
développement des ventes<br />
• Il assure une fonction d’appui transversale au sein du métier et du<br />
format dans les domaines du merchandising, la promotion, la<br />
formation magasin et le lien Marchandises Exploitation.<br />
• Il participe à l’élaboration de la politique commerciale de son<br />
format.<br />
• Il assure le lien Marchandises Exploitation<br />
• Il assure l’orientation stratégique promo et la gestion des ventes<br />
promotionnelles<br />
• Il garantit les modules de formation métiers destinés aux magasins.<br />
• Il est l’interface entre le Directeur Marché, le marketing, et<br />
l’exploitation pour faciliter la mise en place de la politique<br />
commerciale du métier au sein du format concerné.<br />
58
Une refonte organisationnelle<br />
Une organisation plus centralisée pour être performante dans les négociations, les<br />
choix d’assortiment et la dynamique promotionnelle. Un décisionnaire unique et des<br />
directions d’expertise pour aider la prise de décision dans laquelle le lien<br />
marchandise-exploitation est adapté aux enjeux de chaque format.<br />
Une implication de l’exploitation en amont et en aval des décisions marchandises et<br />
la mise en place de Files par format simplifiée pour un meilleur fonctionnement du<br />
triptyque Marketing/Marchandises/Exploitation.<br />
59
Modification des attributions magasins<br />
La mise en place d’une organisation en category management fait du<br />
Category Manager le pivot central des stratégies de développement. Il<br />
devient le responsable unique de ses achats, de ses prix, de son stock, de<br />
la marge dégagée par sa famille de produits. Parallèlement, le magasin<br />
apparait comme une « machine à vendre » dont la fonction est<br />
l’application de la politique initiée par le Siège. Sa responsabilité porte<br />
désormais uniquement sur la mise en œuvre des moyens de maximiser<br />
le chiffre d’affaires et la qualité du chiffre d’affaires réalisé (permanentpromo,<br />
prix tarif-prix démarqué…). Il s’agit là d’une modification majeure<br />
de la « culture Carrefour » qui tendant à penser chaque magasin comme<br />
une entreprise dont le directeur possédait l’entière responsabilité. Il<br />
n’est pas exclu que cette évolution ne soit perçu par les salariés comme<br />
une déqualification de leur métier et nécessite des actions de<br />
communication et d’explication spécifiques.<br />
60
Mise en oeuvre du <strong>projet</strong> category management: organigramme EPCS 2009<br />
Directeur EPCS<br />
Patrice QUINQUENEAU<br />
Assistante Direction<br />
Isabelle TAILLANDIER<br />
DDV Hyper<br />
Vincent REY<br />
Carrefour online<br />
BAZAR / EPCS / TEXTILE<br />
Franck JOLY<br />
SAV EPCS / BAZAR (R33/34)<br />
Alain COMBELLE<br />
Directeur BLANC<br />
Philippe TALAMON<br />
Directeur BRUN<br />
Pascal JENEQUIN<br />
Directeur INFORMATIQUE / MULTIMEDIA<br />
Benjamin SEBILLEAU<br />
400 réfrigérateur<br />
401 congélateur<br />
402 lave linge<br />
403 lavante séchante<br />
404 Sèche linge<br />
409 Sav & gestion gem<br />
405 lave vaisselle<br />
406 cuisinière<br />
407 micro Ondes<br />
408 encastrables<br />
410 entretien des sols (4120, 4121,<br />
4122, 4123)<br />
411 entretien linge/Chaussure (4124,<br />
4125)<br />
413 petit déjeuner<br />
414 préparation culinaire<br />
415 cuisson culinaire<br />
419 Sav & gestion pem<br />
416 soins du corps<br />
420 appareil photo<br />
422 acc. prise de vue<br />
424 projection<br />
430 son<br />
431 hifi<br />
432 support audio,et vidéo<br />
433 acc. Audio/TV/vidéo<br />
434 Téléviseur<br />
435 Vidéo<br />
439 Sav & Gestion image et son<br />
443 support enregistrement<br />
421 travaux photos labo<br />
423 film<br />
425 téléphonie résidentielle<br />
426 optique<br />
428 matériel bureau<br />
429 Sav & gestion photo<br />
440 matériel informatique<br />
441 périf informatique<br />
442 acc..informatique<br />
444 consommable impression<br />
449 Sav & gestion micro<br />
450 téléphonie mobile<br />
459 gestion radiotéléphonie<br />
61
Organisation secteur EPCS 2009<br />
Directeur EPCS<br />
Patrice QUINQUENEAU<br />
Directeur Marché BLANC<br />
Philippe TALAMON<br />
Assistante Direction<br />
Isabelle TAILLANDIER<br />
…<br />
CATEGORIE GEM<br />
CATEGORIE PEM ENTRETIEN ET MAISON<br />
CATEGORIE PEM BEAUTE ET CUISSON<br />
RATTACHEMENT DDV<br />
Arnaud BRAULT<br />
Claude GUILLOT<br />
Chantal LEBOURGEOIS<br />
Ralph MAZALTARIM<br />
CATMAN SENIOR (Catégorie pilote G2)<br />
400 réfrigérateur<br />
401 congélateur<br />
402 lave linge<br />
403 lavante séchante<br />
404 Sèche linge<br />
409 Sav & gestion gem<br />
CATMAN SENIOR<br />
410 entretien des sols<br />
4120 traitement de l’air<br />
4121 climatisation<br />
4122 chauffage d’appoint<br />
4123 chaffage<br />
CATMAN SENIOR<br />
413 petit déjeuner<br />
414 préparation culinaire<br />
415 cuisson culinaire<br />
419 Sav & gestion pem<br />
RESPONSABLE<br />
MERCHANDISING<br />
R40 / R41<br />
Stéphanie ROUCHES<br />
Caroline MARTINS<br />
Aurore PALIS<br />
CATMAN (Catégorie pilote G2)<br />
CATMAN<br />
CATMAN<br />
405 lave vaisselle<br />
406 cuisinière<br />
407 micro Ondes<br />
408 encastrables<br />
411 entretien linge/chaussure<br />
4124 traitement eau et déchets<br />
4125 acc. qualité environnement<br />
416 soins du corps<br />
Sonia LE FLOHIC<br />
Assistante<br />
Waissia BIAI<br />
Assistante<br />
Virginie<br />
LECOUP DESNOYERS<br />
Assistante<br />
62
Organisation métier Bazar<br />
Mise en oeuvre du <strong>projet</strong> category management: organigramme Bazar 2009<br />
Patrick Viala<br />
DDV Hyper<br />
Frédéric Jacquot<br />
Directeur Métier Bazar<br />
P de <strong>Le</strong>mos<br />
P. Laulier<br />
Stephan Pottier<br />
DDV Super<br />
Eric Ferbus<br />
Permanent<br />
Benoit Auret<br />
Saisonnier<br />
Stéphane Vaudoit<br />
Confort de la Maison<br />
Laurent Delpey<br />
Culture<br />
Christophe Rossinelli<br />
Electricité<br />
S. Croizer V. <strong>Le</strong> Guelvout<br />
Christian Lo Picollo<br />
Bricolage<br />
B. Descamps<br />
C. Truchy<br />
P. Creton D. Passeron<br />
J. Arthaud<br />
JC. Larsimont<br />
M. Millette<br />
M. Bekkar<br />
Laurent Brahami<br />
Animalerie<br />
Bruno Millot<br />
Auto<br />
Jérôme Desnoue<br />
Bagage<br />
M. Chambenoit<br />
C. Lanier ( 1/3 )<br />
V. Cognat<br />
C. Lanier ( 1/3)<br />
G. Pruvost<br />
E. Bernetière<br />
F.Soudant<br />
C. Briche<br />
J. Martinoia<br />
Aldert Longo<br />
Jouet<br />
C. Schmitt<br />
R. Debabbi<br />
N. Stanojevic<br />
S. Diot<br />
Olivier Vernhes<br />
Jardin Horticulture Phyto<br />
C. Taillefer<br />
C.Thomas<br />
A. <strong>Le</strong>page<br />
A. Marty<br />
G. Beaubrin<br />
J. Michel<br />
Olivier Puel<br />
Jardin Manufacturé<br />
M. Ouertani<br />
E. Cartier<br />
Y. Andre<br />
E. Sabe<br />
E. Redel<br />
S. Pré<br />
J. Frajman<br />
S. Barthelemy<br />
G. Rouge<br />
I. Schmitz<br />
Gilles Detraz<br />
Camping Nautisme Pêche<br />
C. Casagrande<br />
JP Carretero<br />
S. Violette<br />
S. Crossman<br />
Frédéric Toussaint<br />
Cuisine Entretien linge<br />
G. Hiron<br />
M. Lassau<br />
C. Deshaires<br />
I. Noel<br />
V. Planquette<br />
Eric Rehault<br />
VAJ Bougie Accessoires<br />
V. Couvidoud<br />
Isabelle Da Silva<br />
Ameubl Lumin Encadrem<br />
M.Rajohnson<br />
F. Da Costa<br />
J. Demulder<br />
N. Besse<br />
Valérie Varin<br />
Art de la table<br />
L. Cartier<br />
Edith Prémartin<br />
Cuisson<br />
N. Lange<br />
C. Brzakala<br />
D. <strong>Le</strong>turquier<br />
F. Deroulède<br />
G. De Fromont<br />
P. Léonardo<br />
C. Page<br />
S. Sabot<br />
S. Hurel<br />
C. Caudron<br />
S. Jaguelin<br />
Damien Mace<br />
Papèterie<br />
Christian Hure<br />
Vidéo Musique<br />
Charles Fagot<br />
Librairie<br />
C. Succord<br />
M. Anavoizat<br />
K. M Sabag<br />
S. Frere<br />
N. Dubarry<br />
E. Bauge<br />
P. Hernandez<br />
L.Desert<br />
S. Hingant<br />
Rafik Karadjia<br />
Jeux Vidéo Consoles<br />
V. Pigeaud<br />
C. Drichemond<br />
E. Garaud<br />
R. Rouget<br />
J. Saint Martin<br />
M. Carre<br />
Vert : catman<br />
Bleu : assistante<br />
Didier Geslin<br />
One Line<br />
Laurence Hernicot<br />
Promocash<br />
S. Pointeau<br />
63
Organisation métier Textile –<br />
Mise en oeuvre du <strong>projet</strong> category management: organigramme Textile 2009<br />
Yann Picard<br />
DDV Hyper<br />
Damien<br />
Defforey<br />
Directeur Métier Textile<br />
A. Badie<br />
X<br />
Saisonnier<br />
BB Enfant Homme Femme<br />
Martine Jacquet<br />
Saisonnier Femme<br />
C. Mantienne F. Iltis<br />
J. Huet<br />
S. Cavailles S. Vesin<br />
C. Grassi<br />
Cécile Gibart<br />
Saisonnier Homme<br />
C. P Meresse S. Wantelet<br />
J. Huet N. Hanniet<br />
D. Durand<br />
Anne Marie Even<br />
Saisonnier Enfant<br />
P. Truaisch<br />
JPh. Vuittenez<br />
L. Bierry<br />
ML Criado<br />
S. Belloteau *<br />
Alexandra Rocha<br />
Saisonnier BB<br />
L. Diaf<br />
S. Decoene<br />
Vert : catman<br />
Bleu : assistante<br />
C. Marsault<br />
G. <strong>Le</strong> Coz<br />
Nathalie Boutelet<br />
Chaussure, Puériculture,<br />
Bijouterie, Accessoires<br />
Nicolas Chapin<br />
Saisonnier Chaussures<br />
C. Bernier B. Auvinet<br />
A. Rousse C. <strong>Le</strong>vasseur<br />
V. Pirog Y. Mazars<br />
Laurent Rodier<br />
Permanent Chaussures<br />
A. Poilleaux<br />
H. Striby<br />
Ghislaine Moutier<br />
Puériculture<br />
E. Pere<br />
S. Beddar<br />
Christelle Perrodin<br />
Bijouterie<br />
P. Colleter<br />
RM. Monteiro<br />
Sadia Guellal<br />
Accessoires<br />
AS. Fanichet<br />
I. Denais<br />
L. Mulot<br />
S. Chablat Bassenne D. Gieysse<br />
X<br />
Permanent + Blanc<br />
Patricia Calais<br />
Chaussant<br />
MN. Besse<br />
L. Coppeaux<br />
M. Castelli<br />
V. Bourdeleau<br />
Virginie Houze<br />
Sous Vêtement Homme -<br />
Bébé – Enfant<br />
M. Saint Martin<br />
A. Sabin<br />
M. Lakdar<br />
F. Boutserin<br />
M. Boudraa<br />
Sylvia Burchi Muzialek<br />
Eponge Table Voilage<br />
S. Longo<br />
N. Fernandez<br />
N. Mercader<br />
Jean François Desert<br />
Literie<br />
O. Messina<br />
A. Etienne<br />
V. Miot<br />
Sabine Laprade<br />
Sous Vêtement Femme<br />
J.Steen P. Rame<br />
C. Beuchet V. Heinrich<br />
N. Pacquet *<br />
V. Routier M. <strong>Le</strong>spert<br />
Sébastien Jan<br />
Système d’information & AAT<br />
Cyril Carquin<br />
Christophe Fraize<br />
Michèle Kaas<br />
Carinne Stevant<br />
Commandes AAT<br />
64
<strong>Le</strong> DDV Textile Hyper: organisation 2009<br />
Directeur Marché<br />
Yann Picard<br />
Directeur DDV<br />
Luce Pasquetti<br />
Elizechea<br />
Responsable Implantation<br />
Christine Védie<br />
Responsable Marchandises / Exploitation<br />
Jean Christophe<br />
Bonhomme<br />
Responsable Promotion<br />
A. Batifoulier<br />
Space Manager<br />
Femme<br />
V. <strong>Le</strong>masson<br />
Space manager<br />
Homme<br />
M. Gangloff<br />
Responsable<br />
formation<br />
RR : 19<br />
C. Giunta<br />
Assistante<br />
Service clients<br />
S. De La Torre<br />
Coordinateur<br />
communication<br />
N. Brégeot<br />
Manager Gestion<br />
Engagement<br />
D. Coste<br />
Space Manager<br />
Enfant<br />
M. Geisler<br />
Space manager<br />
Chaussures<br />
P. Meye<br />
Manager One<br />
RR<br />
Bijouterie :<br />
3<br />
L. Deshayes<br />
Assistante<br />
Service clients<br />
L. Billeton<br />
Assistante promo<br />
L. Da Costa<br />
Manager Gestion<br />
Engagement<br />
M. Béas<br />
Space Manager<br />
Accessoires<br />
JJ. Faucher<br />
Space Manager<br />
Puériculture<br />
X<br />
Assistante<br />
Service clients<br />
C. Giraud<br />
Assistante promo<br />
AS. Fichet<br />
Space Manager<br />
Blanc<br />
P. Laurent<br />
Space Manager<br />
Chaussant<br />
MF. Raynal<br />
Space Manager Ss<br />
Vêt Femme<br />
MA. Brochard<br />
Space Manager Ss<br />
Vêt H Enfant BB<br />
Multi format<br />
65
Projet d’implantation de MBC<br />
Objectifs Centraliser les flux par l’homogénéisation des<br />
systèmes informatiques en mettant en oeuvre le<br />
modèle MBC.<br />
Deux logiques<br />
d’implantation<br />
Unifier les modèles de gestion des trois flux: de<br />
marchandises, d’informations et financiers<br />
Unifier les modèles de gestion aux différents<br />
moments de chaque flux: Référentiel, supply<br />
chain, back office magasins.<br />
66
Cartographie applicative cible<br />
Finances<br />
Préréférentiel<br />
Référentiel<br />
Maintenance du<br />
référentiel<br />
Gestion de l’<br />
assortiment<br />
RRHH<br />
Gestion commerciale<br />
Contrôle de<br />
Gestion<br />
Implantations<br />
Pricing<br />
Promotions<br />
Qualité<br />
Marketing client<br />
Budget achats<br />
Indicateurs gest.<br />
commerciale<br />
Formation<br />
Trésorerie<br />
Inform./attention<br />
client<br />
Fournisseur<br />
Maintenance<br />
unique clients<br />
Fidelisation des<br />
clients<br />
Segmentation des<br />
clients<br />
Supply Chain<br />
Gestion des<br />
champagnes<br />
Indicateurs clients<br />
Gestion de<br />
carrières<br />
Comptabilité<br />
Administration<br />
Connexion EDI<br />
Facturation au<br />
fournisseur<br />
Contrôle factures<br />
Approvisionnem.<br />
Entrepôt/Magasin<br />
Préparation<br />
commandes online<br />
Gestion des flux<br />
Planification des<br />
ressources<br />
Gest. stockage et<br />
transport<br />
Back-office Magasin<br />
Réception<br />
marchandise<br />
Gestion stock<br />
Importation<br />
Gestion ligne<br />
Indicateurs Supply<br />
Indicateurs<br />
commerciaux<br />
Suite<br />
professionnel<br />
Contrôle de<br />
présence<br />
Financement<br />
Fournisseurs<br />
Balances<br />
Réserve des<br />
produits<br />
Vente assistée<br />
Front-office Magasin<br />
Livraison à<br />
domicile<br />
Animation<br />
commerciale<br />
Paye<br />
Indicateurs Frontoffice<br />
Bordereau des<br />
salaires<br />
Achats, frais /<br />
invers.<br />
Site web<br />
Magasin<br />
Alimentation<br />
E-commerce<br />
Magasin<br />
Technologie<br />
Paye on line<br />
Gestion dse<br />
associés<br />
Rémunération<br />
Indicateurs<br />
financiers<br />
Ventes<br />
Suite de l’ activité<br />
Indicateurs<br />
consolidés<br />
Analyse<br />
décisionnel<br />
Services aux<br />
employés<br />
Services commerciaux<br />
Services<br />
Financiers<br />
Voyages Téléphonie Assurances Postes d’ essence<br />
67
1: Référentiel: Systèmes centraux<br />
Existant France<br />
Référentiel Assortiment<br />
Cible France<br />
Référentiel Assortiment<br />
Maintenance référentiel<br />
Gestion de l’assortiment<br />
Préréférentiel<br />
Préréférentiel<br />
Maintenance référentiel<br />
Gestion de l’assortiment<br />
BCMM<br />
WEB REF<br />
People Soft (Thales)<br />
Cadre d'analyse<br />
BCH<br />
Logistar<br />
Workflow<br />
RCM<br />
Cadre d'analyse<br />
Clustering<br />
Gestion assortiment/RCM<br />
WPC<br />
(Datasync)<br />
INTRA BCP<br />
Anabel VMC<br />
WPC<br />
(Datasync)<br />
RCM<br />
Gestion de culture<br />
Texas<br />
Logistar<br />
Texic<br />
Texas<br />
RCM Audit<br />
Workflow<br />
Local<br />
Anabel VMC<br />
Gestion EANs Anomalie<br />
Workflow<br />
National<br />
BCP Noyau<br />
BCP II<br />
On présente uniquement les applications associées au format Hyper, en<br />
excluant celles des Hyper Franchisés, MiniHyper et Hiparlo<br />
En jaune, les applicatives qui se maintiennent<br />
En rouge les applicatives à confirmer<br />
Deux temps<br />
d’implantation<br />
1: Implantation Work Flow (bloquer les saisies de données articles dans les<br />
autres systèmes que le workflow)<br />
2: Implantation RCM (Après migration, saisie dans WF et interfaçage<br />
automatique de 100% des créations d'articles à RCM et BCP)<br />
68
2: Stratégie d’implantation Supply Chain et Magasin<br />
Constat<br />
La diversité des applications qui réalisent actuellement la gestion centralisée<br />
de la Supply Chain et du Back Office Magasin en France pour les Hypers, est<br />
très large et varie en fonction du secteur et du type de flux.<br />
Aujourd’hui<br />
NON ALIMENTATION<br />
BAZAR et EPCS EPCS TEXTILE<br />
CULTURE<br />
INFOLOG GE<br />
INFOLOG GE<br />
ENTREPÔT LOGISTAR PF SCHERZO<br />
LOGISTAR PF<br />
LOGISTAR PF<br />
S. LOGISTIQUE<br />
LOGISTAR GC VMC INFOLOG GC<br />
INFOLOG GC<br />
LOGISTAR GC<br />
MAGASIN<br />
ANABEL 1 +<br />
AAT<br />
ANABEL1 + FUTURE<br />
MASTER<br />
ANABEL 1 + AAT<br />
Demain<br />
ENTREPÔT<br />
INFOLOG GE<br />
S. LOGISTIQUE GLC<br />
MAGASIN<br />
ATICA<br />
69
3: Stratégie d’implantation Finances<br />
Contrôle<br />
factures MIM<br />
<br />
<br />
<br />
Activation du contrôle facture dans MBC dans le cadre de la<br />
migration de chaque magasin / entrepôt<br />
Pas de factures multi-magasins pendant la transition<br />
Pas de migration des factures en cours. La stratégie est de<br />
migrer les FNP et de commencer à saisir les factures à compter<br />
du jour J de migration dans MBC.<br />
Calcul des<br />
<br />
Pour le calcul de facturation des différés aux fournisseurs il<br />
différés<br />
faut consolider l’information d’achats dans un seul applicatif<br />
<br />
Il est recommandé que le changement de système de<br />
facturation se fasse en début d'année, potentiellement au 1er<br />
janvier 2010<br />
Clôture<br />
comptable<br />
Définir la séquence de clôture comptable mensuel dans le<br />
processus actuel MBC.<br />
70
4: Gestion commerciale Systèmes centraux<br />
Existant France<br />
Gestion Commerciale<br />
Cible France<br />
Gestion Commerciale<br />
Implantation<br />
Pricing<br />
Promotions<br />
Achats et Négociation<br />
Implantation<br />
Pricing<br />
Promotions<br />
Colections<br />
Achats et Négociation<br />
SPACE<br />
MAN<br />
Hyper<br />
DEMARCA<br />
PRIXCARB<br />
TG CATA<br />
BCP Coll<br />
BCP Simul<br />
BCP Budget<br />
Data<br />
Sharing<br />
CA_MENSU<br />
EL<br />
SPACE<br />
MAN<br />
MBC<br />
Pricing<br />
DOFO<br />
TexAs<br />
Colection<br />
Cycle de vie<br />
BCP Simul ?<br />
Web<br />
implantat.<br />
Pricing Hyper<br />
Diane<br />
BCP PV<br />
Qualité<br />
TSA<br />
Agréage<br />
Trace One<br />
DQDD<br />
BCP Diff<br />
C_FOU<br />
GED<br />
Extranet<br />
differes<br />
Base Achat<br />
Web<br />
Logistar<br />
IP<br />
Web<br />
implantat.<br />
Suite de DEMARCA<br />
ATICA (Contrôle<br />
concurrence)<br />
Soldes<br />
RAINBOW<br />
ATICA<br />
Qualité<br />
TSA<br />
Agréage<br />
Trace One<br />
DQDD<br />
OtB<br />
Prévision achat<br />
collections<br />
TexAs<br />
Colection<br />
Indicateurs gestion commerciale<br />
Indicateurs gestion commerciale<br />
MANDALA<br />
Tableau de<br />
bord<br />
marchandise<br />
Alarmes de<br />
stock<br />
Indicateurs<br />
commerciaux<br />
consolidés<br />
GPIC<br />
TexAs<br />
(Datamart<br />
BCBG)<br />
DWH<br />
Ventes au<br />
mobile<br />
On présente uniquement les applications associées au format Hyper, en<br />
excluant celles des Hyper Franchisés, MiniHyper et Hiparlo<br />
En jaune, les applicatives qui se maintiennent<br />
En rouge les applicatives à confirmer<br />
71
5: Applications Fournisseur<br />
Existant France<br />
Fournisseur<br />
Cible France<br />
Fournisseur<br />
Facturation au<br />
fournisseur<br />
Contrôle factures<br />
Connexion EDI<br />
Facturation au<br />
fournisseur<br />
Contrôle factures<br />
Connexion EDI<br />
BCP Differes<br />
Extranet<br />
Differes<br />
IMA<br />
Connexion EDI<br />
Simulation<br />
projections<br />
facturation<br />
Charges de<br />
centres<br />
Scanner factures<br />
Connexion EDI MBC ?<br />
CA_MENSUA<br />
L<br />
GED<br />
Logistar ICPT<br />
À gagner<br />
marchandise<br />
Protections<br />
de stock<br />
Suite litiges<br />
PAN<br />
Prolog Compta et Gestion<br />
Facturation<br />
des annexes<br />
CFI<br />
Data Sharing<br />
Data Sharing<br />
Web Fournisseur<br />
Web Fournisseur MBC ?<br />
On présente uniquement les applications associées au format Hyper, en<br />
excluant celles des Hyper Franchisés, MiniHyper et Hiparlo<br />
En jaune, les applicatives qui se maintiennent<br />
En rouge les applicatives à confirmer<br />
72
Organisation de la mise en oeuvre du <strong>projet</strong> MBC<br />
<strong>Le</strong> comité de pilotage est le COMEX France, et l'avancement du programme est également<br />
revu en COMEX Groupe tous les trimestres<br />
Chaque domaine métier est piloté par un Directeur de Projet Métier, garant vis-à-vis du<br />
Sponsor de Domaine de la qualité du diagnostic et des plans d'action proposés, et garant du<br />
plan de mise en œuvre<br />
Chaque Directeur de Projet Métier organise un Comité de Pilotage de Domaine<br />
Objectif : décider des plans d'action de mise en œuvre du modèle MBC (métier & SI) sur<br />
son domaine<br />
Chaque Directeur de Projet Métier associe au Comité de Pilotage de Domaine les autres<br />
Directeurs de Projets Métier concernés<br />
<strong>Le</strong> suivi opérationnel du programme est effectué en Comité de Direction MBC, qui rassemble<br />
tous les Directeurs de Projet Métier<br />
Piloter l'ensemble du <strong>projet</strong> et de prendre les décisions transverses.<br />
Informer le COMEX des principales décisions prises, et proposer au COMEX les éventuels<br />
arbitrages à rendre<br />
<strong>Le</strong>s équipes <strong>projet</strong>s métier sont nommées par les Directeurs de Projet Métier, leur<br />
tâche est d'apporter tous les éléments permettant de garantir la qualité du diagnostic.<br />
73
Planning provisoire de mise en place<br />
2008<br />
2009 2010<br />
may<br />
jun<br />
jul<br />
aug<br />
sep<br />
oct<br />
nov<br />
dec<br />
jan<br />
feb<br />
mar<br />
apr<br />
may<br />
jun<br />
jul<br />
aug<br />
sep<br />
oct<br />
nov<br />
dec<br />
jan<br />
feb<br />
mar<br />
apr<br />
may<br />
jun<br />
DIAGNOSTIQUE<br />
Central (tous<br />
formats)<br />
Supply Chain Hyper<br />
SPC<br />
Magasin Hyper<br />
Wor<br />
k<br />
Flo<br />
w<br />
SPC<br />
RCM<br />
Clust<br />
ering<br />
Prom<br />
o<br />
Pricin<br />
g<br />
MIM<br />
Convergence vers Infolog GE<br />
DW<br />
Pilote entrepôts<br />
Alim<br />
Non<br />
Alim<br />
Pilote magasin<br />
pilot<br />
e<br />
ROLL OUT ENTREPOT<br />
Pilot<br />
roll<br />
out<br />
Roll<br />
out<br />
Niv<br />
1<br />
ROLL OUT MAGASIN<br />
Pilot<br />
roll<br />
out<br />
Roll out<br />
Niv 2<br />
Roll<br />
out<br />
Niv<br />
1<br />
Roll out<br />
Niv 2<br />
Roll out Niv 3<br />
Roll out Niv 3<br />
?
Un exemple de mise en oeuvre de MBC: Bascule des Flux stockés<br />
non alimentaires hyper de Infolog GC sur Prolog GC<br />
Contexte<br />
Objectifs<br />
<strong>Le</strong>s flux marchandises du fournisseur vers le client final impliquent à la fois<br />
une gestion commercial et une gestion des stocks assurées jusqu’en 2008 par<br />
deux outils: PROLOG GC pour l’alimentaire, INFOLOG GC pour le non<br />
alimentaire. La fusion des SUPPLY CHAIN alimentaires et non alimentaires et<br />
l’arrivée du <strong>projet</strong> MBC ont conduit à la volonté de procéder à la bascule du<br />
non alimentaire de INFOLOG GC sur PROLOG GC pour n’avoir ensuite plus<br />
qu’une seule bascule de PROLOG GC à MBC à effectuer.<br />
Mettre en œuvre une solution opérationnelle accompagnant la convergence<br />
des enseignes et en préparation de l’installation de MBC en France.<br />
Périmètre<br />
2008<br />
12 activités non-alimentaires réparties sur 8 entrepôts.<br />
Bénéfices<br />
attendus<br />
Economies de surfaces 250 k€<br />
Economies de décote 300k€ (mutualisation des stocks)<br />
Gains financiers sur réduction de stock 100k€<br />
Frais administratifs de traitement des commandes inter dépôts 50K€<br />
Diminution de l'effectif Ctrle Facture Infolog estimé : - 8 ETP : 190 K€ / an
Planning prévisionnel de la mise en œuvre des évolutions fonctionnelles<br />
Phase 1<br />
Phase 2<br />
Mise en place de PROLOG GC sur le BAZAR<br />
Mise en place de PROLOG GC sur l’EPCS<br />
PROLOG V 8.3<br />
-AAT<br />
-Outils reprises des données<br />
Phase 1 Déploiement<br />
Bazar<br />
Phase 2<br />
Déploiement EPCS<br />
2008<br />
Janv- Fev- Mars Avr- Mai Juin Juil- Août Sept- Oct- Nov- Déc-<br />
Déploiement<br />
Bazar<br />
2009<br />
Déploiement<br />
EPCS<br />
PROLOG V 8.1<br />
- SPCB<br />
PROLOG V 8.2<br />
-Gestam<br />
-Écrans PROLOG<br />
PROLOG V 8.4<br />
Développement de<br />
l’Interface AWR / PROLOG<br />
GC<br />
PROLOG V9.1<br />
-- Gestion de le livraison à<br />
domicile (LAD)<br />
Gestion de la décote et du<br />
prix de cession<br />
Flux tendus : Reconduction,<br />
SPCB réception radio,<br />
réception simplifiée<br />
76
Mise en place d’un test de développement de<br />
synergies France / Espagne<br />
Pourquoi?<br />
<strong>Le</strong> test a pour but de déterminer<br />
dans quelle mesure des synergies<br />
achat/marchandises sont possibles.<br />
Quel espace de<br />
déploiement?<br />
<strong>Le</strong> test concerne une centaine de<br />
collaborateurs, il est effectué au<br />
Bazar, Textile et EPCS.<br />
Quelles conséquences<br />
sur les conditions de<br />
travail?<br />
<strong>Le</strong> test n’entraîne pas de<br />
modification du contrat de travail<br />
des collaborateurs. Ceux-ci seront<br />
amenés à se rendre sur les sites<br />
des Ulis ou à Madrid.<br />
77
Quels objectifs?<br />
Regrouper les expertises<br />
Simplifier l’organisation<br />
Raccourcir les délais<br />
Garantir l’exécution<br />
Par la mise en place<br />
d’une collaboration<br />
groupe + G2<br />
Quel plan d’action?<br />
Renforcer le développement des ventes, à<br />
l’international et dans les pays.<br />
Redistribuer au mieux les responsabilités,<br />
par exemple:<br />
PAYS: Définition des clusters de magasin, définition des concurrents cible…<br />
PAYS + GROUPE: Élaboration de la stratégie famille, définition du plan<br />
promotionnel, la gestion du plan d’occupation des sols, gestion des flux…<br />
GROUPE: Définition de l’assortiment, design et développement de la<br />
collection, quantités achetées…<br />
Quelles modalités?<br />
Préparation des collections 2010 gérée conjointement par les équipes Groupe et<br />
Pays.<br />
Gestion des collections en cours assurée par les équipes Pays (plans<br />
d’implantation, démarques, retour d’expérience)<br />
Définition de modes de fonctionnement nouveaux permettant de dégager des<br />
synergies France et Espagne (achats, innovations...)<br />
78
Un test sur des catégories du non-alimentaire<br />
Textile<br />
Hommes<br />
Femmes<br />
Maison<br />
Blanc (hors déco et tables)<br />
Salle de bains<br />
EPCS<br />
GEM<br />
Accessoires<br />
(connectiques audio/vidéos)<br />
Bazar/Loisirs<br />
Bagages<br />
Pourquoi ces<br />
catégories?<br />
Forte intégration groupe<br />
Fort taux de MDD<br />
Forte présence de fournisseurs internationaux<br />
79
L’exemple du textile<br />
Choix des<br />
catégories<br />
pilotes<br />
80
<strong>Le</strong> <strong>projet</strong> commerçant, test Claye Souilly<br />
A la convergence des différents <strong>projet</strong>s transverses: le magasin Claye Souilly où le<br />
test pour le <strong>projet</strong> « COMMERCANT » se déploie parallèlement à la mise en place<br />
de MBC Référentiel et Marchandises<br />
Quel but?<br />
Mettre en place en France un modèle qui a fait<br />
ses preuves basé sur et les bonnes pratiques<br />
mises en oeuvre en Espagne et la solution SI<br />
Groupe MBC (Modèle Back-office Carrefour)<br />
Quel périmètre d’action?<br />
Un périmètre très large couvrant l’ensemble des<br />
domaines liés au Commerce tant sur les aspects<br />
fonctionnels que techniques.<br />
Marketing Produit (Workflow, Référentiel, Assortiment, Pricing, Promotion...)<br />
Achat et Négociation (Référentiel fournisseurs, Conditions Commerciales...)<br />
Décisionnel (Reporting, Indicateurs et DataWarehouse)<br />
81
Quels objectifs?<br />
Pour les Hypers, faire de l’orientation client des<br />
magasins un facteur de différenciation du format.<br />
Simplifier le fonctionnement du Back Office<br />
Magasin et Supply Chain pour améliorer l’efficacité<br />
des magasins, développer la satisfaction client.<br />
Réinvestir les cadres des magasins dans le<br />
management des Hommes.<br />
82
8 solutions testées<br />
Mutualisation des fonctions de définition de l’assortiment du magasin<br />
La mise en place du système MBC au sein des fonctions Référentiel et Marchandises entraînera une<br />
mutualisation de la définition de l’assortiment des magasins.<br />
Mutualisation des fonctions d’engagement des quantités promo et saisonnier<br />
La mise en place du système entraînera une mutualisation des fonctions d’engagement des quantités<br />
promo et saisonnier.<br />
Mise en place d’un Système d’Information plus intégré : MBC<br />
Du point de vue PROCESS: Analyse de la possibilité d’adapter le SI MBC actuellement utilisé en Espagne<br />
et Turquie aux besoins des magasins français.<br />
Du point de vue SYSTEME: Objectif par la mise en place de la solution MBC de simplification et<br />
d’uniformisation des systèmes informatiques pour faciliter le travail en magasin, diminuer les risques<br />
occasionnés par la multiplicité des systèmes actuels et maîtriser les coûts SI.<br />
Utilisation d’outils de mobilité<br />
La mise en place du système MBC autorise l’utilisation d’outils fonctionnant en WiFi permettant ainsi de<br />
travailler sur la surface de vente à la réalisation de tâches de gestion ou d’information client tout en<br />
étant connecté au système de gestion marchandises. 83
Mise en place de points de gestion sur la surface de vente<br />
Des points de gestion pour les Managers seront installés sur la surface de vente permettant de réaliser la<br />
majorité des tâches administratives, dont la réduction due à la mise en place des outils et process MBC, la<br />
mutualisation des engagements et l’utilisation d’outils de mobilité permettront aux Managers de s’investir<br />
d’avantage dans le management des hommes<br />
Mise en place de nouveaux process de travail liés à l’utilisation du S.I. MBC<br />
La mise en place du système MBC entraîne une modification des process de travail : REDI, REMO, relevés<br />
d’incidents, etc. <strong>Le</strong>s tâches seront réalisées selon les process MBC. Une équipe <strong>projet</strong> se chargera de<br />
restituer dans les outils actuels les tâches réalisées selon les process MBC.<br />
Mise en place de nouvelles tâches Orientation Client<br />
<strong>Le</strong>s nouvelles tâches et les nouveaux processus devront être au service d’une meilleure expérience achat<br />
client avec pour objectif un taux de transformation (visite vers achat) amélioré.<br />
Renforcement des tâches des management<br />
Redonner à chaque Manager les méthodes d’un management des hommes.<br />
84
SYNTHESE: Axes communs aux différents <strong>projet</strong>s<br />
Carrefour a mis en œuvre des <strong>projet</strong>s de rationalisation de l’activité centrés sur deux<br />
axes majeurs :<br />
L’homogénéisation des outils commerciaux.<br />
<strong>Le</strong> déploiement progressif de la solution MBC poursuit un double objectif:<br />
homogénéisation des trois types de flux (marchandises, argent et homme).<br />
homogénéisation des différentes phases du process : Référentiel, supply chain,<br />
back office magasin etc.<br />
L’accentuation de la centralisation de l’organisation commerciale.<br />
La mise en œuvre d’une organisation en category management vise<br />
l’accentuation de la centralisation nationale des responsabilités et des stratégies<br />
d’approvisionnement, d’assortiment, de promotions etc. La centralisation<br />
s’opère à un double niveau :<br />
- Au travers de la convergence d’enseignes<br />
- Au travers de l’unification du process « de l’achat à la vente »<br />
L’accentuation de la centralisation pourrait prendre, pour certaines familles de<br />
produits, des formes transnationales, dans un premier temps européennes.<br />
85
Cette double politique d’homogénéisation des outils commerciaux et d’accentuation de<br />
la centralisation et de l’organisation commerciale correspond à une modification<br />
majeure de la culture Carrefour et notamment de sa culture magasin.<br />
La volonté actuelle de rationalisation de l’activité implique une redéfinition des<br />
fonctions du magasin qui n’est plus une sorte de mini-entreprise responsable de son<br />
assortiment, son approvisionnement et sa politique de promotion mais devient peu<br />
ou prou une « machine à vendre », cible des politiques commerciales nationales. <strong>Le</strong><br />
développement d’une culture de la centralisation et l’élévation des niveaux de<br />
décisions et des responsabilités consécutives est un phénomène relativement<br />
nouveau au sein du groupe Carrefour. <strong>Le</strong> magasin ne serait plus responsable que des<br />
moyens qu’il se donne pour appliquer les politiques du groupe.<br />
Ces deux axes stratégiques de rationalisation de l’activité ne sont pas<br />
spécifiques au secteur non alimentaire mais ils s’appliquent à ce secteur<br />
et en modifient profondément l’organisation.<br />
86
La mise en évidence d’axes stratégiques non spécifiques au secteur non<br />
alimentaire mais l’impactant conduit à formuler deux remarques :<br />
Il existe bien une stratégie globale de développement du groupe<br />
(homogénéisation des outils, accélération de la centralisation) qui est<br />
déclinée dans les différents secteurs (non alimentaire, alimentaire) puis<br />
dans les différentes familles de produits (textile, bazar, EPCS etc.)<br />
Il serait illusoire de penser que cette stratégie ne se double pas d’un<br />
plan de réorganisation du secteur. En effet, sa mise en œuvre implique<br />
nécessairement des plans d’action de modification de l’organisation du<br />
travail.<br />
87
2.2 Projets spécifiques au secteur non alimentaire<br />
88
Plan d’action EPCS (Feuille de route 2009)<br />
Quel constat?<br />
<strong>Le</strong> marché de l’EPCS est dominé par les distributeurs<br />
spécialisés<br />
Quels objectifs?<br />
Maintenir le chiffre d’affaire Carrefour sur ce secteur<br />
Quel plan d’action? Cibler les catégories « Relief » où Carrefour se veut la<br />
référence du marché.<br />
Stratégies de développement PEM: Gagner O,4 pts de PDM (15,7 pt en 2008)<br />
- Assortiment: Mise en avant des nouveautés et exclusivités fournisseurs, accélérer la<br />
marque « Carrefour Home »<br />
- Merchandising: Théâtralisation des gammes, mise à jour de 100 % des mises en marché<br />
- Promo/prix: + 20 % de page catalogue, 15 nouveaux produits Carrefour home<br />
Stratégie de développement micro informatique: Gagner 0,3 pts de PDM<br />
- Assortiment: Être le leader de la « Révolution » @ PC, Nouvelles cibles « gamers »,<br />
convergences des offres hard et services<br />
- Merchandising: Prendre le leadership en attractivité linéaire, Déployer la nouvelle<br />
segmentation PC<br />
Vendre autant le « Hard » que les « Services » par la théâtralisation des<br />
offres de services et le développement des espaces clients.<br />
89
Projet de redéploiement des Services Après Vente<br />
Régionaux de Carrefour Hypermarché<br />
<strong>Le</strong> constat<br />
<br />
<br />
L’étude de la répartition des coûts d’exploitation back office / magasins<br />
fait apparaitre que l’impact des SAV est significatif sur les résultats des<br />
magasins car les coûts SAV sont financés par des cotisations prélevées<br />
au niveau de chaque magasin dans les métiers concernés.<br />
<strong>Le</strong>s volumes traités par les SAV sont en baisse (-38% sur le premier<br />
semestres 2008) car un nombre croissant de produits ne fait plus<br />
l’objet de réparation et que certains produits sous garantie sont repris<br />
en gestion par les fournisseurs.<br />
<strong>Le</strong> <strong>projet</strong><br />
<br />
<br />
<br />
Maintien de l’activité de réparation du gros électroménager à domicile et<br />
généralisation de la réparation des appareils chez les clients<br />
Mise à jour mensuelle des stocks des pièces détachées dans les véhicules<br />
Mise à disposition pour chaque technicien à domicile d’un téléphone<br />
portable<br />
Redéfinition des zones à faible volume nécessitant de la sous-traitance<br />
locale<br />
90
Redéploiement de l’activité des SAVR<br />
Concentration de l’Activité de réparation du gros électroménager,<br />
des produits bruns AT et des produits Bazar en atelier sur trois<br />
sites (IDF, Rhône Alpes, Méditerranée)<br />
<strong>Le</strong>s 3 SAVR (IDF, Rhône Alpes, Méditerranée) sont localisés dans les<br />
grandes agglomérations urbaines, dans lesquelles Carrefour<br />
possède un nombre important de magasins à forts potentiels.<br />
<strong>Le</strong>s 3 SAVR (IDF, Méditerranée et Rhône Alpes) sont historiquement<br />
les plus compétitifs en matière de coût unitaire de réparation.<br />
L’apport de volumes supplémentaires pour deux d’entre eux, lié à la<br />
restructuration permettra de maintenir, voire d’améliorer<br />
l’indicateur: coût unitaire d’un produit.<br />
Transfert total de l’activité de 4 SAV Régionaux, à savoir:<br />
<strong>Le</strong> SAV Régional Nord Est<br />
<strong>Le</strong> SAV Régional de Normandie<br />
<strong>Le</strong> SAV Régional de l’Ouest<br />
<strong>Le</strong> SAV Régional du sud ouest<br />
91
Mise en place des bornes EPCS<br />
Constat<br />
<strong>Le</strong> parcours client EPCS est complexe, long et coûteux, ce qui<br />
freine la vente et le multi-achat.<br />
En effet, le parcours client implique beaucoup de déplacements, plusieurs<br />
encaissements et points d’attente.<br />
Scénarios<br />
possibles<br />
Projet<br />
Impact<br />
social<br />
A partir de l’observation des autres enseignes, 4 scénarios<br />
possibles se dégagent:<br />
-<strong>Le</strong> vendeur encaisse<br />
-L’agent en point de retrait encaisse<br />
-Encaissement en batterie de caisse<br />
-Encaissement en caisse dédiée<br />
Encaissement des Bons de vente EPCS en ligne de caisse principale.<br />
<strong>Le</strong> <strong>projet</strong> sera étendu progressivement à l’ensemble des magasins et<br />
débute sur 88 magasins dont 52 de Carrefour SAS. L’encaissement<br />
au sein du secteur EPCS est déclaré métier sensible. 154<br />
collaborateurs sont concernés.<br />
92
Plan d’action Textile (Feuille de route 2009)<br />
Quel constat?<br />
<strong>Le</strong> format des hypers reste prédominant sur le marché textile<br />
Mais son circuit de distribution est mis en difficulté par les<br />
spécialistes et Carrefour sous performe sur le saisonnier.<br />
Quel plan d’action?<br />
Renforcement de la MDD par sa meilleure déclinaison:<br />
- Entrée de gamme TeX: alignement des prix.<br />
- Basique TeX: promotion à fort volume. Meilleur rapport qualité/prix.<br />
- TeX Collection: Démarche dynamique, série courte, durée de vie limitée<br />
- TeX Agir : Gamme bio équitable.<br />
Une dynamique promotionnelle sur deux axes:<br />
- La dynamique promotionnelle: Prix de vente agressif, 50% collection/50% Basics, 1<br />
dynamique tous les 10 jours.<br />
- La communication professionnelle: Assortiment large, orienter femme, enfants, maison,<br />
25% Basics, 25% collection, 4 fois par an.<br />
Pour une augmentation de 15% du nombre de pages.<br />
Créer un véritable relief au sein du textile autour de trois catégories: Bébé,<br />
lingerie femme, blanc maison.<br />
93
Deux catégories reliefs phare: le textile lingerie et bébé<br />
Lingerie<br />
Pourquoi? - 80% des clients sont des femmes, taux de pénétration de seulement 20%<br />
- Carrefour leader en part de marché (9%)<br />
- Marché important ( 2,3 MDS €) en croissance<br />
Quels objectif? - Capitaliser sur la marque TeX<br />
- Passer de 39 à 45% du CA par l’augmentation de la représentativité<br />
de Tex de 36 à 40% de l’assortiment et par le développement de<br />
lignes coordonnées lingerie de jour/lingerie de nuit.<br />
- Développer le partenariat avec les marques nationales référentes<br />
Quel plan d’action?<br />
Promotion Lingerie Femme: 25% de pages catalogue supplémentaires, 1 Acte Spot tous les 3 mois ,<br />
4 moments phares de communication (Saint Valentin, Beauté, Anniversaire, Cadeaux)<br />
Merchandising: Garantir l’essayage en cabine, créer un univers de séduction<br />
Assurer la rentabilité: baisser le niveau de stock de de 29 à 25M€<br />
Bébé<br />
Pourquoi? - Dépense annuelle des familles avec bébé très élevée (2920€)<br />
- Taux de natalité dynamique: 870 000 naissances en 2008<br />
Quels objectifs? - Capitaliser sur la marque TeX<br />
- Passer de 54 à 60% du CA par le renforcement des basiques<br />
(+15% en volume) et par la baisse de prix (prix moyen -6%)<br />
Quel plan d’action?<br />
Agressivité promotionnelle: +25% pages catalogue, passer de 12 à 15% le poids<br />
promotionnel, optimiser le marketing ciblé et cibler des « moments forts »<br />
Merchandising: Des implantations par thématique couleur, avec de l’accessoirisation<br />
et un regroupement des produits basiques 94
Projet de transfert de l'activité textile<br />
bébé et enfant à MADRID<br />
Des difficultés<br />
générales<br />
Des<br />
difficultés<br />
propres au<br />
textile<br />
- Renforcement de la concurrence<br />
- Contexte réglementaire contraignant<br />
- Perspectives conjoncturelles défavorables<br />
- Perte de parts de marché de CARREFOUR<br />
- <strong>Le</strong> marché du prêt à porter a reculé en 2008 en FRANCE et en ESPAGNE, sur les 3<br />
segments Femme, Homme et Enfant<br />
- <strong>Le</strong>s parts de marché baissent sur la période 2005 - 2007 pour les hypermarchés et les<br />
indépendants au profit des spécialistes, tant en FRANCE qu'en ESPAGNE<br />
- <strong>Le</strong> chiffre d'affaires textile de CARREFOUR s'inscrit en baisse en 2008, de - 9 % en<br />
FRANCE et de - 5 % en ESPAGNE<br />
- « Coordination du style difficile »<br />
- « Difficultés pour créer une image »<br />
- « Délais et développement de collection trop longs »<br />
Une problématique tant<br />
économique que managériale<br />
<strong>Le</strong>s difficultés sont à la fois d’ordre économique et organisationnel<br />
voire managériale. Il est donc probable que le transfert d'une partie<br />
des personnels du textile international ne règle qu’une part des<br />
difficultés et doive être complété par une réponse en termes<br />
d'organisation et de management.<br />
95
<strong>Le</strong>s principes du <strong>projet</strong><br />
<strong>Le</strong> <strong>projet</strong> consiste à transférer l'activité textile bébé et enfant (saisonnier)<br />
basée aux ULIS à MADRID. Dans la nouvelle organisation, le permanent<br />
reste basé aux ULIS, le saisonnier est regroupé sur MADRID.<br />
Objectifs<br />
Impact social<br />
-Assurer la cohérence des collections<br />
- Capitaliser les expériences et compétences des équipes de<br />
MADRID<br />
- Réduire les délais de développement et de sourcing des<br />
collections<br />
- Maximiser les synergies groupe<br />
14 postes sont transférés sur MADRID, 5 postes sont créés<br />
aux ULIS et sont réservés aux salariés des ULIS dont les<br />
postes sont transférés sur MADRID, ce qui entrainera une<br />
suppression nette de 9 postes.<br />
Il s'agit d'un <strong>projet</strong> de réorganisation mineure dont la portée et l'impact au plan<br />
économique, financier et organisationnel n’est pas du niveau qui permettrait de<br />
redresser la situation du textile habillement en FRANCE ou en ESPAGNE.<br />
96
Ce test a pour objectif de développer les synergies FRANCE/ESPAGNE ; il vise donc à<br />
simplifier les processus et l'organisation ; il constitue de ce point de vue une réponse à<br />
la problématique mise en avant par CARREFOUR de rigidité et de complexité des<br />
structures actuelles.<br />
<strong>Le</strong> test s'applique au PRET A PORTER FEMME/HOMME parce que :<br />
- Fort taux de MDD<br />
- Forte présence de fournisseurs internationaux (collections internationales)<br />
BEBE/ENFANT non retenu pour ce test parce que, selon CARREFOUR :<br />
- Enfant/bébé : collections permanentes présentes dans l'ensemble du G2<br />
- Puériculture : pas de collection internationale, marques nationales fortes<br />
- Prêt à porter enfant/bébé : forte maîtrise des basiques par l'équipe internationale<br />
L 'activité bébé/enfant est déjà en phase avec l'organisation qui est testée actuellement.<br />
<strong>Le</strong> <strong>projet</strong> de regroupement de l'activité textile bébé/enfant saisonnier sur<br />
MADRID est un mini <strong>projet</strong> organisationnel qui répond plus à des<br />
considérations managériales qu'économiques et qui s'applique à un segment<br />
qui résiste, somme toute, mieux que ceux de la Femme ou l'Homme.<br />
97
Notre<br />
Plan d’action bazar (Feuille de route 2009)<br />
Quel constat?<br />
Quels objectifs?<br />
Quelle stratégie?<br />
Marché prédominé par les spécialistes<br />
Deux marchés qui souffrent : Musique et Vidéo<br />
Carrefour conforte son leadership sur la papeterie<br />
Maintenir le CA en ciblant les catégories Relief:<br />
Jeux et consoles vidéo, bagages, animalerie<br />
La différenciation par l’image de Carrefour Hyper<br />
• Fréquence catalogue<br />
• Prix promotionnel/fidélité<br />
• Communication<br />
La différence de<br />
Carrefour<br />
4<br />
Excellence<br />
opérationnelle<br />
• Gestion du flux client<br />
• Charte signalétique simplifiée<br />
• Plan merchandising clair<br />
• Répartition des tâches siège/magasin<br />
• Utilisation de la connaissance client<br />
La différence du<br />
format<br />
Hypermarchés<br />
3<br />
La promotion<br />
2<br />
L’offre<br />
• MDD Value<br />
• Choix dans l’offre non<br />
alimentaire<br />
L’incontournable<br />
du marché<br />
Prix compétitif sur l’alimentaire et les<br />
consommables du non alimentaire<br />
1<br />
• Prix MN<br />
• Prix MDD<br />
• PFT F&L et boucherie<br />
98
<strong>Le</strong>s quatre leviers de la stratégies Bazar 2009<br />
La compétitivité: Pricing & promotion<br />
Repositionnement des consommables - permanents<br />
Promotion: recentrage sur les consommables « du panier de la ménagère » et amélioration de la visibilité<br />
L’offre: Plus de MDD<br />
2200 nouveautés dont 418 nouvelles références<br />
Prendre clairement position sur nos marchés « légitimes »: (jeux vidéo, bagage, animalerie, Blue-ray,<br />
nouveautés culture…) et renforcer nos points forts (typo + sur permanents-consommables)<br />
Plus de relief dans les très grands hypers en tirant partie de la LDD (alternative à la GSS et à inernet) et<br />
en développant le e.corner.<br />
Activité commerciale Bazar<br />
Objectif: Poids promo : 20,9 % (vs 20 % - 2008), Taux de marge : 13 % (vs 14,1 % - 2008)<br />
Renforcement des temps forts: Janvier-Février: La maison, Mars-Avril: <strong>Le</strong> jardin, Mai-Juillet: <strong>Le</strong>s loisirs,<br />
Août-Septembre : La RDC, Novembre-Décembre : <strong>Le</strong> Jouet, le jeu vidéo<br />
Une parfaite qualité d’exécution<br />
Qualité de la mise en marché grâce à des dossiers de détaillé: <strong>Le</strong> Guide typologique, les déroulés<br />
linéaire, les plans merchandising, les planches photo de toutes les implantations<br />
99
Plan d’action bijouterie<br />
<strong>Le</strong>s principes du <strong>projet</strong> de réorganisation<br />
• Une typologie des magasins: T1 (15 vitrines), T2 (18 vitrines), T3 (20<br />
vitrines), + une typologie "spécialiste"<br />
• Une communication cohérente (spécifique sur 3 périodes fortes,<br />
régulière sur catalogues multi produits) et relayée en magasin et sur le<br />
site internet<br />
• Un Pricing adapté, avec comme objectif l’augmentation du taux de<br />
marge moyen de 8% sur le permanent. La mise en place d'une gestion de<br />
la démarque (décotes) et d'une procédure pour fonte (vente au poids des<br />
produits non réparables ou trop anciens et invendables).<br />
• La mise en place d’un magasin test Aulnay (30 vitrines, niveau T4<br />
spécialiste), avec importants moyens de formation, effectifs, fournitures<br />
(tenues, gants, loupes, plateaux de présentation).<br />
100
<strong>Le</strong>s résultats du plan d’action à mars 2009<br />
Typologie<br />
Assortiments • L'assortiment permanent a été renouvelé à hauteur de 46%.<br />
TAN empierré implanté : 39% des nouveautés.<br />
TAN argent implanté : 19% des nouveautés.<br />
TAN tout or implanté : 42 % des nouveautés.<br />
• Diminution de la quote-part des produits d'entrée de gamme<br />
(passé de 58 à 41% de l'assortiment) et augmentation de la<br />
quote-part correspondante des produits de moyenne et haut<br />
de gamme.<br />
101
Stocks<br />
Classement des produits en 3 catégories : TAN<br />
(13900 K€), suspendus (6500 K€) soldés à -20%<br />
et hors TAN (4100 K€) soldés à -40 et -50%. .<br />
Test Aulnay<br />
<strong>Le</strong> nouveau concept à 30 vitrines a été implanté<br />
en février 2008, avec passage de la boutique de<br />
l'entrée du magasin vers l'allée transverse textile.<br />
L'assortiment "spécialiste" pour couvrir les 10<br />
vitrines supplémentaires a été implanté en juillet<br />
2008. Avant même l'implantation du nouveau<br />
concept, AULNAY a connu une évolution de 5 à<br />
10 % plus favorable que la moyenne nationale,<br />
avec une pointe à + 10% en mai contre -5% au<br />
national.<br />
2009 : <strong>Le</strong> test est étendu à 5 nouvelles boutiques à potentiel<br />
102
Projet développement photo<br />
Constat Activité en régression de -20% en 2007 et 2008<br />
(-40% sur l’argentique)<br />
Croissance du numérique +10%<br />
L’argentique et numérique laboratoire: 68% CA<br />
<strong>Le</strong> numérique sur place: 28% CA<br />
L’argentique 1h: 4% du CA<br />
Projection 2009<br />
CA: -22%<br />
Marge commerciale: -25%<br />
Marge semi-nette: -74%<br />
Activité argentique sur place n’est pas rentable et n’a pas de potentiel de développement.<br />
Projet<br />
Modification de l’activité « minilabs » et réintégration de 12 laboratoires<br />
situés en galerie des magasins.<br />
L’activité évolue sur du conseil utilisation borne.<br />
<strong>Le</strong> personnel reste sur le secteur EPCS<br />
Pas de fermeture de labo mais une réorganisation en magasin.<br />
103
SYNTHESE: Axes communs aux différents <strong>projet</strong>s<br />
Carrefour met en œuvre une stratégie commerciale<br />
spécifique au secteur non alimentaire: le resserrement de<br />
l’offre autour d’un assortiment limité à quelques familles de<br />
produits choisies en fonction de trois critères: la position<br />
leader de Carrefour sur la famille, l’image du produit, le<br />
service client.<br />
EX: Resserrement de l’offre textile autour du textile permanent au détriment du textile saisonnier.<br />
104
La réorganisation du secteur non alimentaire se situe donc à la<br />
jonction de trois axes stratégiques majeurs:<br />
L’accentuation de la centralisation de l’organisation commerciale<br />
(axe non spécifique)<br />
L’homogénéisation des outils commerciaux (axe non spécifique)<br />
<strong>Le</strong> resserrement de l’offre sur des familles de produits à fort<br />
potentiel (axe spécifique)<br />
On peut noter que l’option stratégique choisie par la direction de Carrefour correspond<br />
aussi à une modification importante de la culture hyper Carrefour et au concept même<br />
de l’hypermarché « tout sous un même toit ». Cette évolution pourrait conduire à des<br />
choix divers concernant le secteur non alimentaire: sous traitance de certaines familles<br />
de produits, location de mètres carrés, etc.<br />
105
3: <strong>Le</strong>s dimensions sociales et temporelles de la<br />
réorganisation du secteur non alimentaire<br />
Impact du redéploiement sur l’emploi et l’organisation du travail<br />
106
Impact social de la réorganisation du secteur non alimentaire<br />
Il n’existe pas de données chiffrées portant sur l’impact en terme d’emploi de<br />
la réorganisation globale des activités du secteur non alimentaire.<br />
Il s’agit ici de recenser les données partielles (car limitées aux<br />
<strong>projet</strong>s de faible envergure) disponibles avant d’en montrer les<br />
limites, essentiellement liées à la faiblesse des renseignements<br />
portant sur les dimensions temporelles et sociales des <strong>projet</strong>s en<br />
cours.<br />
En l’état actuel des <strong>projet</strong>s effectivement engagés, l’impact social apparait<br />
relativement limité (quelques centaines de personnes pour l’ensembles de<br />
<strong>projet</strong>s). Cela dit, il semble difficilement envisageable que la centralisation<br />
des fonctions et des responsabilités et le resserrement de l’offre dans le<br />
secteur non alimentaire n’aient pas à terme d’impact sur l’emploi.<br />
107
3.1 Impact sur l’emploi: Données chiffrées disponibles<br />
108
Bilan de l’activité BPI 2005/2008<br />
Lieux<br />
d’intervention<br />
CSF<br />
PROMOCASH<br />
LCM<br />
HYPARLO<br />
CARREFOUR HYPERMARCHES – SAV<br />
CARREFOUR HYPERMARCHES - DEHF<br />
CARREFOUR MANAGEMENT<br />
CAF<br />
CSIF<br />
CASMF<br />
Résultats<br />
1500 personnes rencontrées, 4200 entretiens réalisés<br />
420 personnes en emploi salarié<br />
160 entreprises créées<br />
60 personnes en reconversion<br />
330 mobilités internes<br />
130 personnes en retraite ou préretraites<br />
109
Schéma d’intervention de BPI<br />
Dispositif: espace mobilité et compétences<br />
110
Un outil de gestion de l’impact social<br />
des <strong>projet</strong>s en cours<br />
« Carrefour des Métiers » est l’aboutissement d’une collecte de données réalisée<br />
en commun avec les Responsables RH et les partenaires sociaux en 2008. Carrefour<br />
des métiers est désormais en ligne sur la Bourse de l’Emploi depuis le 30 janvier<br />
2009. Une information sera faite aux salariés, via les DRH de leurs entités.<br />
Tous les salariés peuvent désormais consulter pour un métier donné : le descriptif<br />
du secteur d’activité auquel il appartient, le descriptif du métier et des<br />
compétences requises, les entités d’appartenance, les passerelles horizontales et<br />
verticales possibles, les offres d’emploi correspondantes à l’instant T.<br />
La bourse de<br />
l’emploi?<br />
La bourse de l’emploi est un outil de gestion de carrière qui permet<br />
de consulter en ligne l’ensemble des offres d’emplois à pourvoir en<br />
France dans les différentes entités du groupe. Elle s’inscrit dans un<br />
dispositif de de gestion du parcours professionnel pensé autour de<br />
deux autres axes: la formation et l’entretien annuel.<br />
Depuis 2008, est étudié le « <strong>projet</strong> passerelles » qui permettrait de<br />
créer une bourse de l’emploi centralisée pour la grande<br />
distribution et de favoriser ainsi l’employabilité des salariés par<br />
l’analyse des correspondances métiers à l’échelle de la branche. 111
Impact de la mise en place d’une<br />
organisation en category management<br />
Concernant l’impact potentiel sur l’emploi du <strong>projet</strong> de mise en oeuvre d’une<br />
organisation en category management, la Direction Exécutive s’est engagé<br />
sur 4 points (CE extraordinaire du 15 janvier 2009)<br />
• La mise en oeuvre de cette nouvelle organisation n’entraînera aucune<br />
diminution de l’emploi et aucune modification du contrat de travail<br />
• <strong>Le</strong>s collaborateurs resteront salariés de la société Carrefour Hypermarchés<br />
France<br />
• Par ailleurs l’affectation des salariés entre les différents secteurs et<br />
catégories n’entraînera aucune modification de leur lieu d’activité, et<br />
maintiendra au minimum leur niveau de classification conventionnelle<br />
• La mise en oeuvre de cette organisation entraînera uniquement pour les<br />
collaborateurs un changement des tâches qui leur seront confiées<br />
112
Impact sur l’emploi de la<br />
réorganisation de la bijouterie<br />
Ce qui est<br />
visé:<br />
13 boutiques dont l'arrêt progressif est visé. Elles réalisent moins de 300 k€ (9<br />
boutiques) voire 200 k€ (4 boutiques) de CA . Pour 8 d'entre elles, le CA 2007/2006<br />
a connu une baisse. Pour 12 d'entre elles, la marge semi nette 2007 a été négative<br />
(de -2 à -28%). Au plan social, l'effectif impacté se situe entre 2 et 4 salariés par<br />
boutique, pour un total de 38 employés CDI. Des reclassements doivent être<br />
proposés à chacun, dans leur classification, et dans leur magasin d'origine.<br />
Ce qui est<br />
réalisé<br />
10 boutiques sont fermées : Angers Grand Maine, Nantes Beaujoire, Coquelles,<br />
Epernay, Paimpol, Reims Cernay, Sens Maillot, Nîmes Sud, Montluçon, Beaucaire,<br />
Moulins. Tous les salariés ont bénéficié d'une proposition de reclassement . <strong>Le</strong>s<br />
dates de fermeture de Laval et Angers Saint Serge ne sont pas déterminées, et sont<br />
liées au reclassement de tous les salariés. Une nouvelle fermeture est envisagée :<br />
Orléans Place d'Arc (marge AVI -12,3%), 2 salariés se verront proposer un<br />
reclassement.<br />
113
Impact de la modification de l’activité<br />
sur le site Ingre<br />
LCM exploite, dans le cadre du programme de fidélité Champion, un entrepôt sur le<br />
site d’Ingré, dédié à l’activité cadeaux. Cette activité est amenée à être supprimée en<br />
raison du changement d’enseigne (passage des magasins Champion en magasins<br />
Carrefour Market) et de la mise en oeuvre dans ces magasin du programme de fidélité<br />
Carrefour. En conséquence, LCM a mis en oeuvre un processus de gestion<br />
prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) sur ce site et a qualifié en<br />
métiers sensibles les métiers dédiés à l’activité cadeaux sur ce site.<br />
17 collaborateurs sont concernés par la liste des métiers sensibles<br />
12 salariés : volontariat externe<br />
2 salariés: Créations d'entreprise<br />
1 Projet personnel<br />
2absents aux entretiens (CP, maladie)<br />
<strong>Le</strong>s salariés de l’entrepôt Cadeaux d’INGRE pourront bénéficier des dispositions du nouvel<br />
accord GPEC groupe du 6 février 2009 sur la base du volontariat, tant au niveau interne<br />
qu’externe.<br />
Fin de la période de volontariat initiale : 31 mars 2009<br />
114
Impact du <strong>projet</strong> commerçant mené à Claye Souilly<br />
Projet<br />
Mettre en place en France un modèle qui a fait ses preuves basé<br />
sur les bonnes pratiques mises en oeuvre en Espagne et la<br />
solution SI Groupe MBC (Modèle Back-office Carrefour). Claye-<br />
Souilly est le magasin test pour le <strong>projet</strong> appelé <strong>projet</strong><br />
Commerçant. <strong>Le</strong> test se fait parallèlement à la mise en place de<br />
MBC Référentiel et Marchandises.<br />
Prospective<br />
<strong>Le</strong> <strong>projet</strong> n’est en test que depuis début février, il n’y a donc<br />
pas de visibilité à ce jour quant à l’impact sur les organisations<br />
de l’encadrement magasin. Néanmoins, on peut noter que la<br />
mise en place du <strong>projet</strong> n’a pas modifié les structures<br />
encadrement des magasins en Espagne.<br />
115
Impact du <strong>projet</strong> de développement de synergies France/Espagne<br />
<strong>Le</strong> <strong>projet</strong><br />
<strong>Le</strong> <strong>projet</strong> a pour objectif de réussir à renforcer l’Expertise / Savoir Faire, à<br />
accélérer les prises de décision, renforcer la rapidité et la qualité d’exécution,<br />
dans le domaine non alimentaire. <strong>Le</strong> test est mis en place en février 2009 sur<br />
7 catégories avec pour objet de définir des modes de fonctionnement<br />
nouveaux permettant de dégager des synergies France et Espagne (achats,<br />
innovation, …).<br />
<strong>Le</strong>s effectifs concernés par le test<br />
116
L’impact sur l’emploi et les conditions de travail<br />
La direction s’engage à ce que le test n’entraîne<br />
pas de modification du contrat de travail des<br />
collaborateurs. Même si ceux-ci seront amenés à<br />
se rendre sur les sites des Ulis ou à Madrid.<br />
Néanmoins, dans la mesure où l’accord GPEC ne couvre<br />
que le périmètre France, il semble nécessaire qu’une<br />
réflexion soit menée entre les Directions France et<br />
Espagne sur l’accompagnement de mutations éventuelles<br />
consécutives au test.<br />
117
Impact du <strong>projet</strong> de transfert à Madrid du textile bébé<br />
Impact social à<br />
court terme<br />
Impact éventuel<br />
à moyen terme<br />
14 postes sont transférés sur MADRID, 5 postes sont créés aux ULIS<br />
et sont réservés aux salariés des ULIS dont les postes sont transférés<br />
sur MADRID, ce qui entrainera une suppression nette de 9 postes.<br />
On peut faire l’hypothèse de la mise en oeuvre d’une nouvelle<br />
structure CARREFOUR transnationale. Cette dernière pourrait par<br />
exemple avoir pour vocation de regrouper à terme une partie<br />
significative de l’activité textile en créant par exemple un CMI<br />
ESPAGNE, générant ainsi:<br />
- Une baisse probable des effectifs,<br />
- Et/ou une évolution importante de périmètre de compétences<br />
nécessitant un plan collectif de reconversion.<br />
<strong>Le</strong>s conséquences immédiates de cette situation sont alors la mise en oeuvre de la gestion<br />
prévisionnelle des emplois et des compétences, dans le cadre de la déclinaison de l’accord<br />
Groupe CARREFOUR et la qualification des emplois concernés en métiers sensibles au sens<br />
de l’article 10 de l’accord de 6 février 2009. Cette qualification ouvre droit à un processus<br />
particulier d’information du comité d’entreprise de CMI, à la constitution d’un Comité de<br />
suivi au sein de CMI et à un dispositif spécifique d’accompagnement et de gestion de la<br />
mobilité des salariés concernés.<br />
118
Impact du <strong>projet</strong> de redéploiement des SAVR<br />
Effectif concerné par l’application de l’accord de méthode<br />
Emploi Niveau Ile de France Méditerranée Nord-Est Normandie Ouest Rhône Alpes Sud-Ouest Total SAVR<br />
ASSISTANT RECEPTION 2B 0 1 3 0 0 0 2 6<br />
ASSISTANT(E) ADMINIST COMPTA 2B 0 1 4 3 0 0 0 8<br />
ASSISTANT(E) CENTRE APPEL 2B 0 2 7 3 2 2 7 23<br />
TOTAL Niveau 2B 0 4 14 6 2 2 9 37<br />
CONSEILLER(E) ADMINIST COMPTA 3B 0 0 3 0 0 0 6 9<br />
CONSEILLER(E) VENTE 3B 0 1 1 0 1 3 6<br />
TECHNICIEN S.A.V. GEM 3B -2 3 -1 0 1 4 3 8<br />
TECHNICIEN S.A.V. BRUN 3B 12 7 9 5 9 11 15 68<br />
TECHNICIEN S.A.V. BAZAR 3B 0 1 3 1 0 0 1 6<br />
TOTAL Niveau 3B 10 12 14 7 10 16 28 97<br />
ANIMATEUR SERVICE 4B 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
TOTAL Niveau 4B 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
CHEF D'EQUIPE 5 0 0 1 0 0 3 0 4<br />
TOTAL Niveau 5 0 0 1 0 0 3 0 4<br />
MANAGER METIER 7B 2 0 3 0 3 1 3 12<br />
MANAGER SERV ADMINIST 7B 0 0 0 0 0 1 1 2<br />
TOTAL Niveau 7B 2 0 3 0 3 2 4 14<br />
RESPONSABLE METIERS 8 0 0 0 1 0 0 1 2<br />
TOTAL Niveau 8 0 0 0 1 0 0 1 2<br />
Total Tous SAV 12 16 32 14 15 23 42 154<br />
Mise en place en 2008 d’un espace « mobilité et compétences » dans le cadre de l’accord<br />
119<br />
de Méthode Carrefour groupe du 20 avril 2006
3.2 <strong>Le</strong>s dimensions sociale et temporelle des <strong>projet</strong>s en cours<br />
120
Dimension sociale<br />
Absence d’information en terme de réorganisation globale du secteur<br />
La difficulté à mesurer l’impact social des <strong>projet</strong>s de redéploiement de<br />
l’activité du secteur non alimentaire provient de l’absence d’information<br />
en terme de réorganisation globale du secteur. Jusqu’ici, les <strong>projet</strong>s sont<br />
présentés comme indépendants les uns des autres et leur impact sur<br />
l’emploi et l’organisation du travail est mesuré <strong>projet</strong> par <strong>projet</strong>. Or, il<br />
apparait que ces <strong>projet</strong>s sont articulés les uns aux autres et participent<br />
d’une volonté de réorganisation globale du secteur qui produira de ce fait<br />
des effets cumulatifs et émergents sur l’emploi (économie d’échelle par la<br />
centralisation des stratégies commerciales). Ces effets ne sont pas<br />
mesurés car ils ne sont pas produits par un <strong>projet</strong> spécifique mais par<br />
l’addition des différents <strong>projet</strong>s.<br />
121
Manque de renseignements de l’impact des <strong>projet</strong>s<br />
en cours sur l’organisation du travail<br />
De plus, si les dimensions économiques et fonctionnelles<br />
apparaissent à l’issue de l’étude relativement bien renseignées, ce<br />
n’est pas le cas de la dimension sociale à la fois en terme d’emploi et<br />
de modification de l’organisation du travail. L’impact sur l’emploi est<br />
mesuré de façon flou et l’impact sur l’organisation du travail n’est<br />
le plus souvent pas du tout renseigné. De ce point de vue, un effort<br />
de clarification doit être accompli par la direction.<br />
122
Dimension temporelle<br />
La plupart des <strong>projet</strong>s a fait l’objet d’un planning prévisionnel de mise<br />
en œuvre.<br />
Absence d’information en terme de réorganisation globale du secteur<br />
Mais la dimension temporelle de la réorganisation globale du<br />
secteur n’est pas renseigné. On ne dispose pas d’un calendrier<br />
portant sur l’ensemble du redéploiement des activités du secteur<br />
ce qui prive les IRP d’une visibilité à moyen terme sur l’impact<br />
social des <strong>projet</strong>s en cours et de l’étude des effets de l’interaction<br />
des différents <strong>projet</strong>s.<br />
123
Absence de renseignement de la dimension temporelle en<br />
termes de prévisions de moyens<br />
Par ailleurs, la dimension temporelle des <strong>projet</strong>s ne se réduit pas<br />
à la présentation d’un calendrier, elle suppose aussi que soient<br />
présentés les moyens humains, économiques et<br />
organisationnels prévus par la direction pour faciliter le passage<br />
de l’organisation actuelle à l’organisation cible. Or ce dernier<br />
point n’est, en l’état actuel des documents disponibles,<br />
absolument pas renseigné.<br />
124
<strong>Le</strong>s modifications de l’organisation du travail<br />
Comment va évoluer le périmètre de responsabilité des<br />
salariés (en terme d’autonomie dans le travail et de relations–<br />
horizontales et verticales- aux autres) ?<br />
Quel sera impact sur les fonctions du management (en terme<br />
de responsabilités sur les sites et de liens avec les fonctions<br />
supports centralisées) ?<br />
Quel sera l’impact des réorganisations sur la pénibilité du<br />
travail et les conditions de travail par type de métier et par<br />
activité ?<br />
Quel sera l’impact des réorganisations sur les lieux (mobilités<br />
professionnelles) et la durée du travail (flexibilité,<br />
modification des horaires)?<br />
125
Dimension méthodologique transversale<br />
La méthode adoptée par la direction pour la déclinaison des <strong>projet</strong>s relève dans<br />
la majorité des cas du schéma de mise en œuvre suivant :<br />
Pré-test / test / extension du test / déploiement du <strong>projet</strong><br />
Or, d’une part, la direction n’informe les IRP qu’au lancement de la phase de<br />
test. Ils ne sont pas tenus au courant de le mise en œuvre de pré-test ni du<br />
passage de la phase de test à celle d’extension puis de généralisation.<br />
D’autre part, les critères de succès ou d’échec d’un test ne sont pas explicités ,<br />
les retours d’expériences sont marginaux ce qui prive les IRP de la possibilité de<br />
se prononcer de façon pertinente sur l’opportunité d’une extension puis d’une<br />
généralisation des <strong>projet</strong>s.<br />
Au final, ce mode opératoire entame donc doublement le processus de<br />
coopération entre la direction et les IRP et cantonne le comité au rôle de<br />
chambre d’enregistrement de <strong>projet</strong>s préalablement élaborés. Ce constat<br />
nuit à la bonne qualité des relations entre IRP et direction, pourtant<br />
nécessaire, a fortiori en période de réorganisation de secteurs majeurs du<br />
groupe. 126
<strong>Le</strong>s <strong>projet</strong>s décrits pourraient avoir deux types d’impacts.<br />
D’une part, un impact quantitatif : le resserrement de l’offre de<br />
produits non alimentaire pourrait engendrer une baisse de l’effectif.<br />
D’autre part, un impact qualitatif : le champ des responsabilités en<br />
magasin se trouvent en effet modifié. <strong>Le</strong>s décisions d’assortiment,<br />
d’achats, de merchandising et de volumes commandés appartiennent<br />
à présent essentiellement aux structures siège. Aux structures<br />
magasin est confié le rôle de mettre en œuvre ces décisions et la<br />
responsabilité de maximiser les ventes.<br />
Cet impact qualitatif produit des effets contradictoires. Il entraîne un<br />
écrasement de la ligne hiérarchique puisque les compétences requises en<br />
matière de Direction de Magasin ou de responsabilité des Cadres ne sont<br />
plus liées à la gestion complète du compte d’exploitation, mais avant tout<br />
aux dimensions commerciales et managériales du métier. Mais,<br />
parallèlement, ces modifications pourraient aussi induire une valorisation<br />
des employés, plus impliqués dans la bonne marche du magasin, et voyant<br />
s’ouvrir de nouvelles perspectives d’évolution vers les postes de niveau 4,<br />
véritables binômes du Manager Métier.<br />
127
En l’état, les <strong>projet</strong>s étudiés modifient le rapport du management aux<br />
fonctions supports centralisées.<br />
La modification des missions entraine une perte significative de<br />
l’autonomie en matière de représentation et de direction<br />
(Directeurs), d’assortiment et d’achat, mais aussi en matière de<br />
volumes commandés (Chefs de Secteur et Managers Métier).<br />
Si le champ de responsabilité est moins étendu (moindre<br />
délégation), il est aussi beaucoup plus clairement défini. La<br />
responsabilité peut donc être mieux assumée et et la performance<br />
mieux mesurée.<br />
Il faut donc souligner que la dépendance des managers aux<br />
décisions prises en centrale nécessitera une parfaite maîtrise de la<br />
communication descendante.<br />
128
<strong>Le</strong>s évolutions de l’emploi<br />
Quel sera l’impact des <strong>projet</strong>s en cours sur les salaires ?<br />
L’apparition de nouvelles compétences comme de nouvelles<br />
sujetions vont-elles être dédommagées ?<br />
Comment vont évoluer les groupes de métiers dans les<br />
classifications (catégorie professionnelle par catégorie<br />
professionnelle, emploi repère par emploi repère )?<br />
Quelles seront les conséquences quantitatives et<br />
qualitatives des réorganisations sur l’emploi ? Des<br />
évolutions de fonctions sur les plans horizontaux et<br />
verticaux sont-elles envisagées ? Peut-on mesurer l’impact<br />
des <strong>projet</strong>s en cours sur la polyvalence et la répartition des<br />
activités salariées à l’intérieur de la polyvalence ?<br />
129
La mise en œuvre du changement<br />
Comment passe t-on de l’organisation actuelle à<br />
l’organisation cible, c'est-à-dire de la phase de test<br />
celle d’extension puis de déploiement ?<br />
Qui pilote le changement? La mise en place d’équipes<br />
dédiées est-elle envisagée et selon quelles<br />
modalités?<br />
Quels outils d’évaluation de la performance (à la fois<br />
manageriale, commerciale et organisationnelle ) de<br />
ces <strong>projet</strong>s ont été mis en place?<br />
130
La diffusion de l’information<br />
Comment les salariés seront-ils informés de l’impact<br />
des <strong>projet</strong>s en cours (à la fois collectivement au<br />
niveau des IRP et individuellement) et avec quels<br />
délais d’anticipation ?<br />
131
4: Préconisations<br />
132
4.1 Accompagnement du changement<br />
133
Préconisations<br />
<strong>Le</strong> double mouvement de centralisation des activités et des processus<br />
de prise de décision et de recentrage du secteur non alimentaire sur<br />
certaines familles de produits ont, entre autres, deux conséquences<br />
majeures sur l’organisation du travail:<br />
<strong>Le</strong> déplacement des fonctions de l’encadrement qui se recentrent<br />
sur le management des hommes (au détriment du management<br />
produits)<br />
L’élévation du niveau de prise de décision qui prive l’encadrement<br />
magasin d’une part de ces anciennes responsabilités<br />
Ces modifications doivent être expliquées et leur mise en oeuvre<br />
accompagnées pour éviter qu’elles ne soient perçues comme une<br />
déqualification des postes d’encadrement. L’élaboration d’une<br />
stratégie d’accompagnement du changement au niveau de<br />
l’encadrement devrait être envisagée.<br />
134
4.2 Mise en oeuvre de la GPEC<br />
135
Préconisations<br />
La quasi-totalité des <strong>projet</strong>s analysés a fait l’objet d’une<br />
présentation devant les institutions représentatives du<br />
personnel concernées.<br />
Néanmoins le schéma général de réorganisation/<br />
adaptation progressif du non alimentaire relève du titre 1<br />
de l’accord GPEC du 6 février 2009 portant sur<br />
l’information consultation des IRP sur la stratégie du<br />
groupe en France. A ce titre, cela justifierait la saisie du<br />
Comité Emploi et GPEC sur l’analyse des dispositifs en<br />
veille pouvant à terme avoir des conséquences sur<br />
l’emploi et les compétences dans les hypers au premier<br />
chef et dans le groupe ensuite.<br />
136