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Lettre 125 Janvier f.. - Syndicat Saint Eloi

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LA LETTRE<br />

S t ÉLOI<br />

<strong>Lettre</strong> d’information bimestrielle<br />

N° <strong>125</strong> <strong>Janvier</strong> - Février 2008<br />

ISSN 0760 - 9302<br />

Editorial<br />

Installer le bijou en tête de gondole mentale en le rendant plus léger, plus moderne.<br />

Créer un univers dont la femme a envie de faire partie, un univers où le bijou est<br />

devenu essentiel, indispensable, vital, incontournable.<br />

Telles étaient les lignes conductrices auxquelles les agences consultées pour la<br />

nouvelle campagne 2008/2010 avaient à répondre, en intégrant comme support,<br />

outre la presse magazine, le web communautaire.<br />

Les deux agences qui avaient été retenues par le groupe de pilotage ont concourues<br />

en final le 13 février dernier et c’est finalement l’agence « Les ouvriers du Paradis »<br />

qui l’a emporté très largement.<br />

C’est donc sur le terrain des envies que le bijou sera placé lors de cette nouvelle<br />

campagne qui agira sur ce qui meut les femmes et les émeut : plaire (« la mode »), se<br />

faire plaisir (« gourmandise, plaisir sensoriel »), tout en jouant sur les matières.<br />

La campagne très qualitative se veut en rupture avec une signature volontairement<br />

provocatrice : « Dieu créa la femme et tout de suite après les bijoux ».<br />

Des projets d’accroches alliant humour et matière, telles<br />

« Voilà qui est parfaitement assorti à mon cœur de pierres»,<br />

«ce soir je fais la noce qu’elle soit d’or ou d’argent»<br />

accompagneront des visuels magnifiant<br />

les matières précieuses et les bijoux.<br />

Une montée en puissance de la campagne sur 3<br />

ans est prévue, avec dès le départ un relais via<br />

le web, sur le site www.lesbijouxprecieux.<br />

com, qui se voudra un véritable<br />

magazine des matières et des<br />

envies précieuses avec une<br />

cabine d’essayage<br />

virtuelle pour<br />

aider les femmes<br />

à s’orienter dans<br />

leurs envies.<br />

S O M<br />

M A I R<br />

E<br />

Page 2<br />

Avis d’expert :<br />

Epargne salariale<br />

Page 3<br />

Revue de presse<br />

Pages 4,5,6 et 7<br />

Actualité<br />

Pages 8 et 9<br />

Dossier : Etude stratégique<br />

Christine BOQUET<br />

Page 10<br />

Social<br />

Page 11<br />

Vie du metier :<br />

Les nouvelles orientations de De Beers<br />

Page 12<br />

Vie professionelle : CPDHBJO


Avis d’expert<br />

S t ÉLOI<br />

L’epargne salariale du commerce<br />

de l’horlogerie – bijouterie<br />

Ce dispositif d’épargne dédié aux entreprises du commerce de l’horlogerie –<br />

bijouterie est la solution sans charges et sans impôts pour optimiser la politique<br />

de rémunération de l’entreprise, pour motiver et fidéliser les salariés.<br />

La branche du commerce de l’horlogerie – bijouterie, par accord national<br />

signé le 24 octobre 2007, met à disposition du chef d’entreprise un outil<br />

de politique sociale très avantageux, qui combine une rémunération<br />

complémentaire attractive à la constitution d’une épargne à moyen terme<br />

et en vue de la retraite.<br />

Avis d’expert<br />

Un dispositif d’épargne exclusif pour financer les<br />

projets personnels et la retraite<br />

Ce dispositif comporte deux volets :<br />

• Un volet 5 ans, le Plan d’Épargne Interentreprises<br />

(PEI), pour la constitution d’une épargne disponible<br />

au bout de 5 ans, sous forme de capital, pour financer<br />

les projets à moyen terme.<br />

• Un volet Retraite, le Plan d’Épargne Retraite<br />

Collectif Interentreprises (PERCO-I), pour la<br />

constitution d’un complément de retraite récupérable<br />

sous forme de capital ou de rente viagère.<br />

Les salariés et le dirigeant lui-même* peuvent effectuer à tout<br />

moment des versements volontaires pouvant aller jusqu’à 25%<br />

de leur revenu annuel.<br />

*Le chef d’entreprise employant de 1 à 100 salariés ainsi<br />

que son conjoint, s’il a le statut de conjoint collaborateur<br />

ou de conjoint associé, bénéficient au même titre que les<br />

salariés de ce dispositif et de ses avantages fiscaux.<br />

Un outil de motivation et de fidélisation<br />

En choisissant de mettre en place ce dispositif, l’entreprise<br />

adopte un nouvel outil de politique sociale motivant pour ses<br />

salariés et leur permettant de se constituer une épargne à<br />

la fiscalité attractive au sein même de l’entreprise et avec<br />

l’aide de celle-ci.<br />

Un versement complémentaire de l’entreprise exonéré<br />

de charges sociales et d’impôts : l’abondement<br />

Grâce à l’abondement, l’entreprise participe non seulement<br />

à l’effort d’épargne de chacun mais maîtrise également ses<br />

charges et réduit la fiscalité pour ses salariés et pour ellemême.<br />

Cette aide financière peut représenter jusqu’à 3 fois le montant<br />

des versements de l’épargnant dans la limite de 8% du Plafond<br />

Annuel de Sécurité Sociale (soit 2662,08€ en 2008) pour le<br />

PEI et de 16% du PASS pour le PERCO-I (soit 5324,16 € en<br />

2008), par an et par bénéficiaire.<br />

Un avantage partagé et une fiscalité exceptionnelle<br />

Pour l’entreprise, l’abondement est :<br />

- exonéré de charges patronales<br />

(hors contribution de 8,2% sur la part d’abondement du<br />

PERCO-I excédant 2300 euros - plafond légal en vigueur<br />

à la date d’édition du présent document),<br />

- exonéré de taxes sur les salaires,<br />

- déductible du bénéfice imposable.<br />

Pour les bénéficiaires :<br />

- l’abondement est exonéré de cotisations sociales<br />

(hors CSG et CRDS) et d’impôt sur le revenu,<br />

- à la sortie, les plus-values de l’épargne sont exonérées<br />

d’impôt (hors CSG, CRDS et prélèvements sociaux ).<br />

Cas de déblocage anticipé<br />

En contrepartie des avantages fiscaux dont elle bénéficie,<br />

l’épargne ainsi constituée est bloquée 5 ans dans le PEI et<br />

jusqu’à la date de départ à la retraite dans le PERCO-I.<br />

La réglementation a cependant prévu des cas de déblocage,<br />

correspondant à des événements majeurs de la vie permettant<br />

de récupérer les avoirs de façon anticipée et sans perte des<br />

avantages fiscaux (exemple : acquisition de la résidence).<br />

Une adhésion en toute simplicité<br />

Sur recommandation du syndicat <strong>Saint</strong> <strong>Eloi</strong>, le Groupe Banque<br />

Populaire a été désigné par les partenaires sociaux de la branche<br />

du commerce de l’horlogerie - bijouterie comme l’unique<br />

distributeur de cette offre, avec des conditions exclusives.<br />

Un dossier d’adhésion clair et complet permettra à<br />

l’entreprise d’adhérer à l’accord de participation de<br />

branche, au PEI et/ou au PERCO-I en toute simplicité.<br />

Votre entreprise sera accompagnée dans cette démarche<br />

par son conseiller Banque Populaire ou Crédit Coopératif.<br />

A partir du 6 mars 2008, une hotline est mise à votre disposition<br />

et répond à vos questions au 0825 314 214.<br />

Réalisé en partenariat avec<br />

2<br />

2


S t ÉLOI<br />

Revue de presse<br />

Avantageshopping.com, boosteur de trafic<br />

Points de vente - 14 janvier 2008<br />

Avantageshophing.com propose aux internautes d’acheter des<br />

bons de réduction valables dans des enseignes partenaires. Basé<br />

sur un nouveau modèle : le «e to phi» (...), le site utilise internet<br />

pour dynamiser le commerce de proximité. Le client achète 1€<br />

un bon de réduction immédiate d’une valeur de 10,5 voire 200€<br />

selon l’offre de l’enseigne sélectionnée. Pour les 25 enseignes<br />

partenaires - dont Surcouf, Nature et Découverte, Bata, Marc<br />

Orian..., c’est un moyen de faire revenir une partie du trafic pris<br />

par internet et de récupérer des parts de marché. «Nous négocions<br />

auprès des enseignes pour obtenir les meilleures offres» explique<br />

Sabine Crosnier cofondatrice. Le client paye 1€ pour obtenir un<br />

bon et l’offre est exclusive. (...) Avantageshopping se rémunère<br />

avec les achats de bons, les enseignes ne payant rien au site.<br />

Pour Sylvie Amblard, directrice communication de C&A France,<br />

«cela permet d’optimiser le cycle de vie d’un produit, de régler<br />

un souci de stockage ou de rebooster le CA d’un magasin grâce<br />

à une offre géolocalisée».<br />

Nouveau record chez Amazon<br />

BBC - 27 décembre 2007<br />

Amazon a connu son pic d’activités le 10 décembre 2007, quand<br />

plus de 5,4 millions d’objets ont été commandés sur ses sites,<br />

soit 65 objets par seconde. En 2006, le pic s’était établi à 4<br />

millions d’objets.<br />

Versace se fait joaillier exclusif à Rome<br />

Journal du Textile - 18 décembre 2007<br />

Versace veut offrir des écrins à ses bijoux. La griffe italienne a<br />

ouvert à Rome fin novembre son premier point de vente exclusivement<br />

dédié à la joaillerie et aux montres. (...) Sur une surface<br />

de 50m², tout près d’une boutique Versace, la Gioielleria Versace<br />

est le fruit d’un partenariat entre la griffe et son licencié,<br />

Vertime, filiale de Timex Group. «Rome est la ville idéale pour<br />

tester ce nouveau format», explique-t-on au siège du groupe à<br />

Milan. «C’est une ville qui est axée sur la haute couture et qui<br />

a réellement un public international». (...) D’autres ouvertures<br />

sont programmées pour les prochains mois.<br />

Cléor reprend 14 magasins FMB<br />

La correspondance de l’enseigne - 17 décembre 2007<br />

L’enseigne de bijouterie Cleor reprend à Jean-Philippe Mathy 14<br />

magasins Fmb : dont 4 sous enseignes Julien d’Orcel et 1 Guilde<br />

des Orfèvres. Le développement s’accélère depuis le début de<br />

l’année, avec l’arrivée (minoritaire) du fonds Banexcapital. Cléor<br />

compte 49 points de vente en France et en ouvrira 12 l’an prochain<br />

explique son directeur général, Pierrick Chatron-Michaud. Elle<br />

réalisera cette année un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros.<br />

Rio Tinto : Chinalco n’exclut pas une contre<br />

offre<br />

Les Echos - 1er février 2008<br />

Chinalco, le numéro un chinois de l’aluminium et l’américain<br />

Alcoa viennent de prendre 12% du capital de l’operateur minier<br />

Rio Tinto, convoité par son concurrent australien BHP Biliton.<br />

Ce dernier a immédiatement annoncé qu’il regarderait ce qu’il<br />

pouvait faire quant à son offre. «Nous prenons acte de l’intérêt<br />

de Chinalco et d’Alcoa», a expliqué une porte-parole du<br />

groupe à Londres. «Cela renforce nos arguments pour dire que<br />

la proposition de BHP sous-estime Rio Tinto». (...)Chinalco et<br />

Alcoa ont publiquement indiqué qu’ils «n’ont pas actuellement<br />

l’intention de faire une offre pour Rio Tinto plc», mais qu’ils<br />

«s’en réservent le droit» selon les circonstances. Le président<br />

de Chinalco Xiao Yaqing a déclaré que cet investissement<br />

reflétait «sa confiance dans les perspectives à long terme d’un<br />

secteur minier mondial en évolution rapide».»Cet engagement<br />

stratégique souligne la détermination de Chinalco à accroître<br />

et diversifier son exposition au secteur et à être bien placé<br />

dans un paysage du secteur changeant». Le président directeur<br />

général d’Alcoa a indiqué pour sa part que son groupe «pense<br />

depuis longtemps que Rio Tinto a un portefeuille d’actifs de<br />

classe mondiale et qu’il est très bien placé pour prospérer dans<br />

l’actuel cycle minier».(...)<br />

Grève sur eBay<br />

Zataz.com - 6 février 2008<br />

«Pas d’achat, pas de vente, pas d’activité» le slogan lancé par<br />

des Internautes, clients du site eBay, est clair. Parce qu’ils en<br />

ont raz le bol des arnaques mises en place à partir du site de<br />

vente aux enchères. Parce qu’ils veulent que eBay se bouge<br />

un peu plus pour protéger ses membres. Parce que toutes les<br />

nouveautés imposées par la société ne semblent pas plaire<br />

aux membres, un groupe d’internautes a décidé de lancer le<br />

«Worldwide eBay buyer and seller strike», une grève qui doit<br />

se dérouler du 18 au 25 février prochain.<br />

<strong>Saint</strong> <strong>Eloi</strong> Diffusion : SARL de presse au capital de 396€<br />

109 rue du Fbg St Honoré - 75008 Paris<br />

Tel : 01.44.70.77.97 - Fax : 01.44.70.77.96<br />

<strong>Lettre</strong> bimestrielle - Parutions : 6 numéros par an<br />

Abonnement : 90€ - Prix au numéro : 17€ dont 2,1% de TVA<br />

Directeur de publication : Christine Boquet<br />

Rédactrice en chef : Christine Boquet (syndicat@saint-eloi.net)<br />

Rédaction : Julie Evrard Le Dour (jevrard@saint-eloi.net)<br />

Conception - réalisation : Actagis 01 60 81 00 56 - www.actagis.com<br />

Revue de presse<br />

3


Actualité<br />

S t ÉLOI<br />

St <strong>Eloi</strong> defend des délais de paiement négociés dans notre secteur<br />

Les pouvoirs publics envisagent de réduire par voie législative les délais de paiement. Cette mesure<br />

aurait des effets très néfastes pour le secteur de l’horlogerie-bijouterie et fragiliserait toute la filière<br />

de la production à la distribution.<br />

L’enquête menée par notre organisation professionnelle montre en effet que les délais de paiement<br />

dans notre secteur répondent à des caractéristiques propres aux produits commercialisés.<br />

1) Les caractéristiques de notre secteur<br />

• La profession a toujours mobilisé un stock important<br />

tout au long de l’année afin d’offrir une visibilité<br />

importante sur une gamme de produits très diversifiés.<br />

Le stock de présentation est ainsi généralement voisin<br />

d’une année.<br />

• Les ventes sont caractérisées par une saisonnalité<br />

importante : décembre représente 20 à 25% des<br />

ventes, suivi par la St Valentin et la période de<br />

mai/juin. Entre ces périodes, les consommateurs<br />

doivent pouvoir comparer les produits dans les<br />

vitrines, l’acte d’achat étant encore un acte réfléchi<br />

surtout pour le haut de gamme.<br />

2) Les pratiques en matière de délais de paiement<br />

Les études de bilan (cf étude Xerfi) indiquent des crédits<br />

fournisseurs entre 70 et 75 jours en moyenne. Il faut du reste<br />

noter que ce sont les fournisseurs qui proposent souvent des<br />

délais de règlement longs afin de pouvoir lisser leur production<br />

avec des commandes fermes car ils ne peuvent pas livrer sur<br />

le temps court de 2 à 3 semaines avant les périodes de fortes<br />

ventes.<br />

Les délais de paiement sont fonction du type de produits<br />

(montres ou bijoux, diffusion ou haut de gamme). Ils vont de 30<br />

jours pour la montre diffusion (type Swatch) à plus de 90 jours<br />

pour des produits joaillerie haut de gamme (hors commande<br />

spéciale) à rotation supérieure à un an.<br />

`<br />

• Les ratios ventes/stocks n’ont donc rien à voir avec les<br />

produits alimentaires, ni les produits de grande<br />

diffusion et la rotation des stocks est très souvent<br />

supérieure à une année, comme indiqué par les<br />

chiffres fournis par le panel de la société 5 ci-dessous.<br />

3) Les conséquences d’une baisse imposée des délais de<br />

paiements<br />

• L’ensemble de la chaîne serait impactée car la<br />

tendance chez les distributeurs serait de se tourner<br />

vers des productions à bas prix, à rotation plus rapide<br />

au détriment de fabrications plus qualitatives qui sont<br />

encore de fabrication française.<br />

• Les trésoreries déjà très tendues seraient fragilisées,<br />

sans solution alternative de la part des banques.<br />

• L’impact en terme de frais/produits financiers se<br />

répercuterait sur les résultats d’exploitation et donc<br />

sur la distribution d’intéressement et de participation,<br />

pénalisant le pouvoir d’achat des salariés.<br />

Pour éviter ces conséquences désastreuses, le <strong>Syndicat</strong><br />

St <strong>Eloi</strong> demande aux pouvoirs public que les délais de<br />

paiement continuent à être négociés entre les entreprises<br />

2007 : un bon cru!<br />

Actualité<br />

L’année 2007 a confirmé le redressement des ventes amorcé en décembre 2006. En effet, après une<br />

croissance de 2% en 2006, on enregistre une progression de 5% du chiffre d’affaires tous produits en<br />

2007 et ce malgré un mois de décembre décevant (-2% en valeur par rapport à décembre 2006, qui avait<br />

marqué le début de la reprise avec +6%), mais qui faisait suite à un très bon mois de novembre.<br />

Ces chiffres cachent une fois de plus des écarts très<br />

importants :<br />

• entre les entreprises : certaines sont à +10,<br />

d’autres à -10<br />

• entre les produits : ce sont les montres<br />

(haut de gamme et griffes), l’argent et l’acier qui<br />

boostent les chiffres d’affaires.<br />

Le diamant fait également de bons résultats et fait une belle<br />

progression sur l’année. (Qu’en sera-t-il en 2008 après le<br />

désengagement de DTC, cf : article p11). L’or est toujours en<br />

panne.<br />

Vous pouvez consulter les résultats détaillés sur notre site<br />

internet ou nous demander de vous les envoyer par courrier.<br />

4


S t ÉLOI<br />

Actualité<br />

Pour vous aider à formaliser vos relations commerciales <strong>Saint</strong> <strong>Eloi</strong><br />

élabore un «guide pratique».<br />

Rappelons que depuis la loi Dutreil de 2005, vous avez<br />

l’obligation de formaliser vos relations commerciales avec<br />

vos fournisseurs. En 2008, la loi Châtel redéfinit le seuil<br />

de revente à perte avec la notion de triple net et impose<br />

aux fournisseurs et distributeurs de formaliser leurs<br />

relations commerciales (par exemple la participation<br />

aux catalogues) dans un contrat unique. Cette obligation<br />

si elle n’est pas respectée peut conduire à des sanctions<br />

pénales pour les deux parties.<br />

Le conseil d’administration du syndicat, réuni le 10 janvier<br />

dernier, a décidé la mise en place d’un groupe de travail afin<br />

d’élaborer un guide pratique de mise en œuvre.<br />

Ce guide réalisé en collaboration avec Dominique Ferré<br />

(Avocat du cabinet Fidal) sera un mode d’emploi destiné<br />

aux adhérents de St <strong>Eloi</strong> afin de les aider dans la rédaction<br />

d’une convention conforme aux dispositions de l’article<br />

L.441-7 nouveau du code du commerce.<br />

Cette nouvelle disposition comporte deux instruments<br />

contractuels, laissant la possibilité aux fournisseurs et<br />

distributeurs de choisir entre un document unique ou un contrat<br />

cadre, assorti de contrats d’application.<br />

Nous proposerons donc un mode d’emploi qui reprendra<br />

l’ensemble des rubriques obligatoirement contenues<br />

dans cette convention (conditions de vente, coopération<br />

commerciale et services distincts).<br />

En effet, fournisseurs et distributeurs doivent formaliser<br />

chaque année dans un document unique leurs relations<br />

commerciales, c’est-à-dire les conditions de vente pour le<br />

Hausse du métal : attention à l’assurance !<br />

Dominique Ferré<br />

fabricant et tout ce qui a trait à la coopération commerciale<br />

(mise en avant du produit, participation aux catalogues,<br />

publicité sur le lieu de vente) et aux services distinct<br />

(services rendus) que le distributeur facture au fournisseur<br />

et qui diminue le prix de revient du produit.<br />

Nous préciserons les informations et mentions obligatoires<br />

qui doivent être reproduites, assorties de commentaires<br />

juridiques, techniques et pratiques, permettant, non seulement<br />

de comprendre les règles applicables à cette obligation,<br />

mais également d’avoir des préconisations pratiques dans la<br />

rédaction du contrat.<br />

Ce guide sera tenu à disposition de tous nos adhérents et<br />

présenté aux membres du Club St <strong>Eloi</strong> le 18 mars 2008.<br />

La hausse spectaculaire de l’or sur cette dernière année et particulièrement ces derniers<br />

mois induit une augmentation sensible de la valeur du stock or qui n’a pas été acheté<br />

très récemment.<br />

En cas de vol ou de destruction, la valeur de rachat de cette marchandise sera donc<br />

supérieure à son prix d’achat initial.<br />

Les contrats d’assurance bijoutiers sont généralement en base de valeur de remplacement,<br />

mais encore faut-il avoir pensé à réactualiser son stock assuré à sa valeur réelle actuelle<br />

pour ne pas avoir la mauvaise surprise d’une garantie insuffisante en cas de sinistre!<br />

Les nouveaux signataires du code de bonne conduite<br />

Les signataires du code de bonne conduite sur les ventes Internet<br />

élaboré par le Club St <strong>Eloi</strong> sont maintenant une douzaine, avec<br />

quatre nouvelles sociétés depuis le mois de janvier :<br />

• Elitor<br />

• Schmittgall<br />

• Cookson Clal - Caplain St André<br />

• Dominique Roger Diffusion<br />

Actualité<br />

5<br />

3


Actualité<br />

S t ÉLOI<br />

Une cartographie des métiers pour l’horlogerie-bijouterie<br />

Afin de mieux faire connaître les métiers du commerce de<br />

l’horlogerie-bijouterie, la branche a confié à son observatoire<br />

prospectif la réalisation de la cartographie des métiers.<br />

La cartographie a pour objectif de synthétiser chaque métier en définissant les<br />

différents postes ; elle peut servir de référence aux professionnels et se compose<br />

de deux volets :<br />

• Un document papier de 6 pages<br />

• 6 fiches métier téléchargeables sur notre site internet<br />

Le document papier commence par présenter notre branche et ses spécificités,<br />

avec quelques chiffres issus du rapport de branche.<br />

On retrouve ensuite un aperçu des 6 métiers principaux par famille professionnelle<br />

ainsi que la composition et le mode d’emploi de ses fiches détaillées. Ainsi pour<br />

chaque métier, vous retrouverez les éléments suivants :<br />

• L’environnement métier (intitulé, définition, conditions de travail, accès<br />

au métier,...)<br />

• Les activités (cœur de métier et activités spécifiques)<br />

• Les compétences nécessaires (savoir théorique, savoir de l’action,<br />

compétences relationnelles et comportementales)<br />

Cartographie<br />

et référentiel des métiers<br />

Cartographie<br />

Horlogerie-Bijouterie<br />

La plaquette de l’observatoire prospectif du commerce et les 6 fiches métiers sont<br />

téléchargeables dans la rubrique Formation de notre site www.syndicat-sainteloi.<br />

com et les adhérents retrouverons la version papier joint à cette lettre<br />

La recommandation de St <strong>Eloi</strong><br />

Les fiches métier comportent un descriptif détaillé des taches que les salariés sont amenés à réaliser dans chaque métier. Il est<br />

conseillé, lors de la signature du contrat de travail d’annexer la fiche descriptive du poste concerné.<br />

Garantie sociale des chefs d’entreprise<br />

La GSC couvre tous les cas de perte d’emploi du dirigeant mandataire social, que vous soyez salarié<br />

(non couvert par les Assedic) ou non salarié.<br />

La principale vocation de l’organisme est de servir une<br />

indemnité en cas de perte d’emploi, mais également<br />

d’accompagner le chef d’entreprise pendant cette période<br />

difficile. Pour ce faire, des services associés ont été mis en<br />

place :<br />

• Une assistance emploi (accompagnement personnalisé<br />

pendant 12 mois)<br />

• Une acquisition de points de retraite AGIRC (en tant que<br />

dirigeant salarié, lors d’une perte de situation, vous ne cotisez<br />

plus à votre caisse de retraite et n’obtenez donc pas de points<br />

correspondant à cette période. GSC finance à 100% ce coût<br />

social en remboursant les cotisations.)<br />

• Une indemnisation complémentaire d’un mois si la<br />

situation n’a pas évoluée.<br />

• Un bonus fidélité (après 5 années d’affiliation, trois<br />

mensualités complémentaires sont versées).<br />

Comment adhérer ?<br />

Parce que notre syndicat adhère à la GSC, les horlogersbijoutiers<br />

adhérents de St <strong>Eloi</strong> on la possibilité de s’affilier à<br />

cet organisme. Il n’y a aucune obligation de revenus minimum<br />

et la cotisation annuelle est forfaitaire. Pour en savoir plus,<br />

vous pouvez contacter la GSC au 01.45.72.63.10 ou par mail<br />

Voyage St <strong>Eloi</strong> : à vos agendas!<br />

Actualité<br />

Le prochain VOYAGE SAINT ELOI aura lieu du 12 AU 21 OCTOBRE 2008 en INDE.<br />

Sur le thème «Du diamant aux perles de la côte de Coromandelle», une découverte très professionnelle<br />

de l’univers du diamant à Bombay puis de l’inde du sud.<br />

Le dossier détaillé vous sera envoyé courant mars et nous nous tenons d’ores et déjà à votre<br />

disposition pour toute information.<br />

6


S t ÉLOI<br />

Actualité<br />

Les codes NAF et APE modifiés depuis le 1er janvier<br />

La nomenclature des activités françaises (NAF) a fait l’objet d’une révision globale afin de moderniser notre<br />

système et de le rapprocher des autres systèmes utilisés dans le monde. Cette opération s’est traduite, au<br />

1er janvier 2008, par une modification du code APE (Activité principale de l’entreprise) de toutes les<br />

entreprises inscrites au répertoire Sirene géré par l’INSEE.<br />

Les projets de modifications par l’INSEE avait fait l’objet d’une réunion avec les organisations professionnelles à laquelle St<br />

<strong>Eloi</strong> n’avait pas manqué de vous représenter. Le résultat de ces travaux est un nouveau code APE composé de 5 caractères, pour<br />

chaque entreprise.<br />

Pour mémoire, le code NAF d’une entreprise est celui<br />

correspondant à son activité principale et il est utilisé dans<br />

un grand nombre de documents administratifs surtout à<br />

des fins statistiques (la modification du code NAF n’a<br />

aucune incidence sur la détermination de la convention<br />

collective applicable).<br />

Si vous avez des salariés, l’INSEE vous communiquera<br />

directement votre nouveau code APE par courrier. Il<br />

faudra alors en vérifier l’exactitude et avertir l’INSEE<br />

si celui-ci n’est pas exact. Sans salarié, c’est à vous de<br />

le rechercher sur www.sirene.tm.fr ou par téléphone<br />

au 0825 800 882.<br />

ATTENTION : Les fiches de paie doivent être<br />

immédiatement adaptées puisque le code APE est une des<br />

mentions obligatoires du bulletin de paye. Les déclarations<br />

uniques d’embauche (DUE) doivent porter cette nouvelle<br />

mention depuis le mois de janvier 2008 ainsi que les<br />

prochaines DADS.<br />

Les nouveaux codes APE (selon la NAF)<br />

• Commerce de détail d’articles d’horlogerie et de la<br />

bijouterie en magasin spécialisé : 524V et 524Z sont<br />

regroupés et deviennent 47.77Z.<br />

• Fabrication d’articles de joaillerie et bijouterie :<br />

362A et 362C sont regroupés et deviennent 32.12Z.<br />

• Fabrication d’articles de bijouterie fantaisie et<br />

articles similaires : 366A devient 32.13Z.<br />

• Réparation d’articles d’horlogerie et de bijouterie : 527F<br />

devient 95.25Z.<br />

• Production de métaux précieux : 274A devient 24.41Z.<br />

• Fabrication d’horlogerie : 335Z devient 26.52Z.<br />

Suite des négociations pour les loyers commerciaux<br />

Le dernier projet sur lequel la commission paritaire de suivi s’est mise d’accord, mardi 12 février, comporte :<br />

• la base de calcul du nouvel indice. C’est le deuxième trimestre 2004 (base 100) qui sera la référence ce qui fait<br />

ressortir l’indice du troisième trimestre 2007 à +2,41% (contre l’ICC à 4,49%)<br />

• l’avenant au bail avec 2 modèles : un avec variable sur chiffre d’affaires, l’autre sans variable.<br />

Actualité<br />

7<br />

3


Dossier<br />

S t ÉLOI<br />

Les strategies pour la filliere HBJO : Etude A.Petitjean par le CPDHBJO<br />

En 2006, le CPDHBJO décidait de mener une étude stratégique et prospective pour préparer<br />

ses actions pour les années 2008-2012.<br />

Dans son pré-diagnostique, Alain Petitjean (Directeur de la société Sodie) présentait une<br />

analyse de la situation du marché et tirait des contradictions et conclusions à partir desquelles<br />

il proposait une ébauche de stratégie.<br />

(voir <strong>Lettre</strong> St <strong>Eloi</strong> 119).<br />

Dossier<br />

Alain Petitjean<br />

Ce qui s’est confirmé<br />

• La bonne santé des «locomotives» que sont<br />

la Place Vendôme, les montres Suisses et le luxe<br />

en général.<br />

• La résistance des fabricants ayant investi<br />

(produits,techniques, service) et la demande<br />

en services techniques et commerciaux qui ne<br />

cessent de s’affirmer montre qu’il y a là un terrain<br />

de co-investissement entre distributeurs et fabricants.<br />

• L’intensité de l’investissement marketing avec<br />

pour conséquence une créativité essentielle pour<br />

le maintien et le développement de l’offre et de<br />

la production française.<br />

• La mise en avant des produits est indispensable.<br />

L’animation des points de vente et la structuration<br />

de leur offre constituent le premier levier d’action<br />

stratégique.<br />

• La formation du personnel est un axe majeur<br />

(maîtrise des nouvelles techniques, marketing,<br />

gestion et animation des points de vente)<br />

Ce qui s’est aggravé<br />

• Le coût des métaux précieux<br />

• La ponction économique sur le pouvoir d’achat<br />

d’où un besoin d’action spécifique sur le milieu<br />

de gamme. Besoin d’une revalorisation<br />

symbolique.<br />

• L’émergence et l’affirmation d’internet comme<br />

canal d’écoulement des stocks, voir de<br />

distribution et de conquête de clientèle avec pour<br />

conséquence une politique<br />

de soldes qui pourrait échapper aux commerçants, et<br />

saborder l’organisation collective de la profession.<br />

• Le manque de salons en adéquation à<br />

la profession et un manque de visibilité de l’offre<br />

française.<br />

• L’émiettement de l’offre (nouvelles marques,<br />

nouveaux rayons...) est un sérieux défi quant à<br />

la lisibilité de l’offre et pour la maitrise des stocks et<br />

des rotations.<br />

Lors du dernier conseil d’administration du syndicat St <strong>Eloi</strong>, Alain Petitjean était présent<br />

pour expliquer les préconisations tirées de son étude qui a été achevée fin 2007.<br />

Globalement l’étude confirme les axes retenus dans la pré-étude tant au niveau des analyses<br />

du contexte que des leviers d’action stratégique ; au sein d’une situation économique plutôt<br />

favorable, on note tout de même quelques difficultés nouvelles et quelques aggravations.<br />

Ce qui est apparu<br />

• De fortes difficultés d’approvisionnement<br />

• Des difficultés de recrutement en personnel de<br />

vente ainsi qu’en personnel qualifié en fabrication<br />

et en marketing. Il faut donc relever le défi de la<br />

formation et de l’attractivité du métier.<br />

• Chez certains acteurs, une volonté de maîtrise des<br />

coûts de création, et donc des rythmes de<br />

renouvellement. Il faut mettre en avant la création<br />

pour la rentabiliser.<br />

LES PRIORITES STRATEGIQUES D’ENSEMBLE<br />

Les priorités stratégiques varient naturellement pour<br />

chaque famille d’acteurs (distribution de masse,<br />

distribution spécifiée, fabricants, joailliers fabricants,<br />

artisans créateurs, montres, composants horlogers)<br />

Une priorité commune se dégage :<br />

la construction et l’animation d’un marché moyen de<br />

gamme de consommation valorisée.<br />

Pour cela, Alain Petitjean recommande de pousser certains<br />

segments bien choisis et d’intégrer la création et la mise en<br />

avant de produit dans le point de vente.<br />

D’où la nécessité de chercher comment passer :<br />

• de l’achat malin à l’achat valeur,<br />

• de l’univers de la fonction, la nécessité, la tradition<br />

à l’univers de l’implication, la motivation et la<br />

prédilection,<br />

• de l’achat informé à l’achat motivé.<br />

F.Goupil (Mégalithes), E.Holzinger (Synalia), E.Belmonte (Histoire d’Or)<br />

8


S t ÉLOI<br />

Dossier<br />

L’objectif est de solliciter toute la pluralité des intentions<br />

d’achat<br />

Pour toute une partie de l’appareil commercial, la stratégie<br />

«entrée milieu de gamme» doit être maintenue et accentuée<br />

dans le sens d’une plus grande standardisation (architecture<br />

commerciale / gamme / animation etc).<br />

Pour d’autres la stratégie consiste, par évolution,<br />

transformation ou ouverture à accroitre significativement<br />

la spécification du point de vente.<br />

La spécification du point de vente<br />

Quel potentiel de revalorisation?<br />

Pour le bijou :<br />

- Cible prioritaire : 300 à 1500 €<br />

- Familles concernées : tout or créatif, empierré, bijoux<br />

de marque, haute fantaisie<br />

- Dominante : nouveautés, best sellers<br />

Pour la montre :<br />

- Cible prioritaire : 500 à 3000 €<br />

- Familles prioritaires : montre femme créative,<br />

tradition française, griffes ou marques horlogères,<br />

multimatériaux...<br />

- Dominante : marques alternatives, griffes mode<br />

La spécification renvoie à la proportion d’offres exclusives ou<br />

spécifiques. Elle reflète une prise de risque, une sélectivité, des<br />

choix ne reflétant pas les statistiques, moins de fournisseurs,<br />

moins de références.<br />

Elle se traduit par une animation spécifique grâce, entre autre,<br />

à des partenariats avec les fournisseurs.<br />

L’objectif des animations sur le point de vente est d’installer<br />

les nouveautés, d’accroître la rotation en milieu de gamme<br />

et la fréquence de vente sur le haut et très haut de gamme.<br />

Démographie commerciale<br />

Jusqu’alors, la réduction du nombre de points de vente<br />

accompagnait l’évolution qualitative de la profession :<br />

disparition des commerces les plus petits et les plus vieillots<br />

et ouvertures en centres commerciaux de points de vente à<br />

meilleure visibilité.<br />

Aujourd’hui, à ce phénomène d’éviction se superposent<br />

quelques fermetures en emplacement de premier choix (centre<br />

ville), qui pourraient amoindrir le potentiel de la filière.<br />

Soldes et internet<br />

Le rôle des fabricants :<br />

- Développer de nouvelles gammes<br />

- Rénover l’offre existante<br />

- Mieux les promouvoir et leur donner la priorité<br />

Pour certains il s’agit d’une montée en gamme, pour d’autres<br />

un élargissement de gamme mais pour la plupart c’est une<br />

rénovation de lignes existantes.<br />

PRIORITES STRATEGIQUES POUR LA DISTRIBUTION<br />

POUR A.PETITJEAN<br />

Positionnement stratégique<br />

La distribution HBJO a remarquablement réussi la phase<br />

d’extension du marché mais les limites de ce succès<br />

apparaissent. Parmi elles, l’uniformité et l’illisibilité de l’offre,<br />

la faible attractivité des points de vente, le surstockage et<br />

l’absence de montée en gamme.<br />

L’intérêt général de la profession est d’amplifier la politique<br />

de soldes et de leur donner une visibilité accrue. Un couplage<br />

avec une animation plus régulière du marché et une meilleure<br />

mise en avant des produits, hors période de soldes, garantira<br />

contre le risque d’un effet de dévalorisation.<br />

La distribution devra utiliser Internet pour écouler les fins de<br />

série mais aussi pour mettre en évidence les nouveautés (les<br />

tendances).<br />

Compte tenu de ces différents constats, Alain Petitjean propose<br />

un certains nombre d’actions collectives pour le CPDHBJO.<br />

• Un soutien au merchandising sur la promotion des<br />

segments prioritaires (prise en charge partielle des coûts)<br />

• Un lien plus étroit entre la communication, la création<br />

et la promotion à travers un événement fédérateur à<br />

Paris<br />

• Un appui au recrutement et à la formation<br />

• Un site internet collectif<br />

Ces préconisations ont été présentées aux différentes<br />

organisations professionnelles (fabricants, distributeurs), à St<br />

<strong>Eloi</strong> au conseil d’administration du 10 janvier et un conseil<br />

d’administration exceptionnel du CPDHBJO se réunira le 19<br />

mars pour décider des actions à entreprendre.<br />

Dossier


Social<br />

S t ÉLOI<br />

Social<br />

Fin de l’allègement spécifique du contrat de professionnalisation<br />

La loi de finances pour 2008 prévoit que l’exonération spécifique aux contrats de<br />

professionnalisation est désormais réservée aux seuls demandeurs d’emploi de 45 ans et plus.<br />

Elle ne s’applique donc plus aux jeunes de moins de 26 ans pour les contrats signés depuis<br />

le 1er janvier 2008.<br />

Les contrats signés avec des jeunes avant cette date conservent donc, jusqu’à leur terme, le<br />

bénéfice de l’exonération telle qu’elle était prévue jusqu’à présent.<br />

Pour l’avenir, les contrats de professionnalisation conclus depuis le 1er janvier avec des jeunes<br />

de moins de 26 ans peuvent alors bénéficier de l’allégement général de cotisations, dit<br />

allégement Fillon.<br />

Fin des aides au remplacement des salariés absents<br />

Jusqu’à présent, les entreprises de moins de 50 salariés bénéficiaient d’une aide de l’Etat pour<br />

chaque personne recrutée ou mise à disposition dans le but de remplacer les salariés partis en<br />

formation ou en congé de maternité ou d’adoption.<br />

Cette aide est supprimée par la loi de finances pour 2008 à compter du 1er janvier 2008, sauf<br />

pour les départs en congés intervenus avant cette date.<br />

Fin de la contribution Delalande<br />

En cas de rupture du contrat de travail d’un salarié âgé de 50 ans ou plus l’employeur devait<br />

s’acquitter d’une contribution (dite « contribution Delalande ») à l’égard des Assédics.<br />

La loi n°2006-1770 du 30 décembre 2006 a prévu la suppression de cette contribution à compter<br />

du 1er janvier 2008.<br />

Ainsi, pour les ruptures intervenues à compter de cette date, la contribution Delalande n’est<br />

plus due. La date prise en compte pour déterminer si la contribution doit être appelée sera celle<br />

correspondant à l’effectivité de la rupture du contrat de travail (c’est-à-dire la date du terme du<br />

préavis exécuté).<br />

Précision sur les exonérations sociales et fiscales des heures<br />

supplémentaires<br />

Par différentes lettres ou circulaires, l’Accoss est venue assouplir quelques aspects complexes<br />

de la loi dite Tepa prévoyant des allègements sociaux et fiscaux sur le paiement des heures<br />

supplémentaires.<br />

On notera :<br />

• la tolérance, au niveau des Urssaf uniquement, d’un dépassement du contingent<br />

conventionnel à condition de respecter le contingent réglementaire de 220 heures<br />

(hors modulation) ;<br />

• la suppression du calcul au prorata en cas d’absence donnant lieu à maintien de salaire,<br />

dans les hypothèses de mensualisation des heures supplémentaires ;<br />

• et la possibilité, en cas de modulation ou de forfait jours sur l’année, de régulariser les<br />

heures supplémentaires en fin d’année ou en fin de période modulation.<br />

Loi en faveur du pouvoir d’achat du 31 janvier 2008<br />

Retrouvez les détails de la loi sur le pouvoir d’achat adopté le 31 janvier 2008 dans une note aux<br />

adhérents jointe à cette lettre.<br />

Cette loi prévoit plusieurs possibilités : - le rachat des RTT,<br />

- le déblocage anticipé de la participation,<br />

- une prime de 1000 euros maximum.<br />

Questions<br />

d’adhérents<br />

Paiement des jours fériés<br />

Comment dois-je<br />

rémunérer les jours fériés<br />

travaillés ?<br />

La convention collective ne<br />

prévoit pas de majoration<br />

de salaire spécifique. Le cas<br />

échéant, une majoration pour<br />

heures supplémentaires est<br />

due si le travail le jour férié<br />

entraîne un dépassement de<br />

la durée légale (35 heures)<br />

sur la semaine.<br />

Lorsqu’un salarié refuse de<br />

venir travailler un jour férié<br />

travaillé dans l’entreprise,<br />

l’employeur peut opérer<br />

une retenue sur le salaire<br />

mensuel pour cette absence<br />

irrégulière.<br />

Congé pour évènements<br />

familiaux<br />

Une de mes vendeuses va<br />

contracter un PACS (pacte<br />

civil de solidarité) avec<br />

son compagnon le mois<br />

prochain.<br />

A-t-elle droit aux 5 jours<br />

ouvrés d’absence autorisée,<br />

prévus par la Convention<br />

Collective, en cas de<br />

mariage?<br />

La loi du 15 novembre 1989<br />

relative au PACS n’a pas<br />

étendu le bénéfice du congé<br />

pour mariage à la signature<br />

d’un PACS. En outre, la<br />

convention collective ne<br />

prévoyant pas de congé pour<br />

cet évènement, les signataires<br />

d’un PACS ne bénéficient<br />

pas de ces 5 jours.<br />

A noter cependant, en cas<br />

de décès du partenaire lié<br />

par un PACS, 3 jours de<br />

congé devront être accordés<br />

au salarié dans les mêmes<br />

conditions qu’un salarié<br />

marié, la loi du 15 novembre<br />

1999 ayant étendu le bénéficie<br />

de l’article L. 226-1 aux<br />

salariés liés par un PACS.<br />

10


S t ÉLOI<br />

Vie du métier<br />

Les nouvelles orientations de De Beers pour les années à venir<br />

C’est sur le salon Print’Or que nous avions donné rendez-vous à Thomas Morel - Directeur de DTC<br />

France - pour mieux comprendre la nouvelle direction que prend le groupe De Beers.<br />

Pendant des années, le Sud Africain De Beers<br />

a été en situation de quasi monopole pour<br />

l’extraction de diamant, puisque 80% des<br />

diamants vendus dans le monde provenaient de<br />

ses mines. Depuis quelques années, les autres<br />

acteurs du secteur récupèrent des parts de<br />

marché et s’imposent face au géant.<br />

Aujourd’hui, De Beers reste le numéro 1<br />

mondial avec 40% du marché, mais doit<br />

faire face à la concurrence de Rio Tinto, BHP<br />

Biliton et Alrosa.<br />

Compte tenu de cette nouvelle organisation du<br />

marché du diamant, le leader a décidé d’adapter<br />

sa stratégie tout en conservant ses fondements.<br />

Le rôle premier de De Beers et plus<br />

précisément de la Diamond Trading Company (DTC) reste la vente de diamants bruts à ses clients préférentiels appelés<br />

Sightholders (voir LSE 115). Leurs obligations sont inchangées, ils doivent être à même de tailler les pierres, mais aussi de<br />

fournir un soutien marketing et de respecter le guide des meilleures pratiques.<br />

La liste très restreinte des sightholders est révisée tous les deux ans et la prochaine qui sera publiée en mars 2008 devrait être<br />

revue à la baisse passant de 93 à une soixantaine d’entreprises seulement. Nous vous parlions en 2006 du rôle prépondérant<br />

des Indiens et précisions qu’ils étaient 50 sur les 93, ce ne sera<br />

vraisemblablement plus le cas en 2008.<br />

Parallèlement à cela, le rôle de DTC a longtemps été de<br />

stimuler les ventes de diamant avec comme canal privilégié<br />

des programmes marketing comme Trilogy ou Sensuality, ce<br />

qui s’est révélé être un succès puisque Thomas Morel précise que<br />

depuis 2004 le diamant connait des records de vente en France.<br />

Cependant, les budgets marketing vont être réduits en Europe et les<br />

opérations avec la distribution française vont s’arrêter sur le plan<br />

générique.<br />

Dans les années à venir, De Beers ou plus particulièrement DBGM<br />

(De Beers Group Marketing) la nouvelle entité du groupe, va<br />

s’attacher à vendre des pierres FOREVERMARK et à faire la<br />

promotion de ce nouveau concept.<br />

Qu’est-ce que FOREVERMARK?<br />

«C’est une marque de diamant»<br />

déposé par De Beers et qui consiste<br />

à «marquer les pierres de plus<br />

de 0,18 carats, d’un logo et d’un<br />

numéro afin qu’elles<br />

reconnaissables»<br />

nous explique Thomas Morel.<br />

s o i e n t<br />

Ceci explique peut-être cela...<br />

Les mines canadiennes plongent De Beers dans le<br />

rouge<br />

(Les Echos - 11 février 2008)<br />

Le Sud-Africain De Beers, se bat depuis plusieurs<br />

années pour accroitre sa profitabilité. Mais l’objectif n’a<br />

pas été atteint en 2007, bien au contraire. La société a<br />

présenté vendredi des comptes annuels peu réjouissants,<br />

marqué par une perte nette de 521 millions de dollars,<br />

contre un profit net de 730 millions en 2006. Ils ont viré<br />

au rouge à cause de la dépréciation massive des actifs<br />

miniers canadiens de l’entreprise. Les dirigeants de De<br />

Beers ont pris la décision de procéder à cet important<br />

ajustement comptable en raison de «l’appréciation<br />

significative du dollar canadien, du coût des carburants<br />

et de la main d’œuvre ainsi que des dépenses en capital<br />

engagées pour répondre au défis de la construction du<br />

site de Snap Lake». (...)<br />

En excluant les éléments exceptionnels, le bénéfice<br />

opérationnel 2007 est ressorti en repli de près de 19%<br />

(...) et ce alors que les ventes totales n’ont reculé que de<br />

2,8% à 6,8 milliards de dollar. (...)<br />

Ce produit «marqué», dont le numéro est<br />

invisible à l’œil nu, est déjà en test sur des<br />

marchés à fort potentiel comme Hong Kong,<br />

le Japon, l’Inde et la Chine (les points de<br />

vente sont disponibles sur www.forevermark.<br />

com) et ne devrait arriver en Europe que dans<br />

quelques années. On ne peut que regretter que<br />

d’ici ce lancement, aucune action de soutien du marché français<br />

ne soit prévue.<br />

Nos interrogations<br />

• Que va-t-il se passer pendant la période de<br />

latence, après l’arrêt des investissements sur le<br />

marché Français (3,8 M€ en 2006 et 3,55 M€<br />

en 2007) ?<br />

• Quelle distribution pour la marque Forevermark :<br />

s selective ou non ?<br />

• Quelle réaction des concurrents ?<br />

A suivre...<br />

Vie du métier<br />

11


Vie professionnelle<br />

S t ÉLOI<br />

Les nouvelles orientations du Comité Professionnel de Développement de<br />

l’Horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie et de l’orfèvrerie (CPDHBJO)<br />

Le dernier conseil d’administration du CPDHBJO s’est tenu fin novembre ; Le moment pour le<br />

comité de dresser le bilan de l’année 2007 et définir budgets et orientations pour 2008.<br />

Rappelons rapidement que les 4 missions principales du CPDHBJO sont : de collecter la taxe<br />

affectée sur l’HBJO (0,2%), d’élaborer et mettre en œuvre les programmes d’action en vue de<br />

l’accroissement de la productivité, d’apporter son concours aux entreprises et de réunir les<br />

informations et les diffuser auprès de la profession.<br />

Cinq professionnels représentent le syndicat <strong>Saint</strong> <strong>Eloi</strong> au sein du conseil d’administration du CPDHBJO :<br />

• M. Jean-Pierre Colas (Nouveaux Bijoutiers)<br />

• M. Didier Guérin (Groupe Didier Guérin - Président de St <strong>Eloi</strong>)<br />

• M. Eric Holzinger (Synalia - Président de la commission promotion France)<br />

• M. Jean-Christophe Javault (Orfeo)<br />

• M. Eric Lemeasle (Maty)<br />

Vie professionnelle<br />

En 2007, l’organisation du CPDHBJO a été quelque peu<br />

bouleversé. Tout d’abord, la taxe HBJO a été étendue aux<br />

arts de la table (Taxe HBJOAT), il a donc fallu mettre au point<br />

un nouveau bordereau qui permette de distinguer facilement<br />

les recettes provenant du secteur HBJO de celles des arts de la<br />

table. La collecte a été lancée courant du mois de mai auprès<br />

des fabricants et distributeurs du secteur.<br />

Différentes commissions ont été créées pour les arts de<br />

la table : une commission promotion France, une pour la<br />

promotion export et les deux autres prévues seront dédiées à<br />

la création et aux études statistiques et économiques.<br />

Aux vues des premiers résultats, les encaissements de la<br />

taxe HBJO ont augmenté de 3,3% par rapport à 2006 ce qui<br />

confirme la bonne tenue du marché en 2007 et par ailleurs<br />

les estimations pour les arts de la table devraient également<br />

être atteintes.<br />

Le deuxième grand chantier de 2007, effectif au 1er janvier<br />

2008, a été la fusion du CPDHBJO et du CETEHOR. Ce<br />

rapprochement a nécessité de nombreuses modifications<br />

juridiques. Concrètement le Cetehor a été dissous en tant<br />

que centre technique industriel au 31 décembre 2007 et est<br />

devenu le département technique du CPDHBJO. Néanmoins,<br />

les activités techniques seront poursuivies dans les mêmes<br />

locaux et dans les mêmes conditions par le personnel actuel du<br />

Cetehor, qui conservera en outre son appellation.<br />

Projet de budget et programme d’activités 2008<br />

Budget 2008 Hausse par rapport à 2007<br />

Commission Création 525 K€ 75 K€<br />

Actions techniques 2235 K€ 180 K€<br />

Etudes statistiques & économiques 500 K€ 90 K€<br />

Promotion France 3475 K€ 670 K€<br />

Promotion Export 2360 K€ 400 K€<br />

Orfévrerie & arts de la table 2825 K€<br />

TOTAL 11 920 000 € 1 415 000 €<br />

Globalement, les budgets de toutes les commissions sont en hausse<br />

par rapport aux prévisions de dépenses 2007 (voir tableau).<br />

Au niveau de la création, il est prévu de réaliser un nouveau<br />

cahier de tendance et une nouvelle étude de style pour la<br />

montre ainsi que d’organiser un nouveau forum-rencontre<br />

entre stylistes et professionnels HBJO.<br />

Les actions techniques collectives du Cetehor continueront de<br />

porter en 2008 sur les domaines suivants : les matériaux, les<br />

techniques de fabrication, la création, l’innovation et la gestion de<br />

production, ainsi que la qualité, la sécurité et l’environnement.<br />

Le budget des études permet de poursuivre en 2008 les<br />

études statistiques ainsi que l’étude de Société 5. De plus,<br />

une ou deux études ponctuelles supplémentaires devraient<br />

également être lancées en 2008.<br />

Le budget particulièrement élevé alloué à la promotion<br />

France, présidé par Eric Holzinger, répond à la demande<br />

formulée par le Président de St <strong>Eloi</strong>, Monsieur Guérin,<br />

lors de la réunion de la commission Financière et se<br />

justifie par le lancement en 2008 d’une nouvelle campagne<br />

de communication en faveur du bijou, à laquelle il est<br />

souhaitable de donner le maximum de visibilité. Il permettra<br />

aussi de poursuivre la campagne radio en faveur de la montre<br />

et les opérations de relations publiques (un bijou d’expo!)<br />

Pour mettre en place la nouvelle campagne, un groupe de pilotage<br />

s’est chargé de rédiger un cahier des charges (disponible sur<br />

www.syndicat-sainteloi.com) soumis aux agences de publicité<br />

puis de les auditionner pour n’en garder que 2.<br />

Au niveau de la promotion Export, le budget permettra de<br />

financer le programme des manifestations à l’étranger et les<br />

actions publicitaires destinées à les annoncer. De même, les<br />

actions de relations presse seront poursuivies ; il est également<br />

prévu de renouer en 2008 avec l’invitation en France de<br />

journalistes étrangers mais aussi de professionnels de certains<br />

pays présentant un réel potentiel pour les exportateurs.<br />

Pour les arts de la table, les différentes commissions<br />

détermineront les actions collectives qu’elles souhaitent mettre<br />

en place.<br />

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