Magazine de Janvier - Ville de Grande-Synthe

ville
Damien Carême a été élu
nouveau secrétaire général de
l’association Villes & Banlieues
interview
«
Monsieur le Maire, la ville de Grande-Synthe adhère
depuis 2001 à l’association des maires des Villes &
Banlieues. Qu’est-ce que cette association ?
Cette association rassemble au niveau national les maires des
villes de banlieues, c’est-à-dire des villes qui sont dans les grandes
agglomérations. On partage des problématiques communes qui
sont le logement social, le renouvellement urbain, toutes les problématiques
sociales, la sécurité, les transports, l’éducation, le
développement durable, les sports et la culture. On se retrouve
donc pour échanger et pour avoir un rôle de lobbying auprès des
instances de l’Etat.
Pourquoi est-ce important pour une ville comme
Grande-Synthe de faire partie de cette association
?
Parce que nous avons une situation particulière, nous avons des
données sociales particulières. Nous disons à l’Etat - vous ne
pouvez pas nous laisser à l’écart de cela. Nous avons un habitat
qui s’est construit très rapidement pour répondre aux besoins de
l’industrie et aujourd’hui nous avons besoin d’une action forte,
c’est l’ANRU. On a besoin de politiques sociales innovantes, importantes
parce que nos populations sont majoritairement dans
les difficultés, nous avons le Contrat Urbain de Cohésion Sociale.
Il a fallu qu’on se batte au sein de Villes & Banlieues pour avoir
la Dotation de Solidarité Urbaine dont Grande-Synthe bénéficie.
Ce sont 3 millions d’euros par an qui viennent en plus dans le
budget de la ville et c’est nécessaire pour accompagner ces politiques
là.
« un maire en action
T. Fatou
»
Le 17 novembre dernier, vous avez été élu secrétaire général de Villes & Banlieues.
Qu’est-ce que cela change au quotidien pour les Grand-Synthois ?
C’est presque un binôme avec le président. Cela va nécessiter un peu plus de temps au sein
de l’association, mais c’est du temps qui est intéressant pour mes concitoyens parce que tous
les combats que nous menons à Villes & Banlieues, on en voit ici les retombées avec l’ANRU,
le CUCS, la DSU, la DDU et avec un certain nombre d’actions. Ces moyens on les a parce
qu’il y a Villes & Banlieues. L’échange aussi, les rencontres avec les autres maires. Nous menons
chacun, compte tenu de nos difficultés ou de nos similitudes, des expérimentations
dans le domaine social, dans le domaine économique, dans le domaine de la santé.
On entend certains dire que la politique de la ville ça ne sert à rien, qu’estce
que vous leur répondez ?
Moi je peux dire que s’il n’y avait pas eu de politique de la ville, ce serait l’explosion permanente.
Ce sont des politiques qui ont permis de soigner en partie, mais on n’a pas résolu le
»
problème de fond. Il faudrait que nous soyons beaucoup plus volontaristes.
.8.