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débat<br />
<strong>La</strong> NR 4610 – Mercredi 17 avril 2<strong>01</strong>3<br />
10<br />
Comptabilité<br />
L’heure est aux bilans<br />
, L’heure est aux bilans comptables d’une année de gestion<br />
auxquels l’ensemble des entreprises s’activent en ce moment à<br />
la clôture de leurs bilans comptables de l’exercice 2<strong>01</strong>2, où<br />
l’actualité braque ses feux sur la gouvernance des entreprises<br />
algériennes qui est au cœur d’une crise de gestion et au centre<br />
de toutes les préoccupations socio-économique de l’Etat et qui<br />
soulève à ce titre de nombreuses critiques, des controverses,<br />
l’existence de dérives dans la gestion et le énième<br />
assainissement financier du secteur public économique.<br />
Publicité<br />
Société civile notariale d’Akbou<br />
(wilaya de Béjaïa) (code 2351)<br />
Mes Ali Kherbouche & Achour Ouarab<br />
MODIFICATION DES STATUTS<br />
Sarl DGB Machine TP<br />
Siège social : cité Metidji, Guendouza, commune d’Akbou,<br />
wilaya de Béjaïa<br />
Capital social : cent mille dinars algériens<br />
(100.000 DA)<br />
Aux termes d’un acte reçu en l’étude le 15/4/2<strong>01</strong>3, enregistré,<br />
M. Balit Abdelghani, fils de Mohand Tayeb, agissant en son nom<br />
et au nom de M. Benali Nadir, fils de Hocine, et M. Ghersa<br />
Abdel-Hakim, fils d’El Hachemi, ont décidé de supprimer toutes<br />
les activités suivantes : import-export de tous matériels,<br />
machines, matières premières, pièces détachées et<br />
accessoires destinés à la fabrication et la transformation des<br />
métaux – import-export de batteries à usage industriel –<br />
import-export de tous matériels de travaux publics et de<br />
bâtiment, y compris pièces détachées et accessoires – importexport<br />
d’outils et outillages mécaniques, électromécaniques,<br />
électriques et électroniques – import-export de matériels,<br />
pièces détachées et accessoires liés au domaine mécanique.<br />
De ce fait, l’article 02 des statuts sera modifié.<br />
Deux (02) expéditions du présent acte seront déposées au<br />
Cnrc de Béjaïa.<br />
Pour avis, le notaire<br />
Nous essayons d’intéresser les dirigeants<br />
d’entreprises et toutes les structures internes<br />
de l’entreprise à cette question qui<br />
revêt une importance fondamentale dans<br />
la qualité de la gestion et la transparence<br />
des entreprises et par conséquent, elle<br />
constitue un bon indicateur de la pratique<br />
économique et financière, face à un<br />
contexte mondial ouvert où on ne peut<br />
gérer aujourd’hui une entreprise, si on ne<br />
sait pas comment fonctionne une économie<br />
mondiale. Ainsi dans l’économie algérienne<br />
où le niveau professionnel et le<br />
management restant négatifs, l’heure serait<br />
à la renaissance d’une culture comptable<br />
plus élaborée et révolutionnaire qui<br />
se place à l’échelle micro-économique<br />
pour s’assurer d’une part, d’une plus<br />
grande maîtrise des capitaux et d’un<br />
contrôle rigoureux de ceux-ci afin de garantir<br />
la pérennité et la stabilité de l’entreprise.<br />
D’autre part, au renforcement de la<br />
prévention et de lutte anti-corruption notamment<br />
les règles de l’hygiène comptable<br />
à instaurer dans le fonctionnement et<br />
la gestion à l’effet de prévenir entre autres,<br />
le virus de la corruption, décrypter ou détecter<br />
toutes formes de détournements, de<br />
fraudes, de malversations… L’ensemble<br />
s’inscrivant à suivre, le bon fonctionnement<br />
de la mécanique comptable étroitement<br />
liée à la cohérence et la transparence<br />
entre comptabilité, gestion et<br />
contrôle. C’est ainsi, laisser très peu de<br />
place à l’improvisation ou l’à peu-prés.<br />
Une telle approche permet d’améliorer la<br />
structure du bilan comptable des entreprises<br />
algériennes avec les évolutions des<br />
marchés et l’ amélioration de l’organisation<br />
en place notamment de revoir profondément<br />
les procédures, les fonctions et les<br />
systèmes de gestion à l’effet d’assurer la régularité,<br />
la sincérité et la transparence des<br />
comptes financiers de nos entreprises et<br />
de fonctionner, selon les normes comptables<br />
internationales dans un environnement<br />
économique mondial en interface.<br />
En effet, la comptabilité en Algérie reste un<br />
domaine encore en retard par rapport aux<br />
pays à économie de marché car elle est<br />
loin d’être efficiente et adaptée à la réalité<br />
des marchés, d’ouverture et insuffisamment<br />
cernée au niveau managérial et sécurité<br />
juridique commerciale pour les marchés,<br />
les actionnaires et les investisseurs.<br />
Il sera ainsi question d’un nouvel ordre<br />
comptable en Algérie à partir duquel les<br />
entreprises algériennes devront entrer<br />
dans l’émergence dans un processus de<br />
mise en place de bonne pratique de gestion<br />
favorisant les normes comptables internationales<br />
pour réussir leur ouverture<br />
économique et par conséquent, accroître<br />
les performances économiques et financières.<br />
Il n’empêche que de nombreuses<br />
questions restent posées lorsque l’on sait<br />
que notre pays est en train de concrétiser<br />
des partenariats entre les sociétés étrangères<br />
et les entreprises algériennes dans<br />
le cadre de l’application de la règle 51%-<br />
49% de la participation au capital social<br />
d’une ou plusieurs entreprises qui correspond<br />
à un droit majoritaire aux entreprises<br />
algériennes et le management revenant<br />
au partenaire étranger. Un choix déterminant<br />
pour la vérité des bilans des entreprises<br />
algériennes qui se fonde désormais<br />
sur un système comptable et financier<br />
(SCF) aux normes internationales. Un sujet<br />
qui mérite d’être abordée lorsque l’on sait<br />
que le bilan comptable est encore perçu<br />
chez nous, comme un document qui ne<br />
concerne que l’administration fiscale. L’objectif<br />
attendu dans cette vision des réalités<br />
économiques à retenir dans notre présente<br />
contribution, c’est celui d’assurer à<br />
la comptabilité, sa cohérence et sa clarté<br />
et par conséquent, instaurer la culture<br />
comptable à mieux orienter les stratégies<br />
et ses effets sur la visibilité de la gestion financière<br />
et l’organisation pour optimiser<br />
la bonne gestion des actifs et le management<br />
de l’entreprise algérienne dans la<br />
mesure où l’économie se mondialise dont<br />
le comptable algérien est l’acteur principal<br />
pour se constituer comme force de propositions.<br />
En effet, dans une économie de<br />
marché, le comptable est le numéro deux<br />
après le chef d’entreprise en mettant en<br />
œuvre une politique financière à sa base<br />
une comptabilité créative notamment de<br />
conception d’ingénierie financière et d’économie.<br />
Cela suppose de prendre aussi en<br />
considération les réalités et les exigences<br />
du droit commercial international dont<br />
l’arbitrage économique international en<br />
cas de litiges commerciaux devant les tribunaux<br />
internationaux qui implique le renforcement<br />
de l’outil comptable. Son apport<br />
sera précieux pour la bonne gestion<br />
de nos entreprises, répond à la problématique<br />
qui est tout indiquée aujourd’hui notamment,<br />
la comptabilité et ses effets sur<br />
la gestion, le contrôle et la décision aussi<br />
bien au niveau de l’entreprise qu’au niveau<br />
macro-économiques pour la viabilité<br />
économique et la transparence pour<br />
améliorer le climat des affaires et pour<br />
rendre crédible l’information économique<br />
et financière, la gestion, la prise de décision,<br />
l’usage et le contrôle des ressources,<br />
la traçabilité et la visibilité des flux des<br />
capitaux entre l’Algérie et le reste du<br />
monde et enfin, à deux questions fondamentales<br />
d’où vient l’argent ? Où va l’argent<br />
?<br />
Cette approche œuvre à appréhender l’intégration<br />
de la comptabilité dans l’économie<br />
dans le contexte mondial et l’amélioration<br />
du système d’information pour développer<br />
les capacités d’anticipation de<br />
nos entreprises pour une meilleure gestion<br />
et contrôle des entreprises. Effectivement<br />
autant on découvre la comptabilité, on<br />
découvre la gestion, l’économie et le management<br />
de l’entreprise, à donner une<br />
dimension internationale à notre comptabilité<br />
et va permettre également aux entreprises<br />
algériennes de faire le point de leur<br />
situation économique et financière par<br />
rapport aux entreprises des pays développés<br />
et ce pour ne pas demeurer à l’écart<br />
du monde de l’entreprise et de la globalisation<br />
de l’économie et de la finance au niveau<br />
mondial car il y va de la crédibilité de<br />
nos entreprises…<br />
D’où nos entreprises sont contraintes de<br />
tenir une comptabilité financière de qualité,<br />
d’harmonisation et de normalisation<br />
de dimension internationale car il y va de<br />
la crédibilité de nos entreprises. Cela doit<br />
être une priorité de l’économie algérienne<br />
à l’heure de la gouvernance notamment,<br />
les dirigeants économiques sont appelés<br />
à agir vite et énergiquement pour la mise<br />
en place d’une vraie politique financière et<br />
comptable adaptée aux règles et mécanismes<br />
de l’économie de marché pour<br />
pouvoir mieux répondre aux besoins nouveaux<br />
dans les affaires économiques modernes<br />
et s’armer à l’approche des nouvelles<br />
exigences nous liant à l’OMC et l’UE<br />
notamment dans le souci de s’insérer dans<br />
la division du travail à l’échelle internationale<br />
et par conséquent développer une<br />
comptabilité nationale devant fonctionner<br />
harmonieusement en interface avec<br />
les comptabilités internationales qui ouvrent<br />
la voie sur les choix et les options<br />
pour l’exercice d’un management moderne<br />
des entreprises algériennes, au sens de<br />
l’initiative économique et du droit des affaires<br />
pour ne pas demeurer à l’écart du<br />
monde de l’entreprise et cette globalisation<br />
en mutation constante au niveau mondial.<br />
Mais force est de constater que nos entreprises<br />
n’établissent leurs bilans comptables<br />
que juste pour répondre à un besoin<br />
de l’administration fiscale sans plus, s’assimile<br />
à l’expression populaire «khodra<br />
foug taam» aux dépens de la rentabilité<br />
des capitaux et de la maîtrise et l’amélioration<br />
de la gestion de l’entreprise, ne publient<br />
pas leurs comptes sociaux dans la<br />
presse nationale qui constitue une obligation<br />
d’intérêt public, qu’il est toujours<br />
difficile de dissocier la comptabilité des sociétés<br />
de la comptabilité publique que l’on<br />
rencontre malheureusement à double vitesse<br />
dans la gestion et le contrôle, l’application<br />
du NSCF reste pour une grande partie<br />
de nos entreprises, le cadre d’une<br />
simple correspondance des comptes<br />
PCN /NSCF, un manque important en matière<br />
d’expérience et de maîtrise des techniques<br />
de consolidation des bilans des sociétés<br />
de groupe qui nécessitent à effectuer<br />
d’importants exercices comptables, un<br />
cadre législatif surchargé tantôt de droit<br />
public, tantôt de droit privé et ceci ne facilite<br />
pas le principe de la primauté de<br />
l’économie sur la nature fiscale et juridique<br />
qui constitue une sécurité juridique<br />
économique pour les investisseurs, les<br />
actionnaires et les banquiers dans une<br />
économie de marché.<br />
(A suivre)<br />
Abaci M’hamed