Page 01-4610csearezki - La Nouvelle République
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actuel<br />
Le chiffre du jour<br />
Plus de 60 personnes de différentes nationalités<br />
converties à l’islam en 2<strong>01</strong>2 en Algérie.<br />
<strong>La</strong> NR 4610 – Mercredi 17 avril 2<strong>01</strong>3<br />
2<br />
industrie<br />
PME<br />
Rahmani à Rome pour rencontrer<br />
le patronat italien.<br />
énergie<br />
Sonelgaz<br />
Ouverture des plis pour la réalisation<br />
de réseaux de distribution de gaz<br />
dans plusieurs wilayas.<br />
agriculture<br />
OADA<br />
Réunion des ministres arabes<br />
de l’Agriculture aujourd’hui<br />
au Caire.<br />
Fin de visite du président de l’Afrique du Sud en Algérie<br />
Les deux pays ont appelé à accorder plus d’attention<br />
aux questions de sécurité dans le continent africain<br />
,Le président de la <strong>République</strong><br />
Abdelaziz Boutéflika<br />
et son homologue de<br />
l’Afrique du Sud , Jacob<br />
Zuma, ont appelé à accorder<br />
«plus d’attention» aux<br />
questions de la sécurité en<br />
Afrique.<br />
M. Zuma s’est dit «très satisfait» de la qualité des relations qui unissent les deux pays. (Photo > New Press)<br />
Ali Kafi s’en va<br />
Ali Kafi est décédé hier à la suite d’une longue maladie. Il est né à<br />
Msouna, une localité d’El-Harrouch, wilaya de Skikda. Le défunt, un<br />
homme d’Etat et ex-colonel de l’armée nationale a eu l’honneur de<br />
présider le (HCE) le Haut comité d’Etat au moment où l’Algérie traversait<br />
les moments les plus difficiles de l’histoire du pays. Militaire de carrière<br />
et militant du FLN durant la guerre de Libération, il a été désigné<br />
comme ambassadeur d'Algérie dans plusieurs pays, après<br />
l'indépendance. Il a succédé à feu Mohamed Boudiaf en redevenant le<br />
2 juillet 1992 au 30 avril 1994, le second président du HCN. Ali Kafi a<br />
rejoint l’armée nationale de libération et a été sous les ordres de<br />
Zighoud Youcef à la tête de la wilaya II.<br />
L’ex-président du HCE est redevenu représentant militaire, puis<br />
colonel, et enfin commandant de la wilaya de 1957 à 1959. En mai 1959,<br />
il fait partie des dix colonels chargés de l’organisation des opérations<br />
militaires de l’ALN à Tunis, où il s'installe jusqu'à l'indépendance<br />
algérienne. Après l'indépendance, il est nommé ambassadeur d'Algérie<br />
dans plusieurs pays, au Liban en 1963, en Syrie en 1966, en Tunisie et en<br />
1975 représentant algérien la Ligue arabe à Tunis et également en<br />
Egypte. En 1990, il devient secrétaire général de l'Organisation<br />
nationale des moudjahidine. Le 11 janvier 1992, après la démission du<br />
président Chadli, il a été désigné membre du Haut comité d'État (HCE).<br />
En pleine «décennie noire», le 2 juillet 1992, il succède à Mohamed<br />
Boudiaf, assassiné, à la présidence du HCE. Devenant de plus en plus<br />
entreprenant, il entame notamment sans concertation un dialogue<br />
avec les partis politiques. Au moment où le pays affrontait les groupes<br />
terroristes, Ali Kafi a suggéré de faire appel aux anciens Moudjahidine<br />
afin d’aider les forces de sécurité à éradiquer ce fléau. Après les<br />
élections présidentielles, il fut remplacé par Liamine Zéroual le 30 juin<br />
1994. Ali Kafi a publié ses mémoires en 2002 dans un ouvrage intitulé<br />
Du militant politique au dirigeant militaire. Dans cette vie et surtout en<br />
politique, chacun possède sa propre vision. Si Ali Kafi s’entendait avec<br />
certains, il a été contrarié par d’autres que ce soit avant, pendant ou<br />
après l’indépendance.<br />
De toute manière, nul ne pourrait dire qui est plus nationaliste que<br />
l’autre. Le plus important est que l’intérêt du pays devrait toujours<br />
passer avant toute autre chose et c’est l’essentiel. Ainsi, Ali Kafi après<br />
avoir marqué son histoire, a rejoint ses compagnons dans l’autre<br />
monde.<br />
Moncef R.<br />
Le président de la <strong>République</strong>,<br />
Abdelaziz Bouteflika, s’est entretenu<br />
lundi à Alger, en tête à<br />
tête, avec son homologue sudafricain,<br />
Jacob Zuma. Les entretiens<br />
se sont déroulés au Palais<br />
du peuple. Auparavant, le<br />
chef de l’Etat a réservé un accueil<br />
officiel au président sudafricain.<br />
Jacob Zuma est arrivé<br />
tôt lundi matin à Alger pour<br />
une visite de travail de deux<br />
jours à l’invitation du président<br />
Bouteflika. Cette visite, qui<br />
s’inscrit dans le cadre des<br />
consultations régulières entre<br />
les deux pays, offrira l’occasion<br />
aux deux chefs d’Etat de<br />
procéder à une évaluation exhaustive<br />
de la coopération<br />
dans tous les domaines entre<br />
les deux pays. <strong>La</strong> visite permettra<br />
également de faire le<br />
point sur les questions politiques<br />
régionales internationales<br />
d’intérêt commun. Les<br />
entretiens entre le président<br />
de la <strong>République</strong>, Abdelaziz<br />
Bouteflika, et son homologue<br />
sud-africain, Jacob Zuma, ont<br />
été élargis, dans la matinée de<br />
lundi à Alger, aux membres des<br />
délégations des deux pays. Ont<br />
pris part à ces entretiens, du<br />
côté algérien, le Premier ministre,<br />
Abdelmalek Sellal, le ministre<br />
des Affaires étrangères,<br />
Mourad Medelci, le ministre<br />
des Finances, Karim Djoudi et<br />
le ministre délégué chargé des<br />
Affaires maghrébines et africaines,<br />
Abdelkader Messahel.<br />
Et ont assisté du côté sud-africain,<br />
la ministre des Relations<br />
extérieures et de la Coopération,<br />
Maite Nkoana Mashabane,<br />
le porte-parole de la présidence,<br />
Marc Maharat, la<br />
conseillère aux Affaires juridiques<br />
du président, Boniswe<br />
Makhane et le conseiller aux<br />
Affaires politiques du président,<br />
Vosu Shaabalala. Jacob<br />
Zuma est arrivé tôt lundi matin<br />
à Alger pour une visite de travail,<br />
à l’invitation du président<br />
Bouteflika. Cette visite, qui<br />
s’inscrit dans le cadre des<br />
consultations régulières entre<br />
les deux pays, offrira l’occasion<br />
aux deux chefs d’Etat de<br />
procéder à une évaluation exhaustive<br />
de la coopération<br />
dans tous les domaines entre<br />
les deux pays. <strong>La</strong> visite permettra<br />
également de faire le<br />
point sur les questions politiques<br />
régionales internationales<br />
d’intérêt commun. «Nous<br />
avons consacré plus de temps<br />
aux problèmes de la sécurité<br />
du continent africain», a déclaré<br />
le président de l’Afrique<br />
du Sud, Jacob Zuma, à la presse<br />
à l’issue de ses entretiens avec<br />
le président de la <strong>République</strong>,<br />
Abdelaziz Bouteflika. «Nous<br />
sommes convaincus, que nous,<br />
en tant qu’Africains, nous devons<br />
consacrer encore plus de<br />
temps et d’attention à ces questions<br />
de sécurité, surtout si l’on<br />
tient compte des récents événements<br />
en Libye, au Mali et<br />
en <strong>République</strong> centrafricaine»,<br />
a-t-il ajouté. Evoquant les relations<br />
bilatérales, M. Zuma s’est<br />
dit «très satisfait» de la qualité<br />
des relations qui unissent les<br />
deux pays. Il a indiqué, dans<br />
ce contexte, avoir discuté avec<br />
le président Bouteflika de la<br />
tenue prochaine de la commission<br />
mixte algéro-sudafricaine,<br />
prévue d’ici la fin de l’année.<br />
«Nous avons jugé qu’il existait<br />
un certain nombre de points et<br />
de questions qui devraient être<br />
examinés par la commission<br />
mixte afin de renforcer les relations<br />
entre les deux pays, tant<br />
au plan politique qu’économique»,<br />
a-t-il soutenu. M. Zuma<br />
a indiqué, par ailleurs, avoir<br />
abordé avec le chef de l’Etat<br />
les questions régionales et internationales,<br />
notamment la<br />
question du Sahara Occidental<br />
aujourd’hui<br />
L’association Iqraa<br />
en journée d’étude<br />
au Forum de la Sûreté<br />
nationale.<br />
et la Syrie, précisant que «nous<br />
avions des points de vue<br />
concordants sur ces questions».<br />
Le sommet des pays du<br />
Brics (Brésil, Russie, Inde et la<br />
Chine, Afrique du Sud), tenu<br />
récemment à Durban (Afrique<br />
du Sud), a été également<br />
abordé par les deux parties.<br />
«C’était un avantage pour<br />
l’Afrique d’avoir abrité ce sommet.<br />
Cela lui permettra de devenir<br />
elle-même une partie de<br />
l’équation de la balance des<br />
pouvoirs mondiaux», a-t-il encore<br />
affirmé. Ces entretiens<br />
entre les deux parties étaient<br />
une occasion pour des consultations<br />
sur un certain nombre<br />
de questions d’intérêt commun.<br />
«Nous avons discuté de<br />
questions qui étaient, à nos<br />
yeux, importantes à aborder»,<br />
a-t-il souligné.<br />
Moncef Rédha<br />
Voir sur Internet<br />
www.lnr-dz.com<br />
R E P È R E<br />
Le président de la<br />
<strong>République</strong> décrète<br />
un deuil national<br />
de 8 jours<br />
Dans un communiqué, la<br />
présidence de la<br />
<strong>République</strong> a indiqué que<br />
l’ancien président du<br />
Haut comité d’Etat (HCE),<br />
Ali Kafi, est décédé mardi<br />
à Genève des suites d’une<br />
maladie. Afin de<br />
permettre aux membres<br />
des corps constitués et à<br />
la population de se<br />
recueillir à la mémoire du<br />
défunt, la dépouille de<br />
celui-ci sera exposée au<br />
Palais du peuple,<br />
aujourd’hui à compter de<br />
09h00 du matin.<br />
L’enterrement aura lieu<br />
également aujourd’hui<br />
mercredi, après la prière<br />
du Dohr, au Carré des<br />
Martyrs, au cimetière<br />
d’El-Alia. En cette<br />
douloureuse circonstance,<br />
le président de la<br />
<strong>République</strong>, Abdelaziz<br />
Bouteflika, a décrété un<br />
deuil national de huit<br />
jours, à partir de mardi,<br />
suite au décès de l’ancien<br />
président du Haut comité<br />
d’Etat (HCE), Ali Kafi,<br />
indique un communiqué<br />
de la présidence de la<br />
<strong>République</strong>.<br />
M. R.