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NR<br />
LA<br />
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE<br />
sport<br />
<strong>La</strong> NR 4610 – Mercredi 17 avril 2<strong>01</strong>3<br />
en direct<br />
Aït Dib (SG de la FAHB)<br />
«Une réponse commune<br />
sera bientôt envoyée à<br />
l’instance mondiale»<br />
le match à suivre<br />
Handball (division 2)<br />
Les clubs de l’Est en<br />
colère<br />
football<br />
Transfert de Soudani<br />
Medouar : «C’est<br />
presque réglé avec<br />
Vitoria Guimaraes»<br />
Mohamed Meliani : une perle<br />
qui brille loin des yeux<br />
, Qui dit le football algérien, dit <strong>La</strong>lmas, Assad, Madjer… Aussi Meftah, Badji, Bourahli et autres.<br />
Ceux-là sont gravés dans nos mémoires et le resteront à jamais. Un réservoir inépuisable que l’Algérie<br />
n’a jamais cessé de produire, celle des figures marquantes du sport le plus populaire du monde.<br />
Ils sont innombrables, ceux qui ont<br />
marqué le football national par leurs<br />
talents et leur magie sur le rectangle<br />
vert. Parfois, il y a quelque part, de<br />
petits génies qui ne manquent pas<br />
de qualités mais ils sont malheureusement<br />
loin des caméras et restent<br />
méconnus par le monde du football<br />
professionnel. L’Algérie profonde a<br />
été toujours une source de création,<br />
une source de production. Dans la<br />
profondeur de ce grand pays, on<br />
fait la découverte de choses, de phénomènes<br />
extraordinaires mais aussi<br />
de personnes. C’est comme ça. C’est<br />
Algérien.<br />
L’histoire que nous racontons aujourd’hui<br />
a commencé en été en Algérie,<br />
un certain 22 juin 1990. Un<br />
enfant venait de voir le jour dans la<br />
belle ville de Khemis Miliana. Sa<br />
venue était accueillie chaleureusement,<br />
mais personne ne savait encore<br />
ce qu’il y aurait derrière cet<br />
ange. Ce don qu’il possédait. Personne<br />
n’a deviné ce que Dieu a offert<br />
à Moulay Mohamed. Les années passaient<br />
et à 6 ans, Mohamed rejoint,<br />
comme tous les gamins de son âge,<br />
les bancs de l’école.<br />
Mais parallèlement, son penchant<br />
vers l’activité physique commence<br />
à surgir. Le sport pour lui est une<br />
passion, le football son amour. On<br />
commence déjà à voir les capacités<br />
de ce talentueux sportif, et on le<br />
met vite en rails. A neuf ans, l’enfant<br />
fait un pas en avant et rejoint<br />
l’équipe locale de Khemis Miliana<br />
(SKAF). Ici, il va passer quelques<br />
années dans les catégories école,<br />
minime et la première année en<br />
cadet. Ensuite, il était temps pour lui<br />
d’aller voir ailleurs. C’est l’instinct<br />
de celui qui rêve d’être grand, celui<br />
qui voit loin. En effet, la prochaine<br />
étape le conduira à Chlef où Mohamed<br />
Moulay rejoint l’ASO pour la<br />
deuxième année en catégorie cadette.<br />
Cette dernière expérience ne<br />
va pas durer longtemps, puisqu’il<br />
va revenir dans sa ville natale et<br />
vers son tout premier club, le SKAF.<br />
Le temps passe et le talent de Mohamed<br />
commence à donner des éclats.<br />
«Sa place n’est pas là», disait-on. Une<br />
saison et voilà que l’enfant de Khemis<br />
Miliana qui quitte la ville. Sa<br />
nouvelle destination ?<br />
Elle est juste à côté. <strong>La</strong> Tunisie. En<br />
classe junior, le joueur qui commence<br />
à mûrir, passe un test chez la<br />
formation de l’US Monastir. Ce<br />
n’était pas aussi facile de rejoindre<br />
cette équipe qui était en deuxième<br />
division et bien placée pour jouer le<br />
titre. <strong>La</strong> qualité du jeune algérien<br />
n’a pas laissé indifférent les<br />
membres du staff technique de la<br />
formation tunisienne. Ses pieds lui<br />
apportent le bonheur. Il est pris par<br />
le club. C’est un nouvel épisode dans<br />
la vie du joueur, aussi bien familialement<br />
que sur le plan professionnel.<br />
Mohamed Moulay avait le cœur qui<br />
bat la chamade. Il est impatient de<br />
commencer la saison et contribuer<br />
à la montée de l’USM. Et voilà, le<br />
début de la préparation sous les<br />
couleurs du nouveau team. Jour<br />
après jour, alors que tout allait bien,<br />
la vie en Tunisie prend un nouveau<br />
tournant. En octobre 2<strong>01</strong>1, le pays limitrophe<br />
a vu le déclenchement de<br />
la Révolution du jasmin qui s’est répercutée<br />
sur toutes les institutions<br />
et les milieux professionnels. Le<br />
sport n’en était pas épargné. Le pays<br />
est désormais paralysé par ces événements<br />
qui mettent à l’arrêt toutes<br />
les activités sportives y compris le<br />
football. Par conséquent, le néo Monasterien<br />
dut quitter le pays. Il est<br />
revenu en Algérie pour passer une<br />
année à la formation d’Oued Fedha<br />
(ORBOF) dans la division «régionale<br />
Une».<br />
Un court passage dans cette équipe,<br />
car l’année suivante, c’est à Dar El<br />
Beida (CRBDD) que Moulay réussit<br />
un test de recrutement.<br />
Aujourd’hui, le talent de l’ailier droit<br />
a amplement progressé et avec sa<br />
nouvelle formation, il réalise de bons<br />
résultats en inter-ligue et espère rejoindre<br />
la Ligue deux d’ici la fin de<br />
l’exercice en cours. A Dar El Beida,<br />
le petit garçon a grandi, et ses capacités<br />
attirent les amoureux de la<br />
balle ronde qui font la découverte<br />
d’un joueur qu’on va surnommer<br />
«Djabou». Polyvalent, jouant des<br />
deux pieds, avec un fascinant pied<br />
gauche accentué d’une belle frappe,<br />
il maîtrise le jeu de tête. Sa vitesse<br />
de dribble et efficacité devant les<br />
buts font de lui un joueur complet.<br />
Des qualités qui ont fait de ce<br />
gnome, le chouchou des supporters<br />
de CRBDD.<br />
Le joueur a relevé tous les défis.<br />
Bien qu’il soit mis sur le banc de<br />
touche par son entraîneur pour des<br />
raisons extra sportives, Mohamed<br />
Moulay confirme ce dont il est capable,<br />
à chaque fois qu’il rentre<br />
comme remplaçant. En dix matchs<br />
joués comme remplaçant, où il s’est<br />
contenté de quelques minutes, il a<br />
pu inscrire sept buts, que même des<br />
titulaires de ce même poste n’ont<br />
pas pu faire.<br />
Quand on a parlé à «Djabou» sur son<br />
avenir et l’éventualité de rejoindre<br />
une équipe de l’élite, on a senti<br />
une certaine amertume dans<br />
sa voix, car lui n’est pas ce<br />
genre de joueur qui se<br />
«transfert» par les coups<br />
de files.<br />
«Moi je sais bien ce que<br />
je vaux sur le terrain.<br />
Mes capacités sont mon<br />
porte-parole.<br />
C’est vrai que le coup de<br />
pousse ça joue, mais moi<br />
je ne fais confiance qu’en<br />
mes pieds», nous a-t-il dit. Le jeune<br />
de 22 ans continue de jouer avec<br />
son club en division inférieure,<br />
mais, et comme nous disaient<br />
ses amis :<br />
«Sa place n’est pas ici. Elle<br />
est ailleurs».<br />
Farid Harbi<br />
Al Jazeera sport + 1 : Inter – AS Rome à 20h<br />
Al Jazeera sport + 5 : Evian – PSG à 19h30<br />
<strong>La</strong> Der<br />
Le koursi<br />
L'alternance aux postes de responsabilité est un vain<br />
mot, notamment dans le monde du sport. Même après<br />
coup, c’est-à-dire quand on perd le koursi, on tente le<br />
diable pour le récupérer. Ce koursi fait perdre la raison<br />
et les présidents de certaines fédérations s’y accrochent<br />
même au prix de leur vie.<br />
On se réserve la peine de citer des noms puisque rares<br />
sont ceux qui respectent l’éthique électorale et<br />
acceptent le verdict de l’urne. Cette alternance ne<br />
signifie pas grand chose à la Fédération de handball<br />
menacée par l’IHF après que Derouaz a été élu par<br />
l’assemblée générale. L’ancien président, Djaâfar Aït<br />
Mouloud, s’accroche toujours et est allé jusqu’à saisir<br />
l’IHF pour récupérer ce koursi. Même s’il se dit lésé dans<br />
ses droits de briguer un autre mandat, il est tout de<br />
même surprenant qu’il refuse obstinément à quitter le<br />
navire. Ce même navire qui a chaviré lorsqu’il était à la<br />
tête de la FAHB. Sous son règne, le championnat était à<br />
l’arrêt et n’a repris son droit de cité qu’il y a quelques<br />
jours. Autrement dit, le championnat a démarré en fin<br />
de saison.<br />
Lorsque tous les championnats de la planète ont baissé<br />
rideau, le nôtre est entré en scène dans une ubuesque<br />
scène théâtrale. Cela n’a apparemment pas suffi à<br />
l’ancien président pour accepter L'alternance à la tête<br />
de cette fédération. Ce n’est là évidemment qu’un<br />
exemple parmi tant d’autres. A la FAF, par exemple,<br />
l’élection s’est déroulée dans un esprit à faire envier<br />
toutes les fédérations de la planète terre. Mohamed<br />
Raouraoua, s’accrochant corps et âme au koursi, a été<br />
réélu à l’unanimité.<br />
Pas une seule voix contre, y compris quand il a présenté<br />
ses bilans. Voilà une élection qui fera date parce que<br />
aucun incident, aussi mineure soit-il, n’a été signalé. Il<br />
faut dire que Raouraoua était seul en course pour<br />
succéder à lui-même.<br />
A la FAF, il n’est pas question d’alternance puisque<br />
Raouraoua y règne en maître. H’na imoute Kaci.<br />
Assem Madjid