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économie<br />
<strong>La</strong> NR 4112 — Dimanche 28 août 2011<br />
7<br />
Energie<br />
Volkswagen prêt à investir<br />
1 milliard dans un parc éolien<br />
I N F O S<br />
E X P R E S S<br />
Total démarre<br />
l'exploitation d'un<br />
champ pétrolier géant<br />
en eaux profondes<br />
en Angola<br />
, Les constructeurs misent<br />
sur les énergies propres<br />
pour renforcer leurs projets<br />
de voiture électrique.<br />
<strong>La</strong> bataille pour les voitures<br />
propres passe par les énergies renouvelables.<br />
Volkswagen, en tout<br />
cas, en est convaincu. Le premier<br />
constructeur automobile européen<br />
se prépare à affecter 1 milliard<br />
d'euros à ses investissements<br />
dans l'éolien, selon le Financial<br />
Times Deutschland. C'est beaucoup<br />
plus que les 600 millions<br />
prévus encore en juin dernier par<br />
la firme allemande. D'autant que<br />
Volkswagen poursuit également<br />
des projets dans le solaire ou l'hydraulique.<br />
Côté éolien, le constructeur étudierait<br />
des prises de participation<br />
dans au moins deux parcs offshore<br />
ainsi qu'un partenariat avec<br />
un opérateur du secteur. Ces investissements<br />
participent à l'effort<br />
du groupe, qui souhaite réduire<br />
ses émissions de CO2 de<br />
40 % en dix ans. Une préoccupation<br />
de l'ensemble de l'industrie,<br />
confrontée aux exigences des accords<br />
de Kyoto.<br />
Les constructeurs mettent les<br />
bouchées doubles. Volkswagen<br />
avait bouclé un accord en juillet<br />
avec l'énergéticien autrichien Verbund<br />
pour que ce dernier lui fournisse<br />
10 % de la consommation<br />
de ses usines allemandes à partir<br />
d'énergie hydraulique. Son concurrent<br />
BMW, lui, a choisi d'implanter<br />
4 éoliennes pour couvrir<br />
les besoins énergétiques de son<br />
Bourse de Paris<br />
Les valeurs suivies<br />
à la clôture<br />
, Liste des valeurs suivies<br />
vendredi à la Bourse de Paris,<br />
où l'indice CAC 40 a clôturé en<br />
baisse de 1,01% à 3.087<br />
points, le discours du président<br />
de la Réserve fédérale<br />
américaine à Jackson Hole<br />
n'ayant pas entièrement répondu<br />
aux attentes du marché.<br />
* Les financières ont pesé sur<br />
la cote. AXA (-3,44% à 10,235<br />
euros) et BNP PARIBAS<br />
(-2,33% à 33,56 euros) ont été<br />
les principaux contributeurs<br />
à la baisse du CAC 40. NA-<br />
TIXIS, plus forte baisse de l'indice,<br />
a chuté de 4,51% à 2,686<br />
euros, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE<br />
a perdu 2,82% à 21,33 euros.<br />
* VEOLIA ENVIRONNEMENT<br />
a perdu 4,25% à 10,695 euros,<br />
le marché continuant de sanctionner<br />
le groupe pour son «<br />
profit warning » annoncé le 4<br />
<strong>La</strong> bataille pour les voitures propres est lancée. (Photo > D. R.)<br />
usine pilote de Leipzig. De son<br />
côté, Renault a officialisé à la miannée<br />
le lancement du plus grand<br />
projet photovoltaïque du monde<br />
de l'automobile. <strong>La</strong> marque au losange<br />
entend équiper de panneaux<br />
solaires ses usines et autres<br />
août, soulignent des analystes.<br />
Depuis cet avertissement,<br />
Veolia, qui a évolué<br />
cette semaine entre 10,5 et<br />
11,5 euros, perd plus de 10%.<br />
* Certaines cycliques ont résisté<br />
comme TECHNIP<br />
(+1,76% à 63,05) qui a fini en<br />
tête des hausses du CAC. MI-<br />
CHELIN a gagné 1,31% à 48,29<br />
euros, RENAULT 0,46% à<br />
26,32. En revanche, PEUGEOT<br />
a lâché 0,62% à 19,36 euros.<br />
UBS a abaissé sa recommandation<br />
à neutre, contre acheter,<br />
et réduit de plus de 36%<br />
son objectif de cours à 21<br />
euros.<br />
Le broker estime notamment<br />
que le constructeur ne peut<br />
pas, en l'état actuel, réaliser<br />
son objectif de rattraper ses<br />
concurrents en termes de<br />
marges.<br />
Agence<br />
sites de manutention, soit 450 000<br />
m 2 représentant l'équivalent de<br />
60 terrains de football. Renault a<br />
aussi recours à la biomasse dans<br />
son usine de Tanger. Mais l'intérêt<br />
du renouvelable ne s'arrête pas<br />
là pour le secteur automobile.<br />
L'accès aux énergies propres<br />
constitue l'un des éléments stratégiques<br />
de l'équation que les Volkswagen,<br />
Renault et autre Toyota<br />
cherchent à résoudre concernant<br />
les voitures électriques.<br />
C. I.<br />
Etats-Unis<br />
<strong>La</strong> Fed écarte une intervention<br />
dans l'immédiat<br />
,Le président de la banque centrale<br />
américaine (Fed) a écarté, vendredi 26 août,<br />
l'hypothèse d'une intervention rapide de son<br />
institution pour réinjecter des liquidités dans<br />
l'économie états-unienne. Si Ben Bernanke a<br />
assuré que la Fed ferait « tout son possible »<br />
pour garantir croissance et stabilité des prix,<br />
il a surtout appelé les élus américains à des<br />
mesures de relance budgétaire, jugeant qu'ils<br />
disposent de plus de marge.<br />
Parlant à Jackson Hole (Wyoming),<br />
Ben Bernanke a estimé<br />
que « les bases de la croissance<br />
» étaient toujours là aux<br />
Etats-Unis, malgré la persistance<br />
de « risques » pesant<br />
sur l'économie, et a dit qu'il<br />
pensait que la progression du<br />
PIB « devrait s'améliorer » au<br />
second semestre. Une estimation<br />
publiée vendredi a fait<br />
état d'une croissance moins<br />
élevée qu'annoncé initialement<br />
au deuxième trimestre<br />
2011. Le PIB des Etats-Unis n'a<br />
augmenté que de 1 % sur la<br />
période avril-juin, contre 1,3 %<br />
en données préliminaires.<br />
Lors de son discours, très attendu,<br />
Ben Bernanke a moins<br />
évoqué la politique monétaire,<br />
principale responsabilité de<br />
la Fed, que la politique fiscale.<br />
Il ne s'est pas privé de critiquer<br />
le gouvernement sur ce<br />
terrain. « Le pays serait bien<br />
servi par un meilleur processus<br />
de décisions en ce qui<br />
concerne la politique fiscale »,<br />
a-t-il dit, soulignant que la bataille<br />
sur la hausse du plafond<br />
de la dette, qui a failli paralyser<br />
le gouvernement fédéral,<br />
a perturbé non seulement les<br />
marchés « mais probablement<br />
aussi l'économie ». Le patron<br />
de la Fed a également évoqué<br />
la situation économique de la<br />
zone euro. « J'ai confiance<br />
dans le fait que nos collègues<br />
européens ont totalement<br />
conscience de ce qui est en<br />
jeu dans les problèmes difficiles<br />
auxquels ils font face actuellement<br />
et que, au fil du<br />
temps, ils prendront toutes<br />
les mesures nécessaires et appropriées<br />
pour les régler efficacement<br />
et entièrement », a-<br />
t-il affirmé.<br />
Agence<br />
Voir sur Internet<br />
www.lnr-dz.com<br />
Le groupe pétrolier français<br />
Total a annoncé vendredi 26<br />
août le démarrage de la<br />
production de Pazflor, un<br />
champ géant en eaux<br />
profondes au large de l'Angola<br />
qui doit fournir d'ici quelques<br />
mois un flux considérable de<br />
220 000 barils de pétrole par<br />
jour.<br />
Pazflor, un des plus grands<br />
projets pétroliers jamais<br />
réalisés en eaux profondes, est<br />
situé à 150 kilomètres au<br />
nord-ouest de la capitale<br />
angolaise Luanda et ses<br />
réserves 'prouvées et<br />
probables' sont estimées à 590<br />
millions de barils de brut. Le<br />
champ fait partie du 'Bloc 17',<br />
dont Total est l'opérateur et<br />
détient 40 %. Le reste<br />
appartient au norvégien<br />
Statoil (23,3 %), à l'américain<br />
Exxon (20 %) et au<br />
britannique BP (16,7 %).<br />
<strong>La</strong> mise en service du champ<br />
va doper la production de<br />
Total en Angola, qui était l'an<br />
dernier de 163 000 barils par<br />
jour. Construit en eaux<br />
profondes (entre 600 et 1 200<br />
mètres sous le niveau de la<br />
mer), Pazflor a nécessité un<br />
immense réseau de collecte<br />
sous-marin : 180 kilomètres<br />
de lignes, 49 puits sousmarins,<br />
10 000 tonnes<br />
d'équipements, et une barge<br />
flottante de 325 mètres,<br />
explique Total.<br />
Le gaz de schiste fait<br />
pschittt aux Etats-Unis<br />
Les géologues américains ont<br />
revu à la baisse leur estimation<br />
sur les réserves de gaz naturel<br />
dans la région du Marcellus<br />
Shale.<br />
<strong>La</strong> formation rocheuse géante<br />
Marcellus Shale, un jackpot<br />
pour les États-Unis ! Enfin,<br />
jusqu'à jeudi cette montagne<br />
- qui s'étend de New York à la<br />
Virginie - est l'objet de toutes<br />
les attentions depuis que<br />
l'Administration de<br />
l'information d'énergie des<br />
États-Unis (EIA) a publié un<br />
rapport indiquant qu'il était<br />
possible de libérer grâce à<br />
cette roche 11 trillions<br />
américains (11 mille milliards)<br />
de mètres cubes de gaz<br />
naturel.