EQUIVAL passe dans le Centre-Ville - Laval

ÉVÉNEMENT
EVENEMENT
21 septembre, conférence de rentrée
“N’oublions pas l’éducation
de nos enfants !”
Salle polyvalente, 20 h
Chaque année, Marie-Madeleine Bodard,
l’adjointe à la Famille et à la Petite
Enfance, nous permet d’assister
gratuitement à une conférence-débat
sur un sujet lié à l’éducation. Avec, dans
le rôle du conférencier, un spécialiste
réputé et, par ses prises de position,
capable de faire avancer le schmilblick.
L’an dernier, le très médiatique Marcel
Rufo avait évoqué un sujet éternel :
frères et sœurs. Cette année,
le 21 septembre, Didier Pleux, docteur
en psychologie du développement,
s’exprimera sur le thème – essentiel
pour l’avenir de notre pays : N’oublions
pas l’éducation de nos enfants…
Jeune fille surprise en flagrant délit
de “meringuite aiguë”.
Interdire !
Le 21 septembre, Didier Pleux
reprendra les idées développées dans
son Manuel d’éducation à l’usage des
parents d’aujourd’hui… Facile à lire,
cet ouvrage donne les clés d’une éducation
réussie. Il montre “qu’éduquer
un enfant, lui donner toutes les
armes pour se développer dans
l’estime de soi et le respect des
autres, c’est aussi exercer une autorité
de parent. Ne pas répondre à
toutes ses demandes, savoir exiger,
interdire… On peut être autoritaire
sans être castrateur. Se faire obéir
sans opprimer. Sanctionner sans
donner de fessée”. Cette autorité,
aucun parent ne peut s’en dispenser…
car tous les enfants en ont
besoin !
Vigilance
Dans sa conférence, Didier Pleux
n’évoquera pas les cas liés à un
contexte familial et social particulier
ou traumatisant. Ni les comportements
clairement liés à des événements
précis (entrée au CP, accidents,
deuils…). Il s’intéresse “à
l’évolution d’un enfant qui ne pose
pas a priori de problèmes, mais qui
risque de développer des comportements
inadéquats à certaines
périodes clés, de la petite enfance à
l’adolescence, si, nous les parents, ne
sommes pas vigilants sur notre façon
d’éduquer.” Laquelle doit “contrarier
ce principe de plaisir et d’omnipotence
qui dicte sa loi à de plus en
plus d’enfants et d’adolescents”…
Précision
Mais attention, Didier Pleux n’a pas
de vocation à jouer les pères Fouettard
! “Lorsque je veux intégrer à
tout prix des contraintes, du déplaisir,
de la frustration au quotidien,
c’est avant tout pour armer l’enfant
devant les futures adversités de la vie
(…) Si je tiens absolument à ce que
nos enfants soient de nouveau frustrés
dans leur éducation, c’est pour
qu’ils redeviennent heureux. Car ils
ne le sont pas. Ils ne savent pas que
leur quête de plaisir immédiat, leur
recherche d’hédonisme à court terme
va à l’encontre de l’hédonisme tout
court.” Et de conclure : “Mon objectif
est bien celui d’un épicurien, ne
nous trompons pas !”
L’invité est aussi directeur de l’Institut
français de thérapie cognitive.
Du bon sens !
“Savoir frustrer en éducation
c’est aussi agir tôt : ne pas
craindre d’interdire, de déplaire
même au tout-petit. Cette loi
adulte, le petit enfant va l’intégrer,
il va progressivement
acquérir deux bonnes habitudes.
La 1 re est d’accepter que je ne
peux pas tout posséder, tout
faire, que je dois m’inscrire dans
la réalité, c’est-à-dire dans l’acceptation
des contraintes, des
frustrations, des aléas de la vie
en général. La 2 e habitude est
cette permanence de l’autre : je
ne vis pas seul et la majorité des
exigences parentales signent
que je ne suis pas unique, que le
lien Soi-Autrui est aussi incontournable
que le développement
de ma propre estime de soi.”
L’adjointe à la Famille a déjà fait venir
de nombreux spécialistes de l’enfant
à la salle po : Epstein, Montagner,
Antier, Testu, Salomé, Rufo…
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Laval infos