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Travaux dirigés <strong>de</strong> physique<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
IUT génie biologique, première année<br />
Année universitaire 2012-2013<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Avant propos<br />
Ce fascicule regroupe les énoncés <strong>de</strong>s exercices qui seront corrigés au fil <strong>de</strong>s séances<br />
<strong>de</strong> travaux dirigés (TD) <strong>de</strong> physique.<br />
De façon générale, ils seront traités dans l’ordre, avec une moyenne <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux à trois<br />
exercices par séance.<br />
Pour chaque chapitre, un exercice (en moyenne), indiqué dans le titre par une étoile<br />
(⋆), est corrigé en annexe du fascicule. Préparez le sans regar<strong>de</strong>r cette correction. Si<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
vous n’y arriverez pas, elle vous ai<strong>de</strong>ra. Vous ne serez ainsi pas bloqué(e), au moins<br />
sur cet exercice, et cela vous donnera <strong>de</strong>s idées pour les autres exercices. Il sera<br />
corrigé rapi<strong>de</strong>ment lors <strong>de</strong> la séance, vous pourrez alors poser <strong>de</strong>s questions si vous<br />
n’avez pas saisi certains points <strong>de</strong> la correction écrite.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
1
I- Analyse dimensionnelle<br />
1 Ordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
diamètre est égal à la hauteur. Quelle est cette hauteur sachant que la masse volumique ρ P t du platine est<br />
<strong>de</strong> 21, 4 g.cm −3 <br />
3) Sachant que la Terre compte environ 6 milliards d’habitants que son rayon est <strong>de</strong> 6400 km et que les<br />
océans occupent les 2/3 <strong>de</strong> la surface terrestre, calculer l’aire disponible par habitant sur les continents.<br />
Quelle est la <strong>de</strong>nsité moyenne <strong>de</strong> population <br />
4) Calculer le volume moyen occupé par une molécule H<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong><br />
2 O dans l’eau, à 298 K et à la pression atmosphérique.<br />
En déduire la distance moyenne entre molécules (masse molaire <strong>de</strong> l’eau : M = 18 g.mol −1 ,<br />
nombre d’Avogadro : N A = 6, 023 · 10 23 mol −1 ).<br />
2<br />
2 Systèmes d’unités ⋆<br />
1) Il faut environ 8 minutes à la lumière pour se propager du Soleil jusqu’à la Terre. Quelle est la distance<br />
approximative Terre-Soleil <br />
2) Le kilogramme étalon est réalisé en platine sous la forme d’un cylindre droit, à base circulaire, dont le<br />
On note [X] la dimension physique <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong>ur X. On l’exprime dans la base L, M, T , I, θ<br />
(longueur, masse, temps, intensité et température). Ainsi, pour une vitesse v : [v] = L.T −1 .<br />
1) Quelles sont les unités dans le système international <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> la base L, M, T , I, θ Donner<br />
la dimension et l’unité : d’une force, d’une puissance, d’une pression, d’une charge électrique.<br />
2) Montrer que les unités suivantes correspon<strong>de</strong>nt à une seule dimension : N.m, kW.h, e.V , g.cm 2 .s −2 .<br />
Par quels facteurs numériques passe-t-on <strong>de</strong> l’un à l’autre <br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
3 Chute d’une bille dans un flui<strong>de</strong><br />
Dans un flui<strong>de</strong>, une bille <strong>de</strong> rayon r animée d’une vitesse v est soumise à une force <strong>de</strong> frottement<br />
donnée par F = −6πηrv, où η est la viscosité du flui<strong>de</strong>.<br />
1) Quelle est la dimension <strong>de</strong> η <br />
2) Lorsque la bille est lâchée sans vitesse initiale à l’instant t = 0, sa vitesse s’écrit pour t > 0 : v =<br />
a(1 − exp(− t )), où a et b sont <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>urs qui dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s caractéristiques du flui<strong>de</strong>. Quelles sont<br />
b<br />
les dimensions <strong>de</strong> a et b <br />
3) Si ρ désigne la masse volumique du flui<strong>de</strong>, trouver une combinaison simple Re = ρ α v β r γ η δ qui soit<br />
sans dimension (parmi les différents choix possibles on prendra α = 1). On obtient ainsi le nombre <strong>de</strong><br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Reynolds qui permet <strong>de</strong> caractériser le régime d’écoulement d’un flui<strong>de</strong> (laminaire ou turbulent).<br />
4 Temps <strong>de</strong> vol d’un projectile<br />
Un projectile <strong>de</strong> masse m est tiré avec une vitesse initiale ⃗v faisant un angle α avec un plan horizontal.<br />
L’accélération <strong>de</strong> gravité est notée g.<br />
1) Donner les dimensions <strong>de</strong> g.<br />
2) En variant l’angle α on se rend compte que le temps <strong>de</strong> vol t v , c’est-à-dire l’intervalle <strong>de</strong> temps entre<br />
l’instant du départ et l’instant où le projectile atterrit, est proportionnel à sin α. Proposer une relation<br />
fonctionnelle (trouver les exposants β, γ et δ) pour le temps <strong>de</strong> vol du type :<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
t = k × sin α × m β × v γ × g δ .<br />
2
3) Sachant que pour un angle α = 30 o , un projectile <strong>de</strong> masse m = 1 kg tiré avec une vitesse initiale<br />
v = 9, 81 m · s −1 vole pendant une durée t = 1, 00 s, trouver la formule donnant t (calculer la valeur k).<br />
5<br />
Université<br />
Vitesse <strong>de</strong> propagation<br />
<strong>de</strong><br />
d’une<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
on<strong>de</strong><br />
2<br />
La vitesse <strong>de</strong> propagation d’un mouvement vibratoire <strong>de</strong> long d’une cor<strong>de</strong> tendue dépend <strong>de</strong> sa masse<br />
m, sa longueur l et <strong>de</strong> sa tension F . Déterminer, par analyse dimensionnelle, l’expression <strong>de</strong> la vitesse en<br />
fonction <strong>de</strong> m, l, F et d’une constante sans dimension notée k.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
3
II- Réfraction<br />
données - vitesse <strong>de</strong> la lumière dans le vi<strong>de</strong> : c ≃ 3 · 10 8 m.s −1 , constante <strong>de</strong> Planck :<br />
h ≃ 6, 6 · 10 −34 J.s −1 , longueur d’on<strong>de</strong> du rouge : λ<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong><br />
R ∼ 750 nm, longueur d’on<strong>de</strong> du violet :<br />
2<br />
λ v ∼ 400 nm<br />
6 Spectre <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s électromagétiques<br />
Compléter le tableau ci-<strong>de</strong>ssous :<br />
λ 0 (nm) 20 850<br />
f (Hz) 7 · 10 14<br />
ω (rad.s −1 ) 2.3 · 10 15<br />
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7 Prisme<br />
Energie (J)<br />
8 · 10 −19<br />
Domaine Rayon x Ultra-violet<br />
Le tableau ci-<strong>de</strong>ssous donne les valeurs <strong>de</strong>s indices <strong>de</strong> réfraction, pour quelques substances, et pour<br />
les <strong>de</strong>ux couleurs extrêmes du spectre visible. Ces valeurs montrent que l’on peut en général négliger la<br />
variation <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong> l’air, <strong>de</strong>vant celles du verre ou <strong>de</strong> l’eau.<br />
n Air Verre Eau<br />
Violet 1,000278 1,680 1,3435<br />
Rouge 1,000276 1,596 1,3311<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Reproduire le prisme avec une base <strong>de</strong> 15 cm. Tracer<br />
soigneusement la marche <strong>de</strong> ce rayon lumineux dans le<br />
prisme, avec l’hypothèse qu’il s’agit <strong>de</strong> lumière violette,<br />
puis <strong>de</strong> lumière rouge. Les données nécessaires sont regroupées<br />
dans le tableau ci-<strong>de</strong>ssus. Conclure quant au comportement<br />
d’un faisceau <strong>de</strong> lumière blanche, et retrouver les<br />
positions relatives <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s violettes et rouge sur l’écran<br />
Université<br />
d’observation, telles que constaté<br />
<strong>de</strong><br />
lors<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
<strong>de</strong> l’expérience <strong>de</strong> décomposition<br />
<strong>de</strong> la lumière blanche par un prisme, dite ex-<br />
2<br />
périence <strong>de</strong> Newton.<br />
Un rayon <strong>de</strong> lumière blanche arrive sur la face d’un prisme isocèle, avec un angle d’inci<strong>de</strong>nce i = 60 o . Le<br />
prisme est taillé dans du verre ordinaire.<br />
8 Utilisation <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> Descartes ⋆<br />
Une substance inconnue possè<strong>de</strong> un angle critique <strong>de</strong> α = 42 o lorsque le <strong>de</strong>uxième milieu est l’eau.<br />
Sachant qu’un faisceau lumineux provenant <strong>de</strong> cette substance possè<strong>de</strong> un angle d’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> i 1 = 28 o ,<br />
quel sera l’angle <strong>de</strong> réfraction dans l’eau <br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
4
9 Reflexion totale<br />
On fixe une tige <strong>de</strong> longueur L au centre d’un disque en liège <strong>de</strong> rayon<br />
R et perpendiculairement au disque (figure ci-<strong>de</strong>ssous). On le place à<br />
l’envers (tige en bas) à la surface <strong>de</strong> l’eau.<br />
Exprimer (en fonction <strong>de</strong> R et <strong>de</strong> n eau , l’indice <strong>de</strong> l’eau) la longueur<br />
maximale <strong>de</strong> la tige pour que cette <strong>de</strong>rnière ne soit jamais visible <strong>de</strong><br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
l’extérieur <strong>de</strong> l’eau.<br />
Application numérique : calculer le rapport L/R maximal en prenant<br />
n eau = 1, 33.<br />
10 Fibre optique<br />
1) On considère une fibre optique constituée par un cylindre centrale (le cœur) d’indice n<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
2 et d’une gaine<br />
cylindrique d’indice n 1 < n 2 . Montrer que tout rayon situé dans un plan méridien <strong>de</strong> la fibre et faisant un<br />
angle θ avec l’axe reste prisonnier <strong>de</strong> la fibre si θ < β où est β un angle que l’on exprimera en fonction<br />
<strong>de</strong> n 1 et n 2 .<br />
L<br />
R<br />
2) Soit L la longueur <strong>de</strong> la fibre et c la vitesse <strong>de</strong> la lumière dans le vi<strong>de</strong> ; calculer la différence <strong>de</strong> temps<br />
mis par le rayon mettant le moins <strong>de</strong> temps pour parcourir la fibre et celui mettant le plus <strong>de</strong> temps.<br />
3)<br />
Université<br />
Application numérique : n 2 = 1.6,<br />
<strong>de</strong><br />
n 1 = 1,<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
c = 3.10 8 m/s et pour L prendre successivement<br />
2<br />
L = 1 m,<br />
100 m et 10 km.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
5
III- Formation d’images<br />
11 Formule <strong>de</strong> conjugaison et construction graphique ⋆<br />
Université <strong>Montpellier</strong> 2<br />
1) Rappeler les conditions <strong>de</strong> Gauss relatives à une lentille.<br />
2) A l’ai<strong>de</strong> d’une lentille convergente <strong>de</strong> vergence C = +25 δ, observe un objet <strong>de</strong> hauteur h = 1, 0 cm<br />
et situé à d = 6, 0 cm <strong>de</strong> la lentille.<br />
a) Par application <strong>de</strong> la formule <strong>de</strong> conjugaison, déterminer la position <strong>de</strong> l’image, sa taille et comparer<br />
son sens par rapport à celui <strong>de</strong> l’objet.<br />
b) Retrouver ces résultats à l’ai<strong>de</strong> d’une construction graphique à l’échelle 1. Comparer l’image obtenue<br />
à l’objet observé (grandissement et sens). L’image est-elle réelle Pourquoi <br />
12 Image virtuelle<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
1) Par application <strong>de</strong> la formule <strong>de</strong> conjugaison, déterminer la position <strong>de</strong> l’image, sa taille et son sens.<br />
A l’ai<strong>de</strong> d’une lentille convergente <strong>de</strong> vergence C = +20 δ, on observe un objet <strong>de</strong> hauteur h =<br />
1, 0 cm et situé à d = 3, 0 cm <strong>de</strong> la lentille.<br />
2) Retrouver ce résultat à l’ai<strong>de</strong> d’une construction graphique à l’échelle 1.<br />
3) L’image est-elle réelle Pourquoi <br />
4) Dans ces conditions, la lentille constitue une loupe : expliquer pourquoi.<br />
13 Lentille plan-convexe<br />
Une lentille plan-convexe est un bloc <strong>de</strong> verre d’indice n, limité par une face plane et une face<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
sphérique <strong>de</strong> rayon R et <strong>de</strong> centre C. Elle reçoit sur sa face plane un rayon lumineux parallèle à une<br />
distance h <strong>de</strong> l’axe optique (figure ci-<strong>de</strong>ssous).<br />
1) Rappeler la loi <strong>de</strong> Descartes sur la réfraction.<br />
2) Pourquoi le rayon n’est-il pas dévié à la traversée <strong>de</strong> la surface plane <br />
3) On suppose que les angle i et r sont suffisamment faible pour que leurs sinus et tangente soient peu<br />
différents <strong>de</strong> l’angle exrimé en radian. Montrer que i = h/R. En déduire l’expression <strong>de</strong> r en fonction <strong>de</strong><br />
h, R et n.<br />
rayon R<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
C<br />
h<br />
i<br />
a<br />
O F’<br />
4) Calculer l’angle a en fonction <strong>de</strong> h, R et <strong>de</strong> n.<br />
5) En supposant que la lentille est mince, déduire <strong>de</strong> la question 4) l’expression <strong>de</strong> la distance focale f ′ <strong>de</strong><br />
la<br />
Université<br />
lentille, en fonction <strong>de</strong> R et <strong>de</strong> n.<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
6) Que vaut f ′ lorsque n ≃ 1 Est-ce normal <br />
6<br />
r
7) Déduire <strong>de</strong> la question 5) que la lentille est d’autant plus convergente que le rayon est petit et que<br />
l’indice n est grand.<br />
14<br />
Université<br />
Utilisation <strong>de</strong>s formules<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong><br />
<strong>de</strong> conjugaison et <strong>de</strong> grandissement<br />
2<br />
On observe sur un écran l’image d’un objet perpendiculaire à l’axe optique, <strong>de</strong> dimension 1 cm. L’objet<br />
est situé à 15 cm <strong>de</strong>vant la lentille et l’écran est placé à 30 cm <strong>de</strong> celle-ci.<br />
1) En utilisant la formule <strong>de</strong> conjugaison, calculer la distance focale <strong>de</strong> la lentille. En déduire sa vergence.<br />
2) Calculer la taille <strong>de</strong> l’image.<br />
3) On rapproche l’objet précé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la lentille : l’image est maintenant droite et trois fois plus gran<strong>de</strong><br />
que l’objet. Donner la valeur du grandissement transversal du montage, et en déduire une relation entre<br />
les gran<strong>de</strong>urs algébriques OA et OA ′ .<br />
4) En utilisant la formule <strong>de</strong> conjugaison <strong>de</strong>s lentilles minces, exprimer OA en fonction <strong>de</strong> la distance<br />
focale <strong>de</strong> la lentille. Faire l’application numérique.<br />
5) Où est placé l’objet par rapport à la lentille <br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
15 Microscope<br />
Un microscope possè<strong>de</strong> un objectif L 1 (O 1 , f 1 ′ = 0, 5 cm) et un oculaire L 2 (O 2 , f 2 ′ = 2 cm). Un objet<br />
lumineux AB est observé. On définit la distance ∆ par ∆ = F 1F ′ 2 = 12, 3 cm.<br />
1) A quelle position placer AB, par rapport à l’instrument, pour obtenir une vision à l’infini. Déterminer<br />
la puissance intrinsèque P i du microscope (rapport entre l’angle sous lequel on voit l’objet en sortie et la<br />
taille <strong>de</strong> l’objet).<br />
2) On observe désormais les globules du sang humain <strong>de</strong> dimension 7 µm. Quel est l’angle sous lequel on<br />
voit un globule à travers l’instrument, pour une visée à l’infini <br />
Université <strong>Montpellier</strong> 2<br />
3) Du fait <strong>de</strong> la structure granulaire <strong>de</strong> la rétine, l’œil ne peut distinguer <strong>de</strong>ux points que si l’angle sous<br />
lequel il les voit est au moins égal à ɛ = 1, 5 ′ . Trouver en fonction <strong>de</strong> ɛ, ∆ f 1 ′ et f 2, ′ la taille l du plus petit<br />
objet dont les points A et B sont vus distinctement à travers le microscope. Calculer l et comparer cette<br />
valeur à la longueur d’on<strong>de</strong> moyenne du rayonnement utilisé. Conclure.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
7
IV- Electricité<br />
Données communes : masse d’un électron m e = 0, 911.10 −30 kg ; Charge électrique d’un électron<br />
q = −1, 6.10 −19 Coulomb.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
16 Fil <strong>de</strong> cuivre soumis à une différence <strong>de</strong> potentiel<br />
1) Le cuivre possè<strong>de</strong> les caractéristiques suivantes : masse volumique 8, 9 g/cm 3 ; masse molaire 63, 5 g ;<br />
capacité calorifique 0, 385J/K/g.<br />
Sachant qu’il libère en moyenne 1,2 électrons par atome à la température ambiante, calculer N, nombre<br />
d’électrons libres par unité <strong>de</strong> volume.<br />
2) On dispose d’un fil <strong>de</strong> cuivre <strong>de</strong> diamètre 0, 2 mm et <strong>de</strong> longueur 10 m. Déterminer la résistivité, la<br />
conductivité, la résistance et la conductance <strong>de</strong> ce fil. On rappelle que la mobilité <strong>de</strong>s électrons dans le<br />
cuivre est µ ≃ 4, 4 · 10 −3 C · s/kg .<br />
Université<br />
3) On applique une tension <strong>de</strong> 1 volt<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
aux extrémités <strong>de</strong> ce fil. Déterminer 2:<br />
– la vitesse moyenne <strong>de</strong>s électrons libres dans le cuivre,<br />
– la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> courant,<br />
– le courant,<br />
– la puissance fournie par le générateur <strong>de</strong> 1V.<br />
17 Cuve <strong>de</strong> compteur Coulter<br />
Un compteur type COULTER permet <strong>de</strong> dénombrer <strong>de</strong>s globules rouges. De façon simplifiée, il est<br />
constitué d’une cuve remplie <strong>de</strong> sang mis en mouvement par une différence <strong>de</strong> pression, d’un orifice <strong>de</strong><br />
passage ne laissant passer qu’un seul globule rouge à la fois et d’un générateur <strong>de</strong> tension.<br />
1) En l’absence <strong>de</strong> globule rouge dans l’orifice central, calculer la résistance électrique présentée le sang<br />
entre les points A et D en prenant ρ sang = 0, 1 Ω.m.<br />
2) Calculer l’intensité du courant fournie par le<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
vue par l’oscilloscope dans les mêmes conditions.<br />
3) Lorsqu’un globule rouge, parfaitement isolant du<br />
point <strong>de</strong> vue électrique en courant continu, passe<br />
dans l’orifice central, il l’obstrue complètement. Que<br />
<strong>de</strong>viennent alors la tension vue par l’oscilloscope et<br />
le courant délivré par le générateur D’après vous,<br />
que compte-t-on pour déterminer la quantité <strong>de</strong> globules<br />
rouges présents dans la cuve <br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
18 Electrophorèse<br />
générateur (U=1V et R = 1000 Ω) ainsi que la tension<br />
On fait migrer <strong>de</strong>s macromolécules chargées électriquement dans une solution pour électrophorèse.<br />
La tension appliquée est <strong>de</strong> 100 Volts et la distance entre les électro<strong>de</strong>s est <strong>de</strong> 10 cm.<br />
On mesure qu’au bout d’une <strong>de</strong>mi-heure, les macromolécules ont migré <strong>de</strong> 6 cm. Déterminer leur<br />
mobilité dans cette solution (unités SI).<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
8
19 Mesure d’une résistance tissulaire : comparaison <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s<br />
à 2 et 4 électro<strong>de</strong>s<br />
On souhaite mesurer la résistance électrique d’un tissu biologique. Pour ce faire, on y injecte un<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
courant I et on mesure avec un voltmètre la tension qui apparaît à ses bornes (métho<strong>de</strong> à 2 électro<strong>de</strong>s)<br />
(figure 1) .<br />
1) Comment détermine-t-on la résistance tissulaire avec cette métho<strong>de</strong> (on suppose que le voltmètre n’absorbe<br />
aucun courant) <br />
2) Si <strong>de</strong>s résistances parasites apparaissent au niveau <strong>de</strong>s électro<strong>de</strong>s (figure 2), quel est l’inconvénient <strong>de</strong><br />
cette métho<strong>de</strong> <br />
3) Montrer que la métho<strong>de</strong> a 4 électro<strong>de</strong>s (figure 3) permet <strong>de</strong> s’affranchir <strong>de</strong> ce problème à partir du<br />
moment où le courant absorbé par le voltmètre est nul.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
9
V- Radioactivité<br />
données : masse d’un électron : m<br />
Université <strong>de</strong><br />
e = 9, 1.10 −31 kg, masse d’un proton : m<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
p = 1, 673.10 −27 kg, masse<br />
d’un neutron : m n = 1, 675.10 −27 kg<br />
2<br />
20 Atomes<br />
Indiquer le nombre <strong>de</strong> protons, <strong>de</strong> neutrons et d’électrons présents dans chacun <strong>de</strong>s atomes suivants :<br />
40<br />
20Ca<br />
52<br />
24Cr<br />
132<br />
54 Xe<br />
21 Décroissance radioactive d’une source <strong>de</strong> plutonium ⋆<br />
Une masse m d’élément radioactif contenu dans une source scellée diminue au cours du temps selon<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
la loi exponentielle suivante : m(t) = m 0 exp(−λt) où m 0 est la masse initiale d’élément radioactif, λ est<br />
la constante radioactive reliée à la pério<strong>de</strong> T <strong>de</strong> l’élément.<br />
1) La pério<strong>de</strong> T <strong>de</strong> décroissance radioactive se définissant comme l’intervalle <strong>de</strong> temps au cours duquel<br />
statistiquement la moitié <strong>de</strong>s noyaux subiront une désintégration, N(t + T ) = N(t) , montrer que la constante<br />
radioactive λ est reliée à la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’élément par l’expression : λ = ln 2 2<br />
2) Un container renferme une source radioactive constituée par m 0 = 50 mg <strong>de</strong> plutonium 239 P u provenant<br />
d’un réacteur nucléaire. La pério<strong>de</strong> radioactive T du plutonium est <strong>de</strong> 24 000 ans. Tracer dans un graphe<br />
ln m(t) en fonction <strong>de</strong> t sur 100 000 ans.<br />
3) Combien d’années faut-il attendre pour que la masse <strong>de</strong> plutonium radioactif ne soit plus que 1% <strong>de</strong> la<br />
masse initiale <br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
4) Combien <strong>de</strong> noyaux y a-t-il dans un échantillon <strong>de</strong> cet isotope à l’instant t = 0 <br />
5) En déduire l’activité <strong>de</strong> l’échantillon.<br />
6) Combien <strong>de</strong> noyaux reste-t-il 10 000 ans plus tard Quelle est alors l’activité <strong>de</strong> l’échantillon <br />
22 Décroissance radioactive<br />
Un échantillon <strong>de</strong> l’isotope 131<br />
53 I a eu son activité divisée par 16 en 32 jours.<br />
1) Tracer qualitativement sur un graphe à <strong>de</strong>ux échelles linéaires la décroissance <strong>de</strong> l’activité en fonction<br />
du temps : l’unité <strong>de</strong> temps sera la pério<strong>de</strong> T <strong>de</strong> l’isotope ; on indiquera a(t = 0) = a<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
0 ; ainsi que les<br />
valeurs <strong>de</strong> a(t = nT ) pour n = 1, 2, 3 et 4, en fonction <strong>de</strong> a 0 , n et <strong>de</strong>s puissances <strong>de</strong> 2.<br />
2) En déduire la pério<strong>de</strong> T <strong>de</strong> 131<br />
53 I<br />
3) Quelle est la masse du radio-isotope 131<br />
53 I correspondant à une activité <strong>de</strong> 1, 85 · 10 8 Bq <br />
23 Production et désintégration du technetium 99m T c<br />
Le technétium 99m T c (état excité <strong>de</strong> 99 T c), est émetteur <strong>de</strong> rayons γ utilisés en mé<strong>de</strong>cine nucléaire<br />
pour détecter les tumeurs cervicales (γ caméra) :<br />
99m<br />
43 T c → 99<br />
43 T c + γ<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
10<br />
T .
La pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> désintégration T 2 <strong>de</strong> 99m T c est <strong>de</strong> 6 heures.<br />
Le 99m T c est lui-même produit par la désintégration β− du molybdène 99 Mo, dont la pério<strong>de</strong> T 1 est <strong>de</strong><br />
66,5 heures :<br />
99<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
42Mo → 99m<br />
43 T c + e − + ¯ν.<br />
On désignera avec l’indice 1 les paramètres radioactifs (pério<strong>de</strong>, constante radioactive, activité) relatifs<br />
à l’élément 99 Mo, qui subit la réaction <strong>de</strong> désintégration à l’origine <strong>de</strong> la production du 99m T c, et ceux<br />
relatifs au technétium 99m T c seront désignés avec l’indice 2.<br />
Les réactions nucléaires <strong>de</strong> filiation peuvent alors se schématiser :<br />
99 Mo → 99m T c → 99 T c<br />
(1) → (2) → (3)<br />
λ 1 λ 2<br />
1. Variation en fonction du temps du nombre <strong>de</strong> noyaux N 1 (t) <strong>de</strong> 99 Mo et activité a 1 (t)<br />
a) Exprimer la variation dN 1 du nombre N 1 <strong>de</strong> noyaux (1) pendant l’intervalle <strong>de</strong> temps dt (expression<br />
littérale en fonction <strong>de</strong> N 1 , λ 1 ).<br />
b) En déduire l’expression littérale <strong>de</strong> la variation da 1 <strong>de</strong> l’activité a 1 en fonction <strong>de</strong> a 1 , λ 1 .<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
c) Résoudre l’équation différentielle <strong>de</strong> la question b) pour retrouver la loi <strong>de</strong> variation <strong>de</strong> a 1 en fonction<br />
du temps (on posera a 10 = activité du radioélément (1) au temps initial).<br />
2. Variation en fonction du temps du nombre <strong>de</strong> noyaux N 2 (t) <strong>de</strong> 99m T c et activité a 2 (t)<br />
a) Exprimer la variation dN 2 du nombre N 2 <strong>de</strong> noyaux (2) pendant l’intervalle <strong>de</strong> temps dt en fonction <strong>de</strong><br />
N 1 , λ 1 , N 2 , λ 2 ).<br />
b) Trouver l’expression da 2 <strong>de</strong> l’activité a 2 en fonction <strong>de</strong> a 2 , a 1 , λ 2 , que l’on arrangera sous la forme<br />
d’une équation différentielle :<br />
da<br />
K<br />
Université <strong>de</strong><br />
1<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
2<br />
dt + K 2a 2 = f(t)<br />
2<br />
où K 1 et K 2 <strong>de</strong>s constantes.<br />
c) Vérifier que la solution <strong>de</strong> l’équation différentielle (question 2b) est :<br />
λ ( 2<br />
a 2 (t) = a 10 e<br />
−λ 1 t − e ) −λ 2t<br />
.<br />
λ 2 − λ 1<br />
3. Tracés <strong>de</strong>s variations a 1 (t) et a 2 (t)<br />
A l’instant initial on dispose d’une source 99 Mo dont l’activité vaut a 10 = 8, 5 Ci. Cette source ne<br />
contient pas <strong>de</strong> technétium : a 2 (t = 0) = 0.<br />
a) Calculer l’activité a 1 du 99 Mo et l’activité a 2 du 99m T c au temps t = 10 h.<br />
Université<br />
b) L’activité a 2 du 99m T c<br />
<strong>de</strong><br />
passe par<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
un maximum. Déterminer le temps t max 2pour lequel le maximum est<br />
atteint et les valeurs a 2 (t max ) et a 1 (t max ).<br />
On rappelle qu’une fonction admet un extremum quand sa dérivée s’annule (Sachant qu’au départ l’activité<br />
est nulle, l’activité va commencer par croître, donc le premier extremum sera un maximum)<br />
c) Compléter le tableau <strong>de</strong> valeurs :<br />
t (h) 0 10 ... 90 100<br />
a 1 (t) (Ci) 8,5<br />
a 2 (t) (Ci) 0<br />
et tracer sur un même graphe les variations <strong>de</strong> a<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong><br />
1 et a 2 .<br />
d) Si, pour que cette source soit utilisable en Mé<strong>de</strong>cine nucléaire, il faut que l’activité a<br />
2<br />
2 <strong>de</strong> l’échantillon<br />
soit supérieure ou égale à 5 Ci, estimer à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la courbe dans quel intervalle <strong>de</strong> temps cette source<br />
peut être utilisée.<br />
11
24 Pério<strong>de</strong> physique et pério<strong>de</strong> biologique<br />
L’io<strong>de</strong> 131<br />
53 I a une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> décroissance radioactive T p = 8 jours. L’activité initiale d’une source<br />
radioactive constituée <strong>de</strong> 131<br />
53 I est a 0 = 400 µCi.<br />
1) Pour que l’activité <strong>de</strong> la source s’abaisse à 100 µCi, combien <strong>de</strong> temps faut-il attendre <br />
2) Donner l’expression (en fonction <strong>de</strong> T p et a 0 ) <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> la source en fonction du<br />
temps.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
La totalité <strong>de</strong> l’io<strong>de</strong> <strong>de</strong> la source précé<strong>de</strong>nte est en fait injectée dans la thyroï<strong>de</strong> d’un patient. La<br />
diminution <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> l’io<strong>de</strong> contenu dans la thyroï<strong>de</strong> résulte alors à la fois <strong>de</strong> la décroissance radioactive<br />
et <strong>de</strong> l’élimination biologique (qui satisfait elle aussi à une loi exponentielle caractérisée par une<br />
pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> décroissance T b ). La pério<strong>de</strong> effective <strong>de</strong> décroissance <strong>de</strong> l’io<strong>de</strong> dans la thyroï<strong>de</strong> est alors T .<br />
3) La pério<strong>de</strong> effective T est-elle supérieure ou inférieure à T p Justifier votre réponse.<br />
4) Donner l’expression <strong>de</strong> la variation du nombre <strong>de</strong> noyaux pendant dt.<br />
5) Donner l’expression (en fonction du temps, <strong>de</strong> T<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong><br />
b , T p et <strong>de</strong> a 0 ), <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> l’io<strong>de</strong><br />
contenu dans la thyroï<strong>de</strong>.<br />
2<br />
6) L’activité <strong>de</strong> l’io<strong>de</strong> dans la thyroï<strong>de</strong> mesurée 6 jours après l’injection est 200 µCi. Calculer la pério<strong>de</strong><br />
T b d’élimination biologique.<br />
25 Dispersion <strong>de</strong>s photons dans l’espace<br />
On considère une source ponctuelle émettant <strong>de</strong> façon isotrope N particules par secon<strong>de</strong>. Imaginons<br />
que cette source soit placée au centre d’une sphère <strong>de</strong> rayon r.<br />
1) Combien <strong>de</strong> particules sortent par la surface totale <strong>de</strong> la sphère par secon<strong>de</strong> <br />
2) Combien <strong>de</strong> particules sortent d’une surface δS <strong>de</strong> la sphère par secon<strong>de</strong> (on rappelle que la surface<br />
d’une sphère <strong>de</strong> rayon r vaut 4πr 2 .)<br />
3) Si δS représente la surface d’entrée d’un détecteur, en déduire la loi théorique donnant le taux <strong>de</strong><br />
comptage en fonction <strong>de</strong> la distance r (distance source-détecteur).<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
4) Une source radioactive ponctuelle, localisée à 2 cm <strong>de</strong><br />
profon<strong>de</strong>ur dans le tissu musculaire, émet <strong>de</strong> façon isotrope<br />
<strong>de</strong>s photons. Combien <strong>de</strong> photons sortiraient par secon<strong>de</strong><br />
d’une sphère <strong>de</strong> muscle centrée sur la source <strong>de</strong> 2 cm <strong>de</strong><br />
rayon sachant que la moitié <strong>de</strong>s photons est absorbés par le<br />
muscle et que l’activité <strong>de</strong> la source correspond à l’émission<br />
<strong>de</strong> N<br />
Université<br />
0 = 37000 photons par secon<strong>de</strong>.<br />
5) détecteur <strong>de</strong> fenêtre <strong>de</strong> surface<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
5 cm 2 , est placé à 20<br />
2<br />
cm <strong>de</strong> la source précé<strong>de</strong>nte. Calculer le nombre <strong>de</strong> photons<br />
qui arrivent chaque secon<strong>de</strong> sur la fenêtre du détecteur (on<br />
négligera l’atténuation <strong>de</strong>s photons dans l’air).<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
12
VI- Hydrostatique<br />
Valeurs numériques : On donne : ρ Hg = 13.6 g/cm 3 , ρ air = 1.16 kg/m 3 , ρ He = 0.160 kg/m 3 et<br />
ρ eau = 10 3 kg/m 3 .<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
26 Pressions océaniques<br />
Quelle est la pression dans l’océan à une profon<strong>de</strong>ur h <br />
Vérifier l’homogénéïté <strong>de</strong> cette formule.<br />
Application numérique : pour h = 10 m, h = 1000 m, h = 11035 m (fosse <strong>de</strong>s Mariannes, Pacifique<br />
Est). On prendra g = 10 m.s −2 et P 0 = 10 5 P a pour la pression atmosphérique.<br />
27 Poussée d’Archimè<strong>de</strong> ⋆<br />
Université iceberg est constitué<br />
<strong>de</strong><br />
d’eau<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
douce provenant <strong>de</strong>s glaciers (contrairement<br />
2<br />
à la banquise qui est constituée<br />
d’eau salée congelée). Sa masse volumique est donc i<strong>de</strong>ntique à celle d’un glaçon. La présence <strong>de</strong><br />
sel dans les océans modifie la masse volumique <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> mer : l’eau <strong>de</strong>s océans a une masse volumique<br />
plus importante que l’eau du robinet. Prenant ρ glace = 0.91 kg/L et ρ ocean = 1.025 kg/L, calculer le<br />
rapport entre le volume émergé (V e ) et le volume immergé (V i ) d’un iceberg dans l’océan.<br />
28 Pression artérielle<br />
1) La pression atmosphérique moyenne est <strong>de</strong> 1, 013.10 5 P a. Exprimer cette pression en mm <strong>de</strong> Hg et en<br />
m d’eau. On prendra g = 9.81m/s 2<br />
2)<br />
Université<br />
Quelle est la pression artérielle moyenne<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong><br />
au niveau du cœur en P a sachant qu’elle 2est plus gran<strong>de</strong> que<br />
la pression extérieure d’environ 120 mm Hg <br />
3) La pression du sang varie selon l’endroit du corps. En supposant que la distribution du sang dans le<br />
corps est en équilibre hydrostatique, calculer, en P a puis en mm Hg, la différence <strong>de</strong> pression sanguine<br />
entre les pieds et le cœur, et entre le cerveau et le cœur pour une personne <strong>de</strong>bout et immobile On prendra<br />
ρ = 10 3 kg/m 3 pour le sang, 1, 3 m pour la distance pied-cœur et 50 cm pour la distance cœur-tête.<br />
29 Ballon météorologique<br />
Un ballon météorologique a une masse m <strong>de</strong> 5 kg lorsqu’il est vi<strong>de</strong>. Son rayon est R<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
b = 3 m lorsqu’il<br />
est gonflé à l’hélium. Il porte une charge M <strong>de</strong> 10 kg.<br />
1) Montrer que le ballon peut décoller.<br />
2) Quelle est la charge maximale qu’il peut transporter <br />
30 Barrage ⋆<br />
Déterminer la résultante <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> pression sur la surface plane et verticale d’un barrage bloquant<br />
en amont une retenue d’eau <strong>de</strong> longueur L, largeur l, et <strong>de</strong> hauteur h.<br />
Application numérique : L = 10 km, l = 200 m, h = 50 m.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
13
VII- Tension superficielle<br />
31 Traction d’une barre rectiligne<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
film <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> est étendu sur un cadre métallique dont l’un <strong>de</strong>s côtés<br />
est constitué d’une barre mobile <strong>de</strong> longueur l. On notera γ le coefficient<br />
<strong>de</strong> tension superficielle <strong>de</strong> l’interface liqui<strong>de</strong>-air.<br />
1) Quelle est la dimension <strong>de</strong> γ Rappeler son unité <strong>de</strong> mesure.<br />
2) Quelle est l’expression <strong>de</strong> la force F exercée par le film <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong><br />
sur la barre <br />
3) Application numérique : γ = 40 · 10 −3 S.I. et l = 10 cm.<br />
F<br />
l<br />
32 Loi <strong>de</strong> Jurin ⋆<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
On plonge dans l’eau un tube capillaire <strong>de</strong> diamètre d = 0, 1 mm, le tube dépassant d’une longueur<br />
l = 0, 50 m <strong>de</strong> la surface libre du liqui<strong>de</strong> dans la cuve. On suppose que l’eau mouille parfaitement le<br />
verre. Le coefficient <strong>de</strong> tension superficielle eau-air est γ = 0, 075 N.m −1 .<br />
1) Déterminer la hauteur h à laquelle l’eau monte dans le tube à partir <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> Laplace.<br />
33 Flottabilité<br />
Données : masse volumique <strong>de</strong> l’eau ρ e = 1 g.cm −3 ; masse volumique <strong>de</strong> l’acier ρ acier = 7 g.cm −3 ;<br />
tension superficielle <strong>de</strong> l’eau γ = 7·10 −2 N.m −1 ; accélération <strong>de</strong> la pesanteur g = 10 m.s −2 ; 2/π = 0, 8<br />
.<br />
On dispose <strong>de</strong> trois aiguilles à coudre en acier, assimilées à <strong>de</strong>s cylindres parfaits, dont les dimensions<br />
sont les suivantes :<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Longueur L (mm)<br />
Diamètre D (mm)<br />
Aiguille n o 1 40 mm 1 mm<br />
Aiguille n o 2 80 mm 1,5 mm<br />
Aiguille n o 3 100 mm 2,5 mm<br />
On dépose délicatement et successivement chacune <strong>de</strong>s aiguilles à la surface d’une eau propre. L’eau<br />
ne mouille pas les aiguilles car celles-ci ont été enduites d’une fine couche <strong>de</strong> graisse, déposée volontairement<br />
ou par contact avec les doigts. On ne tient pas compte <strong>de</strong> la poussée d’Archimè<strong>de</strong> dans tout ce<br />
problème.<br />
A. L’aiguille n o 1 est déposée sur un petit carré <strong>de</strong> papier mouchoir préalablement posé sur l’eau. Le<br />
papier s’imbibe d’eau et coule. On constate que l’aiguille flotte, ce que nous allons essayer d’expliquer.<br />
A1) Exprimer littéralement la masse m <strong>de</strong> l’aiguille en fonction <strong>de</strong> L, D et ρ acier .<br />
Université <strong>Montpellier</strong> 2<br />
A2) En déduire l’expression <strong>de</strong> la norme F p <strong>de</strong> la force <strong>de</strong> pesanteur F ⃗ p qui s’applique à l’aiguille, en<br />
fonction <strong>de</strong>s mêmes paramètres et <strong>de</strong> l’accélération <strong>de</strong> la pesanteur g. Application numérique.<br />
A3) Le schéma ci-<strong>de</strong>ssous représente la géométrie <strong>de</strong>s forces que subirait l’aiguille à moitié immergée<br />
dans l’eau. C’est dans cette configuration que F t , la norme <strong>de</strong> la force totale <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> surface ⃗ F t<br />
opposée par l’eau à l’aiguille, serait la plus gran<strong>de</strong>.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
14
F t/2 F t/2<br />
On souhaite mesurer le coefficient <strong>de</strong> tension superficielle d’un liqui<strong>de</strong> donné. Pour cela, on se sert du<br />
dispositif expérimental décrit dans la figure suivante. Un anneau métallique <strong>de</strong> rayon R est suspendu à un<br />
dynamomètre et est plongé dans le liqui<strong>de</strong>. On tire alors doucement et délicatement sur l’ensemble pour le<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
remonter petit à petit. L’anneau ressort du liqui<strong>de</strong> et entraîne avec lui un film cylindrique <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> (voir<br />
figure). Juste avant que le film ne se rompe, la lecture du dynamomètre indique la force totale exercée :<br />
1) Exprimer la force exercée par le film <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> sur l’anneau.<br />
2) Avec un anneau <strong>de</strong> diamètre d = 6 cm et <strong>de</strong> masse m = 6, 5 g, on<br />
utilise successivement <strong>de</strong> l’eau et <strong>de</strong> l’éthanol : on mesure <strong>de</strong>s forces totales<br />
F tot à l’arrachement <strong>de</strong> 89 mN et 73 mN. Calculer les coefficients<br />
Université <strong>Montpellier</strong> 2<br />
<strong>de</strong> tension <strong>de</strong> surface pour ces <strong>de</strong>ux liqui<strong>de</strong>s.<br />
F<br />
p<br />
Le diamètre <strong>de</strong> l’aiguille étant très petit <strong>de</strong>vant sa longueur, on néglige la contribution à F t <strong>de</strong>s in-<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
terfaces réalisées par l’eau avec les extrémités <strong>de</strong> l’aiguille. Exprimer la norme F t <strong>de</strong> la force totale <strong>de</strong><br />
tension <strong>de</strong> surface exercée sur la tige en fonction <strong>de</strong> γ et <strong>de</strong> L.<br />
A4) Expliquer ce qu’il advient <strong>de</strong> l’aiguille selon que F t ≤ F p ou que F t > F p .<br />
A5) Calculer numériquement F t et comparer à F p . Le résultat est-il cohérent avec la flottaison <strong>de</strong> l’aiguille<br />
<br />
B. La même expérience est maintenant menée avec les <strong>de</strong>ux autres aiguilles.<br />
B1) Déduire <strong>de</strong> la réponse aux questions A2) et A4) qu’il existe un diamètre maximum, D<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
max , au <strong>de</strong>là<br />
duquel une aiguille doit couler. Exprimer D max en fonction <strong>de</strong> γ, g et ρ acier .<br />
B2) Calculer D max numériquement. Cette valeur est-elle compatible avec la simplification faite à la question<br />
A3) pour exprimer F t Indiquer pour chacune <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux aiguilles si elle flotte ou si elle coule.<br />
34 Arrachement d’un anneau : métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Wilhelmy <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong><br />
la tension <strong>de</strong> surface<br />
poids (P ) <strong>de</strong> l’anneau et tension <strong>de</strong> surface due au film <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> (F s ). On notera γ le coefficient <strong>de</strong><br />
tension superficielle.<br />
On prendra g = 10 m.s −2 pour l’accélération <strong>de</strong> la pesanteur.<br />
3) Comparer aux valeurs obtenues par d’autres métho<strong>de</strong>s en utilisant <strong>de</strong>s<br />
produits ultra-purs : γ eau = 0, 072 N.m −1 et γ ethanol = 0, 023 N.m −1 .<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
15
VIII- Flui<strong>de</strong>s parfaits<br />
35 Conservation du débit<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Si la vitesse dans un tuyau <strong>de</strong> 30 cm <strong>de</strong> diamètre est <strong>de</strong> 0, 5 m/s, quelle est la vitesse d’un jet <strong>de</strong><br />
7, 5 cm <strong>de</strong> diamètre sortant d’une buse fixée au tuyau <br />
36 Flui<strong>de</strong> dans une canalisation ⋆<br />
On considère une canalisation AB où s’écoule <strong>de</strong> l’eau (masse volumique ρ, viscosité négligeable),<br />
considérée comme un flui<strong>de</strong> parfait. Les diamètres respectifs <strong>de</strong> la canalisation en A et B sont respectivement<br />
D A = 11 cm et D B = 4 cm. Le point B se trouve placé plus bas <strong>de</strong> h = 2 m que le point A. La<br />
pression en A est P<br />
Université<br />
A = 5 · 10 5 P a. Calculer, en fonction <strong>de</strong> D<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong><br />
A , D B , h, ρ et g (accélération <strong>de</strong> pesanteur)<br />
la pression en B.<br />
2<br />
Application numérique : prendre v A = 4 m · s −1 , ρ = 10 3 kg · m −3 et g = 10 m · s −2 .<br />
37 Etu<strong>de</strong> d’un siphon<br />
Soit un siphon <strong>de</strong> diamètre d alimenté par un récipient rempli d’eau,<br />
<strong>de</strong> gran<strong>de</strong> dimension par rapport à d et ouvert à l’atmosphère (pression<br />
P atm = 10 5 P a).<br />
1) Calculer, en fonction <strong>de</strong> d, H, ρ et g (accélération <strong>de</strong> pesanteur) la<br />
vitesse moyenne du flui<strong>de</strong> en S (sortie du siphon) puis le débit volumique<br />
Q<br />
Université<br />
v du siphon.<br />
Application numérique : g = 10 m<br />
<strong>de</strong><br />
· s −2 , d =<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
10 mm, H = 0.5 m.<br />
2<br />
2) Donner l’expression <strong>de</strong> la pression P M au point M en fonction <strong>de</strong> P atm ,<br />
h, H, ρ et g.<br />
3) Représenter l’allure <strong>de</strong> la pression P M en fonction <strong>de</strong> h. h peut-il prendre<br />
n’importe quelle valeur <br />
A<br />
M<br />
h<br />
H<br />
S<br />
38 Vidange d’un réservoir<br />
On considère un réservoir comportant une ouverture<br />
<strong>de</strong> diamètre d. On<br />
Université <strong>de</strong><br />
veut comparer<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
le débit<br />
2<br />
<strong>de</strong> vidange <strong>de</strong> ce réservoir, d’une part avec la<br />
seule ouverture, et d’autre part en prolongeant<br />
l’ouverture par un tube vertical <strong>de</strong> longueur L<br />
(voir la figure ci-contre). Le liqui<strong>de</strong> sera par<br />
ailleurs considéré parfait (viscosité nulle).<br />
1) Déterminer, dans les <strong>de</strong>ux cas, la vitesse du liqui<strong>de</strong> à la distance verticale L en <strong>de</strong>ssous du trou du fond<br />
du réservoir, ceci lorsque le réservoir est rempli d’une hauteur h.<br />
2) Quelle est la vitesse du liqui<strong>de</strong> au niveau <strong>de</strong> l’ouverture du fond du réservoir dans les <strong>de</strong>ux cas <br />
3) En déduire le débit <strong>de</strong> vidange dans l’un et l’autre cas. Quel est le dispositif le plus efficace <br />
4) Quelle est la longueur maximale <strong>de</strong> tube que l’on peut utiliser sans qu’il y ait cavitation Que vaut le<br />
débit<br />
Université<br />
pour cette longueur <br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Application numérique : h = 5 m ; d = 20 cm ; pression <strong>de</strong> vapeur du liqui<strong>de</strong> à 20 o C = 2, 34 kP a.<br />
16<br />
d<br />
h<br />
L<br />
d
IX- Ecoulements visqueux<br />
39 Ecoulement dans une seringue ⋆<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
1) On rappelle que pour un flui<strong>de</strong> visqueux, la perte <strong>de</strong> charge par unité <strong>de</strong> longueur ∆P<br />
d’un flui<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
λ<br />
viscosité η, qui s’écoule dans un tube horizontal <strong>de</strong> longueur λ, <strong>de</strong> rayon R avec un débit volumique Q,<br />
est donnée par la loi <strong>de</strong> Poiseuille : ∆P<br />
λ<br />
1a) Quelle est l’équation aux dimensions <strong>de</strong> la viscosité <br />
1b) Exprimer la perte <strong>de</strong> charge par unité <strong>de</strong> longueur ∆P/λ en fonction <strong>de</strong> la vitesse moyenne ¯v d’écoulement<br />
du flui<strong>de</strong>.<br />
1c) Dans un capillaire <strong>de</strong> rayon R = 8 µm, la perte <strong>de</strong> charge par unité <strong>de</strong> longueur est <strong>de</strong> 2, 6·10 6 P a.m −1 .<br />
La vitesse moyenne d’écoulement du sang est <strong>de</strong> 4 mm.s −1 . Calculer la viscosité η du sang.<br />
= 8ηQ .<br />
πR 4<br />
2) On considère une seringue en verre <strong>de</strong> rayon intérieur R et <strong>de</strong> longueur L dans laquelle coulisse sans<br />
Université<br />
frottement un piston <strong>de</strong> même<br />
<strong>de</strong><br />
diamètre.<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
La seringue, prolongée par une 2aiguille <strong>de</strong> rayon intérieur r, <strong>de</strong><br />
longueur λ, est remplie d’un sérum <strong>de</strong> viscosité η à injecter dans la veine d’un patient. On supposera la<br />
seringue horizontale.<br />
La pression dans la veine est P v = P 0 + δP , avec P 0 = 10 5 P a et δP = 2 · 10 4 P a.<br />
2a) Comparer les pertes <strong>de</strong> charge dans l’aiguille et dans la seringue, en calculant ∆Pa<br />
∆P s<br />
en fonction <strong>de</strong> λ,<br />
L, r, et R.<br />
Application numérique : R = 10 mm ; r = 0, 2 mm ; λ = L/3.<br />
2b) Sachant qu’il faut 10 secon<strong>de</strong>s pour injecter 10 cm 3 <strong>de</strong> sérum et que la viscosité du sérum est η =<br />
3 · 10 −3 S.I., calculer la perte <strong>de</strong> charge dans l’aiguille. On donne λ = 2 cm (on prendra 1/π = 0,32).<br />
3a) On suppose que la seringue est horizontale <strong>de</strong> telle sorte qu’il n’y ait pas d’effets venant <strong>de</strong> la gravité.<br />
Calculer, en fonction <strong>de</strong> R, r, <strong>de</strong> la masse volumique ρ du sérum et du débit Q la différence <strong>de</strong> pression<br />
dans<br />
Université<br />
la seringue.<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
3b) Quelle pression p doit exercer l’opérateur sur le piston pour injecter dans les conditions précé<strong>de</strong>ntes<br />
le sérum (masse volumique du sérum ρ = 0, 9 g/cm 3 ).<br />
40 Transfusion sanguine<br />
On rappelle l’expression <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> Poiseuille : Q = π(r 4 /8)(P A − P B )/(ηL) où Q est le débit<br />
volumique (volume par secon<strong>de</strong>), r le rayon <strong>de</strong> la canalisation, η la viscosité du flui<strong>de</strong> et L la longueur <strong>de</strong><br />
canalisation séparant les points A et B. La différence <strong>de</strong> pression ∆p = P A − P B entre la pression en un<br />
point A et la pression en un point B situé en aval du point A est appelée perte <strong>de</strong> charge et est due aux<br />
frottements entre le flui<strong>de</strong> qui s’écoule et la paroi immobile <strong>de</strong> la canalisation.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Lors d’une transfusion sanguine, le sang (<strong>de</strong> masse volumique ρ s ) provenant d’une bouteille surélevée<br />
doit s’écouler avec un débit <strong>de</strong> 4 cm 3 à la minute par un tube jusqu’à l’aiguille plantée dans la veine du<br />
patient. Cette aiguille a un diamètre intérieur <strong>de</strong> D a = 0, 8 mm et une longueur L a = 4 cm. La bouteille<br />
est surélevée afin que la surface libre du sang dans la bouteille est à une hauteur h A par rapport à l’entrée<br />
<strong>de</strong> l’aiguille. La bouteille et la surface libre du sang sont à la pression atmosphérique. Le diamètre du tube<br />
reliant la bouteille à l’aiguille est assez grand pour qu’on puisse négliger la perte <strong>de</strong> charge dans le tube<br />
par rapport à la perte <strong>de</strong> charge due à l’aiguille.<br />
1) Donner l’expression <strong>de</strong> la perte <strong>de</strong> charge ∆p 1 entre les extrémités <strong>de</strong> l’aiguille en fonction <strong>de</strong> Q, L a ,<br />
D a et η s , la viscosité du sang. Calculer la valeur numérique <strong>de</strong> ∆p 1 .<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
17
2) En utilisant l’équation <strong>de</strong> Bernoulli et en négligeant les effets visqueux à l’intérieur du tube, donner<br />
l’expression <strong>de</strong> la différence <strong>de</strong> pression ∆p 2 entre la sortie du tube et la surface libre du sang dans la<br />
bouteille, en fonction <strong>de</strong> Q, D<br />
Université<br />
a , ρ s , h<br />
<strong>de</strong><br />
a et g. Calculer la valeur numérique <strong>de</strong> ∆p<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
2 .<br />
3) Sachant que la pression du sang dans la veine dépasse la pression atmosphérique <strong>de</strong> ∆p<br />
2<br />
v = 2000 P a,<br />
calculer la hauteur h A à laquelle doit être la surface du sang dans la bouteille. Application numérique.<br />
Données : masse volumique du sang ρ s = 1 g.cm −3 ; accélération <strong>de</strong> la pesanteur g = 10 m.s −2 ; viscosité<br />
du sang η s = 0, 004 P a.s .<br />
41 Viscosimètre capillaire vertical<br />
La vidange d’un réservoir cylindrique <strong>de</strong> diamètre D se fait par un tube<br />
capillaire <strong>de</strong> diamètre d et <strong>de</strong> longueur totale L, placé verticalement, enfoncé<br />
par un trou situé en bas du réservoir. On note z la hauteur du liqui<strong>de</strong><br />
Université<br />
(<strong>de</strong> masse volumique ρ) dans<br />
<strong>de</strong><br />
le réservoir,<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
mesurée à partir <strong>de</strong> l’extrêmité<br />
2<br />
basse du capillaire. La pression extérieure est P atm .<br />
1) la vitesse du flui<strong>de</strong> est faible dans le réservoir : v ≃ 0. Calculer, en fonction<br />
<strong>de</strong> P atm ,L, z, ρ, g (accélération <strong>de</strong> pesanteur) la pression du flui<strong>de</strong> au<br />
niveau <strong>de</strong> l’extrêmité haute du capillaire.<br />
2) la perte <strong>de</strong> charge par unité <strong>de</strong> longueur ∆P d’un flui<strong>de</strong> <strong>de</strong> viscosité η,<br />
λ<br />
qui s’écoule dans un tube <strong>de</strong> longueur λ, <strong>de</strong> rayon R avec un débit volumique<br />
Q, est donnée par la loi <strong>de</strong> Poiseuille : ∆P = 8ηQ . En déduire<br />
λ πR 4<br />
l’expression du débit Q du flui<strong>de</strong> en sortie du capillaire, en fonction <strong>de</strong> η,<br />
L, z, ρ, g et d.<br />
3) Etablir l’expression <strong>de</strong> la durée dt qu’il faut attendre pour que la hauteur du liqui<strong>de</strong> dans le réservoir<br />
passe<br />
Université<br />
<strong>de</strong> l’altitu<strong>de</strong> z à z + dz (dz étant<br />
<strong>de</strong><br />
la variation<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
<strong>de</strong> hauteur du flui<strong>de</strong>, dz < 0).<br />
2<br />
4) En déduire que la durée τ pour que la surface du flui<strong>de</strong> dans le réservoir passe <strong>de</strong> l’altitu<strong>de</strong> z 0 à l’altitu<strong>de</strong><br />
z 1 a pour expression :<br />
5) Application numérique : L = 12, 7 cm, D = 2, 75 cm, d = 1, 20 mm, g = 9, 8 m · s −2 . Le liqui<strong>de</strong><br />
est <strong>de</strong> l’eau (masse volumique ρ = 10 3 kg · m −3 ). la durée pour que la surface passe <strong>de</strong> z 0 = 20 cm à<br />
z 1 = 15 cm vaut τ = 44 s. Calculer la viscosité <strong>de</strong> l’eau.<br />
6) Calculer, en fonction <strong>de</strong> z 0 , L, d, g, η et ρ la vitesse maximal du flui<strong>de</strong> dans le capillaire. Faire ensuite<br />
l’application numérique.<br />
7) On a supposé jusqu’à présent que la vitesse du flui<strong>de</strong> est négligeable dans tout le révervoir. En appliquant<br />
l’équation <strong>de</strong> Bernoulli<br />
Université <strong>de</strong><br />
entre<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
la surface libre du réservoir et l’entrée<br />
2<br />
du capillaire, montrer (en<br />
faisant l’application numérique) que le terme où la vitesse apparaît est effectivement négligeable.<br />
42 Vases communiquants<br />
τ = 32LD2 η<br />
ln z 0<br />
.<br />
ρgd 4 z 1<br />
Deux réservoirs cylindriques <strong>de</strong> diamètre D sont remplis d’un même liqui<strong>de</strong> <strong>de</strong> masse volumique ρ.<br />
Un tuyau horizontal <strong>de</strong> diamètre d relie entre eux les fonds <strong>de</strong> ces réservoirs. La hauteur <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> dans<br />
le premier réservoir est h 1 , celle du <strong>de</strong>uxième est h 2 .<br />
1) On suppose que d est beaucoup plus petit que D. Montrer que la vitesse <strong>de</strong> la surface libre du premier<br />
réservoir est négligeable <strong>de</strong>vant la vitesse du flui<strong>de</strong> à l’entrée du tuyau.<br />
2)<br />
Université<br />
Comparer les vitesses du flui<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong><br />
à l’entrée<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
et la sortie du tuyau <strong>de</strong> communication.<br />
2<br />
18<br />
L<br />
D<br />
d<br />
z<br />
z o
3) Le diamètre D est réservoirs étant beaucoup plus grand que celui du tuyau, on peut négliger, dans<br />
ces réservoirs, les effets venant <strong>de</strong> la viscosité. Par application du théorème <strong>de</strong> Bernoulli, exprimer la<br />
différence <strong>de</strong> pression entre l’entrée et la sortie du tuyau en fonction et D, d, h 1 , h 2 , ρ et g (accélération<br />
<strong>de</strong> pesanteur).<br />
4)<br />
Université<br />
On note η la viscosité du flui<strong>de</strong>.<br />
<strong>de</strong><br />
On rappelle<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
que pour un flui<strong>de</strong> visqueux, la perte 2<strong>de</strong> charge par unité<br />
<strong>de</strong> longueur ∆P d’un flui<strong>de</strong> <strong>de</strong> viscosité η, qui s’écoule dans un tube horizontal <strong>de</strong> longueur λ, <strong>de</strong> rayon<br />
λ<br />
R avec un débit volumique Q, est donnée par la loi <strong>de</strong> Poiseuille : ∆P = 8ηQ . En déduire, en fonction <strong>de</strong><br />
λ πR 4<br />
η, ρ, h 1 , h 2 , d, g et la longueur L du tuyau le débit volumique Q dans le tuyau horizontal.<br />
5) Application numérique : ρ = 10 3 kg · m −3 , h 1 = 50 cm, h 2 = 20 cm, d = 1 cm, g = 10 m · s −2 ,<br />
L = 10 cm, η = 10 −3 P a.s. Calculer Q.<br />
6) Quel résultat trouverait-t-on pour un flui<strong>de</strong> parfait (viscosité négligeable) Commenter.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
19
X- Gaz parfaits<br />
43 Masse volumique d’un gaz<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
On considère le dihydrogène comme un gaz parfait.<br />
1) Calculer la masse volumique du dihydrogène dans les conditions normales (T = 25 o C, P 0 = 10 5 P a)<br />
sachant que la masse atomique molaire <strong>de</strong> l’hydrogène vaut 1 g.mol −1 . Donner le résultat en g/L puis en<br />
kg/m 3 .<br />
2) Calculer la masse volumique du dihydrogène dans les conditions : P = 5.10 5 P a et T = 200 o C.<br />
44 Variation <strong>de</strong> la masse d’air sous une serre ⋆<br />
Une serre a un volume V = 5000 m 3 . L’air qu’elle contient est à pression atmosphérique P<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
0 =<br />
1, 013.10 5 P a.<br />
Quelle est la variation <strong>de</strong> la masse d’air sous la serre entre la nuit et le jour, la température nocturne étant<br />
T 1 = 5 o C et la température diurne T 2 = 30 o C <br />
Donnée : masse volumique <strong>de</strong> l’air dans les conditions normales (P 0 et T = 0 o C) : ρ 0 = 1, 29 kg.m −3 .<br />
45 Bulle d’oxygène<br />
Une algue située à la profon<strong>de</strong>ur h 0 = 10 m sous la surface <strong>de</strong> la mer (masse volumique ρ mer =<br />
10 3 kg · m −3 ) produit une bulle <strong>de</strong> dioxygène <strong>de</strong> diamètre d 0 = 1 mm. L’accélération <strong>de</strong> la pesanteur<br />
vaut g = 10 m · s −2 et la pression atmosphérique vaut P<br />
Université <strong>Montpellier</strong><br />
atm = 10 5 P a. On néglige les effets venant <strong>de</strong> la<br />
tension <strong>de</strong> surface.<br />
2<br />
1) Exprimer, en fonction <strong>de</strong> h 0 , ρ mer , g et P atm la pression P 0 du gaz à l’inérieur <strong>de</strong> la bulle.<br />
2) La bulle remonte la surface <strong>de</strong> la mer et se trouve maintenant à la profon<strong>de</strong>ur h (h < h 0 ). En<br />
supposant que le gaz dans la bulle se comporte comme un gaz parfait et que sa température <strong>de</strong>meure<br />
constante, déterminer, en fonction <strong>de</strong> P atm , g, ρ, h, h 0 et d 0 , l’expression du diamètre <strong>de</strong> la bulle.<br />
3) Application numérique : calculer le diamètre <strong>de</strong> la bulle lorsqu’elle arrive à la surface.<br />
46 Evolution d’un gaz parfait dans un cylindre<br />
Un cylindre vertical, <strong>de</strong> section s = 100 cm 2 est clos à sa partie supérieure par un piston <strong>de</strong> masse<br />
négligeable, mobile sans frottement.<br />
1) Quelle masse <strong>de</strong> diazote faut-il introduire dans le cylindre pour que le piston se soulève à une hauteur<br />
h 0 = 1 m au <strong>de</strong>ssus du fond (l’air extérieur et le diazote sont à la même température T = 20 o C) (masse<br />
atomique molaire <strong>de</strong> l’azote : M N = 14 g/mole, constante <strong>de</strong>s gaz parfaits R = 8, 31 J.k −1 .mole −1 ,<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
pression atmosphérique P 0 = 10 5 P a)<br />
2) On pose sur le piston une surcharge <strong>de</strong> masse M = 20 kg. Le piston s’enfonce et, après quelques<br />
oscillations, se fixe à une hauteur h 1 au <strong>de</strong>ssus du fond. La température du cylindre est maintenue à<br />
T = 20 o C. Calculer la hauteur h 1 d’équilibre (on prendra pour l’accélération <strong>de</strong> pesanteur g = 10 m.s −2 ).<br />
3) On chauffe maintenant le contenu du cylindre jusqu’à la température T ′ = 100 o C tout en maintenant<br />
la surcharge en place. A quelle hauteur h ′ 1 le piston va-t-il se fixer <br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
20
47 Atmosphère isotherme<br />
L’atmosphère est assimilée à un gaz parfait <strong>de</strong> masse molaire<br />
M air , soumise à la pesanteur d’accélération uniforme g. L’axe<br />
(Oz) est vertical, z = 0 correspondant au niveau du sol. Les propriétés<br />
physiques <strong>de</strong> l’atmosphère sont uniformes sur une couche<br />
d’égale altitu<strong>de</strong> z et on note P (z) la pression et ρ(z) la masse<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
volumique <strong>de</strong> l’air à l’altitu<strong>de</strong> z. On note P 0 la valeur <strong>de</strong> la pression<br />
en z = 0. On suppose que la température T est indépendante<br />
<strong>de</strong> l’altitu<strong>de</strong> z. On note R la constante <strong>de</strong>s gaz parfaits<br />
(R = 8, 32 S.I.).<br />
1) A votre avis, la pression <strong>de</strong> l’air augmente-t-elle ou diminue-telle<br />
avec l’altitu<strong>de</strong> <br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
dm = P (z)M airS<br />
pression=P(z+dz)<br />
pression=P(z)<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
8) Sachant que la pression au niveau <strong>de</strong> la mer vaut P 0 = 1, 013 · 10 5 P a, déterminer la valeur <strong>de</strong> la<br />
pression :<br />
– en haut d’un immeuble <strong>de</strong> 20 m <strong>de</strong> haut situé au bord <strong>de</strong> la mer.<br />
– en haut du mont blanc (altitu<strong>de</strong> 4810 m).<br />
– en haut <strong>de</strong> l’Everest (altitu<strong>de</strong> 8800 m).<br />
On prendra M<br />
Université<br />
air = 29 g/mole, T = 5 o C et g = 10 m.s −2 .<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
z+dz<br />
z<br />
altitu<strong>de</strong><br />
dz<br />
surface = S<br />
masse d’air = dm<br />
0 pression=P(0)<br />
sol<br />
2) Calculer, en fonction <strong>de</strong> R, P (z), T et M air la masse volume ρ(z) à l’altitu<strong>de</strong> z.<br />
3) Montrer que la masse d’air contenu dans le volume délimité par les plans horizontaux (imaginaires) <strong>de</strong><br />
surface S distants <strong>de</strong> la hauteur dz, l’un étant à l’altitu<strong>de</strong> z, l’autre à l’altitu<strong>de</strong> z + dz vaut :<br />
4) Exprimer, en fonction <strong>de</strong> S et P (z) la force exercée sur le plan horizontal <strong>de</strong> surface S situé à l’altitu<strong>de</strong><br />
z par l’atmosphère située en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> ce plan. Cette force est-elle dirigée vers le haut ou le bas <br />
5) Exprimer, en fonction <strong>de</strong> S et P (z + dz) la force exercée sur le plan horizontal <strong>de</strong> surface S situé à<br />
l’altitu<strong>de</strong> z + dz par l’atmosphère située au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> ce plan. Cette force est-elle dirigée vers le haut ou<br />
le bas <br />
P (z+dz)−P (z)<br />
≃ dP<br />
dz<br />
6) On rappelle que<br />
dz<br />
<strong>de</strong>ux plans précé<strong>de</strong>nts, montrer que :<br />
RT<br />
dz<br />
. En écrivant la condition d’équilibre pour le gaz contenu entre les<br />
dP<br />
P (z) = −M airg<br />
RT dz.<br />
7) En intégrant la relation précé<strong>de</strong>nte entre les altitu<strong>de</strong>s 0 et z, exprimer P (z) en fonction <strong>de</strong> P 0 , T , R,<br />
M air , g et z.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
21
XI- Premier principe <strong>de</strong> la thermodynamique<br />
48 Gaz parfait ⋆<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Une enceinte <strong>de</strong> volume 1 L contient 0, 1 mole d’hélium (masse molaire M He<br />
= 4 g/mol) à la<br />
température <strong>de</strong> 27 o C.<br />
1) Calculer la vitesse quadratique moyenne, la pression et l’énergie cinétique moyenne d’une molécule.<br />
2) Calculer l’énergie interne molaire, puis l’énergie interne massique et l’énergie interne du système.<br />
3) La capacité thermique massique à volume constant (C v ).<br />
49 Paroi mobile entre gaz parfaits<br />
Deux gaz parfaits monoatomiques sont placés dans <strong>de</strong>ux compartiments d’une enceinte thermiquement<br />
isolée. Ils sont séparés par une paroi conductrice <strong>de</strong> la chaleur. Cette paroi est dans un premier<br />
temps fixe. Le gaz <strong>de</strong> gauche occupe un volume V 1 , sa pression est P 1 . Celui <strong>de</strong> droite occupe un volume<br />
V 2 , sa pression est P 2 . La température commune <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux gaz est T .<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
On libère la paroi <strong>de</strong> telle sorte qu’elle peut maintenant coulisser.<br />
1) Calculer, la température T ′ atteinte lors du nouvel équilibre.<br />
2) Calculer la pression <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux gaz (en fonction <strong>de</strong> V 1 , V 2 , P 1 , P 2 et T ).<br />
50 Mélange <strong>de</strong> gaz parfaits<br />
Deux gaz parfaits monoatomiques sont placés dans <strong>de</strong>ux compartiments d’une enceinte thermiquement<br />
isolée. Ils sont séparés par une paroi thermiquement isolée. Le gaz <strong>de</strong> gauche occupe une volume<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> V 1 , sa pression est P 1 et sa température T 1 . Celui <strong>de</strong> droite occupe un volume V 2 , sa pression est P 2 et<br />
sa température est T 2 . On ouvre un orifice dans la paroi, <strong>de</strong> telle sorte que les <strong>de</strong>ux gaz se mélangent.<br />
Calculer, en fonction <strong>de</strong> T 1 , V 1 , P 1 , T 2 , V 2 et P 2 , la température T ′ atteinte lors du nouvel équilibre.<br />
51 Respiration<br />
1) Calculer la capacité thermique massique à pression constante (C p ) d’un gaz parfait diatomique (on<br />
rapelle que l’énergie interne massique d’un telle gaz vaut U = 5 RT/M, M étant la masse molaire.<br />
2<br />
2) Une personne respire 12 L d’air par minute à la température <strong>de</strong> 20 o C et le rejette à 45 o C. En considérant<br />
que l’air est un gaz parfait diatomique <strong>de</strong> masse molaire M = 29 g/mole, calculer la quantité <strong>de</strong> chaleur<br />
Université<br />
fournie pour le réchauffement <strong>de</strong> l’air<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
respiré en une journée (hypothèse 2simplificatrice : la composition<br />
<strong>de</strong> l’air reste inchangée entre l’inspiration et l’expiration sous une pression constante d’une atmosphère).<br />
Données : masse volumique <strong>de</strong> l’air ρ = 1, 24 kg.m −3 .<br />
52 Compression d’un gaz parfait<br />
1) Rappeler l’expression <strong>de</strong> l’énergie interne d’un gaz parfait monoatomique en fonction <strong>de</strong> la température<br />
T , le nombre <strong>de</strong> moles n et la constante <strong>de</strong>s gaz parfaits R.<br />
Un récipient fermé par un piston étanche <strong>de</strong> section s contient un gaz parfait monoatomique à la<br />
température T<br />
Université<br />
0 et à la pression P 0 . Le volume initial est V<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong><br />
0 . Ce récipient est isolé thermiquement, <strong>de</strong> telle<br />
sorte qu’il n’y a pas d’échange thermique avec l’extérieur.<br />
2<br />
2) On pose brusquement une masse m 0 sur le piston. Celui-ci s’enfonce, le volume passe <strong>de</strong> V 0 à V 1 .<br />
22
2a) Exprimer, en fonction <strong>de</strong> m 0 , s, g (accélaration <strong>de</strong> pensanteur), P 0 , V 0 et V 1 le travail fourni au gaz<br />
durant la transformation.<br />
2b) En déduire les expressions <strong>de</strong> T<br />
Université <strong>de</strong><br />
1 (température finale) et V<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
1 en fonction <strong>de</strong> m<br />
2<br />
0 , s, g, P 0 , V 0 et <strong>de</strong><br />
T 0 .<br />
3) On dispose la même masse m 0 sur le piston, mais sous forme <strong>de</strong> grains <strong>de</strong> sable placés un à un. A tout<br />
moment, le gaz est alors à l’équilibre : P V = nRT .<br />
Lorsque la masse passe <strong>de</strong> m à m+dm, la pression passe <strong>de</strong> P à P +dP , le volume passe <strong>de</strong> V à V +dV ,<br />
et la température passe <strong>de</strong> T à T + dT .<br />
3a) Que vaut le travail <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> pression extérieures lorsque le volume passe <strong>de</strong> V à V + dV <br />
3b) En appliquant le premier principe <strong>de</strong> la thermodynamique, en déduire que −P dV = 3 nRdT où<br />
2<br />
n est le nombre <strong>de</strong> moles.<br />
3c) En utilisant l’équation d’état du gaz parfait, en déduire la relation liant P , V , dP et dV .<br />
3d) En déduire les expressions du volume final V 2 et <strong>de</strong> la température finale T 2 en fonction <strong>de</strong> m 0 , s,<br />
g, P<br />
Université<br />
0 , V 0 , et <strong>de</strong> T 0 .<br />
4) Application numérique : Calculer le volume final et la température finale dans les <strong>de</strong>ux cas (questions<br />
2 et 3) en prenant P 0 = 10 5 P a, V 0<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
= 1 L, T 0 = 20 o C, s = 10 cm 2 , m 0 = 210 kg et g = 10 m.s −2 .<br />
53 Gaz <strong>de</strong> van <strong>de</strong>r Waals<br />
L’équation d’état d’un gaz <strong>de</strong> van <strong>de</strong>r Waals monomoléculaire et son énergie interne s’écrivent :<br />
( )<br />
P + a n2<br />
(V − bn) = nRT U = 3 nRT −<br />
V 2 an2<br />
2 V<br />
où n est le nombre <strong>de</strong> moles, T la température, V le volume et P la pression. a et b sont <strong>de</strong>ux paramètres<br />
ne dépendant ni <strong>de</strong> n, V , P ou T .<br />
1) Pour quelles valeurs <strong>de</strong> a et b le gaz <strong>de</strong> van <strong>de</strong>r Waals a-t-il le comportement d’un gaz parfait <br />
2) Quelles sont les dimensions <strong>de</strong>s paramètres a et b <br />
3) On fait subir au gaz une compression lente à température constante T : le volume passe <strong>de</strong> V à V/2.<br />
Université <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Calculer W , le travail reçu au cours <strong>de</strong> cette transformation.<br />
4) En déduire la quantité <strong>de</strong> chaleur Q reçue par le gaz au cours <strong>de</strong> cette transformation.<br />
5) Application numérique : pour l’argon, on a a = 0, 138 J · m 3 · mol −1 , b = 3, 1 · 10 −5 m 3 · mol −1 ,<br />
n = 200 mol, V = 0, 024 m 3 . Calculer W et Q pour T = 300 K.<br />
54 Détente <strong>de</strong> gaz réels<br />
L’énergie interne d’un gaz réel diatomique pour expression U = 5<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong><br />
2<br />
2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
23<br />
n2<br />
nRT − a , où n est le nombre <strong>de</strong><br />
V<br />
moles, T la température, V le volume. a et b sont <strong>de</strong>ux paramètres.<br />
n moles <strong>de</strong> gaz sont placées dans un compartiment <strong>de</strong> volume V d’une enceinte thermiquement isolée<br />
constituée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux comprtiments. Le second compartiment, <strong>de</strong> volume V , est vi<strong>de</strong>. Le température du gaz<br />
est T i .<br />
1) On ouvre une vanne <strong>de</strong> communication entre les <strong>de</strong>ux compartiments. Calculer, en fonction <strong>de</strong> V , a et<br />
b la variation <strong>de</strong> température.<br />
2) Que vaudrait cette variation pour un gaz parfait monomoléculaire <br />
3) Application numérique : en considérant <strong>de</strong>s gaz constitués <strong>de</strong> 200 mole · m −3 , remplir le tableau ci<strong>de</strong>ssous.<br />
gaz H 2 N 2 O 2 Cl 2<br />
a (kP a.dm 6 )/mol 2 ) 24,7 140,8 137,2 657,4<br />
∆T ( o C)
A<br />
Corrections<br />
Exercice 2 :<br />
1)<br />
Université<br />
Unité <strong>de</strong> L : m (mètre) ; unité <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong><br />
M : kg<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
(kilogramme) ; unité <strong>de</strong> T : s (secon<strong>de</strong>) 2; unité <strong>de</strong> I : A (ampère)<br />
; unité <strong>de</strong> θ : K (Kelvin).<br />
• [force] = [masse] × [acceleration] = M · L · T −2<br />
• [puissance] = [energie]·[temps] −1 = [masse]·[vitesse] 2 ·[temps] −1 = M ·L 2 ·T −2 ·T = M ·L 2 ·T −3<br />
• [pression] = [force]/[surface] = M · L · T −2 · L −2 = M · L −1 · T −2<br />
• [charge] = [intensite] · [temps] = I · T .<br />
2) • [N.m] = [force] · [longueur] = (M · L · T −2 ) · L = M · L 2 · T −2 .<br />
• [kW.h] = [puissance] · [temps] = (M · L 2 · T −3 ) · T = M · L 2 · T −2 .<br />
puissance<br />
{ }} {<br />
Université<br />
• [e.V ] = [charge]·[tension]<br />
<strong>de</strong><br />
= [charge]·[<br />
<strong>Montpellier</strong> 2<br />
tension · intensite]·[intensite] −1 = [charge]·[puissance]·<br />
[intensite] −1 = (I · T ) · (M · L 2 · T −3 ) · I −1 = M · L 2 · T −2<br />
• [g.cm 2 .s −2 ] = [masse] · [longueur] 2 · [temps] −2 = M · L 2 · T −2 .<br />
• 1 N.m = 1 kg · m 2 · s −2<br />
• 1 kW.h = 10 3 × 3600 W.s = 3, 6 · 10 6 kg · m 2 · s −2<br />
• 1 e.V = 1, 6 · 10 −19 C.V = 1, 6 · 10 −19 kg · m 2 · s −2<br />
• 1 g.cm 2 .s −2 = 10 −3 × 10 −4 kg · m 2 · s −2 = 10 −7 kg · m 2 · s −2<br />
Exercice 8 :<br />
Université<br />
On note n inc l’indice <strong>de</strong> réfraction <strong>de</strong> la<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
substance inconnue. L’angle critique 2lorsque le <strong>de</strong>uxième<br />
milieu est l’eau étant α, on en déduit que :<br />
)<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Exercice 11<br />
Par application <strong>de</strong> la formule <strong>de</strong> conjugaison :<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
=1<br />
{ }} {<br />
n inc × sin(α) = n eau × sin(90) = n eau ⇒ n inc =<br />
n eau<br />
sin(α) .<br />
En appliquant la loi <strong>de</strong> Descartes lorsque l’angle d’inci<strong>de</strong>nce est i 1 , on obtient, en notant i 2 l’angle <strong>de</strong><br />
réfraction :<br />
n inc × sin(i 1 ) = n eau × sin(i 2 ) ⇒ sin(i 2 ) = n inc<br />
n eau<br />
× sin(i 1 ) =<br />
i 2 = sin −1 ( sin(i1 )<br />
sin(α)<br />
= sin −1 ( sin(28)<br />
sin(42)<br />
n eau<br />
sin(α) × 1<br />
)<br />
≃ 44, 6 o .<br />
× sin(i 1 ) = sin(i 1)<br />
n eau sin(α) .<br />
1) Condition <strong>de</strong> Gauss : tous les rayons lumineux pénétrant dans les lentilles sont peu inclinés sur l’axe<br />
principal et restent au voisinage <strong>de</strong> cette axe.<br />
2a) La vergence vaut C = 25 δ, la distance focale image <strong>de</strong> la lentille vaut donc f ′ = 1/25 = 0, 04 =<br />
4 cm.<br />
1<br />
OA − 1<br />
′ OA = 1 ⇒ 1 = 1<br />
OF ′ OA ′ OA + 1<br />
OF ′<br />
24
L’objet étant situé à 6 cm à droite <strong>de</strong> la lentille, OA = −6 cm. La distance focale vaut 4 cm donc<br />
OF ′ = 4 cm. Donc :<br />
1<br />
= − 1 OA ′ 6 + 1 4 = 1 12 ⇒ OA′ = 12 cm.<br />
L’image<br />
Université<br />
est donc située à 12 cm à<br />
<strong>de</strong><br />
droite <strong>de</strong><br />
<strong>Montpellier</strong><br />
la lentille.<br />
2<br />
Pour connaître la taille <strong>de</strong> l’image, on utilise :<br />
A ′ B ′<br />
AB = OA′<br />
OA ⇒ A′ B ′ = AB · OA′<br />
OA<br />
On suppose <strong>de</strong> AB > 0 (objet vers le haut) : AB = 1 cm. On trouve :<br />
A ′ B ′ = 1 × 12 = −2 cm.<br />
−6<br />
L’image est donc inversée et <strong>de</strong> taille 2 cm.<br />
Université<br />
2b) Le schéma ci-<strong>de</strong>ssous<br />
<strong>de</strong><br />
est fait à<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
l’échelle 1/2. Pour trouver la position 2et la taille <strong>de</strong> l’image, on trace<br />
un premier rayon issu du point B et partant parallèlement à l’axe optique. Le rayon émergeant coupe l’axe<br />
optique en F ′ . On trace ensuite le rayon issu <strong>de</strong> B et pasant par le point 0 (centre optique). Ce rayon n’est<br />
pas dévié par la lentille et coupe le premier au point B ′ .<br />
B<br />
A’<br />
A<br />
F<br />
O F’<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
B’<br />
Exercice 21<br />
1) N(t + T ) = N(t)<br />
2<br />
⇒ m(t + T ) = m(t)<br />
2<br />
⇒ exp (−λ(t + T )) = 1 2 exp(−λt)<br />
⇒ exp(−λt) exp(−λT ) = 1 2 exp(−λt) ⇒ exp(−λT ) = 1 2 ⇒ −λT = ln 1 2<br />
= − ln 2.<br />
λ est donc reliée à T par la relation :<br />
λT = ln 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
2) La constante radiactive vaut λ = ln 2/24000 ≃ 2, 89 · 10 −5 an −1 .<br />
m(t) = m 0 exp(−λt) ⇒ ln(m(t)) = ln(m 0 ) − λt = ln(m 0 ) − ln(2) t : il faut donc tracer une droite<br />
T<br />
d’ordonnée à l’origine ln(m 0 ) = 3, 91 et passant au point <strong>de</strong> coordonnées :<br />
(100000, ln(m 0 ) − ln(2) 100000)=(100000; 1, 024)<br />
24000<br />
ln (m(t))<br />
5<br />
4<br />
3<br />
2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
temps (an)<br />
1<br />
0<br />
20000<br />
40000 60000 80000 100000<br />
25
3) m(t) = 0, 01 · m 0 → 0, 01 = exp(−λt) → ln(0, 01) = −λt ⇒ t = ln(100)<br />
λ<br />
1, 6 · 10 5 ans.<br />
= 24000×ln(100)<br />
ln(2)<br />
≃<br />
4) Pour 239 P u, le nombre <strong>de</strong> nucléons vaut A = 239. En négligeant la différence entre la masse d’un<br />
proton<br />
Université<br />
et d’un neutron, et en négligeant<br />
<strong>de</strong><br />
la masse<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
<strong>de</strong>s électrons <strong>de</strong>vant celle <strong>de</strong>s protons,<br />
2<br />
on trouve que la<br />
masse d’un atome <strong>de</strong> plutonium 239 vaut m pu ≃ 239 × m p . Le nombre <strong>de</strong> noyaux (à l’instant t = 0) vaut<br />
donc :<br />
N P u = m 0<br />
=<br />
m P u<br />
50 · 10 −6<br />
239 × 1, 67 · 10 = 1, 25 · −27 1020 .<br />
5) L’activité est le nombre <strong>de</strong> désintégration par unité <strong>de</strong> temps, c’est-à-dire λ×N pu = 2,89·10−5 ×1,25·10 20<br />
365×24×3600<br />
≃<br />
1, 15 · 10 8 Bq.<br />
6) Au bout <strong>de</strong> 10 000 ans, il reste :<br />
1, 25 · 10 20 × exp ( −2, 89 · 10 −5 × 10 000 ) ≃ 9, 34 · 10 19 noyaux.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
L’activité vaut donc 2,89·10−5 ×9,34·10 19<br />
≃ 8, 65 · 10 7 Bq.<br />
365×24×3600<br />
Exercice 27<br />
La masse totale <strong>de</strong> l’iceberg est :<br />
m totale = ρ glace (V e + V i ) .<br />
Le poids <strong>de</strong> l’iceberge est donc : P oids = ρ glace (V e + V i ) g La poussée d’archimè<strong>de</strong> est égale au poids<br />
<strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> mer déplacée par le glaçon = ρ<br />
Université <strong>de</strong><br />
ocean V<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
i g.<br />
Poussée d’Archimè<strong>de</strong> = force vers le haut ; Poids = force vers le bas. A l’équilibre, les <strong>de</strong>ux forces se<br />
compensent ⇒ poids = poussée d’Archimè<strong>de</strong> ⇒<br />
2<br />
Conclusion : V e /V i = ρ ocean /ρ glace − 1.<br />
Application numérique :<br />
V e<br />
V i<br />
=<br />
Exercice 30 :<br />
ρ glace (V e + V i ) g = ρ ocean V i g ⇒ V e<br />
+ 1 = ρ ocean<br />
V i<br />
1, 025<br />
0, 91<br />
− 1 ≃ 0.13 = 13%.<br />
ρ glace<br />
Université<br />
La pression qu’exerce<br />
<strong>de</strong><br />
l’eau sur<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
le barrage dépend <strong>de</strong> la profon<strong>de</strong>ur z en 2<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’eau :<br />
P (z) = P atm + ρgz<br />
Cette pression n’est pas la même en haut et en bas du barrage. On considère dans un premier temps la<br />
force exercée par l’eau sur une tranche horizontale <strong>de</strong> barrage, comprise entre les profon<strong>de</strong>ur z et z + dz,<br />
où dz est une hauteur suffisamment petite pour négliger la variation <strong>de</strong> pression sur cette hauteur.<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
26
0<br />
Université<br />
air<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
df z<br />
z + dz<br />
h<br />
dz<br />
eau<br />
roche<br />
On note df la force exercée par l’eau sur cette tranche horizontale <strong>de</strong> barrage.<br />
force = pression × surface ⇒ df = P (z) · ldz,<br />
car la surface <strong>de</strong> la tranche <strong>de</strong> barrage vaut ldz.<br />
Université<br />
La force totale est la somme <strong>de</strong>s forces<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
s’appliquant sur toutes les tranches 2<strong>de</strong> barrages :<br />
f eau =<br />
∫ h<br />
0<br />
df =<br />
∫ h<br />
0<br />
(P atm + ρgz) ldz =<br />
∫ h<br />
0<br />
P atm ldz+<br />
Application numérique : f<br />
Université<br />
totale = 103 ×10×50 2 ×200<br />
= 2, 5 · 10 9 N.<br />
2<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Exercice 32 :<br />
où R est le rayon du tube ; en effet, la surface à la forme d’une calotte sphérique <strong>de</strong> rayon R, les <strong>de</strong>ux<br />
rayons qui interviennent dans la loi <strong>de</strong> Laplace sont donc les mêmes et valent R = d/2 (car le liqui<strong>de</strong><br />
mouille parfaitement le verre).<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Le flui<strong>de</strong> étant immobile, on peut appliquer la loi <strong>de</strong> l’hydrostatique entre les points A et B (qui sont bien<br />
situés au sein du liqui<strong>de</strong>) :<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
∫ h<br />
0<br />
∫ h<br />
ρglzdz = P atm lh+ρgl<br />
0<br />
zdz = P atm lh+ρgl h2<br />
2 .<br />
De l’autre côté du barrage, l’air exerce aussi un force <strong>de</strong> pression, mais en sens inverse (la pression <strong>de</strong><br />
l’air est constante, contrairement à celle <strong>de</strong> l’eau) : f air = hlP atm . La force totale vaut donc :<br />
f totale = f eau − f air = ρglh2 .<br />
2<br />
D’après la loi <strong>de</strong> Laplace, la pression juste en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la surface du haut (au point A) vaut :<br />
P A = P atm − 2γ R ,<br />
P atm<br />
P atm<br />
2 γ<br />
000 111<br />
000 111<br />
000 111<br />
000 111 A<br />
000 111 R<br />
000 111<br />
000 111<br />
000 111<br />
h<br />
000 111<br />
000 111<br />
000 111<br />
000 111<br />
000 111<br />
000 111<br />
P<br />
000 111 atm<br />
000 111<br />
00000000000000<br />
11111111111111<br />
000 111<br />
00000000000000<br />
11111111111111 B<br />
00000000000000<br />
11111111111111<br />
00000000000000<br />
11111111111111<br />
00000000000000<br />
11111111111111<br />
00000000000000<br />
11111111111111<br />
00000000000000<br />
11111111111111<br />
P B = P A + ρgh ⇒ P A = P B − ρgh = P atm − ρgh car P B = P atm .<br />
27
On en déduit que :<br />
P atm − ρgh = P atm − 2γ R ⇒ ρgh = 2γ R ,<br />
et donc :<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Exercice 36 :<br />
h = 4γ<br />
ρgd = 4 × 0.075<br />
= 0, 3 m = 30 cm.<br />
10 3 × 10 × 0.1 · 10−3 En appliquant la formule <strong>de</strong> Bernoulli entre les points A et B on obtient :<br />
1<br />
2 ρv2 A + P A + ρgz A = 1 2 ρv2 B + P B + ρgz B ⇒ P B = P A + 1 2 ρ ( )<br />
vA 2 − vB<br />
2 + ρg (zA − z B )<br />
• z<br />
Université<br />
A − z B = +h (axe z orienté vers le haut pour utiliser la formule <strong>de</strong> Bernoulli).<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
• D’après la conservation du débit entre les points A et B on a :<br />
On en conclut que :<br />
Application numérique :<br />
π<br />
4 D2 A · v A = π 4 D2 B · v B ⇒ v B = D2 A<br />
v A .<br />
P B = P A + 1 2 ρv2 A<br />
Université<br />
P B = 5 · 10 5 + 1 <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
2 × 103 × 4<br />
(1 2 −<br />
Exercice 39 :<br />
1a)<br />
∆P<br />
λ<br />
[P ] = [F orce][surface] −1 = [masse][acceleration][surface] −1 = M · L · T −2 .L −2 = M · L −1 · T −2 .<br />
[λ] = L<br />
[Q] = [volume] · [temps] −1 = L 3 · T −1 .<br />
Université<br />
On en déduit que :<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
[η] = L4 · M · L −1 · T −2<br />
= M · L −1 · T −1 .<br />
L · L 3 · T −1<br />
η =<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
(<br />
1 −<br />
D 2 B<br />
( DA<br />
D B<br />
) 4<br />
)<br />
+ ρgh<br />
( ) 11 4<br />
)<br />
+ 10 3 × 10 × 2 ≃ 0, 7 · 10 5 P a<br />
4<br />
= 8ηQ<br />
πR ⇒ η = πR4 ∆P<br />
4 8λQ ⇒ [η] = [R]4 [∆P ]<br />
[λ][Q]<br />
1b) Lorsque la vitesse est constante sur toute une section : Q = vitesse × surface. Lorsque la vitesse<br />
varie d’un point à l’autre <strong>de</strong> la section : Q = ¯v × surface. D’où : Q = πR 2¯v.<br />
1c)<br />
2a)<br />
( P<br />
λ<br />
)<br />
R<br />
2<br />
8¯v<br />
⇒ ∆P<br />
λ<br />
8η (πR2¯v)<br />
=<br />
πR 4<br />
= 8η¯v<br />
R 2 .<br />
= 2, 6 · 106 × (8 · 10 −6 ) 2<br />
8 × 4 · 10 −3 = 0, 0052 P a.s.<br />
28
2r<br />
2R<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong><br />
L<br />
2<br />
Le débit Q est le même dans la seringue et dans l’aiguille.<br />
• Dans l’aiguille, ∆P a = λ · 8ηQ .<br />
πr 4<br />
• Dans la seringue, ∆P s = L · 8ηQ<br />
En faisant le rapport, on obtient :<br />
πR 4 .<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Exercice 44 :<br />
T<br />
P<br />
Université<br />
0 V = n<br />
<strong>de</strong><br />
1 RT<br />
<strong>Montpellier</strong><br />
0<br />
1 = n 0 RT 0 ⇒ n 1 = n 0 .<br />
T 1<br />
2<br />
Université<br />
∆m = ρ 0 × V<br />
<strong>de</strong><br />
·<br />
<strong>Montpellier</strong> 2<br />
Exercice 48 :<br />
λ<br />
∆P a<br />
∆P b<br />
= λ · R4<br />
L · r 4 .<br />
Application numérique : ∆P a /∆P b = 1/3 × 10 4 /0, 2 4 ≃ 2, 1 · 10 6 . On peut donc négliger la perte <strong>de</strong><br />
charge dans la seringue face à celle dans l’aiguille.<br />
On note n 1 et m 1 le nombre <strong>de</strong> moles dans la serre et la masse d’air à la température T 1 .<br />
On note n 2 et m 2 le nombre <strong>de</strong> moles dans la serre et la masse d’air à la température T 2 .<br />
On note n 0 et m 0 le nombre <strong>de</strong> moles dans la serre et la masse d’air à la température T 0 = 0 C .<br />
D’après la loi <strong>de</strong>s gaz parfaits :<br />
De même :<br />
n 2 = n 0<br />
T 0<br />
T<br />
Comme la masse est proportionnelle au nombre <strong>de</strong> mole : m 1 = m 0<br />
T<br />
0 T 1<br />
et m 2 = m 0 0 T 2<br />
. La variation <strong>de</strong> la<br />
masse d’air sous la serre est donc :<br />
( T0<br />
∆m = m 1 − m 2 = m 0 − T )<br />
0<br />
.<br />
T 2 T 1<br />
Or, m 0 = ρ 0 × V d’où :<br />
1)<br />
• En désignant par m la masse d’une molécule :<br />
• P = nRT<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
T 2<br />
( T0<br />
− T )<br />
(<br />
0<br />
273<br />
= 1, 29 × 5000 ×<br />
T 2 T 1 273 + 5 − 273 )<br />
≃ 522 kg.<br />
273 + 30<br />
1<br />
2 m〈v2 〉 = 3 √ √<br />
√<br />
√√√ √ √<br />
2 k 3kB T<br />
BT ⇒ 〈v 2 〉 =<br />
m = 3(R/N A )T 3RT 3 · 8, 32 · 300<br />
= =<br />
≃ 1370 m.s −1 .<br />
M He /N A M He 4 · 10 −3<br />
V<br />
= 0,1×8,32×300<br />
10 −3 ≃ 2, 5 · 10 5 P a.<br />
• 〈E c 〉 = 3 2 k BT = 3RT<br />
2N A<br />
= 3×8,32×300<br />
2×6,02·10 23 ≃ 6, 2 · 10 −21 J.<br />
29
2)<br />
• Pour un gaz parfait monoatomique (comme l’hélium), l’énergie interne d’un gaz renfermant N moles<br />
<strong>de</strong> gaz vaut U = 3N RT . Donc pour une mole :<br />
2<br />
Université<br />
U molaire<br />
<strong>de</strong><br />
= 3 <strong>Montpellier</strong> 2<br />
2<br />
3 × 8, 32 × 300<br />
RT = ≃ 3744 J.<br />
2<br />
• La masse <strong>de</strong>s N moles vaut M He N. Donc, l’énergie interne massique vaut :<br />
U massique =<br />
U 3N<br />
masse = RT 2<br />
M He N = 3RT =<br />
2M He<br />
3 × 8, 32 × 300<br />
2 × 4 · 10 −3 ≃ 9, 4 · 10 5 J.kg −1 .<br />
• L’énergie interne du système vaut :<br />
RT =<br />
3 × 0, 1 × 8, 32 × 300<br />
2<br />
≃ 374, 4 J.<br />
U = 3N 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
3) Considérons un volume V <strong>de</strong> gaz parfait, contenant une nombre N <strong>de</strong> moles. On fait subir au gaz la<br />
transformation thermodynamique suivante : le volume étant maintenu fixe, on fait passer sa température<br />
<strong>de</strong> T à T + δT . Au cours <strong>de</strong> cette transformation, le gaz à reçu une certaine quantité <strong>de</strong> chaleur δQ. Par<br />
définition <strong>de</strong> la capacité thermique à volume constant :<br />
δQ = c v δT.<br />
On calcule δQ grâce au premier principe <strong>de</strong> la thermodynamique :<br />
δU = δW + δQ.<br />
δU est la variation d’énergie interne. Lors <strong>de</strong> la transformation, l’énergie interne passe <strong>de</strong><br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
3N RT à 2<br />
3N<br />
R(T + δT ). Donc : 2<br />
δU = 3N 2 R(T + δT ) − 3N 2 RT = 3N 2 RδT<br />
Par ailleurs, δW = −P δV , où P est la pression et δV la variation <strong>de</strong> volume. Puisque le volume est<br />
constant au cours <strong>de</strong> la transformation, δV = 0 et donc, δW = 0. Donc :<br />
δU = δW + δQ ⇒ 3N 2 RδT = 0 + c vδT ⇒ c v = 3N 2 R.<br />
c v<br />
masse =<br />
3N<br />
2 R<br />
N · M He<br />
= 3<br />
2M He<br />
R.<br />
Capacité thermique massique =<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Application numérique :<br />
C v =<br />
3 × 8, 32<br />
2 × 4 · 10 ≃ 3120 J · −3 K−1 · kg −1 .<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
30
B<br />
Formulaire (mathématiques)<br />
Voici les principales formules mathématiques utiles pour la résolution <strong>de</strong>s exercices :<br />
B.1<br />
Université<br />
Logarithme et exponentielle<br />
<strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
ln(1) = 0 ln(a × b) = ln(a) + ln(b) ln ( a b) = b · ln(a)<br />
ln ( ( )<br />
1<br />
a)<br />
= − ln(a) ln<br />
a<br />
b = ln(a) − ln(b) exp(0) = 1<br />
exp(−a) = 1<br />
exp(a + b) = exp(a) × exp(b) exp (ln(x)) = ln (exp(x)) = x<br />
exp(a)<br />
B.2 Trigonométrie<br />
adjacent<br />
x<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
hypothenuse<br />
B.3 Surfaces et volumes<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
a × g(x)<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
oppose<br />
côté opposé<br />
côté adjacent<br />
sin(x) =<br />
hypothénuse<br />
cos(x) =<br />
hypothénuse<br />
sin(−x) = − sin(x)<br />
cos(−x) = cos(x)<br />
sin ( π<br />
− 2 x) = cos(x) cos ( π<br />
− 2 x) = sin(x)<br />
B.4 Dérivées<br />
tan(x) =<br />
Si |x| ≪ 1 alors : sin(x) ≃ x et tan(x) ≃ x (x en radians)<br />
Surface d’un disque <strong>de</strong> rayon R : S = πR 2<br />
Surface d’une sphère <strong>de</strong> rayon R : S = 4πR 2<br />
Volume d’une sphère <strong>de</strong> rayon R : V = 4 3 πR3<br />
Volume d’un cylindre droit <strong>de</strong> hauteur h, <strong>de</strong> rayon R : V = πR 2 h<br />
f(x)<br />
g(x) + h(x)<br />
g(x) × h(x)<br />
h [g(x)]<br />
f ′ (x)<br />
g ′ (x) + h ′ (x)<br />
a × g ′ (x)<br />
g(x) × h ′ (x) + g ′ (x) × h ′ (x)<br />
g ′ (x) × h ′ [g(x)]<br />
7<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
côté opposé<br />
côté adjacent<br />
f(x) f ′ (x) remarques<br />
1 x n nx n−1<br />
2 a 0 se déduit <strong>de</strong> la formule 1 avec n = 0<br />
3 ax a se déduit <strong>de</strong> la formule 1 avec n = 1<br />
a<br />
4 − a 2<br />
se déduit <strong>de</strong> la formule 1 avec n = −1<br />
x<br />
x<br />
1<br />
5 ln(x) x > 0<br />
x<br />
6 exp(ax) a exp(ax)<br />
√ x<br />
1<br />
2 √ se déduit <strong>de</strong> la formule 1 avec n = 1/2<br />
x<br />
8 sin(ax) a cos(ax) x en radians<br />
9 cos(ax) −a sin(ax) x en radians<br />
31
B.5 Intégrales<br />
Ci-<strong>de</strong>ssous, F est une primitive <strong>de</strong> f.<br />
f(x)<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
g(x) + h(x)<br />
ag(x)<br />
F(x)<br />
G(x) + H(x)<br />
aG(x)<br />
f(x) F(x) remarques<br />
1 x n 1<br />
n+1 xn+1 n ≠ −1<br />
2 a ax se déduit <strong>de</strong> la formule 1 avec n = 0<br />
1<br />
3 ln(x) x > 0<br />
x<br />
1<br />
4 exp(ax) exp(ax)<br />
a sin(ax)<br />
x en radians<br />
a<br />
1<br />
5 cos(ax)<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
6 sin(ax) − 1 cos(ax) x en radians<br />
a<br />
∫ b<br />
a<br />
∫ b<br />
a<br />
f(x)dx = [F(x)] b a<br />
= F(b) − F(a)<br />
(f(x) + g(x)) dx =<br />
∫ b<br />
a<br />
∫ b<br />
a<br />
f(x)dx +<br />
∫ b<br />
∫ b<br />
α · f(x)dx = α f(x)dx<br />
a<br />
a<br />
g(x)dx<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
Université <strong>de</strong> <strong>Montpellier</strong> 2<br />
32