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Dossier de presse - Laboratoire Charles Coulomb - Université ...

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UMR 5221Inauguration5 Avril 2011


Le laboratoire <strong>Charles</strong> <strong>Coulomb</strong>Unité mixte <strong>de</strong> recherche CNRS-Université Montpellier 2Le laboratoire <strong>Charles</strong> <strong>Coulomb</strong> (L2C), (UMR 5221) a été créé au 1 er janvier 2011 parla fusion du <strong>Laboratoire</strong> <strong>de</strong>s Colloï<strong>de</strong>s, Verres et Nanomatériaux (LCVN, UMR 5587), duGroupe d’Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Semi-conducteurs (GES, UMR5650) et du groupe <strong>de</strong> Physique Théoriquedu <strong>Laboratoire</strong> <strong>de</strong> Physique Théorique et Astroparticules (LPTA, UMR 5207). Il a l’Institut<strong>de</strong> Physique (INP) du CNRS comme Institut principal et l’Institut <strong>de</strong> Chimie (INC), l’Institut<strong>de</strong>s Sciences <strong>de</strong> l’Ingénierie et <strong>de</strong>s Systèmes (INSIS) et l’Institut National <strong>de</strong> PhysiqueNucléaire et <strong>de</strong> Physique <strong>de</strong>s Particules (IN2P3) comme instituts secondaires. Le L2C compteactuellement au total 220 membres parmi lesquels une centaine <strong>de</strong> chercheurs etd’enseignants-chercheurs et une cinquantaine d’ingénieurs, techniciens et administratifspermanents.Ses objectifs scientifiques s’inscrivent au cœur <strong>de</strong> la recherche fondamentale. Le L2Cse distingue par la particularité, relativement unique au niveau national, <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>r au seind’une même unité un large éventail <strong>de</strong> compétences allant <strong>de</strong> la physique théorique la plusfondamentale à la biophysique, avec une gran<strong>de</strong> part <strong>de</strong> ses activités théoriques etexpérimentales tournées vers la physique <strong>de</strong> la matière con<strong>de</strong>nsée et les nanosciences. Le L2Ca aussi la caractéristique <strong>de</strong> disposer d’un ensemble <strong>de</strong> techniques expérimentales <strong>de</strong>caractérisation et d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la matière con<strong>de</strong>nsée, en particulier une plateforme <strong>de</strong>spectroscopies optiques, uniques en termes <strong>de</strong> performances dans le contexte national.Le L2C est organisé en trois départements :• Colloï<strong>de</strong>s, Verres et Nanomatériaux (CVN)• Semi-conducteurs, Matériaux et Capteurs (SMC)• Physique théorique (PTh).Les activités <strong>de</strong> recherche du Département Colloï<strong>de</strong>s, Verres et Nanomatériaux(CVN) sont centrées sur l’étu<strong>de</strong> expérimentale <strong>de</strong>s propriétés physiques <strong>de</strong> quelques gran<strong>de</strong>sclasses <strong>de</strong> matériaux :-les nouvelles formes du carbone, telles que les nanotubes et le graphène-les matériaux désordonnées durs (verres) ou mous (gels, colloï<strong>de</strong>s, mousses, polymères,cristaux liqui<strong>de</strong>s, tensio-actifs….)-le vivant (<strong>de</strong> la cellule au tissu) et le bio-mimétique (composants cellulaires)En sondant grâce à un large panel <strong>de</strong> techniques expérimentales, mais aussi parsimulations numériques, la structure et la dynamique <strong>de</strong> la matière sur <strong>de</strong>s échelle spatialescomprises entre 10 -7 mm et 1mm et <strong>de</strong>s échelles <strong>de</strong> temps comprises entre 10 -12 s et 1 heure,on cherche à décrire et comprendre les propriétés physiques (comportement mécanique,conductivité thermique et électronique propriétés optiques etc…) <strong>de</strong> ces matériaux , au niveaucollectif (comportement macroscopique) mais aussi au niveau <strong>de</strong>s nano-objets individuels quiles constituent (nanosciences). Cette recherche fondamentale peut-être ensuite valorisée par leréseau <strong>de</strong> collaborations industrielles que le département a développées.Bien que l’activité au coeur du Département Semiconducteurs, Matériaux etCapteurs (SMC) soit la physique <strong>de</strong>s semiconducteurs, science qui est à la base <strong>de</strong>l’électronique, qui envahit aujourd’hui notre quotidien, son champ d’investigation s’est élarginotablement pour inclure la biophysique, avec les interfaces semiconducteur/vivant, lesnanotechnologies appliquées à l’imagerie et à ses applications médicales, les matériaux non-


cristallins/vitreux (pour <strong>de</strong>s applications à <strong>de</strong>s capteurs utiles en biomédical ou enenvironnement jusqu’à la conception <strong>de</strong>s nouvelles générations <strong>de</strong> verres ophtalmiques(lunettes)). Les nanotechnologies et les nanosciences sont au coeur <strong>de</strong>s activités duDépartement et le champ <strong>de</strong>s problématiques va <strong>de</strong> la recherche très appliquée à la théorie, enincluant la synthèse <strong>de</strong> nouveaux matériaux, la détermination fine <strong>de</strong> leur propriétés par unegran<strong>de</strong> variété <strong>de</strong> techniques (microscopies, optique, mesures électriques, rayons X, …), <strong>de</strong>sétu<strong>de</strong>s physiques sophistiquées (à <strong>de</strong>s échelles <strong>de</strong> temps très courts jusqu’au millième <strong>de</strong>milliardième <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>, ou en utilisant <strong>de</strong>s pressions très élevées (jusqu’à 15000 fois lapression atmosphérique) et <strong>de</strong>s champs magnétiques très intense (plusieurs centaines <strong>de</strong>millier <strong>de</strong> fois le champ magnétique terrestre, …). Toutes ces étu<strong>de</strong>s visent à la fois àaugmenter notre compréhension du mon<strong>de</strong> qui nous entoure, mais aussi à développer <strong>de</strong>nouvelles technologies, qui contribueront à augmenter notre compétitivité industrielle.Le Département <strong>de</strong> Physique Théorique développe <strong>de</strong>s recherches à caractèrefondamental autour <strong>de</strong> trois thématiques : le première concerne la modélisation <strong>de</strong>s systèmescomplexes et <strong>de</strong>s phénomènes non-linéaires. Les domaines d’application recouvrent lessystèmes biologiques moléculaires et cellulaires, la mécanique <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s, la physique <strong>de</strong>sspins jusqu’aux non-linéarités en optique et en nanosciences. La secon<strong>de</strong> thématiques’intéresse à <strong>de</strong>s questions fondamentales en théorie <strong>de</strong>s champs et en physique mathématiquecomme la théorie <strong>de</strong>s champs conformes, les systèmes intégrables quantiques, les théories <strong>de</strong>scor<strong>de</strong>s, la gravité quantique. Le troisième thème couvre <strong>de</strong>s domaines à l’interface entre lathéorie <strong>de</strong>s champs et <strong>de</strong>s expériences en physique <strong>de</strong>s particules aux collisionneurs (LHC),astroparticules ou cosmologie, notamment: la physique hadronique; la théorie etphénoménologie <strong>de</strong> la supersymétrie; la matière noire et astroparticules; l’énergie noire etcosmologie.Contact : Jean-Louis Sauvajol, Directeur <strong>de</strong> Recherche CNRSTel : 04 67 14 35 92Jean-Louis. Sauvajol@univ-montp2.fr


L'énergie noire ou la face cachée <strong>de</strong> l'expansion <strong>de</strong> l'univers.Plusieurs théoriciens <strong>de</strong> la composante Physique Théorique du <strong>Laboratoire</strong> <strong>Charles</strong><strong>Coulomb</strong> <strong>de</strong> Montpellier travaillent sur <strong>de</strong>s thématiques directement liées à la cosmologie etplusieurs thèses ont été soutenues dans les domaines <strong>de</strong> la gravitation, <strong>de</strong> la matière noire et <strong>de</strong>l'énergie noire dont il sera plus spécifiquement question ici. On sait <strong>de</strong>puis la fin <strong>de</strong>s années 20 quenotre univers est en expansion: les galaxies qu'il contient s'éloignent les unes <strong>de</strong>s autres et cettevitesse <strong>de</strong> récession est d'autant plus gran<strong>de</strong> que la distance entre elles est gran<strong>de</strong> un peu comme<strong>de</strong>ux croix <strong>de</strong>ssinées sur un ballon qu'on gonflerait. Elle est <strong>de</strong> plus proportionnelle à la vitessed'expansion <strong>de</strong> l'univers.La gravitation est responsable <strong>de</strong> ces phénomènes qui sont décrits avec la théorie relativiste<strong>de</strong> la gravitation finalisée par Albert Einstein en 1915, la Relativité Générale. Dans la cosmologie"Big-Bang", notre univers est né d'une gran<strong>de</strong> explosion initiale. Il s'est ensuite refroidi au cours <strong>de</strong>son expansion. Un <strong>de</strong>s piliers spectaculaires <strong>de</strong> ce modèle est l'existence d'un rayonnement <strong>de</strong> fondthermalisé dont la température est proche <strong>de</strong> 2.7 <strong>de</strong>grés Kelvin. Ce rayonnement a été découvert en1965. De très petits écarts <strong>de</strong> température, <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 1/100.000 <strong>de</strong>grés Kelvin, nécessaires pourexpliquer l'origine <strong>de</strong>s galaxies, ont été détectés par la suite dans une série <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s expériencessatellitaires culminant avec le satellite Planck lancé en 2009. Pour finir, l'age <strong>de</strong> l'univers, le tempsnous séparant <strong>de</strong> l'explosion initiale, serait d'environ 14 milliards d'années. Une énorme surpriseattendait les chercheurs vers la fin <strong>de</strong>s années 90. En mesurant le flux qui nous parvient et qui estémis par <strong>de</strong>s chan<strong>de</strong>lles standard, les Supernovae <strong>de</strong> type Ia, on peut reconstituer la vitessed'expansion récente <strong>de</strong> notre univers: ces données suggèrent que l'expansion <strong>de</strong> notre universaccélère! Cette découverte bouleverse notre perception <strong>de</strong> l'univers car dans le modèle Big Bangstandard, cette vitesse va en décroissant. Ce bouleversement est si important que tous les principes<strong>de</strong> base sont remis en question. Pour expliquer cette accélération <strong>de</strong> l'expansion on introduit unconstituant particulier appelé énergie noire, ayant la propriété curieuse d'exercer une pressionnégative. Les observations nous disent que plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux tiers du contenu <strong>de</strong> l'univers est sous laforme d'énergie noire. Le candidat le plus économique est une constante cosmologique (déjàimaginée par Einstein dans un tout autre contexte!) mais cette "énergie du vi<strong>de</strong>" pose problème dufait <strong>de</strong> sa petitesse. C'est pourquoi beaucoup d'autres candidats ont été envisagés. On peut aller plusloin en invoquant une modification <strong>de</strong> la gravitation aux échelles cosmologiques ce qui aurait lemême effet que l'énergie noire. Selon le type d'énergie noire que l'on considère le futur <strong>de</strong> notreunivers s'en trouve totalement modifié.Comprendre le mécanisme qui accélère l'expansion <strong>de</strong> l'univers est <strong>de</strong>venu un enjeu majeur<strong>de</strong> la cosmologie et <strong>de</strong> la physique théorique. Grâce à <strong>de</strong>s expériences <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> envergure dans lesannées à venir dans lesquelles la France est bien représentée, les observateurs espèrent enapprendre suffisamment sur l'énergie noire pour permettre aux théoriciens <strong>de</strong> comprendre sonorigine.Contact : David Polarski, Professeur à l’Université Montpellier 2Tel : 04 67 14 93 29Mel : David.Polarski@univ-montp2.fr


Atomes, colloï<strong>de</strong>s et grains : Quelques exemples <strong>de</strong> matériaux désordonnésLorsque l’on enseigne les différents états <strong>de</strong> la matière, on prend souventl’exemple <strong>de</strong> l’eau que l’on peut trouver, à pression atmosphérique, à l’état <strong>de</strong> gaz au<strong>de</strong>ssus<strong>de</strong> 100 °C, <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 0 °C, ou <strong>de</strong> soli<strong>de</strong> cristallin lorsqu’il gèle.Pourtant, cette classification ne rend pas bien compte <strong>de</strong> l’extraordinaire diversité <strong>de</strong>sétats <strong>de</strong> la matière que l’on rencontre ne serait-ce qu’en promenant notre regard autour <strong>de</strong>nous. Le verre, par exemple, <strong>de</strong>vient un soli<strong>de</strong> en refroidissant (voir l’image du souffleur<strong>de</strong> verre ci-<strong>de</strong>ssous), mais sa structure à l’échelle atomique est aussi désordonnée quecelle d’un liqui<strong>de</strong>. Le verre n’entre donc pas dans notre classification naïve. C’est encorele cas <strong>de</strong> beaucoup d’autres matériaux. Nos salles <strong>de</strong> bain regorgent <strong>de</strong> gels et <strong>de</strong> mousses,qui sont autant d’exemples <strong>de</strong> matériaux complètement désordonnés au niveaumicroscopique, et qui ne sont ni flui<strong>de</strong>s, ni soli<strong>de</strong>s. Enfin, un empilement compact <strong>de</strong>grains <strong>de</strong> sable est un <strong>de</strong>rnier exemple magnifique <strong>de</strong> matériau suffisamment soli<strong>de</strong> pourpouvoir supporter le poids d’un être humain (voir l’exemple <strong>de</strong> la dune ci-<strong>de</strong>ssous), maisl’arrangement <strong>de</strong>s grains dans le tas <strong>de</strong> sable est <strong>de</strong> nouveau bien différent <strong>de</strong> celui d’unsoli<strong>de</strong> cristallin.Au laboratoire <strong>Charles</strong> <strong>Coulomb</strong>, nous étudions une gran<strong>de</strong> diversité <strong>de</strong> matériauxdésordonnés. Nous utilisons <strong>de</strong>s expériences pour caractériser les propriétés (par exemplethermiques, mécaniques, etc.) <strong>de</strong> ces différents materiaux, et tentons <strong>de</strong> relier la physiqueobservée à l’échelle macroscopique à leur structure microscopique désordonnée, quenous voulons aussi mieux comprendre. Nous utilisons souvent l’outil numérique qui nouspermet <strong>de</strong> développer et d’étudier en très grand détail <strong>de</strong>s systèmes modèles plus simples<strong>de</strong> matériaux désordonnés, comme les verres ou les gels. Enfin, nous utilisons l’outilthéorique <strong>de</strong> la mécanique statistique pour tenter <strong>de</strong> comprendre, à un niveau plusfondamental, si la matière désordonnée représente un vrai « quatrième état » <strong>de</strong> la matière,et si oui, quelles sont les conditions thermodynamiques pour lesquelles tel matériau peutpar exemple <strong>de</strong>venir un verre, ou un tas <strong>de</strong> sable se comporter comme un soli<strong>de</strong>.Contact : Ludovic Berthier, Directeur <strong>de</strong> Recherche CNRSTel : 04 67 14 35 38Ludovic.Berthier@univ-montp2.fr


On<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Plasma dans les Nanostructures semi-conductrices: Emission et Détection THzLe domaine Terahertz (THz) est la partie du spectre électromagnétique située entrel’infrarouge et les micro-on<strong>de</strong>s. D’un point <strong>de</strong> vue fréquentiel, il s’étend <strong>de</strong> 0.1 THz à unedizaine <strong>de</strong> THz, soit <strong>de</strong> 30 µm à 3 mm en longueur d’on<strong>de</strong>. Ces on<strong>de</strong>s pénètrent un grandnombre <strong>de</strong> matériaux opaques dans le domaine visible et bien que fortement absorbées parl’eau, ces radiations peuvent également traverser plusieurs millimètres <strong>de</strong> tissus vivants. Deplus, un grand nombre <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>s d’excitations électroniques et moléculaires se situent dans cedomaine <strong>de</strong> fréquences. Malgré un nombre considérable d’applications potentielles dans lesdomaines <strong>de</strong> l’imagerie, <strong>de</strong> la spectroscopie ou <strong>de</strong> la télécommunication, cette zone du spectreélectromagnétique est souvent désignée par "gap THz", du fait d’un manque <strong>de</strong> sourcescompactes, mais aussi <strong>de</strong> détecteurs sensibles et rapi<strong>de</strong>s. Or, au début <strong>de</strong>s années 90, M.Dyakonov (L2C-PT, Montpellier) et M. Shur (RPI, New York) ont prévu que les transistors<strong>de</strong> tailles nanométriques peuvent se comporter comme <strong>de</strong>s émetteurs et détecteurs <strong>de</strong>radiations THz par le biais <strong>de</strong>s oscillations <strong>de</strong> plasma dans le canal. De manière à mieuxappréhen<strong>de</strong>r la physique <strong>de</strong> l’instabilité Dyakonov-Shur, ils ont proposé une analogie entre uninstrument <strong>de</strong> musique à vent, produisant un son dont la fréquence est définie par la longueur<strong>de</strong> sa cavité résonante, et un transistor nanométrique, dans le canal duquel les on<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plasmapeuvent <strong>de</strong>venir instables et ainsi générer une radiation <strong>de</strong> fréquence THz définie par lalongueur <strong>de</strong> la grille du transistor. Ce n’est que grâce à la miniaturisation <strong>de</strong>s transistors que lathéorie <strong>de</strong> la « flute à électrons THz » a pu être confirmée expérimentalement pour lapremière fois par l’équipe <strong>de</strong> W. Knap (L2C-SMC, Montpellier). Il a donc été démontré dès2002 la détection résonante et non résonante <strong>de</strong> radiations THz par les on<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plasma dans<strong>de</strong>s transistors à base <strong>de</strong> GaAs, InGaAs et GaN. En 2004, l’équipe du L2C a égalementdémontré à la fois l’émission THz dans <strong>de</strong>s transistors <strong>de</strong> haute mobilité à base d’InGaAsainsi que la détection non résonante <strong>de</strong> radiations THz par <strong>de</strong>s transistors à base <strong>de</strong> silicium.Cette <strong>de</strong>rnière démonstration expérimentale a ouvert la voie <strong>de</strong>s applications ultilisant lesdétecteurs THz à on<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plasma. La sensibilité <strong>de</strong>s détecteurs plasma est en effet tout à faitcomparable à celle reportée pour <strong>de</strong>s dispositifs actuellement commercialisés, en ayant <strong>de</strong>plus une fréquence d’échantillonnage bien plus élevée. Il faut aussi noter que le grandavantage <strong>de</strong>s transistors repose sur leur facile intégration en matrices permettant <strong>de</strong> réaliser<strong>de</strong>s caméras THz <strong>de</strong> haute résolution. Il est donc envisageable par exemple d’évaluer le tauxd’hydratation <strong>de</strong>s plantes en mesurant l’absorption THz au travers d’une feuille <strong>de</strong> la plante àcontrôler, comme le suggère la figure suivante.50Y position (mm)43216.00µ12.0µ18.0µ24.0µImage à 0.3 THz avec un nano-transistor entant quedétecteur, montrant une feuille <strong>de</strong> vigne attaquée parune algue-champignon microscopique, le mildiou. Lesnervures principales et secondaires <strong>de</strong> la feuille sontplus visibles que le limbe car plus hydratées.Contact : Wojciech Knap, Directeur <strong>de</strong> Recherche CNRSTel : 04 67 14 32 17 et 06 88 33 75 11Wojciek.Knap@univ-montp2.fr00 1 2 3 4 5X position (mm)30.0µImage du faisceau provenant du BWO à 1.05 THz àtempérature ambiante avec un pixel base sur latechnologie MOSFET Silicium spécialement <strong>de</strong>signé.Les axes X et Y représentent la position du détecteuren mm.


Optique et Spectroscopie au L2CLe L2C hérite <strong>de</strong>s plateformes expérimentales <strong>de</strong> spectroscopie issues du LCVNet les GES, avec leurs spécificités et leurs originalités. Le but <strong>de</strong> cet exposé est <strong>de</strong>montrer que, mises ensemble, ces plateformes expérimentales couvrent un éventail <strong>de</strong>techniques en optique à la fois puissant, varié, et original, permettant d’abor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>nombreuses questions, qui relèvent <strong>de</strong> domaines très divers allant <strong>de</strong> la physique <strong>de</strong>ssemi-conducteurs, jusqu’à la biophysique, en passant par la matière molle, les milieuxdésordonnés etc. L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> domaines aussi variés implique également <strong>de</strong>s équipementsimportants, qui permettent <strong>de</strong> couvrir <strong>de</strong>s domaines spectraux très larges, <strong>de</strong> l’ultravioletà l’infrarouge lointain.La plupart <strong>de</strong> ces plateformes expérimentales se sont également dotées d’outils <strong>de</strong>microscopie permettant l’objet <strong>de</strong> nano-objets individuels tels que les nanotubes <strong>de</strong>carbone ou les boites quantiques <strong>de</strong> semi-conducteurs.Cette présentation tentera d’illustrer les nombreuses possibilités en spectroscopie optiqueau L2C à travers quelques exemples relevant <strong>de</strong> différentes métho<strong>de</strong>s spectroscopiques :spectroscopie vibrationnelle, non-linéaire, cohérente, résolue en temps, magnétooptique...Le regroupement <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> ces plateformes optiques au sein du L2C etdans un nouveau bâtiment, dans un futur proche, <strong>de</strong>vrait accroître sensiblement lespossibilités expérimentales en combinant toutes ces techniques avec une variétéd’environnements échantillon, comme l’application <strong>de</strong> fortes pressions, forts champsmagnétiques, basses et hautes températures, mesures électriques et optiques combinées…Deux exemples d’imagerie réalisées par <strong>de</strong>s équipes du L2C : à gauche visualisation dunombre <strong>de</strong> mono-couches <strong>de</strong> graphite (<strong>de</strong> 1 à 5) en micro-Raman, à droite microscopie <strong>de</strong>cellules par génération <strong>de</strong> 2 n<strong>de</strong> harmoniqueContact : Denis Scalbert, Directeur <strong>de</strong> Recherche CNRSTel : 04 67 14 39 21e-mail : Denis.Scalbert@univ-montp2.fr


Grands Plateaux Techniques RégionauxPlateforme Rayons-X et GammaPlateforme TerahertzPlateforme OMEGADispositifs expérimentauxHyper-Ramanµ-Brillouin HRManip pompe-son<strong>de</strong>PL résolue en temps

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