Télécharger le n°236 (Novembre 2012) - Saint-Priest

32 Saint-Priest
LIBRE EXPRESSION
Élus socialistes
et républicains
Majorité
15-25 ans, une idée, un projet
: la ville répond présent !
Depuis 2008, nous avons inscrit la politique
jeunesse comme une des priorités de notre
mandat. Après la création du CMJ, les rencontres
de la jeunesse et de nombreuses actions
en faveur des jeunes (48 h de la sécurité
routière, journée contre le sida, journée Job
d'été, soutien aux structures de quartiers...),
les jeunes San-Priots ont maintenant accès
à une Pépinière 15-25 pour leurs projets...
Cette structure, ouverte depuis janvier 2011,
propose aux jeunes de 15-25 ans de la ville
différents outils pour faire aboutir leurs idées,
leurs projets, leurs passions.
Parce que nous considérons les jeunes
comme une ressource, une richesse pour
notre ville et son avenir, nous avons souhaité
renforcer l'accompagnement et la construction
des projets par la création d'une Pépinière
proposant un accueil, des outils pour
faire mûrir une idée, un souhait de chantier
international, un projet culturel...
Bien plus qu'un lieu, la Pépinière 15-25 propose
non seulement un accompagnement
au montage de projets mais parfois des aides
et des pistes de recherches de financements
diversifiés.
Permettre de faire aboutir des projets, de
faire éclore des idées c'est donner confiance
aux jeunes de notre territoire et leur montrer
que nous sommes avec eux, dans une démarche
de soutien, d'aide à la réussite dans
une perspective d'accès vers plus d'autonomie.
•
Ensemble pour
Saint-Priest
Opposition
Le coût du logement devient
de plus en plus prohibitif.
La faute à qui
Pour la majorité socialiste, cela vient du gouvernement
(quand il est de droite). Sauf que les
années Chirac puis Sarkozy ont vu se développer
la construction comme jamais auparavant :
sous l’impulsion de Jean-Louis Borloo les partenaires
sociaux se sont engagés à passer de
2,5 milliards à 5 milliards d’euros au total sur la
période 2004-2013. Somme qui s’ajoutait aux
5 milliards d’euros que l’État a mis à disposition,
portant ainsi la capacité de subvention de l’AN-
RU à 10 milliards d’euros. Le montant du programme
a augmenté ainsi de 20 à 30 milliards
d’euros pour rénover en profondeur nos quartiers.
Grâce à la mobilisation forte de tous les
acteurs aux côtés des collectivités : État, Union
Sociale pour l’Habitat, 1% logement, Caisse des
dépôts et consignations, les travaux de rénovation
engagés ont changé le cadre de vie de
plus de 2,3 millions d’habitants, dans plus de
300 quartiers. Au total, ce sont plus de 6 millions
d’habitants qui sont concernés.
Alors, la pénurie de logement, la faute à la
droite
Rappelons les propos entendus au conseil
municipal de Saint-Priest : « plus de 70% des
personnes sont éligibles au logement social ».
Pardi ! Le paradis communiste : le social pour
tous ! Mais si tout est social, rien ne l’est. Et ce
sont les plus fragiles qui trinquent.
Lorsqu’on fait miroiter aux gens que la collectivité
se chargera de loger chacun, on organise la
pénurie. Il faudrait donc passer à 70% de logement
aidé… Aidé par qui
Vous l’avez compris. Le problème est bien idéologique.
En voulant loger tout le monde pour
obtenir des voix aux élections, on en arrive aux
aberrations de Vaulx-en-Velin ou Vénissieux.
Pour l’avoir rappelé en séance, notre groupe
s’est fait copieusement critiquer.
Dans notre esprit, le logement social doit garder
son caractère social. 34% sur Saint-Priest,
c’est largement suffisant. Il conviendrait plutôt
de libérer le foncier en périphérie plutôt
que d’ajouter sans fin des immeubles dans nos
cœurs de village.
Mais certaines vérités ne sont pas bonnes à
dire… •
Élus communistes
et républicains
Majorité
Pour un service public de
l’eau du Grand Lyon assumé
et renforcé
Depuis deux mandats au conseil de communauté,
nous sommes sans discontinuer avec
le Grand Lyon pour poser la question de l’eau
à travers une renégociation de contrats, ce
dont ont profité les usagers de Saint-Priest, en
gestion par la SDEI. Autant il faut se féliciter de
la gestion de l’assainissement et de sa qualité
en régie publique qui est une des moins chères
de France ; autant il faut regretter le prix élevé
du service de l’eau potable assuré par le privé.
Ainsi le débat sur l’eau s’est intensifié sur
l’agglomération, notamment pour le retour en
gestion publique lequel rencontre aujourd’hui
un grand succès. À ce sujet, plusieurs colloques
et débats ont été organisés rassemblant
un large public (élus, militants de l’eau,
syndicalistes, usagers, représentants des
grandes entreprises). En outre, au Grand Lyon
et depuis le début de l’année, un groupe de
travail sur la politique sur l’eau s’est mise en
place où tout est mis à plat, tout est discuté,
et où l’ensemble des groupes politiques sont
représentés.
Alors, dans le paysage nouveau des changements
politiques nationaux, il nous semble important
qu’au plan national un pôle public de
l’eau assure les questions mondiales posées
par la ressource et la cohérence, voire les mutualisations
nécessaires, afin que les conditions
d’accès soient égales pour tous. Dans ce
cadre, il revient à chaque collectivité de décider
après une large consultation qu’elle est la
meilleure gestion, compte tenu des conditions
spécifiques d’accès de production et de distribution.
Ainsi le Grand Lyon peut et doit fixer les
plus grandes ambitions et avancer de manière
dans son rôle d’autorité organisatrice du service
public, et prendre la main sur l’ensemble
de la gestion.
Par-delà la différence des positionnements, il
y a nécessité d’une appropriation citoyenne
de ces questions. Les San-Priots doivent en
être partie prenante. La démocratie ne pourra
qu’être gagnante avec de telles pratiques. •
Willy Plazzi