Cours d'eau enterrés en tête de bassin - Agence de l'Eau Rhin-Meuse
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IIIIII.. NNoottiioonn d<strong>de</strong>e rrééfféérre<strong>en</strong>nccee<br />
La <strong>de</strong>uxième étape d’un projet <strong>de</strong> restauration concerne la recherche <strong>de</strong> référ<strong>en</strong>ce. Autrem<strong>en</strong>t dit,<br />
quelles étai<strong>en</strong>t les caractéristiques morphologiques (largeur et hauteur pleins bords, sinuosité,<br />
p<strong>en</strong>te…) du cours d’eau <strong>en</strong> tête <strong>de</strong> <strong>bassin</strong> avant la perturbation Cette question est primordiale car<br />
elle conditionne la réussite <strong>de</strong> la restauration à long terme. En effet, il est ess<strong>en</strong>tiel <strong>de</strong> t<strong>en</strong>dre vers un<br />
gabarit <strong>de</strong> lit conforme aux caractéristiques du cours d’eau afin que celui-ci soit <strong>en</strong> mesure d’assurer<br />
ses fonctions biologiques, chimiques et hydrauliques.<br />
Trois cas peuv<strong>en</strong>t surv<strong>en</strong>ir :<br />
• En amont du cours <strong>d'eau</strong> <strong>en</strong>terré, il existe <strong>en</strong>core une section prés<strong>en</strong>tant une<br />
hydromorphologie originelle. Il convi<strong>en</strong>dra donc <strong>de</strong> respecter le gabarit <strong>de</strong> cette section<br />
(largeur et hauteur pleins bords, sinuosité, p<strong>en</strong>te…) pour restaurer la partie <strong>en</strong>terrée (figure<br />
4).<br />
<strong>Cours</strong> d’eau recalibré<br />
<strong>Cours</strong> d’eau originel<br />
Commune <strong>de</strong> Lagar<strong>de</strong> (57)<br />
Orthophotoplan, 2004<br />
<strong>Cours</strong> d’eau <strong>en</strong>terré<br />
Figure 4 : Exemple <strong>de</strong> cours <strong>d'eau</strong> ayant subi diverses dégradations et possédant une section <strong>de</strong> référ<strong>en</strong>ce à l’amont<br />
(photos : ©Mathieu, 2010)<br />
• Une section <strong>de</strong> référ<strong>en</strong>ce persiste à l’aval du cours <strong>en</strong>terré. Dans ce cas, il est peut-être<br />
possible d'utiliser la partie aval comme référ<strong>en</strong>ce, <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant cep<strong>en</strong>dant certaines<br />
précautions. Par exemple, la prés<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> drains, <strong>de</strong> plans d’eau (…) <strong>en</strong> amont sont<br />
susceptibles d’<strong>en</strong>traîner un approfondissem<strong>en</strong>t du lit à l'aval. Les dim<strong>en</strong>sions du lit à l'aval<br />
seront donc sur-dim<strong>en</strong>sionnées par rapport au lit originel et il convi<strong>en</strong>t <strong>de</strong> pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte<br />
ces changem<strong>en</strong>ts.<br />
• Et <strong>en</strong>fin, la tête <strong>de</strong> <strong>bassin</strong> a été <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>terrée et plus aucune section naturelle n'est<br />
prés<strong>en</strong>te.<br />
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