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Analyse de l'impact des mesures fiscales accordées aux entreprises ...

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CONSEILS TRANSACTIONNELS<br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> actuelles accordées<br />

<strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions ressources sur les <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s<br />

régions centrales du Québec et <strong>de</strong> leurs conséquences à court,<br />

moyen et long termes sur l’économie du Québec<br />

26 avril 2007


Avis important<br />

Le présent document a été préparé par KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. (« KPMG ») pour le ministère <strong>de</strong>s Affaires municipales et <strong>de</strong>s Régions (« MAMR »)<br />

<strong>aux</strong> fins d’analyser l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> actuelles accordées <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions ressources sur les <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions<br />

centrales du Québec et <strong>de</strong> leurs conséquences à court, moyen et long termes sur l’économie du Québec.<br />

Limites <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong><br />

Les analyses qui sont présentées ont été réalisées à partir <strong>de</strong> données fournies par <strong>de</strong>s représentants du Gouvernement du Québec ainsi que <strong>de</strong>s<br />

sources d’information externes. KPMG n’a pas vérifié <strong>de</strong> façon indépendante l’information contenue dans le présent document. Par conséquent,<br />

KPMG n’offre aucune garantie quant à l’exactitu<strong>de</strong> ou le caractère exhaustif du présent document et n’assume aucune responsabilité pour quelque<br />

déclaration (explicite ou implicite) ou omission à l’égard du présent document.<br />

Devise<br />

À moins d’indication contraire, tous les montants apparaissant dans le présent document sont exprimés en dollars canadiens. Le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> change<br />

utilisé lors <strong>de</strong> la conversion <strong>de</strong>s données en dollars canadiens en dollars américains a été <strong>de</strong> 1.1735.<br />

Personnes ressources<br />

Stéphane Tremblay<br />

KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L.<br />

Associé délégué, Services-conseils<br />

600, boul. <strong>de</strong> Maisonneuve Ouest<br />

Téléphone: (514) 840-2354 Bureau 1500<br />

Courriel: stremblay@kpmg.ca<br />

Montréal (Québec) H3A 0A3<br />

Télécopieur : (514) 840-2121<br />

Alain Drouin<br />

Associé responsable, Services-conseils<br />

Téléphone: (514) 840-2229<br />

Courriel: adrouin@kpmg.ca<br />

© 2007 KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., société canadienne à responsabilité limitée et cabinet membre du réseau KPMG <strong>de</strong> cabinets indépendants affiliés à<br />

KPMG International, coopérative suisse. Tous droits réservés. Imprimé au Canada.<br />

2


Table <strong>de</strong>s matières<br />

Page<br />

• Faits saillants 4<br />

• Glossaire 17<br />

• Mandat et approche <strong>de</strong> réalisation 18<br />

• <strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises<br />

au niveau <strong>de</strong>s coûts d’exploitation 21<br />

• <strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement 34<br />

• Importance relative <strong>de</strong>s coûts d’exploitation et <strong>de</strong> l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement 43<br />

• <strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> 51<br />

• <strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques 61<br />

• <strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> pour l’ensemble du Québec 79<br />

• Annexes 84<br />

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3


Faits saillants<br />

Sujet<br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la compétitivité<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

québécoises au niveau<br />

<strong>de</strong>s coûts d’exploitation<br />

Principales observations<br />

1. Sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la Stratégie <strong>de</strong> développement économique <strong>de</strong>s régions ressources<br />

(« SDÉRR »), les <strong>entreprises</strong> modélisées opérant en régions ressources ont <strong>de</strong>s coûts<br />

d’exploitation plus élevés que les mêmes <strong>entreprises</strong> opérant en régions centrales. Leur profil<br />

<strong>de</strong> coûts s’apparente plutôt à celui d’<strong>entreprises</strong> opérant en régions métropolitaines.<br />

2. Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR ont un effet significatif sur les coûts d’exploitation <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> opérant au sein <strong>de</strong>s régions ressources. Selon les scénarios <strong>de</strong> création d’emplois<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>, les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> réduisent les coûts d’exploitation <strong>de</strong> manière plus ou<br />

moins importante, soit d’un minimum <strong>de</strong> 2,6 points <strong>de</strong> base à un maximum <strong>de</strong> 5,7 points <strong>de</strong><br />

base. Pour le scénario <strong>de</strong> référence utilisé dans la présente étu<strong>de</strong>, cette réduction représente<br />

3,2 points <strong>de</strong> base.<br />

3. On note <strong>de</strong>s écarts au niveau <strong>de</strong>s coûts d’exploitation, à la fois entre les régions centrales et<br />

ressources témoins, mais aussi entre les villes appartenant au même groupe <strong>de</strong> région.<br />

<strong>Analyse</strong><br />

Pages 21 - 33<br />

(000 $ US) Baie-Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-Georges<br />

<strong>de</strong> Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales Montréal Québec (ville) États-Unis<br />

Scénario : <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 17 929 17 486 17 652 17 689 17 961 17 611 17 858 17 810 18 321 18 226 19 217<br />

Classement général 5 1 3 6 2 4<br />

Indice général 93,3 91,0 91,9 92,0 93,5 91,6 92,9 92,7 95,3 94,8 100,0<br />

0,7 point <strong>de</strong> base<br />

Impact <strong>de</strong> 3,2 points <strong>de</strong> base<br />

Scénario : sans les <strong>mesures</strong> SDÉRR<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 18 505 18 098 18 266 18 290 17 961 17 611 17 858 17 810 18 321 18 226 19 218<br />

Classement général 6 4 5 3 1 2<br />

Indice général 96,3 94,2 95,0 95,2 93,5 91,6 92,9 92,7 95,3 94,8 100,0<br />

Modèle <strong>de</strong> comparaison <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> KPMG –<br />

L’analyse <strong>de</strong> la compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

québécoises au niveau <strong>de</strong>s coûts d’exploitation<br />

s’appuie sur le modèle <strong>de</strong> comparaison <strong>de</strong>s coûts<br />

Choixconcurrentiels.com <strong>de</strong> KPMG. Pour chaque<br />

emplacement, le modèle intègre les données sur les<br />

coûts <strong>aux</strong> paramètres d’exploitation, qui eux<br />

<strong>de</strong>meurent constants dans tous les emplacements.<br />

On obtient ainsi une comparaison <strong>de</strong>s coûts estimatifs<br />

<strong>de</strong> démarrage et d’exploitation d’une entreprise<br />

i<strong>de</strong>ntique à chaque emplacement.<br />

2,5 points <strong>de</strong> base<br />

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4


Faits saillants<br />

Sujet<br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation<br />

et <strong>de</strong> développement<br />

Principales observations<br />

4. Pour les <strong>entreprises</strong> opérant en régions ressources, les enjeux associés à la main-d’œuvre,<br />

tant au niveau <strong>de</strong> la disponibilité que <strong>de</strong>s coûts, sont très importants.<br />

5. Pour les <strong>entreprises</strong> opérant en régions centrales, la disponibilité <strong>de</strong>s matières premières ainsi<br />

que la disponibilité et les coûts <strong>de</strong> l’énergie les préoccupent.<br />

6. Pour l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises opérant en régions ressources et centrales, la<br />

disponibilité du financement à long terme est un facteur déterminant lors <strong>de</strong> la sélection d’un<br />

site.<br />

<strong>Analyse</strong><br />

Pages 34 - 42<br />

Facteur <strong>de</strong> sélection du site<br />

Disponibilité <strong>de</strong> main-d’œuvre qualifiée<br />

Disponibilité <strong>de</strong> financement à long terme<br />

Exemptions <strong>fiscales</strong><br />

Coûts <strong>de</strong> main-d’œuvre<br />

Accessibilité par la route<br />

Niveau d’imposition corporatif<br />

Disponibilité d’accès à Internet haute vitesse<br />

Mesures incitatives locales ou du gouvernement<br />

Disponibilité <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> télécommunications<br />

Coûts d’occupation ou <strong>de</strong> construction<br />

Dans quelle mesure les facteurs suivants jouent un rôle dans la sélection d’un site<br />

Très important Important Total<br />

Top 10 régions<br />

ressources<br />

Classement<br />

régions centrales<br />

Classement Area<br />

Development<br />

14 10 24 1 11 8<br />

16 7 23 2 4 18<br />

12 11 23 3 9 6<br />

10 13 23 4 14 1<br />

12 10 22 5 3 2<br />

9 13 22 6 7 3<br />

9 13 22 7 8 10<br />

13 8 21 8 6 4<br />

9 12 21 9 13 5<br />

3 17 20 10 5 7<br />

Le modèle retenu pour analyser les facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> ciblées a été développé par Area<br />

Development. Bien que l’utilisation tel quel du<br />

modèle développé par Area Development<br />

puisse ne pas refléter les particularités<br />

régionales du Québec, pour fins <strong>de</strong><br />

comparaison, la 21e édition annuelle du<br />

«CorporateSurvey»a étéprise comme<br />

référence pour l’enquête envoyée <strong>aux</strong><br />

<strong>entreprises</strong> témoins concernées par cette<br />

étu<strong>de</strong>.<br />

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5


Faits saillants<br />

Sujet<br />

Importance relative<br />

<strong>de</strong>s coûts d’exploitation<br />

et <strong>de</strong>s facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation<br />

et <strong>de</strong> développement<br />

Principales observations<br />

7. Le niveau <strong>de</strong> risque <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> est tributaire d’un ensemble <strong>de</strong> facteurs stratégiques,<br />

opérationnels et financiers que l’on peut regrouper sous les rubriques « Gestion – Marché –<br />

Finances ». Il varie aussi en fonction <strong>de</strong> la taille du cycle <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> et du secteur<br />

d’activité <strong>de</strong> la région économique. L’ensemble <strong>de</strong>s partenaires financiers, qu’ils soient<br />

promoteurs, investisseurs ou créanciers, cherchent à mitiger leur risque et ultimement à<br />

compenser celui-ci par un ren<strong>de</strong>ment adéquat. Inci<strong>de</strong>mment, on note une forte corrélation entre<br />

le niveau <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> et leur capacité à financer leurs opérations.<br />

8. L’État peut opter d’intervenir <strong>de</strong> diverses façons afin <strong>de</strong> mitiger le niveau <strong>de</strong> risque <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> et, par inci<strong>de</strong>nce, <strong>de</strong>s partenaires financiers. Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong> la<br />

SDÉRR s’inscrivent dans la foulée d’un ensemble <strong>de</strong> <strong>mesures</strong> <strong>de</strong>stinées à réduire le niveau <strong>de</strong><br />

risque <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>. Les dites <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> visent tout particulièrement les éléments<br />

financiers <strong>de</strong> l’analyse du risque.<br />

<strong>Analyse</strong><br />

Pages 43 - 50<br />

Facteurs<br />

<strong>de</strong><br />

risque<br />

Gestion<br />

Marché<br />

Finance<br />

Niveau <strong>de</strong> risque<br />

<strong>de</strong> défaut<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Mesures <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong> la<br />

SDÉRR<br />

Ren<strong>de</strong>ment/Coût <strong>de</strong>s fonds<br />

Mesures SDÉRR<br />

Risque<br />

Couple ren<strong>de</strong>ment / risque<br />

susceptible <strong>de</strong> favoriser le<br />

développement <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> par<br />

un intérêt accru <strong>de</strong>s entrepreneurs,<br />

<strong>de</strong>s prêteurs et autres agents<br />

économiques.<br />

Le soutien financier qu’apportent<br />

les <strong>mesures</strong> du SDÉRR a pour<br />

effet <strong>de</strong> diminuer le niveau <strong>de</strong><br />

risque associé <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong><br />

opérant dans les régions<br />

ressources.<br />

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Faits saillants<br />

Sujet<br />

Importance relative<br />

<strong>de</strong>s coûts d’exploitation<br />

et <strong>de</strong>s facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation<br />

et <strong>de</strong> développement<br />

Principales observations<br />

9. Sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR, les <strong>entreprises</strong> en régions ressources ne bénéficieraient pas<br />

<strong>de</strong> conditions favorables pour leur développement, car leurs coûts d’exploitation s’apparentent<br />

à ceux d’<strong>entreprises</strong> sises en régions métropolitaines. De plus, au niveau <strong>de</strong>s autres facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement, elles sont désavantagées face <strong>aux</strong> autres régions.<br />

10. L’importance relative entre les coûts d’exploitation et les autres facteurs stratégiques et<br />

opérationnels fluctue. Ainsi, le poids relatif <strong>de</strong>s facteurs qui incitent une entreprise à choisir un<br />

lieu d’implantation varie sensiblement d’un secteur industriel à l’autre, voire d’une entreprise à<br />

l’autre.<br />

11. Selon les <strong>entreprises</strong> et le secteur industriel, la matrice décisionnelle <strong>de</strong>s dirigeants visant à<br />

déterminer le meilleur site d’exploitation pourra incorporer <strong>de</strong>s éléments hors-Québec. Ainsi, la<br />

globalisation <strong>de</strong>s marchés pourrait inciter les entrepreneurs à considérer <strong>de</strong>s sites<br />

d’implantation étrangers afin d’optimiser leurs opérations.<br />

Matrice décisionnelle <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

<strong>Analyse</strong><br />

Pages 43 - 50<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong> la<br />

SDÉRR ont pour effet <strong>de</strong> réduire<br />

les coûts d’exploitation et <strong>de</strong><br />

repositionner ces mêmes<br />

<strong>entreprises</strong> <strong>de</strong> manière plus<br />

favorable.<br />

Autres facteurs<br />

désavantageux avantageux<br />

Régions<br />

métropolitaines<br />

É.-U.<br />

Régions<br />

métropolitaines<br />

Québec<br />

Régions<br />

ressources<br />

Québec<br />

Régions<br />

centrales<br />

Québec<br />

Régions<br />

ressources<br />

SDÉRR<br />

Québec<br />

Régions<br />

faibles coûts<br />

main-d’œuvre<br />

Ex : Chine<br />

Régions<br />

faibles coûts<br />

Ex : Asie<br />

Malgré <strong>de</strong>s coûts élevés, certaines régions<br />

urbaines américaines présentent <strong>de</strong>s<br />

avantages opérationnels et stratégiques<br />

d’importance susceptibles d’attirer un certain<br />

type d’entreprise.<br />

Certaines régions réussissent à attirer <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> à la recherche <strong>de</strong> très faibles coûts<br />

d’exploitation. À noter que certaines régions<br />

comme la Chine conjuguent maintenant faibles<br />

coûts et main-d’œuvre spécialisée, ce qui a<br />

pour effet <strong>de</strong> les positionner encore plus<br />

avantageusement sur la matrice décisionnelle.<br />

élevés<br />

faibles<br />

Coûts d’exploitation<br />

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Faits saillants<br />

Sujet<br />

Principales observations<br />

<strong>Analyse</strong><br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la performance<br />

financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

12. Le nombre d’<strong>entreprises</strong> bénéficiaires ayant présenté <strong>de</strong>s données quant au chiffre d’affaires<br />

dans le cadre <strong>de</strong>s déclarations <strong>fiscales</strong> a connu une progression <strong>de</strong> 111 unités entre 2001 et<br />

2005, soit une hausse <strong>de</strong> 10,3 % pour la pério<strong>de</strong> ou un t<strong>aux</strong> annuel moyen composée <strong>de</strong><br />

2,5 %. Cette croissance du nombre d’<strong>entreprises</strong> se compare avantageusement à celle <strong>de</strong>s<br />

autres groupes témoins.<br />

Pages 51 - 60<br />

Nombre d'<strong>entreprises</strong><br />

Année<br />

Régions<br />

ressources<br />

(total)<br />

Régions<br />

ressources<br />

bénéficiaires<br />

Régions<br />

ressources<br />

bénéficiaires<br />

(crédit - masse<br />

salariale)<br />

Régions<br />

ressources non<br />

bénéficiaires<br />

Régions<br />

centrales non<br />

bénéficiaires<br />

(manufacturier)<br />

Régions<br />

centrales non<br />

bénéficiaires<br />

1996 25 291 751 291 24 540 8 069 112 937<br />

2001 27 058 1 079 407 25 979 8 687 126 838<br />

2005 26 842 1 190 502 25 652 8 379 133 289<br />

Depuis l’introduction en 2001 <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> jusqu’en<br />

2005, le nombre d’<strong>entreprises</strong> bénéficiaires <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong><br />

<strong>fiscales</strong> a connu une croissance <strong>de</strong> 111 unités ou 10,3 %.<br />

Variation (nombre d'<strong>entreprises</strong>)<br />

1996-2001 1 767 328 116 1 439 618 13 901<br />

2001-2005 (216 ) 111 95 (327 ) (308 ) 6 451<br />

Variation (%)<br />

Au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 2001-2005, le nombre d’<strong>entreprises</strong> ayant<br />

bénéficié du crédit d’impôt sur la masse salariale a connu une hausse<br />

<strong>de</strong> 95 unités ou 23,3 %.<br />

1996-2001 7,0% 43,7% 39,9% 5,9% 7,7% 12,3%<br />

2001-2005 -0,8% 10,3% 23,3% -1,3% -3,5% 5,1%<br />

Nombre annuel moyen d'<strong>entreprises</strong> <strong>de</strong> 1996 à 2006<br />

1996-2005 26 712 1 027 417 25 686 8 463 124 526<br />

T<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance annuel moyen composé du nombre d'<strong>entreprises</strong> (%)<br />

1996-2000 1,6 7,8 8,7 1,4 1,4 2,3<br />

2001-2005 (0,2) 2,5 3,9 (0,3) (0,9) 1,2<br />

1996-2005 0,7 5,2 6,2 0,5 0,4 1,9<br />

Source : Revenu Québec<br />

Au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 2001-2005, le nombre d’<strong>entreprises</strong><br />

manufacturières <strong>de</strong>s régions centrales a connu une baisse <strong>de</strong> 308<br />

unités ou 3,5 %. Cette variation à la baisse est la plus significative<br />

<strong>de</strong>s groupes étudiés.<br />

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8


Faits saillants<br />

Sujet<br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la performance<br />

financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Principales observations<br />

13. L’analyse révèle que <strong>de</strong>puis l’introduction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>, les <strong>entreprises</strong><br />

bénéficiaires opérant en régions ressources présentent <strong>de</strong>s résultats supérieurs <strong>aux</strong><br />

<strong>entreprises</strong> manufacturières opérant en régions centrales. Ainsi, on serait tenté <strong>de</strong> conclure<br />

que les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont eu un impact favorable sur les <strong>entreprises</strong> bénéficiaires.<br />

Cependant, on note aussi que ces mêmes <strong>entreprises</strong> ont connu <strong>de</strong>s nive<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance<br />

supérieurs avant l’introduction <strong>de</strong>s dites <strong>mesures</strong> en 2001, ce qui laisse supposer que d’autres<br />

facteurs tels que le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> change ont pu contribuer au développement <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>.<br />

14. Les données révèlent que les <strong>entreprises</strong> manufacturières sises en régions centrales opèrent<br />

dans un environnement défavorable. Au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1996-2005, on assiste à une<br />

décroissance du chiffre d’affaires et une stagnation <strong>de</strong> la masse salariale et qui plus est, en<br />

dollars courants.<br />

<strong>Analyse</strong><br />

Pages 51 - 60<br />

Évolution du chiffre d'affaires moyen<br />

6 000<br />

5 000<br />

Milliers <strong>de</strong> dollars<br />

4 000<br />

3 000<br />

2 000<br />

1 000<br />

Régions ressources (total)<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires (crédit -<br />

masse salariale)<br />

Régions ressources non<br />

bénéficiaires<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

(manufacturier)<br />

Depuis l’introduction en 2001 <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>,<br />

le chiffre d’affaires moyen <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires en<br />

régions ressources a progressé <strong>de</strong> 2,1 % annuellement.<br />

Pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> cinq ans, avant 2001, la croissance du<br />

chiffre d’affaires <strong>de</strong> ces mêmes <strong>entreprises</strong> était <strong>de</strong> 8 %<br />

annuellement.<br />

Les <strong>entreprises</strong> manufacturières en régions centrales<br />

ont enregistré <strong>de</strong>puis 1996 une baisse <strong>de</strong> 2,1 % <strong>de</strong> leur<br />

chiffre d’affaires.<br />

0<br />

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

Source : Revenu Québec<br />

Années<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

À noter que les données du chiffre d’affaires <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires pour l’année 2005 sont<br />

incomplètes ce qui aurait pour effet <strong>de</strong> réduire la moyenne générale <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires.<br />

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9


Faits saillants<br />

Sujet<br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la performance<br />

financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Principales observations<br />

15. L’analyse révèle que <strong>de</strong>puis l’introduction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>, les <strong>entreprises</strong><br />

bénéficiaires opérant en régions ressources présentent un revenu imposable moyen et un<br />

niveau <strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes et emprunts qui se comparent avantageusement à ceux <strong>de</strong>s autres<br />

<strong>entreprises</strong>.<br />

16. Pour l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> et pour l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et centrales, on<br />

note une progression significative du bénéfice imposable pour la totalité <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1996-<br />

2005. On remarque cependant un fléchissement du niveau <strong>de</strong> croissance à compter <strong>de</strong> 2001,<br />

et ce tout particulièrement pour les <strong>entreprises</strong> manufacturières opérant en régions centrales.<br />

17. On observe au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 2001-2005 une croissance du niveau <strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes et emprunts<br />

moyens <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> sises en régions centrales supérieure à celle <strong>de</strong> leur chiffre d’affaires,<br />

ce qui pourrait laisser suggérer à un effet d’essoufflement chez certaines d’entre elles, ou à un<br />

effort accru au niveau <strong>de</strong>s investissements.<br />

<strong>Analyse</strong><br />

Pages 51 - 60<br />

Évolution du revenu imposable moyen<br />

Milliers <strong>de</strong> dollars<br />

500<br />

450<br />

400<br />

350<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

Source : Revenu Québec<br />

Années<br />

Régions ressources<br />

(total)<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires (crédit -<br />

masse salariale)<br />

Régions ressources non<br />

bénéficiaires<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

(manufacturier)<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

À noter que les données du chiffre d’affaires <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires pour l’année 2005 sont<br />

incomplètes ce qui aurait pour effet <strong>de</strong> réduire la moyenne générale <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires.<br />

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Depuis l’introduction en 2001 <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>, le<br />

revenu imposable moyen <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires en<br />

régions ressources a progressé <strong>de</strong> 11,5 % annuellement.<br />

Pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> cinq ans, avant 2001, la croissance du<br />

revenu imposable a été <strong>de</strong> 16,5 % annuellement.<br />

Pour l’ensemble <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1996-2005, les<br />

<strong>entreprises</strong> manufacturières opérant à partir <strong>de</strong>s régions<br />

centrales ont connu une hausse <strong>de</strong> leur revenu<br />

imposable moyen <strong>de</strong> 8,1 %. À noter que cette hausse<br />

est surtout attribuable à la pério<strong>de</strong> 1996-2000 alors<br />

qu’elle était <strong>de</strong> 16,7 %. Pour la pério<strong>de</strong> 2001-2005,<br />

celle-ci a été <strong>de</strong> 2,7 %.<br />

10


Faits saillants<br />

Sujet<br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs<br />

macroéconomiques<br />

Principales observations<br />

18. Globalement, les indicateurs socio-économiques, notamment l’Indice <strong>de</strong> développement<br />

économique (IDE), sont restés relativement stables au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1996-2006. Les<br />

écarts indiciels sont restés constants entre les régions ressources et la moyenne québécoise,<br />

exceptés pour les données relatives au PIB.<br />

19. Le PIB du secteur manufacturier a enregistré une baisse en valeur <strong>de</strong> 2 % entre 2002 et 2003.<br />

Selon les observateurs, la baisse abrupte en 2002-2003 est en partie attribuable à<br />

l’appréciation marquée du dollar canadien, soit plus <strong>de</strong> 20 % au cours <strong>de</strong> cette pério<strong>de</strong>. On<br />

note <strong>de</strong> plus que la part du PIB du secteur manufacturier dans le PIB global du Québec connaît<br />

une baisse constante <strong>de</strong>puis 2001. Les indicateurs macroéconomiques comme le PIB par<br />

habitant ou le t<strong>aux</strong> d’emploi sont dépendants <strong>de</strong> facteurs exogènes en régions ressources. En<br />

effet, la corrélation est forte en régions ressources entre la prospérité économique et le cours<br />

<strong>de</strong>s matières premières, le cours du dollar canadien ou la part <strong>de</strong> l’investissement public à<br />

travers les infrastructures hydroélectriques notamment.<br />

<strong>Analyse</strong><br />

Pages 61 - 78<br />

Indice <strong>de</strong> développement économique selon les<br />

blocs région<strong>aux</strong> 1996 à 2005 (Québec = 100)<br />

102<br />

100<br />

98<br />

96<br />

94<br />

92<br />

90<br />

88<br />

86<br />

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

Régions ressources*<br />

Indice <strong>de</strong> développement économique<br />

Régions centrales<br />

Années Moyenne Moyenne Valeur Valeur Valeur<br />

1996-2000 2001-2005 1996 2001 2005<br />

Régions ressources* 92,23 91,63 93,57 91,53 92,88<br />

Régions centrales 100,50 100,25 100,27 99,93 99,97<br />

PIB secteur manufacturier<br />

en milliards<br />

Évolution du PIB du secteur manufacturier et<br />

du PIB global du Québec, 1999-2005<br />

50<br />

300<br />

49<br />

48<br />

47<br />

46<br />

45<br />

44<br />

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

Secteur manufacturier<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

PIB ensemble du<br />

Québec en milliards<br />

PIB ensemble du Québec<br />

Part du secteur manufacturier dans le PIB, Québec 1999-2005<br />

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

Secteur manufacturier 24% 24% 23% 21% 20% 19% 19%<br />

$ US<br />

1,1<br />

0,9<br />

0,7<br />

0,5<br />

Valeur du dollar canadien par<br />

rapport à la <strong>de</strong>vise américaine<br />

0,72<br />

0,67 0,65<br />

0,67 0,67<br />

0,64<br />

0,77<br />

0,77<br />

0,83 0,88<br />

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

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11


Faits saillants<br />

Sujet<br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs<br />

macroéconomiques<br />

Principales observations<br />

20. Nous constatons que la situation <strong>de</strong>s régions ressources n’est pas homogène. En regard<br />

d’indicateurs comme le PIB par habitant, le revenu disponible par habitant ou l’IDE selon les<br />

régions, l’écart dans le classement <strong>de</strong>s régions ressources peut être important au point que<br />

certaines régions centrales affichent un comportement plus proche <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s régions<br />

ressources et vice versa.<br />

<strong>Analyse</strong><br />

Pages 61 - 78<br />

PIB par habitant selon les régions administratives 2001 et<br />

2005 (en milliers $, par ordre décroissant)<br />

Revenu disponible par habitant selon les régions administratives<br />

2001 et 2005 (en milliers $, par ordre décroissant)<br />

Indice <strong>de</strong> développement économique selon les régions<br />

administratives, 1996 à 2000 et 2001 à 2005 (Québec = 100)<br />

Montréal<br />

Côte-Nord<br />

Nord-du-Québec<br />

Capitale nationale<br />

Ensemble du Québec<br />

Centre-du-Québec<br />

Saguenay-Lac-Saint-Jean<br />

Estrie<br />

Chaudière-Appalaches<br />

Montérégie<br />

Mauricie<br />

Abitibi-Témiscamingue<br />

Laval<br />

Laurenti<strong>de</strong>s<br />

Outaouais<br />

Bas-Saint-Laurent<br />

Gaspésie–Îles-<strong>de</strong>-la-Ma<strong>de</strong>leine<br />

Lanaudière<br />

0 10 20 30 40 50 60<br />

Régions ressources 2005 2001 2005 Régions centrales Thousands 2005<br />

Régions ressources 2001<br />

Régions centrales 2001<br />

Capitale nationale<br />

Montréal<br />

Laval<br />

Montérégie<br />

Côte-Nord<br />

Laurenti<strong>de</strong>s<br />

Ensemble du Québec<br />

Lanaudière<br />

Chaudière-Appalaches<br />

Outaouais<br />

Estrie<br />

Saguenay-Lac-Saint-Jean<br />

Centre-du-Québec<br />

Abitibi-Témiscamingue<br />

Bas-Saint-Laurent<br />

Nord-du-Québec<br />

Gaspésie–Îles-<strong>de</strong>-la-Ma<strong>de</strong>leine<br />

0 5 10 15 20 25<br />

Régions métropolitaines 2005<br />

2001 2005<br />

Ensemble du Québec 2001 Thousands<br />

Régions métropolitaines 2001 Ensemble du Québec 2005<br />

Régions ressources<br />

Abitibi-Témiscamingue<br />

Gaspésie-<br />

Iles-<strong>de</strong>-la-<br />

Ma<strong>de</strong>leine<br />

Bas-Saint-Laurent<br />

Côte-Nord<br />

Mauricie<br />

Nord-du-Québec<br />

Saguenay-Lac-Saint-Jean<br />

Régions centrales<br />

Centre-du-Québec<br />

Régions métropolitaines<br />

Chaudière-Appalaches<br />

Estrie<br />

Lanaudière<br />

Laurenti<strong>de</strong>s<br />

Montérégie<br />

Outaouais<br />

Capitale nationale<br />

Laval<br />

Montréal<br />

75 80 85 90 95 100 105 110<br />

Régions ressources 2001-2005<br />

1996-2000<br />

Régions ressources 1996-2000<br />

Régions centrales 2001-2005<br />

2001-2005<br />

Régions centrales 1996-2000<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

Source : Statistique Canada, Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec, ministère du Développement économique,<br />

Innovation et Exportation<br />

Compilation : ministère du Développement économique, Innovation et Exportation<br />

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12


Faits saillants<br />

Sujet<br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> l’impact<br />

<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> pour<br />

l’ensemble du Québec<br />

Quel a été l’impact<br />

<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong><br />

sur le développement<br />

économique <strong>de</strong>s<br />

régions ressources<br />

Principales observations<br />

21. Les régions ressources ont fait <strong>de</strong>s gains au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années. Cependant, malgré<br />

ceux-ci, le retard économique <strong>de</strong>s régions ressources face <strong>aux</strong> autres régions du Québec<br />

perdure toujours. Ces gains sont attribuables à un ensemble <strong>de</strong> facteurs tels que le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong><br />

change et la vitalité du secteur <strong>de</strong>s ressources naturelles. Qu’en est-il <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong><br />

<strong>fiscales</strong> Il nous est impossible <strong>de</strong> mesurer la part attribuable spécifiquement à l’introduction<br />

<strong>de</strong>s dites <strong>mesures</strong>. Elles ont eu un impact oui, mais compte tenu <strong>de</strong> la multitu<strong>de</strong> et la<br />

complexité <strong>de</strong>s variables, il nous est impossible <strong>de</strong> le mesurer <strong>de</strong> manière précise.<br />

22. Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont eu un effet mesurable sur les <strong>entreprises</strong> bénéficiaires. On base<br />

cette conclusion sur les résultats <strong>de</strong>s simulations <strong>de</strong> coûts ainsi que sur les données <strong>fiscales</strong><br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires fournies par Revenu Québec.<br />

23. Les réductions <strong>fiscales</strong> contribuent à réduire le risque <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>. Conjuguées à<br />

une stratégie globale d’intervention gouvernementale, elles sont à long terme efficaces au<br />

niveau du développement économique régional.<br />

24. Les attentes face à ce type <strong>de</strong> <strong>mesures</strong> doivent cependant être mises en perspective. En effet,<br />

les facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement sont complexes et propres à chaque<br />

entreprise et secteur industriel. Face à un environnement <strong>de</strong> plus en plus compétitif, les régions<br />

ressources ne bénéficient pas <strong>de</strong> bonnes conditions tant au niveau <strong>de</strong>s facteurs stratégiques,<br />

opérationnels que financiers. Leur avenir reste malgré les efforts <strong>de</strong>s gouvernements largement<br />

tributaire <strong>de</strong> l’exploitation et <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong>s ressources naturelles. Une stratégie <strong>de</strong><br />

développement du secteur manufacturier, sans lien important avec la transformation <strong>de</strong>s<br />

ressources naturelles, représente un défi.<br />

<strong>Analyse</strong><br />

Pages 79 - 83<br />

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13


Faits saillants<br />

Sujet<br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> l’impact<br />

<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> pour<br />

l’ensemble du Québec<br />

Quel a été l’impact<br />

<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong><br />

sur le développement<br />

économique <strong>de</strong>s<br />

régions centrales <br />

Principales observations<br />

25. Les régions centrales ont fait <strong>de</strong>s gains économiques appréciables au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières<br />

années. Pendant la pério<strong>de</strong> 1995-2005, la performance <strong>de</strong>s régions centrales a été égale voire<br />

supérieure <strong>aux</strong> autres régions du Québec.<br />

26. Les dites <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont-elles eu un impact sur les <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions centrales<br />

L’analyse <strong>de</strong>s données disponibles nous laisse croire que <strong>de</strong> manière générale, celles-ci n’ont<br />

pas été indument affectées. La concurrence étrangère, le raffermissement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>vise et la<br />

contre-performance <strong>de</strong> certains secteurs économiques ont, à notre avis, été <strong>de</strong>s acteurs plus<br />

déterminants que la concurrence d’<strong>entreprises</strong> bénéficiaires opérant en régions ressources.<br />

Les <strong>entreprises</strong> manufacturières <strong>de</strong>s régions centrales ont été celles qui ont été le plus<br />

durement touchées. On note que la contre-performance du secteur manufacturier a débuté<br />

bien avant l’introduction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>.<br />

Notre réflexion s’appuie sur les considérations suivantes :<br />

• Les <strong>entreprises</strong> en régions centrales ont en général <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong><br />

développement plus favorables que ceux <strong>de</strong>s régions ressources<br />

• Avec les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>, les <strong>entreprises</strong> bénéficiaires ont <strong>de</strong>s coûts d’exploitation<br />

similaires avec ceux <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> sises en régions centrales<br />

27. Ces constats sont génér<strong>aux</strong> et pourraient ne pas s’appliquer à la situation <strong>de</strong> certaines<br />

<strong>entreprises</strong>. Cela est attribuable au fait que toutes les régions centrales ou ressources ne<br />

bénéficient pas <strong>de</strong> conditions homogènes. Certaines régions centrales ou plutôt certaines villes<br />

pourraient présenter <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement similaires <strong>aux</strong> régions<br />

ressources et à l’inverse, <strong>de</strong>s régions ressources pourraient présenter <strong>de</strong>s conditions qui<br />

s’apparentent davantage à celles <strong>de</strong> régions centrales. Ainsi, sous certaines conditions, <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions centrales ont pu souffrir <strong>de</strong> la concurrence d’<strong>entreprises</strong> bénéficiaires<br />

opérant en régions ressources.<br />

<strong>Analyse</strong><br />

Pages 79 - 83<br />

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14


Faits saillants<br />

Sujet<br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> l’impact<br />

<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> pour<br />

l’ensemble du Québec<br />

Quel a été l’impact<br />

<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong><br />

sur le développement<br />

économique du Québec<br />

Principales observations<br />

28. Les analyses révèlent que les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont un impact favorable sur le niveau <strong>de</strong><br />

compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires. En abaissant les coûts d’exploitation <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong>, on réduit indéniablement leur risque <strong>de</strong> défaut. Conjugué à d’autres initiatives<br />

gouvernementales comme l’accès <strong>aux</strong> capit<strong>aux</strong>, les programmes <strong>de</strong> R&D et la formation <strong>de</strong> la<br />

main-d’œuvre, la SDÉRR contribue inévitablement au développement économique <strong>de</strong>s régions<br />

ressources.<br />

29. Malgré les <strong>mesures</strong> mises <strong>de</strong> l’avant par l’État afin <strong>de</strong> stimuler le développement <strong>de</strong>s régions<br />

ressources, on constate que celles-ci restent désavantagées face <strong>aux</strong> autres régions du<br />

Québec. En fait, même avec les programmes <strong>de</strong> soutien <strong>de</strong> l’État, les régions ressources<br />

restent confrontées à d’immenses défis. Le niveau <strong>de</strong> compétitivité sans cesse croissant <strong>de</strong><br />

l’ensemble <strong>de</strong>s régions couplé à la globalisation <strong>de</strong>s marchés nation<strong>aux</strong> et internation<strong>aux</strong> font<br />

en sorte que celles-ci sont désavantagées au niveau <strong>de</strong>s facteurs stratégiques, opérationnels<br />

et financiers.<br />

30. Force <strong>de</strong> constater que les régions ressources ne sont pas les seules <strong>aux</strong> prises avec <strong>de</strong>s défis<br />

liés à la compétitivité grandissante <strong>de</strong>s économies. Ainsi, même si les régions centrales et<br />

métropolitaines semblent plus avantagées que les régions ressources, celles-ci sont malgré<br />

tout <strong>aux</strong> prises avec une concurrence <strong>de</strong> plus en plus féroce en provenance <strong>de</strong> l’étranger.<br />

31. Bien que la plupart <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises pourraient tirer profit <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> afin<br />

d’améliorer leur niveau <strong>de</strong> compétitivité face à la concurrence, nous croyons que les facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> en régions ressources font en sorte que<br />

ces régions requièrent une attention toute particulière <strong>de</strong>s autorités gouvernementales. Les<br />

données socio-économiques <strong>de</strong> ces régions mettent en évi<strong>de</strong>nce le clivage entre ces régions et<br />

le reste du Québec. Ainsi, il ne faut pas perdre <strong>de</strong> vue qu’en soutenant les <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s<br />

régions ressources, l’État vise avant tout le renforcement socio-économique <strong>de</strong> ces régions.<br />

<strong>Analyse</strong><br />

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Faits saillants<br />

Sujet<br />

<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> l’impact<br />

<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> pour<br />

l’ensemble du Québec<br />

Quel a été l’impact<br />

<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong><br />

sur le développement<br />

économique du Québec<br />

Principales observations<br />

32. Malgré les avantages <strong>de</strong> ce type d’intervention économique, on doit souligner certaines limites :<br />

• Globalement, ces <strong>mesures</strong> pourraient n’avoir que peu d’effet sur l’amélioration du niveau<br />

<strong>de</strong> compétitivité global du Québec. En fait, on améliore celui <strong>de</strong>s régions qui sont dans le<br />

besoin sans pour autant bonifier le profil <strong>de</strong> compétitivité <strong>de</strong>s régions centrales ou<br />

métropolitaines, lesquelles sont les plus susceptibles <strong>de</strong> pouvoir concurrencer<br />

efficacement les <strong>entreprises</strong> étrangères.<br />

• Les résultats en termes <strong>de</strong> création d’emplois et <strong>de</strong> démarrage d’<strong>entreprises</strong> sont parfois<br />

longs à paraître. On note avant tout un accroissement <strong>de</strong> la richesse <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> sans<br />

qu’il y ait nécessairement <strong>de</strong>s effets structurants.<br />

• L’application <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> dites géographiques représente un défi car les<br />

modalités d’application seront toujours susceptibles <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s inéquités entre<br />

<strong>entreprises</strong> et/ou régions.<br />

• Les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> peuvent créer <strong>de</strong>s distorsions dans le profil <strong>de</strong> compétitivité <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong>. Les fonds publics <strong>de</strong>vraient viser davantage à améliorer les autres facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement, lesquels ont <strong>de</strong>s effets permanents et moins<br />

transitoires.<br />

• Le développement économique <strong>de</strong>s régions ressources implique que les régions auront<br />

<strong>de</strong>s choix à faire quant <strong>aux</strong> orientations <strong>de</strong> développement. Il est indéniable que leur<br />

développement est intrinsèquement lié à celui <strong>de</strong>s ressources. Développer <strong>de</strong>s activités<br />

manufacturières non liées <strong>aux</strong> ressources naturelles représente un défi très important<br />

compte tenu du profil <strong>de</strong> compétitivité <strong>de</strong>s autres régions.<br />

<strong>Analyse</strong><br />

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16


Glossaire<br />

Crédit d’impôt remboursable<br />

pour les activités <strong>de</strong><br />

transformation<br />

• Il s’agit d’un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 30 % <strong>de</strong> l’accroissement <strong>de</strong> la masse salariale pour les activités <strong>de</strong> fabrication et <strong>de</strong><br />

transformation dans les régions ressources<br />

Entreprises bénéficiaires • Les <strong>entreprises</strong> bénéficiaires sont celles qui sont installées en régions ressources et qui ont bénéficié <strong>de</strong> l’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong><br />

<strong>fiscales</strong> entre 2001 et 2005<br />

Entreprises non bénéficiaires • Les <strong>entreprises</strong> non bénéficiaires sont celles qui n’ont bénéficié d’aucune <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> entre 2001 et 2005, qu’elles<br />

soient situées en régions ressources ou en régions centrales<br />

Gouvernement du Québec • Le gouvernement du Québec est la source indiquée pour les données obtenues du ministère du Revenu ou par d’autres<br />

représentations gouvernementales<br />

Impôt zéro • Les PME du secteur manufacturier installées dans les régions ressources éloignées bénéficient d’un congé fiscal applicable à<br />

l’impôt sur le revenu, à la taxe sur le capital et à la taxe générale sur la masse salariale. Ce congé fiscal est en vigueur jusqu’au 31<br />

décembre 2010<br />

ISQ • Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

MAMR • Ministère <strong>de</strong>s Affaires municipales et <strong>de</strong>s Régions<br />

MDEIE • Ministère du Développement économique, Innovation et Exportation<br />

Mesures <strong>fiscales</strong> visées • Elles concernent le crédit d’impôt remboursable pour les activités <strong>de</strong> transformation et l’impôt zéro pour les <strong>entreprises</strong> installées<br />

dans les régions ressources éloignées<br />

Pério<strong>de</strong> d’application <strong>de</strong>s<br />

<strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> (2001-2005)<br />

Régions ressources (excluant<br />

Mauricie)<br />

Régions centrales (excluant<br />

régions métropolitaines)<br />

• L’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> est mesuré entre 2001, date <strong>de</strong> leur mise en place, et 2005<br />

• Les données relatives <strong>aux</strong> régions ressources excluent la Mauricie, sauf si spécifié autrement<br />

• Les données relatives <strong>aux</strong> régions centrales excluent les régions métropolitaines<br />

Régions métropolitaines • Les régions métropolitaines sont Montréal, Laval et la Capitale nationale<br />

SDÉRR • Stratégie <strong>de</strong> développement économique <strong>de</strong>s régions ressources<br />

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17


Mandat et approche <strong>de</strong> réalisation<br />

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18


Le mandat<br />

Le Gouvernement du Québec a introduit lors <strong>de</strong> son Discours sur le<br />

budget <strong>de</strong> 2001-2002, <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong>stinées à soutenir les<br />

<strong>entreprises</strong> opérant dans les régions ressources, soit un congé<br />

d’impôt pour les <strong>entreprises</strong> manufacturières et un crédit d’impôt<br />

remboursable pour les activités <strong>de</strong> transformation.<br />

Par ces initiatives, le gouvernement reconnaissait <strong>aux</strong> régions<br />

ressources trois défis, soit le besoin <strong>de</strong> diversifier les économies<br />

locales, celui <strong>de</strong> faire face à un contexte mondial <strong>de</strong> plus en plus<br />

compétitif, et ce plus particulièrement au niveau <strong>de</strong> l’exploitation <strong>de</strong>s<br />

ressources, et finalement <strong>de</strong>s contraintes liées au financement <strong>de</strong>s<br />

activités.<br />

Depuis l’introduction <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong>, plusieurs <strong>entreprises</strong> opérant en<br />

régions ressources ont su tirer profit <strong>de</strong> ces <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>.<br />

Cependant, malgré cette ai<strong>de</strong>, les <strong>entreprises</strong> restent <strong>aux</strong> prises avec<br />

divers défis tels que la concurrence étrangère et les variations du t<strong>aux</strong><br />

<strong>de</strong> change. Inci<strong>de</strong>mment, par la voix <strong>de</strong>s intervenants économiques<br />

loc<strong>aux</strong>, on désire que le gouvernement maintienne les <strong>mesures</strong> en<br />

place car la situation économique <strong>de</strong>s régions ressources resterait,<br />

selon eux, très fragile. On reconnaît cependant que certaines régions<br />

centrales puissent être affectées par ces mêmes <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>,<br />

mais on estime que le contexte économique <strong>de</strong>s régions ressources<br />

est tel que les <strong>mesures</strong> spécifiques <strong>de</strong> soutien doivent être<br />

maintenues.<br />

À l’inverse, les représentants <strong>de</strong>s régions centrales, bien que<br />

reconnaissant le fait que les régions ressources soient <strong>aux</strong> prises<br />

avec d’importants défis, désirent que le gouvernement mette fin le<br />

plus rapi<strong>de</strong>ment possible <strong>aux</strong> dites <strong>mesures</strong>, car elles créeraient <strong>de</strong>s<br />

déséquilibres néfastes pour les <strong>entreprises</strong> œuvrant sur leur territoire.<br />

À tout le moins, les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong>vraient être plus ciblées et ne viser<br />

que quelques secteurs bien précis.<br />

Compte tenu <strong>de</strong> l’importance et <strong>de</strong> la complexité <strong>de</strong>s enjeux et <strong>de</strong>vant<br />

l’absence <strong>de</strong> <strong>mesures</strong> vérifiables et indépendantes <strong>de</strong>s impacts, le<br />

Gouvernement du Québec, par l’entremise du ministère <strong>de</strong>s Affaires<br />

municipales et <strong>de</strong>s Régions, a retenu les services du cabinet KPMG<br />

afin d’effectuer une analyse <strong>de</strong>s effets.<br />

Ainsi, la présente étu<strong>de</strong> analyse l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong><br />

actuelles accordées <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions ressources sur les<br />

<strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions centrales du Québec et leurs conséquences<br />

sur l’économie du Québec.<br />

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19


Approche <strong>de</strong> réalisation<br />

Afin <strong>de</strong> rencontrer les besoins du MAMR et ceux <strong>de</strong>s conférences<br />

régionales <strong>de</strong>s élus <strong>de</strong> Chaudière-Appalaches, <strong>de</strong> Launaudière, du<br />

Centre-du-Québec, du Bas-Saint-Laurent, <strong>de</strong> la Côte-Nord, <strong>de</strong> la<br />

Gaspésie-Iles-<strong>de</strong>-la-Ma<strong>de</strong>leine et <strong>de</strong> l’Outaouais, du ministère <strong>de</strong>s<br />

Finances et du ministère du Développement économique, Innovation<br />

et Exportation, la présente étu<strong>de</strong> couvre les éléments suivants :<br />

• <strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises au<br />

niveau <strong>de</strong>s coûts d’exploitation, incluant la fiscalité corporative,<br />

selon certaines industries spécifiques et ce pour quelques<br />

régions témoins, représentatives <strong>de</strong>s autres régions du Québec<br />

• I<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> autres que les coûts d’exploitation<br />

• <strong>Analyse</strong> auprès d’un échantillon d’<strong>entreprises</strong> québécoises<br />

représentant les régions témoins et les industries i<strong>de</strong>ntifiées afin<br />

<strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r les facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

propres à leur milieu<br />

• <strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> données empiriques permettant d’extrapoler les<br />

données et les constats découlant <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>s régions<br />

témoins <strong>aux</strong> autres régions du Québec<br />

• <strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> dans un contexte économique<br />

international – un dollar canadien à forte évaluation, <strong>de</strong>s coûts<br />

d’envergure à la hausse et une concurrence asiatique<br />

omniprésente :<br />

– selon les modalités actuelles du programme<br />

– selon la répartition géographique <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong><br />

– en tenant compte <strong>de</strong>s impacts passés, actuels et<br />

prévisibles<br />

– impact d’une fiscalité différenciée sur le niveau <strong>de</strong><br />

compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> selon leur industrie et leur<br />

région d’exploitation, soit centrale ou ressource<br />

– impact <strong>de</strong> telles <strong>mesures</strong> pour les régions ciblées par<br />

l’étu<strong>de</strong> ainsi que pour l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales<br />

– impact économique pour l’ensemble du Québec<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises<br />

au niveau <strong>de</strong>s coûts d’exploitation<br />

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21


Approche méthodologique<br />

Modèle <strong>de</strong> comparaison <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> KPMG<br />

L’analyse <strong>de</strong> la compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises au niveau<br />

<strong>de</strong>s coûts d’exploitation s’appuie sur le modèle <strong>de</strong> comparaison <strong>de</strong>s<br />

coûts Choixconcurrentiels.com <strong>de</strong> KPMG. Pour chaque emplacement,<br />

le modèle intègre les données sur les coûts <strong>aux</strong> paramètres<br />

d’exploitation, qui eux <strong>de</strong>meurent constants dans tous les<br />

emplacements. On obtient ainsi une comparaison <strong>de</strong>s coûts estimatifs<br />

<strong>de</strong> démarrage et d’exploitation d’une entreprise i<strong>de</strong>ntique à chaque<br />

emplacement.<br />

À partir d’hypothèses financières normalisées, le modèle génère <strong>de</strong>s<br />

états financiers pro forma sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dix ans, y compris l’état<br />

<strong>de</strong>s résultats, les états <strong>de</strong> flux <strong>de</strong> trésorerie et les calculs détaillés <strong>de</strong><br />

l’impôt. Ces états financiers servent <strong>de</strong> base <strong>aux</strong> comparaisons <strong>de</strong><br />

coûts <strong>de</strong> ce rapport.<br />

On trouvera <strong>de</strong>s renseignements supplémentaires sur la<br />

méthodologie dans le site www.Choixconcurrentiels.com.<br />

L’utilisation d’une approche similaire à celle utilisées dans les autres<br />

étu<strong>de</strong>s comparatives <strong>de</strong> KPMG permet <strong>de</strong> ventiler l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

coûts d’exploitation (soit 27 catégories) pour trois secteurs d’activité<br />

similaires à ceux développés pour un ensemble <strong>de</strong> villes québécoises<br />

et étrangères. Ainsi, il est possible <strong>de</strong> non seulement comparer les<br />

coûts d’exploitation incluant les aspects fisc<strong>aux</strong> entre six régions<br />

québécoises, trois dites ressources et trois dites centrales, mais aussi<br />

<strong>de</strong> permettre cette comparaison avec Montréal et Québec et l’indice<br />

<strong>de</strong> référence américain.<br />

À noter que pour les fins <strong>de</strong> la présente étu<strong>de</strong>, la modélisation sur dix<br />

ans incorpore un croissance <strong>de</strong>s revenus et <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> l’ordre<br />

<strong>de</strong> 3 % par an alors que les simulations effectuées dans le cadre <strong>de</strong> «<br />

Choix concurrentiels, Édition 2006 » utilisent <strong>de</strong>s données financières<br />

constantes pour la totalité <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> référence. KPMG a opté<br />

pour une croissance <strong>de</strong>s données financières afin <strong>de</strong> refléter l’effet du<br />

crédit d’impôt sur l’augmentation <strong>de</strong>s coûts en salaire tel que défini<br />

dans la SDÉRR. Conséquemment, les coûts tot<strong>aux</strong> exprimés dans le<br />

cadre <strong>de</strong> la présente étu<strong>de</strong> ne concor<strong>de</strong>nt pas parfaitement avec ceux<br />

<strong>de</strong> « Choix concurrentiels, Édition 2006 ».<br />

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Secteurs d’activité et <strong>entreprises</strong> modélisées témoins<br />

Pour fins d’analyse, quatre modèles <strong>de</strong> coûts d’exploitation ont été utilisés. Trois proviennent directement <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> « Choix concurrentiels, Édition 2006 » <strong>de</strong><br />

KPMG. Ceux-ci représentent les secteurs agroalimentaire, composants <strong>de</strong> métal et pièces <strong>de</strong> précision. Un quatrième représentant l’industrie du bois a été<br />

élaboré spécifiquement pour les besoins du présent projet en utilisant les même paramètres que pour les modèles développés antérieurement. À noter que les<br />

pages suivantes présentent les résultats agglomérés pour l’ensemble <strong>de</strong>s secteurs visés. Le lecteur est invité à se référer <strong>aux</strong> annexes pour une analyse<br />

détaillée par secteur d’activité.<br />

Secteur agroalimentaire<br />

Type d’entreprise modélisée – Transformation <strong>de</strong>s aliments<br />

Co<strong>de</strong> SCIAN 31182<br />

• Producteur indépendant <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong>s aliments qui fabrique<br />

<strong>de</strong>s produits non périssables à valeur ajoutée moyenne<br />

– Besoins modérés en installations et en investissement initial<br />

– Main-d’œuvre composée en bonne partie d’ouvriers non qualifiés<br />

(total 110 employés)<br />

– Besoins énergétiques modérés<br />

– Ventes (en milliers <strong>de</strong> $ US) : 31 000 $<br />

Secteur pièces <strong>de</strong> précision<br />

Type d’entreprise modélisée – Fabrication <strong>de</strong> composants <strong>de</strong> précision<br />

Co<strong>de</strong> SCIAN 33361<br />

• Fabricant <strong>de</strong> produits en métal à haute valeur ajoutée et à très faible<br />

tolérance<br />

– Besoins modérés en installations et en investissement initial<br />

– Main-d’œuvre composée presque entièrement d’opérateurs<br />

hautement qualifiés (total 70 employés)<br />

– Faibles besoins énergétiques<br />

– Ventes (en milliers <strong>de</strong> $ US) : 8 750 $<br />

Secteur composants <strong>de</strong> métal<br />

Type d’entreprise modélisée – Usinage <strong>de</strong>s mét<strong>aux</strong><br />

Co<strong>de</strong> SCIAN 33251<br />

• Fabricant <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> construction en métal utilisant <strong>de</strong>s machines<br />

d’usinage<br />

– Besoins modérés en installations et en investissement initial<br />

– Main-d’œuvre composée <strong>de</strong> quelques professionnels et<br />

techniciens, <strong>de</strong> nombreux opérateurs et d’un certain nombre<br />

d’ouvriers non qualifiés (total 100 employés)<br />

– Besoins énergétiques relativement élevés<br />

– Ventes (en milliers <strong>de</strong> $ US) : 16 500 $<br />

Secteur transformation du bois<br />

Type d’entreprise modélisée – Fabrication d’armoires et <strong>de</strong> comptoirs <strong>de</strong><br />

cuisine en bois<br />

Co<strong>de</strong> SCIAN 33711<br />

• Fabricant d’armoires et <strong>de</strong> comptoirs <strong>de</strong> cuisine et <strong>de</strong> salle <strong>de</strong> bain en<br />

bois conçus pour être installés en permanence<br />

– Besoins modérés en installations et en investissement initial<br />

– Main-d’œuvre composée <strong>de</strong> quelques professionnels et<br />

techniciens, <strong>de</strong> nombreux opérateurs et d’un certain nombre<br />

d’ouvriers non qualifiés (total 90 employés)<br />

– Besoins énergétiques modérés<br />

– Ventes (en milliers <strong>de</strong> $ US) : 10 000 $<br />

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Régions témoins<br />

Pour fins d’analyse, six régions témoins ont été i<strong>de</strong>ntifiées afin <strong>de</strong> représenter l’ensemble <strong>de</strong>s régions administratives du Québec, soit trois<br />

régions ressources et trois régions dites centrales. À noter que les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> contenues dans la SDÉRR visent essentiellement et sauf<br />

exception (voir tableau) six régions administratives complètes du Québec. La carte illustre les régions touchées par les <strong>mesures</strong> ainsi que les six<br />

régions témoins sélectionnées. Les régions témoins ont été choisies sur la base <strong>de</strong> leur représentativité et leur homogénéité quant à l’application<br />

<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR. À noter que les coûts utilisés dans le cadre <strong>de</strong> la modélisation sont ceux d’agglomérations d’importance qui sont au<br />

cœur du développement économique <strong>de</strong>s régions témoins.<br />

Régions ressources témoins (agglomérations)<br />

1. Côte-Nord (Baie-Comeau)<br />

2. Bas-Saint-Laurent (Rivière-du-Loup)<br />

3. Abitibi-Témiscamingue (Rouyn-Noranda)<br />

Région administrative/SDÉRR<br />

Bas-Saint-Laurent<br />

Saguenay-Lac-Saint-Jean<br />

Mauricie<br />

Outaouais<br />

Abitibi-Témiscamingue<br />

Côte-Nord<br />

Nord-du-Québec<br />

Gaspésie-Iles-<strong>de</strong>-la-Ma<strong>de</strong>leine<br />

Laurenti<strong>de</strong>s<br />

MRC/autre<br />

Toutes<br />

Toutes<br />

Mékinac<br />

La Bostonnais<br />

Lac-Édouard<br />

La Vallée-<strong>de</strong>-la-Gatineau<br />

Pontiac<br />

Toutes<br />

Toutes<br />

Toutes<br />

Toutes<br />

Antoine-Labelle<br />

Régions centrales témoins (agglomérations)<br />

1. Centre-du-Québec (Drummondville)<br />

2. Chaudière-Appalaches (Saint-Georges <strong>de</strong><br />

Beauce)<br />

3. Estrie (Sherbrooke)<br />

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24


Scénarios et hypothèses<br />

Pour fins d’analyse, quatre scénarios ont été élaboré pour chacun <strong>de</strong>s secteurs visés et pour chacune <strong>de</strong>s régions témoins. En effectuant <strong>de</strong>s<br />

simulations selon les quatre scénarios, on mesure <strong>de</strong> manière plus précise l’impact <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> contenues dans la SDÉRR. À<br />

noter que les résultats sommaires <strong>de</strong>s quatre scénarios sont analysés dans le présent document, mais que pour fins <strong>de</strong> présentation, seul celui<br />

que nous appellerons « scénario <strong>de</strong> référence » est traité <strong>de</strong> manière détaillée.<br />

Hypothèses retenues selon le scénario<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

• Impôt zéro pour les PME manufacturières<br />

– 75 % pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dix ans<br />

• Crédit d’impôt remboursable sur la masse salariale<br />

– 30 % pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dix ans<br />

– Accroissement <strong>de</strong> la masse salariale <strong>de</strong> 3 % par an admissible<br />

– Emplois an 1, non admissibles / ans 2 et 3 admissibles<br />

Scénario sans création d’emplois<br />

• Impôt zéro pour les PME manufacturières<br />

– 75 % pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dix ans<br />

• Crédit d’impôt remboursable sur la masse salariale<br />

– 30 % pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dix ans<br />

– Accroissement <strong>de</strong> la masse salariale <strong>de</strong> 3 % par an admissible<br />

– Emplois ans 1, 2 et 3 non admissibles<br />

Scénario démarrage d’entreprise<br />

• Impôt zéro pour les PME manufacturières<br />

– 75 % pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dix ans<br />

• Crédit d’impôt remboursable sur la masse salariale<br />

– 30 % pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dix ans<br />

– Accroissement <strong>de</strong> la masse salariale <strong>de</strong> 3 % par an admissible<br />

– Emplois ans 1, 2 et 3 admissibles<br />

Scénario sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR<br />

• Impôt zéro pour les PME manufacturières<br />

– Non appliqué<br />

• Crédit d’impôt remboursable sur la masse salariale<br />

– Non appliqué<br />

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25


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Ensemble <strong>de</strong>s secteurs<br />

Ensemble <strong>de</strong>s scénarios<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong>s quatre simulations pour l’ensemble <strong>de</strong>s secteurs, pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources<br />

et centrales analysées. On note que pour la simulation sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR, les régions centrales bénéficient d’un avantage <strong>de</strong> 2,5<br />

points <strong>de</strong> base au niveau <strong>de</strong>s coûts alors que l’avantage est <strong>de</strong> 0,7 point <strong>de</strong> base en faveur <strong>de</strong>s régions ressources dans le cas du scénario <strong>de</strong><br />

référence. Ainsi, l’écart combiné <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> représente 3,2 points <strong>de</strong> base.<br />

(000 $ US) Baie-Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-Georges<br />

<strong>de</strong> Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales Montréal Québec (ville) États-Unis<br />

Scénario : <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 17 929 17 486 17 652 17 689 17 961 17 611 17 858 17 810 18 321 18 226 19 217<br />

Classement général 5 1 3 6 2 4<br />

Indice général 93,3 91,0 91,9 92,0 93,5 91,6 92,9 92,7 95,3 94,8 100,0<br />

Scénario : démarrage d'entreprise<br />

0,7 point <strong>de</strong> base<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 17 426 17 016 17 142 17 195 17 961 17 611 17 858 17 810 18 321 18 226 19 217<br />

Classement général 3 1 2 6 4 5<br />

Indice général 90,7 88,5 89,2 89,5 93,5 91,6 92,9 92,7 95,3 94,8 100,0<br />

Impact <strong>de</strong> 3,2 points <strong>de</strong> base<br />

Scénario : sans création d'emplois<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 18 647 18 185 18 363 18 398 18 587 18 230 18 484 18 434 18 956 18 856 19 872<br />

Classement général 6 1 3 5 2 4<br />

Indice général 93,8 91,5 92,4 92,6 93,5 91,7 93,0 92,8 95,4 94,9 100,0<br />

Scénario : sans les <strong>mesures</strong> SDÉRR<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 18 505 18 098 18 266 18 290 17 961 17 611 17 858 17 810 18 321 18 226 19 218<br />

Classement général 6 4 5 3 1 2<br />

Indice général 96,3 94,2 95,0 95,2 93,5 91,6 92,9 92,7 95,3 94,8 100,0<br />

À noter que selon le scénario sans les <strong>mesures</strong> SDÉRR, les régions centrales<br />

bénéficient d’un avantage en termes <strong>de</strong> coûts d’exploitation lorsqu’on les compare <strong>aux</strong><br />

régions ressources mais aussi par rapport <strong>aux</strong> régions métropolitaines <strong>de</strong> Montréal et <strong>de</strong><br />

Québec.<br />

2,5 points <strong>de</strong> base<br />

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26


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Ensemble <strong>de</strong>s secteurs<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Investissement initial<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les investissements requis en moyenne pour l’ensemble <strong>de</strong>s quatre secteurs analysés. Les <strong>de</strong>ux<br />

variables sensibles à l’emplacement étant l’acquisition du terrain et la construction immobilière.<br />

ACTIVITÉ : MOYENNE DES QUATRE INDUSTRIES<br />

(000 $ US)<br />

Investissement initial<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Terrain 50 86 129 88 108 71 47 75 1 063 578 1 116<br />

Immeubles 4 233 4 078 4 078 4 129 3 537 2 997 3 078 3 204 3 249 3 624 3 346<br />

4 283 4 164 4 207 4 218 3 644 3 069 3 125 3 279 4 312 4 202 4 462<br />

Classement, terrain 2 4 6 5 3 1<br />

Classement, immeuble 6 4 4 3 1 2<br />

Classement, investissement total 6 4 5 3 1 2<br />

Encaisse 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200<br />

Inventaire 1 175 1 175 1 175 1 175 1 175 1 175 1 175 1 175 1 175 1 175 1 175<br />

Immobilisations 3 108 3 108 3 108 3 108 3 108 3 108 3 108 3 108 3 108 3 108 3 108<br />

8 765 8 646 8 689 8 700 8 127 7 551 7 608 7 762 8 795 8 685 8 944<br />

Financement initial<br />

Dette 4 958 4 892 4 916 4 922 4 600 4 269 4 300 4 390 4 978 4 914 5 067<br />

Fonds propres 3 808 3 755 3 773 3 778 3 527 3 282 3 308 3 372 3 816 3 771 3 878<br />

8 765 8 646 8 689 8 700 8 127 7 551 7 608 7 762 8 795 8 685 8 944<br />

L’acquisition du terrain et la construction immobilière sont moins onéreuses en<br />

régions centrales qu’elles ne le sont en région ressources. Les trois régions<br />

centrales témoins prises individuellement occupent les trois premiers rangs.<br />

L’écart entre les régions centrales et ressources est <strong>de</strong><br />

939 000 $ US.<br />

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27


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Ensemble <strong>de</strong>s secteurs<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Coûts d’exploitation<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les coûts d’exploitation moyens pour l’ensemble <strong>de</strong>s quatre secteurs analysés. Les coûts d’exploitation<br />

sensibles à l’emplacement étant la main-d’œuvre, le transport et les services publics.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges<br />

<strong>de</strong> Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Ventes 20 235 20 235 20 235 20 235 20 235 20 235 20 235 20 235 20 235 20 235 20 235<br />

Coûts sensibles à l'emplacement<br />

Salaires et traitements 4 021 3 766 4 074 3 954 3 913 3 574 3 802 3 763 4 236 4 000 4 400<br />

Avantages soci<strong>aux</strong> obligatoires 427 403 431 420 531 482 505 506 564 535 504<br />

Autres avantages soci<strong>aux</strong> 845 792 856 831 823 752 799 791 891 841 1 283<br />

Ajustement <strong>de</strong> la productivité – – – – – – – – – – –<br />

Total : main-d'oeuvre 5 292 4 961 5 361 5 205 5 266 4 808 5 106 5 060 5 690 5 376 6 187<br />

Classement, salaires 5 2 6 4 1 3<br />

Classement, total main-d'oeuvre 5 2 6 4 1 3<br />

Loyer <strong>de</strong>s installations – – – – – – – – – – –<br />

Classement, loyer <strong>de</strong>s installations 1 1 1 1 1 1<br />

Fret continental (routier/maritime) 856 715 598 723 526 563 573 554 482 640 1 156<br />

Fret aérien intercontinental 6 6 6 6 5 6 5 5 5 6 4<br />

Fret maritime intercontinental 67 69 73 70 48 52 52 51 45 50 69<br />

Total : transport 928 790 677 799 579 620 631 610 532 696 1 229<br />

Classement, transport 6 5 4 1 2 3<br />

Électricité 195 195 195 195 195 195 195 195 195 195 273<br />

Gaz 302 302 210 271 214 214 214 214 214 214 207<br />

Télécommunications 17 17 17 17 17 17 17 17 16 16 19<br />

Total : services publics 513 513 421 483 425 425 425 425 424 425 498<br />

Classement, électricité 1 1 1 1 1 1<br />

Classement, gaz 5 5 1 2 2 2<br />

Classement, télécommunications 1 1 1 1 1 1<br />

Total : coûts d'exploitation 6 734 6 264 6 459 6 485 6 270 5 853 6 162 6 095 6 647 6 497 7 915<br />

Classement, coûts d'exploitation 6 3 5 4 1 2<br />

En termes <strong>de</strong> coûts d’exploitation, il est moins onéreux d’opérer en régions centrales qu’en<br />

région ressources. Deux <strong>de</strong>s trois régions centrales témoins prises individuellement occupent le<br />

premier et le troisième rangs. En moyenne, les <strong>entreprises</strong> en régions centrales bénéficient d’un<br />

avantage <strong>de</strong> 390 000 $ US par rapport <strong>aux</strong> régions ressources.<br />

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28


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Ensemble <strong>de</strong>s secteurs<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong><br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysés. Le tableau présente les coûts tot<strong>aux</strong> moyens pour l’ensemble <strong>de</strong>s quatre secteurs analysés. Les principales variables<br />

sensibles à l’emplacement sont les impôts et les taxes. Plus particulièrement, on peut noter les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR, lesquelles sont<br />

incluses sous la rubrique « Impôt régional sur le revenu ».<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Intérêts 32 (8) 7 10 12 (32) (10) (10) 64 50 146<br />

Amortissement 669 658 658 661 622 586 591 600 602 628 609<br />

Total : intérêts et amortissement 700 650 665 672 634 554 581 590 666 678 755<br />

Frais divers – – – – – – – – – – –<br />

Impôt national sur le revenu 688 819 769 759 778 889 807 825 653 690 498<br />

Impôt régional sur le revenu (149) (116) (141) (135) 410 468 425 434 345 364 70<br />

Impôt local sur le revenu – – – – – – – – – – 3<br />

Impôt national sur le capital – – – – – – – – – – –<br />

Impôt régional sur le capital 2 3 2 2 41 43 40 41 38 39 3<br />

Taxe <strong>de</strong> vente – – – – – – – – – – 90<br />

Impôt foncier 144 114 119 126 77 51 59 62 219 206 130<br />

Taxe sur les recettes brutes – – – – – – – – – – –<br />

Taxe d'affaires 57 – 27 28 – – 33 11 – – –<br />

Subventions, encouragements – – – – – – – – – – –<br />

Total <strong>de</strong>s impôts/taxes (après subvent.) 742 820 775 779 1 304 1 452 1 363 1 373 1 255 1 299 794<br />

Total <strong>de</strong>s coûts sensibles à l'emplac. 8 176 7 733 7 899 7 936 8 208 7 858 8 105 8 057 8 568 8 473 9 464<br />

Coûts non sensibles à l'emplacement<br />

Matéri<strong>aux</strong> 8 654 8 654 8 654 8 654 8 654 8 654 8 654 8 654 8 654 8 654 8 654<br />

Autres frais d'exploitation 1 099 1 099 1 099 1 099 1 099 1 099 1 099 1 099 1 099 1 099 1 099<br />

Total <strong>de</strong>s coûts non sensibles à l'emplac. 9 753 9 753 9 753 9 753 9 753 9 753 9 753 9 753 9 753 9 753 9 753<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 17 929 17 486 17 652 17 689 17 961 17 611 17 858 17 810 18 321 18 226 19 217<br />

Bénéfice net après impôts 2 305 2 749 2 583 2 546 2 274 2 623 2 376 2 424 1 914 2 009 1 018<br />

% <strong>de</strong>s ventes 11,4% 13,6% 12,8% 12,6% 11,2% 13,0% 11,7% 12,0% 9,5% 9,9% 5,0%<br />

Classement général 5 1 3 6 2 4<br />

Indice général 93,3 91,0 91,9 92,0 93,5 91,6 92,9 92,7 95,3 94,8 100,0<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR ont pour effet <strong>de</strong> positionner <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s régions ressources <strong>aux</strong> premier et troisième<br />

rangs quant au bénéfice net après impôts. Bien que bénéficiant <strong>de</strong>s dites <strong>mesures</strong>, la région <strong>de</strong> Baie-Comeau se situe<br />

au cinquième rang <strong>de</strong>s régions témoins. Globalement, le bénéfice net après impôts <strong>de</strong>s régions ressources se situe à<br />

2 546 000 $ US alors qu’il est <strong>de</strong> 2 424 000 $ US pour les régions centrales, soit un différentiel <strong>de</strong> 122 000 $ US.<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Ensemble <strong>de</strong>s secteurs<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Résumé <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong><br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente également l’impact moyen <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR pour l’ensemble <strong>de</strong>s quatre secteurs<br />

analysés sur le t<strong>aux</strong> effectif d’impôt sur le revenu ainsi que la valeur monétaire <strong>de</strong>s encouragements par emploi.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Bénéfice net avant impôt sur le revenu 2 845 3 452 3 210 3 169 3 461 3 981 3 608 3 683 2 912 3 063 1 589<br />

T<strong>aux</strong> effectif d'impôt sur le revenu 19,0% 20,4% 19,5% 19,7% 34,3% 34,1% 34,1% 34,2% 34,3% 34,4% 35,9%<br />

Classement 1 3 2 6 4 5<br />

Total <strong>de</strong>s encouragements : $ US par emploi,<br />

après effets estim. <strong>de</strong>s impôts $6 233 $6 636 $6 594 $6 488 $363 $345 $352 $353 $375 $364 $909<br />

Selon le scénario <strong>de</strong> référence, l’effet combiné <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> incluant<br />

celles <strong>de</strong> la SDÉRR représente 6 488 $ par emploi pour les régions ressources<br />

alors que les régions centrales bénéficient <strong>de</strong> 353 $, soit un différentiel <strong>de</strong> 6 135 $<br />

par emploi.<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR procurent un t<strong>aux</strong> effectif d’impôt sur le revenu <strong>de</strong> 19,7 % pour les régions<br />

ressources alors que ce même t<strong>aux</strong> est <strong>de</strong> 34,2 % pour les régions centrales. À noter que les régions centrales<br />

bénéficient d’une structure <strong>de</strong> coûts d’exploitation plus avantageuse que les régions ressources. Ainsi, le<br />

bénéfice net avant impôt sur le revenu est en moyenne <strong>de</strong> 3 683 000 $ US pour ces <strong>de</strong>rnières, alors qu’il s’élève<br />

à 3 169 000 $ US pour les régions ressources.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Références nationales et locales<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong>s quatre simulations pour l’ensemble <strong>de</strong>s secteurs et pour l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et centrales<br />

analysées. Ces résultats sont comparés à ceux d’<strong>entreprises</strong> ayant les mêmes paramètres d’exploitation mais sises à Montréal, Québec et au<br />

sein <strong>de</strong> neuf villes américaines, lesquelles composent l’indice <strong>de</strong>s États-Unis.<br />

(000 $ US)<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales Montréal Québec (ville) États-Unis<br />

Scénario : <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 17 689 17 810 18 321 18 226 19 217<br />

Classement général<br />

Indice général 92,0 92,7 95,3 94,8 100,0<br />

Scénario : démarrage d'entreprise<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 17 195 17 810 18 321 18 226 19 217<br />

Classement général<br />

Indice général 89,5 92,7 95,3 94,8 100,0<br />

Scénario : sans création d'emplois<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 18 398 18 434 18 956 18 856 19 872<br />

Classement général<br />

Indice général 92,6 92,8 95,4 94,9 100,0<br />

Selon le scénario <strong>de</strong> référence, les régions<br />

ressources et centrales se comparent<br />

avantageusement <strong>aux</strong> régions <strong>de</strong> référence<br />

<strong>de</strong> Montréal et Québec. L’ensemble <strong>de</strong>s<br />

régions québécoises se comparent elles<br />

aussi <strong>de</strong> manière avantageuse face à l’indice<br />

<strong>de</strong> référence <strong>de</strong>s États-Unis. À noter que<br />

celui-ci est composé <strong>de</strong>s coûts d’exploitation<br />

pour les quatre secteurs analysés et ce pour<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> opérant au sein <strong>de</strong> neuf villes<br />

américaines. Ainsi, les <strong>entreprises</strong> opérant au<br />

sein <strong>de</strong>s régions ressources et centrales<br />

bénéficient respectivement d’un avantage <strong>de</strong><br />

8 et 7,2 points <strong>de</strong> base par rapport à la<br />

référence américaine.<br />

Villes sélectionnées pour le calcul <strong>de</strong> la moyenne <strong>de</strong>s<br />

Villes en<br />

restructuration<br />

États-Unis<br />

Villes en<br />

émergence<br />

Dothan Colorado Springs Atlanta<br />

Lewiston Salt Lake City Boston<br />

Saginaw San Diego St-Louis<br />

Villes en pleine<br />

maturité<br />

Scénario : sans les <strong>mesures</strong> SDÉRR<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 18 290 17 810 18 321 18 226 19 218<br />

Classement général<br />

Indice général 95,2 92,7 95,3 94,8 100,0<br />

Selon le scénario sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la<br />

SDÉRR, seules les <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions<br />

centrales se comparent avantageusement<br />

<strong>aux</strong> régions <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> Montréal et<br />

Québec. Quant <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> opérant au<br />

sein <strong>de</strong>s régions ressources, elles ont <strong>de</strong>s<br />

coûts tot<strong>aux</strong> similaires à ceux d’<strong>entreprises</strong><br />

opérant à partir <strong>de</strong> Montréal et Québec.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Scénario sans les <strong>mesures</strong> du SDÉRR et <strong>de</strong> référence<br />

Le tableau illustre l’impact <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> sur le niveau <strong>de</strong> compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> opérant en régions ressources face à celles<br />

sises en régions centrales ainsi qu’en régions métropolitaines.<br />

Le tableau <strong>de</strong> gauche indique que les coûts d’exploitation <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s trois régions ressources témoins s’apparentent à ceux<br />

d’<strong>entreprises</strong> opérant en milieu urbain. Inci<strong>de</strong>mment, sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR, les <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s trois régions centrales témoins<br />

bénéficient d’un avantage face <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong> Montréal, Québec, Rouyn-Noranda, Baie-Comeau et Rivière-du-Loup.<br />

Le tableau <strong>de</strong> droite indique que les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR ont pour effet <strong>de</strong> réduire les coûts <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> opérant dans les trois régions<br />

ressources témoins. Ces <strong>de</strong>rnières ont, suite à l’implantation <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong>, un niveau <strong>de</strong> compétitivité similaire <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s trois régions<br />

centrales.<br />

Rouyn-Noranda<br />

95,0<br />

États-Unis<br />

100<br />

Montréal<br />

95,3<br />

Rouyn-Noranda<br />

91,9<br />

États-Unis<br />

100<br />

Montréal<br />

95,3<br />

Baie-Comeau<br />

96,3<br />

Ville <strong>de</strong> Québec<br />

94,8<br />

Baie-Comeau<br />

93,3<br />

Ville <strong>de</strong> Québec<br />

94,8<br />

Rivière-du-Loup<br />

94,2<br />

Saint-Georges <strong>de</strong> Beauce<br />

91,6<br />

Rivière-du-Loup<br />

91,0<br />

Saint-Georges <strong>de</strong> Beauce<br />

91,6<br />

Sherbrooke<br />

Drummondville<br />

92,9 93,5<br />

Sherbrooke<br />

92,9<br />

Drummondville<br />

93,5<br />

Sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR<br />

Avec les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises au niveau<br />

<strong>de</strong>s coûts d’exploitation<br />

Principales observations<br />

1. Sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR, les <strong>entreprises</strong> opérant en<br />

régions ressources ont <strong>de</strong>s coûts d’exploitation plus élevés que<br />

celles opérant en régions centrales. Leur profil <strong>de</strong> coûts<br />

s’apparente à celui d’<strong>entreprises</strong> opérant en régions<br />

métropolitaines.<br />

2. Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR ont un effet significatif<br />

sur les coûts d’exploitation <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> opérant au sein <strong>de</strong>s<br />

régions ressources. Selon le niveau d’emplois créés par les<br />

<strong>entreprises</strong>, les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> réduisent les coûts<br />

d’exploitation <strong>de</strong> manière plus ou moins importante. Ainsi, dans<br />

le cas d’une entreprise ne créant pas d’emplois, les coûts<br />

d’exploitation d’<strong>entreprises</strong> sises en régions ressources<br />

s’apparentera à ceux d’<strong>entreprises</strong> opérant en régions centrales.<br />

À l’opposé, une entreprise en situation <strong>de</strong> démarrage, où<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s emplois sont admissibles au crédit d’impôt, les<br />

coûts d’exploitation y seront plus bas que pour une entreprise<br />

opérant en régions centrales.<br />

3. On note <strong>de</strong>s écarts au niveau <strong>de</strong>s coûts d’exploitation, non<br />

seulement entre les régions centrales et ressources, mais aussi<br />

entre les villes appartenant au même groupe <strong>de</strong> région. Ainsi, par<br />

exemple, les <strong>entreprises</strong> opérant à Drummondville ont <strong>de</strong>s coûts<br />

d’exploitation qui s’apparentent à ceux d’<strong>entreprises</strong> opérant en<br />

régions urbaines. La proximité <strong>de</strong>s zones économiques<br />

métropolitaines, l’infrastructure routière et l’activité économique<br />

régionale peuvent expliquer ce phénomène. Les coûts<br />

d’exploitation sont tributaires d’un ensemble <strong>de</strong> facteurs<br />

complexes et il est parfois difficile d’i<strong>de</strong>ntifier clairement la source<br />

<strong>de</strong>s écarts.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation<br />

et <strong>de</strong> développement<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

Approche méthodologique<br />

Area Development<br />

• Le modèle retenu pour analyser les facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong><br />

développement <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> ciblées a été développé par Area<br />

Development.<br />

• Area Development est une entreprise américaine créée en 1965,<br />

reconnue pour la publication, <strong>de</strong>puis 21 ans, <strong>de</strong>s résultats<br />

annuels d’une enquête intitulée « Corporate Survey ». Elle<br />

permet <strong>de</strong> classer par ordre <strong>de</strong> priorité, les critères jugés les plus<br />

importants par les <strong>entreprises</strong> dans la sélection d’un site pour<br />

une expansion ou une relocalisation.<br />

• Depuis trois ans, en plus du « Corporate Survey », Area<br />

Development a créé un nouveau modèle <strong>de</strong>stiné <strong>aux</strong> consultants<br />

spécialisés dans le conseil <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> pour le choix <strong>de</strong> sites.<br />

• Pour l’année 2006, les dirigeants <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> ont répondu<br />

sensiblement la même chose que les consultants. Les résultats<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux enquêtes peuvent être consultés sur les sites<br />

suivants :<br />

– http://www.area<strong>de</strong>velopment.com/Archives/06Dec/Frame06<br />

ConsultSurvpdf.html<br />

– http://www.area<strong>de</strong>velopment.com/Archives/06Dec/Frame06<br />

CorpSurvpdf.html<br />

Choix <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> témoins et analyse<br />

• Bien que l’utilisation tel quel du modèle développé par Area<br />

Development puisse ne pas refléter les particularités régionales<br />

du Québec, pour fins <strong>de</strong> comparaison, la 21 e édition annuelle du<br />

«CorporateSurvey»a étéprise comme référence pour<br />

l’enquête envoyée <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> témoins concernées par cette<br />

étu<strong>de</strong>.<br />

• Pour fins d’analyse, 209 <strong>entreprises</strong> ont été invitées à répondre<br />

au questionnaire selon les critères suivants :<br />

– Localisation :<br />

• Régions ressources : Abitibi-Témiscamingue, Côte-<br />

Nord, Bas-Saint-Laurent<br />

• Régions centres : Chaudière-Appalaches, Centre-du-<br />

Québec, Estrie<br />

– Chiffre d’affaires : les <strong>entreprises</strong> ciblées ont un chiffre<br />

d’affaires inférieur à 25 millions <strong>de</strong> dollars canadiens<br />

– Le co<strong>de</strong> SCIAN : les <strong>entreprises</strong> i<strong>de</strong>ntifiées ont été<br />

sélectionnées parmi les quatre co<strong>de</strong> SCIAN retenus dans<br />

l’étu<strong>de</strong> : 311 – 332 – 333 – 337.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

Les limites <strong>de</strong> l’analyse<br />

L’enquête<br />

• Dans un souci <strong>de</strong> rigueur, la démarche envisagée était <strong>de</strong><br />

sélectionner pour chaque ville dix <strong>entreprises</strong> par co<strong>de</strong> SCIAN.<br />

Cependant, les diversités régionales n’ont pas permis d’avoir un<br />

échantillonnage parfaitement homogène quant au nombre<br />

d’<strong>entreprises</strong> par co<strong>de</strong> SCIAN.<br />

• Au total, 209 <strong>entreprises</strong> ont été invitées à répondre au<br />

questionnaire et les analyses suivantes sont basées sur les 45<br />

réponses reçues, dont 22 provenaient <strong>de</strong>s régions ressources.<br />

• Un premier traitement <strong>de</strong>s données compilées s’est fait en<br />

additionnant le nombre <strong>de</strong> fois que les répondants ont coché les<br />

cases « Très important » et « Important ».<br />

• Un second traitement a permis <strong>de</strong> classer par ordre croissant les<br />

critères ayant le plus fréquemment été jugés importants ou très<br />

importants par les répondants. En cas d’égalité <strong>de</strong> points, le<br />

classement s’est fait en accordant plus <strong>de</strong> poids à la colonne<br />

« Très important ».<br />

• Pour fins d’analyse, seul le Top 10 est traité dans les pages<br />

suivantes.<br />

L’extrapolation<br />

• L’extrapolation <strong>de</strong>s constats tirés <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> l’enquête à<br />

tout le tissu industriel ne peut se faire qu’en tenant compte <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux bémols.<br />

– L’échantillonnage est triplement balisé : indicateur<br />

géographique, sectoriel et profil économique<br />

– Sur cet échantillon, le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> réponse est <strong>de</strong> 22 %<br />

Dès lors, les résultats <strong>de</strong> l’enquête réalisée au Québec sont<br />

assez fiables pour les besoins <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong>, mais ne peuvent<br />

servir <strong>de</strong> référence pour une analyse visant à qualifier fidèlement<br />

le profil <strong>de</strong> l’industrie québécoise.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

Enquête KPMG auprès <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions ressources<br />

Top 10 <strong>de</strong>s régions ressources<br />

• Le tableau suivant présente les dix critères que les <strong>entreprises</strong><br />

issues <strong>de</strong>s régions ressources ont considéré comme affectant le<br />

plus leur décision d’emplacement.<br />

• Pour fins d’analyse et <strong>de</strong> comparaison, le tableau est complété<br />

par le classement obtenu par ces critères auprès <strong>de</strong>s régions<br />

centrales et <strong>de</strong> Area Development.<br />

Facteur <strong>de</strong> sélection du site<br />

Disponibilité <strong>de</strong> main-d’œuvre qualifiée<br />

Disponibilité <strong>de</strong> financement à long terme<br />

Exemptions <strong>fiscales</strong><br />

Coûts <strong>de</strong> main-d’œuvre<br />

Accessibilité par la route<br />

Niveau d’imposition corporatif<br />

Disponibilité d’accès à Internet haute vitesse<br />

Mesures incitatives locales ou du gouvernement<br />

Disponibilité <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> télécommunications<br />

Coûts d’occupation ou <strong>de</strong> construction<br />

Dans quelle mesure les facteurs suivants jouent un rôle dans la sélection d’un site<br />

Très important Important Total<br />

Top 10 régions<br />

ressources<br />

Classement<br />

régions centrales<br />

* Exception faite <strong>de</strong> la colonne Total qui est la somme <strong>de</strong>s colonnes « Très important » et « Important », l’ensemble <strong>de</strong>s valeurs représente le nombre <strong>de</strong> fois que les répondants ont coché les cases.<br />

Classement Area<br />

Development<br />

14 10 24 1 11 8<br />

16 7 23 2 4 18<br />

12 11 23 3 9 6<br />

10 13 23 4 14 1<br />

12 10 22 5 3 2<br />

9 13 22 6 7 3<br />

9 13 22 7 8 10<br />

13 8 21 8 6 4<br />

9 12 21 9 13 5<br />

3 17 20 10 5 7<br />

Les facteurs liés à la main-d’œuvre constituent un enjeu majeur pour<br />

les régions ressources, alors qu’ils ne se positionnent pas dans le<br />

Top 10 <strong>de</strong>s régions centrales.<br />

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37


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

Enquête KPMG auprès <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions ressources<br />

Ce qu’elles nous ont dit….<br />

Quels sont les facteurs <strong>de</strong> l’environnement concurrentiel qui ont<br />

le plus affecté votre compétitivité<br />

• Les coûts inhérents à l’éloignement <strong>de</strong>s régions ressources :<br />

– Le coût du transport<br />

– Le manque <strong>de</strong> personnes qualifiées<br />

– L’absence <strong>de</strong> services spécialisés<br />

– L’éloignement <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s fournisseurs<br />

• La concurrence <strong>de</strong>s pays asiatiques est venue corser le jeu<br />

concurrentiel.<br />

Dans quelle mesure jugez-vous que les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong><br />

accordées <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions ressources ont affecté<br />

votre position concurrentielle<br />

• L’exonération <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> a permis <strong>de</strong> faire plus<br />

d’investissement en recherche et développement.<br />

• Les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ne sont octroyées qu’en contrepartie d’une<br />

expansion et ne bénéficient par conséquent qu’<strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong><br />

qui ont les moyens <strong>de</strong> se développer.<br />

• Les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont permis <strong>de</strong> convertir les contrats<br />

d’embauche à temps partiel en contrat d’embauche à temps<br />

plein.<br />

• Le contexte avec notamment la hausse du prix <strong>de</strong> l’essence était<br />

tel que, sans ces <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>, certaines <strong>entreprises</strong><br />

auraient été obligées <strong>de</strong> fermer.<br />

• Les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont permis d’augmenter les lignes <strong>de</strong><br />

produits <strong>de</strong> certaines <strong>entreprises</strong>.<br />

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38


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

Enquête KPMG auprès <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions centrales<br />

Top 10 <strong>de</strong>s régions centrales<br />

• Le tableau suivant présente les 10 critères que les <strong>entreprises</strong><br />

issues <strong>de</strong>s régions centrales ont considéré comme affectant le<br />

plus leur décision d’emplacement.<br />

• Pour fins d’analyse et <strong>de</strong> comparaison, le tableau est complété<br />

par le classement obtenu par ces critères auprès <strong>de</strong>s régions<br />

ressources et <strong>de</strong> Area Development<br />

Facteur <strong>de</strong> sélection du site<br />

Disponibilité <strong>de</strong>s matières premières<br />

Disponibilité et coûts <strong>de</strong> l’énergie<br />

Accessibilité par la route<br />

Disponibilité <strong>de</strong> financement à long terme<br />

Coûts d’occupation ou <strong>de</strong> construction<br />

Mesures incitatives locales ou du gouvernement<br />

Niveau d’imposition corporatif<br />

Disponibilité d’accès à Internet haute vitesse<br />

Exemptions <strong>fiscales</strong><br />

Règlements touchant l’environnement<br />

Dans quelle mesure les facteurs suivants jouent un rôle dans la sélection d’un site<br />

Très important Important Total<br />

Top 10 régions<br />

centrales<br />

Classement régions<br />

ressources<br />

* Exception faite <strong>de</strong> la colonne Total qui est la somme <strong>de</strong>s colonnes « Très important » et « Important », l’ensemble <strong>de</strong>s valeurs représente le nombre <strong>de</strong> fois que les répondants ont coché les cases.<br />

Classement Area<br />

Development<br />

12 8 20 1 18 19<br />

9 11 20 2 14 9<br />

13 6 19 3 5 2<br />

10 8 18 4 2 18<br />

7 11 18 5 10 7<br />

11 6 17 6 8 4<br />

11 6 17 7 6 3<br />

10 7 17 8 7 10<br />

10 7 17 9 3 6<br />

4 13 17 10 17 15<br />

L’éloignement relatif <strong>de</strong>s régions centrales par rapport <strong>aux</strong><br />

matières premières explique la priorité accordée à ce facteur.<br />

L’écart par rapport à Area Development pourrait s’expliquer en<br />

partie par le fait que dans les co<strong>de</strong>s SCIAN retenus, <strong>de</strong>ux sur<br />

quatre sont liés à l’exploitation <strong>de</strong> matières premières alors que<br />

l’échantillon américain couvre un ensemble <strong>de</strong> secteurs.<br />

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39


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s autres facteurs <strong>de</strong> développement<br />

Enquête KPMG auprès <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions centrales<br />

Ce qu’elles nous ont dit….<br />

Quels sont les facteurs <strong>de</strong> l’environnement concurrentiel qui ont<br />

le plus affecté votre compétitivité<br />

• Face à la concurrence <strong>de</strong>s pays asiatiques, certaines <strong>entreprises</strong><br />

ont dû abandonner les créne<strong>aux</strong> sur lesquels elles étaient le<br />

moins compétitives, à savoir le bas et le moyen <strong>de</strong> gamme.<br />

• L’appréciation du dollar canadien a nuit à la compétitivité <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong>, et <strong>de</strong> façon majeure pour les <strong>entreprises</strong> qui font<br />

une partie substantielle <strong>de</strong> leur revenu à l’exportation.<br />

• L’évolution du coût <strong>de</strong>s matières premières a contribué à<br />

diminuer la compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>.<br />

• Les <strong>entreprises</strong> ont dû supporter la mise <strong>aux</strong> normes<br />

environnementales.<br />

Dans quelle mesure jugez-vous que les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong><br />

accordées <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions ressources ont affecté<br />

votre position concurrentielle<br />

• Les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont permis <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions<br />

ressources <strong>de</strong> diminuer leur prix <strong>de</strong> vente et <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir plus<br />

compétitives que certaines <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions centrales.<br />

• La compétition <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions ressources est plus<br />

vivace sur les marchés loc<strong>aux</strong> que sur les marchés<br />

d’exportation.<br />

• Ce sont toutes les <strong>entreprises</strong> du Québec qui <strong>de</strong>vraient<br />

bénéficier <strong>de</strong> ces <strong>mesures</strong> car le but ultime <strong>de</strong>vrait être <strong>de</strong><br />

permettre à la province dans son ensemble <strong>de</strong> faire face à la<br />

compétition étrangère.<br />

• Les <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions ressources peuvent désormais jouer<br />

sur le terrain <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions centrales alors que<br />

l’inverse est moins probable.<br />

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40


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

Enquête KPMG auprès <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions témoins<br />

Top 10 <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s régions<br />

• Le tableau suivant présente les critères que les <strong>entreprises</strong>,<br />

toutes régions témoins confondues, ont considéré comme<br />

affectant le plus leur décision d’emplacement.<br />

• Pour fins d’analyse et <strong>de</strong> comparaison, le tableau est complété<br />

par le classement obtenu par ces critères auprès <strong>de</strong> Area<br />

Development.<br />

Dans quelle mesure les facteurs suivants jouent un rôle dans la sélection d’un site<br />

Facteur <strong>de</strong> sélection du site<br />

Très important Important Total<br />

Disponibilité <strong>de</strong> financement à long terme<br />

Accessibilité par la route<br />

Disponibilité <strong>de</strong> main-d’œuvre qualifiée<br />

Exemptions <strong>fiscales</strong><br />

Disponibilité <strong>de</strong>s matières premières<br />

Niveau d’imposition corporatif<br />

Disponibilité d’accès à Internet haute vitesse<br />

Mesures incitatives locales ou du gouvernement<br />

Coûts <strong>de</strong> la main-d’œuvre<br />

Coûts d’occupation ou <strong>de</strong> construction<br />

Disponibilité et coûts <strong>de</strong> l’énergie<br />

Programmes <strong>de</strong> formation<br />

Classement régions<br />

ressources et centrales<br />

Classement Area<br />

Development<br />

26 15 41 1 18<br />

25 16 41 2 2<br />

23 17 40 3 8<br />

22 18 40 4 6<br />

23 16 39 5 19<br />

20 19 39 6 3<br />

19 20 39 7 10<br />

24 14 38 8 4<br />

20 18 38 9 1<br />

10 28 38 10 7<br />

15 21 36 11 9<br />

7 23 30 12 20<br />

Cet écart est à nuancer car<br />

les classements pourraient<br />

être intervertis sans nuire à la<br />

compréhension.<br />

On note que la disponibilité du financement à long<br />

terme se place en 1 ière position contre 18 pour Area<br />

Development , ce qui pourrait témoigner <strong>de</strong> la difficulté<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises à financer leurs<br />

opérations.<br />

On note un écart entre le Top 10 <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

ciblées et celui <strong>de</strong> Area Development au niveau <strong>de</strong><br />

l’importance accordée au coût <strong>de</strong> la main-d’œuvre. Cet<br />

écart est compréhensible compte tenu <strong>de</strong> l’écart entre<br />

les coûts <strong>de</strong>s régions témoins et ceux <strong>de</strong> l’indice<br />

américain.<br />

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41


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

Principales observations<br />

1. Pour les <strong>entreprises</strong> opérant en régions ressources, les enjeux<br />

associés à la main-d’œuvre, tant au niveau <strong>de</strong> la disponibilité que<br />

<strong>de</strong>s coûts, sont très importants. Cette préoccupation pour les<br />

coûts <strong>de</strong> main-d’œuvre est d’ailleurs tout aussi importante pour<br />

les <strong>entreprises</strong> américaines sondées par Area Development. Les<br />

aspects touchant la main-d’œuvre semblent moins préoccuper<br />

les <strong>entreprises</strong> opérant en régions centrales.<br />

2. Pour les <strong>entreprises</strong> opérant en régions centrales, la disponibilité<br />

<strong>de</strong>s matières premières ainsi que la disponibilité et les coûts <strong>de</strong><br />

l’énergie sont importants. Ceci ne correspond pas <strong>aux</strong> choix<br />

effectués par les <strong>entreprises</strong> opérant en régions ressources et<br />

par les <strong>entreprises</strong> américaines interrogées par Area<br />

Development.<br />

3. Pour l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises opérant en régions<br />

ressources et centrales, la disponibilité du financement à long<br />

terme est un facteur déterminant lors <strong>de</strong> la sélection d’un site,<br />

alors que cet aspect se retrouve au 18 ième rang pour les<br />

<strong>entreprises</strong> américaines.<br />

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42


Importance relative <strong>de</strong>s coûts d’exploitation<br />

et <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation<br />

et <strong>de</strong> développement<br />

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43


Importance relative <strong>de</strong>s coûts d’exploitation et <strong>de</strong> l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

Caractère particulier du processus <strong>de</strong> décision<br />

Le poids relatif <strong>de</strong>s facteurs qui incitent une entreprise à choisir un<br />

lieu d’implantation varie sensiblement d’un secteur industriel à l’autre,<br />

voire d’une entreprise à l’autre. Le poids <strong>de</strong>s facteurs est également<br />

différent s’il s’agit non pas <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r d’une nouvelle implantation<br />

dans un contexte <strong>de</strong> croissance, mais <strong>de</strong> conserver ou <strong>de</strong> déplacer<br />

certaines activités dans un contexte <strong>de</strong> rationalisation.<br />

L’histoire <strong>de</strong> l’entreprise, sa culture et les valeurs <strong>de</strong> ses dirigeants ont<br />

une influence notable sur les décisions d’implantation, d’expansion et<br />

plus encore lorsqu’il s’agit <strong>de</strong> rationaliser les activités entre<br />

établissements situés dans plusieurs villes. Les choix ne sont pas<br />

seulement financiers ou abstraits. Ils <strong>de</strong>meurent conditionnés par les<br />

coûts et les bénéfices escomptés selon différents scénarios<br />

d’exploitation ou <strong>de</strong> rationalisation. Ils sont également contraints par<br />

les symboles, la responsabilité sociale <strong>de</strong> l’employeur, son<br />

importance relative dans la communauté, le sentiment<br />

d’appartenance, la mobilité du personnel et <strong>de</strong>s dirigeants, les<br />

pressions <strong>de</strong>s autorités gouvernementales et <strong>de</strong>s groupes d’intérêt<br />

ainsi que les incontournables jeux politiques au sein <strong>de</strong> l’organisation.<br />

Ces variables, bien que non quantifiables, peuvent peser lourd dans<br />

l’équation.<br />

Coûts d’exploitation <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Le repérage <strong>de</strong> sites d’implantation offrant un coût concurrentiel est<br />

une étape clé du processus <strong>de</strong> sélection. Le but premier du modèle<br />

<strong>de</strong> comparaison <strong>de</strong>s coûts Choixconcurrentiels.com <strong>de</strong> KPMG vise<br />

justement à répondre à cette problématique.<br />

Autres facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

Les coûts <strong>de</strong> revient doivent aussi être examinés dans le contexte<br />

commercial et conjoncturel <strong>de</strong> chaque ville. D’autres aspects comme<br />

le coût <strong>de</strong> la vie et la qualité <strong>de</strong> vie peuvent constituer <strong>de</strong>s critères<br />

importants dans le choix d’un site.<br />

L’importance relative <strong>de</strong> chaque critère <strong>de</strong> localisation, qu’il soit<br />

économique ou non, dépendra <strong>de</strong>s besoins et du type d’entreprise.<br />

L’importance relative accordée <strong>aux</strong> dimensions non économiques,<br />

comme l’accès <strong>aux</strong> princip<strong>aux</strong> aéroports internation<strong>aux</strong> ou à une<br />

réglementation gouvernementale favorable <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong>, peut<br />

varier <strong>de</strong> manière significative, et ce même dans le cas d’<strong>entreprises</strong><br />

semblables au sein d’un même secteur d’activité. Ainsi, il faut tenir<br />

compte <strong>de</strong>s besoins et <strong>de</strong>s préférences <strong>de</strong> chaque entreprise pour<br />

qu’une évaluation approfondie <strong>de</strong> tous ces critères puisse être<br />

accomplie.<br />

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44


Importance relative <strong>de</strong>s coûts d’exploitation et <strong>de</strong>s facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

La notion <strong>de</strong> risque <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Les milieux financiers et les autorités gouvernementales ont développé au cours <strong>de</strong>s ans la notion <strong>de</strong> « risque <strong>de</strong> défaut », soit la probabilité que<br />

l’entreprise fasse défaut à ses engagements ou obligations au cours d’une pério<strong>de</strong> spécifique <strong>de</strong> temps. On note que le risque <strong>de</strong> défaut est<br />

tributaire d’un ensemble <strong>de</strong> facteurs humains, économiques, financiers, opérationnels et stratégiques. Parmi ceux-ci, les coûts d’exploitation ont<br />

une inci<strong>de</strong>nce directe sur la santé financière et sur la capacité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> à rivaliser avec les autres <strong>entreprises</strong> tant sur la marché national<br />

qu’étranger. Les coûts d’exploitation sont certes un <strong>de</strong>s princip<strong>aux</strong> facteurs <strong>de</strong> risque, mais ce ne sont pas les seuls. D’autres facteurs pourront<br />

avoir une inci<strong>de</strong>nce sur le niveau <strong>de</strong> risque global <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>. La qualité <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> direction, l’accessibilité à une main-d’œuvre qualifiée,<br />

l’accès <strong>aux</strong> marchés, la présence <strong>de</strong> sous-traitants spécialisés, et le réseau <strong>de</strong> transport, pour ne nommer que ceux-là. Inci<strong>de</strong>mment, les coûts<br />

d’exploitation, malgré son importance, n’est qu’un <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risque.<br />

À titre d’exemple, le tableau ci-<strong>de</strong>ssous indique qu’un accès difficile à <strong>de</strong>s compétences spécialisées au sein <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> gestion, à la soustraitance<br />

et <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> main-d’œuvre élevés auront une inci<strong>de</strong>nce négative sur le risque <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>.<br />

Compétence<br />

spécialisée<br />

Accès à la soustraitance<br />

Coûts <strong>de</strong> la<br />

main-d'œuvre<br />

Gestion<br />

Gestion<br />

Gestion<br />

Facteurs<br />

<strong>de</strong><br />

risque<br />

Marché<br />

Marché<br />

Marché<br />

Finance<br />

Finance<br />

Finance<br />

Inci<strong>de</strong>nce sur le risque<br />

<strong>de</strong> défaut<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

+ Élevé<br />

+ Élevé<br />

+ Élevé<br />

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45


Importance relative <strong>de</strong>s coûts d’exploitation et <strong>de</strong>s facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

L’intervention <strong>de</strong> l’État vise à réduire le risque <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Pour diverses raisons, l’État peut vouloir développer une industrie particulière ou une région économique. En général, l’État intervient lorsque les<br />

conditions normales ne permettent pas le développement souhaité, ou à tout le moins, pas au rythme désiré.<br />

L’État peut intervenir <strong>de</strong> diverses façons afin <strong>de</strong> mitiger le risque d’une industrie ou d’une région. En effet, celui-ci peut, par exemple, opter pour<br />

<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> réglementaires et agir sur les conditions <strong>de</strong> marché. Il peut aussi opter pour <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> incitatives ayant un impact financier ou<br />

dans certains cas, il peut aussi fournir une ai<strong>de</strong> technique auprès <strong>de</strong>s gestionnaires d’<strong>entreprises</strong>. On note que dans la majorité <strong>de</strong>s cas, les<br />

<strong>mesures</strong> gouvernementales forment un ensemble <strong>de</strong> <strong>mesures</strong> diverses, complémentaires les unes <strong>aux</strong> autres.<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> faisant l’objet <strong>de</strong> la présente étu<strong>de</strong> s’insèrent d’ailleurs dans la foulée d’un ensemble <strong>de</strong> <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> soutien <strong>de</strong>stinées<br />

<strong>aux</strong> régions ressources. Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> visent tout particulièrement les éléments financiers <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risque.<br />

De manière plus générale, et à titre d’exemple, le tableau ci-<strong>de</strong>ssous indique que <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> la main-d’œuvre, la<br />

réglementation du marché ou <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> financières peuvent avoir une inci<strong>de</strong>nce positive sur le risque <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>.<br />

Formation <strong>de</strong> la<br />

main-d’oeuvre<br />

Réglementation<br />

du marché<br />

• Subventions<br />

• Prises <strong>de</strong> participation<br />

• Garantie <strong>de</strong> prêt<br />

• Crédits d’impôt<br />

• Autres<br />

Gestion<br />

Gestion<br />

Gestion<br />

Facteurs<br />

<strong>de</strong><br />

risque<br />

Marché<br />

Marché<br />

Marché<br />

Finance<br />

Finance<br />

Finance<br />

Inci<strong>de</strong>nce sur le risque<br />

<strong>de</strong> défaut<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

+ Faible<br />

+ Faible<br />

+ Faible<br />

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46


Importance relative <strong>de</strong>s coûts d’exploitation et <strong>de</strong>s facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

Le risque et le financement <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Pour l’ensemble <strong>de</strong>s partenaires financiers à une entreprise, qu’ils soient promoteurs, investisseurs, prêteurs ou organismes gouvernement<strong>aux</strong>,<br />

tous procè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> manière formelle ou informelle, <strong>de</strong> manière structurée ou intuitive à une évaluation <strong>de</strong> leur risque. Tous, <strong>de</strong> plus, cherchent à<br />

minimiser leur risque en prenant diverses <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> mitigation. L’une <strong>de</strong> ces <strong>mesures</strong> est l’utilisation <strong>de</strong>s programmes gouvernement<strong>aux</strong>.<br />

Nonobstant ce qui précè<strong>de</strong>, dans tous les cas, les partenaires autres que l’État chercheront à obtenir un ren<strong>de</strong>ment qui saura les compenser pour<br />

le risque couru. D’ailleurs, les divers instruments financiers respectent cette corrélation étroite entre le niveau <strong>de</strong> risque et le ren<strong>de</strong>ment exigé.<br />

Tel que mentionné précé<strong>de</strong>mment, l’État, pour <strong>de</strong>s considérations collectives et stratégiques, pourra opter pour <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> ne respectant pas<br />

cette logique <strong>de</strong> risque/ren<strong>de</strong>ment. Le meilleur exemple étant les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>. Celles-ci offrent un ren<strong>de</strong>ment financier négatif pour un risque<br />

élevé (nonobstant les impacts économiques et les revenus découlant <strong>de</strong> la fiscalité et parafiscalité). Cependant, en agissant <strong>de</strong> la sorte, le risque<br />

<strong>de</strong>s autres partenaires est réduit et le projet <strong>de</strong>vient plus attrayant. L’accès au financement à <strong>de</strong> bonnes conditions est directement tributaire <strong>de</strong> la<br />

santé économique <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>. Les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR ont pour effet <strong>de</strong> bonifier la santé financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> en régions<br />

ressources, améliorant ainsi leurs conditions <strong>de</strong> financement.<br />

Couple ren<strong>de</strong>ment / risque susceptible<br />

<strong>de</strong> favoriser le développement <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> par un intérêt accru <strong>de</strong>s<br />

entrepreneurs, <strong>de</strong>s prêteurs et autres<br />

agents économiques.<br />

Ren<strong>de</strong>ment/Coût <strong>de</strong>s fonds<br />

Mesures SDÉRR<br />

Le soutien financier qu’apportent les<br />

<strong>mesures</strong> du SDÉRR a pour effet <strong>de</strong><br />

diminuer le niveau <strong>de</strong> risque associé <strong>aux</strong><br />

<strong>entreprises</strong> opérant dans les régions<br />

ressources.<br />

Risque<br />

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47


Importance relative <strong>de</strong>s coûts d’exploitation et <strong>de</strong>s facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

L’effet combiné coûts d’exploitation et autres facteurs<br />

Le poids relatif <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s facteurs et tout particulièrement <strong>de</strong>s<br />

coûts d’exploitation dépend d’un ensemble <strong>de</strong> considérations comme,<br />

par exemple, le secteur d’activité, le sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> développement <strong>de</strong><br />

l’entreprise, la géographie et la nature entrepreneuriale <strong>de</strong>s<br />

promoteurs. Ainsi, il est difficile <strong>de</strong> mesurer l’importance relative d’un<br />

facteur vis-à-vis un autre facteur.<br />

À titre d’exemple, il suffit <strong>de</strong> mentionner que Saint-Georges <strong>de</strong><br />

Beauce a selon la présente étu<strong>de</strong> un écart favorable au niveau <strong>de</strong>s<br />

coûts d’exploitation <strong>de</strong> 3,7 points <strong>de</strong> base face à la région <strong>de</strong><br />

Montréal. Selon la logique que les coûts d’exploitation sont le<br />

principal, voire le seul facteur <strong>de</strong> décision pour la localisation d’une<br />

entreprise, on en viendrait à conclure que l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

<strong>de</strong>vraient quitter la métropole et s’installer en Beauce.<br />

La réalité nous indique plutôt que certaines <strong>entreprises</strong>, selon leurs<br />

besoins propres, choisiront <strong>de</strong> s’installer en région métropolitaine afin<br />

<strong>de</strong> tirer bénéfice d’un ensemble <strong>de</strong> facteurs stratégiques ou<br />

opérationnels, et ce même si les coûts d’exploitation y sont plus<br />

élevés qu’en régions. À l’inverse, d’autres <strong>entreprises</strong> opteront pour<br />

s’installer en régions afin <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong> coûts d’exploitation plus<br />

avantageux, mais peut-être au détriment d’autres facteurs <strong>de</strong><br />

localisation et <strong>de</strong> développement.<br />

Le tableau ci-contre met en évi<strong>de</strong>nce la relation entre les coûts<br />

d’exploitation et les autres facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong><br />

développement. Pour fins d’analyse, on émet ici l’hypothèse que les<br />

régions métropolitaines sont avantagées au niveau <strong>de</strong>s autres<br />

facteurs alors que les régions ressources le sont moins. De plus, on<br />

accor<strong>de</strong> ici une importance relative égale entre les <strong>de</strong>ux catégorie <strong>de</strong><br />

facteur.<br />

Autres facteurs<br />

désavantageux avantageux<br />

élevés<br />

Matrice décisionnelle <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Régions<br />

métropolitaines<br />

Québec<br />

Régions<br />

ressources<br />

Québec<br />

Régions<br />

centrales<br />

Québec<br />

Régions<br />

ressources<br />

SDÉRR<br />

Québec<br />

Coûts d’exploitation<br />

faibles<br />

À noter que selon la représentation graphique, les <strong>entreprises</strong> en régions ressources ne<br />

bénéficieraient pas <strong>de</strong> conditions favorables pour leur développement, car leurs coûts<br />

d’exploitation s’apparentent à ceux d’<strong>entreprises</strong> sises en régions métropolitaines alors<br />

qu’au niveau <strong>de</strong>s autres facteurs <strong>de</strong> développement, elles seraient désavantagées face <strong>aux</strong><br />

autres régions. Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR ont pour effet <strong>de</strong> réduire les coûts<br />

d’exploitation et <strong>de</strong> repositionner ces mêmes <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong> manière plus favorable.<br />

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48


Importance relative <strong>de</strong>s coûts d’exploitation et <strong>de</strong>s facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement<br />

L’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s régions hors Québec<br />

Selon le modèle d’affaires <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>, la décision d’opter pour un<br />

site d’exploitation au détriment d’un autre dépendra d’un ensemble <strong>de</strong><br />

variables et pourrait inclure dans certains cas <strong>de</strong>s paramètre<br />

exogènes au Québec.<br />

Une entreprise dont les affaires se résument à s’approvisionner et à<br />

transformer localement, et ensuite à vendre sur le marché québécois,<br />

aura vraisemblablement tendance à opter pour un site au Québec.<br />

Malgré les tendances à la globalisation, cela reste le cas pour bon<br />

nombre d’<strong>entreprises</strong> <strong>de</strong> petite et moyenne taille au Québec.<br />

Pour les autres <strong>entreprises</strong>, soit que leurs opérations exigent <strong>de</strong>s<br />

conditions opérationnelles et stratégiques particulières ou que la<br />

pression sur les coûts d’exploitation soit gran<strong>de</strong>, celles-ci pourraient<br />

opter d’opérer à l’étranger.<br />

Pour les <strong>entreprises</strong> à la recherche <strong>de</strong> très faibles coûts d’exploitation,<br />

les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR pourraient ainsi ne pas suffire face<br />

à l’avantage compétitif important <strong>de</strong> pays à très faibles coûts.<br />

Autres facteurs<br />

désavantageux avantageux<br />

Matrice décisionnelle <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Régions<br />

métropolitaines<br />

É.-U.<br />

Régions<br />

métropolitaines<br />

Québec<br />

Régions<br />

ressources<br />

Québec<br />

Régions<br />

centrales<br />

Québec<br />

Régions<br />

ressources<br />

SDÉRR<br />

Québec<br />

Régions<br />

faibles coûts<br />

main-d’œuvre<br />

Ex : Chine<br />

Régions<br />

faibles coûts<br />

Ex : Asie<br />

Malgré <strong>de</strong>s coûts élevés, certaines régions urbaines américaines<br />

présentent <strong>de</strong>s avantages opérationnels et stratégiques<br />

d’importance susceptibles d’attirer un certain type d’entreprise.<br />

élevés<br />

Coûts d’exploitation<br />

À l’inverse, certaines régions réussissent à attirer <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> à<br />

la recherche <strong>de</strong> très faibles coûts d’exploitation. À noter que<br />

certaines régions comme la Chine conjuguent maintenant faibles<br />

coûts et main-d’œuvre spécialisée, ce qui a pour effet <strong>de</strong> les<br />

positionner encore plus avantageusement sur la matrice<br />

décisionnelle.<br />

faibles<br />

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Importance relative <strong>de</strong>s coûts d’exploitation et <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong><br />

localisation et <strong>de</strong> développement<br />

Principales observations<br />

1. Le niveau <strong>de</strong> risque <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> est tributaire d’un ensemble<br />

<strong>de</strong> facteurs stratégiques, opérationnels et financiers. Il varie aussi<br />

en fonction <strong>de</strong> la taille et du cycle <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>, du<br />

secteur d’activité et <strong>de</strong> la région économique. L’ensemble <strong>de</strong>s<br />

partenaires financières, qu’ils soient promoteurs, investisseurs ou<br />

créanciers, cherchent à mitiger leur risque et ultimement à<br />

compenser celui-ci par un ren<strong>de</strong>ment adéquat. Inci<strong>de</strong>mment, on<br />

note une forte corrélation entre le niveau <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> et leur capacité à financer leurs opérations.<br />

2. L’État peut opter d’intervenir <strong>de</strong> diverses façons afin <strong>de</strong> mitiger le<br />

niveau <strong>de</strong> risque <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> et par inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s partenaires<br />

financiers. Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR s’inscrivent<br />

dans la foulée d’un ensemble <strong>de</strong> <strong>mesures</strong> <strong>de</strong>stinées à réduire le<br />

niveau <strong>de</strong> risque <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>. Les dites <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong><br />

visent tout particulièrement les éléments financiers <strong>de</strong> l’analyse<br />

du risque.<br />

3. Sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR, les <strong>entreprises</strong> en régions<br />

ressources ne bénéficieraient pas <strong>de</strong> conditions favorables pour<br />

leur développement, car leurs coûts d’exploitation s’apparentent<br />

à ceux d’<strong>entreprises</strong> sises en régions métropolitaines et qu’au<br />

niveau <strong>de</strong>s autres facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement,<br />

elles sont désavantagées face <strong>aux</strong> autres régions.<br />

4. L’importance relative entre les coûts d’exploitation et les autres<br />

facteurs stratégiques et opérationnels pourra varier. Ainsi, le poids<br />

relatif <strong>de</strong>s facteurs qui incitent une entreprise à choisir un lieu<br />

d’implantation varie sensiblement d’un secteur industriel à l’autre,<br />

voire d’une entreprise à l’autre.<br />

5. Selon les <strong>entreprises</strong> et le secteur industriel, la matrice<br />

décisionnelle <strong>de</strong>s dirigeants visant à déterminer le meilleur site<br />

d’exploitation pourra incorporer <strong>de</strong>s éléments hors-Québec. Ainsi,<br />

la globalisation <strong>de</strong>s marchés pourrait inciter les entrepreneurs à<br />

considérer <strong>de</strong>s sites d’implantation étrangers afin d’optimiser leurs<br />

opérations.<br />

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50


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

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51


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Approche méthodologique<br />

Objectif<br />

L’objectif <strong>de</strong> la section « performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> » est<br />

d’abord <strong>de</strong> tenter <strong>de</strong> déterminer s’il existe <strong>de</strong>s écarts observables<br />

quant à l’évolution <strong>de</strong> la performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

bénéficiaires et non bénéficiaires <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> visées par<br />

l’étu<strong>de</strong>. Dans la mesure où <strong>de</strong>s écarts <strong>de</strong> performance sont i<strong>de</strong>ntifiés,<br />

il convient ensuite <strong>de</strong> tenter <strong>de</strong> déterminer si les écarts observées<br />

sont tributaires <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong>s dites <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>.<br />

Pour ce faire, la performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires<br />

et non bénéficiaires <strong>de</strong>s régions ressources est comparée à celle <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> non bénéficiaires <strong>de</strong>s régions centrales sur la base <strong>de</strong>s<br />

critères <strong>de</strong> performance suivants pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dix ans: le<br />

chiffre d’affaires, la masse salariale, le revenu imposable et les <strong>de</strong>ttes<br />

et emprunts.<br />

Source <strong>de</strong>s données<br />

Les données utilisées pour les fins <strong>de</strong> la section « <strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la<br />

performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> » nous ont été fournies par le<br />

Gouvernement du Québec.<br />

Pério<strong>de</strong>s<br />

Les données utilisées couvrent une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dix ans. Les années<br />

retenues correspon<strong>de</strong>nt <strong>aux</strong> cinq années précédant l’année <strong>de</strong> mise<br />

en place <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> visées (2001) ainsi que les cinq<br />

années subséquentes, soit 1996 à 2005.<br />

Les données annuelles correspon<strong>de</strong>nt <strong>aux</strong> années dites<br />

« calendrier », soit du 1 er janvier au 31 décembre <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s<br />

années.<br />

Traitement et confi<strong>de</strong>ntialité<br />

Les données ont été tirées <strong>de</strong>s déclarations <strong>de</strong> revenus du Québec et<br />

<strong>de</strong>s relevés 1 sommaires <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions concernées.<br />

Ces <strong>de</strong>rnières nous ont été fournies <strong>de</strong> façon agglomérée et en aucun<br />

cas il ne nous a été possible d’associer ces informations à une<br />

organisation en particulier.<br />

Les indicateurs <strong>de</strong> performance<br />

Les indicateurs suivants ont été retenus afin d’analyser l’évolution <strong>de</strong><br />

la performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> dans les régions visées par<br />

l’étu<strong>de</strong>.<br />

Mesure d’activité économique<br />

• Chiffre d’affaires<br />

• Masse salariale<br />

Mesure <strong>de</strong> prospérité économique<br />

• Revenu imposable<br />

• Dettes et emprunts (lorsque que couplés <strong>aux</strong> fluctuation du<br />

chiffre d’affaires)<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Approche méthodologique<br />

Hypothèses et spécifications<br />

1. Limites quant <strong>aux</strong> choix <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong> performance :<br />

• Ces indicateurs ont été retenus en tenant compte <strong>de</strong> la<br />

disponibilité <strong>de</strong> l’information auprès <strong>de</strong>s autorités<br />

gouvernementales<br />

• Certaines données n’ont pu être colligées pour les <strong>de</strong>ttes<br />

et emprunts pour certaines pério<strong>de</strong>s<br />

2. Une entreprise ayant bénéficié <strong>de</strong> l’une ou l’autre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

<strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> visées durant une année quelconque est<br />

automatiquement catégorisée parmi les <strong>entreprises</strong><br />

bénéficiaires et ce, nonobstant le fait qu’elle ait bénéficié ou non<br />

<strong>de</strong> l’une ou l’autre <strong>de</strong> ces <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> pour les autres<br />

années <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> référence.<br />

3. Une entreprise est i<strong>de</strong>ntifiée à une région ressource ou à une<br />

région centrale en fonction du co<strong>de</strong> postal du siège social <strong>de</strong><br />

cette <strong>de</strong>rnière.<br />

4. Dans certains cas, la ventilation <strong>de</strong>s données financières <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> par région ne permettait pas d’assurer la<br />

confi<strong>de</strong>ntialité <strong>de</strong> l’information. Conséquemment, les données<br />

ont dû être regroupées au niveau <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s régions<br />

ressources et centrales.<br />

5. Les données concernant la masse salariale sont brutes, c’est-àdire<br />

avant l’application <strong>de</strong> la mesure fiscale visant la masse<br />

salariale, soit le crédit d’impôt remboursable pour les activités<br />

<strong>de</strong> transformation.<br />

6. Les données concernant le revenu imposable sont brutes, c’està-dire<br />

avant l’application <strong>de</strong> la mesure fiscale « impôt zéro ».<br />

7. On notera que les échantillonnages <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> peuvent<br />

varier selon le paramètre utilisés et qu’ainsi l’interprétation <strong>de</strong>s<br />

résultats doit être effectuée avec réserves. Par exemple,<br />

certaines <strong>entreprises</strong> ayant un chiffre d’affaires et présentant<br />

<strong>de</strong>s données quant à leur niveau <strong>de</strong> revenu imposable<br />

pourraient ne pas avoir fournies <strong>de</strong> données à Revenu Québec<br />

quant à leurs emprunts et <strong>de</strong>ttes compte tenu qu’elles n’en n’ont<br />

pas. Conséquemment, l’analyse croisée <strong>de</strong>s paramètres<br />

pourrait donner lieu à <strong>de</strong>s erreurs d’interprétation.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> la performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Approche méthodologique<br />

Régions ressources / Mauricie<br />

Compte tenu du fait que seules les <strong>entreprises</strong> d’une MRC et <strong>de</strong> trois<br />

villes <strong>de</strong> la régions administrative <strong>de</strong> la Mauricie soient admissibles au<br />

crédit d’impôt remboursable pour les activités <strong>de</strong> transformation, cette<br />

région a été exclue <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources pour les<br />

fins <strong>de</strong> la présente étu<strong>de</strong>. La MRC et les villes visées par les <strong>mesures</strong><br />

<strong>fiscales</strong> <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> la Mauricie sont la MRC <strong>de</strong> Mékinac, la ville<br />

<strong>de</strong> La Tuque, la ville <strong>de</strong> La Bostonnais et la ville du Lac-Edouard.<br />

Régions centrales / Outaouais & Laurenti<strong>de</strong>s<br />

Bien que les <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s MRC <strong>de</strong> La Vallée-<strong>de</strong>-la-Gatineau, <strong>de</strong><br />

Pontiac et <strong>de</strong> la MRC d’Antoine Labelle soient admissibles au crédit<br />

d’impôt remboursable pour les activités <strong>de</strong> transformation, les régions<br />

<strong>de</strong> l’Outaouais et <strong>de</strong>s Laurenti<strong>de</strong>s ont été considérées comme étant<br />

<strong>de</strong>s régions centrales pour les fins <strong>de</strong> la présente étu<strong>de</strong> compte tenu<br />

<strong>de</strong> la taille <strong>de</strong> la population relativement faible <strong>de</strong> ces MRC par<br />

rapport à la population <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> la région administrative <strong>de</strong><br />

l’Outaouais et <strong>de</strong>s Laurenti<strong>de</strong>s.<br />

Régions métropolitaines / Laval, Montréal et la Capitale nationale<br />

Afin <strong>de</strong> tenir compte du profil particulier <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> opérant au<br />

sein <strong>de</strong>s trois régions administratives métropolitaines, celles-ci ont été<br />

exclues du calcul <strong>de</strong>s régions centrales.<br />

Profil <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> composant les échantillons <strong>de</strong>s table<strong>aux</strong><br />

comparatifs<br />

1. Régions ressources (total) : Ensemble <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> ayant<br />

produit une déclaration fiscale opérant en régions ressources.<br />

2. Régions ressources bénéficiaires : Ensemble <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> ayant produit une déclaration fiscale opérant en<br />

régions ressources et ayant bénéficié au moins d’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

<strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> visées.<br />

3. Régions ressources bénéficiaires (crédit – masse<br />

salariale) : Ensemble <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> ayant produit une<br />

déclaration fiscale opérant en régions ressources et ayant<br />

bénéficié du crédit d’impôt sur la masse salariale (peut aussi<br />

avoir bénéficié <strong>de</strong> l’autre mesure fiscale visée).<br />

4. Régions ressources non bénéficiaires (manufacturier) :<br />

Ensemble <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> ayant produit une déclaration fiscale<br />

opérant en régions ressources mais n’ayant bénéficié d’aucune<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> visées.<br />

5. Régions centrales non bénéficiaires : Ensemble <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> provenant du secteur manufacturier ayant produit<br />

une déclaration fiscale et opérant en régions centrales.<br />

6. Régions centrales non bénéficiaires : Ensemble <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> ayant produit une déclaration fiscale et opérant en<br />

régions centrales.<br />

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Performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Mesure d’activité économique<br />

Variations du nombre d’<strong>entreprises</strong><br />

Nombre d’<strong>entreprises</strong> selon le chiffre d’affaires déclaré<br />

Les données touchant le nombre d’<strong>entreprises</strong> sont tirées <strong>de</strong>s déclarations <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> et ce pour les échantillons et les secteurs ci<strong>de</strong>ssous<br />

présentés. À noter que ces mêmes données ont été établies à partir <strong>de</strong>s chiffres d’affaires déclarés.<br />

Le lecteur est prié <strong>de</strong> noter que pour les autres paramètres analysés dans le pages subséquentes tels que la masse salariale, le bénéfice<br />

imposable et les <strong>de</strong>ttes et emprunts, le nombre d’<strong>entreprises</strong> varie. Ainsi, à titre d’exemple, on pourra avoir une entreprise ayant déclaré un chiffre<br />

d’affaires sans pour autant avoir un bénéfice imposable ou <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes ou emprunts.<br />

Année<br />

Régions<br />

ressources<br />

(total)<br />

Régions<br />

ressources<br />

bénéficiaires<br />

Nombre d'<strong>entreprises</strong><br />

Régions<br />

ressources<br />

bénéficiaires<br />

(crédit - masse<br />

salariale)<br />

Régions<br />

ressources non<br />

bénéficiaires<br />

Régions<br />

centrales non<br />

bénéficiaires<br />

(manufacturier)<br />

Régions<br />

centrales non<br />

bénéficiaires<br />

1996 25 291 751 291 24 540 8 069 112 937<br />

2001 27 058 1 079 407 25 979 8 687 126 838<br />

2005 26 842 1 190 502 25 652 8 379 133 289<br />

Variation (nombre d'<strong>entreprises</strong>)<br />

1996-2001 1 767 328 116 1 439 618 13 901<br />

2001-2005 (216 ) 111 95 (327 ) (308 ) 6 451<br />

Variation (%)<br />

1996-2001 7,0% 43,7% 39,9% 5,9% 7,7% 12,3%<br />

2001-2005 -0,8% 10,3% 23,3% -1,3% -3,5% 5,1%<br />

Nombre annuel moyen d'<strong>entreprises</strong> <strong>de</strong> 1996 à 2006<br />

Depuis l’introduction en 2001 <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> jusqu’en<br />

2005, le nombre d’<strong>entreprises</strong> bénéficiaires <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong><br />

<strong>fiscales</strong> a connu une croissance <strong>de</strong> 111 unités ou 10,3 %. Cette<br />

croissance se compare avantageusement à celle <strong>de</strong> l‘ensemble<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> en régions ressources, ainsi qu’à celles <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions centrales pour tous les secteurs incluant le<br />

secteur manufacturier.<br />

Au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 2001-2005, le nombre d’<strong>entreprises</strong> ayant<br />

bénéficié du crédit d’impôt sur la masse salariale a connu une<br />

hausse <strong>de</strong> 95 unités ou 23,3 %. La croissance <strong>de</strong> ce groupe<br />

d’<strong>entreprises</strong> se compare avantageusement à l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

groupes pour la même pério<strong>de</strong>.<br />

1996-2005 26 712 1 027 417 25 686 8 463 124 526<br />

T<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance annuel moyen composé du nombre d'<strong>entreprises</strong> (%)<br />

1996-2000 1,6 7,8 8,7 1,4 1,4 2,3<br />

2001-2005 (0,2) 2,5 3,9 (0,3) (0,9) 1,2<br />

1996-2005 0,7 5,2 6,2 0,5 0,4 1,9<br />

Source : Revenu Québec<br />

Au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 2001-2005, le nombre d’<strong>entreprises</strong><br />

manufacturières <strong>de</strong>s régions centrales a connu une baisse <strong>de</strong> 308<br />

unités ou 3,5 %. Cette variation à la baisse est la plus significative<br />

<strong>de</strong>s groupes étudiés. À noter que celle-ci détonne par rapport à la<br />

hausse <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> opérant en régions<br />

centrales. La performance et l’importance du secteur tertiaire<br />

pourraient expliquer cette dichotomie.<br />

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55


Performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Mesure d’activité économique<br />

Chiffre d’affaires<br />

Évolution du chiffre d'affaires moyen<br />

6 000<br />

5 000<br />

4 000<br />

Milliers <strong>de</strong> dollars<br />

3 000<br />

2 000<br />

Régions ressources (total)<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires (crédit -<br />

masse salariale)<br />

Régions ressources non<br />

bénéficiaires<br />

• Depuis l’introduction en 2001 <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

<strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>, le chiffre d’affaires moyen<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires en régions<br />

ressources a progressé <strong>de</strong> 2,1 %<br />

annuellement. Pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> cinq ans,<br />

avant 2001, la croissance du chiffre d’affaires<br />

<strong>de</strong> ces mêmes <strong>entreprises</strong> était <strong>de</strong> 8 %<br />

annuellement.<br />

• Depuis 2001, avec 3,8%, le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance<br />

annuel moyen composé <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> non<br />

bénéficiaires en régions ressources a été le<br />

plus élevé que le 2,3% <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> opérant<br />

en régions centrales.<br />

1 000<br />

0<br />

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

Années<br />

À noter que les données du chiffre d’affaires <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires pour l’année 2005 sont incomplètes. Selon les informations<br />

fournies par Revenu Québec, certains grands employeurs n’ont pas complété leur déclaration fiscale pour l’année 2005, ce qui aurait pour<br />

effet <strong>de</strong> réduire la moyenne générale. Inci<strong>de</strong>mment, les t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance pour la pério<strong>de</strong> 2001-2005 <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires<br />

pourraient ne pas refléter la réalité.<br />

T<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance annuel moyen composé du chiffre d'affaires moyen (%)<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

(manufacturier)<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

• Les <strong>entreprises</strong> manufacturières en régions<br />

centrales ont enregistré <strong>de</strong>puis 1996 une<br />

baisse <strong>de</strong> 2,1 % <strong>de</strong> leur chiffre d’affaires.<br />

• Depuis l’introduction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong><br />

<strong>fiscales</strong>, les <strong>entreprises</strong> en régions centrales<br />

ont connu une progression <strong>de</strong> leur chiffre<br />

d’affaires <strong>de</strong> 2,3 %.<br />

• Globalement pour l’ensemble <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong><br />

1996-2005, la progression du chiffre d’affaires<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> en régions centrales, soit <strong>de</strong><br />

4,2 %, a été légèrement supérieur au 4 % <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> opérant en régions ressources.<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires (crédit -<br />

masse salariale)<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

(manufacturier)<br />

Régions Régions ressources<br />

Régions ressources<br />

Pério<strong>de</strong> ressources (total) bénéficiaires<br />

non bénéficiaires<br />

1996-2000 4,7 8,0 6,2 3,8 (3,0) 6,2<br />

2001-2005 3,8 2,1 1,2 3,8 0,2 2,3<br />

1996-2005 4,0 4,1 3,3 3,6 (2,1) 4,2<br />

Source : Revenu Québec<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

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56


Performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Mesure d’activité économique<br />

Masse salariale<br />

Évolution <strong>de</strong> la masse salariale moyenne<br />

1 100<br />

1 000<br />

900<br />

800<br />

Milliers <strong>de</strong> dollars<br />

700<br />

600<br />

500<br />

400<br />

Régions ressources (total )<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires (crédit - masse<br />

salariale)<br />

Régions ressources non<br />

bénéficiaires<br />

• Depuis l’introduction en 2001 <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>,<br />

la masse salariale moyenne <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires<br />

en régions ressources a progressé <strong>de</strong> 0,9 %<br />

annuellement. Pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> cinq ans, avant 2001, la<br />

croissance <strong>de</strong> la masse salariale a été <strong>de</strong> 6,9 %.<br />

• Avec 9,3 %, les <strong>entreprises</strong> non bénéficiaires en régions<br />

ressources ont connu <strong>de</strong>puis 2001 en moyenne une<br />

progression légèrement inférieure à la pério<strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nte<br />

<strong>de</strong> leur revenu imposable moyen.<br />

300<br />

200<br />

100<br />

0<br />

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

À noter que les données <strong>de</strong> masse salariale <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires pour l’année 2005 sont incomplètes. Selon les informations fournies<br />

par Revenu Québec, certains grands employeurs n’ont pas complété leur déclaration fiscale pour l’année 2005 ce qui aurait pour effet <strong>de</strong><br />

réduire la moyenne générale. Inci<strong>de</strong>mment, les t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance pour la pério<strong>de</strong> 2001-2005 <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires pourraient ne pas<br />

refléter la réalité.<br />

Pério<strong>de</strong><br />

Régions<br />

ressources (total)<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires<br />

Régions ressources<br />

non bénéficiaires<br />

1996-2000 2,7 6,9 4,5 1,5 (0,1) 4,6<br />

2001-2005 3,9 0,9 0,4 4,2 0,7 3,8<br />

1996-2005 3,0 3,0 1,8 2,6 0,0 4,1<br />

Source : Revenu Québec<br />

Années<br />

T<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance annuel moyen composé <strong>de</strong> la masse salariale moyenne (%)<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires (crédit -<br />

masse salariale)<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires (manufacturier )<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

(manufacturier)<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

• Pour l’ensemble <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1996-2005, les<br />

<strong>entreprises</strong> manufacturières opérant à partir <strong>de</strong>s<br />

régions centrales n’ont pas connues <strong>de</strong><br />

variations <strong>de</strong> leur masse salariale moyenne.<br />

• Depuis l’introduction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>,<br />

les <strong>entreprises</strong> en régions centrales on connu<br />

une progression <strong>de</strong> leur masse salariale <strong>de</strong><br />

3,8 % alors que pour la même pério<strong>de</strong>,<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> en régions<br />

ressources ont connu une hausse <strong>de</strong> 3,9 %.<br />

• Globalement pour l’ensemble <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong><br />

1996-2005, la progression <strong>de</strong> la masse salariale<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> en régions centrales, soit <strong>de</strong><br />

4,1 %, a été supérieure au 3 % <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

opérant en régions ressources.<br />

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Performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Mesure <strong>de</strong> prospérité économique<br />

Revenu imposable<br />

Milliers <strong>de</strong> dollars<br />

Évolution du revenu imposable moyen<br />

500<br />

450<br />

400<br />

350<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

Années<br />

T<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance moyen composé du revenu imposable moyen (%)<br />

Régions ressources<br />

(total)<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires (crédit -<br />

masse salariale)<br />

Régions ressources non<br />

bénéficiaires<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

(manufacturier)<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

Pério<strong>de</strong><br />

Régions<br />

ressources<br />

(total)<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires (crédit -<br />

masse salariale)<br />

Régions ressources<br />

non bénéficiaires<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

(manufacturier)<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

1996-2000 14,1 16,5 8,8 13,3 16,7 14,0<br />

2001-2005 10,0 11,5 7,1 9,3 2,7 6,2<br />

1996-2005 9,8 11,8 11,5 9,0 8,1 9,6<br />

• Depuis l’introduction en 2001 <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong><br />

<strong>fiscales</strong>, le revenu imposable moyen <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

bénéficiaires en régions ressources a progressé <strong>de</strong><br />

11,5 % annuellement. Pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> cinq ans, avant<br />

2001, la croissance du revenu imposable a été <strong>de</strong><br />

16,5 % annuellement.<br />

• Avec 9,3 %, les <strong>entreprises</strong> non bénéficiaires en régions<br />

ressources ont connu <strong>de</strong>puis 2001 en moyenne une<br />

progression légèrement inférieure à la pério<strong>de</strong><br />

précé<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> leur revenu imposable moyen.<br />

• Pour l’ensemble <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1996-2005, les<br />

<strong>entreprises</strong> manufacturières opérant à partir <strong>de</strong>s<br />

régions centrales ont connu une hausse <strong>de</strong> leur<br />

revenu imposable moyen <strong>de</strong> 8,1%. À noter que<br />

cette hausse est surtout attribuable à la pério<strong>de</strong><br />

1996-2000 alors qu’elle était <strong>de</strong> 16,7%. Pour la<br />

pério<strong>de</strong> 2001-2005, celle-ci a été <strong>de</strong> 2,7 %.<br />

• Depuis l’introduction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>, les<br />

<strong>entreprises</strong> en régions centrales ont connu une<br />

progression <strong>de</strong> leur revenu imposable <strong>de</strong> 6,2 %,<br />

alors que pour la même pério<strong>de</strong>, les <strong>entreprises</strong> en<br />

régions ressources ont connu une hausse <strong>de</strong> 10 %.<br />

• Globalement, pour l’ensemble <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1996-<br />

2005, la progression <strong>de</strong> la masse salariale <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> en régions centrales, soit <strong>de</strong> 9,6 %, a<br />

été similaire au 9,8 % <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> opérant en<br />

régions ressources.<br />

Source : Revenu Québec<br />

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Performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Mesure <strong>de</strong> prospérité économique<br />

Dettes et emprunts<br />

Évolution <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes et emprunts moyens<br />

Milliers <strong>de</strong> dollars<br />

1 500<br />

1 400<br />

1 300<br />

1 200<br />

1 100<br />

1 000<br />

900<br />

800<br />

700<br />

600<br />

500<br />

400<br />

300<br />

2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

Données non disponibles avant 2000<br />

Années<br />

Régions ressources (total )<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires (crédit -<br />

masse salariale)<br />

Régions ressources non<br />

bénéficiaires<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

(manufacturier)<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

• Depuis l’introduction en 2001 <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>, le<br />

niveau <strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes et emprunts moyen <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

bénéficiaires en régions ressources a progressé <strong>de</strong> 2,5 %<br />

annuellement. Afin <strong>de</strong> comprendre l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> cette<br />

tendance, il est opportun <strong>de</strong> comparer les variations<br />

d’en<strong>de</strong>ttement avec celles du chiffre d’affaires. On<br />

comprendra qu’une hausse <strong>de</strong> l’en<strong>de</strong>ttement est<br />

généralement couplée à une hausse du chiffre d’affaires<br />

<strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> et lorsque c’est le cas, la corrélation entre<br />

les <strong>de</strong>ux indicateurs est normale. Les écarts <strong>de</strong> variations<br />

entre les <strong>de</strong>ux variables peuvent être aussi attribuables à<br />

<strong>de</strong>s changements dans les modèles d’affaires <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong>, à <strong>de</strong>s investissements ou à <strong>de</strong>s gains ou pertes<br />

d’exploitation.<br />

• Ainsi, après 2001, les <strong>entreprises</strong> bénéficiaires <strong>de</strong>s régions<br />

ressources ont connu une hausse annuelle <strong>de</strong> 2,5 % <strong>de</strong> leur<br />

niveau <strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes et emprunts moyens alors qu’au cours <strong>de</strong><br />

la même pério<strong>de</strong>, ces mêmes <strong>entreprises</strong> ont vu leur chiffre<br />

d’affaires progresser <strong>de</strong> 2,1 %.<br />

• Après 2001, les <strong>entreprises</strong> sises en régions<br />

centrales ont vu leur niveau d’en<strong>de</strong>ttement<br />

augmenter <strong>de</strong> 7,5 % annuellement conjugué à une<br />

progression <strong>de</strong> leur chiffre d’affaires <strong>de</strong> 2,3 % et du<br />

revenu imposable moyen <strong>de</strong> 6,2 %. À noter<br />

cependant que ces écarts pourraient être<br />

attribuables <strong>aux</strong> variations dans les échantillonnages.<br />

T<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance annuel moyen composé <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes et emprunts moyens (%)<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires (crédit -<br />

masse salariale)<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

(manufacturier)<br />

Régions centrales non<br />

bénéficiaires<br />

Pério<strong>de</strong><br />

Régions<br />

ressources (total)<br />

Régions ressources<br />

bénéficiaires<br />

Régions ressources<br />

non bénéficiaires<br />

1996-2000 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.<br />

2001-2005 (1,0) 2,5 6,9 (1,7) 7,7 7,5<br />

2000-2005 3,5 3,8 8,0 3,2 8,3 6,9<br />

• On remarque une hausse plus importante du niveau<br />

d’en<strong>de</strong>ttement <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> manufacturières sises<br />

en régions centrales. Compte tenu <strong>de</strong> la très faible<br />

progression <strong>de</strong> leur chiffre d’affaires, il y a lieu <strong>de</strong><br />

penser que cette hausse serait vraisemblablement<br />

attribuable à une détérioration <strong>de</strong> leur situation<br />

financière.<br />

Source : Revenu Québec<br />

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Performance financière <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong><br />

Principales observations<br />

1. Le nombre d’<strong>entreprises</strong> bénéficiaires ayant présenté <strong>de</strong>s données<br />

quant au chiffre d’affaires dans le cadre <strong>de</strong>s déclarations <strong>fiscales</strong> a<br />

connu une progression <strong>de</strong> 111 unités entre 2001 et 2005, soit une<br />

hausse <strong>de</strong> 10,3 % pour la pério<strong>de</strong> ou un t<strong>aux</strong> annuel moyen<br />

composée <strong>de</strong> 2,5 %. Cette croissance du nombre d’entreprise se<br />

compare avantageusement à celle <strong>de</strong>s autres groupes témoins.<br />

2. Afin d’évaluer le niveau d’activité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>, <strong>de</strong>ux données<br />

ont été retenues, soit le chiffre d’affaires et la masse salariale <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong>.<br />

• L’analyse révèle que <strong>de</strong>puis l’introduction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong><br />

<strong>fiscales</strong>, les <strong>entreprises</strong> bénéficiaires opérant en régions ressources<br />

présentent <strong>de</strong>s résultats supérieurs <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong> manufacturières<br />

opérant en régions centrales. Ainsi, on serait tenté <strong>de</strong> conclure que<br />

les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont eu un impact favorable sur les <strong>entreprises</strong><br />

bénéficiaires. Cependant, on note aussi que ces mêmes <strong>entreprises</strong><br />

ont connu <strong>de</strong>s nive<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance supérieurs avant l’introduction<br />

<strong>de</strong>s dites <strong>mesures</strong> en 2001, ce qui laisse supposer que d’autres<br />

facteurs tels que le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> change ont pu contribuer au<br />

développement <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>.<br />

• Les données révèlent que les <strong>entreprises</strong> manufacturières sises en<br />

régions centrales opèrent dans un environnement défavorable. Au<br />

cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1996-2005, on assiste à une décroissance du<br />

chiffre d’affaires et une stagnation <strong>de</strong> la masse salariale et qui plus<br />

est, en dollars courants. On note cependant que cette tendance<br />

s’est amorcée avant 2001 et que <strong>de</strong>puis l’introduction <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong><br />

<strong>fiscales</strong>, la tendance amorcée en 1996 n’a pas sensiblement<br />

évoluée.<br />

• L’analyse <strong>de</strong>s données met aussi en lumière la bonne performance<br />

<strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s secteurs économiques tant au niveau <strong>de</strong>s régions<br />

centrales que ressources. Cette performance est essentiellement<br />

attribuable à celle du secteur tertiaire qui est une composante<br />

importante <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> en régions.<br />

3. Afin d’évaluer le niveau <strong>de</strong> prospérité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>, <strong>de</strong>ux<br />

données ont été retenues, soit le revenu imposable moyen et le<br />

niveau <strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes et emprunts <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>.<br />

• L’analyse révèle que <strong>de</strong>puis l’introduction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong><br />

<strong>fiscales</strong>, les <strong>entreprises</strong> bénéficiaires opérant en régions<br />

ressources présentent un revenu imposable moyen et un niveau<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes et d’emprunts qui se comparent avantageusement à<br />

ceux <strong>de</strong>s autres <strong>entreprises</strong>, et ce tout particulièrement avec les<br />

<strong>entreprises</strong> manufacturières sises en régions centrales.<br />

• Pour l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> et pour l’ensemble <strong>de</strong>s régions<br />

ressources et centrales, on note une progression significative du<br />

bénéfice imposable pour la totalité <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1996-2005. On<br />

remarque cependant un fléchissement du niveau <strong>de</strong> croissance à<br />

compter <strong>de</strong> 2001, et ce tout particulièrement pour les <strong>entreprises</strong><br />

manufacturières opérant en régions centrales.<br />

• On observe au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 2001-2005 une croissance du<br />

niveau <strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes et emprunts moyens <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> sises en<br />

régions centrales supérieure à celle <strong>de</strong> leur chiffre d’affaires, ce qui<br />

pourrait laisser suggérer à un effet d’essoufflement chez certaines<br />

d’entre elles, ou à un effort accru au niveau <strong>de</strong>s investissements.<br />

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60


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

Méthodologie<br />

Choix <strong>de</strong>s indicateurs<br />

En 2001, le Gouvernement du Québec a justifié sa stratégie <strong>de</strong><br />

développement économique <strong>de</strong>s régions ressources sur la base d’un<br />

certain nombre d’indicateurs économiques, soit le revenu disponible<br />

par habitant, les t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> chômage et d’emploi, le nombre d’emplois et<br />

la démographie.<br />

En appui à cette stratégie, un indice <strong>de</strong>s disparités régionales<br />

construit à partir du revenu personnel disponible par habitant et du<br />

t<strong>aux</strong> d’emploi avait été développé, afin <strong>de</strong> faire ressortir les écarts <strong>de</strong><br />

développement économique entre les régions. Cependant, à<br />

l’automne 2005, le Gouvernement du Québec à travers le ministère<br />

du Développement économique, Innovation et Exportation<br />

notamment, a élaboré un nouvel indicateur appelé indice <strong>de</strong><br />

développement économique qui vient remplacer l’indice <strong>de</strong>s disparités<br />

régionales.<br />

Dans notre étu<strong>de</strong>, nous prenons comme référence ce nouvel indice<br />

calculé à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> six indicateurs socio-économiques répartis en<br />

quatre thèmes ayant la même importance, soit la démographie, le<br />

marché du travail, le revenu et la scolarité.<br />

À ces indicateurs, nous avons ajouté le PIB régional par habitant qui<br />

n’était pas disponible au moment <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> la stratégie<br />

ainsi que les t<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration interrégional.<br />

Approche méthodologique<br />

Afin <strong>de</strong> mesurer l’impact <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> visées, notre<br />

analyse s’est portée sur trois nive<strong>aux</strong> :<br />

• La comparaison <strong>de</strong>s régions avant et après l’application <strong>de</strong>s<br />

<strong>mesures</strong> quand la disponibilité <strong>de</strong> l’information le permettait<br />

• La comparaison <strong>de</strong>s données <strong>de</strong>s régions ressources avec<br />

celles <strong>de</strong>s régions centrales<br />

• La comparaison <strong>de</strong>s données pour chaque bloc régional avec la<br />

moyenne <strong>de</strong> l’ensemble Québec, sachant que ce <strong>de</strong>rnier inclut<br />

les régions métropolitaines<br />

Toutes les données monétaires sont présentées en dollar canadien<br />

courant.<br />

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62


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

PIB par région<br />

Régions<br />

métropolitaines<br />

PIB selon le bloc régional, 1997, 2001 et<br />

2005 (en valeur, en milliards)<br />

85.3<br />

107.9<br />

126.6<br />

Malgré un t<strong>aux</strong> composé annuel moyen (TCAM) qui double<br />

quasiment dans la pério<strong>de</strong> 2001-2005, le PIB <strong>de</strong>s régions<br />

ressources représente un peu plus du tiers <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s<br />

régions centrales en 2005<br />

Régions<br />

centrales<br />

Régions<br />

ressources*<br />

33.3<br />

28.0<br />

25.1<br />

79.8<br />

64.7<br />

96.8<br />

0 20 40 60 80 100 120 140<br />

1997 2001 2005<br />

Le t<strong>aux</strong> composé annuel moyen (TCAM) <strong>de</strong>s régions ressources est supérieur au<br />

t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> la moyenne québécoise dans la pério<strong>de</strong> 2001-2005.<br />

En passant <strong>de</strong> 2,8 % entre 1997 et 2001 à 4,4 % entre 2001 et 2005, le (TCAM)<br />

du PIB <strong>de</strong>s régions ressources a quasiment doublé.<br />

En revanche, le TCAM <strong>de</strong>s régions centrales et <strong>de</strong> l’ensemble du Québec a<br />

diminué entre 2001 et 2005.<br />

T<strong>aux</strong> composé annuel moyen<br />

Années 1997-2001 2001-2005<br />

Régions ressources* 2,8% 4,4%<br />

Régions centrales 5,4% 4,9%<br />

Ensemble du Québec 6,1% 4,1%<br />

Indice base Québec = 100<br />

Années 1997 2001 2005<br />

Régions ressources* 14 13 13<br />

Régions centrales 37 37 38<br />

L’écart entre les régions ressources et la moyenne québécoise se maintient<br />

entre 1997 et 2005.<br />

La part <strong>de</strong>s régions centrales dans le PIB du Québec est à relativiser, car la<br />

Montérégie compte à elle seule pour 15 % du PIB québécois.<br />

* Les données incluent la Mauricie<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

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63


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

PIB et t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> change<br />

PIB secteur manufacturier<br />

en milliards<br />

Évolution du PIB du secteur manufacturier<br />

et du PIB global du Québec, 1999-2005<br />

50<br />

300<br />

49<br />

48<br />

47<br />

46<br />

45<br />

44<br />

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

PIB ensemble du<br />

Québec en milliards<br />

$ US<br />

1,1<br />

0,9<br />

0,7<br />

Valeur du dollar canadien par<br />

rapport à la <strong>de</strong>vise américaine<br />

0,72<br />

0,67 0,65<br />

0,67 0,67<br />

0,64<br />

0,77<br />

0,77<br />

0,83 0,88<br />

Secteur manufacturier<br />

PIB ensemble du Québec<br />

0,5<br />

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

Part du secteur manufacturier dans le PIB, Québec 1999-2005<br />

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

Secteur manufacturier 24% 24% 23% 21% 20% 19% 19%<br />

Le PIB du secteur manufacturier a enregistré une baisse en valeur <strong>de</strong><br />

2 % entre 2002 et 2003. La part du PIB du secteur manufacturier dans<br />

le PIB global du Québec a connu une baisse constante <strong>de</strong>puis 2001.<br />

Selon les observateurs, la baisse abrupte en 2002-2003 ainsi que la<br />

lente reprise du secteur manufacturier est en gran<strong>de</strong> partie attribuable à<br />

l’appréciation marquée du dollar canadien au cours <strong>de</strong> cette pério<strong>de</strong>.<br />

La progression <strong>de</strong> 20,3 % <strong>de</strong> la <strong>de</strong>vise en 2002-2003, passant <strong>de</strong><br />

64 cents américains à 77 cents, a été la plus forte variation jamais<br />

enregistrée (en hausse ou en baisse) sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 12 mois<br />

consécutifs.<br />

Les analystes <strong>de</strong> la Banque du Canada estiment qu'une<br />

appréciation <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 20 % entraîne une baisse du PIB <strong>de</strong> 4 à 6<br />

points <strong>de</strong> pourcentage sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux à trois ans, soit une<br />

baisse annuelle variant entre 1,3 et 3 points <strong>de</strong> pourcentage.<br />

Source : Banque du Canada, Département <strong>de</strong>s marchés financiers,<br />

Moyennes annuelles et mensuelles <strong>de</strong>s t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> changes<br />

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64


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

Exportations<br />

Évolution du nombre d'exportateurs et <strong>de</strong> la<br />

valeur <strong>de</strong>s exportations, Québec, 1999-2004<br />

76<br />

11<br />

Valeur <strong>de</strong>s exportations<br />

en milliards<br />

74<br />

72<br />

70<br />

68<br />

66<br />

64<br />

62<br />

60<br />

58<br />

56<br />

1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />

10<br />

9<br />

8<br />

Nombre d'exportateurs<br />

en milliers<br />

La baisse <strong>de</strong>s exportations en 2002-2003 est directement liée à<br />

la diminution <strong>de</strong>s exportations dans le secteur manufacturier,<br />

qui compte pour plus <strong>de</strong> 70 % <strong>de</strong>s exportations québécoises.<br />

Valeur <strong>de</strong>s exportations<br />

Nombre d'exportateurs<br />

Évolution du nombre d'exportateurs et <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong>s exportations,<br />

Québec, 1999-2004<br />

1999 2000 2001 2002 2003 2004<br />

Valeur <strong>de</strong>s exportations 62 063 74 120 71 036 68 454 64 191 68 476<br />

Nombre d'exportateurs 9 234 9 605 9 705 9 745 9 982 9 670<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

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65


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

Répartition <strong>de</strong>s établissements par secteur d’activité<br />

100%<br />

Répartition <strong>de</strong>s établissements, par secteur d’activité,<br />

selon les blocs région<strong>aux</strong>, 2005 (en pourcentage)<br />

80%<br />

60%<br />

40%<br />

20%<br />

0%<br />

Primaire Construction Fabrication Tertiaire<br />

En 2005, le secteur tertiaire compte plus <strong>de</strong> 76 % du nombre total<br />

d'établissements au Québec quelque soit le bloc régional<br />

considéré<br />

• Cela illustre le phénomène <strong>de</strong> la tertiarisation <strong>de</strong> la structure<br />

industrielle québécoise. Dans les régions <strong>de</strong> Montréal, <strong>de</strong> la<br />

Capitale nationale, <strong>de</strong> la Côte-Nord et du Nord-du-Québec, cette<br />

proportion dépasse les 80 %.<br />

• Le secteur primaire regroupe 5,8 % <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

établissements au Québec. Les régions ressources affichent la<br />

plus forte concentration d’établissements <strong>de</strong> ce secteur, avec<br />

12,2 %. Ce t<strong>aux</strong> atteint 20,9 % en Gaspésie-Îles-<strong>de</strong>-la-Ma<strong>de</strong>leine.<br />

Régions ressources<br />

Ensemble du Québec<br />

Régions centrales<br />

Nombre d’établissements par bloc régional, 2005<br />

(en pourcentage, Québec = 238 964)<br />

Régions ressources*<br />

16%<br />

Régions<br />

métropolitaines<br />

38%<br />

*. Les données incluent la Mauricie<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

Régions centrales<br />

46%<br />

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66


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

Évolution du PIB par habitant<br />

Milliers<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

PIB par habitant selon les blocs<br />

région<strong>aux</strong> 2001-2005 (en valeur)<br />

Le PIB est la valeur totale <strong>de</strong> ce qui est produit dans un territoire<br />

donné, peu importe le lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> ceux qui en reçoivent le<br />

revenu. Le PIB par habitant est donc fortement influencé par les<br />

déplacements rési<strong>de</strong>nce-travail<br />

• Le niveau élevé <strong>de</strong> PIB <strong>de</strong> certaines régions ressources reflète la<br />

présence d’industries à forte capitalisation combinée à une faible<br />

proportion démographique.<br />

0<br />

Régions<br />

ressources<br />

Régions<br />

centrales<br />

Ensemble du<br />

Québec<br />

2001 2005<br />

2001 2005<br />

TCAM<br />

2001-2005<br />

Régions ressources 25 035 30 640 5,18%<br />

Régions centrales 23 408 27 122 3,75%<br />

Ensemble du Québec 29 162 33 799 3,76%<br />

Dans la pério<strong>de</strong> 2001-2005, le TCAM <strong>de</strong>s régions ressources est<br />

supérieur à celui <strong>de</strong>s régions centrales ainsi qu’à celui <strong>de</strong> la moyenne<br />

<strong>de</strong> l’ensemble du Québec.<br />

En 2005, les régions ressources ont fait un gain <strong>de</strong> 5 points <strong>de</strong> base par<br />

rapport à la moyenne du Québec.<br />

Indice base Québec = 100<br />

Année 2001 2005<br />

Régions ressources 85,8 90,7<br />

Régions centrales 80,3 80,2<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

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67


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

Évolution du PIB par habitant<br />

PIB par habitant selon les régions administratives 2001 et 2005<br />

(en milliers $, par ordre décroissant)<br />

Montréal<br />

Côte-Nord<br />

Nord-du-Québec<br />

Capitale nationale<br />

Ensemble du Québec<br />

Centre-du-Québec<br />

Saguenay-Lac-Saint-Jean<br />

Estrie<br />

Chaudière-Appalaches<br />

Montérégie<br />

Le PIB par habitant reflète un manque d’homogénéité dans le<br />

groupe <strong>de</strong>s régions ressources<br />

La Côte-Nord et le Nord-du-Québec présentent un PIB par<br />

habitant supérieur à la moyenne québécoise<br />

Le niveau élevé du PIB par habitant <strong>de</strong> Montréal s’explique par le<br />

nombre important <strong>de</strong> résidants <strong>de</strong>s régions avoisinantes qui viennent y<br />

travailler.<br />

À l’inverse, la faiblesse du PIB par habitant <strong>de</strong> Lanaudière reflète la<br />

fonction rési<strong>de</strong>ntielle <strong>de</strong> cette région. 55 % <strong>de</strong>s résidants <strong>de</strong> Lanaudière<br />

travaillent dans une autre région. De plus, Lanaudière dénombre peu<br />

d’<strong>entreprises</strong> à forte capitalisation.<br />

Mauricie<br />

Abitibi-Témiscamingue<br />

Laval<br />

Laurenti<strong>de</strong>s<br />

Outaouais<br />

Bas-Saint-Laurent<br />

Gaspésie–Îles-<strong>de</strong>-la-Ma<strong>de</strong>leine<br />

Lanaudière<br />

0 10 20 30 40 50 60<br />

Régions ressources 2005<br />

2001<br />

Régions<br />

2005<br />

centrales 2005 Régions ressources 2005<br />

Régions ressources 2001 Régions centrales 2001 Régions ressources 2001<br />

Ensemble du Québec 2001 Ensemble du Québec 2005<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

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68


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

Évolution du revenu personnel disponible par habitant<br />

Revenu personnel disponible par habitant selon<br />

les blocs région<strong>aux</strong> 2001-2005 (en valeur)<br />

Milliers<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

5<br />

0<br />

Régions<br />

ressources<br />

Régions<br />

centrales<br />

Ensemble du<br />

Québec<br />

Malgré un TCAM plus élevé <strong>de</strong>s régions ressources que celui <strong>de</strong>s<br />

régions centrales et l’ensemble du Québec, l’écart en valeur par<br />

rapport à la moyenne québécoise reste i<strong>de</strong>ntique<br />

• Le TCAM du revenu disponible par habitant <strong>de</strong>s régions centrales<br />

a un comportement similaire à celui <strong>de</strong> la moyenne québécoise et<br />

est très proche <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier en valeur.<br />

1995* 2001 2005<br />

Valeurs 1995*<br />

2001 2005<br />

TCAM 2001<br />

- 2005<br />

Régions<br />

14 780 17 518 20 031 3,41%<br />

ressources<br />

Régions<br />

15 708 19 556 21 996 2,98%<br />

centrales<br />

Ensemble<br />

du Québec 16 294 19 671 22 123 2,98%<br />

Indice base Québec = 100<br />

Années 1995* 2001<br />

Régions ressources 90,7 89,1<br />

Régions centrales 96,4 99,4<br />

2005<br />

90,5<br />

99,4<br />

*. Les données incluent la Mauricie<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

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69


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

Évolution du revenu personnel disponible par habitant<br />

Revenu disponible par habitant selon les régions administratives<br />

2001 et 2005 (en milliers $, par ordre décroissant)<br />

Capitale nationale<br />

Nord-du-Québec est la seule région à avoir connu un recul entre 2001 et<br />

2005 après avoir enregistré une baisse historique <strong>de</strong> 19,3 % en 2002,<br />

conséquence <strong>de</strong> l’effondrement <strong>de</strong>s revenus d’emploi.<br />

Montréal<br />

Laval<br />

Montérégie<br />

Côte-Nord<br />

Laurenti<strong>de</strong>s<br />

Ensemble du Québec<br />

Lanaudière<br />

Chaudière-Appalaches<br />

Outaouais<br />

Estrie<br />

Saguenay-Lac-Saint-Jean<br />

Centre-du-Québec<br />

Abitibi-Témiscamingue<br />

Bas-Saint-Laurent<br />

Nord-du-Québec<br />

Gaspésie–Îles-<strong>de</strong>-la-Ma<strong>de</strong>leine<br />

0 5 10 15 20 25<br />

Régions ressources 2005 Régions 2001centrales 2005 2005 Régions ressources 2005<br />

Régions ressources 2001 Régions centrales 2001 Régions ressources 2001<br />

Ensemble du Québec 2001 Ensemble du Québec 2005<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

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70


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

T<strong>aux</strong> d’emploi et t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> chômage<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

T<strong>aux</strong> d’emploi, selon les blocs région<strong>aux</strong><br />

1995, 2000 et 2005 (en pourcentage)<br />

Régions<br />

ressources*<br />

Régions<br />

centrales<br />

1995 2000 2005<br />

Ensemble du<br />

Québec<br />

16<br />

14<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

0<br />

T<strong>aux</strong> <strong>de</strong> chômage, selon les blocs région<strong>aux</strong><br />

1995, 2000 et 2005 (en pourcentage)<br />

-2.3<br />

-1.5<br />

Régions<br />

ressources*<br />

-2.9 -0.2<br />

Régions<br />

centrales<br />

1995 2000 2005<br />

-3.5 -0.2<br />

Ensemble du<br />

Québec<br />

T<strong>aux</strong> d'emploi<br />

1995 2000 2005<br />

Régions ressources* 50 51,4 53,5<br />

Régions centrales 59 61,5 62,5<br />

Ensemble du Québec 55 57,8 60,1<br />

T<strong>aux</strong> <strong>de</strong> chômage<br />

1995 2000 2005<br />

Régions ressources* 14 11,7 10,2<br />

Régions centrales 10 7,1 6,9<br />

Ensemble du Québec 12 8,5 8,3<br />

• La variation à la hausse du t<strong>aux</strong> d’emploi a<br />

été régulière et similaire dans tous les blocs<br />

région<strong>aux</strong>.<br />

*. Les données incluent la Mauricie<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

• La variation à la baisse du t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> chômage <strong>de</strong>s<br />

régions ressources dans la pério<strong>de</strong> 2000 à 2005<br />

a été plus marquée que celle <strong>de</strong>s régions<br />

centrales et <strong>de</strong> l’ensemble du Québec.<br />

• Cependant, le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> chômage en régions<br />

ressources reste plus élevé que celui <strong>de</strong>s<br />

régions centrales et la moyenne québécoise.<br />

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71


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

Nombre d’emplois<br />

Nombre d’emplois en régions ressources<br />

et reste du Québec 1996-2001<br />

2000<br />

1600<br />

1 494<br />

1 644<br />

1 813<br />

L’évolution du nombre d’emplois permet <strong>de</strong> confirmer qu’il y a<br />

eu une réelle hausse du nombre d’emplois et que l’appréciation<br />

du t<strong>aux</strong> d’emploi au sein <strong>de</strong>s régions ressources n’est pas due<br />

au sol<strong>de</strong> migratoire négatif<br />

1200<br />

800<br />

400<br />

444 461 478<br />

0<br />

1996 2001 2006<br />

Régions ressources*<br />

T<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance du<br />

nombre d'emplois<br />

Régions centrales<br />

1996-2001 2001-2006<br />

Indice base<br />

Québec = 100<br />

Régions ressources* 4% 4% 13<br />

Régions centrales 10% 10% 48<br />

Reste du Québec 10% 9% -<br />

Le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> croissance du nombre d’emplois est resté constant aussi bien pour<br />

les régions ressources avec une progression <strong>de</strong> 4 % que pour le reste du<br />

Québec, avec une progression <strong>de</strong> 10 % entre les <strong>de</strong>ux pério<strong>de</strong>s.<br />

*. Les données incluent la Mauricie<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

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72


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

T<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration interrégionale<br />

Régions ressources*<br />

Régions centrales<br />

Régions<br />

métropolitaines hors<br />

Montréal<br />

Montréal<br />

T<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration interrégionale 1991-2006<br />

(en pourcentage)<br />

-8,0 -6,0 -4,0 -2,0 0,0 2,0 4,0<br />

1991-1996 1996-2001 2001-2006<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

T<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration interrégional 1991-1996 1996-2001 2001-2006<br />

Montréal 6,0 5,1 6,9<br />

Régions métropolitaines, hors Montréal 0,5 1,0 2,3<br />

Régions centrales 1,7 1,4 1,2<br />

Régions ressources y compris Mauricie -1,8 -4,1 -2,4<br />

En 2001-2006, le sol<strong>de</strong> migratoire déficitaire <strong>de</strong>s régions<br />

ressources a connu une amélioration <strong>de</strong> près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux points <strong>de</strong><br />

base par rapport à la pério<strong>de</strong> 1996-2001<br />

• Malgré une amélioration par rapport à la pério<strong>de</strong> 1996-2001, le<br />

sol<strong>de</strong> migratoire pour les régions ressources reste déficitaire avec<br />

2,4 % <strong>de</strong> leur population qui a quitté cette zone en 2001-2006. Les<br />

premières régions <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s sortants, toute pério<strong>de</strong><br />

confondue, étaient celles <strong>de</strong> Montréal et <strong>de</strong> la Capitale nationale.<br />

• Les régions centrales ont connu <strong>de</strong>s gains constants pendant la<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> référence. Les premières régions <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s<br />

sortants, toute pério<strong>de</strong> confondue, étaient celles <strong>de</strong> Montréal et <strong>de</strong><br />

la Montérégie.<br />

• Les régions métropolitaines hors Montréal ont connu un<br />

accroissement important entre la pério<strong>de</strong> 1996-2001 et 2001-2006,<br />

avec un gain passant <strong>de</strong> 0,5 % à 2 % <strong>de</strong> population en plus. La<br />

première ville <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s sortants, toute pério<strong>de</strong> confondue,<br />

était Montréal.<br />

Avec une perte <strong>de</strong> 5,7 % <strong>de</strong> sa population en 2001-2006, Montréal a<br />

le sol<strong>de</strong> migratoire déficitaire le plus important <strong>de</strong> toutes les<br />

régions, dépassant celui <strong>de</strong>s régions ressources <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3<br />

points <strong>de</strong> pourcentage<br />

• La population s’est déplacée en priorité vers la Montérégie.<br />

*. Les données incluent la Mauricie<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

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73


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

T<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration interrégionale par région administrative<br />

T<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration interrégionale 1991-2006<br />

Régions ressources<br />

Abitibi-Témiscamingue<br />

Bas-Saint-Laurent<br />

Côte-Nord<br />

Gaspésie-Iles-<strong>de</strong>-la-Ma<strong>de</strong>leine<br />

Mauricie<br />

Nord-du-Québec<br />

La pério<strong>de</strong> 2001-2006 marque une rupture dans la tendance<br />

déficitaire du t<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration interrégionale pour les<br />

régions ressources<br />

• Des régions comme la Gaspésie-Îles-<strong>de</strong>-la-Ma<strong>de</strong>leine ou le<br />

Bas-Saint-Laurent ont perdu moins <strong>de</strong> personnes en 2001-<br />

2006 que dans toutes les autres pério<strong>de</strong>s considérées.<br />

• Cette amélioration est plus marquée pour la région <strong>de</strong> la<br />

Mauricie qui est la seule région ressource qui réussit à avoir<br />

un t<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration interrégionale positif.<br />

Régions centrales<br />

Saguenay-Lac-Saint-Jean<br />

Centre-du-Québec<br />

Chaudière-Appalaches<br />

Estrie<br />

Lanaudière<br />

Laurenti<strong>de</strong>s<br />

Montérégie<br />

Régions métropolitaines<br />

Outaouais<br />

Capitale nationale<br />

Montréal<br />

Laval<br />

-8% -6% -4% -2% 0% 2% 4% 6% 8%<br />

1991-1996 1996-2001 2001-2006<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

© 2007 KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., société canadienne à responsabilité limitée et cabinet membre du réseau KPMG <strong>de</strong> cabinets indépendants affiliés à<br />

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74


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

T<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration interrégionale par groupe d’âge<br />

T<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration interrégionale par groupe d’âge, selon<br />

les blocs région<strong>aux</strong>, 2001-2002 (pour 1 000 habitants)<br />

T<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration interrégionale par groupe d’âge,<br />

selon les blocs région<strong>aux</strong>, 2005-2006 (pour 1 000 habitants)<br />

Régions ressources*<br />

Régions centrales<br />

Régions centrales hors<br />

Montréal<br />

Montréal<br />

-40 -30 -20 -10 0 10 20 30<br />

0-14 15-24 25-44 45-64 65+<br />

-40 -30 -20 -10 0 10 20 30<br />

0-14 15-24 25-44 45-64 65+<br />

La tranche d’âge <strong>de</strong>s 15-24 ans constitue la partie la plus mobile <strong>de</strong><br />

la population<br />

• En 2005-2006, la tranche d’âge <strong>de</strong>s 15-24 constitue la part la plus<br />

importante <strong>de</strong>s sortants en régions ressources, mais cette part tend<br />

à diminuer par rapport à 2001-2002.<br />

• Le t<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration <strong>de</strong>s régions ressource représente plus <strong>de</strong><br />

trois fois celui <strong>de</strong>s régions centrales dans la tranche d’âge <strong>de</strong> 15-24<br />

ans.<br />

Les régions ressources ont enregistré un sol<strong>de</strong> migratoire positif en<br />

2005-2006 dans la tranche d’âge <strong>de</strong>s 45-64 ans<br />

• En 2005-2006, la tranche d’âge <strong>de</strong>s 15-24 constituent la part la plus<br />

importante <strong>de</strong>s sortants en régions ressources, mais cette part tend<br />

à diminuer par rapport à 2001-2002.<br />

• Le t<strong>aux</strong> net <strong>de</strong> migration <strong>de</strong>s régions ressources est resté constant<br />

entre les <strong>de</strong>ux pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> référence, mais ne représente plus que la<br />

moitié du t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> sortants <strong>de</strong>s régions centrales.<br />

Source : Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

Indice <strong>de</strong> développement économique<br />

Indice <strong>de</strong> développement économique selon les<br />

blocs région<strong>aux</strong> 1996 à 2005 (Québec = 100)<br />

102<br />

100<br />

98<br />

96<br />

94<br />

92<br />

90<br />

88<br />

86<br />

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005<br />

Régions ressources*<br />

Régions centrales<br />

Indice <strong>de</strong> développement économique<br />

Années Moyenne Moyenne Valeur Valeur Valeur<br />

1996-2000 2001-2005 1996 2001 2005<br />

Régions ressources* 92,23 91,63 93,57 91,53 92,88<br />

Régions centrales 100,50 100,25 100,27 99,93 99,97<br />

L’indice <strong>de</strong> développement économique (IDE) n’est pas très<br />

volatile dans le temps, cependant la constante quand on<br />

compare les années 1996 à 2005 rési<strong>de</strong> dans l’écart persistent <strong>de</strong><br />

prés <strong>de</strong> 10 points <strong>de</strong> base entre les régions ressources et les<br />

régions centrales qui sont quasiment au même niveau que la<br />

moyenne québécoise<br />

La légère diminution affichée par les régions ressources et un écart<br />

aussi important par rapport à la moyenne québécoise trouvent en partie<br />

son explication dans l’analyse <strong>de</strong>s indicateurs qui composent l’IDE.<br />

En effet, alors que le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> migration interrégionale montre <strong>de</strong>s signes<br />

d’amélioration par rapport à la pério<strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nte, le profil<br />

démographique analysé par l’IDE tient compte <strong>de</strong> l’évolution<br />

quinquennale <strong>de</strong> la population et <strong>de</strong> la proportion <strong>de</strong> la population en<br />

âge <strong>de</strong> travailler. Or, comme précé<strong>de</strong>mment indiqué, c’est la part <strong>de</strong> la<br />

population qui quitte le plus les régions ressources.<br />

De même, la scolarité mesurée par la proportion <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> 15<br />

ou 20 ans et plus ayant une scolarité postsecondaire éloigne les régions<br />

ressources <strong>de</strong> la moyenne québécoise.<br />

Source : Statistique Canada, Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec, ministère du Développement<br />

économique, Innovation et Exportation<br />

Compilation : ministère du Développement économique, Innovation et Exportation<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

Indice <strong>de</strong> développement économique<br />

Indice <strong>de</strong> développement économique selon les régions<br />

administratives, 1996 à 2000 et 2001 à 2005 (Québec = 100)<br />

Régions ressources<br />

Abitibi-Témiscamingue<br />

Gaspésie-<br />

Iles-<strong>de</strong>-la-<br />

Ma<strong>de</strong>leine<br />

Bas-Saint-Laurent<br />

Côte-Nord<br />

Mauricie<br />

Seul le Bas-Saint-Laurent et le Nord-du-Québec ont connu une<br />

amélioration <strong>de</strong> leur indice <strong>de</strong> développement économique dans la<br />

pério<strong>de</strong> 2001-2005. Cependant, ce sont les régions qui avec la<br />

Gaspésie-Îles-<strong>de</strong>-la-Ma<strong>de</strong>leine occupent le bas du classement toute<br />

pério<strong>de</strong> confondue<br />

• La démographie et la scolarité expliquent en gran<strong>de</strong> partie ce<br />

classement.<br />

Nord-du-Québec<br />

Saguenay-Lac-Saint-Jean<br />

Régions centrales<br />

Centre-du-Québec<br />

Chaudière-Appalaches<br />

Estrie<br />

Lanaudière<br />

Laurenti<strong>de</strong>s<br />

Montérégie<br />

Régions métropolitaines<br />

Outaouais<br />

Capitale nationale<br />

Laval<br />

Montréal<br />

75 80 85 90 95 100 105 110<br />

Régions ressources 2001-2005 Régions centrales 2001-2005<br />

Régions ressources 1996-2000 1996-2000 Régions centrales 2001-2005 1996-2000<br />

Source : Statistique Canada, Institut <strong>de</strong> la statistique du Québec, ministère du Développement<br />

économique, <strong>de</strong> l’Innovation et <strong>de</strong> l’Exportation<br />

Compilation : ministère du Développement économique, <strong>de</strong> l’Innovation et <strong>de</strong> l’Exportation<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s indicateurs macroéconomiques<br />

Princip<strong>aux</strong> constats<br />

1. Globalement, les indicateurs socio-économiques, notamment<br />

l’IDE, sont restés relativement stables lorsque l’on compare les<br />

pério<strong>de</strong>s 1996-2001 et 2001-2006. Les écarts indiciels sont restés<br />

constants entre les régions ressources et la moyenne<br />

québécoise, sauf pour les données relatives au PIB.<br />

2. Les indicateurs macroéconomiques comme le PIB par habitant ou<br />

le t<strong>aux</strong> d’emploi sont dépendants <strong>de</strong> facteurs exogènes en<br />

régions ressources. En effet, la corrélation est forte en régions<br />

ressources entre la prospérité économique et le cours <strong>de</strong>s<br />

matières premières, le cours du dollar canadien ou la part <strong>de</strong><br />

l’investissement public à travers les infrastructures<br />

hydroélectriques notamment.<br />

3. Le PIB du secteur manufacturier a enregistré une baisse en<br />

valeur <strong>de</strong> 2 % entre 2002 et 2003. Selon les observateurs, la<br />

baisse abrupte en 2002-2003 est en partie attribuable à<br />

l’appréciation marquée du dollar canadien, soit plus <strong>de</strong> 20 % au<br />

cours <strong>de</strong> cette pério<strong>de</strong>. On note <strong>de</strong> plus que la part du PIB du<br />

secteur manufacturier dans le PIB global du Québec connaît une<br />

baisse constante <strong>de</strong>puis 2001.<br />

4. En outre, nous constatons que la situation <strong>de</strong>s régions ressources<br />

n’est pas homogène. Au regard d’indicateurs comme le PIB par<br />

habitant, le revenu disponible par habitant ou l’IDE selon les<br />

régions, l’écart dans le classement <strong>de</strong>s régions ressources peut<br />

être important au point que certaines régions centrales affichent<br />

un comportement plus proche <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

vice versa.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> pour<br />

l’ensemble du Québec<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> pour l’ensemble du Québec<br />

Questions sur les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR<br />

La stratégie gouvernementale<br />

Des efforts importants ont été consentis par le gouvernement du<br />

Québec au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années afin <strong>de</strong> mettre à la disposition<br />

<strong>de</strong>s régions ressources <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> développement appropriés. La<br />

SDÉRR annoncée lors du Discours sur le budget 2001-2002 et les<br />

modifications qui ont suivi se sont inscrites dans cette foulée.<br />

Lors <strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong> la SDÉRR, les analyses<br />

gouvernementales révélaient que les régions ressources étaient <strong>aux</strong><br />

prises avec <strong>de</strong>s caractéristiques et <strong>de</strong>s problématiques communes,<br />

notamment <strong>de</strong>s économies régionales insuffisamment diversifiées, un<br />

contexte mondial qui affectaient tout particulièrement les secteurs<br />

forestiers et miniers et <strong>de</strong>s lacunes en matière <strong>de</strong> financement.<br />

La SDÉRR comportait trois grands axes d’intervention :<br />

• Augmenter la valeur ajoutée et accélérer la diversification <strong>de</strong><br />

l’économie<br />

• Assurer la croissance du secteur <strong>de</strong>s ressources naturelles<br />

• Mettre à la disposition <strong>de</strong>s régions <strong>de</strong>s outils en matière <strong>de</strong><br />

financement<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> faisant l’objet <strong>de</strong> la présente analyse, soit<br />

l’impôt zéro sur le revenu, le capital et la masse salariale pour les<br />

PME manufacturières et le crédit d’impôt sur les salaires versés pour<br />

la transformation <strong>de</strong>s ressources naturelles s’inscrivent dans le<br />

premier axe, soit augmenter la valeur ajoutée et accélérer la<br />

diversification économique.<br />

Impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> sur l’économie<br />

Prenant fait <strong>de</strong>s analyses effectuées et <strong>de</strong>s observations soulevées<br />

<strong>aux</strong> pages précé<strong>de</strong>ntes, nous tenterons <strong>de</strong> répondre <strong>aux</strong> trois<br />

questions suivantes, soit :<br />

1. Quel a été l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> sur le développement<br />

économique <strong>de</strong>s régions ressources<br />

2. Quel a été l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> sur le développement<br />

économique <strong>de</strong>s régions centrales<br />

3. De manière plus générale, quel a été l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong><br />

<strong>fiscales</strong> sur le développement économique du Québec<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> pour l’ensemble du Québec<br />

Quel a été l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> sur le développement économique <strong>de</strong>s régions ressources<br />

Notre analyse <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières données socio-économiques disponibles<br />

indiquent que les régions ressources ont fait <strong>de</strong>s gains au cours <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>rnières années. Cependant, malgré ceux-ci, le retard économique<br />

<strong>de</strong>s régions ressources face <strong>aux</strong> autres régions du Québec perdure<br />

toujours.<br />

Ainsi, le diagnostic posé par les autorités gouvernementales lors <strong>de</strong> la<br />

mise en place <strong>de</strong> la SDÉRR est toujours d’actualité.<br />

Nos recherches indiquent que les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont eu un<br />

effet important et mesurable sur les <strong>entreprises</strong> bénéficiaires. Nos<br />

simulations financières révèlent que ces <strong>entreprises</strong> ont, grâce <strong>aux</strong><br />

<strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>, <strong>de</strong>s coûts d’exploitation similaires <strong>aux</strong> <strong>entreprises</strong><br />

opérant en régions centrales. Les données recueillies auprès <strong>de</strong><br />

Revenu Québec indiquent aussi que leur revenu imposable a continué<br />

<strong>de</strong> progresser après 2001.<br />

Ainsi, prise dans leur ensemble, on remarque que les régions<br />

ressources ont fait <strong>de</strong>s progrès intéressants avant et après 2001. Ces<br />

gains sont attribuables à un ensemble <strong>de</strong> facteurs tels que le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong><br />

change et la vitalité du secteur <strong>de</strong>s ressources naturelles. Cependant,<br />

le raffermissement <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>vise et la chute du secteur forestier<br />

pourraient mettre en péril les gains réalisés. Qu’en est-il <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

<strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> Il nous est impossible <strong>de</strong> mesurer la part<br />

attribuable spécifiquement à l’introduction <strong>de</strong>s dites <strong>mesures</strong>. Elles<br />

ont eu un impact oui, mais compte tenu <strong>de</strong> la multitu<strong>de</strong> et la<br />

complexité <strong>de</strong>s variables, il nous est impossible <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong><br />

manière précise.<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont eu un effet mesurable sur les<br />

<strong>entreprises</strong> bénéficiaires. On base cette conclusion sur les résultats<br />

<strong>de</strong>s simulations <strong>de</strong> coûts ainsi que sur les données <strong>fiscales</strong> <strong>de</strong>s<br />

<strong>entreprises</strong> bénéficiaires fournies par Revenu Québec.<br />

Il est indéniable que les réductions <strong>fiscales</strong> contribuent à réduire le<br />

risque <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> et que conjuguées à une stratégie<br />

globale d’intervention gouvernementale, elles sont à long terme<br />

efficaces au niveau du développement économique régional.<br />

Les attentes face à ce type <strong>de</strong> <strong>mesures</strong> doivent cependant être mises<br />

en perspective. En effet, les facteurs <strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong><br />

développement sont complexes et propres à chaque entreprise et<br />

secteur industriel. Face à un environnement <strong>de</strong> plus en plus<br />

compétitif, les régions ressources ne bénéficient pas <strong>de</strong> bonnes<br />

conditions tant au niveau <strong>de</strong>s facteurs stratégiques, opérationnels que<br />

financiers. Leur avenir reste malgré les efforts <strong>de</strong>s gouvernements<br />

largement tributaire <strong>de</strong> l’exploitation et <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong>s<br />

ressources naturelles. Une stratégie <strong>de</strong> développement du secteur<br />

manufacturier sans liens à la transformation <strong>de</strong>s ressources naturelles<br />

représente un défi important.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> pour l’ensemble du Québec<br />

Quel a été l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> sur le développement économique <strong>de</strong>s régions centrales<br />

Tout comme pour les régions ressources, les données socioéconomiques<br />

disponibles indiquent que les régions centrales ont fait<br />

<strong>de</strong>s gains appréciables au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années. Pendant la<br />

pério<strong>de</strong> 1995-2005, la performance <strong>de</strong>s régions centrales a été égale,<br />

voire supérieure <strong>aux</strong> autres régions du Québec.<br />

On note ainsi <strong>de</strong>s croissances du niveau <strong>de</strong> l’emploi, du PIB et du<br />

revenu personnel disponible. L’analyse <strong>de</strong>s données <strong>fiscales</strong><br />

recueillies par Revenu Québec au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 2001-2005<br />

indique cependant <strong>de</strong>s tendances moins favorables. On peut<br />

mentionner un ralentissement <strong>de</strong> la croissance du chiffre d’affaires<br />

moyen et du niveau <strong>de</strong> revenu imposable <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>. On note <strong>de</strong><br />

plus une hausse du niveau moyen <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes et emprunts. La<br />

performance globale <strong>de</strong> ces régions reste malgré tout favorable<br />

lorsqu’on la compare <strong>aux</strong> autres régions du Québec. Comme pour les<br />

régions ressources, la compétition étrangère et l’appréciation <strong>de</strong><br />

notre monnaie pourraient changer la donne pour plusieurs <strong>de</strong> ces<br />

<strong>entreprises</strong>.<br />

Les <strong>entreprises</strong> manufacturières <strong>de</strong>s régions centrales ont été celles<br />

qui ont été le plus durement touchées. On note que la contreperformance<br />

du secteur manufacturier a débuté bien avant<br />

l’introduction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>.<br />

Les dites <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont-elles eu un impact sur les <strong>entreprises</strong><br />

<strong>de</strong>s régions centrales L’analyse <strong>de</strong>s données disponibles nous<br />

laisse croire que <strong>de</strong> manière générale, celles-ci n’ont pas été<br />

indument affectées. La concurrence étrangère, le raffermissement <strong>de</strong><br />

la <strong>de</strong>vise et la contre-performance <strong>de</strong> certains secteurs économiques<br />

ont, à notre avis, été <strong>de</strong>s acteurs plus déterminants que la<br />

concurrence d’<strong>entreprises</strong> bénéficiaires opérant en régions<br />

ressources.<br />

Notre réflexion s’appuie sur les considérations suivantes :<br />

• Les <strong>entreprises</strong> en régions centrales ont en général <strong>de</strong>s facteurs<br />

<strong>de</strong> localisation et <strong>de</strong> développement plus favorables que ceux<br />

<strong>de</strong>s régions ressources<br />

• Avec les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong>, les <strong>entreprises</strong> bénéficiaires ont <strong>de</strong>s<br />

coûts d’exploitation similaires avec ceux <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> sises<br />

en régions centrales<br />

À noter que ces constats sont génér<strong>aux</strong> et pourraient ne pas<br />

s’appliquer à la situation <strong>de</strong> certaines <strong>entreprises</strong>. Cela est attribuable<br />

au fait que toutes les régions centrales ou ressources ne bénéficient<br />

pas <strong>de</strong> conditions homogènes. Certaines régions centrales ou plutôt<br />

certaines villes pourraient présenter <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> localisation et<br />

<strong>de</strong> développement similaires <strong>aux</strong> régions ressources et à l’inverse,<br />

<strong>de</strong>s régions ressources pourraient présenter <strong>de</strong>s conditions qui<br />

s’apparentent davantage à celles <strong>de</strong> régions centrales. Ainsi, sous<br />

certaines conditions, <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong> régions centrales ont pu<br />

souffrir <strong>de</strong> la concurrence d’<strong>entreprises</strong> bénéficiaires opérant en<br />

régions ressources.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> pour l’ensemble du Québec<br />

Quel a été l’impact <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> sur le développement économique du Québec<br />

Les analyses révèlent que les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> ont un impact<br />

favorable sur le niveau <strong>de</strong> compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> bénéficiaires.<br />

En abaissant les coûts d’exploitation <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>, on réduit<br />

indéniablement leur risque <strong>de</strong> défaut. Conjuguée à d’autres initiatives<br />

gouvernementales comme l’accès <strong>aux</strong> capit<strong>aux</strong>, les programmes <strong>de</strong><br />

R&D et la formation <strong>de</strong> la main-d’œuvre, la SDÉRR contribue<br />

inévitablement au développement économique <strong>de</strong>s régions<br />

ressources.<br />

Malgré les <strong>mesures</strong> mises <strong>de</strong> l’avant par l’État afin <strong>de</strong> stimuler le<br />

développement <strong>de</strong>s régions ressources, on constate que celles-ci<br />

restent désavantagées face <strong>aux</strong> autres régions du Québec. En fait,<br />

même avec les programmes <strong>de</strong> soutien <strong>de</strong> l’État, les régions<br />

ressources restent confrontées à d’immenses défis. Le niveau <strong>de</strong><br />

compétitivité sans cesse croissant <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s régions couplé<br />

à la globalisation <strong>de</strong>s marchés nation<strong>aux</strong> et internation<strong>aux</strong> font en<br />

sorte que celles-ci sont désavantagées au niveau <strong>de</strong>s facteurs<br />

stratégiques, opérationnels et financiers.<br />

Force <strong>de</strong> constater que les régions ressources ne sont pas les seules<br />

<strong>aux</strong> prises avec <strong>de</strong>s défis liés à la compétitivité grandissante <strong>de</strong>s<br />

économies. Ainsi, même si les régions centrales et métropolitaines<br />

semblent plus avantagées que les régions ressources, celles-ci sont<br />

malgré tout <strong>aux</strong> prises avec une concurrence <strong>de</strong> plus en plus féroce<br />

en provenance <strong>de</strong> l’étranger.<br />

Bien que la plupart <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises pourraient tirer profit<br />

<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> afin d’améliorer leur niveau <strong>de</strong> compétitivité<br />

face à la concurrence, nous croyons que les facteurs <strong>de</strong> localisation<br />

et <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> en régions ressources font en<br />

sorte que ces régions requièrent une attention toute particulière <strong>de</strong>s<br />

autorités gouvernementales. Les données socio-économiques <strong>de</strong> ces<br />

régions mettent en évi<strong>de</strong>nce le clivage entre ces régions et le reste<br />

du Québec. Ainsi, il ne faut pas perdre <strong>de</strong> vue qu’en soutenant les<br />

<strong>entreprises</strong> <strong>de</strong>s régions ressources, l’État vise avant tout le<br />

renforcement socio-économique <strong>de</strong> ces régions.<br />

Malgré les avantages <strong>de</strong> ce type d’intervention économique, on doit<br />

souligner certaines limites :<br />

• Globalement, ces <strong>mesures</strong> pourraient n’avoir que peu d’effet sur<br />

l’amélioration du niveau <strong>de</strong> compétitivité global du Québec. En<br />

fait, on améliore celui <strong>de</strong>s régions qui sont dans le besoin sans<br />

pour autant bonifier le profil <strong>de</strong> compétitivité <strong>de</strong>s régions<br />

centrales ou métropolitaines, lesquelles sont les plus<br />

susceptibles <strong>de</strong> pouvoir concurrencer efficacement les<br />

<strong>entreprises</strong> étrangères.<br />

• Les résultats en termes <strong>de</strong> création d’emplois et <strong>de</strong> démarrage<br />

d’<strong>entreprises</strong> sont parfois long à paraître. On note avant tout un<br />

accroissement <strong>de</strong> la richesse <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> sans qu’il y ait<br />

nécessairement <strong>de</strong>s effets structurants.<br />

• L’application <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> dites géographiques<br />

représente un défi, car les modalités d’application seront<br />

toujours susceptibles <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s inéquités entre <strong>entreprises</strong><br />

et/ou régions.<br />

• Les <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> peuvent créer <strong>de</strong>s distorsions dans le profil<br />

<strong>de</strong> compétitivité <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong>. Les fonds publics <strong>de</strong>vraient<br />

viser davantage à améliorer les autres facteurs <strong>de</strong> localisation et<br />

<strong>de</strong> développement, lesquels ont <strong>de</strong>s effets permanents et moins<br />

transitoires.<br />

• Le développement économique <strong>de</strong>s régions ressources implique<br />

que les régions auront <strong>de</strong>s choix à faire quant <strong>aux</strong> orientations<br />

<strong>de</strong> développement. Il est indéniable que leur développement est<br />

intrinsèquement lié à celui <strong>de</strong>s ressources. Développer <strong>de</strong>s<br />

activités manufacturières non liées <strong>aux</strong> ressources naturelles<br />

représente un défi très important compte tenu du profil <strong>de</strong><br />

compétitivité <strong>de</strong>s autres régions.<br />

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83


Annexes<br />

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84


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Agroalimentaire<br />

Ensemble <strong>de</strong>s scénarios<br />

Le tableau illustre pour le modèle d’entreprise « Transformation <strong>de</strong>s aliments », les résultats <strong>de</strong>s quatre simulations pour chacune ainsi que<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et centrales analysées. On note que pour la simulation sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR, les régions centrales<br />

bénéficient d’un avantage <strong>de</strong> 2 points <strong>de</strong> base au niveau <strong>de</strong>s coûts alors que l’avantage est <strong>de</strong> 0,4 point <strong>de</strong> base en faveur <strong>de</strong>s régions<br />

ressources dans le cas du scénario <strong>de</strong> référence. Ainsi, l’impact combiné <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> représente 2,4 points <strong>de</strong> base.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-Georges<br />

<strong>de</strong> Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales Montréal Québec (ville) États-Unis<br />

Scénario : <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 31 920 31 321 31 274 31 505 31 791 31 395 31 667 31 618 32 156 32 132 33 687<br />

Classement général 6 2 1 5 3 4<br />

Indice général 94,8 93,0 92,8 93,5 94,4 93,2 94,0 93,9 95,5 95,4 100,0<br />

Scénario : démarrage d'entreprise<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 31 339 30 777 30 685 30 934 31 791 31 395 31 667 31 618 32 156 32 132 33 687<br />

Classement général 3 2 1 6 4 5<br />

Indice général 93,0 91,4 91,1 91,8 94,4 93,2 94,0 93,9 95,5 95,4 100,0<br />

Impact <strong>de</strong> 2,4 points <strong>de</strong> base<br />

0,4 point <strong>de</strong> base<br />

Scénario : sans création d'emplois<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 33 435 32 801 32 764 33 000 33 144 32 737 33 021 32 967 33 520 33 493 35 093<br />

Classement général 6 3 2 5 1 4<br />

Indice général 95,3 93,5 93,4 94,0 94,4 93,3 94,1 93,9 95,5 95,4 100,0<br />

Scénario : sans les <strong>mesures</strong> SDÉRR<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 32 688 32 136 32 126 32 317 31 791 31 395 31 667 31 618 32 156 32 132 33 689<br />

Classement général 6 5 4 3 1 2<br />

Indice général 97,0 95,4 95,4 95,9 94,4 93,2 94,0 93,9 95,4 95,4 100,0<br />

À noter que selon le scénario sans les <strong>mesures</strong> SDÉRR, les coûts<br />

d’exploitation <strong>de</strong>s trois régions ressources sont supérieurs <strong>de</strong> 0,4 point <strong>de</strong><br />

base par rapport <strong>aux</strong> villes <strong>de</strong> Montréal et Québec, alors que les trois<br />

régions centrales bénéficient <strong>de</strong> 1,5 point <strong>de</strong> base par rapport <strong>aux</strong> mêmes<br />

villes.<br />

2,0 points <strong>de</strong> base<br />

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85


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Agroalimentaire<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Investissement initial<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les investissements requis par le modèle d’entreprise « Transformation <strong>de</strong>s aliments ». Les <strong>de</strong>ux<br />

variables sensibles à l’emplacement étant l’acquisition du terrain et la construction immobilière.<br />

ACTIVITÉ : TRAITEMENT DES ALIMENTS<br />

(000 ($ US $ 000) US)<br />

Investissement initial<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Terrain 43 75 112 77 94 62 47 68 894 564 1 076<br />

Immeubles 3 196 3 110 3 110 3 139 2 769 2 130 2 130 2 343 2 556 2 684 2 653<br />

3 239 3 185 3 222 3 215 2 863 2 192 2 177 2 411 3 450 3 248 3 729<br />

Classement, terrain 1 4 6 5 3 2<br />

Classement, immeuble 6 4 4 3 1 1<br />

Classement, investissement total 6 4 5 3 2 1<br />

Encaisse 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100<br />

Inventaire 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500<br />

Immobilisations 4 800 4 800 4 800 4 800 4 800 4 800 4 800 4 800 4 800 4 800 4 800<br />

9 639 9 585 9 622 9 615 9 263 8 592 8 577 8 811 9 850 9 648 10 129<br />

Financement initial<br />

Dette 6 426 6 390 6 415 6 410 6 176 5 728 5 718 5 874 6 567 6 432 6 753<br />

Fonds propres 3 213 3 195 3 207 3 205 3 087 2 864 2 859 2 937 3 283 3 216 3 376<br />

9 639 9 585 9 622 9 615 9 263 8 592 8 577 8 811 9 850 9 648 10 129<br />

L’acquisition du terrain et la construction immobilière sont moins onéreuses en<br />

régions centrales qu’elle ne le sont en régions ressources. Les trois régions<br />

centrales témoins prises individuellement occupent les trois premiers rangs.<br />

L’écart entre les régions centrales et ressources est <strong>de</strong> 804 000 $ US.<br />

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86


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Agroalimentaire<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Coûts d’exploitation<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les coûts d’exploitation selon le modèle d’entreprise « Transformation <strong>de</strong>s aliments ». Les coûts<br />

d’exploitation sensibles à l’emplacement étant la main-d’œuvre, le transport et les services publics.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Ventes 34 944 34 944 34 944 34 944 34 944 34 944 34 944 34 944 34 944 34 944 34 944<br />

Coûts sensibles à l'emplacement<br />

Salaires et traitements 4 769 4 470 4 831 4 690 4 644 4 242 4 502 4 463 5 026 4 746 5 221<br />

Avantages soci<strong>aux</strong> obligatoires 559 528 565 550 692 626 657 658 734 698 657<br />

Autres avantages soci<strong>aux</strong> 1 002 940 1 015 986 976 892 946 938 1 057 998 1 631<br />

Ajustement <strong>de</strong> la productivité – – – – – – – – – – –<br />

Total : main-d'oeuvre 6 330 5 938 6 411 6 226 6 311 5 760 6 105 6 059 6 817 6 442 7 509<br />

Classement, salaires 5 2 6 4 1 3<br />

Classement, total main-d'oeuvre 5 2 6 4 1 3<br />

Fret continental (routier/maritime) 1 815 1 504 1 234 1 518 1 086 1 167 1 188 1 147 987 1 337 2 218<br />

Fret aérien intercontinental – – – – – – – – – – –<br />

Fret maritime intercontinental – – – – – – – – – – –<br />

Total : transport 1 815 1 504 1 234 1 518 1 086 1 167 1 188 1 147 987 1 337 2 218<br />

Classement, transport 6 5 4 1 2 3<br />

Électricité 321 321 321 321 321 321 321 321 321 321 452<br />

Gaz/mazout 803 803 543 716 554 554 554 554 554 554 541<br />

Télécommunications 21 21 21 21 21 21 21 21 20 21 26<br />

Total : services publics 1 145 1 145 885 1 058 896 896 896 896 895 896 1 018<br />

Classement, électricité 1 1 1 1 1 1<br />

Classement, gaz/mazout 5 5 1 2 2 2<br />

Classement, télécommunications 1 1 1 1 1 1<br />

Total : coûts d'exploitation 9 290 8 587 8 530 8 802 8 293 7 823 8 189 8 102 8 699 8 675 10 746<br />

Classement, coûts d'exploitation 6 5 4 3 1 2<br />

En termes <strong>de</strong> coûts d’exploitation, il est moins onéreux d’opérer en régions centrales qu’en<br />

régions ressources. Les trois régions centrales témoins prises individuellement occupent<br />

les trois premiers rangs. En moyenne, les <strong>entreprises</strong> en régions centrales bénéficient d’un<br />

avantage <strong>de</strong> 700 000 $ US ou 8,6 % par rapport <strong>aux</strong> régions ressources.<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

© 2007 KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., société canadienne à responsabilité limitée et cabinet membre du réseau KPMG <strong>de</strong> cabinets indépendants affiliés à<br />

KPMG International, coopérative suisse. Tous droits réservés. Imprimé au Canada.<br />

87


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Agroalimentaire<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong><br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les coûts tot<strong>aux</strong> selon le modèle d’entreprise « Transformation <strong>de</strong>s aliments ». La principale variable<br />

sensible à l’emplacement est les impôts et les taxes. Plus particulièrement, on peut noter les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR, lesquelles sont<br />

incluses sous la rubrique « Impôt régional sur le revenu ».<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Intérêts 44 (8) (10) 9 11 (41) (19) (16) 64 54 216<br />

Amortissement 814 808 808 810 786 742 742 757 770 780 778<br />

Total : intérêts et amortissement 858 800 798 819 797 701 723 740 834 834 994<br />

Frais divers – – – – – – – – – – –<br />

Impôt national sur le revenu 886 1 064 1 077 1 009 1 065 1 190 1 098 1 118 940 950 580<br />

Impôt régional sur le revenu (233) (184) (209) (209) 564 629 581 591 499 504 90<br />

Impôt local sur le revenu – – – – – – – – – – 5<br />

Impôt national sur le capital – – – – – – – – – – –<br />

Impôt régional sur le capital – – – – 46 48 45 46 43 43 3<br />

Taxe <strong>de</strong> vente – – – – – – – – – – 168<br />

Impôt foncier 109 87 91 96 61 37 41 46 175 159 134<br />

Taxe sur les recettes brutes – – – – – – – – – – –<br />

Taxe d'affaires 43 – 20 21 – – 23 8 – – –<br />

Subventions, encouragements – – – – – – – – – – –<br />

Total <strong>de</strong>s impôts/taxes (après subvent.) 805 967 979 917 1 734 1 904 1 788 1 809 1 656 1 656 981<br />

Total <strong>de</strong>s coûts sensibles à l'emplac. 10 953 10 354 10 307 10 538 10 824 10 428 10 700 10 651 11 189 11 165 12 720<br />

Coûts non sensibles à l'emplacement<br />

Matéri<strong>aux</strong> 18 870 18 870 18 870 18 870 18 870 18 870 18 870 18 870 18 870 18 870 18 870<br />

Autres frais d'exploitation 2 097 2 097 2 097 2 097 2 097 2 097 2 097 2 097 2 097 2 097 2 097<br />

Total <strong>de</strong>s coûts non sensibles à l'emplac. 20 967 20 967 20 967 20 967 20 967 20 967 20 967 20 967 20 967 20 967 20 967<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 31 920 31 321 31 274 31 505 31 791 31 395 31 667 31 618 32 156 32 132 33 687<br />

Bénéfice net après impôts 3 022 3 623 3 669 3 438 3 153 3 550 3 277 3 327 2 790 2 813 1 257<br />

% <strong>de</strong>s ventes 8,6% 10,4% 10,5% 9,8% 9,0% 10,2% 9,4% 9,5% 8,0% 8,1% 3,6%<br />

Classement général 6 2 1 5 3 4<br />

Indice général 94,8 93,0 92,8 93,5 94,4 93,2 94,0 93,9 95,5 95,4 100,0<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR ont pour effet <strong>de</strong> positionner <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s régions ressources au premier et <strong>de</strong>uxième<br />

rangs quant au bénéfice net après impôts. Bien que bénéficiant <strong>de</strong>s dites <strong>mesures</strong>, la région <strong>de</strong> Baie-Comeau se situe<br />

au sixième rang <strong>de</strong>s régions témoins. Globalement, le bénéfice net après impôts <strong>de</strong>s régions ressources se situe à<br />

3 438 000 $ US alors qu’il est <strong>de</strong> 3 327 000 $ US pour les régions centrales, soit un différentiel <strong>de</strong> 111 000 $ US.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Agroalimentaire<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Résumé <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong><br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente l’impact <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR selon le modèle d’entreprise « Transformation <strong>de</strong>s aliments »<br />

sur le t<strong>aux</strong> effectif d’impôt sur le revenu ainsi que la valeur monétaire <strong>de</strong>s encouragements par emploi.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Bénéfice net avant impôt sur le revenu 3 675 4 503 4 537 4 238 4 781 5 369 4 956 5 035 4 228 4 267 1 932<br />

T<strong>aux</strong> effectif d'impôt sur le revenu 17,8% 19,5% 19,1% 18,9% 34,1% 33,9% 33,9% 33,9% 34,0% 34,1% 35,0%<br />

Classement 1 3 2 6 4 4<br />

Total <strong>de</strong>s encouragements: $ US par emploi,<br />

après effets estim. <strong>de</strong>s impôts $6 970 $7 433 $7 728 $7 377 $224 $222 $223 $223 $226 $225 $928<br />

Selon le scénario <strong>de</strong> référence, l’effet combiné <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong><br />

incluant celles <strong>de</strong> la SDÉRR représentent 7 377 $ par emploi pour les régions<br />

ressources, alors que les régions centrales bénéficient <strong>de</strong> 223 $, soit un<br />

différentiel <strong>de</strong> 7 154 $ par emploi.<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR procurent un t<strong>aux</strong> effectif d’impôt sur le revenu <strong>de</strong> 18,9 % pour<br />

les régions ressources alors que ce même t<strong>aux</strong> est <strong>de</strong> 33,9 % pour les régions centrales. À<br />

noter que les régions centrales bénéficient d’une structure <strong>de</strong> coûts d’exploitation plus<br />

avantageuse que les régions ressources. Ainsi, le bénéfice net avant impôts sur le revenu est<br />

en moyenne <strong>de</strong> 5 035 000 $ US pour ces <strong>de</strong>rnières, alors qu’il s’élève à 4 238 000 $ US pour<br />

les régions ressources.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Composants en métal<br />

Ensemble <strong>de</strong>s scénarios<br />

Le tableau illustre pour le modèle d’entreprise « Usinage <strong>de</strong>s mét<strong>aux</strong> », les résultats <strong>de</strong>s quatre simulations pour chacune ainsi que l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s régions ressources et centrales analysées. On note que pour la simulation sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR, les régions centrales bénéficient<br />

d’un avantage <strong>de</strong> 3,5 points <strong>de</strong> base au niveau <strong>de</strong>s coûts, alors que l’avantage est <strong>de</strong> 0,4 point <strong>de</strong> base en faveur <strong>de</strong>s régions ressources dans le<br />

cas du scénario <strong>de</strong> référence. Ainsi, l’impact combiné <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> représente 3,9 points <strong>de</strong> base.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-Georges<br />

<strong>de</strong> Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales Montréal Québec (ville) États-Unis<br />

Scénario : <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 15 987 15 460 15 629 15 692 15 926 15 558 15 842 15 775 16 332 16 275 17 483<br />

Classement général 6 1 3 5 2 4<br />

Indice général 91,4 88,4 89,4 89,8 91,1 89,0 90,6 90,2 93,4 93,1 100,0<br />

Scénario : démarrage d'entreprise<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 15 437 14 945 15 072 15 151 15 926 15 558 15 842 15 775 16 332 16 275 17 483<br />

Classement général 3 1 2 6 4 5<br />

Indice général 88,3 85,5 86,2 86,7 91,1 89,0 90,6 90,2 93,4 93,1 100,0<br />

Impact <strong>de</strong> 3,9 points <strong>de</strong> base<br />

0,4 point <strong>de</strong> base<br />

Scénario : sans création d'emplois<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 16 490 15 949 16 129 16 189 16 356 15 981 16 270 16 202 16 769 16 709 17 947<br />

Classement général 6 1 3 5 2 4<br />

Indice général 91,9 88,9 89,9 90,2 91,1 89,0 90,7 90,3 93,4 93,1 100,0<br />

Scénario : sans les <strong>mesures</strong> SDÉRR<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 16 646 16 165 16 337 16 383 15 926 15 558 15 842 15 775 16 332 16 275 17 484<br />

Classement général 6 4 5 3 1 2<br />

Indice général 95,2 92,5 93,4 93,7 91,1 89,0 90,6 90,2 93,4 93,1 100,0<br />

3,5 points <strong>de</strong> base<br />

À noter que selon le scénario <strong>de</strong> démarrage d’entreprise, où tous les emplois sont admissibles au<br />

crédit d’impôt remboursable pour les activités <strong>de</strong> transformation, les coûts d’exploitation <strong>de</strong>s trois<br />

régions centrales sont supérieurs <strong>de</strong> 3,5 points <strong>de</strong> base par rapport <strong>aux</strong> trois régions ressources.<br />

Selon ce scénario, l’impact combiné <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> représentent 7 points <strong>de</strong> base.<br />

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KPMG International, coopérative suisse. Tous droits réservés. Imprimé au Canada.<br />

90


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Composants en métal<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Investissement initial<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysés. Le tableau présente les investissements requis par le modèle d’entreprise « Usinage <strong>de</strong>s mét<strong>aux</strong> ». Les <strong>de</strong>ux variables<br />

sensibles à l’emplacement étant l’acquisition du terrain et la construction immobilière.<br />

ACTIVITÉ : COMPOSANTS EN MÉTAL<br />

(000 ($ US $ 000) US)<br />

Investissement initial<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Terrain 69 120 180 123 150 99 60 103 1 506 752 1 462<br />

Immeubles 6 221 5 965 5 965 6 050 5 113 4 516 4 687 4 772 4 687 5 369 4 810<br />

6 290 6 085 6 145 6 173 5 263 4 615 4 747 4 875 6 193 6 121 6 272<br />

Classement, terrain 2 4 6 5 3 1<br />

Classement, immeuble 6 4 4 3 1 2<br />

Classement, investissement total 6 4 5 3 1 2<br />

Encaisse 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100<br />

Inventaire 400 400 400 400 400 400 400 400 400 400 400<br />

Immobilisations 3 700 3 700 3 700 3 700 3 700 3 700 3 700 3 700 3 700 3 700 3 700<br />

10 490 10 285 10 345 10 373 9 463 8 815 8 947 9 075 10 393 10 321 10 472<br />

Financement initial<br />

Dette 5 245 5 143 5 173 5 187 4 731 4 407 4 473 4 537 5 197 5 161 5 236<br />

Fonds propres 5 245 5 142 5 172 5 186 4 732 4 408 4 474 4 538 5 196 5 160 5 236<br />

10 490 10 285 10 345 10 373 9 463 8 815 8 947 9 075 10 393 10 321 10 472<br />

L’acquisition du terrain et la construction immobilière sont moins onéreuses en<br />

régions centrales qu’en région ressources. Les trois régions centrales témoins<br />

prises individuellement occupent les trois premiers rangs. L’écart entre les<br />

régions centrales et ressources est <strong>de</strong> 1 298 000 $ US.<br />

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91


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Composants en métal<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Coûts d’exploitation<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les coûts d’exploitation selon le modèle d’entreprise « Usinage <strong>de</strong>s mét<strong>aux</strong> ». Les coûts d’exploitation<br />

sensibles à l’emplacement étant la main-d’œuvre, le transport et les services publics.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Ventes 18 859 18 859 18 859 18 859 18 859 18 859 18 859 18 859 18 859 18 859 18 859<br />

Coûts sensibles à l'emplacement<br />

Salaires et traitements 4 309 4 038 4 366 4 238 4 194 3 832 4 070 4 032 4 539 4 286 4 717<br />

Avantages soci<strong>aux</strong> obligatoires 458 432 463 451 572 519 543 545 609 576 502<br />

Autres avantages soci<strong>aux</strong> 906 849 918 891 882 806 856 848 954 901 1 441<br />

Ajustement <strong>de</strong> la productivité – – – – – – – – – – –<br />

Total : main-d'oeuvre 5 673 5 319 5 747 5 580 5 648 5 157 5 469 5 425 6 102 5 763 6 660<br />

Classement, salaires 5 2 6 4 1 3<br />

Classement, total main-d'oeuvre 5 2 6 4 1 3<br />

Fret continental (routier/maritime) 1 156 979 809 981 741 788 803 777 687 886 1 585<br />

Fret aérien intercontinental – – – – – – – – – – –<br />

Fret maritime intercontinental 267 277 293 279 191 207 209 202 180 199 277<br />

Total : transport 1 423 1 255 1 102 1 260 932 995 1 012 980 867 1 085 1 862<br />

Classement, transport 6 5 4 1 2 3<br />

Électricité 308 308 308 308 308 308 308 308 308 308 436<br />

Gaz/mazout 308 308 217 278 221 221 221 221 221 221 216<br />

Télécommunications 32 32 32 32 32 32 32 32 30 32 35<br />

Total : services publics 648 648 557 618 561 561 561 561 559 561 687<br />

Classement, électricité 1 1 1 1 1 1<br />

Classement, gaz/mazout 5 5 1 2 2 2<br />

Classement, télécommunications 1 1 1 1 1 1<br />

Total : coûts d'exploitation 7 744 7 222 7 406 7 457 7 141 6 713 7 042 6 965 7 528 7 409 9 210<br />

Classement, coûts d'exploitation 6 4 5 3 1 2<br />

En termes <strong>de</strong> coûts d’exploitation, il est moins onéreux d’opérer en régions centrales qu’en<br />

régions ressources. Les trois régions centrales témoins prises individuellement occupent les<br />

trois premiers rangs. En moyenne, les <strong>entreprises</strong> en régions centrales bénéficient d’un<br />

avantage <strong>de</strong> 492 000 $ US par rapport <strong>aux</strong> régions ressources.<br />

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92


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Composants en métal<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong><br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les coûts tot<strong>aux</strong> selon le modèle d’entreprise « Usinage <strong>de</strong>s mét<strong>aux</strong> ». . La principale variable sensible<br />

à l’emplacement est les impôts et les taxes. Plus particulièrement, on peut noter les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR, lesquelles sont incluses sous la<br />

rubrique « Impôt régional sur le revenu ».<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce Sherbrooke<br />

Intérêts (24) (72) (56) (51) (58) (103) (76) (79) 3 (8) 90<br />

Amortissement 877 860 860 866 803 763 774 780 774 820 783<br />

Total : intérêts et amortissement 853 788 804 815 745 660 698 701 777 812 873<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Frais divers – – – – – – – – – – –<br />

Impôt national sur le revenu 882 1 035 984 967 1 021 1 137 1 044 1 067 880 907 679<br />

Impôt régional sur le revenu (107) (73) (97) (92) 538 599 550 562 465 479 88<br />

Impôt local sur le revenu – – – – – – – – – – 4<br />

Impôt national sur le capital – – – – – – – – – – –<br />

Impôt régional sur le capital 1 3 2 2 52 54 51 52 50 50 3<br />

Taxe <strong>de</strong> vente – – – – – – – – – – 131<br />

Impôt foncier 212 167 173 184 111 77 89 92 314 300 176<br />

Taxe sur les recettes brutes – – – – – – – – – – –<br />

Taxe d'affaires 84 – 39 41 – – 50 17 – – –<br />

Subventions, encouragements – – – – – – – – – – –<br />

Total <strong>de</strong>s impôts/taxes (après subvent.) 1 072 1 132 1 101 1 102 1 722 1 867 1 784 1 791 1 709 1 736 1 082<br />

Total <strong>de</strong>s coûts sensibles à l'emplac. 9 669 9 142 9 311 9 374 9 608 9 240 9 524 9 457 10 014 9 957 11 165<br />

Coûts non sensibles à l'emplacement<br />

Matéri<strong>aux</strong> 4 715 4 715 4 715 4 715 4 715 4 715 4 715 4 715 4 715 4 715 4 715<br />

Autres frais d'exploitation 1 603 1 603 1 603 1 603 1 603 1 603 1 603 1 603 1 603 1 603 1 603<br />

Total <strong>de</strong>s coûts non sensibles à l'emplac. 6 318 6 318 6 318 6 318 6 318 6 318 6 318 6 318 6 318 6 318 6 318<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 15 987 15 460 15 629 15 692 15 926 15 558 15 842 15 775 16 332 16 275 17 483<br />

Bénéfice net après impôts 2 872 3 399 3 231 3 167 2 933 3 302 3 017 3 084 2 527 2 584 1 376<br />

% <strong>de</strong>s ventes 15,2% 18,0% 17,1% 16,8% 15,6% 17,5% 16,0% 16,4% 13,4% 13,7% 7,3%<br />

Classement général 6 1 3 5 2 4<br />

Indice général 91,4 88,4 89,4 89,8 91,1 89,0 90,6 90,2 93,4 93,1 100,0<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR ont pour effet <strong>de</strong> positionner <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s régions ressources au premier et troisième<br />

rangs quant au bénéfice net après impôts. Bien que bénéficiant <strong>de</strong>s dites <strong>mesures</strong>, la région <strong>de</strong> Baie-Comeau se situe<br />

au sixième rang <strong>de</strong>s régions témoins. Globalement, le bénéfice net après impôts <strong>de</strong>s régions ressources se situe à<br />

3 167 000 $ US alors qu’il est <strong>de</strong> 3 084 000 $ US pour les régions centrales, soit un différentiel <strong>de</strong> 83 000 $ US.<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Composants en métal<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Résumé <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong><br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente l’impact <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR selon le modèle d’entreprise « Usinage <strong>de</strong>s mét<strong>aux</strong> »sur le<br />

t<strong>aux</strong> effectif d’impôt sur le revenu ainsi que la valeur monétaire <strong>de</strong>s encouragements par emploi.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Bénéfice net avant impôt sur le revenu 3 647 4 361 4 118 4 042 4 492 5 038 4 611 4 714 3 872 3 970 2 148<br />

T<strong>aux</strong> effectif d'impôt sur le revenu 21,3% 22,1% 21,5% 21,6% 34,7% 34,5% 34,6% 34,6% 34,7% 34,9% 35,9%<br />

Classement 1 3 2 6 4 5<br />

Total <strong>de</strong>s encouragements : $ US par emploi,<br />

après effets estim. <strong>de</strong>s impôts $6 343 $6 839 $6 802 $6 661 $171 $169 $170 $170 $172 $171 $1 138<br />

Selon le scénario <strong>de</strong> référence, l’effet combiné <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong><br />

incluant celles <strong>de</strong> la SDÉRR représentent 6 661 $ par emploi pour les régions<br />

ressources alors que les régions centrales bénéficient <strong>de</strong> 170 $, soit un<br />

différentiel <strong>de</strong> 6 491 $ par emploi.<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR procurent un t<strong>aux</strong> effectif d’impôt sur le<br />

revenu <strong>de</strong> 21,6 % pour les régions ressources, alors que ce même t<strong>aux</strong> est<br />

<strong>de</strong> 34,6 % pour les régions centrales. À noter que les régions centrales<br />

bénéficient d’une structure <strong>de</strong> coûts d’exploitation plus avantageuse que les<br />

régions ressources. Ainsi, le bénéfice net avant impôt sur le revenu est en<br />

moyenne <strong>de</strong> 4 714 000 $ US pour ces <strong>de</strong>rnières, alors qu’il s’élève à<br />

4 042 000 $ US pour les régions ressources.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Pièces <strong>de</strong> précision<br />

Ensemble <strong>de</strong>s scénarios<br />

Le tableau illustre pour le modèle d’entreprise « Fabrication <strong>de</strong> composants <strong>de</strong> précision », les résultats <strong>de</strong>s quatre simulations pour chacune<br />

ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et centrales analysées. On note que pour la simulation sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR, les régions<br />

centrales bénéficient d’un avantage <strong>de</strong> 2,8 points <strong>de</strong> base au niveau <strong>de</strong>s coûts alors que l’avantage est <strong>de</strong> 2 points <strong>de</strong> base en faveur <strong>de</strong>s régions<br />

ressources dans le cas du scénario <strong>de</strong> référence. Ainsi, l’impact combiné <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> représente 4,8 points <strong>de</strong> base.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-Georges<br />

<strong>de</strong> Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales Montréal Québec (ville) États-Unis<br />

Scénario : <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 8 194 7 907 8 155 8 085 8 403 8 118 8 291 8 271 8 652 8 520 9 484<br />

Classement général 4 1 3 6 2 5<br />

Indice général 86,4 83,4 86,0 85,2 88,6 85,6 87,4 87,2 91,2 89,8 100,0<br />

Scénario : démarrage d'entreprise<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 7 676 7 423 7 631 7 577 8 403 8 118 8 291 8 271 8 652 8 520 9 484<br />

Classement général 3 1 2 6 4 5<br />

Indice général 80,9 78,3 80,5 79,9 88,6 85,6 87,4 87,2 91,2 89,8 100,0<br />

Impact <strong>de</strong> 4,8 points <strong>de</strong> base<br />

2 points <strong>de</strong> base<br />

Scénario : sans création d'emplois<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 8 351 8 056 8 313 8 240 8 520 8 231 8 408 8 386 8 774 8 638 9 615<br />

Classement général 4 1 3 6 2 5<br />

Indice général 86,9 83,8 86,5 85,7 88,6 85,6 87,4 87,2 91,3 89,8 100,0<br />

Scénario : sans les <strong>mesures</strong> SDÉRR<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 8 633 8 370 8 602 8 535 8 403 8 118 8 291 8 271 8 652 8 520 9 484<br />

Classement général 6 3 5 4 1 2<br />

Indice général 91,0 88,3 90,7 90,0 88,6 85,6 87,4 87,2 91,2 89,8 100,0<br />

2,8 points <strong>de</strong> base<br />

À noter que selon le scénario sans création d’emplois, où seule l’augmentation annuelle <strong>de</strong>s salaires<br />

est admissible (3 % annuel dans l’exemple) au crédit d’impôt remboursable pour les activités <strong>de</strong><br />

transformation, les coûts d’exploitation <strong>de</strong>s trois régions centrales sont supérieurs <strong>de</strong> 1,5 point <strong>de</strong><br />

base par rapport <strong>aux</strong> trois régions ressources. Selon ce scénario, l’impact combiné <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

<strong>mesures</strong> représentent 4,3 points <strong>de</strong> base.<br />

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95


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Pièces <strong>de</strong> précision<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Investissement initial<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les investissements requis par le modèle d’entreprise « Fabrication <strong>de</strong> composants <strong>de</strong> précision ». Les<br />

<strong>de</strong>ux variables sensibles à l’emplacement étant l’acquisition du terrain et la construction immobilière.<br />

ACTIVITÉ : PIÈCES DE PRÉCISION<br />

(000 ($ US $ 000) US)<br />

Investissement initial<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Terrain 26 45 67 46 56 37 28 40 536 338 646<br />

Immeubles 1 917 1 866 1 866 1 883 1 662 1 278 1 278 1 406 1 534 1 611 1 592<br />

1 943 1 911 1 933 1 929 1 718 1 315 1 306 1 446 2 070 1 949 2 237<br />

Classement, terrain 1 4 6 5 3 2<br />

Classement, immeuble 6 4 4 3 1 1<br />

Classement, investissement total 6 4 5 3 2 1<br />

Encaisse 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500<br />

Inventaire 2 400 2 400 2 400 2 400 2 400 2 400 2 400 2 400 2 400 2 400 2 400<br />

Immobilisations 3 150 3 150 3 150 3 150 3 150 3 150 3 150 3 150 3 150 3 150 3 150<br />

7 993 7 961 7 983 7 979 7 768 7 365 7 356 7 496 8 120 7 999 8 287<br />

Financement initial<br />

Dette 3 997 3 981 3 991 3 990 3 884 3 683 3 678 3 748 4 060 3 999 4 144<br />

Fonds propres 3 996 3 980 3 992 3 989 3 884 3 682 3 678 3 748 4 060 4 000 4 143<br />

7 993 7 961 7 983 7 979 7 768 7 365 7 356 7 496 8 120 7 999 8 287<br />

L’acquisition du terrain et la construction immobilière sont moins onéreuses<br />

en régions centrales qu’en régions ressources. Les trois régions centrales<br />

témoins prises individuellement occupent les trois premiers rangs. L’écart<br />

entre les régions centrales et ressources est <strong>de</strong> 483 000 $ US.<br />

© 2007 KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., société canadienne à responsabilité limitée et cabinet membre du réseau KPMG <strong>de</strong> cabinets indépendants affiliés à<br />

KPMG International, coopérative suisse. Tous droits réservés. Imprimé au Canada.<br />

96


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Pièces <strong>de</strong> précision<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Coûts d’exploitation<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les coûts d’exploitation selon le modèle d’entreprise « Fabrication <strong>de</strong> composants <strong>de</strong> précision ». Les<br />

coûts d’exploitation sensibles à l’emplacement étant la main d’œuvre, le transport et les services publics.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Ventes 10 150 10 150 10 150 10 150 10 150 10 150 10 150 10 150 10 150 10 150 10 150<br />

Coûts sensibles à l'emplacement<br />

Salaires et traitements 3 285 3 074 3 328 3 229 3 198 2 914 3 097 3 070 3 438 3 246 3 639<br />

Avantages soci<strong>aux</strong> obligatoires 259 244 261 255 339 306 320 322 357 339 395<br />

Autres avantages soci<strong>aux</strong> 691 646 700 679 672 613 651 645 723 682 1 112<br />

Ajustement <strong>de</strong> la productivité – – – – – – – – – – –<br />

Total : main-d'oeuvre 4 234 3 964 4 289 4 162 4 209 3 833 4 068 4 037 4 518 4 267 5 146<br />

Classement, salaires 5 2 6 4 1 3<br />

Classement, total main-d'oeuvre 5 2 6 4 1 3<br />

Fret continental (routier/maritime) 349 291 279 306 214 230 234 226 198 261 668<br />

Fret aérien intercontinental 22 22 23 22 21 22 21 21 21 22 17<br />

Fret maritime intercontinental – – – – – – – – – – –<br />

Total : transport 371 313 302 329 235 252 255 247 218 283 685<br />

Classement, transport 6 5 4 1 2 3<br />

Électricité 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 104<br />

Gaz/mazout 31 31 30 31 31 31 31 31 31 31 24<br />

Télécommunications 10 10 10 10 10 10 10 10 9 9 10<br />

Total : services publics 114 114 113 114 114 114 114 114 113 113 137<br />

Classement, électricité 1 1 1 1 1 1<br />

Classement, gaz/mazout 2 2 1 2 2 2<br />

Classement, télécommunications 1 1 1 1 1 1<br />

Total : coûts d'exploitation 4 719 4 391 4 704 4 605 4 558 4 199 4 437 4 398 4 849 4 663 5 969<br />

Classement, coûts d'exploitation 6 2 5 4 1 3<br />

En termes <strong>de</strong> coûts d’exploitation, il est moins onéreux d’opérer en régions centrales qu’en<br />

régions ressources. Deux <strong>de</strong>s trois régions centrales témoins prises individuellement occupent<br />

le premier et le troisième rangs. En moyenne, les <strong>entreprises</strong> en régions centrales bénéficient<br />

d’un avantage <strong>de</strong> 207 000 $ US par rapport <strong>aux</strong> régions ressources.<br />

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97


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Pièces <strong>de</strong> précision<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong><br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysés. Le tableau présente les coûts tot<strong>aux</strong> selon le modèle d’entreprise « Fabrication <strong>de</strong> composants <strong>de</strong> précision ». La principale<br />

variable sensible à l’emplacement est les impôts et les taxes. Plus particulièrement on peut noter les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR lesquelles sont<br />

incluses sous la rubrique « Impôt régional sur le revenu ».<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce Sherbrooke<br />

Intérêts 41 15 37 31 46 12 26 28 79 64 158<br />

Amortissement 522 518 518 519 505 479 479 488 496 501 500<br />

Total : intérêts et amortissement 563 533 555 550 551 491 505 516 575 565 658<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Frais divers – – – – – – – – – – –<br />

Impôt national sur le revenu 537 624 547 570 552 647 587 595 465 512 305<br />

Impôt régional sur le revenu (101) (78) (102) (94) 288 338 306 311 242 267 41<br />

Impôt local sur le revenu – – – – – – – – – – 2<br />

Impôt national sur le capital – – – – – – – – – – –<br />

Impôt régional sur le capital – – – – 33 36 33 34 31 33 3<br />

Taxe <strong>de</strong> vente – – – – – – – – – – 39<br />

Impôt foncier 65 52 54 57 37 22 24 28 105 95 84<br />

Taxe sur les recettes brutes – – – – – – – – – – –<br />

Taxe d'affaires 26 – 12 13 – – 14 5 – – –<br />

Subventions, encouragements – – – – – – – – – – –<br />

Total <strong>de</strong>s impôts/taxes (après subvent.) 527 598 511 545 909 1 043 964 972 843 907 472<br />

Total <strong>de</strong>s coûts sensibles à l'emplac. 5 809 5 522 5 770 5 700 6 018 5 733 5 906 5 886 6 267 6 135 7 099<br />

Coûts non sensibles à l'emplacement<br />

Matéri<strong>aux</strong> 2 030 2 030 2 030 2 030 2 030 2 030 2 030 2 030 2 030 2 030 2 030<br />

Autres frais d'exploitation 355 355 355 355 355 355 355 355 355 355 355<br />

Total <strong>de</strong>s coûts non sensibles à l'emplac. 2 385 2 385 2 385 2 385 2 385 2 385 2 385 2 385 2 385 2 385 2 385<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 8 194 7 907 8 155 8 085 8 403 8 118 8 291 8 271 8 652 8 520 9 484<br />

Bénéfice net après impôts 1 956 2 244 1 994 2 065 1 748 2 031 1 859 1 879 1 498 1 629 665<br />

% <strong>de</strong>s ventes 19,3% 22,1% 19,6% 20,3% 17,2% 20,0% 18,3% 18,5% 14,8% 16,0% 6,6%<br />

Classement général 4 1 3 6 2 5<br />

Indice général 86,4 83,4 86,0 85,2 88,6 85,6 87,4 87,2 91,2 89,8 100,0<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR ont pour effet <strong>de</strong> positionner <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s régions ressources <strong>aux</strong> premier et troisième<br />

rangs quant au bénéfice net après impôts. Bien que bénéficiant <strong>de</strong>s dites <strong>mesures</strong>, la région <strong>de</strong> Baie-Comeau se situe<br />

au quatrième rang <strong>de</strong>s régions témoins. Globalement, le bénéfice net après impôts <strong>de</strong>s régions ressources se situe à<br />

2 065 000 $ US alors qu’il est <strong>de</strong> 1 879 000 $ US pour les régions centrales, soit un différentiel <strong>de</strong> 186 000 $ US.<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Pièces <strong>de</strong> précision<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Résumé <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong><br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente l’impact <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR selon le modèle d’entreprise « Fabrication <strong>de</strong> composants <strong>de</strong><br />

précision » sur le t<strong>aux</strong> effectif d’impôt sur le revenu ainsi que la valeur monétaire <strong>de</strong>s encouragements par emploi.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Bénéfice net avant impôt sur le revenu 2 392 2 790 2 439 2 540 2 588 3 016 2 752 2 785 2 205 2 408 1 012<br />

T<strong>aux</strong> effectif d'impôt sur le revenu 18,2% 19,6% 18,2% 18,7% 32,5% 32,7% 32,4% 32,5% 32,1% 32,4% 34,3%<br />

Classement 1 3 1 5 6 4<br />

Total <strong>de</strong>s encouragements: $ US par emploi,<br />

après effets estim. <strong>de</strong>s impôts $6 910 $7 233 $7 019 $7 054 $1 006 $938 $962 $969 $1 051 $1 006 $884<br />

Selon le scénario <strong>de</strong> référence, l’effet combiné <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong><br />

incluant celles <strong>de</strong> la SDÉRR représente 6 661 $ par emploi pour les régions<br />

ressources alors que les régions centrales bénéficient <strong>de</strong> 170 $, soit un<br />

différentiel <strong>de</strong> 6 491 $ par emploi.<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR procurent un t<strong>aux</strong> effectif d’impôt sur le revenu <strong>de</strong> 18,7 % pour<br />

les régions ressources alors que ce même t<strong>aux</strong> est <strong>de</strong> 32,5 % pour les régions centrales. À<br />

noter que les régions centrales bénéficient d’une structure <strong>de</strong> coûts d’exploitation plus<br />

avantageuse que les régions ressources. Ainsi, le bénéfice net avant impôt sur le revenu est en<br />

moyenne <strong>de</strong> 2 785 000 $ US pour ces <strong>de</strong>rnières, alors qu’il s’élève à 2 540 000 $ US pour les<br />

régions ressources.<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Transformation du bois<br />

Ensemble <strong>de</strong>s scénarios<br />

Le tableau illustre pour le modèle d’entreprise « Fabrication d’armoires et <strong>de</strong> comptoirs <strong>de</strong> cuisine en bois », les résultats <strong>de</strong>s quatre simulations<br />

pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et centrales analysées. On note que pour la simulation sans les <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la<br />

SDÉRR, les régions centrales bénéficient d’un avantage <strong>de</strong> 2,1 points <strong>de</strong> base au niveau <strong>de</strong>s coûts alors que l’avantage est <strong>de</strong> 0,7 point <strong>de</strong> base<br />

en faveur <strong>de</strong>s régions ressources dans le cas du scénario <strong>de</strong> référence. Ainsi, l’impact combiné <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>fiscales</strong> représente 2,8 points<br />

<strong>de</strong> base.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

M oyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

M oyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

M ontréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Scénario : <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 15 614 15 256 15 548 15 473 15 725 15 374 15 633 15 577 16 144 15 976 16 212<br />

Classement général 4 1 3 6 2 5<br />

Indice général 96,3 94,1 95,9 95,4 97,0 94,8 96,4 96,1 99,6 98,5 100,0<br />

Scénario : démarrage d'entreprise<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 15 253 14 918 15 181 15 117 15 725 15 374 15 633 15 577 16 144 15 976 16 212<br />

Classement général 3 1 2 6 4 5<br />

Indice général 94,1 92,0 93,6 93,2 97,0 94,8 96,4 96,1 99,6 98,5 100,0<br />

Impact <strong>de</strong> 2,8 points <strong>de</strong> base<br />

0,7 point <strong>de</strong> base<br />

Scénario : sans création d'emplois<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 16 310 15 934 16 247 16 164 16 329 15 970 16 237 16 179 16 759 16 585 16 832<br />

Classement général 5 1 4 6 2 3<br />

Indice général 96,9 94,7 96,5 96,0 97,0 94,9 96,5 96,1 99,6 98,5 100,0<br />

Scénario : sans les <strong>mesures</strong> SDÉRR<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 16 054 15 722 15 998 15 925 15 725 15 374 15 633 15 577 16 144 15 976 16 213<br />

Classement général 6 3 5 4 1 2<br />

Indice général 99,0 97,0 98,7 98,2 97,0 94,8 96,4 96,1 99,6 98,5 100,0<br />

2,1 points <strong>de</strong> base<br />

À noter que <strong>de</strong>s quatre industries ayant fait l’objet du balisage, la fabrication d’armoires et <strong>de</strong> comptoirs <strong>de</strong><br />

cuisine en bois est celle dont l’avantage comparatif par rapport à la référence américaine est le plus faible.<br />

Pour les régions ressources analysées, l’avantage comparatif n’est que <strong>de</strong> 1,8 point <strong>de</strong> base.<br />

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100


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Transformation du bois<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Investissement initial<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les investissements requis par le modèle d’entreprise « Fabrication d’armoires et <strong>de</strong> comptoirs <strong>de</strong><br />

cuisine en bois ». Les <strong>de</strong>ux variables sensibles à l’emplacement étant l’acquisition du terrain et la construction immobilière.<br />

ACTIVITÉ : FABRICATION D'ARMOIRES ET DE COMPTOIRS DE CUISINE EN BOIS<br />

(000 ($ US $ 000) US)<br />

Investissement initial<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Terrain 60 105 157 107 131 87 52 90 1 317 658 1 280<br />

Immeubles 5 599 5 369 5 369 5 445 4 602 4 065 4 218 4 295 4 218 4 832 4 329<br />

5 659 5 474 5 526 5 553 4 733 4 152 4 270 4 385 5 535 5 490 5 609<br />

Classement, terrain 2 4 6 5 3 1<br />

Classement, immeuble 6 4 4 3 1 2<br />

Classement, investissement total 6 4 5 3 1 2<br />

Encaisse 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100<br />

Inventaire 400 400 400 400 400 400 400 400 400 400 400<br />

Immobilisations 780 780 780 780 780 780 780 780 780 780 780<br />

6 939 6 754 6 806 6 833 6 013 5 432 5 550 5 665 6 815 6 770 6 889<br />

Financement initial<br />

Dette 4 163 4 052 4 084 4 100 3 608 3 259 3 330 3 399 4 089 4 062 4 133<br />

Fonds propres 2 776 2 702 2 722 2 733 2 405 2 173 2 220 2 266 2 726 2 708 2 755<br />

6 939 6 754 6 806 6 833 6 013 5 432 5 550 5 665 6 815 6 770 6 889<br />

L’acquisition du terrain et la construction immobilière sont moins onéreuses en<br />

régions centrales qu’en régions ressources. Les trois régions centrales<br />

témoins prisent individuellement occupent les trois premiers rangs. L’écart<br />

entre les régions centrales et ressources est <strong>de</strong> 1 168 000 $ US.<br />

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101


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Transformation du bois<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Coûts d’exploitation<br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les coûts d’exploitation selon le modèle d’entreprise « Fabrication d’armoires et <strong>de</strong> comptoirs <strong>de</strong> cuisine<br />

en bois ». Les coûts d’exploitation sensibles à l’emplacement étant la main-d’œuvre, le transport et les services publics.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Ventes 16 985 16 985 16 985 16 985 16 985 16 985 16 985 16 985 16 985 16 985 16 985<br />

Coûts sensibles à l'emplacement<br />

Salaires et traitements 3 720 3 483 3 769 3 657 3 614 3 308 3 537 3 486 3 941 3 722 4 024<br />

Avantages soci<strong>aux</strong> obligatoires 430 408 435 425 522 477 499 499 555 528 463<br />

Autres avantages soci<strong>aux</strong> 782 732 792 769 760 695 744 733 828 782 946<br />

Ajustement <strong>de</strong> la productivité – – – – – – – – – – –<br />

Total : main-d'oeuvre 4 932 4 623 4 995 4 850 4 896 4 480 4 780 4 719 5 324 5 032 5 433<br />

Classement, salaires 5 2 6 4 1 3<br />

Classement, total main-d'oeuvre 5 2 6 4 1 3<br />

Fret continental (routier/maritime) 104 87 71 87 63 67 68 66 57 77 152<br />

Fret aérien intercontinental – – – – – – – – – – –<br />

Fret maritime intercontinental – – – – – – – – – – –<br />

Total : transport 104 87 71 87 62 67 68 66 57 77 152<br />

Classement, transport 6 5 4 1 2 3<br />

Électricité 77 77 77 77 77 77 77 77 77 77 99<br />

Gaz/mazout 65 65 50 60 51 51 51 51 51 51 47<br />

Télécommunications 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 4<br />

Total : services publics 145 145 130 140 130 130 130 130 130 130 151<br />

Classement, électricité 1 1 1 1 1 1<br />

Classement, gaz/mazout 5 5 1 2 2 2<br />

Classement, télécommunications 1 1 1 1 1 1<br />

Total : coûts d'exploitation 5 181 4 855 5 196 5 077 5 088 4 677 4 978 4 914 5 511 5 239 5 735<br />

Classement, coûts d'exploitation 5 2 6 4 1 3<br />

En termes <strong>de</strong> coûts d’exploitation, il est moins onéreux d’opérer en régions centrales qu’en<br />

régions ressources. Deux <strong>de</strong>s trois régions centrales témoins prises individuellement<br />

occupent le premier et le troisième rangs. En moyenne, les <strong>entreprises</strong> en régions centrales<br />

bénéficient d’un avantage <strong>de</strong> 163 000 $ US par rapport <strong>aux</strong> régions ressources.<br />

© 2007 KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., société canadienne à responsabilité limitée et cabinet membre du réseau KPMG <strong>de</strong> cabinets indépendants affiliés à<br />

KPMG International, coopérative suisse. Tous droits réservés. Imprimé au Canada.<br />

102


<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Transformation du bois<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Coûts tot<strong>aux</strong><br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente les coûts tot<strong>aux</strong> selon le modèle d’entreprise « Fabrication d’armoires et <strong>de</strong> comptoirs <strong>de</strong> cuisine en<br />

bois ». La principale variable sensible à l’emplacement est les impôts et les taxes. Plus particulièrement, on peut noter les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la<br />

SDÉRR, lesquelles sont incluses sous la rubrique « Impôt régional sur le revenu ».<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Intérêts 66 32 58 52 48 4 28 27 110 91 119<br />

Amortissement 461 445 445 450 395 359 369 374 369 409 376<br />

Total : intérêts et amortissement 527 477 503 502 443 363 397 401 479 500 494<br />

Frais divers – – – – – – – – – – –<br />

Impôt national sur le revenu 448 553 466 489 472 583 498 518 328 390 426<br />

Impôt régional sur le revenu (155) (128) (156) (146) 249 307 263 273 174 207 61<br />

Impôt local sur le revenu – – – – – – – – – – 2<br />

Impôt national sur le capital – – – – – – – – – – –<br />

Impôt régional sur le capital 6 7 6 6 31 33 31 32 29 30 2<br />

Taxe <strong>de</strong> vente – – – – – – – – – – 22<br />

Impôt foncier 190 150 156 165 100 69 80 83 281 269 127<br />

Taxe sur les recettes brutes – – – – – – – – – – –<br />

Taxe d'affaires 75 – 35 37 – – 45 15 – – –<br />

Subventions, encouragements – – – – – – – – – – –<br />

Total <strong>de</strong>s impôts/taxes (après subvent.) 564 582 507 551 852 992 916 920 812 895 640<br />

Total <strong>de</strong>s coûts sensibles à l'emplac. 6 272 5 914 6 206 6 131 6 383 6 032 6 291 6 235 6 802 6 634 6 870<br />

Coûts non sensibles à l'emplacement<br />

Matéri<strong>aux</strong> 9 002 9 002 9 002 9 002 9 002 9 002 9 002 9 002 9 002 9 002 9 002<br />

Autres frais d'exploitation 340 340 340 340 340 340 340 340 340 340 340<br />

Total <strong>de</strong>s coûts non sensibles à l'emplac. 9 342 9 342 9 342 9 342 9 342 9 342 9 342 9 342 9 342 9 342 9 342<br />

Coûts tot<strong>aux</strong> 15 614 15 256 15 548 15 473 15 725 15 374 15 633 15 577 16 144 15 976 16 212<br />

Bénéfice net après impôts 1 371 1 729 1 436 1 512 1 260 1 610 1 352 1 407 840 1 009 774<br />

% <strong>de</strong>s ventes 8,1% 10,2% 8,5% 8,9% 7,4% 9,5% 8,0% 8,3% 4,9% 5,9% 4,6%<br />

Classement général 4 1 3 6 2 5<br />

Indice général 96,3 94,1 95,9 95,4 97,0 94,8 96,4 96,1 99,6 98,5 100,0<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR ont pour effet <strong>de</strong> positionner <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s régions ressources <strong>aux</strong> premier et troisième<br />

rangs quant au bénéfice net après impôts. Bien que bénéficiant <strong>de</strong>s dites <strong>mesures</strong>, la région <strong>de</strong> Baie-Comeau se situe<br />

au quatrième rang <strong>de</strong>s régions témoins. Globalement, le bénéfice net après impôts <strong>de</strong>s régions ressources se situe à<br />

1 512 000 $ US, alors qu’il est <strong>de</strong> 1 407 000 $ US pour les régions centrales, soit un différentiel <strong>de</strong> 105 000 $ US.<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

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<strong>Analyse</strong> <strong>de</strong>s écarts<br />

Secteur – Transformation du bois<br />

Scénario <strong>de</strong> référence<br />

Résumé <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong><br />

Le tableau illustre les résultats <strong>de</strong> la simulation selon le scénario <strong>de</strong> référence pour chacune ainsi que l’ensemble <strong>de</strong>s régions ressources et<br />

centrales analysées. Le tableau présente l’impact <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR selon le modèle d’entreprise « Fabrication d’armoires et <strong>de</strong><br />

comptoirs <strong>de</strong> cuisine en bois » sur le t<strong>aux</strong> effectif d’impôt sur le revenu ainsi que la valeur monétaire <strong>de</strong>s encouragements par emploi.<br />

(000 $ US)<br />

Baie-<br />

Comeau<br />

Rivière-du-<br />

Loup<br />

Rouyn-<br />

Noranda<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

ressources<br />

Drummond<br />

ville<br />

Saint-<br />

Georges <strong>de</strong><br />

Beauce<br />

Sherbrooke<br />

Moyenne<br />

Régions<br />

centrales<br />

Montréal<br />

Québec<br />

(ville)<br />

États-Unis<br />

Bénéfice net avant impôt sur le revenu 1 664 2 154 1 746 1 855 1 981 2 500 2 113 2 198 1 342 1 605 1 263<br />

T<strong>aux</strong> effectif d'impôt sur le revenu 17,6% 19,7% 17,8% 18,5% 36,4% 35,6% 36,0% 36,0% 37,4% 37,1% 38,7%<br />

Classement 1 3 2 6 4 5<br />

Total <strong>de</strong>s encouragements : $ US par emploi,<br />

après effets estim. <strong>de</strong>s impôts $4 709 $5 040 $4 825 $4 858 $52 $51 $51 $51 $52 $52 $687<br />

Selon le scénario <strong>de</strong> référence, l’effet combiné <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>mesures</strong> incluant<br />

celles <strong>de</strong> la SDÉRR représentent 4 858 $ par emploi pour les régions ressources<br />

alors que les régions centrales bénéficient <strong>de</strong> 51 $, soit un différentiel <strong>de</strong> 4 807 $<br />

par emploi.<br />

Les <strong>de</strong>ux <strong>mesures</strong> <strong>de</strong> la SDÉRR procurent un t<strong>aux</strong> effectif d’impôt sur le revenu <strong>de</strong> 18,5 % pour<br />

les régions ressources alors que ce même t<strong>aux</strong> est <strong>de</strong> 36,0 % pour les régions centrales. À noter<br />

que les régions centrales bénéficient d’une structure <strong>de</strong> coûts d’exploitation plus avantageuse<br />

que les régions ressources. Ainsi, le bénéfice net avant impôts sur le revenu est en moyenne <strong>de</strong><br />

2 198 000 $ US pour ces <strong>de</strong>rnières, alors qu’il s’élève à 1 855 000 $ US pour les régions<br />

ressources.<br />

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