Culture - Saint-Nazaire
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V I E E N V I L L E<br />
Services<br />
En compagnie d’une équipe de la Propreté Publique<br />
« Le premier maillon<br />
de la chaîne »<br />
Le temps d’une matinée, nous<br />
avons suivi une équipe de la<br />
Propreté Publique, mission qui<br />
dépend des compétences de la<br />
Ville.<br />
Il est 8h15 lorsqu’un véhicule quitte le<br />
siège de la Propreté Publique situé rue Ville<br />
Halluard. À son bord, Martin Gomis, 51 ans,<br />
et Thierry Morandeau, 48 ans. Depuis septembre<br />
et la restructuration du service, tous<br />
deux forment un tandem chargé notamment<br />
de vider les corbeilles et les toutounets de<br />
l’hyper-centre de <strong>Saint</strong>-<strong>Nazaire</strong>.<br />
Le véhicule léger, équipé à l’arrière d’une benne,<br />
se dirige vers la gare, première étape de leur<br />
matinée. Le geste est rapide pour vider la corbeille<br />
dans la benne. « Tout en les vidant, il<br />
faut avoir le regard partout » explique Thierry<br />
Morandeau, « nous sommes les premiers dans<br />
la chaîne de la propreté, c’est pourquoi, il nous<br />
faut être vigilant et ne rien oublier sur notre<br />
passage. » Une canette vide sous un banc<br />
public, une bouteille en plastique oubliée en<br />
plein square ou un tas de détritus sur un trottoir,<br />
le tandem ratisse large et effectue son<br />
travail avec précision et efficacité. L’hyper-centre<br />
de <strong>Saint</strong>-<strong>Nazaire</strong> compte près de 300<br />
corbeilles dont 23 toutounets. Chaque jour, ce<br />
sont 160 corbeilles qui sont vidées.<br />
Signaler les anomalies<br />
Après la gare, direction la rue d’Anjou puis les<br />
abords de la place François Blancho où il faut<br />
nettoyer et désodoriser quasiment chaque jour<br />
un endroit public utilisé comme urinoir. Les<br />
corbeilles de la place de la mairie se vident<br />
rapidement, elles sont peu remplies. « L’été,<br />
elles sont très souvent pleines » fait remarquer<br />
Martin Gomis, « en moyenne, nous<br />
allons décharger la benne du véhicule trois<br />
fois par matinée. » Ce matin-là, en raison de<br />
notre présence, le parcours est modifié et la<br />
benne se remplit beaucoup plus lentement qu’à<br />
l’accoutumée.<br />
Une fois la place François Blancho faite, les<br />
deux agents se dirigent vers le front de mer.<br />
Un salut à un commerçant, quelques mots<br />
échangés avec des piétons, Thierry et<br />
Martin apprécient ces contacts avec les Nazairiens.<br />
Malgré le rythme soutenu tout au long de la<br />
matinée, Thierry Morandeau n’oublie pas de<br />
noter sur un carnet quelques remarques sur<br />
du matériel urbain en mauvais état : une<br />
corbeille cassée, un square à nettoyer, un<br />
panneau à changer, autant d’anomalies qu’il<br />
signalera à sa hiérarchie.<br />
Le nettoyage du port constitue la dernière<br />
étape de la tournée ; il est temps de regagner<br />
le siège de la rue Ville Halluard. Là, le véhicule<br />
est déchargé dans une immense benne.<br />
Son contenu sera envoyé au centre de la zone<br />
de Brais. Pour Martin et Thierry, la journée se<br />
poursuit vers d’autres rues, d’autres secteurs<br />
du centre-ville où une attention constante est<br />
recommandée ■<br />
N° 207 <strong>Saint</strong>-<strong>Nazaire</strong> magazine Janvier 2008 13