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COMMUNE DE LA COUARDE-SUR-MER REUNION DU CONSEIL ...

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<strong>COMMUNE</strong> <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> COUAR<strong>DE</strong>-<strong>SUR</strong>-<strong>MER</strong><br />

<strong>REUNION</strong> <strong>DU</strong> <strong>CONSEIL</strong> MUNICIPAL<br />

<strong>DU</strong> 26 AVRIL 2012<br />

COMPTE-REN<strong>DU</strong><br />

L'an deux mille douze, le vingt six avril à 20 heures 30, les membres du Conseil Municipal,<br />

dûment convoqués le 19 avril 2012, se sont réunis en séance ordinaire sous la présidence de<br />

Monsieur le Maire.<br />

Etaient présents : Mesdames Béatrice TURBE, Dominique BAESJOU et Evelyne CLERC<br />

ainsi que Messieurs Patrick RAYTON, Rémy PALITO, Tony BERTHELOT, Claude<br />

BRULLON, Alain CLEMENT et Eric <strong>LA</strong>UNAY.<br />

Etaient absents excusés : Mesdames Véronique HERAUD, Annick <strong>DE</strong>VAUD-CHARLES<br />

Claude CHAUVEAU et Nicole SINGER ainsi que Monsieur Jacques <strong>DU</strong>RET.<br />

Secrétaire de séance : Béatrice TURBE.<br />

Pouvoirs : Madame HERAUD à Monsieur BERTHELOT,<br />

Madame <strong>DE</strong>VAUD à Monsieur CLEMENT,<br />

Monsieur <strong>DU</strong>RET à Madame RAYTON.<br />

Assistaient à la séance : Monsieur Lionel QUILLET, Président de la Communauté de<br />

Communes de l’île de Ré, Madame Florence <strong>DU</strong>RAND, DGS de la Communauté de<br />

Communes de l’île de Ré et Madame Catherine COPPIN, Directeur des services communaux.<br />

A l’ouverture de la séance, sur proposition de Monsieur le Maire, le Conseil Municipal décide<br />

d’ajouter trois questions à l’ordre du jour :<br />

- Transformation d’un poste d’adjoint technique de 1 ère classe à 28/35 ème en poste<br />

d’adjoint technique principal de 2 ème classe à 28/35 ème<br />

- Organisation du temps de travail du personnel pour les mini-camps<br />

- Création de deux postes saisonniers d’adjoint d’animation<br />

Monsieur le Maire accueille ensuite Monsieur Lionel QUILLET, Président de la Communauté<br />

de Communes de l’île de Ré accompagné de Madame Florence <strong>DU</strong>RAND, DGS de la<br />

structure intercommunale.<br />

1 – APPROBATION <strong>DU</strong> COMPTE-REN<strong>DU</strong> <strong>DU</strong> <strong>CONSEIL</strong> MUNICIPAL <strong>DU</strong> 29<br />

MARS 2012<br />

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal approuve à l’unanimité le compte-rendu de la<br />

séance plénière du 29 mars 2012.<br />

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2 – COMPTE-REN<strong>DU</strong> <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> COMMISSION « ESPACES VERTS » <strong>DU</strong> 11 AVRIL<br />

2012<br />

Monsieur le Maire donne la parole à Rémy PALITO qui expose le compte-rendu de la<br />

commission « Espaces verts » du 11 avril 2012.<br />

« 1 – Aménagement du parvis de l’église et des abords<br />

Rémy PALITO informe les membres de la commission de la commande de 4 osmanthus, pour<br />

un montant d’environ 480,00 € TTC, qui prendront place le long des commerces<br />

conformément à la décision prise lors de la dernière réunion. Ils seront livrés puis installés<br />

par le service espaces verts début mai en même temps que la livraison des autres plantes<br />

(annuelles et vivaces) commandées pour fleurir les entrées du village, les jardinières,<br />

suspensions, réservations du centre (sauges) et merlon des Clousies.<br />

En ce qui concerne la gestion des marches du parvis, Rémy PALITO présente le devis du<br />

tailleur de pierre, Monsieur PARILUSYAN, demandé par Dominique BAESJOU, pour la<br />

fourniture de bancs en pierre de Charente dorée.<br />

Les prix sont exposés de la manière suivante :<br />

- Banc de 170 x 40 x 30 et 2 pieds de 30 x 20 x 10 pour 550 € HT<br />

- Banc de 50 x 40 x 30 et 2 pieds de 30 x 20 x 10 pour 160 € HT<br />

Dans l’attente à la fois d’un devis de bancs manufacturés en béton reconstitué et de<br />

renseignement sur le prix des bancs en pierre situés à proximité du cimetière du Bois-Plage,<br />

il est décidé de disposer 3 jardinières en bois actuellement situées sur la place Carnot et dans<br />

la Grande Rue. En cas de validation d’un devis, les jardinières reprendront leurs places<br />

d’origine.<br />

Par ailleurs, un dessin à l’échelle sera exécuté pour avoir une représentation des<br />

aménagements possibles avec par exemple 2 bancs et 3 poufs.<br />

2 – Aménagement placette côté OTSI<br />

Suite aux orientations définies précédemment, les jardinières situées à l’entrée de l’OTSI<br />

seront enlevées et remplacées par des bornes déformables. Une commande va être lancée en<br />

ce sens.<br />

3 – Nettoyage du rond-point du Crédit Agricole<br />

Le service espaces verts et les brigades vertes ont procédé au nettoyage du rond-point au<br />

cours de la 1 ère semaine d’avril. La prochaine étape consistera à aménager des parterres<br />

fleuris de type 1.<br />

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Avant<br />

Après<br />

4 – Essais de méthodes alternatives pour le désherbage curatif des rues<br />

4.1. Brossage mécanique<br />

En parallèle du circuit de balayage traditionnel pour assurer la propreté des rues du village,<br />

Rémy PALITO rappelle que la société ARC Environnement, filiale de la SARL CHEVALIER,<br />

a été sollicitée pour expérimenter le désherbage au moyen de brosses dures pour les rues<br />

caractérisées par des caniveaux enherbés et donc difficilement gérables manuellement.<br />

Pour cette expérimentation, 3 rues ont été retenues à savoir la rue des Ormeaux, le Cours des<br />

Poilus et la Grande rue de la Raigon.<br />

Après 2 passages de 1h30 (semaines 11 et 15) espacés de 3 semaines, les résultats s’avèrent<br />

concluants amenant à réfléchir à un circuit pour les rues exposées à ce même problème.<br />

Ainsi, le service « Espaces Verts » et le service « Propreté » ont listé ensemble les rues qu’il<br />

semblait intéressant de traiter mécaniquement. Pour une efficacité du dispositif, l’opération<br />

serait menée en avant saison de mars à juin et en après saison de septembre-octobre avec une<br />

fréquence de passage 1 fois/mois. Par ailleurs, un arrêté interdisant le stationnement dans<br />

ces rues devra être pris et affiché sur site 48h avant le passage de la balayeuse.<br />

Un devis sera demandé à la société ARC pour évaluer le coût de ce programme.<br />

4.2. Bineuse sarcleuse électrique<br />

La démarche de gestion raisonnée des espaces verts<br />

induit la recherche de méthodes alternatives au<br />

désherbage chimique.<br />

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Ainsi, à l’initiative de Fabrice <strong>DE</strong><strong>LA</strong>GE, des essais de<br />

bineuse sarcleuse électrique ont été réalisés le jeudi 22<br />

mars 2012.<br />

Le binage manuel traditionnel est long et fastidieux<br />

avec des résultats dont les effets sont relativement<br />

courts dans la durée.<br />

Ce nouveau matériel composé d’une batterie au lithium<br />

portative et d’une sarcleuse apporte de multiples<br />

avantages :<br />

- Maniabilité de l’outil (batterie portée en sac-àdos<br />

et légèreté de la sarcleuse)<br />

- Puissance modulable (3 vitesses)<br />

- Autonomie d’environ 8 heures (soit 1 journée<br />

de travail)<br />

- Efficacité : 3 fois plus rapide que le sarclage<br />

manuel.<br />

- Position ergonomique de l’agent limitant les<br />

risques professionnels notamment le mal de dos.<br />

- Traitement de surfaces diverses : massifs,<br />

surfaces calcaires, caniveaux…<br />

A noter que le sarclage nécessite la mobilisation de 2<br />

agents : un pour sarcler et un pour récupérer les<br />

déchets.<br />

Le prix du matériel n’est néanmoins pas négligeable notamment en raison du coût de la<br />

batterie :<br />

- Batterie au lithium : 990€ HT<br />

- Bineuse sarcleuse : 720 € HT<br />

Le binage/sarclage concernant à la fois les espaces verts et la propreté du village, il est<br />

demandé de doter ces deux services d’une binette électrique requérant un effort<br />

d’investissement total de 4 090,32 € TTC.<br />

Etant donné que le budget 2012 ne prévoit pas cet investissement, il est proposé d’inscrire cet<br />

achat dans le programme d’actions et d’investissement 2013.<br />

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5 – Le programme d’action et d’investissement comme outil de suivi du plan de gestion des<br />

espaces verts<br />

L’étude en vue de l’établissement d’un plan de gestion des espaces verts suppose la mise en<br />

place d’outils pour traduire les décisions de la commission en actions et les inscrire au<br />

budget de la Commune.<br />

En ce sens, il est présenté à la commission un tableau sommaire qui vise à suivre le budget<br />

des dépenses de l’exercice en cours et à programmer les actions et les investissements pour<br />

l’année suivante. Le tableau différencie les achats liés au fleurissement des espaces verts,<br />

l’intervention des brigades vertes, les achats de mobilier et équipements divers, la formation<br />

des agents.<br />

Ces tableaux doivent être finalisés avant octobre pour la préparation du débat d’orientation<br />

budgétaire 2013.<br />

6 – Acquisition d’un logiciel de photomontages<br />

A l’instar du programme d’action et d’investissement, Thomas TOINEL expose l’importance<br />

de développer des outils pour le suivi et le développement du plan de gestion.<br />

Les apports de l’outil de photomontages :<br />

- permettre au responsable du service de faire des propositions d’aménagement de<br />

parterres, comme pour le fleurissement annuel des espaces classés en code 1 (dont<br />

l’ambiance doit évoluer au fil des saisons)<br />

- permettre de repenser des espaces, comme le rond-point du Crédit Agricole, et se<br />

faire une représentation concrète de l’aménagement projeté<br />

- aide à la décision, particulièrement utile pour l’aménagement de sites sensibles tel<br />

que le parvis de l’église.<br />

- supports de communication en direction des habitants<br />

Avis favorable de la commission pour l’achat du logiciel JARDIF<strong>LA</strong>SH-PHOTOMONTAGES<br />

de MEDIA SOFT.<br />

7 – Concours des Villes et Villages fleuris 2012<br />

La Commune vient de recevoir une fiche d’inscription et le règlement pour le concours des<br />

Villes et Villages fleuris 2012 organisé par le Conseil Général.<br />

L’inscription est gratuite, ouverte à toutes les communes de France et ne suppose que de<br />

remplir un bulletin d’inscription sans joindre aucun autre dossier de candidature, et ce avant<br />

le 11 mai prochain.<br />

En cas d’inscription, un Jury Départemental visite les communes entre le 15 juin et le 15<br />

juillet et se prononce sur les critères suivants :<br />

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- patrimoine paysager et végétal dont le fleurissement,<br />

- cadre de vie et développement durable,<br />

- animation et valorisation touristique.<br />

Par la suite, le Jury départemental établit son palmarès et sélectionne les communes jugées<br />

susceptibles d’être proposées au classement « Une Fleur » attribué par le jury régional qui ne<br />

visitera ces communes que l’année suivante.<br />

A noter que le label sanctionne un environnement fleuri de grande qualité.<br />

Au vu de la démarche de gestion raisonnée amorcée par la Commune, la question se pose sur<br />

l’inscription au concours pour 2012 étant donné que les critères du concours sont en<br />

adéquation avec les objectifs visés par le plan de gestion des espaces verts.<br />

Un exemplaire du règlement du concours accompagnera le compte-rendu de la commission<br />

afin que chaque membre de la commission puisse donner son avis sur la question.<br />

8 - Etude des espaces verts classés en code 2<br />

Dans la continuité du travail de réflexion sur les espaces classés en code 1, la commission<br />

engage une réflexion sur la gestion des espaces classés en code 2 caractérisés par les<br />

éléments suivants :<br />

- espaces jardinés – Action visible du jardinier<br />

- composantes végétales moins importantes qu’en code 1<br />

- les massifs en pleine terre sont privilégiés<br />

- entretien intensif mais moins technique et fréquent qu’en code 1<br />

- espaces fleuris au moyen de vivaces<br />

- usage dès que possible d’un paillage traditionnel (broyat de déchets verts) ou de<br />

plantes rampantes.<br />

- désherbage chimique pour les rues passagères au revêtement calcaire<br />

- maintien propre des espaces verts et de la voirie.<br />

Espaces concernés : axes et nœuds de communication majeurs (hors entrées du village<br />

classées en code 1), liaisons périphérique au centre, entrée ZA et zone des Brardes…<br />

Avenue du Moulin des Sables<br />

→ Massif à reprendre dans son ensemble<br />

(angle avec la rue de l’Océan)<br />

→ Pas d’investissement particulier –<br />

Récupération de plantes existantes.<br />

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→ Arrosage automatique à remettre en état<br />

pour l’irrigation de la pelouse.<br />

Au regard des critères définis pour les<br />

espaces de code 2, la commission estime<br />

qu’il est nécessaire d’arroser la pelouse<br />

pour maintien d’un aspect vert.<br />

→ Confirmation d’une solution chimique<br />

pour le traitement des surfaces calcaires<br />

enherbées (en particulier côté droit sur la<br />

photo).<br />

Concernant le plan de gestion et le désherbage, une question se pose sur la cohérence du<br />

classement par rapport à l’usage de produits phytosanitaires. Ainsi, des espaces autres que<br />

les classes 1 et 2 sont-ils sensées être désherbés chimiquement En effet, pour ces derniers,<br />

le degré d’exigence requis en matière de fleurissement et de propreté justifie ce procédé mais<br />

l’est-il pour les espaces de classe 3 dont la gestion doit tendre vers des méthodes plus<br />

douces et une ambiance plus naturelle/champêtre <br />

Au vu de cet aspect, il est approuvé de basculer automatiquement les rues traitées<br />

chimiquement en code 2 quitte à revoir ultérieurement l’usage de cette technique dans ces<br />

espaces.<br />

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Place Moulin Chabot des Sables<br />

→ Etat actuel < code 2.<br />

→ Tendre vers traitement type code 2 dans le<br />

cadre d’un aménagement d’ensemble de la<br />

place.<br />

→ Pied des massifs à traiter par paillage ou<br />

plantes rampantes.<br />

→ Aménagement réalisé dans le cadre de la<br />

redynamisation du centre bourg.<br />

→Aménagement conforme aux critères du<br />

code 2 (vivaces, paillage, faible exigence en<br />

eau…)<br />

Parking et rue de Goisil<br />

→ Passage en code 2 pour la raison<br />

précédemment évoquée<br />

→ A court terme, retravailler le massif<br />

central en gardant 2/3 arbres et en intégrant<br />

des plantes basses. Suppression de certaines<br />

réserves le long des murs.<br />

→ A long terme, secteur à revoir dans son<br />

ensemble afin de tendre vers un<br />

aménagement conforme au code 2.<br />

Rue Aristide Briand<br />

RAS – Voie minérale<br />

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Rue des Tuileries<br />

→ Remplacement de la<br />

jardinière 1 (photo de<br />

gauche) par une barrière ou<br />

2 bornes.<br />

→ Revoir la composition<br />

végétale de la jardinière 2<br />

(photo de droite) à court<br />

terme.<br />

→A moyen terme, voir les<br />

possibilités de création d’un<br />

massif en pleine terre (photo<br />

de droite)<br />

Rue de la Paix<br />

→ Seule la jardinière de droite est propriété<br />

de la Commune. Celle de gauche est malgré<br />

tout arrosée par le service espaces verts.<br />

→A moyen terme, voir les possibilités de<br />

création d’un massif en pleine terre surélevé<br />

ou une solution alternative pour éviter tout<br />

stationnement dangereux dans le virage.<br />

Rue des Terroirs<br />

→ La commission reprend les propositions<br />

émises lors de la commission du 25 janvier<br />

dernier : suppression des 2 jardinières<br />

situées dans le virage et mise en place d’un<br />

panneau interdisant le stationnement à cet<br />

endroit.<br />

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→ La commission propose d’aménager la<br />

placette au moyen d’un banc combiné à une<br />

jardinière et en repositionnant le « City<br />

dog ».<br />

→Minéralisation de la plate-bande<br />

d’accompagnement de façade. Une évaluation<br />

de la quantité de galets nécessaire sera<br />

effectuée.<br />

Rue des Ormeaux<br />

→ La commission propose que cet espace<br />

soit repensé dans le cadre d’un<br />

aménagement global tout en favorisant les<br />

massifs en pleine terre.<br />

Rue Pasteur<br />

→ Espace à mettre en valeur autour du<br />

positionnement d’un banc invitant les<br />

visiteurs à faire une pose. Intégration de<br />

vivaces et/ou revoir le traitement du sol.<br />

→Prendre en compte la contrainte des<br />

réseaux. »<br />

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Concernant le concours des villes et villages fleuris, Monsieur le Maire considère que la<br />

candidature de la Commune serait une incitation à avancer dans les projets.<br />

Pour Monsieur CLEMENT, le risque de ne pas recevoir de prix peut être démotivant pour<br />

l’équipe des espaces verts mais Monsieur QUILLET répond qu’au vu du fleurissement des<br />

autres Communes qu’il connait, La Couarde est pratiquement assurée d’obtenir un prix.<br />

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal unanime décide de présenter la Commune au<br />

concours des villes et villages fleuris.<br />

3 - APPROBATION <strong>DE</strong>S NOUVEAUX STATUTS <strong>DU</strong> SYNDICAT <strong>DE</strong>S EAUX<br />

Monsieur le Maire informe l’Assemblée que par délibération du 7 mars 2012, le Comité du<br />

Syndicat des Eaux a décidé de modifier ses statuts afin de prendre en compte :<br />

1) les observations de la Chambre Régionale des Comptes qui portent notamment sur<br />

● une définition plus précise des compétences exercées,<br />

● la disparité des situations juridiques quant à la propriété des ouvrages,<br />

● l’activité accessoire « vente d’eau »,<br />

● la reprise de compétence,<br />

● l’admission et le retrait ;<br />

2) les dispositions législatives et règlementaires entrées en vigueur depuis l’adoption des<br />

statuts actuellement en vigueur.<br />

Il donne lecture de ladite délibération ainsi que du projet de statuts dont la nouvelle rédaction<br />

qu’il propose d’approuver permet de :<br />

● mettre en cohérence les statuts et les pratiques dans le respect du Code Général des<br />

Collectivités Territoriales,<br />

● mettre les statuts en harmonie avec les nouvelles dispositions législatives et<br />

règlementaires entrées en vigueur,<br />

● préserver la solidarité qui conduit à une redevance unique pour les Collectivités<br />

adhérentes,<br />

● garantir une participation des adhérents à la prise de décision sur leur territoire.<br />

Entendu cet exposé et après en avoir délibéré, le Conseil Municipal unanime approuve la<br />

modification des statuts du Syndicat des Eaux tels qu’ils lui ont été présentés et qu’ils ont été<br />

arrêtés le 7 mars 2012 par le syndicat départemental.<br />

4 - CONVENTION SIG AVEC <strong>LA</strong> COMMUNAUTE <strong>DE</strong> <strong>COMMUNE</strong>S<br />

Monsieur le Maire informe l’Assemblée délibérante que, par délibération du 23 février 2012,<br />

le Conseil Communautaire de la Communauté de Communes a approuvé les modifications à<br />

intervenir sur la convention relative à l’exploitation et au développement du Système<br />

d’Information Géographique (SIG) signée en 2005 avec les 10 Communes de l’Ile de Ré.<br />

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Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal approuve à l’unanimité les termes de la<br />

nouvelle convention dont chacun a été préalablement destinataire.<br />

5 - PONT <strong>DE</strong> RE – AVENANT A <strong>LA</strong> CONVENTION RE<strong>LA</strong>TIVE AUX DROITS <strong>DE</strong><br />

PASSAGE<br />

Monsieur le Maire explique qu’en accord avec la Communauté de Communes de l’Ile de Ré,<br />

la Commission Permanente du Conseil Général de la Charente-Maritime a délibéré le 23 mars<br />

2012 pour approuver l’avenant n° 2 à la convention du 14 mars 2008 de suivi du droit<br />

départemental de passage institué sur le Pont de Ré. Il indique que cet avenant a pour objet<br />

l’application de la loi 2009-1503 qui a modifié le cadre juridique du droit départemental de<br />

péage en prévoyant que son produit serait non seulement destiné aux mesures de protection et<br />

de gestion d’espaces naturels mais aussi au développement de transports en commun<br />

fonctionnant avec des véhicules propres.<br />

Il ajoute que le Département a également approuvé une modification de la grille tarifaire et de<br />

la règlementation applicables au pont de Ré qui porte plus particulièrement sur la délivrance<br />

d’abonnements pour les motos (10 passages à 12 €) et sur la gratuité pour les cars et bus du<br />

réseau départemental « Les Mouettes » et du réseau urbain de La Rochelle.<br />

Entendu cet exposé et après en avoir délibéré, le Conseil Municipal unanime décide :<br />

- d’approuver l’avenant à la convention du droit départemental de passage institué sur le<br />

pont de Ré qui lie l’Etat, le Département de la Charente-Maritime, la Communauté de<br />

Communes et les 10 Communes de l’Ile de Ré,<br />

- de se prononcer favorablement sur la modification de la grille tarifaire.<br />

6 - EFFACEMENT RESEAUX TELECOM RUE <strong>DU</strong> PEU <strong>DE</strong>S HOMMES –<br />

<strong>DE</strong>MAN<strong>DE</strong> <strong>DE</strong> SUBVENTION – RECTIFICATION <strong>DE</strong>LIBERATION <strong>DU</strong> 29 MARS<br />

2012<br />

Monsieur le Maire donne la parole à Monsieur PALITO qui rappelle que, par délibération du<br />

29 mars 2012, le Conseil Municipal a décidé de solliciter l’aide financière du Conseil Général<br />

de la Charente-Maritime, au titre du Fonds de Revitalisation, à hauteur de 25% du montant<br />

HT pour l’effacement des réseaux France Télécom de la Rue du Peu des Hommes, le coût de<br />

cette opération étant estimé à 14 469,46 € HT, soit 17 305,47 € TTC.<br />

Il explique que depuis, le S<strong>DE</strong>ER a revu son estimation à la hausse et estime les travaux à<br />

15 180,57 € HT, soit 18 155,96 € TTC. En conséquence, il propose au Conseil Municipal qui<br />

accepte à l’unanimité de rectifier sa précédente délibération en ce sens.<br />

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7 - TRANSFORMATION D’UN POSTE D’ADJOINT TECHNIQUE <strong>DE</strong> 1ERE C<strong>LA</strong>SSE<br />

A 28/35 EME EN POSTE D’ADJOINT TECHNIQUE PRINCIPAL <strong>DE</strong> 2 EME C<strong>LA</strong>SSE A<br />

28/35 EME<br />

Monsieur le Maire rappelle que lors de la cessation d’activité du service d’aide à domicile, la<br />

Commune a intégré à son personnel un agent de ce service en qualité d’adjoint technique de<br />

1 ère classe à raison de 28 heures hebdomadaires.<br />

Il indique que cet agent remplit les conditions pour avancer au grade d’adjoint technique<br />

principal de 2 ème classe et que la commission administrative paritaire a émis un avis favorable<br />

à cet avancement avec effet au 1 er janvier 2012.<br />

Entendu cet exposé et après en avoir délibéré, le Conseil Municipal unanime décide de<br />

transformer ce poste d’adjoint technique de 1 ère classe en poste d’adjoint technique principal<br />

de 2 ème classe à 28/35 ème et précise que les crédits budgétaires sont suffisants.<br />

8 - ORGANISATION <strong>DU</strong> TEMPS <strong>DE</strong> TRAVAIL <strong>DU</strong> PERSONNEL POUR LES MINI<br />

CAMPS<br />

Monsieur le Maire explique que dans le cadre du Projet Educatif Local, mené par la<br />

Communauté de Communes de l’Ile de Ré, les directeurs des centres de loisirs ont décidé de<br />

renouveler leur demande quant au projet de mini-camps de l’été, qui l’année précédente a été<br />

un franc succès pour les structures. La Communauté de Communes prenant à sa charge<br />

financière les coûts de transport et d’hébergement, il indique qu’il reste aux collectivités et<br />

associations organisatrices à financer les prestations sur place, l’alimentation et bien sûr les<br />

frais de personnel.<br />

Monsieur le Maire ajoute que devant la pluralité des prises en charge de ces mêmes frais, et<br />

afin de se mettre en conformité avec la législation, les secrétaires généraux, les directeurs<br />

d’ALSH et élus ont travaillé sur la durée du temps de travail des agents territoriaux et la<br />

rémunération de ces agents. En effet le décret N° 2000-815 du 25 août 2000 relatif à<br />

l’aménagement du temps de travail dans la fonction publique stipule :<br />

- la durée du temps de travail effectif est fixée à 35h par semaine décomptée sur une base<br />

annuelle de 1607h. Cette durée peut être supérieure à 35 heures hebdomadaires en fonction<br />

des périodes et des accords établis au sein des collectivités.<br />

- tout agent ne peut effectuer plus de 48 heures hebdomadaires de travail.<br />

- la durée quotidienne de travail est fixée à 10 heures maximum.<br />

- le repos quotidien de tout agent ne peut être inférieur à 11 heures.<br />

- l’amplitude horaire maximale d’une journée de travail est fixée à 12 heures.<br />

- le travail de nuit comprend au moins la période 22h-5h ou toute autre période de 7 heures<br />

consécutives entre 22h et 7 h.<br />

Toutes ces règles, indispensables, ne permettent pas aujourd’hui d’organiser un mini-camp<br />

dans des conditions financières acceptables, car nous sommes également tenus par les<br />

obligations réglementaires de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale, c'est-à-dire<br />

Page 13 sur 19


les taux d’encadrement et les obligations pédagogiques (applicables sans dérogation pour la<br />

sécurité de tous).<br />

Cependant, le décret précise qu’ « il peut être dérogé aux règles énoncées ci-dessus lorsque<br />

des circonstances exceptionnelles le justifient et pour une période limitée, par décision du<br />

chef de service qui en informe immédiatement les représentants du personnel au comité<br />

technique compétent. »<br />

Monsieur le Maire expose l’organisation qui sera présentée aux salariés concernés puis à la<br />

Commission Technique Paritaire :<br />

MINI CAMP <strong>DU</strong> 16 AU 20 JUILLET 2012<br />

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Total<br />

Animateur 1 11 h 11 h 11 h 11 h 11 h 55 h<br />

3 h de nuit 3 h de nuit 3 h de nuit 9 h<br />

Animateur 2 11 h 11 h 11 h 11 h 11 h 55 h<br />

3 h de nuit 3 h de nuit 3 h de nuit 9 h<br />

Animateur 3 11 h 11 h 11 h 11 h 11 h 55 h<br />

3 h de nuit 3 h de nuit 3 h de nuit 9 h<br />

Ainsi que le plan de compensation suivant :<br />

Animateur 1 :<br />

- Intégration de 55 heures de travail effectif dans le planning annuel ;<br />

- 9 heures de nuit rémunérées en tant que telles.<br />

Animateur 2 : Contractuel BAFA<br />

- 14 heures supplémentaires rémunérées avec une majoration de 25 % ;<br />

- 6 heures supplémentaires rémunérées avec une majoration de 27 % ;<br />

- 9 heures de nuit rémunérées en tant que telles.<br />

Animateur 3 : Stagiaire BAFA<br />

- 20 heures supplémentaires rémunérées à 30 % du SMIC<br />

- 9 heures de nuit rémunérées à 60 % du SMIC<br />

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MINI CAMP <strong>DU</strong> 30 JUILLET AU 1 ER AOUT 2012<br />

Lundi Mardi Mercredi Total<br />

Animateur 1 11 h 11 h 11 h 33 h<br />

3 h de nuit 3 h de nuit 6 h<br />

Animateur 2 11 h 11 h 11 h 33 h<br />

3 h de nuit 3 h<br />

Animateur 3 11 h 11 h 11 h 33 h<br />

3 h de nuit 3 h<br />

Ainsi que le plan de compensation suivant :<br />

Animateur 1 :<br />

- Intégration de 33 heures de travail effectif dans le planning annuel ;<br />

- 6 heures de nuit rémunérées en tant que telles.<br />

Animateur 2 : Contractuel BAFA<br />

- 12 heures supplémentaires rémunérées avec une majoration de 25 % ;<br />

- 3 heures de nuit rémunérées en tant que telles.<br />

Animateur 3 : Stagiaire BAFA<br />

- 12 heures supplémentaires rémunérées à 30 % du SMIC<br />

- 3 heures de nuit rémunérées à 60 % du SMIC<br />

Entendu cet exposé et après en avoir délibéré, le Conseil Municipal unanime accepte<br />

l’organisation et le plan de compensation présentés et demande l’avis du Comité Technique<br />

Paritaire sur ce projet.<br />

9 - CREATION <strong>DE</strong> <strong>DE</strong>UX POSTES SAISONNIERS D’ADJOINT D’ANIMATION<br />

Sur proposition de Monsieur le Maire et afin d’assurer le minimum règlementaire en termes<br />

d’encadrement des enfants accueillis par la structure « L’Ile aux Loisirs », le Conseil<br />

Municipal unanime décide de créer deux postes contractuels d’adjoint d’animation pour une<br />

durée maximale de 2 mois et dit que les crédits budgétaires sont suffisants.<br />

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10 – QUESTIONS ET INFORMATIONS DIVERSES<br />

10.1 – ENVASEMENT <strong>DU</strong> BASSIN <strong>DE</strong> GOISIL<br />

Monsieur le Maire informe le Conseil Municipal des difficultés tant techniques que<br />

financières qui s’opposent à une opération de désenvasement du bassin de Goisil, cette<br />

dernière devant être précédée d’analyses des vases qui<br />

- si elles sont bonnes, permettront d’envisager un rotodévasage par l’AEMA cet<br />

automne qui sera néanmoins limité par la capacité financière du budget annexe, à<br />

savoir 15 à 20 000 € maximum par an ;<br />

- si elles s’avèrent négatives, ne permettront d’envisager qu’un enlèvement des vases<br />

dont le coût, supérieur à 100 000 €, ne peut être supporté par le budget de la zone de<br />

mouillages, la réalisation d’un emprunt s’avérant impossible du fait que le dévasage<br />

est une opération d’entretien et non un investissement permettant d’accroître le<br />

patrimoine.<br />

Il indique que différentes pistes ont été étudiées, notamment avec la Communauté de<br />

Communes de l’île de Ré dans le cadre du CREZH, mais qu’aucune solution à court terme<br />

n’est envisageable.<br />

Monsieur BERTHELOT insiste sur l’impossibilité de stocker les boues enlevées sur le<br />

territoire et démontre qu’une mise en suspension des vases par rotodévasage accélèrerait<br />

l’envasement de la fosse de Loix.<br />

Considérant les problèmes techniques et financiers du désenvasement du bassin de Goisil et<br />

l’impact d’une telle opération sur la fosse de Loix, Monsieur QUILLET estime que cette<br />

question ne peut être traitée qu’au niveau intercommunal dans le cadre du CREZH à condition<br />

toutefois qu’une solution à long terme soit trouvée, comme par exemple la création d’une<br />

chasse efficace.<br />

Monsieur le Maire explique qu’étant donnée la configuration de la zone, il est impossible de<br />

créer un système de chasse efficace et que seul un projet global du type de celui proposé par<br />

le bureau d’études d’aménagement des arrière plages peut ouvrir vers une solution à long<br />

terme.<br />

Monsieur BERTHELOT ajoute que les usagers ont du mal à comprendre qu’il s’agit d’un<br />

bassin d’hivernage et non d’un port et que le gabarit de leurs bateaux n’est plus adapté à un<br />

équipement créé il y a maintenant 30 ans.<br />

10.2 – PROBLEME <strong>DE</strong>S PERMIS <strong>DE</strong> CONSTRUIRE EN ZONE SUB<strong>MER</strong>SIBLE<br />

Monsieur le Maire informe l’Assemblée que l’Etat tend à anticiper les conclusions du futur<br />

PPRN modifié en rejetant des demandes de permis de construire en zone urbanisable, ce qui<br />

débouchera sur de nombreux contentieux. Il explique qu’en effet, s’il refuse un permis de<br />

construire en zone constructible au titre du POS et du PPRN actuel, le pétitionnaire attaquera<br />

cette décision et s’il autorise la construction, c’est alors le Préfet qui attaquera.<br />

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Cette situation s’avérant intenable pour les élus, il informe le Conseil Municipal que, lors<br />

d’une réunion à la Communauté de Communes l’après-midi même, il a été décidé d’étudier<br />

les possibilités offertes avec des juristes.<br />

10.3 – <strong>DE</strong>BROUSSAIL<strong>LA</strong>GE <strong>DE</strong>S TERRAINS – LUTTE CONTRE <strong>LA</strong> PROLIFERATION <strong>DE</strong>S <strong>LA</strong>PINS<br />

Monsieur le Maire indique aux élus que le repérage des terrains à débroussailler pour lutter<br />

contre la prolifération des lapins a commencé.<br />

10.4 – ECOLE PUBLIQUE<br />

Monsieur le Maire donne lecture du dernier courrier de l’inspecteur d’académie par lequel ce<br />

dernier l’informe de sa décision de fermeture conditionnelle d’une classe élémentaire et du<br />

fait que la décision définitive dépendra non seulement des effectifs au moment de la rentrée<br />

scolaire mais également des moyens dont il disposera pour attribuer le poste.<br />

10.5 – AMENAGEMENT <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> ZONE <strong>DU</strong> MARCHE <strong>DU</strong> MAIL<br />

Monsieur le Maire indique qu’il attend l’avis de l’avocat de la Commune avant de déposer le<br />

permis de construire du nouveau marché couvert, du pôle santé et des logements et ajoute que<br />

la demande de financement au titre du FISAC a été déposée. A ce sujet, il précise que si ces<br />

financements s’avèrent insuffisants, le projet ne pourra se réaliser.<br />

10.6 – CONSTRUCTION <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> NOUVELLE BIBLIOTHEQUE<br />

Monsieur le Maire informe l’Assemblée que la consultation des entreprises pour la<br />

construction de la nouvelle bibliothèque va être lancée prochainement.<br />

10.7 – AMENAGEMENT <strong>DU</strong> PEU RAGOT<br />

Monsieur PALITO indique que le nouveau parking du Peu Ragot ne sera ouvert que lorsque<br />

le gazon aura suffisamment poussé et que l’entrée par l’allée principale, non encore<br />

réaménagée, sera alors interdite sauf pour les livraisons avant 10 heures.<br />

Il précise que cette allée principale fait l’objet d’une deuxième tranche de travaux qui devrait<br />

débuter en octobre prochain.<br />

Monsieur le Maire ajoute que cette deuxième tranche ne pose pas de problème financier mais<br />

qu’elle ne pourra débuter qu’après délivrance du permis de construire qui, dans ce cas, est de<br />

la compétence du ministre.<br />

10.8 – VOIRIE<br />

Monsieur PALITO fait le point des diverses actions de la Commune sur la voirie.<br />

- La signalisation du nouveau plan de circulation sera en place avant les vacances d’été.<br />

- Des pones à fleurs ont été mises en place pour empêcher le stationnement à certains<br />

endroits ; à ce sujet Monsieur le Maire explique que des changements seront à<br />

envisager avec le futur PAVE.<br />

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- La consultation des entreprises pour l’aménagement du carrefour de Nouralène est<br />

programmée pour cet été afin de débuter les travaux dès l’automne.<br />

11 – INTERVENTION <strong>DE</strong> MONSIEUR QUILLET, PRESI<strong>DE</strong>NT <strong>DE</strong> <strong>LA</strong><br />

COMMUNAUTE <strong>DE</strong> <strong>COMMUNE</strong>S <strong>DE</strong> L’ILE <strong>DE</strong> RE<br />

Monsieur QUILLET remercie l’Assemblée de l’accueillir et introduit son exposé en mettant<br />

en exergue l’importante évolution de la structure intercommunale depuis 2008, notamment<br />

avec la mise en place du SCOT et de l’Ecotaxe.<br />

11.1 – LE SCOT <strong>DE</strong> L’ILE <strong>DE</strong> RE<br />

Monsieur QUILLET indique que le SCOT de l’île de Ré est l’aboutissement de 2,5 ans de<br />

travail avec notamment plus de 110 réunions et la consultation d’une centaine d’associations.<br />

Il précise la règle des 80 % d’espaces naturels contre 20 % d’espaces urbanisables a été<br />

maintenue en contrepartie de l’engagement des Collectivités à construire 600 logements à<br />

loyer modéré par l’intermédiaire de bailleurs sociaux auxquels les terrains sont mis à<br />

disposition sous forme de baux emphytéotiques afin que les Collectivités gardent la propriété<br />

de leur foncier.<br />

Il ajoute que le SCOT comporte également le développement de la compétence petite enfance<br />

(crèches) et un engagement fort pour une politique de transport protectrice de<br />

l’environnement. A ce sujet, il souhaite que l’accès à l’île de Ré donne lieu à une sélection<br />

environnementale avec la mise en place d’une navette depuis le continent à 1 €, et non pas<br />

une sélection financière.<br />

Il se félicite que le SCOT communautaire ait reçu 34 avis favorables sur les 35 avis sollicités<br />

et notamment celui de l’Etat.<br />

11.2 – LE PPRN<br />

Monsieur QUILLET revient sur le résiduel constructible en expliquant que le PPRN modifié<br />

suite à Xynthia risque de modifier la constructibilité de certaines zones avec la prise en<br />

compte d’un nouvel aléa de référence ; en effet, à 10 cm près, l’ensemble des Communes du<br />

canton nord risque de devenir inconstructible, ce qui entrainera à terme la disparition de ses<br />

villages. C’est pourquoi il précise qu’à moins de risque vital pour la population, tous les élus<br />

se battront pour préserver la viabilité des Communes.<br />

Il ajoute que l’entente entre la Communauté de Communes et les Communes de l’île de Ré est<br />

primordiale et que le travail réalisé en commun permet maintenant à la structure<br />

intercommunale et au territoire de peser dans les débats.<br />

11.3 – L’ECOTAXE<br />

Monsieur QUILLET explique que la mise en place de l’Ecotaxe est une chance absolue pour<br />

l’île de Ré et que les élus se sont battus pour qu’elle soit en partie reversée à la Communauté<br />

de Communes pour lui permettre d’intervenir partout dans les zones humides (500 000 € par<br />

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an) et les friches (500 000 € par an). A ce sujet, il indique que la Communauté de Communes<br />

gèrera avec l’ONF l’ensemble des terrains préemptés par le Département.<br />

Il conclut sur l’Ecotaxe en précisant que cette manne financière alimentera également la<br />

protection de l’estran, les écogardes, la communication et le transport.<br />

11.4 – <strong>LA</strong> PROTECTION <strong>DE</strong>S COTES<br />

Monsieur QUILLET explique que les digues de protection de l’île de Ré nécessitent un<br />

investissement de 130 millions d’euros, soit un tiers de l’enveloppe attribuée à l’ensemble du<br />

département de la Charente-Maritime, ce qui a été accepté dans le projet du Conseil Général à<br />

condition toutefois que le PAPI soit mis en place sur le bassin de risque avec une analyse coût<br />

/ bénéfice sur 100 ans.<br />

Il indique que la digue du Boutillon, malgré l’absence de risque vital, a été intégrée du fait de<br />

la nécessité de préserver la continuité territoriale.<br />

Il ajoute qu’il doit présenter le PAPI de Ré le 12 juillet prochain à Paris et, si tout va bien, que<br />

les travaux devraient être lancés aussitôt pour 45 millions d’euros financés conjointement par<br />

l’Etat (40 %), le Conseil Régional (20 %), le Conseil Général (20 %) et la Communauté de<br />

Communes (20 %).<br />

Il met néanmoins en exergue les risques de contentieux émanant d’associations de défense de<br />

l’environnement ou bien de propriétaires dont le foncier serait impacté.<br />

S’ensuit un échange entre les Conseillers Municipaux et le Président de la Communauté de<br />

Communes de l’île de Ré.<br />

Monsieur le Maire remercie Monsieur QUILLET de son intervention et conclut en mettant en<br />

avant la solidarité qui existe entre les élus de l’île et qui est indispensable pour faire évoluer le<br />

territoire. Il demande également que l’ensemble des élus se mobilise et intervienne lors de<br />

l’enquête publique relative au SCOT de l’île de Ré.<br />

L’ordre du jour étant épuisé,<br />

la séance est levée à 23 H 00.<br />

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