Télécharger Solidaires n°47 - Pep

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2013
LE MAGAZINE DU RÉSEAU ET MOUVEMENT PEP N° 47 - Juin 2013
Édito
A propos de la notion
de parcours. p. 2
PEP en mouvement
Lancement du service de
Formation Audit Conseil
Études (FACE PEP).
Les Rencontres PEP. p. 3
S’engager
Histoire d’engagement
Interview : Léa CARRIÈRE,
Stagiaire éducatrice
spécialisée, PEP 56. p. 4
Innovation sociale
Question de sens
Accompagnements
et Parcours
PEP 44
Animation d’une résidence
intermédiaire pour
personnes âgées :
un soutien au maintien
de l’autonomie, à la lutte
contre l’isolement des
personnes âgées. p. 5
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Éducation & loisirs
Les Classes de découvertes
des PEP : des séjours pour
favoriser la réussite éducative
de tous et le vivre ensemble.
p. 12
Social et médico-social
PEP 28
L’action préparatoire
à l’emploi d’Eure-et-Loir.
p. 14
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Édito : Le mot du président
À propos de la notion de « parcours »
D epuis un an, la Fédération
Générale des PEP s’est engagée
résolument pour faire inscrire
dans la loi pour la Refondation
de l’école de la République, le
concept d’école inclusive. Elle
se félicite donc aujourd’hui
d’avoir été entendue.
À ce concept d’école inclusive,
on articule souvent un autre
concept, présenté en quelque
sorte comme une modalité
importante de l’opérationnalisation
du premier, à savoir la
notion de parcours.
Il n’était donc pas illogique que
la Fédération Générale des PEP
fasse également de ce second
concept un objet d’étude pour
l’ensemble de ses cadres et de
ses personnels, notamment dans
le secteur du SMS, afin d’éviter
que les orientations éthiques et
politiques de l’idéal d’inclusion
ne restent à l’état de simples
idéalités sans incarnation
concrète.
Aussi peut-on aujourd’hui faire
un point un peu plus précis sur
cette question fondamentale :
Pourquoi et à quelles conditions
le concept de parcours de l’élève
peut-il effectivement concourir
à la réalisation d’une école
authentiquement inclusive
La question mérite d’être posée,
car la réponse ne va aucunement
de soi. Le concept de parcours
peut, en effet, aisément, si on
n’y prend garde, être dévoyé de
son intention inclusive.
Certes, chacun comprend bien
que l’usage du terme parcours
s’indexe sur l’idée que ce terme
permettrait d’échapper à une
détermination a priori d’un destin
ou d’une assignation à résidence.
Permettre des parcours,
c’est refuser des
enfermements.
Il faut cependant se méfier de
ce qui, a posteriori, apparaît
comme des parcours, parfois
surprenants, parfois qualifiés
de « beaux » (parcours), etc. et
qui sont en fait des itinéraires,
des circuits tracés d’avance. Par
exemple, la notion de parcours
peut être employée comme cache
d’une pratique d’orientation qui
définit des parcours, mais au
sens d’itinéraires tracés et courus
d’avance ! La notion de parcours
peut dans ces cas là renvoyer à
et servir une problématique de
discrimination de classes qu’on
a pu connaître au travers de
certaines modalités bien connues
de l’orientation scolaire. Qui,
aujourd’hui, pourrait nier que
nombre de parcours furent et
sont encore déterminés de l’extérieur
selon des ordres de discriminations
sociales, sexuelles,
raciales ou culturelles (cf. les
discriminations à l’embauche).
Cette ambiguïté ne doit donc pas
être escamotée si on veut éviter
que le terme de parcours serve
à donner une allure moderne à
des pratiques anciennes de
discrimination.
Le parcours de l’élève dont nous
parlons aux PEP ne saurait donc
se confondre avec ces formes
anciennes. Sa caractéristique
principale est que nous voulons
qu’il soit pleinement un parcours
de l’élève, autrement dit qu’il
soit pleinement son parcours,
défini, pensé, approprié et voulu
par lui, et non un parcours pour
lui, défini, imposé et fixé par
d’autres que lui. Ce qui veut dire
ipso facto qu’il ne saurait y avoir
de parcours de l’élève qui ne
soit spécifique à chacun, autrement
dit qu’il ne saurait y avoir
d’authentique parcours de l’élève
en dehors d’une définition individualisée
de chaque parcours.
C’est dans cette différence là que
se joue à notre sens, ce qui peut
faire de la notion de parcours
de l’élève, un outil d’une école
authentiquement inclusive.
On voit les conséquences
importantes que cela
implique.
J’en dégagerai principalement
trois.
En premier lieu, et pour prendre
le domaine de la scolarisation
des jeunes en situation de handicap
comme exemple, la notion
de parcours de l’élève implique
de rompre avec une idée de
l’orientation dans des filières
verticales, (filières scolaires,
médico-sociales, professionnelles)
pour souligner la nécessité de
préserver une mobilité qui
permette une adaptation aux
attentes, attentes évolutives qu’on
pourrait situer, après élaboration
partagée, à la croisée des projets
personnels et des effets de
contraintes du réel.
En deuxième lieu, le parcours
doit devenir nécessairement un
travail de construction partagée
(ou coconstruction) et non plus
un travail d’adaptation aux déficiences
posées comme incontournables.
Aussi faut-il que
chacun des acteurs au service
du parcours de l’élève subordonne
toujours son expertise propre,
tout utile et nécessaire qu’elle
soit, au projet de vie de l’élève
lui-même. Car le parcours, dans
le cadre d’une école inclusive,
c’est le chemin que l’élève, aidé
par sa famille, veut prendre,
dans la globalité de sa personne,
pour se réaliser lui-même. Il va
de soi de ce point de vue que
les PEP ne sauraient concevoir
le concept de parcours de l’élève
sans qu’il lui soit donc fondamentalement
aussi un outil
d’émancipation
D’où une troisième détermination.
Qui dit nécessité d’un
partenariat, dit aussi la nécessité
d’articuler sur un territoire accessible,
les différentes modalités
d’aides qui permettent de tels
parcours par la définition d’espaces
éducatifs qui articulent
établissements de droit commun,
services sociaux et services
médico-sociaux, services d’aides
et d’accompagnement, etc.
Vaste chantier. Il imposera des
changements culturels, des
changements organisationnels,
la création partagée de nouveaux
outils. Il conduira probablement
aussi à des repositionnements
ou à des affinements du rôle des
MDPH.
Dans la réflexion et la conduite
de ces changements de postures,
de pratiques, de regards, il faudra
en tout cas toujours veiller à ce
que le parcours de l’élève en
cessant d’être un parcours pour
l’élève, devienne pleinement un
parcours de vie qui concerne les
différentes dimensions d’une
vie bonne, autrement dit qu’il
concoure à la réalisation authentique
d’un projet de vie.
On voit, ce faisant, que les problématiques
du parcours de l’élève
ne concerneront plus seulement
la seule déficience, mais qu’elles
concerneront l’ensemble des
dimensions qui articulent, pour
tous les élèves, une vie bonne et
désirable. Cette dimension n’est
pas seulement médicale ou paramédicale,
ni même simplement
éducative, ni même seulement
psychologique, mais elle est plus
fondamentalement culturelle,
sociale et aussi profondément
éthique au sens simple où
l’éthique, c’est ce qui confère
authentiquement de la valeur.
n
Jean-Pierre VILLAIN
Président de la Fédération
Générale des PEP
Solidaires
Le magazine de la Fédération Générale des PEP • 5-7, rue Georges-Enesco • 94026 Créteil Cedex • Tél. : 01 41 78 92 60 • Email : accueil@lespep.org • Directeur de la publication :
Jean-Pierre Villain • Responsable de la rédaction : Patricia Palu • Conception-réalisation : Planète Couleurs (Paris 2 e ) • Photos : DR • Impression : Roto Armor (22) • Routage : Lamif ilm (35) •
ISSN : en cours • Commission paritaire : en cours.
2 Juin 2013 - N° 47

PEP en mouvement
Lancement du service de Formation Audit Conseil Études
(FACE PEP)
La Fédération Générale des PEP a inauguré ses nouveaux locaux
et a présenté son service FACE PEP, le jeudi 16 mai 2013
au 5-7, rue Georges-Enesco – Créteil.
L’expertise du réseau PEP au service du FACE PEP
Les publics que nous accueillons ont droit à une qualité de prestations supérieure à celle qu’ils pourraient trouver dans le secteur
marchand. Ce droit est un devoir collectif pour l’ensemble du réseau PEP. En créant son propre service de Formation audit conseil
études (FACE PEP), le réseau PEP souhaite offrir un outil répondant aux besoins de qualification des domaines d’activité qui sont
depuis près d’un siècle les siens.
Des partenariats forts pour adosser ses offres à un haut degré de qualification
Le service fédéral FACE PEP est conçu dans une logique de coopération interassociative. Il est adossé à de forts partenariats universitaires
et à des organismes de formation-conseil réputés. Il bénéficie d’un conseil scientifique associant des chercheurs de renom et
des universités et laboratoires de recherche d’établissements d‘enseignement supérieur. Le comité scientifique garantit la qualité des
produits FACE PEP et appuie les axes de recherche au sein du « terrain PEP ».
Publics - les formations s’adresseront :
• À l’ensemble des acteurs du réseau PEP (20 000 salariés, 550 000 usagers)
• Aux personnels de l’Éducation Nationale
• À tout acteur œuvrant dans le domaine de l’Économie Sociale et Solidaire
Une offre de formations interdisciplinaires pour répondre aux enjeux de nos domaines d’intervention
Le FACE PEP proposera des approches innovantes et des programmes adaptés en permanence.
• Les domaines d’activités de la FGPEP : Éducation & Loisirs – Médico-Social
• Secteur de la petite enfance et de la médiation sociale / Illettrisme / Management / Financier
• Juridique/Informatique / Hygiène-Sécurité / Analyse stratégique / Gouvernance
• Enjeux et cultures politiques / Communication
LES RENCONTRES PEP
12 / 13 / 14 DÉCEMBRE 2013 - PALAIS BRONGNIART - PARIS
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SOLIDARITES
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TRANSFORMATION
SOCIALE
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Les PEP vous donnent rendez-vous
LES RENCONTRES PEP
Quelles solidarités pour quelle transformation sociale
Le rendez-vous est lancé.
Après une première édition qui a mobilisé plus de 1 000 participants, la Fédération Générale des PEP poursuit sa volonté de proposer, à
tous les acteurs engagés pour la transformation sociale, un grand rendez-vous pour échanger, réfléchir, débattre, découvrir et se former.
Au programme : conférences, débats, villages, forum, réunions métiers, etc. Ces journées, ouvertes à tous, seront, en cette période
chargée d’actualités éducatives et à la veille d’une année d’élections municipales, un rendez-vous privilégié pour faire entendre la voix
d’un projet de société visant à favoriser l’émancipation pour permettre à toutes et à tous un égal accès à leurs droits citoyens.
À VOS AGENDAS ! RENDEZ-VOUS LES 12, 13 ET 14 DÉCEMBRE AU PALAIS BRONGNIART, À PARIS.
Juin 2013 - N° 47 3

S’engager
INTERVIEW.
Accompagnateur de séjours adaptés :
un véritable engagement.
Cette expérience
a été bénéfique
puisqu’elle
a été un élément
déclencheur quant
à ma décision
de suivre une
formation pour
devenir éducatrice
spécialisée.
Pourquoi s’engager lors
d’un séjour adapté
J’ai d’abord débuté en tant qu’accompagnatrice
bénévole sur des
séjours. J’avais tout juste 18 ans
et je voulais savoir, à travers
cette expérience, si je désirais
vraiment orienter la poursuite
de mes études dans le domaine
du social. Cette expérience a été
bénéfique puisqu’elle a été un
élément déclencheur quant à
ma décision de suivre une formation
pour devenir éducatrice
spécialisée.
Actuellement, je travaille encore
régulièrement sur des séjours
adaptés. Cela me permet d’enrichir
mon expérience professionnelle,
tant au niveau de
l’accompagnement des personnes
en situation de handicap, que
dans ma posture au sein d’une
équipe de travail.
De plus, je définirais ce job
comme un travail plaisir, puisqu’il
m’offre un bénéfice financier
durant l’été tout en travaillant
dans une ambiance chaleureuse.
Même si c’est un travail assez
physique qui demande de la
vigilance et une attention permanente,
c’est un vrai bonheur.
S’engager sur des séjours adaptés
répond aussi à une conviction :
celle de permettre aux personnes
en situation de handicap de partir
en vacances.
Pouvez-vous nous décrire
cette expérience
Mon premier séjour s’est déroulé
dans le Jura. Nous étions 8
accompagnateurs plus un directeur
pour 8 vacanciers. Conditions
de travail idéales puisque c’était
du « un pour un », ce qui n’est
malheureusement pas toujours
le cas.
Les handicaps, sur ce séjour,
étaient principalement moteurs,
accompagnés parfois de légères
déficiences mentales et de
troubles de la communication.
Il existe aussi des séjours où les
vacanciers n’ont pas de problèmes
moteurs mais psychiques et
mentaux.
Le séjour a duré une quinzaine
de jours. Les matins étaient
consacrés aux toilettes et aux
services du petit déjeuner.
Ensuite, les accompagnateurs /
animateurs disponibles mettaient
en place des activités types jeux
de société, et comme nous étions
en gestion libre les vacanciers
qui le désiraient pouvaient participer
aux courses ou à la confection
du repas. L’après-midi, nous
sortions pour des visites ou
promenades, toujours selon les
souhaits des vacanciers, ou nous
pouvions aussi rester au gîte
pour des temps plus calmes.
Puis, le soir, nous proposions
des animations musicales, des
repas d’anniversaires (quand il
y en avait), des sorties aussi pour
manger et faire une soirée à
l’extérieur, type restaurant, bal,
match de foot ou même boîte
de nuit !
Qu’en avez-vous retenu
Au début du séjour, j’avais une
certaine appréhension. Peur de
mal faire les gestes surtout. Mais
les vacanciers nous rassurent
tout de suite nous mettent à l’aise
et nous aident. J’en ai retenu que
des moments intenses et très
forts, des moments de partage,
qui apportent beaucoup de plaisir
aux vacanciers mais aussi
beaucoup aux accompagnateurs.
C’est une expérience enrichissante
et humaine, qui permet
une remise en question sur son
quotidien et qui permet aussi
de prendre confiance en soi. Je
suis ressortie grandie de cette
expérience.
Souhaitez-vous renouveler
cet engagement
Le seul point qui me paraît regrettable,
c’est le niveau des salaires
qui est très bas,et peut être un
frein pour les futurs accompagnateurs.
Ce métier, dont l’utilité
est reconnue sur le plan social,
manque de reconnaissance sur
le plan financier. Les vacanciers
ont besoin de compétences
professionnelles des accompagnateurs.
On met encore une
fois peu de moyens pour les
accompagner au mieux. n
Léa CARRIÈRE
Stagiaire éducatrice spécialisée
PEP 56
4 Juin 2013 - N° 47

Innovation sociale
PEP 44
Animation d’une résidence intermédiaire
pour personnes âgées :
un soutien au maintien de l’autonomie et à la lutte contre
l’isolement des personnes âgées.
L es PEP44 ont élaboré un
projet de service d’animation
2014-2017 pour la création d’une
résidence d’accueil pour
personnes âgées valides, autonomes,
seules ou en couple, ne
désirant ou ne pouvant plus vivre
isolées.
La vieillesse est une étape (de
vie) au cours de laquelle chacun
doit pouvoir poursuivre son
épanouissement (personnel).
Les personnes âgées doivent
continuer à exercer leurs droits,
leurs devoirs et leurs libertés
de citoyens, tout en gardant leur
place dans la cité, au contact des
autres générations.
Loin de se résumer à la mise
en place d’activités ludiques ou
d’accompagnement, ce projet
doit aider au maintien de la vie
sociale, à l’intérieur et à l’extérieur
de la résidence.
Tout en conservant une indépendance
au sein des appartements,
les résidents bénéficieront
d’une prestation de service des
PEP 44, dont l’objectif est d’offrir
un bien-être quotidien aux
personnes :
• Rassurer et faciliter le lien
social : un personnel PEP
présent et disponible ouvrira
l’appartement « animation
» de la résidence, lieu
de rencontres, de loisirs et
d’échanges.
• Animer : l’appartement PEP
sera un espace dynamique
et enrichissant, ouvert sur
son environnement, qui
proposera des rencontres
avec le tissu associatif local,
des ateliers ou sorties
culturelles,...
Dans les modalités pratiques,
l’animateur sera présent dans
la résidence du lundi au vendredi
de 9 h 30 à 18 h 30. Il consacrera
son début de journée aux
rencontres avec les résidents :
c’est le « vivre ensemble » de la
résidence qui commence à domicile
ou dans l’espace d’accueil
prévu à cet effet. Ce sont des
temps collectifs ou le moment
d’apporter des réponses individuelles
liées à des difficultés
matérielles ou d’organisation.
Ensuite, des temps d’activités
ou des ateliers thématiques seront
mis en place sur la base du
volontariat. Exceptionnellement,
les animations pourront se faire
dans l’appartement du résident
si l’état de santé de celui-ci le
nécessite.
Les temps d’atelier rompent
l’isolement, permettent de nouer
des liens et de favoriser l’épanouissement
individuel. Le but
n’est pas de proposer des activités
pour l’ensemble des résidents,
mais d’avoir des temps
privilégiés avec quelques
personnes, en fonction de leurs
souhaits ; avec aussi des temps
de sortie, (de) visites permettant
des rencontres, des échanges
et des découvertes.
Une réunion hebdomadaire
permettra d’aborder tout thème
d’actualité ou correspondant aux
attentes des résidents ; les questions
relatives à la régulation de
la vie collective, au recueil des
attentes en matière d’animations
ou de sorties... feront l’objet d’une
réunion mensuelle.
En complément de ces actions,
les PEP 44 développeront des
projets intergénérationnels pour
faciliter l’inclusion des personnes
dans le tissu social local et offrir
des possibilités d’ouverture des
animations de la résidence aux
habitants de la commune. n
Contact PEP44
adpep44.direction@wanadoo.fr
Juin 2013 - N° 47 5

QUESTION DE SENS
Accompagnements et Parcours
Patrimoine
La Fédération Générale des PEP signe une convention de
partenariat avec Atout France
Dans le cadre de son accompagnement des acteurs de la filière du tourisme
à vocation sociale, Atout France, l’Agence de Développement Touristique
de la France, s’est engagée aux côtés de la Fédération Générale des PEP
dans le cadre d’une convention d’appui opérationnel pour la réalisation
des projets de mise aux normes et de réhabilitation du patrimoine.
L a convention signée le
16 mai 2013, lors de l’inauguration
du service FACE PEP
(Formation Audit Conseil et Études
des PEP), a notamment pour
objectifs :
• d’accélérer la mise en œuvre
opérationnelle des projets d’investissement
ou de réinvestissement
en cours de montage.
• de faciliter l’ensemble des
synergies internes et externes
nécessaires aux démarches
d’optimisation du réseau sur
la problématique de rénovation
et de mise aux normes du patrimoine.
Outre un appui technique
aux associations, il se traduira
notamment par la programmation
de journées d’échangesformation
sur la thématique
des investissements et des
financements à long terme.
Cette convention marque la volonté
forte de la Fédération Générale
des PEP et d’Atout France de
s’inscrire dans une logique partenariale
opérationnelle. Elle vise
notamment à organiser les conditions
de mise en œuvre de projets
d’investissement à la suite de
premiers diagnostics diligentés
dans le cadre d’un dispositif en
ingénierie en amont mis en place
par la Direction générale de la
compétitivité, de l’industrie et
des services (DGCIS), la Caisse
des Dépôts, l’Agence nationale
des chèques-vacances (ANCV) et
Atout France.
Cette convention d’accompagnement
opérationnel, signée entre
la Fédération Générale des PEP
et le GIE Atout France, marque
aussi la nécessité pour ce secteur,
essentiellement fondé sur le
modèle associatif et fortement
ancré dans l’économie des territoires,
de mettre en place une
stratégie patrimoniale structurée
long terme. Il s’agit en effet de
parvenir à relever les nombreux
défis patrimoniaux et de financement
auxquels ce secteur se
trouve confronté aujourd’hui,
sujet sur lequel beaucoup d’espoirs
sont exprimés à la suite du
lancement d’une mission ministérielle
actuellement en cours.
La Fédération Générale des PEP
souhaite, de manière plus large,
développer de nouveaux partenariats
aussi bien associatifs
qu’institutionnels avec pour
À gauche, Jean-Pierre VILLAIN, Président de la Fédération Générale des PEP
À droite, Emmanuelle BELLIER, Atout France.
ambition de favoriser la réussite
éducative de tous en lien avec le
projet associatif des PEP 2012-
2017 « Agir pour une émancipation
permettant l’accès de toutes
et de tous à l’ensemble de leurs
droits de citoyen(s) », voté à l’unanimité
lors de l’Assemblée Générale
des PEP de 2012.
Pour mener à bien cet objectif,
la Fédération Générale des PEP
se veut source de propositions
politiques et porteuse de projets
innovants avec son réseau de
122 associations.
Il est, par exemple, urgent d’engager
une consultation entre le
gouvernement, les associations
à but non lucratif, les comités
d’entreprises et les collectivités
territoriales afin de mieux définir
les besoins des professionnels
du secteur éducatif (vacances,
classes de découvertes, ALSH…)
et d’élaborer des cadres de contractualisation
(appels d’offres…)
favorisant la participation de tous
en donnant plus de visibilité au
secteur non lucratif en France
et des valeurs qu’il défend dans
le cadre de l’intérêt général (mixité
sociale…). n
Julien COUE
Chef de projet du domaine
Education et Loisirs,
Fédération Générale des PEP
6 Juin 2013 - N° 47

Retour sur les Journées Nationales SAPAD
Deux journées consacrées à approfondir des concepts : déscolarisation,
phobie scolaire, troubles scolaires anxieux, décrochages scolaires, troubles
psychologiques… de qui et de quoi parle-t-on
L es journées se sont déroulées
du 28 au 29 mars 2013 en
présence d’une cinquantaine de
personnes sur le thème : « Coordination
des professionnels impliqués
dans l’accompagnement de
l’adolescent malade ou accidenté ».
Cela a été une remarquable occasion
d’écouter précisément
les concepts qui nous préoccupaient
plus particulièrement
durant ces deux journées, à savoir
ceux de phobie scolaire ou
de troubles scolaires anxieux
et tous dispositifs sur lesquels
il était nécessaire d’avoir un
éclairage croisé de la part des
psychiatres, pédopsychiatres,
pédagogues et experts qui se
sont succédés durant ces deux
journées.
Nous retiendrons trois axes essentiels
:
Troubles scolaires anxieux/
phobies scolaires.
D’après le docteur Claude
Cappadoro, pédopsychiatre,
psychanalyste, il semble préférable
de privilégier l’expression
« troubles scolaires anxieux » à
celle de « phobie scolaire » pour
les jeunes qui se descolarisent.
La dernière lui semblait davantage
connotée car elle renvoie
à une angoisse aiguë, immédiate
et massive, alors que la
première est plus diffuse, traduit
une « manière pessimiste
d’être au monde » et davantage
susceptible d’être ramenée à
l’école.
Dans tous les cas, la mise en
place d’un protocole est indispensable,
validé par un médecin
conseiller technique avec
l’appui d’une expertise psychologique.
Le lieu de l’accompagnement.
L’intervention du SAPAD « à domicile
» est un concept à ne pas
prendre au sens étroit. En effet,
c’est un dispositif ordinaire et
extraordinaire, souple, adapté
à chaque cas singulier pour recréer
les conditions d’un retour
à une scolarité apaisée et réussie.
Pour les jeunes souffrant
de troubles scolaires anxieux, il
est préférable de s’appuyer sur
des lieux neutres, par exemple
les maisons des adolescents
(MDA), des sièges d’associations
départementales, des locaux
municipaux… l’essentiel
étant de construire des passerelles.
Le travail en réseau
La réponse à l’accompagnement
des élèves incapables
de fréquenter l’école pour des
troubles scolaires anxieux étant
nécessairement individualisée,
elle implique, territorialement,
le regroupement, autour
de l’enfant et de sa famille, de
plusieurs partenaires : Les PEP,
les MDA, les CMPP, les MDPH,
les ARS, médecin scolaire, chef
d’établissement scolaire, les
partenaires financiers susceptibles
de se mobiliser...
L’objectif est d’associer les dispositifs,
les structures de soins
et l’accompagnement social des
familles.
Alcide CARTON, Secrétaire
Général Adjoint et Martine
SALOMÉ Secrétaire Générale de
la Fédération Générale des PEP,
ont conclu ces deux journées.
Elles augurent :
• D’une enquête quantitative et
surtout qualitative à mettre en
place.
• D’une proposition de rédaction,
avec la Mutuelle Assurance
Elève (MAE), d’une
convention complémentaire
relative à la prise en compte
des « troubles scolaires anxieux
».
• D’une demande de rencontre
avec les 2 ministères de l’Education
Nationale et de la Santé
pour poser le cadre de la réflexion
autour de la prise en
compte des adolescents souffrant
de « troubles scolaires
anxieux ». n
Dominique LEBOITEUX
Chef de projet du domaine social
et médico-social
Fédération Générale des PEP
QUESTION DE SENS
Juin 2013 - N° 47 7

QUESTION DE SENS
Accompagnements et Parcours
Social – Médico-social
Appels à projets et partenariats
La synthèse est-elle possible pour
répondre aux attentes des personnes
en situation de handicap
D ans le n°46 du magazine
Solidaires de mars 2013,
Alcide CARTON, Secrétaire Général
Adjoint de la Fédération
Générale des PEP, faisait état
d’une révolution à mettre en
œuvre dans le domaine des
établissements et services sociaux
et médico-sociaux (ESSMS), à
savoir « l’adaptation de l’accompagnement
au parcours de vie ».
Pour concrétiser cette perspective,
les organismes gestionnaires
du réseau PEP se donnent pour
objectif, dans le cadre d’une
« recherche-action nationale »,
en s’appuyant sur 17 associations
départementales volontaires,
terrain « d’expérimentation de
l’accompagnement du parcours
de vie des personnes handicapées
», de démontrer la faisabilité
de cette réforme.
Pour cela, cette recherche action
s’appuie sur le rapport (1) de
Jean-Yves HOCQUET, directeur
du centre des liaisons européennes
et internationales de
la Sécurité Sociale (Avril 2012).
Ce rapport engageait une concertation
avec les principaux acteurs
concernés par l’évolution du
domaine médico-social dans le
champ du handicap. Il affirme
la nécessité de faire évoluer les
missions, l’organisation et la
formation de ce secteur pour
mieux accompagner le projet de
vie des personnes handicapées
et leur inclusion sociale. Il recommandait,
d’ailleurs, de « faire
de la prise en compte des besoins
un critère essentiel des évaluations
internes et externes des
structures, incluant la vérification
de l’adaptation continue du projet
d’établissement au projet de vie
de la personne (2) . Il préconisait
une restauration du dialogue
avec les gestionnaires et une
réforme administrative.
La recherche action engagée par
la Fédération Générale des PEP
et son réseau s’appuie également
sur le rapport 2012 de fin de
mandature du Conseil National
Consultatif des Personnes Handicapées
(CNCPH), notamment la
proposition du Conseil de réformer
l’organisation des établissements
et services sociaux et
médico-sociaux (ESSMS) dans
le sens d’un décloisonnement
et d’une meilleure mobilité des
usagers (3) . Ce texte préconise
l’évolution des ESSMS vers une
logique de « dispositifs globaux
d’accompagnement » dotés de
« plateaux techniques coopératifs
» qui permettraient de fédérer
leurs services avec ceux assurés
par d’autres institutions. Il recommande
aussi l’identification « au
sein des organismes gestionnaires
» d’une mission de coordination
de l’ensemble des
acteurs destinée à assurer la
continuité et l’évolution du
parcours.
La véritable « révolution » ne
pourra se réaliser que si tous
les partenaires adaptent
ensemble, de façon concertée
et coordonnée, des réponses
davantage individualisées aux
attentes des personnes en situation
de handicap et leurs familles,
et en s’appuyant sur les projets
et les parcours de vie.
Pour une mise en pratique
concrète, ces nécessaires coopérations
restent, pour certains,
à construire, même si nous ne
doutons pas que de nombreux
territoires aient déjà anticipés
ces dispositifs (de nombreux
exemples du réseau PEP l’attestent,
même s’ils mettent en place
des « dispositifs globaux d’accompagnement
» sans les définir
et les valoriser.)
Tout cela nous permettrait d’être
optimistes, si le contexte actuel
ne venait mettre en péril ces
initiatives, en intensifiant la
concurrence entre tous les
acteurs, au détriment de leur
coopération et de la réponse aux
besoins.
Témoins l’esprit des « Appels à
Projets » (AAP), issus de la loi
« portant réforme de l’hôpital
et relative aux patients, à la santé
et aux territoires » (loi HPST) (4) .
En effet, sur le terrain, nous
observons une intensification
de la concurrence entre les
gestionnaires avec des incidences
contraires aux réponses aux
besoins, à savoir l’absence
d’échanges entre partenaires
aux seules fins d’éviter des fuites
d’informations ou de documents
pour répondre aux cahiers des
charges des Agences.
Cette mise en concurrence, dans
un contexte certes de contraintes
budgétaires, est totalement
incompatible avec la nécessité
de collaborer ensemble pour
répondre au mieux aux attentes
des personnes en situation de
handicap et leurs familles.
Jean Yves HOCQUET dans son
rapport, estimait que la loi de
2005 constituait un support
législatif suffisant aux ESSMS
et ne nécessitait pas une réforme,
si ce n’est qu’il dénonçait la
logique des « appels à projets ».
Dans ces perspectives, il devient
indispensable de travailler en
commun pour faire évoluer le
concept par une temporisation
de la procédure des appels à
projets :
D’une part, faut-il peut-être, faire
évoluer des réponses à plusieurs
voix aux besoins de la personne
en situation de handicap
D’autre part, à l’autre bout de la
chaîne, les gestionnaires doivent
se mettre en capacité et en mouvement
pour produire des réponses
concertées et conjuguées.
Enfin, une logique d’amélioration
des coordinations des Formations,
regroupant des professionnels
d’origines variées, serait
pertinente pour favoriser une
approche transversale et pluridisciplinaire.
n
(1) Rapport à Mme la secrétaire d’Etat
aux Solidarités et à la Cohésion Sociale :
« Contribution à la réflexion sur l’apport
des organismes du secteur médico-social
à l’inclusion des personnes handicapées/
Des clés pour la cité. »
(2) II de la liste des propositions de JY
HOCQUET (p. 34 du rapport).
(3) Chapitre 7 du rapport de mandature,
voté à l’unanimité du CNCPH le
12 juillet 2012.
(4) Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009.
Dominique LEBOITEUX
Chef de projet du domaine social
et médico-social
Fédération Générale des PEP
8 Juillet 2013 - N° 47

Éducation - Loisirs
Mobilité et découverte de nouveaux
territoires : les clés de la réussite
Les PEP ont pour spécificité de couvrir une large part des temps éducatifs
de l’enfant que ce soit dans le secteur des classes de découvertes ou des
vacances, en lien avec les dispositifs de réussite éducative. Le parcours passe
aussi par la mobilité et la découverte de nouveaux territoires.
L’ ensemble de ces activités
s’ancre dans le territoire.
Pour autant, n’oublions pas
l’importance de la mobilité des
enfants et des jeunes.
Se sentir bien dans un territoire
et le rendre apprenant est
essentiel. L’enjeu est de donner
la possibilité aux enfants et aux
jeunes d’agir dans et sur le territoire
mais aussi d’en sortir. Les
associations autant que les pouvoirs
publics doivent être garants
de ce droit pour que l’espace
local ne devienne pas un
espace d’enfermement à ciel
ouvert, facteur d’inégalités…
Sortir de son territoire, c’est
laisser un quotidien (heureux
ou non) qui nous est familier,
le quitter est pour certains
jeunes source de stress, d’inquiétudes
ou encore de malêtre.
Découvrir, c’est faire
évoluer sa propre carte des
représentations en changeant
d’échelle.
Le parcours de l’enfant ou du
jeune et plus globalement de
tout individu se construit aussi
par l’itinérance, les rencontres
formelles ou informelles qui se
créent entre des individus sur
une même structure venant
d’horizons (géographique, social,
économique…) différents.
C’est pourquoi les PEP apportent
une attention toute
particulière à la préparation
au départ que ce soit pour les
parents ou les enfants. Le départ
en classes de découvertes
ou en vacances est aussi une
source d’inquiétudes pour les
parents. D’où l’organisation
de réunions de parents qui
sont l’occasion de créer une
confiance et de répondre aux
interrogations de ceux-ci allant
de la sécurité, aux questions
d’hygiène, aux questions relatives
à l’alimentation…
Les séjours collectifs peuvent
redonner aux enfants une certaine
estime d’eux-même, loin
des notes, des devoirs et des
contrôles, l’enfant tout en recréant
pour un temps donné
(parfois sur du long terme
après le séjour) des relations
humaines dans un nouvel espace.
L’objectif et l’ambition d’un
départ sont de permettre au
jeune de vivre une expérience
formatrice :
• Découvrir de nouvelles coutumes,
traditions, paysages
en donnant une ouverture
d’esprit, côtoyer la diversité,
le multiculturalisme (séjours
linguistiques par exemple) ;
• Sortir pour une période brève
de la relation parents-enfants/
jeune habituelle pour tendre
vers l’autonomisation ;
• Donner aux enfants et aux
jeunes une première expérience
de la vie à l’extérieur
d’un milieu connu et déve-
lopper ainsi curiosité, adaptabilité,
confiance en soi…
Les PEP estiment que le départ
est important non pour créer
une rupture avec le milieu familial
ou pour « enlever » les
enfants à leurs parents pour «
mieux les éduquer » mais bien
pour lutter contre les inégalités.
L’inégalité en termes de mobilité,
dans un contexte où les
jeunes doivent pour étudier
et travailler se déplacer de
plus en plus souvent, doit être
combattue par les pouvoirs publics
et les associations en favorisant
le départ en vacances,
classes de découvertes, séjours
linguistiques…
A ce titre, la Fédération Générale
des PEP, mouvement
d’éducation populaire gestionnaire
de 110 centres de vacances
et de classes de découvertes,
s’est félicitée de l’ajout
dans le texte de loi de Refondation
de l’école de la République
du principe de départ en classe
de découvertes pour tous les
élèves durant leur scolarité
obligatoire.
La Fédération Générale des
PEP défend, et cela malgré la diminution
flagrante du nombre
de départs en classes de découvertes
tout autant que la durée
des départs (de trois semaines
il y a 10 ans à quelques jours
aujourd’hui), l’obligation pour
chaque enfant de participer au
C’est pourquoi
les PEP apportent
une attention toute
particulière à la
préparation au
départ que ce soit
pour les parents ou
les enfants.
minimum à une classe de découverte
pendant sa scolarité
obligatoire.
Pour que le départ en classes
de découvertes se généralise,
un travail important et urgent
doit se mettre en place
dans le cadre des Espé pour
que chaque enseignant puisse
cerner les enjeux du départ et
construire son année scolaire
de manière globale et cohérente
avec ce moment clé.
Les associations départementales,
les unions régionales
et la Fédération Générale des
PEP sont prêtes à travailler
dans ce sens avec le ministère,
les rectorats, les collectivités
pour que des solutions adaptées
et innovantes facilitent le
départ de tous les enfants. n
Julien COUE
Chef de projet du domaine
Education et Loisirs,
Fédération Générale des PEP
QUESTION DE SENS
Juin 2013 - N° 47 9

QUESTION DE SENS
Accompagnements et Parcours
Petite enfance
innover dès les premiers jours
Pour les PEP, investis depuis 2005 dans le champ de la petite enfance,
le parcours de vie de l’enfant se construit dès le plus jeune âge.
C’est, en effet, dès la petite
enfance qu’il faut combattre les
inégalités et favoriser une entrée
harmonieuse dans la vie comme
dans la société, responsabilité
qui incombe à de multiples acteurs
qui doivent travailler ensemble
(éducateurs de jeunes enfants,
enseignants, parents…). Il est
nécessaire de faciliter l’articulation
entre la vie de famille et la
vie professionnelle des parents,
d’où une exigence pour des modes
d’accueil de qualité. C’est une des
conditions pour entrer dans le
monde du travail et de pouvoir
y rester. À cela s’ajoute également
la prise en compte de la notion
du territoire, qu’il soit géographique,
politique ou de vie.
Afin de lutter contre ces inégalités,
une politique globale doit être
menée notamment en favorisant
la construction de structures
mettant en relation tous les acteurs
de ce secteur en lien avec les
collectivités locales, par exemple :
• des maisons de la petite enfance
aux volumes avec un espace
réfléchi avec du matériel adapté
et un personnel qualifié à
l’écoute et aux conseils (en
particulier pour les parents) ;
• des Lieux d’Accueils Enfants
Parents (LAEP) afin d’accompagner
les parents dans leurs
responsabilités éducatives et
de favoriser la qualité et la
continuité des liens entre les
enfants et les parents (les lieux
d’accueil enfants-parents sont
ouverts aux enfants âgés de
moins de six ans, accompagnés
de leur(s) parent(s) ou d’un
adulte familier qui participent
à des temps conviviaux de jeux
et d’échanges) ;
• des réseaux d’écoute, d’appui
et d’accompagnement des
parents proposent, quant à eux,
des groupes de parole et
d’échange, des conférences ou
des débats sur les sujets liés à
l’éducation et des lieux de
rencontres entre parents.
Pour construire un parcours
personnalisé et adapté à chaque
enfant, plusieurs autres mesures
sont nécessaires comme la création
de places en crèche, le déve-
Bébé bus et relais assistants
maternels
• Le Bébé-Bus est un service de
halte-garderie itinérante qui
permet de répondre aux besoins
ponctuels de garde de jeunes
enfants. Il permet à l’enfant de
jouer dans un espace adapté,
de rencontrer d’autres enfants
et adultes, de communiquer, de
partager et de se préparer à la
scolarisation. L’équipe éducative,
composée de professionnels de
la petite enfance accueille les
enfants de 3 mois à 6 ans.
La période la plus importante de la vie n’est
pas celle des études universitaires, mais la
première, celle qui court de la naissance
à l’âge de six ans.
loppement de l’accueil dans les
structures collectives, la revalorisation
de la prise en charge à
l’école maternelle des enfants dès
deux ans en partenariat avec les
autres acteurs de la prise en charge
de la petite enfance (classes passerelles…).
Ces dernières sont
d’ailleurs un formidable outil
pour favoriser le parcours avec
des jeunes enfants.
En complément de cette politique
nationale ambitieuse, les PEP
portent une attention particulière
au développement de projets
innovants sur les territoires. Les
associations PEP, formées en
interne dans le domaine de la
petite enfance, développent de
nombreux projets en lien avec
les besoins des parents :
• Le Relais assistant(e)s
maternel(le)s (RAM) itinérant
est un service gratuit qui peut
être animé par une Educatrice
de Jeunes Enfants. Il permet,
entre autres, aux parents et aux
futurs parents de recevoir gratuitement
des conseils et des informations
sur l’ensemble des
modes d’accueil (coordonnées
d’assistant(e)s maternel(le)s
proches de chez eux et leurs
disponibilités, informations
sur les démarches à effectuer
lors de l’emploi d’un(e)
assistant(e) maternel(le), etc.).
Il permet aussi aux assistant(e)s
maternel(le)s de trouver un
soutien et un accompagnement
dans leur pratique quotidienne
(informations sur le statut, sur
la convention collective, le
contrat de travail…, rencontre
avec d’autres assistant(e)s
maternel(le)s, conférence sur
l’éducation…).
L’ambition des PEP est aujourd’hui
de coconstruire le parcours de
vie des enfants en mettant en
oeuvre une démarche participative
entre l’ensemble des acteurs.
Un manque de places en
crèche évident
Les professionnels et les parents
avancent d’ores et déjà dans ce
sens. Les structures et dispositifs
existent.
Il manque cependant une réelle
volonté politique affichée et incitatrice
pour éviter les inégalités
territoriales et sociales, notamment
dans les quartiers prioritaires des
politiques de la ville.
La Fédération Générale des PEP
espère que le gouvernement
s’appuiera sur le plan présenté
par Dominique BERTINOTTI
(après avoir mobilisé 300 parents
et 200 acteurs du secteur de la
petite enfance) qui pointe le
manque de places en crèche
(350 000 places pour les enfants
de moins de trois ans).
Dominique BERTINOTTI rappelle
que l’urgence est la réduction des
inégalités géographiques pour que
les parcours de vie des enfants se
construisent dès le plus jeune âge.
« La période la plus importante de
la vie n’est pas celle des études
universitaires, mais la première, celle
qui court de la naissance à l’âge de
six ans. » Maria MONTESSORI. n
Fernand VANOBERGHEN
Administrateur de la
Fédération Générale des Pep
10 Juin 2013 - N° 47

Politiques éducatives de proximité
Le parcours, une ambition ancrée dans le territoire.
La notion de parcours correspond à la volonté affichée, depuis plusieurs années
par la Fédération Générale des PEP, d’inclusion scolaire et, plus globalement,
d’inclusion de tous les citoyens à la République française.
E lle est étroitement liée à
la notion de « territoire vécu ».
Le territoire vécu - concept créé
par Armant Frémont en 1976 -
transcende tous les territoires
administratifs. Ses frontières
évoluent, fluctuent à un instant
T, elles ont des délimitations
différentes selon les publics et/
ou les projets.
Il est le réceptacle des passions,
des envies, des aspirations, du
quotidien des individus et des
groupes ainsi que celui des insatisfactions,
des frustrations. Le
projet est de taille : s’emparer
de son territoire vécu et agir sur
lui, c’est être reconnu en tant
qu’acteur mais c’est aussi agir
sur soi. Ce double mouvement
est essentiel pour appréhender
les enjeux liés à la création d’un
espace éducatif concerté et
notamment la prise en compte
des parents et des enfants comme
acteurs.
Définir le territoire vécu suppose
la connaissance des besoins
identitaire, social éducatif, culturel
et symbolique des populations.
Cela revient à mener une analyse
stratégique, c’est-à-dire savoir
diagnostiquer, enclencher et
évaluer une action sur un territoire
vécu qui deviendra alors
un réel levier de développement
social, scolaire et éducatif.
Les PEP défendent l’idée que
c’est au sein du territoire vécu
où évolue le futur citoyen que
pourront se construire les
parcours inclusifs de chacun.
Les PEP défendent l’idée que c’est au sein
du territoire vécu où évolue le futur citoyen
que pourront se construire les parcours
inclusifs de chacun.
Devenir des traits d’union
Les associations PEP peuvent
répondre aux besoins exprimés
par les individus et groupes
d’individus car elles sont à
l’écoute de l’ensemble de ces
« données » humaines et territoriales
(territoires urbains,
ruraux souvent oubliés des
mesures et dispositifs éducatifs
ou encore périurbains avec leurs
spécificités propres).
Devenir des traits d’union est
l’un des enjeux pour les associations
complémentaires de
l’école de demain. Ainsi, les
mises en cohérence des politiques
éducatives au niveau territorial
favoriseront-elles la construction
du parcours inclusif comme
norme d’accompagnement.
Pour atteindre cet objectif et
mettre en synergie aussi bien
les compétences que les « bonnes
volontés », une coordination est
indispensable. Développer les
partenariats, coconstruire avec
l’ensemble des acteurs éducatifs
(professionnels et non professionnels)
doit pouvoir se faire
avec un projet commun, ce à
quoi nous invitent les Projets
éducatifs territoriaux inscrits
dans la loi de refondation de
l’école de la République.
« Le projet éducatif territorial
(PEdT), mentionné à l’article
D. 521-12 du code de l’éducation,
formalise une démarche permettant
aux collectivités territoriales
volontaires de proposer à chaque
enfant un parcours éducatif
cohérent et de qualité avant,
pendant et après l’école, organisant
ainsi, dans le respect des
compétences de chacun, la
complémentarité des temps
éducatifs. »
Les PEP invitent l’ensemble des
acteurs à s’emparer de ce dispositif
en demandant la création
d’un PEdT à leur collectivité.
La FG PEP a regretté que les PEdT
ne soient pas rendus obligatoires.
En effet, seul ce dispositif permettrait
la cohérence éducative
indispensable à la mise en oeuvre
du parcours inclusif de l’enfant
dans son territoire. n
Jean-Claude CLERC
Secrétaire Général Adjoint des
PEP 31
QUESTION DE SENS
Juin 2013 - N° 47 11

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PEP 53
Remise des prix
du forum de l’Innovation 2013 UNAT/MAIF
Séjours et accueils collectifs :
la plus-value éducative et sociale
après la classe…
La remise des prix du forum de l’Innovation 2013 UNAT/
MAIF a eu lieu dans le cadre du regroupement national
de l’UNAT à STELLA PLAGE dans le Pas-de-Calais.
L’association des PEP 53
présentait son projet intitulé
« Séjour solidarité » qui permet à
40 enfants du département de la
Mayenne de partir en vacances
pendant une semaine dans son
centre de Ker-Avel dans le Finistère,
ceci grâce à l’aide de différents
partenaires financeurs et
de bénévoles de l’association
pour un coût modique demandé
D ans cette perspective, le
séminaire du 8 avril, organisé à
la Fédération Générale des PEP,
visait à mutualiser les réflexions,
préoccupations et attentes de
chacun concernant la thématique
retenue par le Conseil d’Administration
(dont la FG PEP est
membre) : quelle plus-value
éducative et sociale des séjours et
accueils collectifs
Ce séminaire a réuni 40
personnes, chercheurs, représentants
d’associations, de comités
d’entreprise et de collectivités
locales.
Après la présentation des résultats
et analyses qui ont conduit
au choix de cette thématique,
quatre questions ont été proposées
aux participants pour
susciter les échanges.
Le collectif pendant les temps
de loisirs et de vacances,
aux familles. L’originalité de ce
projet a retenu toute l’attention
du jury du forum de l’Innovation
qui a attribué le troisième prix
doté de 2 000 € à l’AD PEP53.
Monsieur Daniel COZ Directeur
général de l’AD53 représentait
le conseil d’administration lors
de cette cérémonie et a reçu
des mains de messieurs Sylvain
CRAPEZ délégué général de
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accueillis chaque année
• Un large choix de
l’UNAT et d’Alain PENNEL administrateur
de la MAIF le diplôme
du lauréat du 6 e forum de l’Innovation
du tourisme social et
associatif devant les 200 participants
de cette rencontre.
Contact
n Daniel COZ
directeur des PEP 53
centres de vacances
• Des séjours itinérants
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Dans la continuité du travail partenarial engagé depuis plus
de deux ans, le Conseil d’Administration de l’Ovlej-Études
et recherches de La JPA a souhaité associer les acteurs
et partenaires du secteur à l’élaboration de sa prochaine
étude. Objectif : donner une plus value éducative et sociale
aux séjours et accueils collectifs.
• Pour qui (l’enfant, la famille,
la commune, l’entreprise, la
société...), pourquoi et pour
quoi (apprendre à vivre avec
les autres, à s’intégrer, à développer
des relations sociales,
s’enrichir de la rencontre
avec l’autre, développer
l’imagination, la créativité, la
solidarité, la mixité sociale, la
mobilité…) Quelles complémentarités
ou ruptures entre
les temps et les espaces
• Comment Quelles situations
pédagogiques sont attendues,
souhaitées, perçues par les
familles, les collectivités, les
jeunes… Quels types d’accueil,
de séjours, de dispositifs…
• Collectif et individu : en
tension ou en relation…
Outre la socialisation, quelles
autres attentes éducatives
(autonomie, imagination, découvertes...)
• Le collectif, avec qui Quelles
spécificités selon les acteurs
Quelle(s) communication(s)
Les réflexions menées permettront
au Conseil d’Administration
de l’Ovlej de déterminer
le périmètre de la prochaine
étude, afin d’avoir une connaissance
spécifique des enjeux
liés au collectif dans le cadre
des ACM pour répondre encore
mieux aux problématiques et
aux besoins des enfants, des
jeunes et des familles.
Contact
n Isabelle MONTFORTÉ
Chef de projet-OVLEJ
01 44 95 81 27
en France et à l’étranger
à vivre
hiver 2014
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à l’ordre de la Fédération
Générale des PEP.
À retourner à la Fédération
Générale des PEP,
5-7, rue Georges-Enesco,
94026 Créteil Cedex.

Social & médico-social
PEP 28
L’action préparatoire à l’emploi d’Eure et Loir
Ce dispositif
propose sur une
année scolaire des
actions spécifiques
ainsi que de
nombreux stages
en entreprise.
L’action préparatoire
à l’emploi d’Eure-et-Loir (APE
28) » est un dispositif qui
s’adresse aux grands adolescents
et jeunes adultes âgés
de 16 à 20 ans en situation
de handicap et inscrits dans
un service ou établissement
médico-social du département
(1) .
C’est une action de formation
qui favorise l’insertion professionnelle
et sociale de ces
jeunes et tend à promouvoir
l’insertion par un développement
approprié de leurs compétences,
à optimiser et diversifier
les réponses offertes par
les établissements et services
en matière de préparation à
l’emploi.
Ce dispositif propose sur une
année scolaire des actions
spécifiques ainsi que de nombreux
stages en entreprise. (2)
C’est l’occasion pour les usagers,
autour d’une alternance
dispositif/entreprise, accompagnée
par les professionnels
de l’établissement ou du service
de référence, de tester,
d’expérimenter le monde du
travail afin de définir un projet
professionnel pouvant relever
du milieu ordinaire ou
du milieu protégé. Chaque année,
20 % à 30 % des usagers
signent un contrat d’apprentissage.
De nombreux partenaires
sont mobilisés autour de cette
action, dont notamment CAP
emploi, la mission locale, les
CFA, les prud’hommes… (3) .
L’APE 28 a été mise en place
à l’initiative des directions
des établissements médicosociaux
du département et
repose sur une mutualisation
des moyens.
En 2010, la DDASS d’Eure et
Loir a confié au SESSAD Départemental
Déficients Intellectuels,
géré par l’ADPEP 28
la gestion, la coordination et
l’animation de cette action.
De gauche à droite : Louis QUÉDEC, initiateur du projet, Joël DERRIEN, vice-président de la Fédération Générale
des PEP et président des PEP 28, Didier MARTIN, Préfet d’Eure-et-Loir.
Elle a alloué à cet effet une
enveloppe permettant de financer,
de manière pérenne
la rémunération du poste de
coordination, les activités et la
logistique.
Cette mise en synergie des
partenaires répond aux besoins
des jeunes à se préparer
à l’emploi. Ce dispositif constitue
l’une des réponses possible
qui s’inscrit bien dans
« l’adaptation de l’accompagnement
au parcours de vie ».
n
Pour en savoir plus
n Alain DELAUBERT
a.delaubert.sessad.pep28
@orange.fr
(1) Onze d’entre eux sont concernés :
Institut Médico-Educatif Hameau du
Bois-du-Seigneur (Vernouillet) – IME
le Nid des Bois (Manou) - IME Fontaine
Bouillant (Champhol) – IME
Léopold Bellan (Chateaudun) – IME
Antoine Fauvet (Nogent Le Rotrou) –
IME André Brault (Luisant) – Institut
Jeunes Sourds André Beulé (Nogent
le Rotrou) – Institut Thérapeutique
Educatif et Pédagogique (Senonches),
Service d’Education Spéciale et de
Soins à Domiciles Autisme (Chartres)
– SESSAD Trisomie 21 Eure et Loir
(Chartres) – SESSAD professionnel
(SESSAD PEP 28 Chartres) ;
(2) Une semaine «type» APE se décompose
ainsi : - le lundi en lycée
(4 lycées partenaires dans le département)
- 2 ou 3 mardis sur 4 en activités
spécifiques (les mardis vacants
dans leur établissement ou service,
parfois en entreprise) - le reste de la
semaine en entreprise.
(3) Les partenaires mobilisés sont :
Le Lycée Silvia Montfort (Luisant) –
Lycée Sully (Nogent le Rotrou) – Lycée
Nermont (Chateaudun) – Lycée
Rotrou (Dreux), le théâtre du Seuil,
l’association Peau d’Âme (socio esthéticienne),
la prévention routière, le
CICAT, la Croix Rouge, CAP EMPLOI,
Mission locale, les centres de formations
apprentis spécialisés et les CFA,
les prud’hommes
14 Juin 2013 - N° 47

PEP 21
Soutien psychologique
pour sourds et malentendants
L’Agence Régionale de Santé
(ARS) avait proposé à l’URA-
PEDA de Côte-d’0r de mettre en
place une permanence d’écoute
et de soutien psychologique pour
les adultes sourds et malentendants.
Un professionnel, intervenant
à temps partiel entre les structures
URAPEDA et les structures
PEP, possédait toutes les compétences
pour répondre aux besoins
définis par l’ARS.
Un accord tacite entre les deux
directions générales a eu pour
conséquence que l’ARS a proposé
cette opération à l’AD PEP 21.
Celle-ci a démarré l’action début
mars, un vendredi après-midi
sur deux.
L a FNASEPH a organisé
mercredi 29 mai 2013, à
l’Université Paris-Dauphine,
en partenariat avec la FGPEP,
une journée de mobilisation
et de travail sur le thème :
« Les jeunes handicapés acteurs
de leur avenir : Pour un
vrai parcours scolaire, d’apprentissage
professionnel, accompagné,
selon les besoins,
de façon efficace et pérenne »
Le « Grenelle des familles » de
la scolarisation et de l’insertion
des élèves handicapés,
qui avait eu lieu le 25 janvier
2012, avait abouti à une plateforme
de 47 propositions.
Ce dispositif, expérimental et
gratuit, a pour but « de prévenir
et d’accompagner les difficultés
psychiques de ce public ». « L’accessibilité
aux soins psychiques
pour les personnes sourdes (entretiens,
psychothérapies) n’est
pas toujours facile par manque
de médecins psychiatres et psychologues
sensibilisés à la surdité
et formés à la langue des
signes (LSF) et d’interprètes disponibles
».
La particularité de ce service
est « de proposer des entretiens
cliniques et des groupes de parole
avec une psychologue clinicienne
bilingue français/LSF
spécialisée dans la surdité ».
Journée de mobilisation
de la FNASEPH
en partenariat avec la FGPEP
La journée a eu pour objectif
de savoir : « Un an après,
où en sommes-nous », dans
un contexte où un groupe de
travail interministériel et interassociatif
s’est réuni de début
novembre 2012 à fin février
2013, présidé par madame
Pénélope Komitès, sur la « professionnalisation
des accompagnants
des enfants et des
adolescents handicapés »
Le Président de la Fédération,
Jean-Pierre Villain, a participé
à la table ronde de la matinée :
« de l’intégration à l’Ecole à une
école réellement inclusive ».
Une permanence d’écoute clinique
à distance via « ooVoo » se
tiendra également une fois par
mois pour les personnes les plus
éloignées géographiquement.
Cela commence très bien et démontre
que les organismes gestionnaires
et les associations de
personnes en situation de handicap
peuvent se mettre en capacité
et en mouvement pour produire
des réponses concertées et
conjuguées. n
Pour en savoir plus :
Contact
n Fabrice TOLETTI
Directeur Général PEP 21
sylvie.ribouchon@pep21.org
Jean-Pierre VILLAIN, Président
de la Fédération Générale des PEP.
Le Vice-Président, Joël Derrien,
a participé à la table ronde de
l’après-midi : « 14/25, le référent
de parcours ».
Cette journée de mobilisation
a permis d’échanger sur
le parcours de formation des
jeunes de 14 à 25 ans à partir
des expériences de terrain,
des études réalisées par la
FNASEPH sur les solutions de
financement, de l’expertise
de Serge Thomazet (Université
Blaise Pascal de Clermont-
Ferrand) et d’un dialogue avec
les professionnels, personnalités
qualifiées et autorités
concernées. n
EN BREF
n LES PEP RECRUTENT
AU SALON DE LA SANTÉ ET
DE L’AUTONOMIE LE 30 MAI
La Fédération Générale des PEP
a participé à la Plateforme
de l’Emploi au sein des Salons
de la Santé et de l’Autonomie
(5 e édition).
L’objectif était de permettre aux
établissements médico-sociaux de :
• Rencontrer des professionnels
qualifiés pour recruter de
manière ciblée : médecins toutes
spécialités, cadres de santé,
personnels soignants et nonsoignants.
• Accroître la notoriété et
l’attractivité de l’établissement
en bénéficiant d’une véritable
communication.
• Accélérer le processus de
recrutement et de profiter de ce
grand rendez-vous qui met en
relation les acteurs et décideurs
du monde de la santé.
Notre présence, en lien avec
notre partenaire JOB-VITAE avait
pour objectif de progresser dans
le domaine du recrutement de
métiers connus par leur difficulté
à être engagés.
En visite au Salon Santé-
Autonomie au sein de la
plateforme de l’emploi,
Michèle DELAUNAY - Ministre
Déléguée chargée des Personnes
âgées et de l’Autonomie - a
signé avec la CNSA et quatre
OPCA des conventions prévoyant
des actions de formation et
d’accompagnement pour les
jeunes embauchés dans le cadre
des emplois d’avenir. L’opération
« 1 EHPAD, 1 emploi d’avenir »,
permettra d’encourager les
maisons de retraite médicalisées
à recruter des jeunes en emplois
d’avenir.
La Fédération Générale des PEP
a pu assister au lancement de
cette opération.
Juin 2013 - N° 47 15

Notre association existe depuis 23 ans.
Et ça n’a pas toujours été un long fleuve
tranquille. Heureusement, la MAIF a toujours été à nos côtés.
Notamment le jour où un incendie a ravagé le hangar. Tout notre
équipement est parti en fumée. Avec eux, on a été rapidement indemnisé,
on a tout racheté et on n’a pas raté notre saison.
Jean-Paul - Président d’association à Mende.
MAIF - Société d’assurance mutuelle à cotisations variables - 79038 Niort cedex 9. Filia-MAIF - Société anonyme au capital de 114 337 500 € entièrement libéré - RCS Niort : B 341 672 681 (87 B 108) 79076 Niort cedex 9. Entreprises régies par le Code des assurances.
maif, L’assureur des associations depuis 1965
www.maif-associationsetcollectivites.fr
16 Juin 2013 - N° 47