Rapport de l'Atelier - fao ectad bamako
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<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> l’Atelier<br />
Contrôle et prévention <strong>de</strong> la rage en RDC<br />
Comment améliorer la collaboration entre les acteurs clés <br />
31 mai – 1 juin 2012, Cercle français – Kinshasa (RDC)<br />
<strong>Rapport</strong> rédigé par les rapporteurs<br />
Dr Amédée Luyuba Awazi (Association <strong>de</strong>s Mé<strong>de</strong>cins Vétérinaires du Congo)<br />
Dr Jimmy Kapetshi Kasabawu (Cliniques <strong>de</strong> Kinshasa/Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine)<br />
<strong>Rapport</strong> édité par<br />
Katinka <strong>de</strong> Balogh (FAO, Rome)<br />
Charles Bebay (FAO, Rome)<br />
Août 2012<br />
Co<strong>de</strong> activité – Année 3; WP 1.D.9.C Page 1
Acronymes<br />
Résumé<br />
Partie 1 - Déroulement quotidien <strong>de</strong> l’atelier<br />
Jour 1<br />
Jour 2<br />
Partie 2 – Annexes<br />
Annexe 1 – Agenda <strong>de</strong> l’atelier<br />
Annexe 2 - Travaux <strong>de</strong> groupes<br />
Annexe 3 – Liste <strong>de</strong>s participants<br />
Table <strong>de</strong>s matières<br />
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Acronymes<br />
AMVC : Association <strong>de</strong>s Mé<strong>de</strong>cins Vétérinaires du Congo<br />
CAP : Connaissances, Attitu<strong>de</strong>s et Pratiques<br />
CUK : Cliniques Universitaires <strong>de</strong> Kinshasa<br />
DRIT: direct Rapid Immunohistochemical Test<br />
ECTAD: Emergency Centre for Transboundary Animal Diseases<br />
EPT: Emerging Pan<strong>de</strong>mic Threats<br />
FAO: Food and Agricultural Organization of the United Nations<br />
GRAPES: Global Rabies Prevention and Elimination Steps<br />
ICCN : Institut Congolais <strong>de</strong> Conservation <strong>de</strong> la Nature<br />
INRB : Institut National <strong>de</strong> Recherches Biomédicales<br />
IPAPEL : Inspection Provinciale <strong>de</strong> l’Agriculture, <strong>de</strong> la Pêche et <strong>de</strong> l’Elevage<br />
LVK : laboratoire Vétérinaire <strong>de</strong> Kinshasa<br />
OVCR : Office vaccinogène contre la rage<br />
OMS : Organisation Mondiale <strong>de</strong> la Santé<br />
SEARG: South and Eastern Africa Rabies Group<br />
UNIKIN: Université <strong>de</strong> Kinshasa<br />
USAID: United States Agency for International Development<br />
VAR : Vaccin antirabique<br />
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Résumé<br />
A l’initiative <strong>de</strong> la FAO, le projet IDENTIFY financé par l’USAID a organisé un atelier du 31 Mai au 1 er<br />
juin 2012 au Cercle français <strong>de</strong> Kinshasa sur le thème : Contrôle et prévention <strong>de</strong> la rage en RDC :<br />
comment améliorer la collaboration entre les acteurs clés <br />
L’atelier a réuni une quarantaine <strong>de</strong> professionnels <strong>de</strong> la santé animale et <strong>de</strong> la santé humaine, ainsi<br />
que <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’Environnement et <strong>de</strong> la faune. Des représentants <strong>de</strong>s<br />
organisations internationales telles que l’OMS, <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> la société civile ainsi que <strong>de</strong>s ordres<br />
professionnels ont également participé à cet atelier.<br />
L’atelier a connu une forte participation ainsi que le soutien du Gouvernement <strong>de</strong> RDC à travers<br />
l’ouverture et la clôture par le Représentant du Secrétaire Général <strong>de</strong> Monsieur le Ministre.<br />
L’atelier a offert l’opportunité aux mé<strong>de</strong>cins, aux mé<strong>de</strong>cins et techniciens vétérinaires, aux<br />
professionnels <strong>de</strong> l’environnement et aux délégués <strong>de</strong>s pharmacies vétérinaires et du secteur privé<br />
<strong>de</strong> présenter leurs diverses activités dans la prévention ou le contrôle <strong>de</strong> la rage, mais également <strong>de</strong><br />
relever, chacun ce qui le concerne, les difficultés rencontrées et les opportunités existant à son<br />
niveau pour améliorer la collaboration afin <strong>de</strong> mieux prévenir et contrôler la rage en RDC.<br />
Sur la base <strong>de</strong>s présentations faites et <strong>de</strong>s discussions en plénière ou dans les groupes <strong>de</strong> travail,<br />
l’atelier a mis en exergue ;<br />
<br />
Le sous rapportage <strong>de</strong>s données sur la maladie qui ne permet pas d’avoir une connaissance<br />
satisfaisante du niveau <strong>de</strong> risque et <strong>de</strong>s actions entreprises pour sa maitrise ;<br />
L’absence <strong>de</strong> mécanismes fonctionnels <strong>de</strong> collaboration intra et intersectorielle ;<br />
<br />
<br />
L’existence d’expériences passées sur l’organisation <strong>de</strong> la prévention et <strong>de</strong> la surveillance (OCVR),<br />
la gestion <strong>de</strong>s foyers <strong>de</strong> rage (foyers <strong>de</strong> rage dans les communes <strong>de</strong> Kimbaseke, Ngaliema, Mont-<br />
Ngafula à Kinshasa en 2007) ou encore dans le Bas-Congo, <strong>de</strong>s capacités diagnostiques<br />
disponibles à l’INRB et au LVK, l’enseignement ou la recherche (étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité <strong>de</strong><br />
vaccination orale <strong>de</strong>s chiens par la Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine vétérinaire <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Kinshasa,<br />
étu<strong>de</strong>s CAP <strong>de</strong> l’INRB etc.). Ces expériences sont limitées dans le temps et dans l’espace<br />
(quelques localités, communes à Kinshasa en 2007, quelques territoires dans le Bas-Congo) sont<br />
insuffisamment partagées pour être capitalisées et élaborer une stratégie <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong><br />
contrôle à l’échelle provinciale ou nationale ;<br />
Une législation et inadaptée et <strong>de</strong>s ressources limitées qui ne permettent pas <strong>de</strong> créer les<br />
conditions (i) d’une connaissance du risque <strong>de</strong> la rage dans le pays, (ii) <strong>de</strong> promouvoir une<br />
collaboration intra et intersectorielle<br />
Les participants ont formulé <strong>de</strong>s propositions à court et à moyen terme qui <strong>de</strong>vraient permettre <strong>de</strong><br />
renforcer la collaboration entre les différents secteurs à savoir ;<br />
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A court terme (six mois)<br />
Organiser la journée mondiale contre la rage en septembre 2012<br />
<br />
<br />
<br />
Partager les résultats <strong>de</strong> recherche menés par chaque institution<br />
Harmoniser les coûts <strong>de</strong> réalisation du diagnostic<br />
Etablir une liste <strong>de</strong> personnes issues <strong>de</strong>s différentes instituions, formuler leurs TDR en vue<br />
d’assurer un suivi <strong>de</strong>s recommandations formulées mais aussi, <strong>de</strong> suggérer <strong>de</strong> manière<br />
précise la nature et le coût <strong>de</strong>s activités à mener à moyen terme<br />
A moyen terme (au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> six mois)<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Célébrer la journée mondiale contre la rage chaque année<br />
Réunir un groupe <strong>de</strong> travail en provenance <strong>de</strong>s institutions impliquées et formuler leur feuille<br />
<strong>de</strong> route<br />
Réhabiliter l’OVCR et étendre ses compétences à d’autres provinces<br />
Rédiger les procédures <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s personnes mordues<br />
Etablir un système d’échange <strong>de</strong>s données sur (i) les personnes mordues, (ii) la disponibilité<br />
en produits antirabiques<br />
Evaluer la législation au regard <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong> la lutte contre la rage<br />
Réaliser <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s CAP en associant les différents acteurs<br />
Formuler <strong>de</strong> manière réaliste les progrès réalisables dans 3, 10, 15 et 20 ans, sur la base <strong>de</strong>s<br />
étapes formulées par le GRAPES<br />
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Partie 1 - Déroulement quotidien <strong>de</strong> l’atelier<br />
1 ère Journée - jeudi 31 mai 2012<br />
Accueil <strong>de</strong>s participants et cérémonie d’ouverture<br />
La Représentation <strong>de</strong> la FAO en RDC a organisé l’accueil <strong>de</strong>s participants sur le site <strong>de</strong> l’atelier. La<br />
cérémonie d’ouverture s’est ensuite déroulée comme suit :<br />
<br />
<br />
Le mot du Représentant <strong>de</strong> la FAO en RDC<br />
Le mot du Représentant <strong>de</strong> Son Excellence Monsieur le Ministre <strong>de</strong> l’Agriculture et du<br />
Développement Rural.<br />
Dans son mot, le Représentant <strong>de</strong> la FAO a relevé l’impact <strong>de</strong> la rage dans le mon<strong>de</strong> selon les<br />
données fournies par l’OMS tout en relevant que ce sont essentiellement les enfants qui sont les plus<br />
affectés. Il a par la suite rappelé que malgré l’existence <strong>de</strong>s moyens confirmés <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong><br />
contrôle <strong>de</strong> la rage, celle-ci reste toujours un défi majeur pour les services <strong>de</strong> santé en raison <strong>de</strong><br />
nombreuses insuffisances constatées en ce qui concerne les ressources et l’organisation <strong>de</strong>s<br />
différents acteurs. Ces défis, selon lui, sont au cœur du concept ‘’une santé’’ pour lequel la FAO s’est<br />
engagée aux côtés <strong>de</strong>s autres organisations internationales telles que l’OMS et l’OIE. A ce titre, il a<br />
rappelé l’approche multidisciplinaire véhiculé par ce concept pour lequel la rage, du fait <strong>de</strong> son<br />
caractère zoonotique, est un modèle <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> collaboration <strong>de</strong> choix. Le représentant <strong>de</strong> la<br />
FAO en RDC a terminé son propos en remerciant tous les participants présent à l’atelier. Il a<br />
particulièrement remercié l’USAID pour son soutien apporté à la FAO à travers le projet IDENTIFY<br />
ainsi que le Gouvernement Congolais pour la qualité <strong>de</strong> la collaboration entre la RDC et la FAO.<br />
La <strong>de</strong>rnière allocution officielle a été prononcé par Monsieur le Représentant <strong>de</strong> Son Excellence<br />
Monsieur le Ministre <strong>de</strong> l’Agriculture et du Développement Rural qui a rappelé l’importance<br />
qu’attache le Gouvernement <strong>de</strong> RDC à la lutte contre les maladies animales ayant un impact<br />
important sur le bien-être <strong>de</strong>s populations. Après avoir prescrit aux participants une ar<strong>de</strong>ur pendant<br />
les travaux qui garantirait <strong>de</strong>s résultats concrets au terme <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux jours, Monsieur le Représentant<br />
<strong>de</strong> Son Excellence Monsieur le Ministre <strong>de</strong> l’Agriculture et du Développement Rural a remercié la<br />
FAO et l’USAID pour leurs constants efforts à soutenir le Gouvernement <strong>de</strong> RDC. Il a par la suite<br />
déclaré l’ouverture <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> l’atelier.<br />
La cérémonie d’ouverture s’est terminée par une séance photos <strong>de</strong> groupe et une pause-café.<br />
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Mise en place d’un bureau <strong>de</strong> l’atelier<br />
De retour <strong>de</strong> la pause-café, les participants ont mis en place un bureau <strong>de</strong> l’atelier composé comme<br />
suit.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Prési<strong>de</strong>nt : Dr Luboya Kasongo Muteba (Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine Vétérinaire/UNIKIN)<br />
Vice-Prési<strong>de</strong>nt : Dr Saila Diafuka (projet RESPOND/Kinshasa)<br />
1 er <strong>Rapport</strong>eur : Dr Amédée Luyuba Awazi (AMVC)<br />
2 ème <strong>Rapport</strong>eur : Dr Jimmy Kapetshi Kasabawu (CUK/Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine/ UNIKIN)<br />
Secrétaire : Dr Bantubungi wa Tumba (ICCN)<br />
Les travaux ont repris sous la houlette du prési<strong>de</strong>nt du bureau qui a <strong>de</strong>mandé aux présentateurs <strong>de</strong><br />
se rapprocher du bureau <strong>de</strong> l’atelier afin que ceux-ci soient i<strong>de</strong>ntifiés et qu’ils mettent à la<br />
disposition du bureau leurs présentations. Le prési<strong>de</strong>nt a par la suite invité tous les participants à se<br />
présenter les uns après les autres afin <strong>de</strong> faire plus amples connaissance avant le début <strong>de</strong>s<br />
présentations.<br />
Objectifs <strong>de</strong> l’atelier – Charles Bebay/FAO, Rome<br />
Avant <strong>de</strong> présenter les objectifs <strong>de</strong> l’atelier, le Dr Bebay a remercié les participants pour leur<br />
disponibilité, tout en rappelant la nécessité d’atteindre les prescriptions formulées pendant la<br />
cérémonie d’ouverture par le Représentant <strong>de</strong> Monsieur le Ministre <strong>de</strong> l’agriculture et du<br />
développement rural. Pour ce faire, le Dr Bebay a indiqué les trois 3 objectifs <strong>de</strong> l’atelier à savoir ;<br />
1. Echanger et partager les informations, les pratiques et les opportunités dont chaque<br />
participant dispose<br />
2. I<strong>de</strong>ntifier les difficultés <strong>de</strong> collaboration et les mécanismes fonctionnels <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong><br />
la collaboration<br />
3. Formuler <strong>de</strong>s objectifs réalistes pour améliorer et/ou promouvoir<br />
o Le diagnostic<br />
o La surveillance<br />
o La prévention et le contrôle<br />
o L’enseignement et la recherche<br />
o La mobilisation <strong>de</strong>s ressources<br />
La rage dans le mon<strong>de</strong> ; situation, stratégie et moyens <strong>de</strong> lutte - Katinka <strong>de</strong> Balogh/FAO, Rome<br />
Dans son exposé, Mme De Balogh a rappelé la situation <strong>de</strong> la rage dans le mon<strong>de</strong>, les stratégies <strong>de</strong><br />
contrôle et <strong>de</strong> prévention ainsi que les étapes à suivre. Elle a amené l’assistance à s’interroger sur la<br />
réalité <strong>de</strong>s chiffres annoncés <strong>de</strong>s mortalités <strong>de</strong> rage humaine pour poursuivre, en prenant comme<br />
exemple la RDC, que la rage est sous rapportée dans la plupart <strong>de</strong>s pays, notamment en Asie et en<br />
Afrique. Mme Balogh a ensuite rappelé les cycles <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong> la rage en insistant sur le rôle du<br />
chien dans la rage humaine.<br />
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La présentation <strong>de</strong> Mme De Balogh s’est poursuivie par un bref rappel <strong>de</strong> l’approche que développe<br />
<strong>de</strong> la FAO pour lutter contre sur les maladies zoonotiques émergentes ou ré-émergentes. Selon elle,<br />
en prenant en compte non pas seulement la lutte contre les agents pathogènes impliqués dans la<br />
survenue <strong>de</strong> ces maladies mais aussi et parfois <strong>de</strong>s causes plus générales telles que (i) le système<br />
national <strong>de</strong> santé, (ii) l’état <strong>de</strong> la pauvreté et le niveau d’information <strong>de</strong>s populations, (iii) la sécurité<br />
sanitaire <strong>de</strong>s aliments ou encore (iv) le niveau <strong>de</strong> préparation pour faire face à une crise, un pays<br />
peut efficacement lutter contre une maladie ou tout au moins, en réduire significativement l’impact<br />
au sein <strong>de</strong> sa population. Ainsi, la lutte contre les zoonoses négligées telles que la tuberculose, la<br />
fièvre <strong>de</strong> lassa, la salmonellose fait appel aux points i, ii, iii cités ci-<strong>de</strong>ssus tandis que la lutte contre<br />
les zoonoses émergentes telles que l’Influenza aviaire hautement pathogène ou la fièvre Ebola relève<br />
plutôt du point iv. Dans cette approche, la rage selon le mo<strong>de</strong> transmission, se situe à mi-chemin. Elle<br />
est tantôt une zoonose négligée (pour la rage canine) ou une zoonose émergente/ré-émergente<br />
lorsque sa transmission implique la faune sauvage (notamment les chauves-souris vampires) comme<br />
en Amérique latine.<br />
Deux points ont marqué la fin <strong>de</strong> l’intervention <strong>de</strong> Mme <strong>de</strong> Balogh à savoir, la présentation (i) du<br />
‘’paquet rage’’ et (ii) <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> luttes développés permettant <strong>de</strong> mener <strong>de</strong>s actions.<br />
Le paquet rage résume les aspects dont il faut tenir compte dans le cadre d’une stratégie <strong>de</strong> lutte<br />
contre la rage. Ces aspects comportent :<br />
<br />
La surveillance (rapportage <strong>de</strong>s morsures et <strong>de</strong>s cas) et le diagnostic en santé animale et<br />
humaine ;<br />
La vaccination <strong>de</strong>s chiens, le contrôle <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> chiens chez les vétérinaires ;<br />
<br />
Des moyens politiques, réglementaires et financiers permettant <strong>de</strong> sensibiliser les<br />
populations et d’impliquer les municipalités.<br />
Les outils comprennent principalement (i) la célébration <strong>de</strong> la journée mondiale contre la rage tous<br />
les 28 septembre et (ii), la maquette prête à imprimer développée par l’alliance mondiale <strong>de</strong>s Experts<br />
<strong>de</strong> la rage. Ce document consultable en ligne 1 donne <strong>de</strong> précieux conseils aux pays qui désirent<br />
contrôler la rage humaine transmise par la rage canine.<br />
La situation <strong>de</strong> la rage en RDC - Dr Nsimba Nsoki, DPSA/MINADER<br />
L’orateur a relevé l’absence d’une politique nationale <strong>de</strong> lutte contre la rage, l’insuffisance <strong>de</strong>s<br />
données statistiques et le manque d’une plateforme intersectorielle <strong>de</strong> concertation pour la<br />
réduction/ éradication <strong>de</strong> cette maladie. Il a particulièrement rappelé que l’absence <strong>de</strong> collaboration<br />
entre les services <strong>de</strong> santé et vétérinaires (notamment le rapportage <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> morsure et l’absence<br />
<strong>de</strong> procédures <strong>de</strong> prise en charge) et la pénurie <strong>de</strong>s vaccins antirabiques représentent <strong>de</strong>s obstacles<br />
majeurs ren<strong>de</strong>nt difficiles la prévention et le contrôle <strong>de</strong> la maladie en RDC.<br />
1 www.rabiesblueprint.com<br />
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Prise en charge <strong>de</strong> la rage en RDC : quel avenir Dr Pati Mpiana - INRB<br />
Le Dr Pathy a commencé sa présentation en distinguant les foyers primaires <strong>de</strong> rage en RDC qui selon<br />
lui sont les chacals tandis que les chiens, les chats et dans une moindre mesure les signes en sont les<br />
foyers diffus. Il a ensuite indiqué les capacités <strong>de</strong> diagnostic que l’INRB est techniquement capable <strong>de</strong><br />
faire. Il s’agit notamment <strong>de</strong>s techniques dRIT (cerveau <strong>de</strong> l’animal mor<strong>de</strong>ur, inoculation aux souris),<br />
l’IFAT, le titrage <strong>de</strong>s anticorps, la PCR. L’usage effectif <strong>de</strong>s trois <strong>de</strong>rnières techniques se heurte<br />
cependant à l’absence <strong>de</strong> réactifs, <strong>de</strong> kits et d’amorces malgré la maîtrise par l’INRB <strong>de</strong> cette<br />
technique. Un algorithme <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong> la rage a enrichi la présentation du Dr Pati qui a<br />
ensuite indiqué que la recherche <strong>de</strong> nouveaux lyssavirus est envisagée à l’INRB par la métho<strong>de</strong><br />
métagenomics en collaboration avec le Dr John Mokili <strong>de</strong> l’Université San Diego aux Etats Unis.<br />
Pour terminer, le Dr Pati a partagé avec les participants les résultats préliminaires d’une enquête CAP<br />
récemment réalisées dans le Bas-Congo malgré le caractère encore confi<strong>de</strong>ntiel <strong>de</strong> ses travaux.<br />
Toutefois, le Dr Pati a rappelé la nécessité que telles étu<strong>de</strong>s soient multipliées afin <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong><br />
prévention et <strong>de</strong> contrôle puissent sur une connaissance effective du risque <strong>de</strong> la rage en RDC.<br />
Situation <strong>de</strong> la rage au Bas Congo - Dr Léonard Ntunuanga, IPAPEL/ Bas-Congo<br />
Le Dr Ntunuanga a présenté la situation <strong>de</strong> la rage dans les localités <strong>de</strong> Moanda, Kimpese et Matadi<br />
telles que enregistrées par l’IPAPEL Bas-Congo qui révèle 9 cas <strong>de</strong> mortalités humaines (dont un en<br />
provenance d’Angola) dues à cette maladie <strong>de</strong>puis 2011. Il a ensuite présenté les actions <strong>de</strong><br />
sensibilisation mises en place à travers les médias et la vaccination <strong>de</strong>s chiens qui toutefois reste<br />
insuffisante au regard <strong>de</strong>s besoins en raison du manque <strong>de</strong>s vaccins et du manque <strong>de</strong> sensibilisation<br />
<strong>de</strong>s propriétaires d’animaux. Le Dr Ntunuanga a indiqué la campagne <strong>de</strong> vaccination organisée en<br />
2011 qui a permis <strong>de</strong> vacciner plus <strong>de</strong> mille animaux a été prise en charge par le gouvernement<br />
provincial du Bas-Congo.<br />
Décès dus à la rage dans la ville <strong>de</strong> Kinshasa en 2009-2010, Dr Makumbu, chercheur indépendant<br />
Le Dr Makumbu a présenté les résultats <strong>de</strong> ses recherches menées <strong>de</strong> janvier 2009 à septembre 2010<br />
dans la ville <strong>de</strong> Kinshasa, notamment dans les communes <strong>de</strong> Ngaliema, Mont Ngafula et <strong>de</strong><br />
Kimbaseke où 32 personnes mordues ou mortes <strong>de</strong> rage. Les données récoltées à l’OVCR montrent<br />
que 53% <strong>de</strong> ces personnes sont à <strong>de</strong> sexe masculin tandis que la répartition par âge montre que 44%<br />
sont âgés <strong>de</strong> 0 à 9 ans, 19% sont âgées <strong>de</strong> 10 à 19 ans et qu’enfin, les personnes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 ans<br />
représentent 40% <strong>de</strong> cet effectif.<br />
Lutte contre la rage à Kinshasa, Dr Guene, IPAPEL/Kinshasa<br />
Dans son exposé le Dr Françoise Guene a surtout mis en exergue les conditions particulièrement<br />
difficiles que rencontre l’inspection provinciale <strong>de</strong> la ville provinciale <strong>de</strong> Kinshasa dans ses activités<br />
<strong>de</strong> lutte contre la rage. Elle a notamment indiqué l’absence <strong>de</strong> moyens logistiques qui permettraient<br />
Co<strong>de</strong> activité – Année 3; WP 1.D.9.C Page 9
<strong>de</strong> maintenir la chaîne <strong>de</strong> froid, un approvisionnement insuffisant <strong>de</strong> vaccins, un très faible niveau <strong>de</strong><br />
sensibilisation <strong>de</strong> la population, une méconnaissance <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> chiens et enfin, la faiblesse<br />
<strong>de</strong>s ressources financières qui <strong>de</strong>vraient permettre <strong>de</strong> motiver davantage les agents.<br />
Comme solutions à ces difficultés, Mme Guene a suggéré la création d’un réseau d’épidémiosurveillance<br />
provincial, la réhabilitation <strong>de</strong>s infrastructures et <strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong> l’OVCR et la<br />
réalisation <strong>de</strong> campagnes <strong>de</strong> sensibilisation et <strong>de</strong> vaccination.<br />
Déontologie vétérinaire et surveillance <strong>de</strong> la rage, Dr Luyuba, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’AMVC/ Kinshasa<br />
Le Dr Luyuba a relevé le rôle important que l’Association <strong>de</strong>s Mé<strong>de</strong>cins Vétérinaires est appelé à<br />
jouer dans le respect <strong>de</strong> la déontologie vétérinaires par ses membres directement impliqués dans la<br />
surveillance <strong>de</strong> la rage, et aussi dans la sensibilisation <strong>de</strong> la population bénéficiaire.<br />
Les activités <strong>de</strong>s pharmacies vétérinaires, PRODIVET, SECUREX et DIPRAVET<br />
Les trois représentants <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> produits vétérinaires ont informé les participants <strong>de</strong>s<br />
conditions d’importation <strong>de</strong>s vaccins antirabiques auprès <strong>de</strong>s entreprises étrangères. Ils ont relevé<br />
leurs difficultés qui sont essentiellement : (i) une connaissance très approximative <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
réelle <strong>de</strong>s populations, (ii) une prévision difficile <strong>de</strong>s coûts et <strong>de</strong>s prix en raison même <strong>de</strong>s<br />
incertitu<strong>de</strong>s liées à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, (iii) les risques <strong>de</strong> détérioration <strong>de</strong> la qualité du vaccin à cause <strong>de</strong>s<br />
problèmes <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong> froid, notamment à l’intérieur du pays. Les représentants <strong>de</strong> ces<br />
distributeurs <strong>de</strong> médicaments vétérinaires ont enfin exprimé le vœu que l’atelier soit une<br />
opportunité pour esquisser les pistes permettant <strong>de</strong> lever ces obstacles.<br />
Capacités et activités <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong> la rage, Dr Bonkela, du LVK/Kinshasa<br />
Après avoir reconnu les efforts menés par le laboratoire <strong>de</strong> Kinshasa pour le renforcement <strong>de</strong> ses<br />
capacités, il a stigmatisé la faible collaboration avec les autres acteurs impliqués dans la prévention<br />
et le contrôle <strong>de</strong> la rage, ainsi que la faible visibilité du laboratoire vétérinaire.<br />
La rage humaine, Dr Jimmy Kapetshi, Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine/UNIKIN<br />
Se basant sur l’enseignement <strong>de</strong> la maladie telle qu’elle est enseignée aux étudiants en mé<strong>de</strong>cine à la<br />
Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> l’UNIKIN. Sa présentation s’est poursuivie par la présentation <strong>de</strong>s<br />
symptômes chez l’Homme ainsi que les prélèvements et les examens laboratoires pratiqués en RDC.<br />
Le Dr Kapetshi indiqué les protocoles <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s personnes mordues en distinguant le<br />
protocole OMS (une injection <strong>de</strong> VAR à J0, J3, J7, J14 et enfin à J30) <strong>de</strong> celui modifié par l’Institut<br />
Pasteur (2 injections <strong>de</strong> VAR à J0, une injection à J14 et une <strong>de</strong>rnière injection à J21).<br />
Cette présentation a permis aux participants d’être informés sur le coût direct <strong>de</strong> la prise en charge<br />
dont le montant présenté par le Dr Kapetshi est d’environ 300 Dollars US/personne.<br />
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Vaccination orale et vaccination parentérale, Dr Kazadi, <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine<br />
vétérinaire/UNIKIN<br />
Le Dr Kazadi a présenté le projet <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> vaccination antirabique par voie orale comme<br />
complément possible à la vaccination parentérale classique. Pour lui, ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vaccination<br />
pourrait valablement être utilisé en complément <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième si les résultats s’avéraient<br />
concluants, notamment dans la ville <strong>de</strong> Kinshasa. Le projet <strong>de</strong> recherche se déroulera dans la<br />
commune <strong>de</strong> Mont-Ngafula, l’une <strong>de</strong>s communes affectées par les foyers <strong>de</strong> rage <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong><br />
Kinshasa en 2007. Les travaux préliminaires ont montré que la ville <strong>de</strong> Kinshasa comptait près <strong>de</strong><br />
66 000 animaux domestiques (dont la majorité sont les chiens, viennent ensuite les chats et les<br />
singes).<br />
Le protocole <strong>de</strong> recherche prévoit la vérification du niveau <strong>de</strong> protection antirabique par contrôle<br />
sérologique suite à une double administration <strong>de</strong> vaccin antirabique par voie parentérale dans un<br />
premier temps, puis l’administration du vaccin oral dans un second temps. Ce travail pourrait<br />
recevoir le soutien du laboratoire Virbac par l’intermédiaire d’une offre <strong>de</strong> 1200 doses <strong>de</strong> vaccins. Le<br />
Dr Kazadi a toutefois souligné l’absence <strong>de</strong> collaboration intersectorielle qui freine une réelle mise en<br />
commun <strong>de</strong>s ressources et la possibilité d’une lutte efficace contre la rage.<br />
Gestion intersectorielle d’un foyer <strong>de</strong> rage à mener - groupes <strong>de</strong> travail<br />
Les participants ont été divisés en <strong>de</strong>ux groupes pour répondre à une série <strong>de</strong> question en relation<br />
avec la gestion d’un foyer <strong>de</strong> rage. Les groupes étaient composés <strong>de</strong> vétérinaires <strong>de</strong>s services<br />
vétérinaires centraux et <strong>de</strong>s IPAPEL, d’experts laboratoires, <strong>de</strong> vétérinaires privés, <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins tant<br />
praticiens hospitaliers que <strong>de</strong>s services centraux du Ministère <strong>de</strong> la santé. Le scénario présenté était<br />
inspiré <strong>de</strong>s foyers <strong>de</strong> rage survenus en février 2012 à Kisumu. L’exercice a fait référence à la rage<br />
bovine, canine et humaine. Les discussions ont été très vives dans les groupes qui ont eu pour<br />
facilitateurs les Drs De Balogh et Bebay <strong>de</strong> la FAO.<br />
La restitution <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> groupe a permis <strong>de</strong> faire le constat suivant :<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Une absence <strong>de</strong> définition <strong>de</strong> cas <strong>de</strong> rage<br />
L’absence <strong>de</strong> coordination dans la chaîne <strong>de</strong> prise <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> morsures tant entre les<br />
laboratoires humains, vétérinaires et les mé<strong>de</strong>cins<br />
L’absence <strong>de</strong> procédures écrites et connues <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> morsures<br />
Lorsque <strong>de</strong>s collaborations ont été effectives, celles-ci reposent surtout <strong>de</strong>s relations<br />
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2 ème Journée – vendredi 01 juin 2012<br />
La 2 ème journée <strong>de</strong> l’atelier a démarré avec la restitution, par le secrétariat <strong>de</strong> l’atelier, <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong><br />
la veille. Ont suivi par la suite les présentations <strong>de</strong>s Drs De Balogh et Bebay.<br />
Approche <strong>de</strong> lutte progressive contre la rage, Dr De Balogh, FAO/Rome<br />
La présentation du Dr De Balogh a permis aux participants <strong>de</strong> prendre connaissance l’approche<br />
GRAPES (en anglais) dont l’élaboration est récente et pour laquelle la RDC est le premier pays où<br />
celle-ci approche est présentée. C’est pourquoi les participants ont été invités à y apporter <strong>de</strong>s<br />
commentaires, soit pendant l’atelier, soit après et ce, au travers <strong>de</strong> Mme De Balogh. Cette approche<br />
qui combine plusieurs activités dans les domaines du diagnostic, la surveillance, <strong>de</strong> la prévention, du<br />
contrôle permet à la fois à un pays <strong>de</strong> se situer sur une échelle allant <strong>de</strong> 0 à 5 mais également, <strong>de</strong><br />
mesurer sa progression dans le cadre d’un programme <strong>de</strong> lutte.<br />
Etapes<br />
Caractéristiques principales<br />
0 0.1 Le risque <strong>de</strong> la rage n’est pas connu<br />
1.1 La capacité <strong>de</strong> surveillance du laboratoire <strong>de</strong> base est mise en place, y compris la<br />
compétence du personnel dans la pratique <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> diagnostic approuvées<br />
1.2 Les mécanismes ont été mis en place pour le rapportage <strong>de</strong>s cas et l’envoi <strong>de</strong>s<br />
1 échantillons<br />
1.3 Les produits biologiques à <strong>de</strong>s fins prophylactiques pour les soins humains sont<br />
disponibles<br />
1.4 Le dialogue inter-sectoriel a démarré<br />
2.1 Le cadre <strong>de</strong> surveillance à l'échelle du pays a été mis en place<br />
2.2 La capacité <strong>de</strong> distinction entre les souches variantes a été mise en place.<br />
2.3 Il existe une meilleure compréhension <strong>de</strong> la situation épidémiologique<br />
2.4 Le cadre législatif a été mis en place, y compris les règlements pour les mouvements<br />
2 d'animaux et <strong>de</strong> préférence les lois relatives à la vaccination obligatoire <strong>de</strong>s chiens<br />
2.5 Des programmes nationaux intégrés pour éliminer la rage existent<br />
2.6 Des produits biologiques pour l'homme sont disponibles, l'arrêt <strong>de</strong>s produits qui ne sont<br />
pas pré-qualifiés par l'OMS est réel<br />
2.7 Les mécanismes pour la collaboration intersectorielle sont en place<br />
3.1 A l'échelle du pays, il existe <strong>de</strong>s programmes pour la prévention et le contrôle intégré <strong>de</strong><br />
la rage, y compris la fourniture suffisante <strong>de</strong> produits biologiques pour l'homme<br />
3 3.2 Des réunions inter-régionales sont régulières et permettent le partage <strong>de</strong> l'information<br />
et l'évaluation <strong>de</strong>s progrès réalisés <strong>de</strong>puis la mise en œuvre du GRAPES dans le pays<br />
3.3 La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour la PPE <strong>de</strong>vrait commencer à diminuer au fur et à mesure <strong>de</strong> la<br />
4.1 Mise en place <strong>de</strong> certaines zones in<strong>de</strong>mnes <strong>de</strong> rage dans le pays<br />
4.2 Les programmes <strong>de</strong> vaccination sont toujours en place dans les zones où la rage est<br />
toujours présente<br />
4<br />
4.3 Baisse <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour la PPE<br />
4.4 Le dialogue avec d'autres pays commence<br />
4.5 Entre l'étape 4 et 5, l'éradication <strong>de</strong> la rage humaine est envisagée<br />
5 5.1 Mise en place d’une stratégie d’éradication <strong>de</strong> la rage dans les pays<br />
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Restitution <strong>de</strong>s rencontres individuelles, Dr Charles Bebay, FAO/Rome<br />
Cette restitution a été faite sur le modèle forces et faiblesses <strong>de</strong> la surveillance, <strong>de</strong> la prévention et<br />
du contrôle <strong>de</strong> la rage en RDC avec les résultats suivants.<br />
Tableau 1 : restitution sur les forces et faiblesses <strong>de</strong> la prévention et du contrôle <strong>de</strong> la rage en RDC<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Forces<br />
L’existence d’un office pour le contrôle <strong>de</strong> la<br />
rage qui représente une véritable mémoire<br />
dans la prévention et le contrôle <strong>de</strong> la rage<br />
en RDC ;<br />
L’existence d’un pool <strong>de</strong> formation et même<br />
<strong>de</strong> recherche sur la rage à l’UNIKIN ;<br />
Des expériences <strong>de</strong> collaboration<br />
intersectorielle dans la gestion <strong>de</strong>s foyers <strong>de</strong><br />
rage ;<br />
Des capacités prouvées <strong>de</strong> diagnostic<br />
laboratoire tant en mé<strong>de</strong>cine humaine que<br />
vétérinaire<br />
Une réelle motivation <strong>de</strong>s acteurs,<br />
notamment ceux ayant une expérience dans<br />
la gestion <strong>de</strong>s foyers <strong>de</strong> rage<br />
Une première expérience d’organisation <strong>de</strong><br />
la journée mondiale contre la rage en 2010.<br />
Faiblesses<br />
Un niveau <strong>de</strong> connaissance du risque <strong>de</strong> rage<br />
très faible ;<br />
Une faible implication <strong>de</strong>s politiques ;<br />
L’absence <strong>de</strong> procédures écrites pour la<br />
prévention et le contrôle <strong>de</strong> la rage ;<br />
D’importantes difficultés<br />
d’approvisionnement en vaccins antirabiques<br />
même en zone urbaine malgré la présence<br />
<strong>de</strong> structures spécifiquement dédiées à la<br />
lutte contre la rage ;<br />
Une chaîne <strong>de</strong> froid approximative qui ne<br />
garantit pas la bonne conservation <strong>de</strong>s<br />
vaccins<br />
Le sous-rapportage <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> morsures et<br />
un faible niveau d’échanges d’information<br />
entre les principaux acteurs ;<br />
La décapitalisation <strong>de</strong> l’expérience <strong>de</strong> l’OVCR<br />
malgré un certain savoir-faire ;<br />
Des activités <strong>de</strong> sensibilisation <strong>de</strong> la<br />
population irrégulières et très limitées,<br />
souvent menées à l’occasion d’évènements<br />
ponctuels à l’instar <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> la<br />
journée mondiale contre la rage.<br />
Co<strong>de</strong> activité – Année 3; WP 1.D.9.C Page 13
Le Dr Bebay a terminé cette restitution en relevant que ces points faibles et forts pourraient être<br />
développés et améliorés dans le cadre d’un programme <strong>de</strong> lutte contre la rage.<br />
Evaluation <strong>de</strong> la situation <strong>de</strong> la lutte contre la rage en RDC par application du GRAPES, groupes <strong>de</strong><br />
travail<br />
Cette session s’est déroulée en travaux <strong>de</strong> groupes au cours <strong>de</strong> laquelle les participants ont été<br />
invités à évaluer la situation <strong>de</strong> la lutte contre cette maladie en RDC à travers les étapes telles que<br />
décrites par le GRAPES. Les groupes <strong>de</strong> travail ont été animés par les Drs De Balogh et Bebay qui ont<br />
rappelé aux participants que l’appartenance d’un pays (ou d’une région) à une étape signifiait que<br />
l’entité évaluée avait rempli toutes les caractéristiques <strong>de</strong> l’étape antérieure avec satisfaction, sans<br />
exclusive. Au terme <strong>de</strong> cette session, tous les groupes ont admis à l’évi<strong>de</strong>nce que la RDC se situait à<br />
l’étape zéro.<br />
I<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s gaps pour améliorer la collaboration, travaux <strong>de</strong> groupes<br />
Quatre groupes <strong>de</strong> travail ont été constitués à cette fin ;<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Diagnostic<br />
Surveillance<br />
Prévention et contrôle<br />
Enseignement et recherche<br />
Les participants ont été répartis en fonction <strong>de</strong> leurs fonctions/compétences. C’est ainsi que, par<br />
exemple, tous les participants <strong>de</strong> l’INRB et du LVK ont été mis dans le même groupe, <strong>de</strong> même que<br />
les participants <strong>de</strong>s facultés <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine vétérinaire <strong>de</strong> UNIKIN.<br />
Le Dr Bebay a présenté les objectifs <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>s groupes à savoir :<br />
<br />
<br />
<br />
I<strong>de</strong>ntifier les gaps<br />
Faire <strong>de</strong>s propositions d’amélioration à court et à moyen/long terme<br />
I<strong>de</strong>ntifier les opportunités existantes et les mécanismes fonctionnels <strong>de</strong> collaboration<br />
pouvant y remédier (notamment pour les propositions à court terme)<br />
Les résultats <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail sont consignés dans le tableau suivant.<br />
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Tableau 2 : résultats <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> groupe<br />
Groupes Gaps Propositions à court terme Propositions à moyen/long terme<br />
Opportunités existantes et<br />
mécanismes fonctionnels<br />
Diagnostic<br />
1. Différence <strong>de</strong> prix <strong>de</strong>s<br />
diagnostics laboratoire<br />
pratiqués par les<br />
laboratoires humains et<br />
vétérinaires<br />
2. Différence <strong>de</strong> pratique et<br />
donc <strong>de</strong> maitrise <strong>de</strong><br />
certaines techniques <strong>de</strong><br />
diagnostic (tel que le dRIT)<br />
3. Différence <strong>de</strong> capacité à<br />
réaliser <strong>de</strong>s analyses<br />
laboratoire sous une<br />
démarche qualité (ISO<br />
17025) y compris la<br />
biosécurité<br />
4. Maintenance <strong>de</strong>s<br />
équipements (notamment<br />
les microscopes à IF)<br />
5. Réseaux <strong>de</strong> partenaires<br />
techniques et financiers<br />
distincts et souvent<br />
méconnus réciproquement<br />
1. Analyser les coûts <strong>de</strong> diagnostic et<br />
expliquer/justifier les écarts <strong>de</strong>s coûts entre<br />
les laboratoires<br />
2. Echanger la liste <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> routine<br />
pratiqués et désigner une/<strong>de</strong>ux personnes en<br />
charge <strong>de</strong> ces tests pour chaque laboratoire<br />
3. Lister et échanger les tests sur lesquels que<br />
chaque laboratoire souhaiterait se spécialiser.<br />
Prioriser ce perfectionnement pour un à <strong>de</strong>ux<br />
test par laboratoire.<br />
4. Estimer le nombre d’analyses<br />
potentiellement réalisables par test<br />
(prioritaire) et par laboratoire<br />
5. Evaluer conjointement les besoins en réactifs,<br />
équipements, consommables et personnels y<br />
compris les formations pour réaliser ces<br />
analyses et selon les techniques prioritaires<br />
retenues par laboratoire<br />
1. Elaborer conjointement une<br />
démarche qualité y compris la<br />
biosécurité<br />
2. Explorer l’intérêt et la faisabilité<br />
d’une accréditation sur les<br />
techniques <strong>de</strong> diagnostic<br />
3. Etablir et partager les<br />
informations sur la<br />
maintenance <strong>de</strong>s équipements<br />
et envisager si possible, les<br />
coûts <strong>de</strong> maintenance<br />
4. Produire <strong>de</strong>s documents<br />
conjoints <strong>de</strong>stinés aux<br />
populations et aux<br />
professionnels sur l’offre<br />
diagnostic, les prix et les délais<br />
selon le laboratoire<br />
5. Formations conjointes sur les<br />
techniques <strong>de</strong> diagnostic pour<br />
harmonisation <strong>de</strong>s protocoles<br />
<strong>de</strong> diagnostic<br />
6. Acquisition/gestion concertée<br />
<strong>de</strong>s réactifs, <strong>de</strong>s consommables<br />
et <strong>de</strong>s équipements<br />
1. journée portes ouvertes<br />
du LVK<br />
2. Travaux <strong>de</strong> recherches<br />
en cours <strong>de</strong> l’INRB<br />
3. Organisation <strong>de</strong> la<br />
journée mondiale contre<br />
la rage sept. 2012<br />
4. Assistance apportée par<br />
les projets IDENTIFY et<br />
RESPOND et autres<br />
projets <strong>de</strong> coopération<br />
établis par chaque<br />
laboratoire<br />
Co<strong>de</strong> activité – Année 3; WP 1.D.9.C Page 15
Surveillance<br />
Prévention et<br />
contrôle<br />
Enseignement<br />
et recherche<br />
Systèmes <strong>de</strong> rapportage<br />
humain et vétérinaire non<br />
intégré<br />
Pratiques (type <strong>de</strong> produits,<br />
circuit <strong>de</strong> distribution,<br />
coûts) <strong>de</strong> prise en charge<br />
insuffisamment connu<br />
réciproquement<br />
1. Nombre <strong>de</strong><br />
travaux et<br />
résultats <strong>de</strong>s<br />
travaux <strong>de</strong><br />
recherche<br />
1. Désigner une/<strong>de</strong>ux<br />
personnes par acteurs clés<br />
au niveau central et<br />
provincial pour fournir et<br />
récolter les données sur la<br />
rage<br />
2. Déterminer la fréquence <strong>de</strong><br />
rencontres <strong>de</strong>s personnes<br />
désignées ainsi que <strong>de</strong>s<br />
moyens <strong>de</strong> communication<br />
<strong>de</strong> ces données<br />
1. I<strong>de</strong>ntifier les centres<br />
antirabiques présents dans le<br />
pays<br />
2. Récolter, centraliser et<br />
partager les données<br />
passées sur les activités <strong>de</strong><br />
ces centres antirabiques<br />
1. Echanger les résultats<br />
projets <strong>de</strong> recherche<br />
2. I<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s opportunités<br />
<strong>de</strong> présentation <strong>de</strong>s volets<br />
humains et vétérinaires aux<br />
étudiants en mé<strong>de</strong>cine<br />
1. Elaborer un système souple, efficace<br />
et fonctionnel permettant<br />
d’échanger les informations sur les<br />
morsures et les cas <strong>de</strong> rage sur une<br />
base régulière<br />
2. Echanger les informations<br />
épidémiologiques sur une base<br />
régulière à déterminer<br />
(trimestrielle/semestrielle )<br />
1. Organiser un atelier pour présenter<br />
(i) les résultats <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s CAP, (ii)<br />
les capacités diagnostic et les prix,<br />
(iii) le système <strong>de</strong> rapportage et<br />
d’échange d’information adopté, les<br />
outils <strong>de</strong> communications<br />
développés ou envisagés<br />
2. Sur la base <strong>de</strong> critères établis,<br />
élaborer une politique <strong>de</strong><br />
réhabilitation <strong>de</strong>s centres<br />
antirabiques<br />
3. Organiser <strong>de</strong>s campagnes <strong>de</strong><br />
sensibilisation ciblées à l’ai<strong>de</strong><br />
d’outils <strong>de</strong> sensibilisation adaptés<br />
4. Organiser plus efficacement le<br />
circuit <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong>s vaccins et<br />
<strong>de</strong>s immunoglobulines<br />
1. Contribuer à la formulation <strong>de</strong>s<br />
messages d’information en direction<br />
<strong>de</strong>s populations<br />
2. Obtenir une validation du groupe <strong>de</strong><br />
recherche su la rage au niveau<br />
ministériel et faire approuver ses<br />
Journée mondiale contre la<br />
rage<br />
Journée mondiale contre la<br />
rage<br />
Existence <strong>de</strong> l’OVCR<br />
Travaux <strong>de</strong> recherche<br />
préliminaires réalisés par<br />
l’INRB, la faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine<br />
vétérinaire <strong>de</strong> l’UNIKIN<br />
1. Journée mondiale<br />
contre la rage<br />
2. Travaux <strong>de</strong><br />
recherche déjà en<br />
Co<strong>de</strong> activité – Année 3; WP 1.D.9.C Page 16
2. Contenu <strong>de</strong>s<br />
formations en<br />
mé<strong>de</strong>cine<br />
vétérinaire et<br />
humaine sur les<br />
aspects<br />
prévention, prise<br />
en charge et<br />
surveillance<br />
humaine et vétérinaire<br />
3. Constituer un groupe <strong>de</strong><br />
chercheurs sur la rage<br />
regroupant vétérinaires,<br />
mé<strong>de</strong>cins, biologistes,<br />
sociologues issus <strong>de</strong>s<br />
instituts <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong>s<br />
laboratoires<br />
4. Formuler les TDR du groupe<br />
<strong>de</strong> recherche sur la rage<br />
5. Lister les thèmes <strong>de</strong><br />
recherche prioritaires tels<br />
que (i) le rôle joué ou non<br />
par les chacals, (ii) étu<strong>de</strong>s<br />
CAP à Kinshasa et dans 2<br />
autres provinces, (iii)<br />
l’efficacité <strong>de</strong>s vaccins/<strong>de</strong> la<br />
vaccination dans les<br />
conditions locales et en tirer<br />
<strong>de</strong>s conclusions<br />
opérationnelles<br />
6. Ventiler les thèmes <strong>de</strong><br />
recherches selon les<br />
institutions les plus<br />
indiquées pour réaliser ces<br />
étu<strong>de</strong>s<br />
TDR<br />
3. Suggérer une définition <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong><br />
rage, <strong>de</strong>s cas suspects, <strong>de</strong>s suspects<br />
mor<strong>de</strong>urs<br />
4. Préparer les projets d’étu<strong>de</strong>s par<br />
thème et les soumettre pour<br />
approbation au sein du comité <strong>de</strong><br />
recherche<br />
5. Contribuer/participer aux activités<br />
du SEARG<br />
cours<br />
3. Assistance apportée<br />
par les projets<br />
IDENTIFY, RESPOND<br />
et les autres projets<br />
<strong>de</strong> coopération<br />
établis par chaque<br />
laboratoire<br />
4. Journées<br />
scientifiques <strong>de</strong><br />
l’UNIKIN <br />
5. xistence du SEARG<br />
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ANNEXES<br />
Co<strong>de</strong> activité – Année 3; WP 1.D.9.C Page 18
Annexe 1 – agenda <strong>de</strong> l’atelier<br />
Contrôle et prévention <strong>de</strong> la rage en République démocratique du Congo<br />
Comment améliorer la collaboration entre les acteurs clés <br />
Cercle français - Kinshasa, 31 mai – 1 juin 2012<br />
Jours et Horaires<br />
Activités<br />
31 mai<br />
8h30- 9h Accueil et enregistrement <strong>de</strong>s participants<br />
9h- 9h30 Ouverture officielle + photo <strong>de</strong> groupe<br />
9h30 – 10h<br />
Pause-café<br />
Présentation <strong>de</strong>s participants et mise en place du bureau <strong>de</strong> l’atelier et adoption <strong>de</strong> l’ordre du jour<br />
Objectifs <strong>de</strong> l’atelier (FAO)<br />
10h30-11h La rage dans le mon<strong>de</strong> : situation + éléments <strong>de</strong> stratégie lutte et <strong>de</strong> contrôle dans la perspective du<br />
concept ONE HEALTH (FAO)<br />
11h-11h30 Questions/réponses<br />
11h30 – 12h30 Les activités contre la rage en RDC selon les principaux acteurs nationaux (10-15 min/acteur)<br />
1. Services vétérinaires publics<br />
2. Vétérinaires privés<br />
3. Services d’environnement<br />
4. Municipalités : exemple <strong>de</strong> la municipalité <strong>de</strong> Kinshasa<br />
12h30-13h Questions/réponses<br />
13h-14h<br />
Pause déjeuner<br />
14h-15h<br />
Les activités contre la rage en RDC selon les principaux acteurs nationaux (10-15 min/acteur) – suite<br />
5. Prise en charge <strong>de</strong>s cas humains : Ministère <strong>de</strong> la santé/Hôpital/dispensaire<br />
6. Capacités <strong>de</strong> diagnostic - LCVK<br />
7. Travaux/activités universitaires ou médicales dans les laboratoires humains<br />
8. Laboratoires privés<br />
15h-15h30 Questions/réponses<br />
16h-16h30<br />
Pause-café<br />
16h30-17h30 Exercice <strong>de</strong> groupe # 1 : analyse d’une situation <strong>de</strong> rage et suggestions d’actions<br />
Formation <strong>de</strong> sous-groupes (3 à 4 sous-groupes)<br />
Présentation <strong>de</strong> l’exercice, questions et résultats attendus<br />
Travaux <strong>de</strong>s groupes (20 min)<br />
Restitution <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> groupe (10-15 min/groupe)<br />
17h30 – 18h<br />
Questions et discussions<br />
1 juin<br />
8h30– 8h45 Rappel <strong>de</strong>s discussions <strong>de</strong> la veille<br />
8h45 – 9h<br />
Restitution <strong>de</strong>s discussions entre la FAO et les acteurs clés sur la rage<br />
9h-9h30<br />
Discussion et conclusion partielle sur les dysfonctionnements dans la collaboration entre les acteurs<br />
clés en RDC<br />
9h30 – 10h Présentation <strong>de</strong> l’approche <strong>de</strong> lutte progressive contre la rage (PCP 2 ) et exemples <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong><br />
lutte et <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong> la rage soutenus par la FAO à travers le mon<strong>de</strong> (FAO)<br />
10h – 10h30<br />
Pause-café<br />
10h30 -12h Exercice <strong>de</strong> groupe # 2 : situation du pays par rapport au PCP et i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s gaps à combler<br />
Formation <strong>de</strong> sous-groupes (3 à 4)<br />
2 Progressive Control Pathway<br />
Co<strong>de</strong> activité – Année 3; WP 1.D.9.C Page 19
12h-13h<br />
13h – 14h<br />
14h-15h<br />
15h-16h<br />
Présentation <strong>de</strong> l’exercice<br />
Travaux <strong>de</strong>s groupes (20 min)<br />
Présentation <strong>de</strong>s sous-groupes (10 /15 min par sous-groupe)<br />
Questions/discussions sur les gaps dans la collaboration entre les différents acteurs<br />
Pause déjeuner<br />
Consolidation <strong>de</strong>s discussions, conclusions sur les gaps i<strong>de</strong>ntifiés et les moyens <strong>de</strong> les réduire<br />
Clôture et fin <strong>de</strong> l’atelier<br />
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Annexe 2 : Groupes <strong>de</strong> travail<br />
Groupes <strong>de</strong> travail – exercice <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> foyer <strong>de</strong> rage<br />
Groupe 1 Groupe 2<br />
Dr Denis Yoka, Prési<strong>de</strong>nt<br />
Mme Dr Kanjinga, <strong>Rapport</strong>eur<br />
Dr Mpiana Pathy<br />
Dr Ngamuna Florent<br />
Dr Luyuba Amédée<br />
Dr Kazadi Kamuanya<br />
Dr Bénjamin<br />
Madame Dr Jeaninne Luse<br />
Dr Nsiyu-Kyssa Constant<br />
Dr Makumbu Lubamba<br />
Dr Sayila Diafuka<br />
Dr Thierry Monga<br />
Dr Léonard Ntunuanga<br />
Dr Mabi Nza-Masumu Joseph, Prési<strong>de</strong>nt<br />
Dr Samba, <strong>Rapport</strong>eur<br />
Mola Mo Mokono,<br />
Madame Diane Divinda<br />
Morgan Tayay<br />
Bakebidio Kanda Christian<br />
Dr Jimmy Kapeshi<br />
Dr Bantubungi wa Tumba<br />
Bakanadio mi Kuiza Becken<br />
Thierry Monga, Pharmacien<br />
Ngayi Lukusa<br />
Groupes <strong>de</strong> travail - i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s gaps et <strong>de</strong>s actions à court, moyen/long terme et <strong>de</strong>s<br />
opportunités existantes<br />
Diagnostic Surveillance Prevention et contrôle<br />
Vincent BONKELA<br />
ISANKOY<br />
PYANA PATI<br />
Thomas NSIMBA<br />
NSOKI<br />
SAMBA WASILU<br />
Christian<br />
BAKEBIDIOKANDA<br />
Toussaint MUNTANDA<br />
Enseignement<br />
recherche<br />
KAZADI KAWAYA<br />
LUBOYA KASONGO<br />
MUTEBA<br />
et<br />
NGAY LUKUSA IPOS<br />
Constant SIBITALI<br />
NSIYU-KYSTA<br />
Roger MADIAMBA<br />
MPONDA<br />
Florent NGAMUNA<br />
Fernand MANGA<br />
DITU KAZAMBU<br />
Denis YOKA EBENGO<br />
Benjamin SALUMU<br />
Becken BAKANADIO<br />
MIKUIZA<br />
MOLAMO-MOKONO<br />
Léopold LUBULA<br />
KASANGO EPANYA<br />
Jerôme SHENGO<br />
GUENE LINGA FRA<br />
Diane DIVINDA<br />
Christian<br />
BAKEBIDIOKANDA<br />
Brigitte KAJINGA<br />
Jimmy KAPETSHI<br />
Amédée LUYUBA<br />
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Annexe 3<br />
Liste <strong>de</strong> présence<br />
31 mai – 1 er juin 2012<br />
Nom Organisation/Institution Adresse e-mail Téléphone<br />
Amédée LUYUBA AMVC/KINSHASA info_amvckin@yahho.fr (+243)816603631<br />
Augustin K.<br />
NGELEKA<br />
USAID/Kinshasa angeleka@usaid.gov (+243)817151790<br />
BANTU BUNGI ICCN bantu_watumba@yahoo.fr (+243)990690191<br />
Becken<br />
BAKANADIO<br />
MIKUIZA<br />
PRODIVET CONGO/LABOVET<br />
KIN<br />
beckenvet@yahoo.fr (+243)895095481 /<br />
(+243)998344945<br />
Benjamin SALUMU AMVC/KINSHASA salumubenjamin@yahoo.fr (+243)819244823 /<br />
(+243)997381203<br />
Brigitte KAJINGA<br />
Service ce quarantaine<br />
animale et végétale<br />
brigka@hotmail.fr (+243)999919553<br />
Christian<br />
BAKEBIDIOKANDA<br />
Constant SIBITALI<br />
NSIYU-KYSTA<br />
SECUREX Pharmacie bakebidiok@yahoo.fr (+243)990231432<br />
LCK/Kinshasa sibitali@yahoo.fr (+243)815139352<br />
Denis YOKA<br />
EBENGO<br />
Direction <strong>de</strong> lutte contre la<br />
maladie<br />
<strong>de</strong>niyoka2@yahoo.fr (+243)813679096<br />
DIAFUKASAILA-<br />
NGITA<br />
RESPOND sailangita@yahoo.fr (+243)998150714<br />
Diane DIVINDA PRODIVET CONGO diane_dvd@yahoo.fr (+243)815636378 /<br />
(+243)998978618<br />
DITU KAZAMBU<br />
Central Africa Field<br />
Epi<strong>de</strong>mioly<br />
Kazacks65@yahoo.fr (+243)815015646<br />
Fernand MANGA Santé publique mangfer@yahho.fr (+243)822006925<br />
Florent<br />
NGAMUNA<br />
DPSA/MINAGRI<br />
florentngamuna@yahoo.com<br />
ngamunaflorent@yahoo.fr<br />
(+243)816511013<br />
GUENE LINGA FRA IPAPEL/KINSHASA Suaze-omi@yahoo.fr (+243)810680278<br />
Co<strong>de</strong> activité – Année 3; WP 1.D.9.C Page 22
Nom Organisation/Institution Adresse e-mail Téléphone<br />
Jeannine LUSE<br />
LOSA<br />
CUK/Mé<strong>de</strong>cine Interne jeannineluse@yahoo.fr (+243)810506214<br />
Jerôme SHENGO CAVTK jeromeshengo@yahoo.fr (+243)810525725 /<br />
(+243)998064871<br />
Jimmy KAPETSHI CUK/ Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine jimmy_kap@hotmail.com (+243)816903139<br />
John MOKOLI<br />
San Diego State University<br />
USA<br />
jmokili@gmail.com<br />
Joseph MABI NZA-<br />
MASUMU<br />
Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine/UPN Joseph.mabi@yahoo.fr (+243)815179995<br />
KASANGO EPANYA<br />
OVCR/ Clinique vétérinaire<br />
Kinshasa<br />
(+243)9985587594 /<br />
(+243)897169378<br />
KATINKA <strong>de</strong><br />
BALOGH<br />
FAO/ROME Katinka.<strong>de</strong>Balogh@<strong>fao</strong>.org (+393)408584013<br />
KAZADI KAWAYA<br />
Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine<br />
Vétérinaire/UNIKIN<br />
herickazadi@yahoo.fr (+243)810916658<br />
Léonard<br />
NTUNUANGA<br />
SQAV/BOMA leontul54@hotmail@hotmail.fr (+243)819048060<br />
Léopold LUBULA DLM/Minsanté lubulaleopold@yahoo.fr (+243)992306205<br />
LUBOYA<br />
KASONGO<br />
MUTEBA<br />
Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine<br />
Vétérinaire/UNIKIN<br />
jdluboya@yahoo.fr (+243)815129179 /<br />
(+243)997381997<br />
MAKUMBU<br />
LUBAMBA<br />
LABOVET/Kinshasa makumbutresor@yahoo.fr (+243)992306205<br />
MOKA-MO-<br />
MOKONO<br />
IPAPEL/Kinshasa, Clinique<br />
vétérinaire<br />
(+243)811455393<br />
MONDONGE OMS mondongev@id.afo.who.int<br />
Morgan TAYAY<br />
MINAGRI et Développement<br />
rural/ Kinshasa<br />
morgantayay@yahoo.fr (+243)815095835<br />
MULUMBA A OMS mulumbaa@cd.afro.who.int (+243)817006413<br />
NGAY LUKUSA<br />
IPOS<br />
INRB iposngay@yahoo.fr (+243)992694340<br />
Co<strong>de</strong> activité – Année 3; WP 1.D.9.C Page 23
Nom Organisation/Institution Adresse e-mail Téléphone<br />
PYANA PATI INRB ppyana@yahoo.fr (+243)898123868 /<br />
(+243)815106213<br />
Roger MADIAMBA<br />
MPONDA<br />
DPSA/MINAGRI rogermadiamb@yahoo.fr (+243)815550326 /<br />
(+243)898047505<br />
SAMBA WASILU IPAPEL asawazu@yahoo.fr (+243)815999953<br />
Thierry MONGA<br />
Direction <strong>de</strong> la pharmacie et<br />
du médicament<br />
thierrymongakay@yahoo.fr (+243)810573010<br />
Thomas NSIMBA<br />
NSOKI<br />
Toussaint<br />
MUNTANDA<br />
Vincent BONKELA<br />
ISANKOY<br />
DPSA/MINAGRI nsimbansoki@yahoo.fr (+243)815009800<br />
SECUREX Pharmacie securexvet@yahoo.fr (+243)998383605<br />
LABOVET/Kinshasa vincentbonkela@yahoo.fr (+243)815109733 /<br />
(+243)998179010<br />
Charles Bebay FAO, Rome Charles.bebay@<strong>fao</strong>.org + 39 06 570 53804<br />
Co<strong>de</strong> activité – Année 3; WP 1.D.9.C Page 24