Dieux, nymphes et héros - Ville de Pontarlier
Dieux, nymphes et héros - Ville de Pontarlier
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DOSSIER<br />
DE PRESSE<br />
Exposition temporaire<br />
CONTACT PRESSE<br />
Sarah B<strong>et</strong>ite<br />
Attachée <strong>de</strong> conservation du patrimoine<br />
Directrice du musée <strong>de</strong> <strong>Pontarlier</strong><br />
Musée - 2 place d'Arçon<br />
25300 <strong>Pontarlier</strong> (France)<br />
Tél. : 03 81 38 82 14<br />
Mail: s.b<strong>et</strong>ite@ville-pontarlier.com<br />
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<strong>Dieux</strong>, <strong>nymphes</strong> <strong>et</strong> héros<br />
Peinture <strong>et</strong> mythologie<br />
Les mythes grecs font partie du référentiel commun <strong>de</strong> la culture en occi<strong>de</strong>nt, <strong>de</strong> la Renaissance à nos<br />
jours. Toutefois, il faut adm<strong>et</strong>tre qu'aujourd'hui certaines histoires sont un peu oubliées <strong>et</strong> que l'on<br />
n'apprend plus guère les travaux d'Hercule à l'école...<br />
A l'origine du proj<strong>et</strong><br />
Le point <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te manifestation est la restauration d'un tableau conservé au musée <strong>de</strong><br />
<strong>Pontarlier</strong>, Dionysos endormi peint par Gustave Courtois en 1906.<br />
Offerte à la ville en 1925 par les ayant droit du peintre, c<strong>et</strong>te gran<strong>de</strong> huile sur toile (106 x 139,5 cm)<br />
avait été détériorée par le feu : la partie <strong>de</strong> la toile sur laquelle était peint le sexe <strong>de</strong> la divinité fut brûlée<br />
intentionnellement. La trace que c<strong>et</strong> acte <strong>de</strong> vandalisme avait laissé empêchait la présentation <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te<br />
oeuvre admirable, qui n'a donc jusqu'à ce jour jamais été montrée au public. Sa restauration en 2010 au<br />
Centre Régional <strong>de</strong> Restauration <strong>et</strong> <strong>de</strong> Conservation <strong>de</strong>s Obj<strong>et</strong>s d'Art <strong>de</strong> Vesoul la rend <strong>de</strong> nouveau<br />
présentable.<br />
Oeuvre relevant d'un art dit « pompier », considéré comme réactionnaire <strong>et</strong> rej<strong>et</strong>é en masse au XX e<br />
siècle, Dionysos endormi témoigne <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers feux <strong>de</strong> la tradition <strong>de</strong> la peinture d'histoire qui s'est<br />
développée <strong>de</strong>puis la Renaissance dans toute l'Europe.<br />
La mythologie fut pendant <strong>de</strong>s siècles une source inépuisable <strong>de</strong> suj<strong>et</strong>s en peinture. Tantôt légère avec<br />
les amours rocambolesques <strong>de</strong> Jupiter, tantôt macabre avec la mort <strong>de</strong>s héros, elle se décline à l'infini<br />
selon les époques <strong>et</strong> les sensibilités.<br />
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Parcours <strong>de</strong> l'exposition<br />
Les quelques vingt-cinq oeuvres présentées dans les trois salles d'exposition du musée sont <strong>de</strong>s<br />
peintures, gravures <strong>et</strong> <strong>de</strong>ssins du XVI e au XX e siècle, provenant <strong>de</strong>s musées régionaux <strong>et</strong> <strong>de</strong> collections<br />
privées. P<strong>et</strong>it con<strong>de</strong>nsé <strong>de</strong> quatre siècles <strong>de</strong> peinture d'histoire, l'exposition entend souligner la<br />
récurrence <strong>de</strong>s suj<strong>et</strong>s mythologiques <strong>et</strong> évoquer l'évolution <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>et</strong> <strong>de</strong>s mentalités.<br />
Elle s'ouvre sur une étonnante gravure du XVI e siècle qui recourt à la mythologie dans un objectif<br />
clairement moralisateur. Le XVII e siècle est représenté par plusieurs scènes d'après Rubens qui<br />
apparaissent comme un prétexte magnifique pour montrer <strong>de</strong>s nus plantureux. Les oeuvres d'après<br />
Prud'hon, entre autres, illustrent la malice <strong>et</strong> la légèr<strong>et</strong>é <strong>de</strong> ces thèmes traités avec sensualité au XVIII e<br />
siècle. Au XIX e siècle se côtoient exercices d'école qui jalonnent les salons officiels, par exemple la<br />
gran<strong>de</strong> composition <strong>de</strong> Léonce Cordier montrant la nymphe Echo, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s oeuvres à la signification plus<br />
complexe, en particulier la Mort d'Orphée <strong>de</strong> Gustave Courtois qui, proche du mouvement symboliste,<br />
suscite encore <strong>de</strong> nombreuses interrogations. Au XX e siècle, les suj<strong>et</strong>s mythologiques se raréfient <strong>et</strong> se<br />
r<strong>et</strong>rouvent sous le pinceau <strong>de</strong> peintres figuratifs. Une belle aquarelle d'Alfred Courmes allie c<strong>et</strong>te<br />
tradition pluriséculaire au temps présent en faisant intervenir, notamment, la publicité.<br />
Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l'aperçu historique, l'exposition se visite pour l'iconographie elle-même : Hylas enlevé par les<br />
<strong>nymphes</strong>, Daphné changée en laurier ou encore Diane se vengeant d'Actéon invitent à lire ou à relire Homère,<br />
Hésio<strong>de</strong>, Ovi<strong>de</strong> <strong>et</strong> les autres. Une sélection <strong>de</strong> textes issus <strong>de</strong> l'antiquité accompagnent la présentation.<br />
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PROGRAMME CULTUREL<br />
Tous publics<br />
Visites guidées <strong>de</strong> l'exposition<br />
Visites à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, du lundi au vendredi, durant le mois <strong>de</strong> juill<strong>et</strong> uniquement.<br />
Festival <strong>de</strong>s Nuits <strong>de</strong> Joux<br />
Lectures <strong>de</strong> textes autour <strong>de</strong> la mythologie par les comédiens intervenant dans le festival <strong>de</strong>s Nuits <strong>de</strong><br />
Joux les jeudis 22 juill<strong>et</strong> <strong>et</strong> 4 août à 15 heures au musée.<br />
Publics scolaires<br />
Ateliers <strong>de</strong> découverte<br />
Le service éducatif du musée propose aux enseignants <strong>de</strong> primaire <strong>et</strong> <strong>de</strong> secondaire <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong><br />
découverte <strong>de</strong> l'exposition pendant le premier trimestre <strong>de</strong> l'année scolaire, du 15 septembre au 13<br />
décembre 2010.<br />
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INFORMATIONS PRATIQUES<br />
Horaires détaillés<br />
Lundi, Mercredi, Jeudi,Vendredi : 10h/12h, 14h/18h<br />
Samedi, Dimanche <strong>et</strong> jours fériés : 14h/18h<br />
Jour <strong>de</strong> ferm<strong>et</strong>ure : le mardi<br />
Tarifs<br />
Gratuité du musée pendant les vacances scolaires :<br />
Eté : 3 juill<strong>et</strong> – 1er septembre<br />
Toussaint : 23 octobre – 4 novembre<br />
En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ces pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gratuité, la tarification est la suivante :<br />
Plein tarif : 3,40 €<br />
Tarif réduit (étudiants, groupe + <strong>de</strong> 10 pers.) : 1,70 €<br />
Gratuité : enfants mineurs, groupes scolaires <strong>et</strong> leurs accompagnateurs, Amis du Musée.<br />
Contact <strong>et</strong> renseignements<br />
Musée <strong>de</strong> <strong>Pontarlier</strong> - 2 place d’Arçon – 25300 PONTARLIER (France)<br />
Site web : www.ville-pontarlier.com<br />
Téléphone : 03 81 38 82 14 - 03 81 38 82 16 - Fax 03 81 38 82 19 – Mail : musee@ville-pontarlier.com<br />
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VISUELS DISPONIBLES<br />
Nicolas-Bernard Lépicié (1735-<br />
1784), Louis XV en Apollon, dieu <strong>de</strong>s<br />
Arts © collection musée Beaux-<br />
Arts Lons-le-Saunier/cliché Jean-<br />
Loup Mathieu<br />
Pi<strong>et</strong>er Van Mol (Anvers, 1599 -<br />
Paris, 1650), Vénus implorant Jupiter<br />
Besançon, musée <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>et</strong><br />
d'Archéologie (photo Pierre<br />
GUENAT)<br />
Jacques-Louis Copia (1764-1799), La Vengeance <strong>de</strong><br />
Cérès d'après un <strong>de</strong>ssin <strong>de</strong> P.P. Prud'hon, coll. part.<br />
Gustave Courtois (1853-1923), La Mort d'Orphée, 1875<br />
© Musée <strong>de</strong> <strong>Pontarlier</strong><br />
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