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Conflit social à la SNTF
Les négociations
reprendront demain
La direction générale de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF)
revient sur sa décision, en acceptant de s’asseoir autour d’une table avec la
Fédération nationale de cheminots (FNC), à partir de demain, a affirmé hier,
Abdelhak Benmansour, président de la section syndicale de la Gare d’Agha, dans
une déclaration à Algérie News.
a
déclaré que la réouverture
des négociations
sur l’engage-
M.Benmansour
ment écrit de la Direction générale de la
SNTF, pris le premier octobre de l’année
dernière et consignés par les parties
contractantes, à savoir la direction générale
et la Fédération nationale des cheminots,
reprendront demain. Selon les
dires du président de la section syndicale
d’Agha, «c’est le secrétaire général de
l’Union national des travailleurs algériens
(UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd,
qui a demandé à la Direction générale de
la SNTF de respecter l’engagement et de
reprendre les négociations avec la fédération».
Selon toujours notre interlocuteur,
le point le plus important dans ces
négociations concerne la rectification de
la grille de salaires de tous les travailleurs
de la SNTF au point indiciaire de l’année
La 16 e édition du Salon
international du bâtiment,
des matériaux de
construction et des travaux
publics se tiendra au Palais
des expositions des Pins
maritimes du 4 au 8 mai prochain.
« Ce rendez-vous sera le
premier du genre sur le continent
africain vu le nombre de
participants qui avoisine les
mille dont plus de 450 exposants
étrangers venant de 22
pays» a indiqué hier le P-DG
du salon, Sadok Stiti, lors
d'une conférence de presse
animée au siège de la Safex.
Les pays étrangers qui prennent
part à cette édition sont
devancés par la Turquie qui
participe avec 136 exposants.
Les entreprises chinoises,
16 e édition du Batimatec
L'occasion de découvrir
les innovations du secteur
habituées à décrocher des
contrats en Algérie, ne seront
que 63 à prendre part au
salon. Pour le directeur de la
promotion et la coopération
au niveau de la Safex,
Mouloud Slimani « ce recul
s'explique par le fait que les
Chinois n'ont pas besoin de
prospecter le marché car ils
sont déjà sur place».Les professionnels
du secteur considèrent
que Batimatec est un
rendez-vous incontournable
tant à l'échelle nationale que
continentale.
Le nombre accru de participants
durant l'édition 2012
démontre cet engouement.
D’ailleurs, on a dénombré
plus de 100 000 visiteurs. Le
salon s'étalera cette année sur
une superficie de 42000 m2
2009. Selon lui, il s’agit d’une rectification
mais pas d’augmentation. C’est le
point le plus important pour les travailleurs
de la SNTF. Il a révélé que la réunion
se déroulera en présence d’un délégué
de la Centrale syndicale.
M. Benmansour a indiqué que toutes
les sections syndicales ont tenu des réunions
pour expliquer aux travailleurs le
revirement de la Direction générale par
rapport au protocole d’accord signé
entre les deux parties en octobre 2012.
La plupart des travailleurs ont d’ailleurs
menacé de recourir à la grève. La
direction générale est ainsi avertie.
Soucieux des conséquences d’une grève
nationale de la SNTF, les syndicalistes
espèrent des réponses favorables à leurs
doléances afin d’éviter un débrayage qui
prendra des milliers de voyageurs en
otages. Le syndicaliste dégage toute responsabilité
si un mouvement de protestation
se déclenche à la SNTF.
Rappelons que la Fédération nationale
des cheminots avait dénoncé, la
semaine dernière à travers un communiqué,
le refus de la Direction générale de
la SNTF de tenir ses engagements écrits
dans un protocole d’accord consigné
entre les deux parties en octobre dernier.
Ce protocole portait sur le lancement, à
compter du 1 er janvier 2013, du processus
de négociations concernant la revalorisation
du régime indemnitaire composé
de 15 points dont le réexamen de
l’indice salarial.
Mais la Direction générale a refusé
sous prétexte que la situation financière
de l’entreprise ne lui permet pas des augmentations
des salaires cette année. Elle
promet un réexamen du régime indemnitaire
dès 2014, sitôt les conditions réunies.
Mohammed Zerrouki
occupant ainsi tous les pavillons
de la Safex. En effet, le
programme quinquennal
2010-2014 représente un
marché gigantesque auquel
les acteurs du bâtiment cherchent
à décrocher des innombrables
affaires à travers les
opportunités de partenariat
qui vont s'offrir aux participants.
Avec ces 286 milliards
de dollars qui concernent le
parachèvement de multiples
projets déjà entamés dans le
secteur des rails, des routes et
du réseau hydraulique ainsi
que le lancement de nouveaux
projets attirent les
convoitises des grandes entrepri-ses
de constructions
mondiales. Le programme de
2,4 millions de logements, la
cons -truction des établissements
dans le secteur de
l'éducation et prés de 600 000
places pé-dagogiques universitaires,
en plus des 400 000
places d'hébergement et 300
éta-blissements pour l'enseignement
professionnel et
1500 infrastructures de santé.
Autant de projets qui constituent
des chantiers les plus
vastes du continent africain
dont le salon serait une occasion
pour les professionnels
du domaine de démontrer
leurs compétences et leur
savoir-faire. Face à tous ces
projets, le secteur connait
plusieurs défaillances notamment
dans le produit de base
qu’est le ciment où le marché
connait une pénurie sans précédent.
Khelifa Litamine
> A C T U
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Tizi Ouzou
3 à 20 ans de réclusion
criminelle pour soutien
au terrorisme
Le tribunal près la cour de Tizi Ouzou a
prononcé hier des peines allant de 3 à 20 ans
de réclusion à l’encontre de cinq individus
accusés de soutien aux groupes terroristes
activant dans le versant nord de la wilaya de Tizi
Ouzou. Les peines de trois ans de prison ont été
prononcées à l’encontre de trois membres de ce
réseau . Il s’agit des dénommés M. Hakim, T.
Amar et T. Mohamed. Tandis que les deux
autres accusés, M. Marzak et H. Khaled, ils ont
écopé de 20 ans de réclusion criminelle
prononcée à leur encontre par défaut.
Poursuivis ainsi pour appartenance à un réseau
d’aide et de soutien aux groupes terroristes, les
membres de ce groupe ont été identifiés
quelques jours avant leur arrestation, le 14
novembre dernier, dans un barrage de contrôle
dressé sur la route menant vers Tigzirt. Les
services de sécurité ayant dressé le barrage
avaient agi sur renseignement faisant état du
déplacement de trois membres de ce groupe de
soutien, vers le village d’Aït-Saâda, en vue
d’acheminer les vivres à un groupe de
terroristes activant dans les maquis dominant le
littoral des localités nord ouest de Tizi Ouzou.
L’un des trois accusés présentés à la barre,
M. Hakim en l’occurrence, a tenté de nier les
faits qui lui sont reprochés comme il a réfuté
catégoriquement ses relations avec son cousin
soupçonné d’appartenir à un groupe terroriste.
Il s’agit de l’autre accusé dans cette affaire,
M. Marzak, condamné à 20 ans de réclusion par
contumace. L’accusé a ainsi soutenu que son
arrestation est intervenue dans un restaurant
de Tigzirt alors qu’il était attablé avec «un ami»,
un alibi battu en brèche par le magistrat qui
s’est référé à l’arrêt du renvoi de la chambre de
l’accusation et aux déclarations faites devant le
magistrat instructeur. Le procureur de la
République, au terme de son réquisitoire, a
requis 10 ans de réclusion à l’encontre des trois
individus présents à la barre, et à la réclusion
criminelle à perpétuité pour les deux autres qui
se trouvent toujours en fuite. M. A. T.
Relations économiques
algéro-françaises
Rahmani à Paris
Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la
Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani,
a entamé mardi à Paris une visite de travail
visant à renforcer les relations économiques
entre l’Algérie et la France à la lumière des
décisions prises à l’occasion de la visite d’Etat
effectuée en Algérie par le président français,
les 19 et 20 décembre dernier. A l’invitation de
la ministre française du Commerce extérieur,
Nicole Bricq, Rahmani a étrenné sa visite par
une intervention lors d’une rencontre
«Développer des partenariats avec l’Algérie»,
organisée au siège d’Ubifrance, en présence,
notamment de M me Bricq et de Jean-Pierre
Raffarin, vice-président du Sénat, ancien
Premier ministre et envoyé spécial du président
français pour les relations économiques francoalgériennes.
Cette journée, qui a rassemblé pas
moins de 150 entreprises françaises et 60
entreprises algériennes, permettra, selon ses
organisateurs, d’établir un état des lieux des
partenariats industriels et d’implantations sur
ce marché (dans une perspective de colocalisation),
et de faire un point sur les
différents projets d’investissement. Elle
intervient en amont d’un Forum de partenariat
qu’Ubifrance compte organiser à Alger les 28 et
29 mai prochain et auquel la ministre française
du Commerce extérieur devrait prendre part. De
nombreuses PME et ETI françaises et
algériennes y sont attendues. Après avoir pris
part à une partie des travaux de la journée sur
les partenariats avec l’Algérie, Rahmani aura
des entretiens successivement avec Nicole
Bricq à Bercy, et Jean-Pierre Raffarin au siège du
Sénat suivi d'un déjeuner de travail. Il sera reçu
en audience, en début d’après-midi, par le
secrétaire général de la présidence française,
Pierre-René Lemas. Mercredi, la délégation
ministérielle algérienne rencontrera un panel
d’entrepreneurs et d’hommes d’affaires au
siège du Medef (Patronat), avant d’avoir des
entretiens avec le ministre du Redressement
productif, Arnaud Montebourg.
R. A.
ALGERIE NEWS Mercredi 3 avril 2013