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Changements climatiques
Des mesures préventives
préconisées
Des experts algériens ont préconisé, hier, la prise en charge de nouvelles mesures
d'adaptation en raison des changements climatiques survenus dans le monde.
comme tous les pays,
est appelée à s'acclimater avec
le nouvel environnement pour
L'Algérie,
faire face aux effets néfastes qui
peuvent découler des changements climatiques,
a indiqué le représentant de l'Office
national de la météorologie, Kamel
Boucherf. “Etant un pays très vulnérable aux
changements climatiques, l'Algérie doit
prendre des mesures préventives afin de faire
face aux effets néfastes, notamment les phénomènes
extrêmes tels que les inondations
et la sécheresse”, a précisé Boucherf lors
d'une table-ronde sur le sujet, organisée par
le quotidien DK. News.
Boucherf a expliqué en ce sens que les
phénomènes extrêmes appelés auparavant
“centenaires” tels que les inondations, la
canicule sont de plus en plus fréquents à
cause des changements climatiques. Sur ce
registre, il faut signaler que si les saisons
reprennent leurs aspects, on assiste souvent
Djelfa
Un nouveau look pour la ville
Afin de booster le secteur du Tourisme
dans la wilaya de Djelfa, les pouvoirs
publics envisagent de réaliser des
hôtels pour attirer la clientèle. Le parc hôtelier
s'attend à une extension de ses capacités
d'accueil au terme de la concrétisation de
plusieurs structures, actuellement en chantier.
Ces projets englobant des résidences touristiques
et un hôtel, relevant tous du secteur
privé, seront d'un grand apport au parc
hôtelier de la wilaya qui compte actuellement
huit établissements touristiques d'une
capacité globale de plus de 440 lits pour un
total de 220 chambres, ajoute-t-on. Au nombre
de huit, ces structures hôtelières devront
générer, à leur mise en service, plus de 140
postes d'emploi", prévoit-on à la direction
du Tourisme de la wilaya. Un hôtel privé
d'une capacité de 48 lits devrait, en outre,
à hiver rude et un été très chaud, exprimant
les deux extrémités de la température. "Nous
devons mettre en place un système d'alerte
pour éviter les catastrophes, car nous aurons
une augmentation des phénomènes extrêmes
dans les dix années à venir", a préconisé
Boucherf, estimant que "les deux vagues de
froid et de canicule qui ont déferlé sur
l'Algérie sont le résultat des changements
climatiques". Il a mis en exergue, dans ce
cadre, le rôle que peuvent jouer les médias
en matière de vulgarisation et de sensibilisation,
d'autant plus, a-t-il dit, qu'il n'existe
pas une "culture climatique", tant au sein de
la population qu'aux sein des institutions de
l'Etat. "Faute de culture climatique, il y a un
déficit en matière de communication entre
les services de la météorologie et le centre
national de climatologie", a également noté
Boucherf. De son côté, l'expert en climatologie,
Kamel Mustapha Kara, a recommandé,
en plus de l'utilisation rationnelle de l'énergie,
l'intégration des facteurs climatiques
dans toutes les stratégies de développement
notamment dans le secteur agricole en
tenant compte des changements climatiques.
“Dans les pays développés, la climatologie
est devenu un outil d'aide à l'agriculture,
ce qui n'existe pas encore chez nous", a
t-il regretté. Kara a souligné, en outre, que le
continent africain, première victime des
changements climatiques causés par les
émissions de gaz à effet de serre, doit "défendre
ses positions”. Il a relevé, à ce propos, que
la positions des Etats-Unis et de la Chine,
deux grand pays émetteurs de gaz à effet de
serre demandent aux pays africains de diminuer
l'émission de ces gaz, ce qui, a-t-il
affirmé, est "inconcevable". Plus de 60 % des
centrales électriques aux USA et de 80 % en
Chine fonctionnent avec le charbon dont
l'utilisation a provoqué l'augmentation des
gaz à effet de serre, selon Kara.
Yanis Ramy
ouvrir ses portes avant la fin 2012 au centre
ville de Djelfa, est-il signalé. Parallèlement,
le secteur du tourisme de la wilaya sera renforcé,
par un Centre d'information et
d'orientation touristique qui sera réceptionné
"prochainement", dont la contribution
sera certaine dans la relance du secteur
qui enregistre une "dynamique des plus
vives" ces dernières années.
Y. R.
Contrebande
Deux immigrés
clandestins
marocains
arrêtés
Les éléments des gardes-frontières
et ceux de la Gendarmerie
nationale ont saisi de nombreux
produits destinés à la contrebande,
a-t-on appris d'un communiqué
publié hier par la Gendarmerie
nationale. Il s'agit notamment de la
saisie de 43 quintaux de
stupéfiants en plus de 11 500 litres
de carburant, 10 unités de
matériels électroménagers, 300
bouteilles d'alcool, 14 unités de
pièces de rechange et 1 820
dirhams marocains. La même
source annonce avoir procédé à la
saisie de 2 véhicules et trois
motocycles. La même source fait
état également de l'arrestation de
2 individus de nationalité
marocaine et une personne de
nationalité soudanaise dans le
cadre de l'immigration clandestine.
Sur ce même registre, près de 33
candidats à l'émigration
clandestine ont été secourus et le
corps d'un jeune sans vie repêché,
dans la nuit du dimanche à lundi
au large de Mostaganem par les
gardes-côtes, a-t-on appris de
source sécuritaire. Selon la même
source, deux barques de pêche
équipées de deux moteurs
transportant 20 et 14 jeunes ont
été interceptées à 2,5 miles au
nord de Mostaganem. L'une des
deux embarcations a chaviré suite
à une grande vague au milieu
d'une mer agitée. Les « harraga »
originaires de Mostaganem et de
ses environs ont embarqué de la
plage "Chaibia" dans la commune
de Benabdelmalek Ramdane et de
l'embouchure de oued Chelif à l'est
de Mostaganem, a-t-on ajouté. Ils
seront présentés devant le tribunal
de Mostaganem pour émigration
clandestine.
H. Z.
Activités
humanitaires
et bénévoles
dans le monde arabe
Laïd Benamor
primé à Bahreïn
Laïd Benamor, P-DG du groupe
Amor Benamor, vient de recevoir à
Bahrein le Prix du Cheikh Aïssa Ben
Ali, décerné chaque année aux
personnalités du monde arabe qui
se sont distinguées par leurs
activités bénévoles et leurs actions
humanitaires dans leurs sociétés
respectives. L'événement a été
organisé par l'association Al-
Kalima Al-tayiba (la bonne parole),
à Al Manama, au Bahreïn. «C’est
encourageant ! Comme nous
réclamons toujours nos droits,
nous devons penser aussi à notre
devoir envers nos concitoyens qui
sont dans le besoin. Je suis
convaincu qu’avec peu de moyens
on peut réaliser de grands
projets», affirme, Benamor. Le
patron du groupe privé
d’agroalimentaire représentait
l’Algérie à ce concours. D’autres
personnalités du monde arabe ont
été primées. L’association "la
bonne parole" a financé de
nombreux projets, au total, 6 384
dans le monde arabe depuis 1990.
Ainsi, chaque année, des centaines
de subventions sont accordées par
la Fondation. Les projets soutenus
vont de l’acquisition de jouets à
l’aménagement d’espaces
d’accueil pour les familles, selon
Benamor. R. A.
ALGERIE NEWS Mardi 18 septembre 2012