1 AN - Passion Palaces

passion
palaces
winter
ı P ORTRAITS:
I SABELLE M ERCIER
C HARLES A ZNAVOUR
ı S POTLIGHT:
C RANS M ONTANA - COURCHEVEL
ı D ESTINATION ÎLE M AURICE
L ES PALACES DE LA C ÔTE D’AZUR

Le luxe en une phrase...
LE LUXE,
C’EST D’ABORD
UN ÉTAT D’ESPRIT,
UNE ATTENTION
TRÈS VIGILANTE
AU DÉTAIL...
- GÉRALD HARDY -
“It is first and foremost a state of mind.
Luxury is embodied by vigilant attention to detail.”
Gérald Hardy
L ES PALACES DE LA C ÔTE D’AZUR www.passionpalaces.com
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L’actualité des palaces
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d’Azur (PCA) et en kiosque en France.
Toute reproduction, même partielle des articles et illustrations
publiés dans PASSION PALACES est interdite.
ISSN 1998-6181

ı news
But this is a fashion that does not suffer mediocrity
lightly, and as such, demands the very
highest level of expertise and style.
At the beginning of autumn amidst the gilded splendour
of the Salle Empire, one of the grand masters of the
art, Italian Carlo Ramello, in collaboration with
Marina Gizonda, presented a new collection at the
prestigious Hotel de Paris.
Carlo Ramello, defile ’ a l’Hotel ^ de Paris
“Must have” de la saison, la fourrure défile à l’Hôtel de Paris.
Ce n’est un secret pour personne, la fourrure
fait partie des “must have” de la saison,
que l’on ose le total look, qu’on la préfère
en accessoire ou plus couvrante.e mode qui ne souffre
aucune médiocrité et qui demande une expertise et
un style que tous ne maîtrisent pas. L’un des maîtres
référence en la matière, l’italien Carlo Ramello,
présentait au début de l’automne sa nouvelle collection
co-signée avec Marina Gizonda, sous les ors de la
Salle Empire du prestigieux hôtel de Paris.
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Carlo Ramello
catwalk at the Hotel de Paris
It’s no secret that fur represents the season’s must-have, whether as an accessory,
something more covering, or daring to go all-out.
’
In contrast to last year’s collection strong colours
featured heavily, with very contemporary styling
inspired by fifties glamour and seventies pop.
The collection saw mink, chinchilla, and sable,
in purple reds, midnight blues, and steel grey.
The poncho cut makes a grand come-back, and a
shorter, sportier cut caters to the young. Also making
a grand return this year is the self-assured and
aggressive ‘lady in black’ style.
En rupture avec l’année précédente, cette collection
fait la part belle aux couleurs fortes dans un style
dans l’air du temps qui oscille entre le glamour des
années 50 et le pop des années 70. Les rouges
violacée, bleus nuit ou pétrole se déclinent sur visons,
chinchilla ou zibeline. Du côté des tailles, c’est le
grand retour de la coupe poncho tandis que pour
les plus jeunes, la fourrure se fait plus courte, plus
sport. Grand retour également cette année de la
“dame en noir” au style affirmé et agressif, très fort.
Aficionados of the Italian couturier will be surprised
to note the inclusion of the animal motifs seen on
catwalks elsewhere.This winter, expect to catch
sight of leopards and lynx roaming the planet’s
most elegant venues.
Woman of course continues to be given centre-stage,
but their men have not been forgotten. He, timeless
in his sneakers, brings a great ease to that height
of luxury – ostrich and crocodile.
Une collection ou apparaissent également - et c’est
une surprise pour les afficionados du couturier italien -
des fourrures dans un style animalier que l’on retrouve
sur tous les podiums. Ses léopards ou ses lynxs
devraient donc se retrouver cet hiver dans les endroits
les plus chics de la planète. Si la femme était bien
évidemment à l’honneur, l’homme n’a pas non plus
été oublié. Un homme bien dans son temps et ses
baskets qui se pare sans complexe aucun de
matières très luxe comme l’autruche ou le crocodile.
© D.R.

ı news
Opus 6 de Rencontre de Jardins
Le moins que l’on puisse dire est qu’en six éditions, le salon créé en 2005 par Thierry Derbez a pris une ampleur qui
l’a doucement hissé au niveau des plus beaux événements de la catégorie.
Rencontre de Jardins est aujourd’hui l’un des
rendez-vous obligé de la Côte d’Azur pour
tout amoureux de la nature, du jardin, de l’art
et des espaces paysagers. Pour l’édition 2010,
le salon a doublé et ce sont un peu plus de 200
exposants qui ont répondu présent au beau milieu
des palmiers et des oliviers centenaires des pépinières
Derbez.
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Opus 6
of the “Rencontre de Jardins”
The very least one could say about the event created by Thierry Derbez in 2005,
is that it has truly blossomed, and now represents one of the most beautiful events in its category.
Rencontre de Jardins, the Riviera’s premiere landscaping
event, is an unmissable rendezvous for
all lovers of gardens, art, landscaping, and the
natural world. The 2010 edition saw the event double
in size, with over 200 exhibitors displaying their
wares among the palms and hundred-year-old olive
trees of the Derbez Nurseries. Exceptional pieces,
and the perfect setting for the event’s first gardening
competition, the creativity it inspired on display at the
very heart of the site. Highly original garden creations,
that were variously ephemeral, poetic, exotic, and at
times even unnerving, and all based around a theme
suggested by the guest of honour, celebrated landscape
architect Jean Mus: “The Garden of the five
Senses”. The perfect excuse for a walk, with evening
illuminations affording it a distinct nocturnal magic.
Des sujets d’exception qui voisinaient cette année
avec les pièces du premier concours de la création
de jardin au sein du salon. Des créations originales
de jardins éphémères poétiques, exotiques ou déroutants
autour d’un thème proposé par le parrain de
la manifestation, le célèbre architecte paysager
Jean Mus : “Jardin des 5 Sens”. Une invitation à la
promenade qui s’est également décliné en nocturne,
This year the event also inaugurated an international
dimension, with Russia given pride of place.
Their presentation included a pavilion and garden
designed by the Moscow School of Landscaping and
Design, whose Russian Dacha was themed around the
sensuality of a summer country garden. The seventh
edition of the event is scheduled for September 2011.
laissant la magie des éclairages d’extérieurs faire
son office… Autre nouveauté cette année, l’ouverture
à l’international avec la mise à l’honneur de la
Russie notamment à travers le pavillon russe et son
jardin conçu par l’école de design et de paysage
de Moscou Details autour de la sensualité d’un jardin
d’été dans la campagne : la datcha russe. Rendezvous
en septembre 2011 pour la septième édition…
© DERBEZ

ı news
Presently, every Thursday at 4:17 pm, train number
17/18 departs from Moscow’s Belarus station
bound for Nice Ville, arriving on Saturday at
7:12 pm. The train returns the following day, Sunday,
leaving at 7:22 pm and arriving in Moscow on Tuesday
at 11:17 in the evening. Traveling at an average speed
of 65 km/h, the train makes the Moscow-Nice journey
in a little more than forty-eight leisurely hours, perfect for
those who have time to spare, enjoy train travel,
De Moscou a Nice tout en douceur
Surfant sur la tendance des voyages en trains d’exception et l’engouement de la clientèle russe pour la Côte d’Azur,
la compagnie russe de transports ferrés RZD a mis en service à la fin septembre une petite révolution dans la façon
d’appréhender un voyage entre Moscou et Nice.
Depuis, tous les jeudis à 16h17, le train n°17/18
quitte la gare Bielorussie de Moscou à destination
de celle de Nice Ville où il s’arrête le
samedi à 19h12. Le train repart le lendemain à
19h22 pour un retour à Moscou le mardi à 23h17.
Un voyage d’un peu plus de 48 heures qui permet à
ceux qui ont le temps, qui aiment le prendre ou qui
préfèrent voyager en douceur de découvrir les paysages
de Russie, de Pologne, d’Autriche, de république
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From Moscow to Nice
in Gentle Comfort
Riding both the fashion for extraordinary train journeys as well as the Russians’ enthusiasm for the Riviera,
Russia’s railway company RZD inaugurated this September a somewhat revolutionary new way of undertaking
a voyage between Moscow and Nice.
’
prefer its serene pace, and nurse a desire to discover
the landscapes of Russia, Poland, Austria, the Czech
Republic, as well as the Italian and French coasts.
But the rail company is offering much more than a
mere itinerary. RZD is inviting its guests on a voyage
in the grand tradition of yesteryear’s Orient Express,
although without Hercule Poirot. Of the twelve carriages,
three are reservation-only luxury class, each boasting
spacious lounges that can be transformed into either
Tchèque et des côtes italiennes et françaises.
Plus qu’un trajet, c’est donc un véritable voyage que
propose RZD, dans la tradition des trains d’antan
fleurant bon l’Orient Express, Hercule Poirot en moins.
À bord des 12 wagons, trois sont réservés à la classe
luxe et offrent aux passagers de spacieux salons
transformables en chambre ou en bureau et équipés
d’écrans et de lecteurs DVD ainsi que d’une salle
d’eau privée. Deux restaurants et un bar permettent
bedroom or study, equipped with DVD player and
screen, and including a private bathroom. Two restaurants
and a bar allow passengers to dine while admiring
the scenery, the towns, or the cows that themselves
watch the passing trains. Whichever your destination,
be it the heart of the Russian capital or the hub of the
French Riviera, this is the most civilised and unhurried
way to begin any stay there.
For additional information, see your nearest SNCF
station, www.sncf.com, or RZD
aux passagers de se restaurer tout en admirant les
paysages, les villes ou en regardant les vaches qui
regardent passer le train. Avec une vitesse moyenne
de 65 km/h, le Moscou-Nice prend tout son temps et
permet de commencer des vacances tout en douceur
sur la Côte ou en Russie, en arrivant au cœur de la
capitale russe ou au beau milieu de la Côte d’Azur.
Renseignements SNCF (gares ou www.sncf.com)
ou RZD.
© D.R.

ı news
In just two decades, this true gentleman, imbued with
elegance and a refined sense of aesthetics, master
builder, great defender of Nature, placed the palace
on St. Tropez’s “Tahitian Road” in the stratosphere of
Europe’s most beautiful hotels, and perhaps of the
world’s.
A charismatic man who regarded his palace more as a
ship than as mere bricks and mortar, Gérald Hardy
was in constant quest of excellence, remaining ever
attentive to the minutest details and especially to the
comfort of his guests.
Disparition d’un vrai gentleman
Acteur majeur du tourisme de luxe, Gérald Hardy, directeur depuis dix-sept ans du Château de la Messardière,
a tiré sa dernière révérence en septembre dernier.
Ce gentleman emprunt d’élégance et d’esthétisme,
bâtisseur inspiré, grand protecteur de
la nature aura, en presque deux décennies,
placé le palace de la route de Tahiti dans la sphère
d’excellence des plus beaux hôtels d’Europe si ce
n’est du monde.
Homme charismatique qui considérait son palace plus
comme un bateau que comme un resort, Gérald
Hardy était à la recherche constante de l’excellence,
soucieux du moindre détail et surtout du confort de
ses hôtes.
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Loss of
a True Gentleman
A major force in the luxury tourism industry, Gérald Hardy, director of the Château de la Messardière
for twenty-seven years, passed away in September.
He will be especially remembered for the individualised
welcome he personally gave each guest with his singular
aura of dignity, culture, and extreme courtesy. His
staff will keenly feel the loss of his sincerity and humanity,
as well as his aptitude for mobilising in the neverending
pursuit of perfection for his guests. Year after
year he transformed and enhanced the Messardière
with elegance, grace, and the assistance of the best
master craftsmen. His adeptness at discovering talent,
and his tireless encouragement of the creative arts,
remain epitomised in the Messardière’s Victory Hall art
gallery, today’s popular rendezvous for art lovers.
On retiendra de lui l’accueil personnalisé qu’il tenait
à donner personnellement à ses hôtes avec cette
élégance, cette grande culture et cette extrême
courtoisie qui le caractérisaient. Ses équipes regretteront
sa profonde humanité et cette capacité à fédérer
autour de cette recherche permanente de la perfection
pour le client.
D’année en année, il a transformé et amélioré la
Messardière avec élégance, grâce au concours des
meilleurs maîtres artisans. Découvreur de talents, il a
toujours encouragé la création et la galerie Victoire est
aujourd’hui un rendez-vous couru des amateurs d’arts.
Gérald Hardy played an equally major role in the
luxury industry of the Var region. President of the Var
Prestige club and chairman of the Saint-Tropez tourist
office’s advisory committee, he worked tirelessly for the
development of the region’s luxury infrastructure and
portfolio.
We have lost a great man; our profession mourns.
Gérard Hardy’s definition of luxury: “It is first and foremost
a state of mind. Luxury is embodied by vigilant
attention to detail.”
Gérald Hardy a également été un grand acteur du
monde du luxe dans le département. Président du
club Var Prestige et animateur du comité consultatif
de l’Office du Tourisme de Saint-Tropez, il a beaucoup
oeuvré pour le développement d’une offre luxe
dans le Var.
C’est un grand homme qui nous quitte et laisse la
profession en deuil.
Sa définition du luxe : “C’est d’abord un état d’esprit.
C’est une attention très vigilante au détail.”
© D.R.

ı palaces life
by Olivier-Vincent MARECHAL
Rather than a mere face lift, the summer bore
witness to a veritable metamorphosis at the
Joël Garault restaurant. Overseen by the
Parisian architect Pierre-Yves Rochon, the Vistamar
and its terrace are now finished in wood and
white, in light and calming tones, with materials
and furnishings that are modern yet cosy, elegant
yet relaxed. The restaurant now includes a private
venue able to accommodate 12 guests, and benefitting
from its own separate entrance.
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Vistamar,
As part of the sizeable ongoing works that have transformed the grand hotel on
Monte Carlo’s Square Beaumarchais, September saw the unveiling of the new and
improved Vistamar.
is back
As the name suggests, with a dining area and
terrace facing directly out to sea, it is quite natural
that the menu here should reflect that Mediterranean
panorama. Joël Garault and his teams have reinvented
the simple, savoury pleasures of freshly
caught fish – brought directly from the nets of
Gérard Rinaldi, the last of Monaco’s fisherman –
and locally-sourced vegetables, based around the
straight-forward concept of “one fish, one vegetable,
one dish”, in an exploration of ingredients and
cooking methods.
For example, the same sea bass can be enjoyed
grilled over charcoal and accompanied by sweet
and sour pumpkin, or baked within a salt crust
alongside Japanese pearl tapioca with saffron and
a drizzle of pesto. While the sea may be afforded
centre-stage, lovers of meat are similarly well catered
for.
New, wonderfully fresh, and savoury offerings that
can also be enjoyed as a weekday lunch, with
business lunches starting at 39€.
© D.R.
Le retour
Dans la continuité de la série de grands
travaux qui a transformé
et amélioré le palace du square
Beaumarchais à Monte-Carlo,
le Vistamar a levé le voile
début septembre
sur son nouveau visage.
Plus qu’un simple lifting, c’est une véritable
métamorphose qui s’est opérée pendant l’été
dans le restaurant de Joël Garault. Revu et
corrigé par l’architecte parisien Pierre-Yves Rochon,
le Vistamar et sa terrasse s’habillent désormais de
bois et de blanc, de tons clairs et apaisants,
de matières et de formes à la fois modernes et
cosy, chics et décontractées. Côté nouveauté,
le restaurant dispose maintenant d’une salle privée
dotée d’une entrée indépendante et pouvant accueillir
12 convives.
la vie des palaces ı
Avec une salle et une terrasse tournés physiquement
vers la mer, c’est tout naturellement que la carte du
Vistamar se tourne vers la Méditerranée.
Joël Garault et ses équipes réinventent le bonheur
simple et savoureux de la pêche (sortie tout droit
des filets de Gérard Rinaldi, le dernier pêcheur de
Monaco) et des petits légumes des producteurs
locaux autour d’un concept simple “un poisson, un
légume, une cuisson” ou comment aborder les mets
selon différents modes de cuisson.
Le loup par exemple (ou bar pour les amateurs de
la côte ouest), peut-être dégusté grillé à la braise
accompagné de potiron à l’aigre-doux ou bien
enveloppé d’une pâte à sel avec perles du Japon
au safran et trait de pistou.
Si la mer est à l’honneur sous toutes ses formes et
cuissons, les amoureux de la viande ne sont pas
oubliés. Des nouveautés pleines de fraîcheur et de
saveurs qui se découvrent aussi au déjeuner en
semaine avec les menus affaires à 39 €…
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ıı palaces life
No less than eight stars now illuminate the
Avenue de la Madonne, a veritable Milky
Way reaching from the front step of the
hotel, through to the Yoshi Japanese restaurant, and
on to include Joël Robuchon’s gourmet restaurant.
A stellar achievement that is likely to grow further
still, in light of the hotel’s imminent projects.
Planned for early 2011, a complete rebuilding of the
swimming pool involves the creation of a new restaurant
alongside, in collaboration with Karl Lagerfeld
Hôtel Métropole
Namaste’
The end of the holidays has been an eventful time at the Hotel Metropole. A change in Monegasque
law has finally allowed this grand establishment to display the fifth star it has long exhibited in spirit
and quality of service.
and Joël Robuchon – a very auspicious combination
of talents. The whole project is scheduled to be ready
in time for the coming summer season.
The hotel lobby hosted a equally successful event
through to the middle of September, that again
brought together Karl Lagerfeld and Joël Robuchon,
as well as Takada Kenzo and Elizabeth Wessel.
They had all joined forces to promote the Yoshi’s Qee
Bear mascot in aid of the Namasté association whose
principal objective is the improvement of living conditions
in Nepal with a particular focus on education
and health. The decorated bear figures were first
exposed, then sold at auction on October 14.
The event raised the not insignificant sum of
50 000 €, funds that will aid in furnishing the
Salleri school, itself built thanks to the previous
year’s Ottmar Hörl sale, whose hares were similarly
exposed at the Metropole.
© WSM Colman
La rentrée a été riche en événements
pour l’hôtel Métropole.
La loi monégasque ayant changé,
le palace a enfin pu afficher cette
cinquième étoile qu’il possédait déjà
dans l’esprit et dans le service
depuis bien longtemps.
presque une voie lactée qui brille
maintenant sur l’avenue de la Madone
C’est
de Monte-Carlo avec – excusez du
peu- 8 étoiles réparties entre le fronton de l’hôtel,
le restaurant japonais Yoshi et le restaurant gastronomique
signé Joël Robuchon.
Un total qui devrait encore augmenter lorsque l’on
connaît les projets à court terme de l’hôtel qui
prévoient pour le début 2011 une restructuration
complète de la piscine et la création en collaboration
avec Karl Lagerfeld et Joël Robuchon d’un nouveau
restaurant autour de ladite piscine. Le projet devrait
être terminé à l’approche de la belle saison et la
conjugaison des talents mis en œuvre lui promet un
beau succès.
JC Messant, Kenzo Takada, Nancy Dotta
la vie des palaces ı
Succès également l’opération qui a animé le lobby
jusqu’au milieu du mois de septembre et qui a
rassemblé une fois de plus Karl Lagerfeld et Joël
Robuchon mais également Takada Kenzo ou
Elizabeth Wessel.
Toutes ces personnalités avaient travaillé autour du
Qee Bear mascotte du Yoshi pour l’association
Namasté dont l’objectif principal est d’améliorer les
conditions de vie des Népalais, en particulier dans
le domaine de la scolarité et de la santé. Les figurines
décorées ont été exposées puis vendues aux enchères
le 14 octobre.
La somme récoltée, près de 50000 €, ira aider à
meubler l’école de Salleri, construite l’an dernier
grâce à la vente des lièvres d’Ottmar Hörl exposés
eux aussi à l’hôtel Métropole.
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Elizabeth Wessel

ıı palaces life
Hôtel Majestic Barrière
This celebrated, atypical Riviera institution has for twenty years been regaling the famed and the merely
famished with Nice specialities given an Italian twist and sprinkled with a little Cote d’Azur magic.
Asuccess that owes as much to the simple
and honest flavours of its menu, as to the
inimitable atmosphere that reigns in the
dinning room among the carefree comings and
goings of Bono, Nicolas Sarkozy, and the coast’s
good gents and ladies who lunch. It was exactly
this simplicity and warmth that Dominique
Desseigne was searching for in planning the new
Majestic. The restaurant’s proprietor Nicole Ruby
obliged, and last spring brought the concept and
menu of her “Little House” to the Cannes palace’s
new wing. You can now enjoy the famed specialities
of Nice on the Croisette, in a setting straight
out of the pages of a Provencal designer’s chic
portfolio. Spotless tablecloths, ceiling-fixed veils that
afford diners a certain privacy, wrought ironwork,
olive oil in wormwood flasks, white chandeliers
and great clutches of vine tomatoes: the Jacqueline
Morabito decor astonishes and seduces in equal
measure. The restaurant is bathed in light, opening
onto a terrace that overlooks the pool.
“La Petite Maison de Nicole”
And all of this, just a short walk from the Palais des
Festivals.
Overseeing the kitchens and the team is chef
Bertrand Schmidt, who ensures a menu that is the
identical twin of that on the rue Saint François de
Paule, at the edge of Nice’s old town. On the menu
you’ll find pissaladière, tuna with red chilli and
mango, fried courgette flowers, fried baby calamari,
as well as tournedos Rossini, truffle risotto,
and chicken with a fois gras stuffing. Just as in the
original, everything here exudes generosity, and
one is unlikely to leave the table without trying the
celebrated white chocolate mousse.
Good blood cannot lie: even without one of a kind
host Nicole Rubi, the Croisette version of the Petite
Maison de Nicole is already a thorough success,
having in less than a single season, become one of
the most flavourful and frequented addresses in the
city of Cannes.
© STUDIO HARCOURT PARIS
C’est une des institutions
de la Côte d’Azur, adresse atypique
et courue qui régale depuis vingt ans
stars et anonymes de spécialités
niçoises mâtinées d’Italie et
saupoudrées des incontournables
paillettes de la Riviera.
Un succès qui doit autant aux saveurs simples
et authentiques de la carte qu’à l’ambiance
inimitable qui règne dans la salle où l’on
croise indifféremment Bono, Nicolas Sarkozy ou la
bonne société de la Côte.
C’est cette simplicité et cette chaleur que recherchait
Dominique Desseigne pour le “nouveau”
Majestic et Nicole Ruby a donc installé la carte et
le concept de sa Petite Maison de Nicole dans la
nouvelle aile du palace cannois au printemps dernier.
On retrouve donc sur la Croisette les fameux
farcis niçois, dans une ambiance tout droit sortie
d’un magazine chic de décoration provençale.
Nappes immaculées, voilages tombant du plafond
pour isoler les tables, fer forgé, flacons d’huile
d’olive absinthe, chandeliers blancs et grappes de
tomates : l’ambiance, signée Jacqueline Morabito
étonne et séduit.
la vie des palaces ı
Lumineuse, la salle ouvre également sur une terrasse
qui donne sur la piscine, à quelques mètres seulement
des marches du Palais des Festivals.
En cuisine, c’est le chef Bertrand Schmidt qui dirige
la brigade et propose une carte jumelle du restaurant
de la rue Saint François de Paule, à l’entrée du Vieux
Nice. Au menu : pissaladière, thon au piment rouge
et mangue, beignets de fleurs de courgettes, calamaretti
fritti mais également tournedos Rossini,
risotto aux truffes ou poulet farci au fois gras.
Tout comme chez “l’original”, l’ambiance est à la
générosité et la table ne peut être quittée sans
essayer la fameuse mousse de chocolat blanc…
Bon sang ne saurait mentir, même sans l’incontournable
Nicole Rubi en salle, la Petite Maison de
Nicole version Croisette est d’ores et déjà un succès,
devenue l’une des plus savoureuses adresses de
Cannes et un passage obligé de la ville du cinéma
en moins d’une saison.
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ıı palaces life
The success of the Suite des Oliviers was
rewarded with Europe’s first ever “Six Star
Diamond Award” from the prestigious
American Academy of Hospitality Sciences.
Just before the summer season, the jewel of the
Croisette next unveiled its new Suites Prestiges Mer.
Just imagine it: apartments of 180 sq m directly
overlooking the sea with a view across the Baie de
Cannes to the islands; with two rooms, a living
room, a dinning area, a bathroom, and walk-in closets.
For these suites, interior designer Marc Hertrich
composed veritable Art Deco tableaux that incorporated
that period’s most glamorous elements, including
20 20
Hôtel Martinez
The height of luxury
Last winter, the Hotel Martinez began a sizeable campaign of works totalling 5 million euros,
and began unveiled elements of this project as the year progressed.
the giddy frivolity of the roaring twenties and the
pure lines of the thirties. He used the most precious
and luxurious materials throughout: silky fabrics,
thick velvets, bright satins, embroidered leathers,
shagreen, the most noble woods, lacquers, silver
leaf, wrought iron and crystal – these variously in
shades of white, champagne, ivory and beige, with
black highlights, and even surprising little flourishes
of turquoise and coral. Custom furniture and furnishings
benefitting from the same materials and hues
bring ample curves to this large, luminous space,
where every mirror echoes the omnipresent blues of
the sea that gave its name to these suites. In the
bedrooms, Hertrich has acknowledged the city’s
celebrated festival and the many stars of the silver
screen that would have been guests at the Martinez.
Glamorous headboards, generous upholstering,
and crystal wall lights recall the glory days of
Hollywood, as do the baths that stand throne-like in
the centre of the bathrooms. Technology of course,
is everywhere, though not garishly so but instead
discrete, sensual and easy on the eyes.
A taste of things to come, as we now look forward
to the forthcoming unveiling of the thirty Prestige
rooms. To be continued…
© D.R.
Le Martinez
et l’ultra luxe
Depuis l’hiver dernier,
l’hôtel Martinez a entrepris une
grande campagne de travaux de
5 millions d’euros et dévoile
tout au long de l’année
des nouveautés qui font rêver.
Ainsi, après la Suite des Oliviers récompensée
du tout premier “Six Star Diamond Award”
décerné en Europe par la très prestigieuse
American Academy of Hospitality Sciences, ce fleuron
de la Croisette a dévoilé juste avant la saison d’été
ses nouvelles Suites Prestiges Mer… Imaginez des
appartements de 180m2 plongeants dans la Méditerranée.
Imaginez deux chambres, un salon, une
salle à manger, salle de bain et dressings avec
une vue unique sur la baie de Cannes et ses îles.
C’est l’architecte d’intérieur Marc Hertrich qui a
composé une ambiance intérieure reprenant les
traits prestigieux de l’Art Déco, entre légèreté des
années folles et pureté des lignes années 30.
la vie des palaces ı
Du côté des matières, il décline les plus précieuses
et les plus luxueuses : tissus soyeux, velours épais,
satins clairs, cuirs brodés, galuchat, bois nobles,
laques, feuilles d’argent, fer forgé ou cristal sont
déclinés dans des camaïeux de blancs, champagnes,
ivoires et beiges ponctués de noir et rehaussés ici
et là de touches turquoise ou corail qui créent la
surprise. Des matières et des tons qui se retrouvent
sur un mobilier créé sur mesure aux formes généreuses
et arrondies dans un espace large, lumineux, où les
jeux de miroirs renvoient à cette Grande Bleue
omniprésente qui a donné son nom à ces suites.
Dans les chambres, Marc Hertrich a fait comme un
clin d’œil au Festival de Cannes et à ces stars qui
depuis toujours descendent au Martinez. Les têtes
de lit se la jouent glamour à l’hollywoodienne avec
leurs suspensions en cristal et leur matelassé généreux
quand les baignoires trônent en place centrale des
salles de bains. Partout, la technologie est présente,
une technologie discrète, facile, qui coule de source,
mélangée à un luxe non tapageur, élégant et sensuel.
Prochaine découverte à faire au Martinez la transformation
d’une trentaine de chambres Prestiges…
À suivre…
21

Fabienne NASTI
Tél.: +33 (0)603 587 652
fabienne.nasti@wanadoo.fr
Vente et Location
Situé au calme à quelques pas de la Croisette, dans l'un des quartiers
les plus résidentiels et recherché de Cannes, magnifique demeure
luxueusement rénovée, alliant charme et modernisme. Magnifique
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ı palaces rendez-vous
by Michel GOMIZ & Olivier-Vincent MARECHAL
24
Nicole Spitz
dressed by Y.S.L.
* Y . S . L : Avenue des Beaux-Arts - 98000 Monaco - Tel.: +377 93 25 01 32
65, boulevard Croisette - 06400 Cannes - Tel.: +33 (0)4 93 38 39 15
© MURIELLE GANDER CRANSAC
Figure presque incontournable de la Côte d’Azur, Nicole Spitz est Directeur Général du
palace aussi emblématique pour Nice que la Tour Eiffel l’est pour Paris : le Negresco.
Une dame de fer qui impressionne, par sa
rigueur, sa façon d’aller droit au but, son parcours
professionnel et cette autorité naturelle
propre aux grands qui force le respect et suscite l’admiration.
Toujours sur le pont, connaissant ses employés
par leur prénom, Nicole Spitz semble être partout à la
fois dans le palace de la Promenade des Anglais.
Deux téléphones à la main, un emploi du temps de
ministre derrière lequel on peut croire qu’elle se cache
pour éviter les interviews, elle se donne tout entière à
son métier et n’avoue qu’une faiblesse : un souci
extrême de la perfection.
Nicole Spitz
Discrete grande dame of the Riviera, Nicole Spitz is the director-general of Nice’s answer
to the Eiffel Tower: the Negresco, the grandest hotel on the Promenade des Anglais.
Aforce to be reckoned with, Spitz carries that
natural authority of leaders, commanding both
respect and admiration. Her thoroughness and
directness are as impressive as her professional
résumé. Always on the front lines, seemingly in several
places at once, she knows all the staff of the Negresco
by their first names. Two telephones in hand at all
times, with a schedule worthy of a government minister
(a useful shield to interviewers, one might think), Spitz
the consummate professional gives her all to the job,
and admits to only one failing: an extreme perfectionist’s
attention to detail.
Graduating with distinction from the Strasbourg hotelier
school in 1965, Spitz immediately began an internship
at the Negresco. There she attracted the attention of the
Augiers, the establishment’s proprietors. She worked in
distinguished positions at prestigious establishments in
Corsica and Paris, before returning to the Negresco,
where she was promoted to Gouvernante Générale
(Governor General) in 1968.
In 1985, she assumed the directorship of the Château
d’Esclimont near Paris, and then in 1997, returned to
head the Negresco, where she remains to this day.
The first woman director-general of a luxury hotel, Spitz
has never forgotten her professional origins, doing much
Major de l’école hôtelière de Strasbourg en 1965,
elle entre la même année au Negresco pour un stage
et attire l’attention du couple Augier qui lui offrira le
poste de Gouvernante Générale en 1968. Dans l’intervalle,
elle occupe différents postes en Corse ou à Paris.
En 1985, elle prend la tête du Château d’Esclimont en
région parisienne jusqu’en 1997 où elle revient au
Negresco au poste qu’elle occupe aujourd’hui. Toute
première femme à diriger un palace, Nicole Spitz n’a
pourtant jamais oublié ses origines professionnelles,
faisant beaucoup pour la fonction de gouvernante.
Un parcours d’exception que l’on pourrait résumer en
deux mots : fidélité et passion.
director ı
to enhance the position of ‘Gouvernante’. A remarkable
professional journey which could be epitomised by two
words: loyalty and passion. Nicole Spitz has the oldschool
management style of leading “by example”.
What matters most to this deeply caring individual is
the wellbeing of the men and women with whom she
works. For her, “work” is no vain word; she commits
herself to detail and perfection in all matters, setting as
high a standard for herself as she does for her staff.
For more than twenty years, this discrete yet exceptional
woman has helped shape the fabulous story of one
of the most beautiful palaces of the Riviera.
Asked about the nature of luxury, Nicole Spitz cites
Baudelaire’s “Fleurs du Mal”. She suggests a corner of
Paradise where all is “order and beauty, calm, voluptuousness
and luxury”.
Côté management, Nicole Spitz est un leader “à l’ancienne”,
à l’exemplarité. Ce qui compte le plus pour
cette femme profondément humaine, ce sont celles et
ceux avec qui elle travaille. Et “travailler” n’est pas un
vain mot en ce qui la concerne, directrice obsédée du
détail, perfectionniste et pleine de rigueur pour les
autres mais avant tout pour elle-même. En plus de vingt
ans, cette femme d’exception discrète a aider à
construire la légende d’un des plus beaux palaces de
la Côte d’Azur.
Elle envisage le luxe comme une dimension du “Paradis”,
un endroit où (elle cite Baudelaire et ses Fleurs du Mal)
“tout n’est qu’Ordre, Luxe, Calme et Volupté”.
25
© MURIELLE GANDER CRANSAC

ı palaces rendez-vous
26
Jean-Claude Messant
dressed by Prada
* Prada : 21, avenue de Monte-Carlo - 98000 Monaco - Tel. +377 97 97 94 10
10, boulevard Croisette - 06400 Cannes - Tel.: +33 (0) 4 93 99 10 35
© MURIELLE GANDER CRANSAC
Born to a distinguished family, Jean-Claude had
already chosen his path by the age of eleven,
exploring his Norman and Perigord culinary heritage
as the family cook. Convinced of the wisdom of
his choice, at 15 years of age he completed his studies
at the Ecole Hôtelière. By 16, he had an internship as
apprentice at the Tour d’Argent. His work there set the
tone of his career, and the following years filled his CV
with the most prestigious addresses in France and
England, where his first posting took him to the
Dorchester. A meeting there with Elizabeth Taylor, then
at the height of her beauty, would make a lasting
Pour Jean-Claude Messant, directeur de l’hôtel Métropole de Monaco,
le hasard n’a jamais eu sa place dans une carrière déjà bien remplie.
Dès l’enfance, ce fils de bonne famille choisit sa
voie et devient dès 11 ans le cuisinier de la
maison, exploitant son héritage culinaire à la
fois normand et périgourdin. Sûr de son choix, il passe
à 15 ans le concours de l’Ecole Hôtelière.
À 16 ans, son premier stage le conduit comme commis
à la Tour d’Argent. Le “la” de sa carrière est donné
et les années remplissent son Curriculum des plus belles
adresses de France et d’Angleterre où il commence sa
carrière au Dorchester. Une rencontre avec Liz Taylor,
au faît de sa beauté, le marquera pour longtemps…
Jean-Claude Messant
The already consequential professional career of Jean-Claude Messant, director of the
Hotel Metropole in Monaco, owes little to chance.
impression. That ‘brief experience’ across the Channel,
lasted twelve years, during which he attained the very
highest rungs of his profession. By the age of 33,
Messant had been named director general of the Saint
James Club, where he undertook several construction
projects. A series of major undertakings followed, bringing
him back to France, first at the Royal in Deauville,
then Fouquet’s in Paris, and on to the Metropole in
Monte Carlo. After a stint at the Crillon in Paris, Messant
has now returned to Monaco where he is undertaking a
complete transformation of the swimming pool area in
collaboration with the hotel’s star chef, Joël Robuchon,
Ce qui ne devait être qu’une expérience d’un an durera
douze années pendant lesquelles il gravira tous les
échelons du métier pour devenir à 33 ans Directeur
Général du Saint James Club où il mènera une politique
de grands travaux. Travaux également lorsqu’il
rentre en France, au Royal de Deauville, puis à Paris
avec le projet Fouquet’s et enfin à Monte-Carlo avec le
Métropole. Après un passage au Crillon à Paris, il
revient à Monaco où il doit lancer début 2011 une
totale transformation de l’espace piscine avec le chef
star de la maison, Joël Robuchon qui y créera avec
Karl Lagerfeld un troisième restaurant.
director ı
and Karl Lagerfeld. Together, they will create the establishment’s
third restaurant. In spite of Messant’s behind
the scenes management style, he is in fact rather approachable.
The captain of his ship, able to peer ahead,
anticipate, and share his foresight with his crew.
The proverbial iron fist in a velvet glove: He possesses
all the attributes essential to maintaining the level of
quality and service imperative for a luxury hotel such
as the Metropole. Yet, for all his eminence, Messant is
a man who likes nothing better than a well-oiled
machine, where decisions and effort mesh perfectly,
and gratified guests find their experience memorable.
Asked to define luxury, Messant suggests it lies in those
details that exceed our expectations.
For him personally, luxury is happiness, whatever life’s
unpredictables may bring.
Côté management, celui dont le profil se cache sur les
murs du Métropole est un directeur plutôt facile à
approcher, un capitaine de navire possédant la capacité
non seulement de voir loin et d’anticiper, mais également
de faire partager sa vision à ses équipes. Un gant de
velours qui cache une main de fer indispensable pour
maintenir un niveau de qualité et de service digne d’un
palace comme le Métropole. Malgré tout, il n’aime rien
plus qu’un vrai travail d’équipe bien huilé où travail et
décision sont collégiaux et où, bien entendu, les clients
sont heureux et souriants. Pour lui, le luxe, ce sont les
détails qui dépassent nos attentes. Son luxe à lui, c’est
d’être heureux, où qu’il soit.
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© MURIELLE GANDER CRANSAC

ı palaces profile
by Olivier-Vincent MARECHAL
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Eric Perbet
© O.V.M.
© D.R.
After studying at the Chamalières hotel school,
he furthered his experience at many of
France’s grandest establishments: the Hilton,
the Byblos, the Byblos des Neiges and the Royal
Barrière at Deauville.
A series of prestigious addresses, that culminated
with his arrival at the Royal Riviera, and a case of
love at first sight for a hotel unlike any other. There is
a very special convivial feel to the place, a blend of the
casual and the palatial: one of those address to which
one returns. In fact, most guests are regulars who
book their stay from one year to the next over a long
period – much like a family home on the Riviera, just
with five-star service. This results in a very particular
relationship between hotel staff and guests who find
themselves evermore “en famille” with each passing
year. It is this special and, in our times, increasingly
rare ambiance that inspired Eric Perbet to stay,
which he has now done for the past nine years.
Having been promoted from catering director, he
now seconds Bruno Mercadal, the hotel’s very busy
director general, and a man in great need of
someone to whom he could delegate.
Eric Perbet
When he outlines his duties and schedule, it is quite
tempting to declare his position to be “the best job in
the world”: one wouldn’t be far wrong. It is his responsibility
to liaise directly with the hotel’s guests.
An average and not unduly disagreeable day’s duties
might find him drinking coffee, by the pool, a game
of backgammon, or sipping champagne and
enjoying a bite of lunch with guests. The sort of extracurricular
activities that would see an average fellow
fired on the spot, but to Perbet they represent the very
essence of his function. He is the very human link
between the Royal Riviera and its guests, its ‘friends’.
The guarantor of the establishment’s intrinsic spirit, all
the while watchful of maintaining proper boundaries;
the interface, always eager to please, between technical
constraints and the wishes and desires of loyal
guests. He provides a reassuring and dependable
rapprochement, of great importance to a hotel that
prides itself in doing things differently. His is also an
involved concern, that reaches beyond the building’s
walls, keeping up with guest’s news, their birthdays
and anniversaries, and making sure everything is just
the way they like it ahead of their arrival.
Deputy Director ı
From his native Auvergne, Eric Perbet brings an appreciation for open spaces, human interaction, and the mountains,
which he indulges whenever his schedule allows. At just forty years of age, Perbet is the new deputy director of the
Royal Riviera, the luxury hotel nestled in the Baie des Fourmis.
Beyond his role and special relationship with customers,
it falls to him to also cultivate the interaction with
suppliers, to sanction the decisions they might make
on behalf of the hotel, at times requiring trips out to
meet producers on their land. It is these outings that
allow him to verify that vendors share the Royal
Riviera’s philosophy, but also furnish him with the
anecdotes that enliven discussions regarding those
very same products.
When asked what qualities were needed for this
rather unusual position, he suggested that above all
else it requires passion, discipline, selflessness and a
sense of leadership. This was no position for one
who watches the clock, as it often required a personal
investment beyond the call of duty, and can lead to
difficulties in one’s family life.
These were duties one undertook out of a passion for
the business, rewarding in the wealth of human interaction
they brought with outstanding, extraordinary and
captivating individuals. Routine has no part to play
in this profession.
29

ı directeur adjoint
Après des études au lycée hôtelier de Chamalières,
il enchaîne les expériences dans les plus beaux
palaces de France : Hilton, Byblos, Byblos des
Neiges ou Royal Barrière à Deauville. Des adresses
prestigieuses qui s’enchaînent jusqu’à son arrivée au
Royal Riviera. Là, c’est un coup de foudre pour cet hôtel
pas comme les autres. Car il règne ici une ambiance
toute particulière, mélange de proximité, de détente et
d’ambiance palace.
Le Royal Riviera est une adresse où l’on reste et où l’on
revient. De fait, la plupart des clients sont des habitués
qui réservent leur séjour d’une année à l’autre et ce
pour de longues périodes, un peu comme une maison
de famille sur la Côte d’Azur, le service cinq étoiles en
plus. Le résultat, c’est une relation différente entre client
et personnel de l’hôtel qui se retrouvent “en famille”
d’une année à l’autre. C’est cette ambiance si particulière
et de plus en plus rare aujourd’hui qui a donné à
Eric Perbet l’envie de rester et ce depuis maintenant
neuf ans. Précédemment directeur de la restauration,
il seconde aujourd’hui Bruno Mercadal, Directeur
Général de l’hôtel à l’emploi du temps très chargé et
qui avait donc besoin de déléguer.
30
Eric Perbet
De son Auvergne natale, il a conservé l’amour des grands espaces, des relations humaines et de la montagne qu’il
retrouve dès que son emploi du temps le lui permet. A tout juste quarante ans, Eric Perbet est le nouveau directeur adjoint
du Royal Riviera, le palace niché au creux de la Baie des Fourmis.
À l’énoncé de ses tâches et de son emploi du temps,
certains n’hésitent pas à qualifier sa fonction de “plus
beau métier du monde”. Et “certains” n’ont pas complètement
tort car Eric Perbet est là pour assurer le lien
entre les clients et l’établissement. Ainsi, ses journées
peuvent parfois se résumer en quelques activités pour
le moins agréables en compagnie des clients :
café, champagne, déjeuner, piscine et backgammon.
Des occupations qui conduiraient vite n’importe quel
quidam vers le licenciement mais qui représentent pour
lui un aspect primordial de sa fonction.
Car Eric Perbet est un lien humain entre ces clients
“amis” et le Royal Riviera, garant de l’esprit “maison”
de proximité tout en veillant à ce que chacun reste à sa
place, interface entre les contraintes techniques et les
desiderata des habitués de la maison, soucieux de toujours
satisfaire. La proximité est donc très importante,
référant rassurant d’un hôtel hors normes. Et cela continue
hors des murs de l’hôtel puisqu’il prend régulièrement
de leurs nouvelles, les appelle pour leur anniversaire
et vérifie avant leur arrivée que tout soit parfaitement
conforme dans les chambres avant les arrivées.
Outre cette relation particulière à la clientèle dont il
devient parfois le confident en toute simplicité, il est
aussi celui qui doit cultiver le relationnel avec les
fournisseurs, validant ou non les choix des différents
acteurs de l’hôtel. Ainsi, il est parfois amené à partir en
déplacement pour rencontrer les producteurs sur leur
terrain. Une démarche qui lui permet non seulement
d’acquérir des anecdotes sur ces produits proposés par
l’hôtel mais également de vérifier que ces fournisseurs
partagent la même philosophie que le Royal Riviera.
Les qualités nécessaires à ce métier difficile à décrire
et difficile à comprendre ? Avant tout la passion,
la rigueur, l’altruisme et un bon sens du leadership.
Compter ses heures ne fait pas partie du contrat car un
tel poste demande souvent un investissement personnel
sans limite qui peut rendre difficile la vie de famille.
Mais peu importe car c’est avant tout un métier passion,
riche de rencontres hors du commun, d’échanges avec
des personnages exceptionnels, attachants et rares.
Un métier aux antipodes de la routine…
© D.R.

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by Michel ARMAND
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by Robin REDS
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by Olivier-Vincent MARECHAL
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Shopping Experience
The summer’s must-have accessory that
made quite a buzz in the fashion press,
and flew out of the shops. Lancel now
launches a colourful 888-piece limited
edition, 8 being the Chinese lucky number.
C’est le it-bag de l’été, il s’est arraché
dans les boutiques et a fait le buzz
dans les magazines de mode. Lui, c’est
le BB de Lancel qui lance cette édition
limitée très colorée produit à 888
exemplaires, 8 étant le chiffre porte
bonheur en Chine.
www.lancel.com
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02
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A question of balance, poetry, and
weightlessness. Equilibrium Bookcase,
a modular series of shelving and
storage units that pile one on top of
the other. From the Malagana Design
studios.
Jeu d’équilibre plein de poésie et de
légèreté pour le travail du studio
Malagana Design et Equilibrium
Bookcase, une série de bibliothèque
et de rangements de plusieurs modules
et cubes empilés les uns sur les autres.
www.malaganadesign.com
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Le Nid offers a tale of contrasts.
This 1.20 m reading light marries the
rough-hewn masculinity of twin wooden
supports, to the soft, lightweight, and
sophisticated femininity of its shade’s
long, fine feathers.
Beaucoup de contrastes dans cette
liseuse Le Nid de 1,20m où s’oppose
la masculinité du double pied en bois
naturel, taillé à la serpe, presque brut
et la féminité de l’abat jour, douillet,
léger, sophistiqué en plumes longues
et fines.
www.matejewski.com
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“I get attached, I get detached, I console myself” – A bright polyester resin comma,
a curvaceous and organic form, the console is designed by Frenchman
Mickael De Santos and is available in many vibrant colours.
Virgule de résine de couleur vive, éclair aux formes rondes et organiques,
la console “Je m’attache, je me détache, je me console” est signée du designer
français Mickael De Santos et est disponible en de nombreuses couleurs acidulées.
www.desantos-m.com
04 At their tiny shop in Florence, Simona 05 Inspired by the upholstery of vintage cars, 06
and Elena imagine-up a fantastic dreamlike
world of hand-made toys, dolls,
and puppets. Unique creations for children
of all ages, they’ll even consider producing
bespoke pieces.
Dans leur minuscule échoppe florentine,
Simona et Elena imaginent et créent
de leurs mains des jouets, poupées,
marionnettes issues d’un univers
onirique et fantastique. Des modèles
uniques pour les enfants de tous âge
et la possibilité du sur mesure.
www.pezziunici.com
06
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Arnys offers a line of bags that Mrs will
have no qualms borrowing from Mr. The
softest calf leather, for a very prestigious
collection.
Inspirés de la sellerie des automobiles
d’autrefois, Arnys propose une ligne de
sacs que Madame pourra sans complexe
emprunter à Monsieur. Une collection
très prestigieuse dans le plus souple
des cuirs de veau.
www.arnys.fr
08
07
Lights out! Both beautiful, and fun, the
Bang! lamp is the creation of the Bitplay
Inc. design studios in Taiwan. One shot
from the lamp’s pistol-shaped remote
control knocks the lampshade to the
side, and turns out the light. Available
in January.
À la fois belle et ludique, la lampe
“Bang !” est signée du cabinet de design
Bitplay INC à Taïwan. Une lampe, une
télécommande en forme de pistolet qui
éteint la lampe en faisant basculer
l’abat-jour. Disponible dès janvier.
www.bitplayinc.com
07
experience ı
Fields wall light created by Spanish
designer Vicente Garcia Jimenez.
Available in several configurations,
the blades offer a mix of opacity and
transparency that transform Fields into
a veritable work of art.
Le designer espagnol Vicente Garcia
Jimenez a créé cette applique lumineuse,
Fields. Les lames jouent des matières
entre opacité et transparence, transformant
Fields en véritable œuvre d’art
disponible en plusieurs configurations.
www.novaluce.fr
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ı shopping
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Thomas de Lussac’s Silhouet Trilame
lamp could easily be mistaken for a
bright coloured shadow. Once turned
on, the light suspended within the
aluminium structure escapes, creating
a mix of clarity and shadow play.
Eteint, le lampadaire Silhouet Trilame
de Thomas de Lussac passe volontiers
pour une ombre aux couleurs vives.
Allumé, la lumière, suspendue au milieu
de la structure aluminium s’échappe
avec clarté et joue avec l’ombre…
www.thomasdelussac.fr
02
04
Wireless specialist Jawbone launches
the Jambox, combining fun, practicality,
and modernist design. Connecting to
your mobile phone via Bluetooth, it
streams both music and calls.
Spécialiste du sans fil, la société
Jawbone lance la Jambox, une drôle
d’enceinte à la fois drôle, design et
pratique. Elle se connecte en bluetooth
à un téléphone portable et permet ainsi
de relayer musique ou appels.
www.jawbone.com
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02
A new glass version of the Zoom coffee
table by designer Thomas de Lussac,
with a transparency that enhances the
piece’s exquisite futuristic look by
emphasising its flowing and harmonious
lines.
Nouveau look pour une nouvelle version
verre pour la table basse Zoom du
designer Thomas de Lussac. La transparence
souligne les lignes fluides et
harmonieuses tout en renforçant
l’aspect aérien et futuriste de l’objet.
www.thomasdelussac.fr
08
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04 Furniture that shifts and changes, 05 The quintessential element of any cozy 06
mutating with ones moods and needs,
at times straight and upright, at others
lopsided and off-balance: Equalizer
Tower, presented by French designer
Mickael De Santos.
Un meuble à la fois mouvant et mutant,
pouvant se transformer au gré des
humeurs et des envies, tour à tour rangé
et rectiligne ou décalé et déséquilibré :
c’est ce que propose le designer français
Mickael De Santos avec la Tour Equalizer.
www.desantos-m.com
The most successful animated film by DreamWorks, according to audiences.
The adventures of Harold, the dragon whisperer, now available on video
DVD, filled with both action and suspense for children and the rest of us.
C’est, d’après le public, le plus réussi des films d’animation Dreamworks.
Les aventures de Harold, le viking qui murmurait à l’oreille des dragons,
arrivent en video et promettent suspense et action pour les enfants et les
autres.
www.dreamworksanimation.com
garden, the gazebos by England’s Crown
Pavilions come in all shapes and sizes.
Additionally, their cedar wood construction
perfumes the air with the first drop of rain.
Indispensables pour rendre intime un
coin de jardin, les gazébos de la
société anglaise Crown Pavilions se
déclinent à l’envie. En prime, grâce au
cèdre, ce parfum si particulier qui
embaume dès la première goutte de
pluie…
www.crownpavilions.com
07
Across the Channel, there is a company
that since 1958 has made the board
game its business. In reinterpreting classics
games using the highest quality materials,
Geoffrey Parker brings a distinct nobility
back to games such as Monopoly, backgammon
and others.
Il est une maison qui, outre Manche, a
fait du jeu son fond de commerce depuis
1958. En interprétant dans des matériaux
précieux les classiques du jeux de société,
Geoffrey Parker redonne ses lettres de
noblesse aux Monopoly, backgammon et
autres jeux de l’oie.
www.geoffreyparker.com
07
experience ı
06
Available in white, red, black or wood,
the Geneva XL is a 600-watt fully integrated
sound system: tweeters, speakers,
subwoofers and amplifier, all in one.
Powerful, and good-looking, too.
Blanc, rouge, noir ou bois, le système
stéréo Geneva XL offre un système de
son tout intégré de 600 watts : tweeters,
haut parleurs, caissons de basses
et amplificateur, tout y est. Et en plus il
est beau…
www.kleinandmore.fr
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ı beauty
by Olivier-Vincent MARECHAL
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© D.R.
Daniel Jouvance
Le Mas d’Artigny est connu pour sa magnifique vue sur la Méditerranée, ses très nombreuses piscines privées,
son parc rempli d’œuvres d’art et sa table, savoureuse. Mais le palace de Saint Paul de Vence doit également
sa réputation à un lieu où la sérénité est de mise.
Beauty ı
The Mas d’Artigny is famed for its magnificent views over the Mediterranean, its numerous private swimming
pools, an estate filled with works of art, and delectable menus. But this Saint Paul de Vence palace is similarly
renowned as a place where serenity is the highly prized.
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© D.R. ı beauty
Hidden beneath the lobby’s grand staircase is a door bathed in blue
light, behind which lies a the path to a world where the secrets of wellbeing
are shared through the talented hands of a five-member team,
overseen by Agathe Magdelin, the head of the Spa Daniel Jouvance.
This temple to luxurious relaxation, imbued with restorative calm, is divided into
two distinct areas.
The first of these, the indispensable preparation to any subsequent treatment,
is a unique aquatic relaxation experience in its own right. Above, a veiled
canopy creates a diffuse light, while the serene chromatic pool beneath changes
colour slowly, and silently. This is a cloister of calm that encourages complete
restfulness. While the deck chairs of this natural stone-walled haven of tranquility
may reach out to you, it is highly recommended that you first experience the
chromatic pool. It is only when you have entered therein that you comprehend
the wisdom of this advice, amid the tranquil aquatic music that pervades its
waters. Just float on your back and close your eyes.
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Then abandon yourself to the deck chairs as a finishing touch. The steam of the
Turkish baths, the last stage before commencing your treatments, leaves your
skin perfectly prepared to receive the full beneficial effects of the Daniel
Jouvance product range.
Individual treatments cabins represent the second area of the Spa Néocéa.
Here, Aquamondi rituals are expertly lavished upon you, drawing their inspiration
from the savoir-faire and skills of vastly diverse parts of the world including
Provence, of course, as well as Japan, India, Morocco, the Himalayas, and…
Brittany. Sensory voyages that will carry you to the four corners of the world
and the perfumed fields of Provence, and all of it leading ultimately to a single
destination: your wellbeing within, and throughout. As you would expect of
such an establishment, the team makes available a complement of additional
services, including make-up sessions to further accentuate skin freshly revived
by oils and massage.
Decor, care treatments, savoir-faire, and graciousness – everything necessary to
ensure a truly exceptional multi-sensory experience.
Cachée sous le grand escalier du lobby, une porte nimbée de lumière
bleue dissimule en effet le passage vers un univers où le bien être est
conté du bout des doigts experts des cinq membres de l’équipe
d’Agathe Magdelin, la responsable du Spa Daniel Jouvance. Deux espaces
sont distincts dans ce temple de la décontraction feutrée où règne un calme
salvateur.
Le premier, étape incontournable avant tout soin, est également une expérience
de relaxation aquatique unique. Le bassin chromatique, sous la verrière voilée
qui diffuse une lumière ocre, change doucement de couleurs, tranquillement.
Dans ce cloître aquatique, tout est calme et invite à la détente. Les transats de
la salle de relaxation aux parois rocheuses naturelles semblent vous tendre les
bras mais il est tout de même fortement conseillé d’expérimenter le bassin chromatique.
C’est une fois dans l’eau que l’on comprend tout l’intérêt du conseil,
en découvrant le système de son sous-marin diffusant une musique aquatique
des plus relaxantes. Il ne reste plus qu’à faire la planche et fermer les yeux…
Beauty ı
Les transats parachèvent ensuite le lâcher prise. Avant le soin et le passage dans la
deuxième partie, le hammam est un must, la vapeur d’eau préparant la peau
aux bienfaits des produits Daniel Jouvance.
La deuxième partie du Spa Néocéa, c’est celui des cabines de soin. Des espaces
inspirés des rituels Aquamondi qui y sont prodigués avec talent et qui puisent
leur inspiration dans les savoir faire et les produits de régions du monde aussi
diverses que la Provence bien sûr mais aussi le Japon, l’Inde, le Maroc, l’Himalaya
ou… la Bretagne. Des voyages sensoriels qui vous transportent au bout du
monde ou dans les champs pleins de senteurs de la Provence et qui finalement
ne conduisent que vers une seule destination : le bien être et le repli vers soi
même. Bien entendu, les équipes prodiguent également tous les soins que l’on
attend d’un tel lieu, allant même jusqu’à la séance de maquillage sur une peau
régénérée par les huiles et les massages.
Décor, soins, techniques et amabilité, tout est réuni dans ce lieu pour garantir
une expérience multisensorielle hors du commun…
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ı fashion
by Zoé ROULOT
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ALEXANDER MCQUEEN MAISON MARTIN MARGIELA CHANEL MAISON MARTIN MARGIELA ALEXANDER MCQUEEN
mode ı
One day we'll let next season start before we begin looking beyond it. I promise. Fingers firmly crossed.
Yes, I know that we are only just putting away our sandals and summer dresses (don’t you just love
the Riviera and it’s long long summers) and our “real time” next season is Fall 2010, but we’re
already looking beyond it to Spring / Summer 2011. Given some fashionistas are still living through Spring
/ Summer 2010 and others are still grappling with Chanel's insane fur suits, looking so far forward towards
2011 fashion trends seems optimistic. But, whilst Fall 2010 was all about less show-off fashion and
more about exquisite timeless pieces, optimism was exactly what we saw in the unveiling of the Spring 2011
collections. There are some flirty, fun, definitive new shapes being unveiled by Yves Saint Laurent, Dior et al,
reinventing themselves itself once again, morphing, sculpting creating shapes and taking risks the likes of
which that have not been seen over the past couple of years – finally something we can get our teeth into.
Pump up the volume with domed shoulders and pear-drop silhouettes, trapeze-style cropped tops, Aladdininspired
harem pants, aviator trousers and cami shorts.
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© D.R.

© D.R.
ı fashion
Un jour viendra, nous laisserons la prochaine saison commencer avant même de jeter un œil sur ce qui vient après. Je vous le
promets. Bon, disons que je croise les doigts… Oui, je sais, nous remisons à peine dans nos dressings sandales et robes d’été
(la Riviera n’est-elle pas fantastique avec ses étés sans fin ?). Je sais également que la “vraie” prochaine saison, c’est l’automne
2010, voire l’hiver… Mais c’est plus loin que nous regardons, vers le printemps et l’été 2011… Sachant que certaines fashionistas vivent
encore sur la saison dernière, que d’autres continuent à se battre pour ces fourrures insensées signées Chanel, regarder aussi loin que le
printemps et l’été 2011 peut paraître un peu optimiste. Tandis que l’automne 2010 parlait d’une mode moins “show off” et de pièces qui
traversent le temps, l’optimisme flottait définitivement dans l’air lors de la présentation des collections du printemps 2011. Chez Dior ou
Yves Saint Laurent, on levait le voile sur des petites choses aguichantes, légères, tranchées et nouvelles, on réinventait de nouvelles formes,
on sculptait de nouvelles silhouettes en prenant un risque inouï aux vues de la frilosité des collections précédentes. Il était temps, voici de
nouveau quelque chose de consistant à se mettre sous la dent ! Poussons le volume à fond et nous voilà reparties avec les épaulettes, les
silhouettes en poire, les petits hauts coupés en trapèze, les pantalons tous droits sortis d’un harem des Mille et Une Nuit, les pantalons
d’aviateurs et les shorts camouflage…
YVES SAINT LAURENT CHRISTIAN DIOR YVES SAINT LAURENT CHRISTIAN DIOR CHANEL
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mode ı

ı fashion
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JIL SANDER NINA RICCI GUCCI MICHAEL KORS NINA RICCI
colour ı
Thank god for that. Ladies and, if you're still listening Gentlemen, allow me to introduce you to the one
huge trend this spring - Colour. We've worn (and loved) our black high waisted trews, we hobbled
about in our Victorian booties and we've dressed up in our beautiful sartorial suits. But oh dear, hasn't
it been boring? Haven't we all secretly yearned about our slippy romantic dresses? And so, it's hello yellow,
orange and bright green. It's bonjour optimism, buongiorno fun and howdy to economic blue skies ahead.
The happy use of colour throughout the European collections (the pink curtains at Nina Ricci were a dead
giveaway) has been a nice counterweight of cheerfulness - nothing says upbeat like colour. Joyous is certainly
one way to describe the collection of groovy Parisienne Isabel Marant, who showed pink jeans, cutoffs
and corduroys. Get those pantones out, we're going in.
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© D.R.

© D.R.
ı fashion
Il convient de remercier les dieux de la mode pour ça ! Mesdames et si jamais vous lisez Messieurs, accueillez
comme il se doit la très très grosse tendance de ce printemps : la Couleur. Nous avons toutes adoré
porter nos pantalons cintrés à taille haute, nous avons boitillé avec nos boots victoriennes, nous nous
sommes drapées dans nos beaux habits… noirs. Mais tout cela n’était-il pas déprimant ? N’avons-nous pas
toutes eu envie un jour de nous glisser dans de jolies robes romantiques ? Nous en avons rêvé, c’est d’ores
et déjà fait ! Hello les jaunes, les oranges et les verts pimpants. Bonjour l’optimisme, buongiorno le fun, hola
les ciels radieux. L’utilisation pour le moins généreuse de la couleur dans toutes les collections européennes
(les roses chez Nina Ricci étaient rayonnants) a bien joué son rôle de contrepoids à la morosité ambiante et
d’hymne à la gaieté. Gaieté est d’ailleurs un excellent qualificatif pour décrire la collection groovy d’Isabelle
Marrant qui présentait des jeans, des shorts ou des pantalons de velours roses. Il est maintenant l’heure
d’entrer dans le pantone.
ISABEL MARANT JIL SANDER GUCCI MICHAEL KORS ISABEL MARANT
couleur ı
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ı fashion
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DOLCE & GABBANA WOMENS BLUMARINE ETRO DOLCE & GABBANA WOMENS BLUMARINE
prints ı
Romantic girls around the world, unite! Girly, romantic style is "in" for spring/summer 2011, expressed
through the beauty of flowers, such as at D&G and Alberta Ferretti - they were literally everywhere, from
the catwalks, to the clothes, to the shoes and bags. Another trend that cannot be ignored is the
ethnic one that was seen at Marc Jacobs, Just Cavalli, and Etro. Therefore, we are expecting a sweet,
bohemian spring next year, with flowers on the fields and on our dresses too. However, despite this sweetness
wave, there is also the animal print - again - as seen at Just Cavalli and Blumarine for those of you who have
a wild side... I know that I'm not a fan but oh Givenchy! I get all teary eyed thinking about it.
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© D.R.

© D.R.
ı fashion
Que toutes les filles du monde se rassemblent ! Le style romantique et fifille est “in” pour le printemps et
l’été 2011. Une féminité qui s’exprime au travers d’imprimés floraux comme chez D&G et Alberta
Ferreti où ils étaient absolument partout, autant sur le podium que sur les vêtements, les chaussures ou
les sacs.Une autre tendance qu’il est impossible d’ignore c’est l’ethnique tel qu’on l’a vu chez Marc Jacobs, Just
Cavalli et Etro. Il faut donc s’attendre à un printemps doux, un peu bohème, avec des fleurs sur nos vêtements
mais aussi dans nos cheveux. Toutefois, malgré cette vague de douceur, les imprimés animaliers restent encore
très présents comme chez Just Cavalli et Blumarine pour ceux qui veulent cultiver leur côté… sauvage. Et pour finir,
bien que je ne sois pas fan d’habitude, le souvenir de la collection Givenchy me fait encore monter les larmes aux
yeux.
BLUMARINE ETRO DOLCE & GABBANA WOMENS BLUMARINE ETRO
i mprimés ı
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ı fashion
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DOLCE & GABBANA WOMENS CALVIN KLEIN COLLECTION DOLCE & GABBANA WOMENS RALPH LAUREN CALVIN KLEIN COLLECTION
white ı
Colour's beautiful and mesmerizing sister white is absolutely tantamount next season. Always a staple
(after all, white is the spring's black), this season we saw the non-colour everywhere. Dolce and
Gabbana marked their quarter century in the business with an almost all white collection, where white
embroidered and lacy dresses seem to announce one of the most romantic seasons ever. Another anniversary
designer, Tommy Hilfiger embraced the trend too, but regrettably didn't fulfil the risk potential that he has been
showing in recent collections and stayed well within his comfort zone. Both blinding and at the same time
heart-warming, purity and minimalism doesn't cease to impress over and over again.
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© D.R.

© D.R.
ı fashion
Le contre-poids de la couleur pour cette prochaine saison, c’est sans contexte son hypnotique pendant :
le blanc. Toujours un basique – ne dit-on pas que le blanc est le noir du printemps ? - ce printemps, on verra
la non-couleur absolument partout. Dolce & Gabbana ont fêté leur quart de siècle dans la profession avec une
collection presque exclusivement blanche où les broderies et robes de dentelles blanches promettent l’une de leurs
collections les plus romantiques. Un autre créateur à fêter son anniversaire, c’était Tommy Hilfiger qui s’est lui aussi
engouffré dans la tendance mais n’a pas malheureusement pas pris les même risques que dans ses précédentes
collections et a pris le choix de rester dans la zone de confort… Tour à tour éclatant, chaleureux, pure et minimaliste,
cette couleur ne cesse d’impressionner encore et encore.
CALVIN KLEIN COLLECTION RALPH LAUREN DOLCE & GABBANA WOMENS JOHN GALLIANO RALPH LAUREN
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blanc ı

ı fashion
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LOUIS VUITTON
DIANE VON FUSTENBERG MARC JACOBS ELIE SAAB MARC JACOBS
retro ı
This next trend is for all retro lovers (me, me, meeeeeeeeeeeeeeeee). For spring/summer 2011 get ready
to rock the new '70s-inspired fashion style. At Marc Jacobs continued to wow the fash pack with his
incredible '70s dresses in amazing ink, sapphire, or emerald colours. Skinny is dead - hoorah - as
spring 2011 brings the high-waisted flare jeans (Derek Lam), back into the spotlight. Elie Saab, so habitually
"Hollywood" too embraced Bianca, Lauren and Diane, and conjured the wild nights of Studio 54 with a line
up that was long on jersey, chiffon, sequins, and the decade's requisite platform sandals. Louis Vuitton's disco
decadence topped my list of must have looks for SS 2011 (but sadly without the roller disco).
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© D.R.

© D.R.
ı fashion
Cette prochaine tendance est une « spéciale dédicace » à tous les amoureux du rétro dont je fais
éperdument partie. Au printemps / été 2011, apprêtez vous à user et abuser de cette nouvelle mode
inspirée des années 70. Marc Jacobs persiste et signe dans le pack branché avec ses incroyables robes
70ies dans des bleus, saphir ou émeraudes absolument à tomber. Hourrah, pour cette saison, la tendance
“maigre” est à oublier, nous pouvons donc oublier le taille basse et nous précipiter sur des jeans à la taille
délicieusement montante et aux jambes bien évasées. Elie Saab, tellement « Hollywood » d’habitude, s’est également
mis au style Bianca, Lauren et Diane pour faire revivre les folles nuits du Studio 54 avec de longs jersey,
de la mousseline, des paillettes sans oublier bien sûr les indispensables de la décennie, les sandales à plateforme.
La décadence disco de Louis Vuitton vient compléter ma liste des « must have » de la saison printemps / été 2011
(malheureusement sans les rollers disco).
LOUIS VUITTON MARC JACOBS
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retro ı

© D.R.
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© Ian Scaramanga poker-images.com
Poker Face
portrait ı
by Olivier-Vincent MARECHAL
Already a legend on the booming poker scene, Isabelle “No Mercy” Mercier is a diminutive,
yet bubbly and energetic woman with a winning streak running through her veins.
We have invited this ace professional to show her cards.
Déjà une légende dans le milieu en pleine explosion du poker, Isabelle “No Mercy” Mercier,
petit bout de femme pétillante et énergique a “la gagne” dans le sang. Rencontre avec une bluffeuse de profession.
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ı portrait
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© D.R.
On meeting Isabelle Mercier, the first thing that strikes you is the strength of
character and determination that emanates from such a petite young woman.
This Canadian is smart, intellectual, laughs frequently, and carries the accent
of her native Quebec, the Belle Province. An altogether normal childhood, were it not
for one detail: At five years of age, before she could even read, Isabelle began playing
poker with the family. She was a brilliant student. When it came to making a career
choice, without any great conviction she opted for law, while working as a croupier
for the Montreal casino. Following her excellent academic success, Isabelle began
her internship at the Caisse de Dépôts et Placements du Québec. She still remembers
this period of six months as a difficult time, requiring that she conform to strict workday
schedules that clashed with her own night-owl tendencies. And yet, amazingly, at the
end of the internship, they offered her a position. As nothing had come of the hundreds
of CVs sent to casinos around the world, she shelved her dreams of international travel
and commenced her career as lawyer. But fate was to deal her a different card, and
the very next day she received the offer of a croupier position from the famed Parisian
gambling establishment, the Aviation Club de France. Within a day or two she was
on a plane to Paris. The gamble paid off. The pretty Quebecoise was quickly promoted
to a position that had her traveling the world and meeting poker’s greatest international
players. The ultimate job, money, and travel: Fate would seem to have been smiling on
her. Yet, in 2003 Isabelle Mercier quit her job and sold everything she owned.
She would follow her dream – and become a professional poker player.
PASSION PALACES : HOW DID IT GO AT THE BEGINNING?
ISABELLE MERCIER : It was very hard, but I also remember this period as one of great
freedom. With $10,000 in hand from having sold all my possessions, I headed for
LA and the World Poker Tour. Registration fee: $10,000! I played satellite instead
and didn’t win. For several months, I lived off cash games. I was nobody.
I had nothing left. Ten months later, some friends offered me a ticket for the world
championships. I played in the very last satellite tournament, a game that lasted four
hours. The odds were in my favour, with a 96 % chance of winning… and yet I lost.
I must have cried every tear I had and really began to question myself. But things
turned around and the following week I was invited to the World Poker Tour Ladies.
My spirits high, I turned up, won the tournament, earned a nickname and got noticed.
On a roll, I signed several advertising contracts: In just eight months I’d gained ‘all
the gold in the world’!
P.P. : WHAT ADVICE WOULD YOU GIVE TO YOUNG PEOPLE WANTING TO GET INTO POKER?
I.M. : I’d say that more than anything else, it depends on a love of the game rather
than the gain. Becoming a grand champion is very hard, just like being a top athlete.
Once again, the only thing that really matters is to be doing what you love. You also
need consistency in your effort, discipline, faith in yourself, a good sense of logic and
mathematics to calculate the odds, and a certain amount of aggressiveness to play
and win rounds. You need to know how to manipulate the other players, an ability to
bluff. Finally, and the one thing most lacking in new young players: You need patience.
Hard work always has its rewards. Luck, on the other hand, has to be created. In the
end, you are always responsible for what you are and what you do. That may be
harsh, but it’s what I’ve always found.
P.P. : PLAYING CARDS IS NOT THE ONLY THING YOU DO. THE RECOGNITION HAS OPENED OTHER DOORS…
I.M. : That’s true, I have a lot of other activities that prevent me from playing as much
poker as I’d like to. There are always pros and cons, but I love what I do. I work with
Betclic.com, my sponsor; I’m the resident professional at the Sun Casino in Monaco,
where I’ve been based for the past two and a half years; I’ve produced a video that
will be out soon; written a book which is shortly to be translated into English and
Italian; and then there’s television, where I will begin a career as presenter. A day in
front of the cameras is as tiring as a tournament!
P.P. : HOW WOULD YOU DEFINE LUXURY?
I.M. : There are so many elements. I’d have to say that liberty and comfort are true
luxuries. And a private jet, too.
Ce qui frappe lorsque l’on rencontre Isabelle Mercier, c’est la force et la
détermination qui émanent de cette jeune femme menue au verbe soutenu,
aux éclats de rire fréquents et à l’accent qui fleure bon le Québec.
Une enfance “normale” à un détail près : elle joue au poker en famille avant
même de savoir lire, à l’âge de 5 ans. Des études brillantes et à l’heure des choix,
elle choisit le droit, sans conviction, tout en travaillant comme croupier au casino
de Montreal. Car mademoiselle Mercier travaille en parallèle de ses études depuis
l’âge de 14 ans. Au terme d’études brillantes, elle intègre en tant que stagiaire la
Caisse de Dépôts et Placements du Québec afin de valider son diplôme.
Elle parle encore de ces six mois comme d’une expérience difficile, forcée de se
plier à des horaires stricts allant à l’encontre de son rythme naturel de couche-tard.
Fait exceptionnel, à la fin de son stage, on lui propose un poste. Les centaines
des CV envoyés dans les casinos du monde entier n’ayant donné aucun résultat,
elle met entre parenthèse ses rêves de tour du monde et embrasse une carrière de
juriste … C’était sans compter sur la chance : l’Aviation Club de France lui propose
une formation de croupier poker. Son job “sérieux” durera moins d’une heure et
Isabelle s’envole pour Paris. Un coup de poker payant car la jolie québécoise est
vite propulsée à un poste à responsabilité. Elle évolue maintenant dans le monde
du poker.
Job de rêve, job passion, argent, voyages : tout semble lui sourire. Mais en 2003,
miss Mercier démissionne de son poste et vend tout ce qu’elle possède.
Son rêve : faire du poker sa profession.
PASSION PALACES : COMMENT ONT ÉTÉ LES DÉBUTS ?
ISABELLE MERCIER : Difficiles mais je m’en souviens comme d’une grande période
de liberté. Avec les 10.000$ que je possédais, direction L.A. pour le World
Poker Tour. Coût de l’inscription : 10.000$ ! J’ai joué en satellite et… je n’ai pas
gagné. Pendant quelques mois, j’ai survécu grâce au cashgame. Après 10 mois,
des amis m’offrent un ticket pour les championnats du monde. Je suis dans le dernier
tournoi satellite, la partie dure 4 heures, j’ai 96% de chances de gagner mais…
je perds !
Isabelle mercier ı
Je pleure toutes les larmes de mon corps et me remets vraiment en question.
Mais la roue tourne et je participe la semaine d’après au World Poker Tour
Ladies. Je gagne le tournoi, mon surnom, la reconnaissance et les contrats de
sponsoring. En 8 mois, j’ai récolté tout l’or du monde !
P.P. : QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS À DES JEUNES QUI VOUDRAIENT ENTRER DANS LE POKER ?
I.M. : Je leur dirais que c’est avant tout l’amour du jeu qui doit faire avancer, pas
l’appât du gain. Etre un grand champion de poker c’est difficile et la seule chose
vraiment importante, c’est d’aller vers ce qu’on aime. Il faut de la constance dans
l’effort, de la discipline, de la confiance en soi, une bonne dose de logique et les
connaissances mathématiques nécessaires pour le calcul des cartes. Il faut savoir
être agressive pour jouer et gagner des coups et savoir manipuler les autres joueurs,
bluffer. Enfin, et c’est ce qui manque surtout aux jeunes qui commencent à jouer,
il faut savoir être patient. Le travail finit toujours par payer. La chance ? On se la
créée. On est toujours responsable de ce qu’on est et de ce qu’on fait. C’est peutêtre
dur mais je l’ai toujours constaté.
P.P. : JOUER N’EST PAS VOTRE SEULE ACTIVITÉ, LA RECONNAISSANCE VOUS A OUVERT D’AUTRES
PORTES…
I.M. : C’est vrai, j’ai beaucoup d’autres activités qui m’empêchent de jouer autant
au poker que je ne le voudrais. Il y a toujours du pour et du contre mais j’adore
ce que je fait. Je travaille avec Betclic.com, mon sponsor, je suis marraine du
Sun Casino à Monaco où j’ai posé mes valises il y a deux ans et demi, j’ai également
une video qui va sortir, j’ai écrit un livre vient d’ être traduit en italien et
puis il y a la télévision où je commence une carrière de présentatrice.
Une journée de tournage me fatigue autant qu’un tournoi !
P.P. : QUELLE EST VOTRE DÉFINITION DU LUXE ?
I.M. : Il y en a beaucoup… Je dirais que la liberté et le confort sont les vrais
luxes : un jet privé, c’est donc le luxe. (elle éclate de rire)
Discover the full version of the interview of Isabelle "No Mercy" Mercier on www.passionspalaces.com Découvrez l’intégralité de l’interview d’Isabelle “No Mercy” Mercier sur www.passionspalaces.com
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Aznavour : for me formidable
portrait ı
by Olivier-Vincent MARECHAL
While in Monaco for the Sporting Summer Festival, the great man, whose stature is matched by his warmth
and friendliness, made himself available for an interview, bringing a surprising ease to the proceedings in the
comfortable surroundings of the Bar Americain at the Hotel de Paris where he happened to be staying.
De passage à Monaco pour le Sporting Summer Festival, ce très grand monsieur aussi chaleureux qu’impressionnant
s’est prêté avec une simplicité désarmante au jeu de l’interview, dans le confort cosy du Bar Américain de l’Hôtel de
Paris où il était descendu.
During a career that has spanned 64 years, he has sung in most languages,
composed hundreds of songs, acted in more than sixty films, led the fight
for Armenia, and rubbed shoulders with the great and the good. Charles
Aznavour, though retired, is presently an Armenian ambassador, and was named
“Entertainer of the Century” in 1998 ahead of both Elvis Presley and Bob Dylan.
An exclusive Passion Palaces interview.
PASSION PALACES : LOOKING BACK, HOW WOULD YOU ASSESS YOUR CAREER?
CHARLES AZNAVOUR : Personally, I don’t look back. The past is a reservoir where
ideas come from, and ahead lie the joys and desires of living life itself; and surviving
if necessary.
P.P. : IT IS SAID THAT YOU ARE ONE OF THE LAST “MONSTRES SACRÉS”, THOSE VENERABLE
INDIVIDUALS THAT ARE ABOVE CRITICISM. WHATDOYOUTHINK?
C.A. : I find it amusing.
En 64 ans de carrière, il a chanté dans toutes les langues, composé des
centaines de chansons, joué dans une soixantaine de films, mené son combat
pour l’Arménie et côtoyé les plus grands. Aujourd’hui en retraite, Charles
Aznavour est également ambassadeur pour l’Arménie et a été nommé en 1998
“Century’s Outstanding Performer” devant Elvis Presley ou Bob Dylan.
Interview exclusive pour Passion Palaces.
PASSION PALACES : QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR VOTRE CARRIÈRE ?
CHARLES AZNAVOUR : Personnellement, je n’en porte pas. Derrière c’est le réservoir,
là où sont les idées et devant, c’est le désir et le bonheur de vivre et même de survivre
s’il faut.
P.P. : ON DIT DE VOUS QUE VOUS ÊTES L’UN DES DERNIERS MONSTRES SACRÉS. QU’EST-CE QUE
CELA VOUS INSPIRE ?
C.A. : Ca m’amuse !
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ı portrait
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© D.R.
P.P. : HOW WOULD YOU DEFINE “MONSTRES SACRÉS”?
C.A. : I have no idea, I’m not even sure who invented the term. I think it might
come form a Cocteau play, but he was a poet: he could say such things.
With poetry, each reads what they want into it. For some monstres sacrés are
geniuses, for others they are inventive types, and then there are those who think
they are characters to be wary of. A bit of everything really.
P.P. : IF YOU WERE TO KEEP JUST ONE MOMENT FROM YOUR CAREER, WHICH WOULD IT BE?
C.A. : I think it would have to be London. I’d already done 82 or 83 other countries.
I’d made regular trips to perform in the United States, in English as such. But I’d never
as yet been offered a date by the English. Very few performers managed to work in
England.
I said to the producer: “I’d be happy to work there, but I’d need to go see the venues.”
He showed me around, and when we came to the Albert Hall he said: “Yes, but at
7,000 seats it’s far too big, we’ll never fill them.”
I replied: “I don’t care, I want to do it.”
He said: “Listen, you’re crazy, you can’t, you’ll earn nothing.”
I said: “Well then I’ll earn nothing. We’re going to do it.”
Just two days after having announced the concert in the press, he called me, excitedly.
“What’s happened?”
“It’s packed!”
“What do you mean, ‘it’s packed’?”
“You speak English, don’t you? It’s ‘Sold Out’!”
And so I said to him: “That’s me – the ‘sold out’ unknown.”
Everyone came! My name had spread by word-of-mouth, and they all came as a
result. I was unknown in England: my records weren’t even on sale, I had no success
there, nothing.
It was a veritable no man’s land as far as I was concerned, and yet they filled the place.
Seven thousand of them came, at least, and many of those were in the business, actors,
etc. When artists and performers come to your first ever concert, you know something
good’s going on. I noticed the same thing with Piaf for whom everyone would always
turn up. I was working the lights for her at the time, and saw all the greatest American
performers like Chaplin coming to the shows. I would say to myself, “Oh well, that’ll
never happen to me.” And yet, it has. Never in my wildest dreams… then again,
I never really imagined this would become my career in the first place.
P.P. : WHAT WOULD BE YOUR PERFECT DAY?
C.A. : Having the whole family at my place, something that never happens as one
daughter is in one city in the United States and the grandchildren in another, we live
in Switzerland, and others are in the Paris area: it’s tough to get everyone together.
But that’s what a perfect day would be, with everyone getting in each other’s way,
arguing a bit, and then all making up again, sort of like in a Sautet film. And as they’ll
all have come so far anyway, they might as well stay for the weekend!
P.P. : HOW WOULD YOU DEFINE LUXURY?
C.A. : Luxury, is over abundance.
I’ve lived the life of luxury, the abundance, so I am not one to point my finger at those
who chose to live that life. But I do question those that live it to excess. Myself, I’ve done
the luxury thing. I have more than a great number of people, and I’m not going to
throw that away. But I had a lot more once. Nowadays, I own a hybrid car, a Lexus,
as an ambassadorial vehicle, and I do have a little Peugeot for my own use. In the past
I would have had three Mercedes, and a convertible for use in Monaco and
St Tropez. I used to have a boat: I now don’t have a boat.
Luxury creates all sorts of obligations, and that’s something I cannot bear.
P.P. : QU’EST-CE QU’UN “MONSTRE SACRÉ” POUR VOUS ?
C.A. : Je n’en sais rien… Je ne sais pas qui a inventé le terme. Je crois que c’est
Cocteau dans une pièce mais Cocteau était un poète, il pouvait dire des choses…
En poésie, chacun trouve ce qu’il veut y trouver. Pour les uns un monstre sacré,
c’est un génie, pour les autres c’est un homme inventif, pour les autres, c’est un
personnage dont il faut se méfier… Il y a de tout quoi…
P.P. : SI VOUS DEVIEZ NE RETENIR QU’UN SEUL MOMENT DANS VOTRE CARRIÈRE. QUEL SERAIT
CE MOMENT ?
C.A. : Je crois que c’est Londres. J’avais fait déjà 82 ou 83 pays. J’allais régulièrement
aux Etats-Unis, donc en anglais et on avait toujours pas eu de proposition
pour l’Angleterre. Très peu d’artistes travaillaient en Angleterre.
J’ai dit au producteur : “Moi je veux bien travailler mais il faut j’aille voir les
salles.”
Il me fait visiter et pour le Royal Albert Hall, il dit “Oui mais là c’est trop grand il
y a 7000 places, on les remplira pas”.
J’ai dit : “Ca fait rien je veux le faire”.
Et lui : “Ecoutez vous êtes fou, vous ne pouvez pas, vous ne gagnerez rien”.
Moi : “Et bien je ne gagnerai rien, on va le faire”.
Deux jours après avoir annoncé le concert dans la presse, il a téléphoné affolé.
“Qu’est-ce qu’il se passe ?”
“C’est bourré”
“Comment c’est bourré ?”
“Ecoutez vous parlez l’anglais ? C’est “sold out” !”
Et là je lui ai dit : “Oui, je suis le “Sold Out” inconnu”.
Tous ces gens sont venus ! Il y avait une espèce d’écho avec mon nom qui a fait
qu’ils sont venus ! Parce que j’avais rien en Angleterre : on y vendait pas mes
disques, je n’y avait aucun succès, rien.
charles aznavour ı
C’était un no man’s land pour moi mais ils sont tous venus. Les 7000 en tout cas
et en plus des gens du métier, des acteurs etc. Quand vous faites une première
dans un pays où les artistes viennent, vous pouvez vous dire qu’il se passe
quelque chose. J’avais remarqué ça avec Piaf pour qui ils venaient tous. Moi je
faisais les lumières pour elle. J’ai vu tous les plus grands artistes américains dont
Chaplin venir. Je me disais “Ah la la, ça ne m’arrivera jamais ça”. Et bien ça
m’est arrivé aussi. Je n’ai jamais cru à tant. Mais je n’avais cru que je ferai une
telle carrière…
P.P. : QUELLE SERAIT VOTRE JOURNÉE IDÉALE ?
C.A. : Toute ma famille chez moi, ce qui n’arrive jamais parce que j’ai une fille
aux Etats-Unis dans une ville, des petits-enfants dans une autre ville aux Etats-Unis,
nous habitons en Suisse, d’autres sont en région parisienne : c’est dur de réunir
tout le monde. Mais ça ce serait la journée idéale, une journée où tout le monde
se bouscule, se dispute un petit peu et puis s’excuse, comme dans un film de
Sautet en somme. Et parce qu’ils viennent d’aussi loin, autant qu’ils restent le
week-end !
P.P. : QUELLE EST VOTRE DÉFINITION DU LUXE ?
C.A. : Le luxe, c’est le trop.
J’ai vécu le luxe. J’ai vécu le trop, donc je ne jette pas la pierre à ceux qui vivent
dans le luxe, je jette la pierre à ceux qui le vivent à l’extrême. C’est fini pour moi
le luxe. J’ai plus qu’on a habituellement. J’ai quand même acheté une voiture
hybride, une Lexus, comme voiture d’ambassade et j’ai une petite Peugeot pour
moi. Avant j’aurais eu 3 Mercedes et une voiture décapotable pour Monaco ou
St Tropez. J’avais un bateau, je n’ai plus de bateau.
Le luxe vous créé des obligations que je ne supporte pas.
Discover the full version of the interview of Charles Aznavour on www.passionspalaces.com Découvrez l’intégralité de l’interview de Charles Aznavour sur www.passionspalaces.com
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ı destination
by Alex de BOURNES
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© D.R.
La Dolce Vita confederee ’ ’ ’
“La Dolce Vita”
Confederated
The pantheon of the world’s most charming destinations includes two categories.
There are those that everyone knows, possibly without even having set foot
there. Then there are the others, addresses discovered by chance during
spontaneous weekends away on the advice of good friends, intimate little
towns, less showy regions.
Au Panthéon des destinations de charme dans le monde, il existe deux catégories.
Il y a celles que tout le monde connaît, même sans y avoir mis les pieds.
Et puis il y a les autres, ces adresses qui se découvrent au hasard d’un week-end
pris à l’improviste sur le conseil de bons amis, des villes plus intimes, des régions
moins “show off”, de celles que l’on souhaiterait garder cachées afin d’en conserver
l’authenticité et la magie.
lugano ı
The sort of place one would rather keep quiet about
in the hope of preserving its magic and authenticity.
Lugano, and its surroundings, are just such places .
On the shores of Lake Ceresio, tucked in under the
protection of an alpine Corcovado, the city enjoys a
unique micro climate and the most sunshine in Switzerland,
which afford it an efflorescence of mimosa, magnolia,
jasmine, bougainvillea, oleander and palm trees.
This is the Swiss Riviera, an enclave of precision and
exactitude in a region with the charm, tradition and
cuisine of Italy.
Lugano et sa région font partie cette catégorie...
Sur les rives du Lago Ceresio et sous la protection
d’un Corcovado alpin, la ville jouit d’un micro
climat exceptionnel et du plus fort taux d’ensoleillement
de Suisse qui lui permet d’arborer avec bonheur mimosas,
palmiers, magnolias, jasmins, bougainvillées et autres
lauriers roses. C’est la Riviera Suisse, enclave de précision
et d’exactitude dans une région au charme,
aux traditions et à la gastronomie italienne. L’italien est
d’ailleurs la langue en service dans cette place forte de
la finance qui revendique le titre de plus forte concentration
de banque par habitant en Europe avec un
établissement pour 300 personnes.
73

ı destination
In fact, Italian is the language principally spoken in this financial stronghold that lays
claim to the title of Europe’s largest concentration of banks per capita – one for every
300 inhabitants.
A wealth that is the joy of fashionistas, for whom the streets of Lugano are a dream
come true, with an unrivalled gathering of the most celebrated names in fashion,
jewellery and – this being Switzerland – watchmakers. Luxury hotels and a casino
with the glorious grandeur of yesteryear: a city that has all the timeless elegance of
19th-century seaside resorts while remaining firmly anchored in the present. A striking
blend of charm and modernity. Hundred-year old grotti, the traditional small familyrun
inns where “la mama” prepares her specialties, alongside state-of-the-art buildings
by the finest names in contemporary architecture. Here art lovers can straddle the
centuries, from contemplating the frescoes of Santa Maria degli Angeli, attributed to
Bernardino Luini, a pupil of Leonardo da Vinci, to the exhibitions at the Modern Art
Museum of Lugano, featuring the twentieth century’s greatest artists. Lugano is not
only a city; it is also a lake. Families of swans glide beside ferries that shuttle passengers
across the few minutes that separate Switzerland from the curious transalpine
Italian enclave with the mischievous name Campione d’Italia, both “sample” and
“champion” of Italy. From there, enjoy an incomparable view of Lugano.
Also accessible by boat are numerous irresistibly charming villages, whose houses
lean one against the other and whose cobbled streets slope gently down to the lake:
paths of old stone, seemingly unchanged, polished to a shine by the passage of time.
Nearby, nature presents two contrasting aspects: that of beautifully restored centuriesold
subsistence olive farming, and elsewhere, the wild flora and fauna of the Alpine
foothills. The energetic can hike to the surrounding peaks, where fortress castles attest
to less peaceful and tranquil times.
Shopping, walking, art and gastronomy, Lugano and its environs lure visitors with
their irresistible charm, offering a beguiling blend of influences. An unforgettable
getaway in the heart of Europe.
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Une richesse qui fait le bonheur des fashionistas pour qui Lugano est un rêve éveillé
grâce au rassemblement dans les rues aux allées couvertes des plus grands noms de
la mode, de la joaillerie et, Suisse oblige, de l’horlogerie. Casino, hôtels de luxe au
charme des palaces d’antan : la ville fleure bon la grandeur passée des stations
balnéaires de la fin du XIXème siècle, sans en avoir perdu le lustre et sans oublier de
vivre dans son temps. La ville est un profond mélange de charme et de modernité,
entre grotti centenaires (comprenez petites auberges familiales) aux spécialités
cuisinées par la “mama” et bâtiment ultra-modernes signés des plus grands noms de
l’architecture contemporaine. Les amoureux d’art peuvent d’ailleurs y faire le grand
écart, entre les fresques de l’église Santa Maria degli Angeli attribuées à Bernardino
Luini, élève de Léonard de Vinci et le musée d’art moderne de Lugano qui propose
des expositions des plus grands artistes du XXième siècle. Mais Lugano, ce n’est pas
qu’une ville, c’est également un lac que l’on traverse sans complexe à bord de
navettes qui croisent des familles de cygnes et permettent de passer en quelques
minutes de la Suisse à l’Italie dans cette curieuse enclave transalpine et sa ville au
nom en clin d’œil : Campione d’Italia (Echantillon d’Italie). De là, un point de vue
incomparable sur Lugano. En bateau, on peut également découvrir des villages au
charme irrésistible, aux ruelles pavées descendant en pente douce vers le lac, aux
maisons prenant appui les unes sur les autres : vieilles pierres usées et lustrées par le
temps qui semblent n’avoir pas changé depuis des siècles. Alentours, la nature offre
deux visages : celui d’une agriculture vivrière d’oliveraies pluri centenaires
aujourd’hui restaurées et celle de la nature sauvage des contreforts des Alpes.
Pour les courageux, les randonnées permettant d’atteindre les sommets alentours sont
bien entendu au programme et on découvre sur les sommets environnants des
châteaux qui rappellent que la région n’a pas toujours été synonyme de calme et de
tranquillité.
Shopping, promenade, art ou gastronomie, Lugano est quoi qu’il arrive une destination
au charme irrésistible, délicieux mélange d’influences, adresse incontournable
pour une escapade inoubliable au cœur de l’Europe.

ı SPOTLIGHT
by Olivier-Vincent MARECHAL
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M OUNTAIN
MOntagne ı
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ı SPOTLIGHT
Crans Montana
At the heart of Swiss canton of Valais, above the town of Sierre, stretches a plateau dotted with lakes.
Wide and south-facing, it offers a quite unique view of the Alps and many of its most beautiful peaks –
the Matterhorn, the Simplon, and Mont Blanc.
Contemplating this landscape and the panorama beyond on a pleasant
day in 1893, two hunters were struck with the idea of sharing this
privileged site with others and went about building the very first hotel
in what would later become Crans Montana. Within twenty years, the exceptional
location’s highly successful resort is attracting the European elite, and begins
amassing official and unofficial records such as “the world’s highest” 18-hole
golf course in 1908, and the “longest cable car in Switzerland” in 1911.
That same year, the “first true downhill challenge in the history of skiing” is
organised, and as such, turns Crans Montana into the “resort of alpine skiing
pioneers”. Golf and skiing come to define this gathering of communities, with
the biggest competitions being held here. The area’s other great asset is its air,
reputed to be some of the purest in the world. Clinics begin appearing, further
enhancing the resorts reputation.
78
A century later, there is no denying Crans Montana’s success: it has become
one of the world’s most fashionable resorts, where nature and sport predominate.
The resort is in fact made up of three villages: Crans sur Sierre, Montana just
beside it, and a little further on, Aminona. Evergreens and wooden chalets
stand shoulder to shoulder with the same prestigious boutiques that populate
Fifth Avenue and the Avenue Montaigne in Paris. Numerous lakes dot the landscape,
adding relief and colour between palatial hotels and gastronomic restaurants.
Nature is everywhere. Alpine flora and fauna form an integral part of the city:
a ubiquity that is fiercely protected by the area’s communities conscious of the
importance of this exceptional environment. Luxury is similarly ubiquitous, but
refrained and not overly garish. While Ferraris and Rolls make their home on
the streets of Crans Montana, the underlying spirit of the place is one inclined
to sport, in all simplicity, and whatever the season.
Ce paysage et cet environnement privilégiés tapent dans l’œil de deux
chasseurs qui, un beau jour de 1893, décident de partager la beauté
du lieu avec d’autres et construisent le tout premier hôtel de ce que
l’on appellera plus tard Crans Montana. En moins de vingt ans, la situation
exceptionnelle assure le succès de la station qui attire le gotha européen et
collectionne les records officiels ou auto proclamés tels que celui du 18 trous
“le plus haut du monde” en 1908 ou le Funiculaire “le plus long de Suisse”
en 1911. La même année la “première véritable épreuve de descente dans
l’histoire du ski” y est organisée, faisant de Crans Montana la “station des
pionniers du ski alpin”. Entre golf et ski, la vocation de ce rassemblement de
communes est tout trouvé et les plus grandes compétitions s’y dérouleront.
L’autre atout qui “fait” Crans Montana, c’est aussi son air, réputé pour être
l’un des plus purs au monde. Plusieurs cliniques s’y installeront, contribuant
également au rayonnement du lieu.
MOntagne ı
Au cœur du Valais suisse, au dessus de la ville de Sierre, s’étend un plateau émaillés de lacs.
Large, exposé au sud, il offre un panorama unique sur les Alpes et quelques-uns de ses plus beaux
sommets, du Matterhorn au Mont Blanc en passant par le Simplon.
© D.R.
Un siècle plus tard, le succès ne se dément pas et Crans Montana fait définitivement
partie des stations “chics” où nature et sport sont rois.
La station se compose de trois villages : Crans sur Sierre, collé à Montana,
et un peu plus loin, Aminona. Sapins et chalets de bois voisinent avec les
mêmes boutiques aux noms très prestigieux que l’on retrouve sur Fifth Avenue
ou avenue Montaigne. De nombreux lacs émaillent le plateau, mettant relief et
couleur entre palaces et restaurants gastronomiques. L’omniprésence de cette
nature à chaque coin de rue fait d’ailleurs partie des valeurs farouchement
défendues par l’agglomération de commune, consciente de l’importance de cet
environnement exceptionnel. Flore et faune alpines font ainsi partie intégrante
d’une ville où le luxe est bien entendu omniprésent mais tout en restant charmant
et non tapageur. Si Ferrari et Rolls sont chez elles dans les rues de Crans Montana,
l’esprit est avant tout sportif en toute saison et la simplicité fait partie des
valeurs de la station.
79

ı SPOTLIGHT
In winter, the resort offers 140 kilometres of piste. This is a large and varied ski
area with absolutely magnificent scenery, such as the Colorado run with its
canyons, and all of it always framed by the extraordinary Alpine panorama
offering views that at times can extend 200 km. The skiing itself is excellent,
and while the majority of individuals will find their pleasure on the many picturesque
slopes, those in search of more radical adventure can head further
afield. Crans Montana is also blessed with a great deal of sunshine, allowing
down jackets to be discarded early in the day for some quality lounging on the
terrace or on the summits, and basking in the town’s decidedly festive atmosphere.
As the winter season comes to a close, the snows will contribute to the swelling
Rhône that originates in the valley below, and the vegetation will reclaim its
pride of place – to the greater pleasure of golfers now weary of the resorts
excellent indoor facilities. Much heralded previously, Crans Montana began
hosting a full 18-hole course in 1908 and the area has since become a mecca
for golfers, with a total of four separate courses including the 9-hole Jack Nicklaus.
The 18-hole Severiano Ballesteros is the venue for one of the most important
European golf competitions, the Omega European Masters, inaugurated originally
as the Swiss Open and first held here in 1939. The resort’s other two courses,
the Super Crans and the Noah, both 9-holes, afford beginners a chance to
play without handicap. Three further courses exist within 20 km of the resort,
with an 18-hole at Sion, Sierre and Loèche. Each has its own particular
charms, scenery and technical challenges. A great wealth of choice, that
attracts golf aficionados from the four corners of the planet. Alongside the
skiing and golf, the resort offers a wide range of winter and summer activities.
L’hiver, ce sont pas moins de 140 kilomètres de pistes que propose la station.
Un domaine skiable grand, varié, avec des décors absolument magnifiques
comme la piste du Colorado et ses canyons et toujours cette vue qui embrasse
la chaîne des Alpes et porte à plus de 200 kilomètres. Le niveau de ski est bon
et les skieurs confirmés prendront beaucoup de plaisir à descendre ces pentes
si pittoresques même si les amateurs de ski difficile préfèreront peut-être d’autres
horizons. Autre caractéristique du ski à Crans Montana : le soleil très souvent
présent qui permet aux skieurs ou aux randonneurs (65 kilomètres des sentiers
balisés) de tomber la doudoune très tôt dans la saison et de se prélasser en
terrasse, en station ou en altitude, dans une ambiance festive pour le moins
divertissante.
L’hiver passé, la neige ira grossir le Rhône qui prend sa source dans la vallée
en contrebas, a végétation reprendra ses droits et les golfeurs pourront délaisser
les indoor-golfs de la station et reprendre le chemin des greens.
On l’a vu plus haut, Crans Montana héberge un 18 trous depuis 1908 et la
ville est devenue au fil du temps une Mecque pour les golfeurs qui y trouvent
pas moins de 4 parcours dont le Jack Nicklaus et ses 9 trous. Le Severiano
Ballesteros et ses 18 trous accueillent l’une des plus importantes compétitions
de golf européenne, l’Omega European Masters dont l’ancêtre avait inauguré
dès 1939 à Crans Montant le tout premier Open Suisse de Golf. Toujours sur
la station, deux autres 9 trous, le Super Crans et le Noah permettent aux débutants
de jouer sans handicap. Enfin, à moins de 20 kilomètres, trois autres parcours
de 18 trous à Sion, Sierre et Loèche offrent leurs charmes, leurs technicités
propres et permettent de découvrir d’autres paysages. Une profusion d’offre
qui fait de la station une destination privilégiée des amateurs du monde entier.
Hormis le ski et le golf, la station propose été comme hiver toute une palette
d’activités depuis la marche jusqu’au canyoning.
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© D.R.
MOntagne ı
81

ı SPOTLIGHT
While snow covers the hills, the options include toboggan runs, Airboard,
dog sled outings, tree adventures, and hot air balloon flights over the summits.
The summer brings with it paragliding, via ferrata and zip lines, canyoning,
canoeing and kayaking, mountain biking, and even descents in those extraordinary
vehicles with big wheels that hurtle down the slopes and promise, so they say,
sensations resembling downhill skiing. For those who prefer more tranquil
activities, a great network of Alpine hiking trails allows one to explore the
mountains under the watchful gaze of cows and amid the whistling of marmots.
The vast open air, the grandiose scenery, the unspoilt environment, convivial
towns, and myriad sporting activities: this is what Switzerland does best. Crans
Montana combines these strengths with first-class services to offer its visitors an
authentic experience rich in pleasure. The resort is also reputed for its work
ethic and security infrastructure, and plays regular host to international conferences
and symposiums that bring together world leaders and decision makers,
such as the Crans Montana Forum.
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Pendant le règne de la poudreuse, ce sont pistes de luge, airboard, balade en
chiens de traineaux, acrobaties dans les arbres ou survol des sommets en montgolfière.
L’été, lui, apporte son lot de vols en parapente, via ferrata et tyroliennes, canyoning
et canoë kayak, descentes à VTT ou avec ces drôles de véhicules à grosses roues
qui dévalent les pentes et promettent, dit-on, des sensations proches du ski de
descente. Pour ceux qui préfèrent le calme, la montagne offre ses charmes et
des kilomètres de randonnée au milieu de l’alpe sous les sifflets des marmottes
et le regard des vaches.
Grand air, paysages à tomber, ville agréable et sport le tout dans un environnement
comme seule la Suisse sait en proposer, Crans Montana cumule les atouts pour
offrir à ses visiteurs des prestations de haut vol pour des plaisirs authentiques.
Mais Crans Montana rime également avec travail et la station accueille régulièrement
congrès et incentives mais rassemble également les grands de ce monde
qui trouvent ici sécurité et infrastructures, notamment pour le Forum de Crans
Montana.

ı spotlight
86
History Writ in Stone
Pierre a Pierre
‘
crans montana ı
At the youthful age of nearly 100, the Swiss area of Crans-Montana is a showcase of modern architecture,
various examples of which relate the design history not only of this famed ski resort but also of the past
century. Parks, galleries, hotels, residential buildings and chalets – together they tell the story of time that
passes and styles that, thanks to having been inscribed in stone, live on.
Jeune d’un siècle, Crans Montana révèle des joyaux de l’architecture moderne qui narrent aux visiteurs
l’histoire de la station et celle du siècle. Parcs, galeries, hôtels, immeubles et chalets, tous racontent à
leur façon le temps qui passe et les modes qui, grâce au construit, demeurent.
At the end of the 19th century, the Haut-Plateau, or “high plain,” was virgin
territory scattered with the notable style of rustic houses in which the
elite of Sion passed the leisure seasons. The area’s breathtaking beauty
attracted pioneers of tourism, and the first of this ski station’s hotels was built in
1892: the Hôtel Parc. Perched on crest of a hill, nestled into a pine forest and
overlooking lakes Greonon and d’Ycoor, de la Moubra and de L’Etang Blanc,
this inaugural area of Crans-Montana’s guest accommodations was singular in
that it received the first and last of the sun’s rays. Today it remains the heart of
the resort as well as its “historic centre.” Nothing but the interior of the hotel
remains from those days when flocks grazed at its doors. Hôtel Parc was modified
and enlarged in 1961, becoming the white building with horizontal lines that
we know today. The remodelling gave impetus to the modern and international
styles of the Haut-Plateau.
Àla fin du XIXème siècle, le Haut-Plateau est un territoire vierge semé de
rares mayens, métairies rustiques où les familles aisées de Sion passaient
la belle saison. La beauté du lieu attire les pionniers du tourisme
et le premier hôtel de la station est construit en 1892 : c’est l’hôtel du Parc.
Perché sur le sommet de la colline, adossé à une forêt de sapins et surplombant
les lacs de Grenon et d’Ycoor, de la Moubra et de l’Etang Blanc, ce lieu pionnier
de la station reçoit le premier et le dernier rayon du soleil. C’est le cœur de la
station et son “centre historique”. De l’époque où les troupeaux paissaient
autour de l’hôtel, il ne subsiste que la structure intérieure : il a été modifié et
agrandi en 1961, devenant la bâtiment blanc aux lignes horizontales que l’on
connaît aujourd’hui. Il a donné l’impulsion au style moderne et international du
Haut Plateau.
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© D.R.

ı spotlight
Résidence les Mischabels - 1964 Tour Super Crans 1964-1968 Contemporain
In 1906, the introduction of the game of golf to Crans-Montana blessed the resort with
the gift of greenery, giving it the aspects of a Nature preserve. Equally important to the
region’s development was the ensemble of establishments conceived at the end of the
1920s by Markus Burgener, the architect from the town of Vigeois: his hotels Golf,
Beau-Séjour, Royal, Eden, Carlton and Rhodania. All these constructions, along with
the walkway perimeter limning the village, defined the commercial center of Crans.
Immense buildings constructed at strategic points, these hotels continue to give a sense
of unity to the architectural landscape at the resort’s centre, giving it its own unique
stamp of style. In 1963, the architect Jean-Marie Elleberger created the area’s fourth
landmark: the Super-Crans Tower. The Tower drew an outcry from its very inception,
yet its design – a giant fan rising up 19 floors—was in fact conceived to preserve the
wooded environment around the property. The fact remains that the Super Crans,
though vehemently criticised, testifies today to the 1960s style architecture.
Today, visitors can appreciate Crans-Montana as a veritable open book about 20th century
architecture, illustrated by both subtle and flamboyant images of bygone eras.
If certain buildings no longer conform to modern tastes, all testify to the evolution of
technique, attitudes, and history.
Hôtel Crans Ambasador - 1971-72
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A witness to, and an indisputably major player in, the urban landscape of this resort,
the architecture firm JP Emery & Partners, established on the Haut-Plateau more than
a quarter century ago, previews new styles for Crans-Montana. Farewell: towers and
horizontal lines of metal rods. The new style gives preferences to a modern interpretation
of alpine architectural traditions – a combination of Bernese mountain mouldings,
Italian/Tyrolian wall frescos, and the traditional old wood of the Haute Savoy. The
firm’s creations – evidence of an exigent clientele-range from the traditional chalet to
more fanciful plans, such as the tunnel stretching more than 100 metres to link a chalet
to an access road, and the little familial village, with nearly 5000 m2 of liveable
space, in which several chalets are connected one to another by leaning elevators.
The future face of the Crans-Montana resort can already be admired in JP Emery’s
preliminary sketches for upcoming projects, defining today how tomorrow will
appear: Eden des Neiges, the “Compterie” and the “Barolin” residences of the Hôtel
Rhodania, the residences of Pardo and, farther off, the museum of the Pierre Arnaud
Foundation at Lens.
En 1906, l’introduction du golf à Crans Montana dote la station d’un poumon
de verdure au sein de la ville, lui conférant son côté “nature”. Important également,
l’ensemble conçu par l’architecte viègois Markus Burgener à la fin des
années 20 : les hôtels du Golf, Beau-Séjour, Royal, Eden, Carlton et Rhodania.
Tous ont contribué à définir le périmètre piéton et commerçant du centre de
Crans. Immenses éléments posés aux endroits stratégiques, ils concourent
aujourd’hui à une certaine unité dans le paysage architectural du centre de la
station, lui donnant son côté plaisant et le “marquant” d’un style propre.
En 1963, l’architecte Jean-Marie Elleberger donnera le quatrième grand point
de repère de la station : la Tour Super Crans. Décriée depuis sa construction,
c’est pourtant pour préserver son environnement boisé qu’avait été fait le choix
de la verticalité de ses 19 étages en éventail. Très critiqué, Super Crans n’en
demeure pas moins un témoin majeur de l’architecture des année 60.
Aujourd’hui, Crans Montana est comme un livre ouvert de l’architecture du
XXème siècle, ponctué de témoins discrets ou flamboyants d’époques révolues.
Si certains bâtiments ne sont plus au goût du jour, tous témoignent de l’évolution
des techniques, des mentalités et de l’Histoire.
crans montana ı
Témoin et acteur incontournable du paysage urbain de la station, le cabinet
d’architecture JP Emery & Partners, établi sur le Haut Plateau depuis plus d’un
quart de siècle, illustre les nouvelles tendances de Crans Montana. Adieu les
tours et les barres aux lignes horizontales, la tendance est aujourd’hui à une
interprétation moderne des traditions architecturales alpines, mélange de moulures
bernoises, de fresques murales du Tyrol italien et de traditionalisme du vieux
bois de la Haute Savoie. Reflets d’une clientèle exigeante, les créations du
cabinet vont du chalet traditionnel aux projets les plus fous comme ce tunnel de
plus de 100 mètres reliant le chalet à la route d’accès ou encore un petit village
familial de près de 5000m2 habitables réunissant plusieurs chalets reliés entre
eux par des ascenseurs inclinés.
Le futur visage de la station peut déjà s’admirer dans les cartons de projet de
JP Emery, définissant aujourd’hui ce à quoi demain ressemblera : l’Eden des
Neiges, les résidences “la Comterie” et “les Barolins” de l’hôtel Rhodania,
les résidences du Prado ou, plus loin, le musée de la Fondation Pierre Arnaud
à Lens.
Hôtel Bella Lui - 1928-30 Hôtel Guarda Golf - 2009 Clinique Bernoise 1899 - 1947-48 International Summer Camp 1927 XXI e Sciècle Le Farinet - 1926
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ı spotlight
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H OTEL G UARDA G OLF - ROUTE DES Z IRÈS 14 - 3963 CRANS M ONTANA - SWITZERLAND
T EL. +41 27 486 2000 - info@hotelguardagolf.com - www.hotelguardagolf.com
© D.R.
crans montana ı
Hôtel Guarda Golf
Golf in Nature’s Paradise
The newest of the Crans-Montana luxury hotels is a successful marriage of
contemporary design and traditional Alpine style. The Hotel Guarda Golf,
the first of the area’s five-star hotels to open year-round, is conveniently
located just a short walk from the village of Crans.
Situated amid a 6,000 square metre park, the hotel, with its twenty-five
rooms and suites built completely of natural materials, is a luxurious oasis
dedicated to relaxation, comfort, and sports. At the first snowfall, the ninehole
Jack Nicklaus course directly in front of the hotel, as well as the adjacent
eighteen-hole course, are transformed into cross-country ski trails, offering those
who love the sport the most fabulous of playgrounds. For those who prefer downhill,
the wider Crans-Montana ski area with its 140 kilometres of trails is but two
steps from the hotel. While golfers must await the disappearance of snow to return
to their greens, Guarda Golf’s short-term guests and regular clients can improve
their swings in the practice room of the hotel’s fitness centre, with its Technogym
equipment. The hotel assures après ski and golf with the sumptuous Guarda Golf
Spa: a 600 square metre complex including indoor pool, Jacuzzi, sauna, Turkish
bath, and four treatment rooms carved into rock, where the products of the distinctive
Brazilian label “Beauty by Clinica Ivo Pitanguy” are used exclusively. For dining
pleasure, the Guarda Golf offers the flavourful seasonal fare of its three restaurants:
the gourmet creations of Italy, at its Ristorante Giardino, the equally Epicurean
regional dishes of its Restaurant des Alpes, and the more casual ambiance of the
Guarda Golf Lounge.
Le golf au naturel…
C’est le dernier né des palaces de Crans Montana : mariage réussi
de design contemporain et de style typiquement alpin, le Guarda Golf,
au beau milieu d’un parc de 6000m2 jouxte le Jack Nicklaus.
Situé à quelques minutes à pieds du centre-ville, avec ses vingt cinq chambres
et suites, toutes réalisées dans des matériaux naturels, l’hôtel est une oasis
luxueuse dédiée à la détente, au confort et au sport… Dès les premières
neiges, le parcours 9 trous “Jack Nicklaus”, devant l’hôtel, ainsi que le 18 trous
adjacent se transforment en piste de ski de fond, offrant aux amoureux de la
discipline un terrain de jeu grandiose. Pour ceux qui préfèrent la descente,
le domaine de Crans Montana et ses 140 kilomètres de pistes est à deux pas.
Si les golfeurs doivent attendre le départ de la neige pour retourner sur le green,
les clients et les hôtes de passage du Guarda Golf, peuvent, eux, améliorer leur
swing dans le practice de la salle de fitness de l’hôtel équipe Technogym. L’après
sport est assuré avec le somptueux Guarda Golf SPA : une zone de 600m2 taillée
à même la roche et utilisant exclusivement les produits de la marque brésilienne
Beauty by Clinica Ivo Pitanguy, avec piscine intérieure, jacuzzi, sauna, hammam
et quatre cabines de soins.
Du côté des plaisirs de la table, le Guarda Golf propose dans ses trois restaurants,
dont deux gastronomiques, des produits savoureux et de saison : cuisine méditerranéenne
au Restaurant Giardino, la gastronomie régionale au Restaurant des Alpes
et une ambiance plus décontractée au Guarda Golf Lounge.
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ı spotlight
by Olivier-Vincent MARECHAL
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Les grands maî tres a Courchevel
Les Trois Vallées, le plus grand domaine skiable du monde avec ses 600 kilomètres de pistes
au cœur des Alpes Françaises.
Courchevel hosts
the great masters
courchevel ı
Ludovico de Luigi - Cavallo © I.A.R Art Resources Salvador Dalí Rodin - The Great Thinker
Nestled in the centre of the French Alps is the world’s largest skiing area, the Trois Vallées
(three valleys), with its 600 kilometres of trails.
Nestled in the centre of the French Alps is the world’s largest skiing
area, the Trois Vallées (three valleys), with its 600 kilometres of trails.
And nestled in the Trois Vallées, in turn, the renowned ski resort of
Courchevel echoes with the festive atmosphere of its Mediterranean cousin,
St Tropez. Winter rendezvous of the international jet set, Courchevel’s several
villages are situated at a range of altitudes from which they each take their
name: Courchevel 1100, 1300, 1550, 1650, and 1850. Five villages, each
with its own distinct, and at times contrasting, character. While some cater
more specifically to family holidays, others host the memorable celebrations
that fuel the resort’s fabled reputation, drawing celebrities, crowned heads of
state, and the world’s wealthiest individuals. The exceptional skiing, and the
equally exceptional clientele it attracts, merit exceptional services: The resort
features luxury hotels, restaurants, spas, and boutiques of an excellence that
meets all expectations.
Courchevel also hosts an outstanding calendar of events. In 2009, an exhibition
of Dali’s monumental sculptures, ten of which were exhibited around the resort
and its slopes, was made possible by a collaboration between the Tourism Office
and the Galeries Bartoux. This year, astonishingly, sees an even grander
version of the event. Not content with just one grand master exhibiting on the
mountain, Courchevel will host a veritable honour roll of the most talented
names in classical and contemporary sculpture: Rodin, Michelangelo, de
Chirico, Dali, Botero, Folon, Poncet. The world’s artistic masterpieces come to
Courchevel for your viewing pleasure.
Au cœur des Trois Vallées se trouve une station mythique dont le nom
résonne des mêmes airs de fête que sa cousine méditerranéenne,
St Tropez. Rendez-vous hivernal de la jet set internationale, Courchevel
égrène ses villages de 1100 à 1850 mètres d’altitude, donnant ainsi leurs
noms à Courchevel 1100, 1300, 1550, 1650 et 1850. Cinq villages pour
cinq ambiances distinctes, voir même parfois aux opposés. Si certains sont
clairement orientés vers des vacances en famille, d’autres sont le théâtre de
fêtes mémorables qui viennent entretenir la légende de cette station qui attire
stars, têtes couronnées et plus grosses fortunes du monde. A clientèle d’exception
et domaine skiable d’exception, services d’exception : la station propose palaces,
restaurants, spas et boutiques à la hauteur des attentes d’une clientèle habituée
à l’excellence.
Côté événement également, Courchevel se surpasse. En 2009, une collaboration
entre l’Office du Tourisme et la galerie Bartoux avait permis de disséminer sur
la station et sur les pistes une dizaine de sculptures monumentales de Dali.
C’est année, l’opération est renouvelée mais prend, si cela était possible,
encore plus d’envergure. En effet, cette année, ce n’est pas un grand maître qui
s’expose sur les hauteurs mais un florilège des plus grands noms et des plus
grands talents de la sculpture classique et contemporaine qui seront les invités
d’honneur de Courchevel : Rodin, Michel Ange, de Chirico, Dali, Botero,
Folon, Poncet… Des pièces maîtresses de l’art mondial qui viennent en station
pour le plaisir des yeux…
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ı spotlight
Les Airelles
The newest addition to this grand hotel of the slopes is the Ormello chalet:
a veritable gem of wood and stone, and a mere 50 metres from the
magnificent Bellecôte ski run. Set in the heart of the Courchevel 1850
village, the chalet offers the intimacy of a private chalet yet benefits from all the
services one expects of a grand hotel.
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and Ormello private chalet Et son chalet prive ’ Ormello
At the heart of the Jardin Alpin, the Hotel Les Airelles basks in the gleam of its five stars.
A fairytale world where superior service is second nature, and where luxury, while omnipresent,
remains elegantly discreet.
Elegance and refinement are inscribed in the very DNA of the 1,000 sq m and five
floors of this establishment dedicated to family comfort and skiing. Everything is in
place to ensure an exceptional sojourn, within the setting of an astonishingly chic
mountain cabin: 9 suites including two master bedrooms, living areas and lounges,
an indoor pool, a Jacuzzi, an outdoor jacuzzi, a treatment room, fitness, hammam,
a professional kitchen, and ski room with its footwear warmer.
A list that speaks for itself, especially once one adds the fully dedicated staff of 12
that attends to the guests’ every need, as discrete as they are efficient, and able to
organise everything from a gastronomic dinner to a themed party.
For those accustomed to their automation, fear not, for beneath the Ormello’s
traditional facade and aged wood timbers lies a wealth of cutting-edge technology.
Even children have their own dedicated area filled with toys, right beside the cinema.
Yet within this Aladdin’s palace, a truly refreshing simplicity and familial conviviality
prevail.
Au cœur du Jardin Alpin, l’hôtel Les Airelles rayonne de toute la clarté de ses cinq étoiles.
Un univers de conte de fées où le service est une seconde nature et où le luxe, omniprésent,
garde toutefois l’élégance de rester discret.
Dernière nouveauté de ce palace au milieu des pistes : le chalet Ormello,
écrin précieux de bois et de pierres à 50 mètres à peine de la magnifique
piste de Bellecôte. Au beau milieu du village de Courchevel 1850,
il offre toute l’intimité d’un chalet privé allié aux prestations d’un palace.
L’élégance et le raffinement sont inscrits dans l’ADN des 1000m2 sur 5 niveaux de ce
palais dédié au confort en famille et au ski. Tout est là pour assurer un séjour exceptionnel
dans un esprit “grange très (très) chic” : 9 chambres (deux “masters” et sept
suites), salons, piscine intérieure, jacuzzi, jacuzzi extérieur, cabine de soins, fitness,
hammam, cuisine de chef ou ski room avec chauffe chaussures…
courchevel ı
La liste se passe de commentaires, surtout lorsqu’on y rajoute 12 personnes
entièrement dédiées au confort des hôtes. Une armada aussi discrète qu’efficace
qui peut tout organiser, du dîner gastronomique à la soirée à thème…
Malgré tout ce déploiement, il règne dans ce palais des mille et un flocons une
ambiance d’une simplicité rafraîchissante et un véritable esprit de famille d’une
grande convivialité. Pour les fans de domotique, aucune appréhension à
avoir : le chalet Ormello, sous ses dehors traditionnels,
ses colombages et son bois grisé est à la pointe de la technologie, en toute
discrétion… Les enfants quand à eux ont leur espace dédié, rempli de jouets,
juste à côté de la salle de cinéma…
© D.R.
L ES A IRELLES
L E J ARDIN A LPIN - 73120 COURCHEVEL
T EL. +33 (0)479 00 38 38
FAX. +33 (0)479 00 38 39
www.airelles.fr - info@airelles.fr
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ı spotlight
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L E K ILIMANDJARO ***** & SPA - ROUTE DE L’ALTIPORT - 73120 COURCHEVEL 1850 - www.hotelkilimandjaro.com - welcome@hotelkilimandjaro.com
© D.R.
courchevel ı
Le Kilimandjaro
a concept at the summit
Located right alongside the slopes and overlooking the resort,
the Kilimandjaro is first and foremost a revolutionary concept:
a veritable hamlet of luxury, affording discretion and privacy
in the prestigious glow of its five stars.
When the hotel opened almost a decade ago, its radical design was
the talk of the town in both Courchevel and amid the rarefied
world of luxury hotels.
Concealed within the hotel’s alpine village ambiance is a network of access
galleries that afford guests complete privacy when moving between the establishment’s
35 rooms and suites, and the various communal areas including
among others the “La Prairie” spa, the swimming pool, the boutiques,
“Stanley’s bar”, and gourmet restaurant “La Table du Kilimandjaro”.
The massif de la Saulire rising before you, this is the ultimate location for an
idyllic sojourn with skis at your feet – at the very start of the largest ski area in
the word: the 3 Vallées.
This year, that literal symphony of flavours and sensations that is the Table du
Kilimandjaro, changes chef, with the conductor’s baton now passing to 38-year-old
Nicolas Sale.
After an exemplary career in France’s finest restaurants, the young chef brings
his rigorous, honest, and seasonal savoir-faire to the kitchens of the Kilimandjaro.
While maintaining a strong connection to the past, his is a modern creative
cuisine devoid of excess. Accompanied by his number two, his patisserie chef,
and other collaborators, he continues an ascent already richly paved in stars.
The Kilimandjaro’s new menu reflects that ascendancy – with rigour, a respect
for seasons and produce, and true sincerity.
Situé au bord des pistes et dominant la station, Le Kilimandjaro c’est
avant tout un concept révolutionnaire : un véritable hameau de prestige
qui cultive la discrétion et l’intimité à la clarté de ses cinq étoiles.
Lors de son ouverture, il y a presque dix ans, l’hôtel créait l’événement à
Courchevel et dans le petit monde des palaces grâce à sa conception
révolutionnaire.
Sous ses airs de village alpin, l’hôtel cache tout un réseau qui permet d’accéder
en toute discrétion aux 35 chambres et suites que compte l’établissement,
mais aussi de circuler vers les parties communes : le spa “La Prairie”,
la piscine, les boutiques, le “Stanley’s bar”, le restaurant gastronomique
“La Table du Kilimandjaro”,…
Situation stratégique pour un séjour idyllique skis aux pieds, face au massif de
la Saulire, au départ du plus grand domaine skiable du monde: Les 3 Vallées.
Opéra des saveurs, la Table du Kilimandjaro change cette année de chef et
c’est désormais Nicolas Sale, 38 ans, qui dirige la symphonie du goût dans les
cuisines.
Après un parcours exemplaire dans les plus belles cuisines de France, le jeune
chef apporte au Kilimandjaro sa cuisine rigoureuse, sincère et respectueuse du
fil des saisons. Tout en conservant un lien profond avec le passé, il compose
une cuisine moderne à la créativité sans excès. Accompagné de son second,
de son chef pâtissier et de ses collaborateurs, il poursuit son ascension émaillée
d’étoiles et promet aux convives du Kilimandjaro une nouvelle carte à son image.
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© D.R.
ı destination
by Florence MATLINGER
Mauritius
Seven letters that spell paradise.
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Maurice,
mauritius island ı
sept lettres pour le paradis.
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ı destination
Seven letters that stand for idyllic postcard-perfect happiness – reality or fantasy? Sandy beaches and
turquoise lagoon: Are they rose-coloured illusions or honest promises of blissful Indian Ocean
sojourns? Have no doubt: The island really is as good as it seems.
Take the opportunity to slow down to Mauritian time, meet the locals, and do
as they do, watching the changing play of colours and reflections on the
ocean as the day progresses. More than a mere destination, Mauritius is an
experience.
Originally named Dina Harobi, then El Cirne, the first true settlers of the island,
Dutch sailors, named the vast virgin sands “Mauritius” after Maurice of Nassau,
governor of the Netherlands. Java deer wandered the island’s southern wilderness
in those early centuries, just as they still do today. After the Dutch abandoned the
island, the French took possession and renamed it Ile de France. The year 1721
saw the beginning of the French occupation, leading eventually to the governorship
of Frenchman Bertrand Mahé de La Bourdonnais; the first sugar production; the
great novel “Paul et Virginie,” the story of love, peace, and Nature on Mauritius,
with the characters’ shelter in the book being a real site on the island; the
Pamplemousses botanical garden; and the celebrated giant water lilies.
When the British seized the island in 1810, they changed the name back to
Mauritius. In 1968, Mauritius declared its independence, becoming a Republic in
1992.
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A wealth of history, rich in events, cultures, and peoples, on which has been built
a young and ambitious nation. Today, the Republic’s economy is based principally
on tourism, its offshoots, and a dynamic financial sector. The subtropical island
enjoys heat and sunshine from September to May.
Warm days are followed by mild evenings that are perfect for candle-lit dinners on
the home veranda or for dining at a waterfront restaurant. Relaxation and wellbeing
guaranteed.
Protected by a barrier of coral reef, warm water that reaches 28 degrees in summer
offers idyllic swimming in complete safety. The ocean’s many hues – turquoise,
jade, navy blue, and even royal blue off Ile Plate to the north – conspire to
create a beautiful, ever-changing tableau matched only by the exotic local flora.
Photographers be warned: You’ll be seduced by profusions of vibrant flowers and
shrubs, including hibiscus, yellow alamanda vine, bougainvillea, frangipani,
December’s bright flamboyants, and bird of paradise. As for the cane flowers,
their great purple fronds are a match for the feather boas of Parisian cabaret.
Optionally, just walk, look, and listen.
Prendre le temps de vivre à la mauricienne, d’observer les couleurs de la
mer qui jouent de nuances et de reflets au gré du jour, de rencontrer les
gens. Plus qu’une destination, Maurice est une expérience à vivre pleinement.
Baptisée Dina Robin puis El Cirne, Maurice a d’abord accueilli sur son sol
presque vierge les navigateurs hollandais. De cette époque datent les cerfs de
Java, que l’on admire encore dans le sud sauvage. Puis délaissée, les Français
en prennent possession et la nomment Isle de France. Nous sommes en 1721.
C’est l’époque de Mahé de La Bourdonnais avec les premières sucreries, de
Paul et Virginie - le site de la Montagne Longue à l’abri de laquelle ils ont grandi
existe bel et bien, du Jardin des Pamplemousses et de ses célèbres nénuphars
géants...
En 1810, les Anglais s’en emparent et l’appellent à nouveau île Maurice. Puis vient
1968 et l’Indépendance. Une histoire féconde, riche de rencontres, de cultures
et de peuples qui ont construit une nation jeune et ambitieuse. Aujourd’hui la
République de l’île Maurice (proclamée en 1992) vit principalement du tourisme
et de ses dérivés, et d’un secteur financier dynamique.
île maurice ı
Sept lettres synonymes de bonheur et de carte postale idyllique. Alors rêve ou réalité ?
Ces plages de sable fin et ce lagon aux eaux turquoise, image d’Epinal ou promesse
d’un doux séjour dans l’océan Indien ? A n’en pas douter, l’île mérite qu’on la découvre vraiment.
© D.R.
Côté climat, chaleur et soleil de septembre à mai pour cette île subtropicale.
Des journées chaudes et des soirées plus douces : dîner dehors chez soi sous
la varangue à la lueur des bougies ou à l’extérieur, dans un restaurant pieds
dans l’eau... Détente et bien-être assurés ! Des eaux chaudes (28° en été) et
protégées par la barrière de corail offrent une baignade idéale et sans danger.
Turquoise, jade, bleu marine, bleu roi (au large de l’île Plate au nord)... jeux de
teintes et de nuances qui créent un tableau vivant splendide. De quoi rivaliser avec
la flore locale exotique. Fleurs et arbustes affichent tous des couleurs plus chatoyantes
les unes que les autres. Amis photographes, soyez prêts : hibiscus, alamandas
jaunes, bougainvillées, frangipaniers, flamboyants éclatants en décembre, oiseaux
de paradis... Quant aux fleurs de canne, leurs plumeaux mauves en juin sont
dignes des boas des grands cabarets parisiens !
Alors, simplement se promener, regarder, écouter. Se promener dans Port-Louis,
petite capitale, où se côtoient buildings ultra modernes et cases créoles aux
lambrequins vieillis. Une balade s’impose dans le quartier chinois (notamment
en janvier pour le Nouvel An chinois), dans le quartier musulman, royaume des
tissus et des étoffes, jusqu’à La Citadelle qui surplombe la ville et la baie.
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ı destination
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© D.R.
mauritius island ı
The island’s small capital, Port Louis, invites as much, with ultra modern buildings
sharing the town with weathered traditional Creole shacks; its Chinatown, especially
spirited in January for the Chinese New Year; the Muslim quarter, a land of fabrics
and textiles; and the Citadelle, with its panoramic view over the town and bay.
Curepipe, at the centre of the island, also deserves a detour. This is where the old
Mauritian families lived to escape the mosquitos. Goodlands, at the north end of
the island, offers a chance to experience India in all its authenticity. Its main road
offers visitors a succession of intriguing shops, brightly hued temples, pedestrians,
vehicles, saris and jeans – a true maelstrom of vivid colours.
To lovers of beautiful landscapes and all things natural, the island offers its many
beaches and mountains. From the foot of the Morne Brabant, a UNESCO World
Heritage site that previously sheltered escaped slaves, and along the entire length
of the east coast (Poste Lafayette, Belle Mare, Trou d’Eau Douce, Ile aux Cerfs),
stretch great expanses of white sand beach bordered by insouciant casuarina
trees. To the north, from Grand Baie to Grand Gaube, a series of coves and inlets
await discovery at each turn of the path. Small sheltered beaches, a few rocks,
and the ever-present lagoon glisten before you. Each Sunday sees whole families
descend on the beaches: vast canopies are raised, mulicoloured tablecloths spread
out, the place fills with myriad aromas of barbecues and children’s shouts and
laughter.
Mauritius also caters to sports lovers, with its game fishing; catamaran cruises; dolphin
rendezvous at Tamarin; snorkelling among parrot fish, moray eels, and other
astonishing undersea fauna; water skiing, sailing, and kite surfing, among the
endless opportunities for the active. Mauritius, a celebrated international golfing
destination, offers six courses. A vast palette of sports and activities on the island
heart of the Indian Ocean. Discover Mauritius, its simple pleasures, its unforgettable
encounters. Savour the exceptional.
Curepipe, au centre de l’île, mérite aussi un détour. C’est là que les vieilles
familles mauriciennes habitaient loin des moustiques ! Pour vous immerger dans
l’Inde authentique, vous irez à Goodlands, au nord de l’île. Une rue principale
le long de laquelle se succèdent échoppes insolites et temples hindous chamarrés.
Des piétons et des voitures partout, des saris et des jeans... une alchimie colorée
ô combien vivante.
Aux amoureux de la nature et des beaux paysages, l’île offre ses plages et ses
montagnes. Au pied du Morne Brabant (inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco
ce lieu abritait les esclaves en fuite), et sur toute la côte est (Poste Lafayette,
Belle Mare, Trou d’Eau Douce, île aux Cerfs...), ce ne sont que grandes plages
de sable blanc bordées de filaos nonchalants. Au nord, de Grand Baie à Grand
Gaube, ce seront criques et anses qui se laissent deviner au détour d’un chemin.
Des petits coins de plage, quelques rochers et toujours le lagon étincelant.
Et chaque dimanche c’est le spectacle de familles entières venues goûter aux
joies de la plage : grandes toiles de tente tendues, nappes colorées, odeurs de
grillades, cris d’enfants, rires...
Maurice, c’est aussi pêche au gros, croisières en catamaran à la rencontre des
dauphins de Tamarin, snorkeling pour découvrir poissons perroquets, murènes
et autre trésor de la faune sous-marine, ski nautique, dériveur, kite surf etc.
Quant au golf, l’île Maurice est devenue une destination golfique de référence
mondiale avec 6 parcours. Une jolie palette de sports et d’activités en plein
cœur de l’océan Indien.
Découvrir Maurice, c’est savourer ces rencontres et ces moments dont la simplicité
est exceptionnelle.
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ı destination
Real estate on Mauritius
Mauritius now understands that its wealth of human and natural heritage is one of the keys to its
economic development and its future as an emerging country. To attract investors and foreign capital,
2004 saw the creation of the IRS (Integrated Resort Scheme): A luxury real estate program available
to foreign purchasers.
For a substantial investment (a minimum of around $500,000), the new owner
obtains a residence permit (valid effectively for the period of ownership) for
himself and his immediate family and benefits from very attractive local
taxation: no capital gains tax, no inheritance tax, income tax and corporation
tax at 15%; free repatriation of profits, dividends and capital; double taxation
agreements with many countries and no solidarity tax on wealth. A wonderful
all round incentive for businessmen and retirees in the market for an attractive
resort investment. The consulting of a tax advisor is recommended. During
periods when the property is unoccupied by its owners, it joins the rental pool
and generates additional revenue.
IRS programs are starting up all over the island, offering ever more luxurious
services – 18-hole golf courses, water sports, full 5* service, access to affiliated
106
luxury hotels. From Bel Ombre in the south to Tamarin in the west, and along the
east coast, there is something to suit everyone. Mauritius – both dream and reality.
Three questions for Laurent Tyack, of Seeff Properties Mauritius
(seeff.laurent@intnet.mu)
Passion Palaces : Why should a person invest in Mauritius?
Laurent Tyack: The Mauritian government has opened the doors to foreign
investors and the country has had a reputation of attracting global capital for
many years. The island combines reassuring social and political advantages,
and an economic environment conducive to business. The workforce is bilingual
and has a high level of education; the economic structures are stable and dynamic,
open to the outside world, and framed by forward-looking legislation; and all
of it set in an outstanding natural environment.
L’immobilier sur l’Ile Maurice
Moyennant un investissement substantiel (comptez au minimum
500 000$), le nouveau propriétaire obtient pour lui et sa famille
directe un Permis de Résident (valable le temps effectif de possession
du bien) et de ce fait, bénéficie d’une fiscalité locale très attrayante : plus-values
non taxées, pas de droit de succession, impôt sur le revenu et sur les sociétés à
15%, dividendes libres, libre rapatriement des bénéfices, des dividendes et du
capital, accord de non double imposition avec de nombreux pays, pas d’ISF...
De quoi séduire hommes d’affaires et retraités en quête d’une villégiature bienveillante
à tous égards. L’aide d’un conseiller fiscal est toutefois recommandée.
Lorsque la villa est inoccupée par ses propriétaires, elle rejoint le pool locatif,
générant alors de nouveaux revenus.
Les programmes se multiplient sur toute l’île et rivalisent de prestations et services
toujours plus haut de gamme (golf 18 trous, sports nautiques, service hôtelier
5*, accès aux hôtels de luxe affiliés...).
île maurice ı
Maurice l’a compris. Cette richesse humaine et ce patrimoine naturel sont une des clés de son développement
économique et de son avenir comme pays émergent. Pour attirer investisseurs et capitaux étrangers, les IRS
(Integrated Resort Scheme) ont été créés en 2004 : des programmes immobiliers de luxe accessibles aux
acquéreurs étrangers.
© D.R.
Plus récemment, ce sont le RES (Real Estate Scheme) qui ont été créé.
À la clé moins d'avantages mais un ticket d'entrée plus raisonnable. Du sud de
Bel Ombre à l’ouest de Tamarin en passant par la côte est, à chacun de choisir
selon ses envies et son budget. L’île Maurice, rêve et réalité.
Trois questions à Laurent Tyack de Seeff Properties Mauritius
(seeff.laurent@intnet.mu)
Passion Palaces : Pourquoi investir à Maurice ?
Laurent Tyack : Le gouvernement mauricien a ouvert les portes aux investisseurs
étrangers et le pays possède depuis de nombreuses années la réputation d’attirer
les capitaux du monde entier. L’île combine à la fois des avantages sociaux et
politiques rassurants et un environnement économique favorable aux entreprises.
Notre main d’œuvre est bilingue et possède un haut degré d’éducation et il évolue
dans un tissu économique stable et dynamique, ouvert au monde, cadré par une
législation tournée vers l’avenir, le tout dans un environnement naturel de rêve.
107

ı destination
Financially, corporate and income tax is only 15%, dividends are exempt, as is
the repatriation of profits, dividends and capital. And that’s just a part of the
benefits of investing in Mauritius.
P.P.: Who can invest in Mauritius?
L.T.: Anyone can come and work in Mauritius. There are three categories of
foreigner: retirees, professionals and investors. The new “Working and Living in
Mauritius” service has just been set up by the BOI (Board of Investment) to facilitate
administrative formalities for foreign investors. In similar fashion, retirees
can go through the Retirement Scheme to obtain three year residency permits.
To obtain the permit, proof must be provided of an annual income of at least
US$ 40,000 and retired individuals are of course not allowed to work on the
island.
P.P.: How does one go about investing in bricks and mortar in Mauritius?
L.T.: There are two separate systems for the purchase of full ownership properties.
The first is the IRS, the Integrated Resort Scheme. It handles the market for villas
and luxury residences with prices starting at US$ 500,000. Buying a villa obviously
entitles a person to a residence permit and the system is very popular.
This system caters to a very upscale clientele. Owners are then free to become
tax residents of the island, rent or sell their property, and repatriate any funds
or dividends.
The second way to invest in Mauritius is through the Real Estate Scheme, or
RES. In this scheme, buyers are not subject to the minimums of the IRS.
This system is intended for investors, retirees and professionals who wish to
invest, live and work on the island, or in fact any person wishing to acquire a
second home in a small corner of paradise. As before, all properties worth
more that US$ 500,000 give rights to a residence permit.
108
Au niveau fiscal, l’impôt n’est que de 15%, tant sur les sociétés que sur les
revenus, les dividendes sont exonérés ainsi que le rapatriement des profits,
dividendes et capitaux. Et tout cela n’est qu’une petite partie des avantages
d’un investissement sur l’île Maurice.
P.P.: Qui peut investir ?
L.T.: Tout le monde peut venir vivre et travailler à Maurice. Il existe trois catégories
d’étrangers : les retraités, les professionnels et les investisseurs. Un nouveau
service « Travailler et Vivre à Maurice » a été mis en place par le BOI (le
Board of Investment) et vise à faciliter les formalités administratives des étrangers
et des investisseurs. Les retraités peuvent également passer par le
Retirement Scheme afin d’obtenir un permis de séjour de trois ans. Pour obtenir
un permis de résidence, il faut justifier de revenus annuels minimums de
40.000$ US et les résidents retraités n’ont, bien entendu, pas le droit de
travailler sur l’île.
P.P.: Comment investir dans la pierre à Maurice ?
L.T.: Il existe deux systèmes distincts pour l’achat en pleine propriété.
Le premier, c’est l’IRS, l’Integrated Resort Scheme. Il couvre un marché de villas
et résidences de luxe d’un prix minimum de 500.000$ US. L’achat d’une villa
ouvre évidemment droit à un permis de résidence et ce système est très populaire.
Ces produits visent bien évidemment une clientèle très haut de gamme. Les
clients sont ensuite libres de revendre leur bien, le louer, devenir fiscalement
résident de l’île ou d’y rapatrier fonds ou dividendes. Le second système pour
investir sur l’île Maurice, c’est le RES ou Real Estate Scheme. Ici, les acheteurs
ne sont pas soumis au prix plancher de l’IRS. Ce système est destiné aux investisseurs,
retraités ou professionnels désireux d’investir, vivre ou travailler sur l’île
ou pour toute autre personne désireuse d’acquérir une résidence secondaire
dans un petit coin de paradis. Bien évidemment, tout bien au delà du prix de
500.000$ US donne droit à un titre de séjour.

ı destination
by Alex de BOURNES
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© D.R.
Au paradis, tout simplement…
Simply paradise
Nestled at the heart of Grand Baie, is a small boutique hotel
tucked away between the coconut palms and turquoise lagoon.
Niché au cœur de Grand Baie, il est un petit hôtel de charme entre
cocoteraie et lagon turquoise.
île maurice ı
Hidden from public gaze, the Hotel 20°Sud
offers the occupants of its 34 rooms and
new Austral suites true privileged tranquility
just a short distance from the entertainments that
made Mauritius’s reputation.
Àl’abri des regards, l’hôtel 20°Sud offre aux
clients de ses 34 chambres et nouvelles
suites Australes une tranquillité privilégiée à
seulement quelques minutes des animations de cette
baie qui a fait la réputation de l’île Maurice.
111

ı destination
The first thing you’ll notice are the all-wooden colonial buildings, the decks,
porches and palm frond roofs; all suggestive of a hotel in the pure traditions
of Mauritius. But, as you enter this secluded haven amid the verdant vegetation,
you discover a wonderful mixture of judiciously blended styles and influences
that create a completely unique ambiance that is warm, elegant, and refined.
While the central part of the hotel is reminiscent of Moroccan riads, with its
wooden terraces and year-round 26 degree slate-finished swimming pool, the
hotel interior features a decor by the Flamant® brothers that immediately brings
to mind the sober lines and almost Lutheran rigour of northern Europe that in
this 20°Sud context adds calm and serenity.
The Belgian owners pull off a similarly antipodean combination, blending the
warmth of the flat country with the legendary kindness of the Mauritian staff,
as they attend to their clients every need in a way that gives one the feeling of
being both a friend and an exalted guest. As to culinary matters, the 20°Sud
offers not just one restaurant, but three, each more exceptional than the last,
and all under the direction of the talented Mauritian chef Manolito Grosset.
The first of the three, at the hotel itself, is situated just ten metres from the sea,
and makes available several different dining areas at the edge of the main
swimming pool, indoors, or on the seashore.
112
Here, as in both other restaurants, the menu features the best of the area’s fish
prepared with a Mauritian twist or in styles inspired by the Michelin-starred of
Europe. The first of the other dining alternatives is the M/S Lady Lisbeth, the
oldest motorised vessel in Mauritius, built in 1929 and lovingly renovated in
2008. Departing from the hotel itself, it offers a gastronomic evening cruise to
a select number of guests and the chance to discover the beauty of the bay
under a star-filled Indian Ocean sky. The second alternative, The Governor’s
House, is a dream escape just a few nautical miles away by catamaran, with
all the comforts one would expect. Located on Ile Plate, Flat Island, the historic
ruins of the Governor’s house have been luxuriously furnished to provide the
perfect Robinson Crusoe refuge for a day’s romantic escape to a deserted
island, with a lunch of lobster and other grilled delicacies.
The hotel offers its customers a complete range of water sports, including scuba
diving with an initiation period in the pool before venturing out into the lagoon
to discover its spectacular display of life and colours.
An exceedingly charming boutique hotel of understated luxury, the 20°Sud is
an address shared between close friends, and which offers the most unforgettably
romantic escapes.
De prime abord, les bâtiments coloniaux, tout en bois, terrasses, galeries et toits
de palmes semblent annoncer un hôtel dans le plus pur style traditionnel mauricien.
Mais en découvrant ce havre de paix à la végétation luxuriante, on s’étonne
avec bonheur d’un mélange de styles et d’inspirations se mariant à merveille
pour créer une ambiance unique, à la fois chaleureuse, élégante et raffinée.
Si le cœur de l’hôtel avec sa longue piscine en ardoise à 26° toute l’année et
ses terrasses de bois prend parfois des airs de riad marocain, la décoration
intérieures signée des frères Flamant®, elle, arrive tout droit de l’Europe du nord
avec des lignes sobres et une rigueur presque luthérienne qui, dans le cadre
idyllique du 20°Sud apporte calme et sérénité.
Mélange réussi également du côté de l’accueil où les propriétaires, belges,
marient la chaleur du Plat Pays à la gentillesse légendaire du personnel mauricien,
aux petits soins pour des hôtes qui se sentent à la fois amis et clients de marque.
Côté table, le 20°Sud ne propose pas un mais trois restaurants, tous plus exceptionnels
les uns que les autres et tous sous la direction du talentueux chef mauricien
Manolito Grosset.
Commençons par l’hôtel où le restaurant principal à quelques mètres de la mer
peut être changeant, au bord de l’eau, de la piscine ou à l’intérieur.
hôtel 20° sud ı
Comme dans les autres lieux de restauration, on y trouve les meilleurs poissons
tropicaux accommodés à la mauricienne ou inspirés par les étoilés européens.
Mais l’hôtel dispose de deux autres adresses incontournables : le M/S Lady
Lisbeth et The Governor’s House… Le premier est le plus ancien bateau à moteur
mauricien, construit en 1929 et rénové avec passion en 2008. Au départ de
l’hôtel, il propose à quelques convives privilégiés une croisière gastronomique
dînatoire qui permet de découvrir les beautés de la baie sous le ciel étoilé de
l’Océan Indien. Le second, “The Governor’s House”, est un rêve d’évasion à
seulement quelques milles nautiques en Catamaran tout en disposant de tout le
confort souhaité… Sur l’île Plate, les ruines historiques de la maison du Gouverneur
ont été aménagées dans les règles de l’art et offrent le temps d’une journée le
parfait refuge d’un Robinson de luxe avec déjeuner grillades ou langoustes en
amoureux sur une île déserte.
Retour à l’hôtel qui propose à ses clients toute la gamme des sports nautiques,
y compris la plongée avec initiation dans la piscine avant de découvrir dans le
lagon un feu d’artifice de vie et de couleurs…
Boutique-hôtel au luxe discret et au charme ravageur, le 20° Sud est une adresse
mauricienne qui s’échange entre amis et qui se retrouve avec bonheur pour les
plus inoubliables des vacances romantiques.
Hôtel 20°Sud
Michel et Anne Bourgeois
Route Côtière, Pointe Malartic
Grand Baie, Ile Maurice
Tel : +230 263 5000
www.20degressud.com
113

ı yacht passion
by Olivier-Vincent MARECHAL
114
Design and yachting are inextricably
linked, and occasionally someone
tries something a little more radical.
One such example is the H2OME,
a super-yacht by Benetti presented
at the Monaco Yacht Show by
Fraser Yachts.
H2OME
yacht passion ı
Design et yachting sont liés
et certains osent parfois des lignes
plus radicales que d’autres.
C’est le cas de H2OME, un superyacht
signé Benetti et présenté par
Fraser Yachts lors du dernier
Monaco Yacht Show.
115
© D.R.

ı yacht passion
Forty-four meters, five cabins offering enough room for ten passengers, an
exterior characterised by clean, sophisticated lines, and an interior to die
for: that is the H2OME at its most succinct. Its creators take great pleasure
in affirming that this is a veritable floating villa, not to mention a swarthy superyacht
that exudes great power and speed. Its specifications confirm the fact:
three engines producing 8,000 horsepower in total and a top speed of 72
knots. At this speed the vessel can reach Corsica from Monaco in a little less
than two and a half hours, and do so with an impressively smooth ride due to
its very low centre of gravity. The vessel’s interior, while in contrast to the dark,
almost severe sharp lines of its exterior, remains distinctly modern in its use of
space, its materials, and its technology. Fans of burled walnut and homey
spaces, please keep moving – H2OME is the antithesis of yachts of yesteryear,
proudly anchoring instead in the 21st century.
On the upper deck adjacent to the cockpit, the space combines aspects of both
living and lounge areas and opens onto a terrace that slopes gently toward the
sea. Nature is always given pride of place, with bulkheads replaced by glass
that allows the outside world in, and even the separations between lounge and
116
dining areas are actual living walls. ‘Nude’ tones, wide sofas, giant fossils,
and works of art all complement one another to create a relaxed, stress-free
environment. Above, another living area, but one completely devoid of walls
and ceiling: The observation-deck dining area, with its sober and uncluttered
lines. The lower deck, which comprises the cabins, astonishes. As passengers
descend the steps, they are understandably surprised to hear the gentle babblings
of a stream. A rivulet of cascading water trickles gently down the corridor
wall and disappears into the floor – an incongruous sight, yet a remarkably
soothing and welcome sound. A wall, intricately inlaid with contrasting golden
mother-of-pearl and black shadows, at first seems to lead nowhere. Its five
handle-less doors are nearly invisible, appearing as almost secret portals to a
quiet, highly stylish and comfortable area illuminated by thin vertical windows
that further enhance the occupant’s privacy. An exceedingly modern take on a
very ancient creature: designer Nautilus-shell lamps glow on bathroom walls.
Occupying the entire front section of the vessel, the grand master suite, with its
lounge and giant screen, dances with sun rays reflected off the glittering surface of
the sea.
Quarante quatre mètres, 5 cabines pouvant accueillir 10 passagers, des
lignes extérieures tendues et racées et un design intérieur à tomber :
voilà résumé H2OME en quelques mots. Véritable villa flottante comme
aiment à le répéter ses pères, le super-yacht sombre respire la puissance et la vitesse.
Impression confirmée à l’énoncé de ses chiffres soit trois moteurs totalisant une puissance
de plus de 8000 chevaux qui permettent à l’engin de s’offrir des pointes de
72 nœuds. Il est donc possible de rallier la Corse depuis Monaco en un peu moins
de deux heures et demi dans un confort impressionnant grâce à un point de gravité
très bas. A l’intérieur, bien que dans un esprit bien différent des lignes sombres et
presque inquiétantes de l’extérieur, la modernité est également de mise, tant dans le
traitement de l’espace que dans les matières ou la technologie. Amoureux de ronce
de noyer et d’espaces cosy passez votre chemin, H2OME est aux antipodes des
yachts d’antan et s’ancre sans complexes dans le XXIème siècle.
Sur le pont supérieur qui jouxte le cockpit, l’espace à vivre rassemblant salon et
séjour s’ouvre largement sur une terrasse qui descend en pente douce vers la mer.
Ici, c’est la nature qui est mise à l’honneur. Les baies vitrées ont remplacé les cloisons,
ouvrant totalement l’espace sur l’extérieur.
h2ome ı
Même les murs qui séparent salon et salle à manger sont végétalisés. Tons “nude”,
larges canapés, fossiles géants et œuvres d’art concourent à la création d’une
ambiance détendue exempte de tout stress. Au dessus, un autre espace à vivre est
lui, totalement dépourvu de cloisons ou de toit, salle à manger-vigie aux lignes sobres
et épurées. Le pont inférieur qui comprend les cabines est déroutant. En descendant
l’escalier, un doux clapotis surprend l’oreille : celui d’un petit ruisseau gargouillant
benoîtement. Incongru dans un tel lieu, un tel son, reposant, est pourtant le bienvenu
ici. Il s’agit d’un filet d’eau s’échappant du mur du couloir des cabines et s’écoulant
jusqu’au sol où il disparaît. Un mur finement marqueté de nacres dorées aux reflets
noirs qui paraît ne mener nulle part. Car les 5 portes, sans poignées, sont à première
vue, totalement invisibles, sortes de passages secrets qu’il faut savoir pousser pour
accéder à un espace repos ouvert sur l’océan par de fines fenêtres verticales,
conservant à ses occupants une intimité aux parfums de confort et de chambre de
designer. Détail marin des plus modernes malgré l’âge avancé de l’animal :
les coquilles de nautile servant d’applique design dans les salles de bain.
La suite parentale occupe tout l’avant de l’appareil, offrant dans un espace nimbé
de la lumière dansante du soleil sur la mer salon et écran géant.
117

ı road PASSION
by Bernard VAN DE KERCKHOVE Electricity
118
or oil?
Renault DeZir Exagon - Furtive-e-GT Audi - e-tron-Spyder
Electricité
ou pétrole ?
Le luxe n’a pas choisi son camp.
Citroen - Revolte Peugeot - hr1 C-X75 Jaguar
Renault Zoe - Gamme
Luxury has not taken sides
PARiS 2010 ı
While manufacturers hold out one hand to the electrical propulsion fairy and put the finishing touches to their futuristic models,
with the other hand, alongside the environmental concerns, they continue their audacious ascent in a riot of decibels.
A blatant contradiction? If the recent Paris Motor Show proved anything at all, it was that they are leaving the choice to us.
Alors que d’une main soutenue par la fée électricité les concepteurs de véhicules prévus pour demain, ou plutôt après-demain, peaufinaient
leurs modèles, de l’autre ils poursuivaient leur ascension audacieuse dans une débauche de décibels qui n’oublient cependant pas la nature.
Une antinomie flagrante? Le dernier Mondial de l’Auto à Paris a prouvé que si tous les goûts sont dans cette nature, elle a encore celui de nous
laisser des choix.
Each manufacturer’s stand straddled that divide, simultaneously presenting
the cars of today, ready to take to the street; those of tomorrow, in a
frenzy of colours and alluring styles; and those for the day after tomorrow
where imagination was allowed free reign. A little sincerity would not have
gone amiss among these obvious declarations of creative genius, not that we
blame these visionaries for any subsequent transformation of their radiant beauties
into tame shrews by overly cautious men in suits. So, let’s begin with Renault.
No allusions here to past projects already long forgotten in the great storage
box of history. On the other hand, we very much hope that the wonderful
DeZir, with the name to match, will one day grace the lozenge-branded showrooms.
Bright red, she taunts the oh so self important Zoé, both acting the electrical
starlets and revelling in the spotlight while the rest of the range, including
the new Latitude, a top of the range sedan, let them strut, safe in the knowledge
that once the lights have dimmed, it is they who will have the upper
hand, being the only ones that actually move.
At neighbouring Citroen, it’s the same scenario. Amazing to see how this ageing
brand has in ten years successfully managed to completely transform itself into
the epitome of creativity and success, and even in matters of sport thanks to
Sebastian Loebb. While the marvellous DS3 fielded a dozen models dressed in
festive garb for the occasion, and the electric C-Zero – more than a mere project –
caught peoples attention, the restyled C5 tried in vain to remind us that it is she
who is in fact ‘the’ official car of our highest elected representatives. No list would
be complete without a swing by Peugeot who took to the stage with their modular
and altogether unclassifiable HR1; played the sport card with the RCZ ; innovated
with the 508; and electrified with the Peugeot Ion.
Chaque constructeur opposait ainsi dans son stand les voitures d’aujourd’hui,
prête à affronter le macadam, celles de demain, dans un délire de couleurs
et de style affriolants, et même celles d’après demain pour que le rêve n’ait
plus d’horizon. Un peu de franchouillardise ne saurait être inconvenant tant nos chercheurs
prouvaient qu’ils avaient le génie créatif ; et ce n’est pas de leur faute si des
administratifs frileux transforment par la suite des beautés radieuses en mégères
apprivoisées. Alors, commençons par Renault. N’y voyez pas une allusion quelconque
à des projets d’antan oubliés dans les cartons. Nous espérons bien que la merveilleuse
DeZir, au nom si bien porté, aura un jour sa place dans les vitrines des concessions
de la marque au losange. Rouge éclatante, elle faisait la pige à la Zoé, toute gonflée
de son importance, jouant les vedettes électriques sous les projecteurs, tandis que le
reste de la gamme, à commencer par la nouvelle Latitude, berline haut de gamme,
laissait faire, sachant déjà que dès les projecteurs éteints, c’est elle qui reprendra la
main, seule à pouvoir vraiment rouler.
Et le scénario se répète chez son voisin Citroën. Incroyable de constater comment
cette marque vieillissante a réussi en une dizaine d’années à totalement changer son
image pour se révéler comme étant un modèle de créativité et de réussite, même sur
le plan sportif avec Sébastien Loebb. Alors, tandis que la merveilleuse DS3 alignait
une dizaine de modèles vêtus d’habits festifs pour l’occasion, la C-Zéro électrique :
une réalité plus qu’un projet, captait l’attention, tandis que la C5 restylée tentait de
nous rappeler qu’elle était « la » voiture officielle de nos élus, au plus haut niveau.
La liste ne serait pas complète sans un petit tour chez Peugeot qui mettait en scène
son HR 1, modulable et inclassable ; jouait la sportive avec sa RCZ, innovait avec la
508 et s’électrifiait avec la Peugeot-Ion.
119

ı road PASSION
Elsewhere, far from the super-sized stands, there remained a little more of
France. Indeed, alone in her corner yet sublime in her grey attire, the Furtive-eGT
unveiled her statistics: 287 km/h, 0-100 km/h in 3.5 s, 280 km range in
mixed combined cycle (or up to 734 km with the optional large autonomy
generator). Built in Magny Cours by Exagon, the firm already producing electric
vehicles for the ice racing Andros Trophy, the first release in planned for
spring 2011, with full commercialisation by 2012.
And with this tempting morsel now wetting our appetites, surpass our desire
and bring on the power and the luxury! Where to begin – the Germans, the
Italians, the English?
To avoid any jealousies, we’ll do this in strict alphabetical order. And so to
England, to Jaguar’s crowd pleaser, the stunning C-X75. It falls to us to unveil
that this one does in fact move, rather well in fact: 330 km/h, thanks to 4 electric
motors, one for each wheel, which develop an impressive 780 hp and
1600 Nm torque: 0-300 in just fifteen seconds! Hold on to your hats…
You’d think the Germans would turn a tad pale, well they didn’t. It’s just the
livery Audi chose for the introduction of their latest Quattro design. Then, further
surpassing themselves with the presentation of a sporty and elegant A7
Sportback; a full complement of the A series from 1 to 8 in battle formation;
and topping it off with an augmented version of the already exceptional R8 GT.
Mercedes not to be outdone, presented the entirety of its luxurious armada
including a plethora of new developments: CL, CLS, SLS, S. All classes present
and accounted for with a touch of Blu Efficiency for the environmentalists, and
a sprinkling of AMG… for the pure indulgent pleasure of it.
Porsche had no intention of allowing itself to be bested, especially on German
soil whose tarmac permits excesses sadly not available to us elsewhere. Checkmating
its own magnificent all-new Boxster, was the newly enthroned X series
of the ever impressive 911.
Pour autant, loin des stands surdimensionnés, nous n’en avons pas fini avec la France.
En effet, seule dans son coin mais sublime dans sa robe grise, la Furtive-eGT,
construite à Magny Cours par la firme Exagon qui produit déjà les véhicules électriques
du Trophée Andros, dévoilait ses prétentions : 287 km/h, 0 à 100 km/h en 3,5 s,
280 km d’autonomie en cycle normalisé mixte (ou jusqu’à 734 km avec son Générateur
de Grande Autonomie en option), pour une première sortie au printemps 2011 avant
une commercialisation en 2012.
Et avec cette voiture tentante, c’est toute la puissance, tout le luxe d’une automobile
sublimée qui revient à la charge : on ne se refait pas ! Allemandes, italiennes,
anglaises ? On les veut toutes !
Ne faisons pas de jalouses, suivons l’ordre alphabétique. Anglaise alors avec la
sublissime C-X75 de Jaguar qui attirait les foules. Et la belle de dévoiler qu’elle roulerait
peut-être, vite en tout cas : 330 km/h, grâce à ses 4 moteurs électriques, un
pour chaque roue, développant 780 ch et surtout un couple de 1600 Nm :
le 0 à 300 en tout juste quinze secondes ! Au secours…
Dès lors, les allemandes blêmissent. Enfin pas vraiment. Ce n’est sûrement pas pour
cette raison qu’Audi avait misé sur la couleur blanche pour présenter le concept de la
nouvelle Quattro. Et de surenchérir en couleur avec une A7 Sportback sportive et élégante
; de présenter une gamme complète de l’A1 à l’A8 en ordre de bataille, sans
oublier de rajouter un peu de puissance à la R8 dans une version GT déjà exceptionnelle.
Mercedes n’en a cure et présente son armada luxueuse avec des nouveautés en
veux-tu en voilà : CL, CLS, SLS, S : toutes les classes sont réunies et réussies, ajoutant
un peu de Blu Efficiency pour la nature, un peu d’AMG pour le fun luxueux.
Porsche ne comptait pas se laisser damer le pion sur l’asphalte allemande qui permet
des excès que nous ne connaissons pas (Hélas !) et face au tout nouveau Boxster…
magnifique, trônait la nouvelle et Xème déclinaison de la 911 : on ne s’en lasse pas.
120
Ferrari 599-GTO Tesla Porsche - Carrera GTS
Maserati GranTurismo
The Italians showed a similar propensity to white, with the rollbar-equipped MC
Stradale version of the Maserati GranTurismo: a very frank declaration of this
monstrous 450 hp beauty’s sporty credentials.
Having now crossed over to our Transalpine neighbours in the company of
Maserati, other rarefied moments await. At Lamborghini’s stand, the new
Gallardo Superleggera battled for attention beside their aggressive Sesto
Elemento pure carbon concept car. Ferrari, while it may have been displaying
the SA Aperta, this was one Prancing Horse that was not for sale – the entire run
of 80 vehicles having already found buyers. This was more a pure demonstration
of their ability to inspire fantasies, and then consummate that desire.
Aligned in a riot of red: the California, the 458 Italia, the 599, and an XX version
of the same (two for France). From the V8 to the supercharged V12 – bliss!
We owe you our apologies, having allowed ourselves to get swept along in a
frenzy of horsepower and blistering acceleration. It is time to come back down
to Earth again, back to the levelheaded silence of electricity. Wait, could we talk
Tesla? We can dream a little, can’t we?
Blanche encore la version MC Stradale de la Maserati GranTurismo équipée des ses
arceaux de sécurité : on annonce franchement le côté sportif des 450 ch de cette
monstrueuse beauté, un oxymore que l’on pourrait utiliser pour toutes ces voitures.
Avec Maserati, on passait du côté de nos voisins transalpins pour d’autres moments
rares. Chez Lamborghini, c’est la nouvelle Gallardo Superleggera qui tentait de capter
les regards déjà braqués sur la Sesto Elemento, agressif concept car en carbone pur.
Quant à Ferrari, si la firme au cheval cabré présentait son SA Aperta, ce n’est pas
pour la vendre : les 80 modèles ont déjà tous trouvé un acquéreur, mais pour démontrer
une fois de plus que le nom faisait fantasmer…et que les fantasmes savaient prendre
forme. Alignés dans une débauche de rouge, la California, la 458 Italia, la 599,
la même dans sa version XX (Deux pour la France), du V8 au V12 suralimenté :
le bonheur suprême.
Nous nous sommes laissé emporter dans notre délire, oubliant le silence de l’électricité
dans les accélérations aussi foudroyantes que bruyantes de nos rêves les plus fous. Il
est temps de revenir sur terre. Une Tesla ? On peut rêver encore un peu, non ?
Mercedes-Benz - SLS - AMG - GT3
Lamborghini - Gallardo Superleggera
PARiS 2010 ı
121

- “LE VICTORIA”
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“Groupement des Palaces de la Cote ^ d’Azur”
CHÂTEAU DE LA MESSARDIÈRE
BYBLOS
Route de Tahiti - 83990 Saint-Tropez - Tel.: +33 (0)4 94 56 76 00 - www.messardiere.com
73 bedrooms and 43 suites with amazing views at the heart of 10 hectares of park land.
The Chef, Christian Farenasso, has drawn up a refined menu using Mediterranean flavours for
the Chateau’s restaurant, “Les Trois Saisons”. It is only open in the evenings.
Au cœur d’un parc de 10 hectares, 73 chambres et 45 suites bénéficiant d’une vue imprenable.
Son restaurant “Les Trois Saisons” est ouvert uniquement le soir et propose une
cuisine raffinée aux saveurs du sud, élaborée par le Chef Christian Farenasso.
Avenue Paul Signac - 83990 Saint-Tropez - Tel.: +33 (0)4 94 56 68 00 - www.byblos.com
Offering very unique rooms (51) and suites (44), air-conditioned and endowed with the latest
entertainment equipment. The rooms are decorated in Provencal fabrics and Southern, antique
furniture. Some have a terrace, an outside shower and Jacuzzi. Spa Byblos by Sisley.
Restaurants include: “B” and ”Le Spoon at Byblos Saint-Tropez”,with Chef Vincent Maillard.
47 Chambres et 47 suites toutes uniques, climatisées et dotées des derniers équipements de
confort et de divertissement, habillées de tissus provençaux et décorées de pièces de mobilier
méridional ancien. Certaines disposent d’une terrasse, d’une douche extérieure, d’un jacuzzi.
Spa Byblos by Sisley. Restauration : Le B et le Spoon at Byblos Saint-Tropez, dont le Chef est
Vincent Maillard.
RÉSIDENCE LA PINÈDE
Plage de la Bouillabaisse - BP 105 - 83991 Saint-Tropez - Tel.: +33 (0)4 94 55 91 00
www.residencepinede.com
A secluded establishment of exceptional quality, the "Résidence de la Pinède" has 39 rooms
including 6 suites or junior suites, with spectacular views over the sea and bay of St Tropez,
a terrace or a large balcony. Two of the hotel's rooms accommodate any reduced mobility.
Additionally, there is both a swimming pool and private beach. The Michelin–
starred gastronomic restaurant is under the masterful guidance of Chef Arnaud Donckele.
Discrète maison de qualité hors normes, La Résidence de la Pinède offre 39 chambres dont
6 junior suites et suites, bénéficiant d’une vue sur la mer et sur la baie de Saint-Tropez, d’une
terrasse ou d’un large balcon. L’hôtel dispose de 2 chambres pour les personnes à mobilité
réduite. Piscine et plage privée. Son restaurant gastronomique est sous la houlette du Chef
Arnaud Donckele.
123

ı répertoire
124
HÔTEL MARTINEZ
HÔTEL MAJESTIC BARRIÈRE
73, La Croisette - 06400 Cannes - Tel. : +33 (0)4 92 98 73 00 - www.concorde-hotels.com/martinez
This Art Deco hotel offers 412 rooms and suites including the prestigious Penthouse Suite covering
a surface area of 1000 m². The Spa Martinez (Lancaster & Sothys). An outdoor swimming pool
heated to 30° all year long. Three restaurants: “La Palme d’Or” (2-Michelin stars), “Le Relais”
and “ZPlage” (open during the season) all managed by Christian Sinicropi, Executive Chef.
Cet hôtel très Art Déco propose 412 chambres et suites dont la prestigieuse Suite Penthouse
d’une superficie de 1000 m². Un Spa Martinez (Lancaster & Sothys), une piscine chauffée à 30°
toute l’année. Trois restaurants : La Palme d’Or (2 étoiles Michelin), Le Relais, Zplage (ouvert en
saison) orchestrés par Christian Sinicropi Chef Exécutif des Cuisines du Martinez
HÔTEL BELLES-RIVES
L ES PALACES DE LA C ÔTE D’AZUR
10, La Croisette - BP 163 - 06407 Cannes - Tel.: +33 (0)4 92 98 77 00 - www.lucienbarriere.com
From March 2010, the Majestic will include a new wing which extends its current 305 rooms
to include 44 new suites, a 500 sq metre spa, and two 450 sq metre penthouses with private
swimming pool, solarium, and gym. Restaurants: Fouquet’s Cannes, the completely renovated
luxury brasserie; and the B.Sud beach restaurant.
À partir de Mars 2010, une nouvelle aile permettra au Majestic de compter en plus de ses
305 chambres actuelles, 44 nouvelles suites, un SPA de 500m² ainsi que deux penthouses de
450 m² avec piscine, solarium et fitness privés. Restauration : la Brasserie de luxe entièrement
rénovée, le Fouquet’s Cannes et le Restaurant plage B Sud.
33, Bd Edouard Beaudoin - 06160 Juan-les-Pins - Tel.: +33 (0)4 93 61 02 79 - www.bellesrives.com
This 1930’s hotel offers 43 rooms and suites, all differents, with balconies, allying modern
comfort and high technology. A gourmet restaurant “La Passagère” and The Beach restaurant
“Belles Rives”. The Chef is Guillaume Anor.
Hôtel 1930 de 43 chambres et suites toutes différentes, avec balcon alliant confort moderne et
haute technologie. Restaurant gastronomique La Passagère et le restaurant Plage Belles Rives.
Chef des Cuisines : Guillaume Anor.
MAS D’ARTIGNY & SPA
HÔTEL JUANA
Route de la Colle - 06570 Saint-Paul de Vence - Tel.: +33 (0)4 93 32 84 54 - www.mas-artigny.com
The hotel proposes 85 rooms among which, 34 have a sea view or pine forest view, 9 rooms
are garden level, 21 apartments have a swimming pool and private garden,
4 villas include from 2 to 8 rooms, apartments and swimming pools. Spa Néocéa by Daniel
Jouvance: 11 cabins, chromatic pond, hammam, tisanerie and room of meditation. The Chef
there since 1996 is: Francis Scordel.
L’hôtel propose 85 chambres dont 34 vue mer ou pinède, 9 chambres en rez-de-jardin,
21 appartements avec piscine et jardin privés, 4 villas de 2 à 8 chambres, appartements et piscines.
Spa Néocéa by Daniel Jouvance : 11 cabines, bassin chromatique, hammam, tisanerie et salle
de méditation. Chef de Cuisine depuis 1996 : Francis Scordel.
HÔTEL NEGRESCO
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La Pinède - 19, Avenue Georges Gallice - 06160 Juan-les-Pins - Tel.: +33 (0)4 93 61 08 70
www.hotel-juana.com
This hotel offers 40 rooms including 3 suites with luxurious furniture and excellent accommodations.
The Restaurant “Le Café Marianne” under Chef Eric Houard’s talented hand.
40 chambres dont 3 suites au mobilier luxueux et équipement très haut de gamme. Restaurant
Le café Marianne sous la houlette de Eric Houard.
37, Promenade des Anglais - 06000 Nice - Tel.: +33 (0)4 93 16 64 00 - www.hotel-negresco.fr
This hotel offers 121 rooms and 24 suites, each uniquely decorated. They offer the most advanced
technical equipment. 2 restaurants: “Le Chantecler” and “La Rotonde” led by Jean-Denis
Rieubland team.
117 chambres et 24 suites qui ont chacune leur propre décoration. Elles offrent à la clientèle les
équipements techniques les plus récents. 2 restaurants : Le Chantecler et La Rotonde, dont le
Chef est Jean-Denis Rieubland.
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GRAND-HÔTEL DU CAP-FERRAT
PALAIS DE LA MÉDITERRANÉE
71, Bd du Général de Gaulle - 06230 Saint-Jean-Cap-Ferrat - Tel.: +33 (0)4 93 76 50 50
www.grand-hotel-cap-ferrat.com
This is a palace offering 44 rooms and 9 suites; overlooking the sea or pine forest and combining
technology, aestheticism and comfort. In the heart of the pine forest, nestles the Villa Rose-Pierre.
A gourmet restaurant “Le Cap” (1* Michelin), by Chef Didier Aniès.
49 chambres et 24 suites avec vue sur la mer ou sur la pinède mariant technologie, esthétisme et
confort. Mais aussi, au cœur de la pinède, se niche la Villa Rose-Pierre. Restaurant
gastronomique Le Cap (1* Michelin) , son Chef : Didier Aniès.
L ES PALACES DE LA C ÔTE D’AZUR
13-15 Promenade des Anglais - 06011 Nice Cedex 1 - Tel.: +33 (0)4 92 14 77 00
www.lepalaisdelamediterranee.com
In December of 2003 is the rebirth of this mythical “Palais de la Méditerranée”.
“City resort” of 188 rooms, with 12 seaside suites and 70 rooms overlooking the sea.
This palace includes restaurant/bar: “Le Troisième”; lead by Philippe Thomas.
En décembre 2003 renaît le mythique Palais de la Méditerranée. City resort de188 chambres dont
12 suites face mer et 70 chambres vue mer. Restaurant/bar : Le Troisième, par le Philippe
Thomas.
LA VOILE D’OR
7, Avenue Jean Mermoz - 06230 Saint-Jean-Cap-Ferrat - Tel.: +33 (0)4 93 01 13 13
www.lavoiledor.fr
A “family endeavour” managed with a firm hand by the Lorenzi family. There are 45 rooms and
a junior suite. “Le Restaurant Gastronomique & Le Restaurant de la Plage” are managed by Chef
Georges Pélissier.
Maison de famille menée d’une main de maître par la famille Lorenzi. 45 chambres dont une
junior suite. Le Restaurant Gastronomique et Le Restaurant de la Plage sont dirigés par le Chef
Georges Pélissier.
LA RÉSERVE DE BEAULIEU & SPA
ROYAL RIVIERA
5, Bd Maréchal Leclerc - 06310 Beaulieu-sur-Mer - Tel.: +33 (0)4 93 01 00 01
www.reservebeaulieu.com
This palace offers 39 rooms, 13 luxury rooms, 7 suites and 3 junior suites, a Spa Maria Galland
and a gourmet restaurant, “Le Restaurant des Rois” as well as a summer restaurant, “Le Vent
Debout”, with Chef Olivier Samson.
La Réserve de Beaulieu & Spa vous accueille avec ses 39 chambres, suites et villa, restaurant
étoilé au guide Michelin, boutique, et unique spa sur la côte d’azur signé Maria Galland.
Piscine d’eau de mer chauffée toute l’année.
HÔTEL DE PARIS
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3, Avenue Jean Monnet - 06230 Saint-Jean-Cap-Ferrat - Tel.: +33 (0)4 93 76 31 00
www.royal-riviera.com
This palace offers 95 rooms and suites with 77 in the main building. Most of the rooms overlook
the sea and the new Mediterranean garden recently redone by Jean Mus. The gourmet restaurant,
“Le Panorama”, and the summer restaurant “La Pergola”, with Chef Bruno Le Bolch.
95 chambres et suites dont 77 dans le bâtiment principal. La plupart des chambres dominent la
mer et le nouveau jardin méditerranéen redessiné par Jean Mus. Le restaurant gastronomique,
Le Panorama, et le restaurant d’été La Pergola, dont le Chef est Bruno Le Bolch.
Place du Casino - 98000 Monaco - Tel.: +377 98 06 25 25 - www.montecarloresort.com
Built in 1864, The Hotel de Paris continues to symbolize the art of excellence in guest reception.
182 rooms, 33 junior suites, 43 traditional suites and a presidential suite. Well being : Thermes
de Monte-Carlo. 3 restaurants: “Le Louis XV” - Alain Ducasse - Franck Cerutti, “Le Grill” - Sylvain
Etievant and “Le Côté Jardin” - Franck Lafon. A reception room, The Salle Empire.
Construit en 1864, L’Hôtel de Paris continue de symboliser chaque jour l’excellence dans l’art
d’accueillir. 191 chambres, dont 28 junior suites, 43 suites et une suite présidentielle. Bien-être :
Thermes de Monte-Carlo. 3 restaurants : Le Louis XV - Alain Ducasse - Franck Cerutti, Le Grill -
Sylvain Etievant et le Côté Jardin - Franck Lafon. Une salle de réception, la Salle Empire.
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HÔTEL MÉTROPOLE MONTE-CARLO
HÔTEL HERMITAGE
4, Avenue de la Madone - BP 49 - 98007 Monaco Cedex - Tel.: +377 93 15 15 15 -
www.metropole.com
A model of balance between tradition and innovation, the “Hotel Metropole” in Monte-Carlo
accounts for 146 rooms and suites. Spa Metropole ESPA. The fine dining restaurant:
Chef, Joël Robuchon, in association with Chef Christophe Cussac. A Lobby bar and restaurant
and a SPA bar and restaurant.
Modèle d’équilibre entre tradition et innovation, l’Hôtel Métropole compte 146 chambres et
suites. Spa Metropole ESPA. Restauration : Joël Robuchon Monte-Carlo, en association avec le
Chef de Cuisine Christophe Cussac. Bar et Lobby, restaurant et bar du Spa.
L ES PALACES DE LA C ÔTE D’AZUR
Square Beaumarchais - 98000 Monaco - Tel. +377 98 06 25 25 - www.montecarloresort.com
The very elegant Hermitage Hotel overlooks the Mediterranean Sea. 280 rooms, 24 of which
are junior suites; 8 apartments and 21 traditional suites. Well being: Thermes de Monte-Carlo.
A restaurant, “Le Vistamar”, with a panoramic view of Monaco, headed by Chef Joel Garault.
An extraordinary reception room named “La Belle Epoque”.
Surplombant la Méditerranée, l’Hôtel Hermitage cultive l‘élégance à son zénith.
280 chambres dont 24 junior suites, 21 suites et 8 appartements. Bien-être : Thermes de Monte-Carlo.
Un restaurant avec terrasse panoramique, Le Vistamar, dont le Chef est Joël Garault. Une salle
de réception classée, la Salle Belle Epoque.
Founded in 1951, Palaces de la Côte d’Azur (PCA) is a Grouping
that today represents 17 of the most illustrious hotels establishments on the French Riviera.
Palaces de la Côte d’Azur (PCA) est un Groupement fondé en 1951.
Il réunit aujourd’hui 17 des plus illustres établissements hôteliers de la Côte d’Azur.