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Rapport annuel - Vicat

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VICAT 2002<br />

<strong>Vicat</strong><br />

deux siècles<br />

au service<br />

du ciment<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2002


■<br />

Historique<br />

1817<br />

■ Louis <strong>Vicat</strong> inventeur<br />

du ciment artificiel.<br />

Louis <strong>Vicat</strong>, ingénieur de<br />

Polytechnique et des Ponts<br />

et Chaussées, invente en 1817<br />

le ciment artificiel.<br />

C’est devant un jury composé<br />

d’éminents savants et ingénieurs<br />

de son temps – comme<br />

Louis-Joseph Gay-Lussac,<br />

physicien et chimiste qui<br />

découvrit la loi de la dilatation<br />

des gaz, Marie Riche, baron<br />

de Prony, ingénieur qui mesura<br />

avec François Arago la vitesse<br />

du son dans l’air, et Philippe<br />

de Girard, industriel et inventeur<br />

notamment d’une machine<br />

à filer le lin – qu’il présenta<br />

le résultat de ses travaux.<br />

Louis <strong>Vicat</strong> (1786-1861)<br />

L’Académie des sciences<br />

approuva le 16 février 1818<br />

les conclusions de ce jury :<br />

Louis <strong>Vicat</strong>, pour la postérité,<br />

était reconnu comme<br />

l’inventeur du ciment artificiel.<br />

Héritière d’une longue tradition cimentière, la société <strong>Vicat</strong> s’appuie<br />

1875<br />

■ Construction<br />

de l’usine<br />

de La Perelle<br />

Après de patientes<br />

et minutieuses<br />

recherches,<br />

Joseph <strong>Vicat</strong><br />

créa l’usine de<br />

La Pérelle destinée<br />

à la fabrication<br />

du ciment prompt<br />

naturel, de belle<br />

couleur chamois,<br />

exclusivité <strong>Vicat</strong><br />

depuis cette date.<br />

1920<br />

■ Achat<br />

de CEPECA<br />

Entreprise<br />

spécialisée<br />

dans la<br />

préfabrication<br />

de tuyaux.<br />

1922<br />

Cimenterie de Montalieu et les montagnes du Bugey en Isère.<br />

■ Construction de l’usine de Montalieu<br />

Montalieu allait connaître une augmentation continue de ses capacités<br />

de production jusqu’à devenir la principale unité du Groupe.<br />

Aujourd’hui, Montalieu fait partie des grandes usines européennes et<br />

demeure un des fleurons de <strong>Vicat</strong>. La capacité de production actuelle<br />

est de 2 millions de tonnes de ciment par an.


Le pont de Souillac sur la Dordogne.<br />

Ingénieur des Ponts et<br />

Chaussées, chargé de<br />

la construction du pont<br />

de Souillac sur la Dordogne,<br />

Louis <strong>Vicat</strong> appliqua les<br />

principes de sa découverte<br />

à cette construction qui sera<br />

ainsi le premier pont en<br />

ciment artificiel construit<br />

dans le monde.<br />

1853<br />

■ Création de l’usine du Genevrey-de-Vif<br />

Vallée de la Gresse près de Grenoble, sous la conduite d’un jeune ingénieur,<br />

des ouvriers s’affairent à construire à flanc de montagne de petits<br />

fours d’essai. Ce jeune ingénieur entreprend de cuire dans ces fours les<br />

calcaires argileux qu’il a analysés et qui lui paraissent aptes à la fabrication<br />

des ciments artificiels. Les résultats sont satisfaisants. Polytechnicien<br />

comme son père, c’est Joseph <strong>Vicat</strong>, âgé de 32 ans qui va lancer la construction<br />

d’une usine au Genevrey-de-Vif en Isère. La longue histoire du<br />

groupe <strong>Vicat</strong> commence… C’est dans cette usine qu’il mit en œuvre dès<br />

1857 la méthode dite “de double cuisson” dont il était l’inventeur. Ce procédé<br />

permit la fabrication d’un ciment très homogène et très régulier.<br />

Joseph <strong>Vicat</strong> (1821-1902)<br />

Cimenterie du Genevrey-de-Vif.<br />

sur une forte culture d’entreprise, dans tous ses domaines d’activité<br />

1929<br />

■ Construction<br />

de l’usine de<br />

La Grave-de-Peille<br />

Après que la Société<br />

Méditerranéenne de Chaux<br />

et Ciments ait été créée, il fut<br />

décidé la mise en route à<br />

l’usine de La Grave-de-Peille<br />

(Alpes-Maritimes) d’une ligne<br />

de fabrication de ciment artificiel.<br />

Cette usine allait devenir<br />

la deuxième entité du groupe<br />

<strong>Vicat</strong> en France.<br />

Sa capacité actuelle est de<br />

1,2 million de tonnes.<br />

1960-1972<br />

■ Usine de Créchy Développement dans le ciment en France<br />

À partir de 1960, <strong>Vicat</strong> affronta une période difficile au cours de<br />

laquelle l’industrie cimentière française se restructurait.<br />

1968 – Construction de l’usine de Créchy, totalement automatisée,<br />

une des plus modernes d’Europe et qui le demeura jusqu’à<br />

nos jours.<br />

1969 – Acquisition de la cimenterie de Xeuilley (Meurthe-et-Moselle).<br />

1970 – Fusion avec les Ciments de Voreppe et Bouvesse (Isère) ;<br />

– Absorption des Ciments Porte de France à Grenoble (Isère).<br />

1972 – Absorption des Ciments de Pont-à-Vendin (Pas-de-Calais).<br />

1


■<br />

Historique<br />

1974<br />

■ Début de l’internationalisation :<br />

USA acquisition de Ragland en<br />

Alabama<br />

Une fois cette restructuration menée à<br />

bien, la Société se tourna vers l’étranger.<br />

Il fut alors décidé d’acquérir la<br />

cimenterie de Ragland (Alabama), une<br />

des plus modernes de notre temps. La<br />

capacité de production de cette usine<br />

est aujourd’hui de 1 200 000 tonnes de<br />

ciment par an.<br />

■ Fusion<br />

avec Ciments<br />

Chiron<br />

Fusion avec la<br />

société des<br />

Ciments Chiron<br />

à Chambéry<br />

(Savoie).<br />

Dans le même<br />

temps, toutes les<br />

usines <strong>Vicat</strong><br />

voyaient leurs<br />

capacités<br />

accrues<br />

et leurs matériels<br />

modernisés.<br />

1980<br />

■ Acquisitions :<br />

des Papeteries<br />

de Vizille (Isère).<br />

Fabrication de<br />

papier impressionécriture<br />

et sacs.<br />

1984<br />

■ Chimie<br />

du Bâtiment<br />

Nouvelle activité<br />

du Groupe<br />

avec le rachat<br />

d’une première<br />

société<br />

spécialisée<br />

dans ce<br />

domaine<br />

1985<br />

Cimenterie de Ragland (Alabama).<br />

Elle y puise sa force pour répondre aux défis de notre temps, qui<br />

1994<br />

■ Turquie : acquisition<br />

de Bastas Baskent Cimento<br />

Une deuxième société turque<br />

intégre le Groupe : acquisition de<br />

la cimenterie de Bastas Baskent<br />

Cimento près d’Ankara.<br />

Les capacités de production des<br />

sociétés de Konya et de Bastas<br />

sont aujourd’hui : 3 500 000 tonnes<br />

de ciment, 1 700 000 tonnes de granulats,<br />

1 100 000 m 3 de béton.<br />

1999<br />

■ Sénégal :<br />

acquisition de Sococim.<br />

Le 15 août 1999, le Groupe rachète<br />

Sococim Industries, société située<br />

au Sénégal, à Rufisque près de Dakar,<br />

et qui comportait notamment une<br />

cimenterie d’une capacité de 1,5 million<br />

de tonnes, aujourd’hui de 2 millions.<br />

<strong>Vicat</strong> s’ouvrait ainsi à un nouveau<br />

continent et à un pays d’Afrique en<br />

plein développement.<br />

Quai d’expédition de la cimenterie de Bastas (Turquie).<br />

Cimenterie de Rufisque (Sénégal).<br />

2


1987<br />

Cimenterie de Lebec (Californie).<br />

■ USA : acquisition de Lebec<br />

en Californie<br />

Poursuivant activement son développement<br />

à l’international, le Groupe acquiert<br />

la cimenterie de Lebec en Californie,<br />

à 80 km au nord de Los Angeles. L’usine<br />

de Lebec voit aujourd’hui sa capacité<br />

atteindre 1 500 000 tonnes de ciment<br />

par an.<br />

■ Acquisitions<br />

multiples : BPE et<br />

granulats en France.<br />

Le secteur béton prêt à<br />

l’emploi et granulats en<br />

France connut un<br />

développement accéléré<br />

par acquisition de<br />

nombreuses sociétés dans<br />

ces différents domaines<br />

d’activité, dont SATM à<br />

Chambéry (béton granulats,<br />

transports et grands travaux).<br />

1987- 199 2<br />

1991<br />

Cimenterie de Konya (Turquie).<br />

■ Turquie : acquisition<br />

de Konya Cimento<br />

Le développement de <strong>Vicat</strong> à<br />

l’International s’intensifie par<br />

l’acquisition de la cimenterie<br />

de Konya Cimento située<br />

à 250 km au sud d’Ankara<br />

(Turquie).<br />

exigent que notre groupe poursuive son expansion au plan international<br />

2001<br />

Cimenterie de Reuchenette (Suisse).<br />

■ Suisse : acquisition de Vigier<br />

en Suisse<br />

Proche de nos installations de Rhône-<br />

Alpes et de Lorraine, le groupe suisse<br />

Vigier est entré dans le Groupe en 2001.<br />

Les différentes activités de Vigier<br />

complètent parfaitement celles de <strong>Vicat</strong>.<br />

Les capacités de production actuelles<br />

sont de 600 000 tonnes de ciment,<br />

500 000 m 3 de béton, 2 500 000 tonnes<br />

de granulats et 400 000 tonnes<br />

de produits préfabriqués.<br />

2003<br />

■ Égypte : participation dans la société Sinaï<br />

Cement Company<br />

Prise de participation dans la société Sinaï Cement Company<br />

(Égypte) comme investisseur<br />

stratégique aux côtés des<br />

membres fondateurs de la<br />

Société, SCC est propriétaire<br />

d’une cimenterie très moderne<br />

de 1 500 000 tonnes de capacité,<br />

bien intégrée sur les<br />

marchés du Caire, du delta<br />

du Nil, de la péninsule du Sinaï<br />

et des territoires voisins.<br />

Cimenterie de Sinaï Cement Company (Égypte).<br />

■ Italie : acquisition de Cementi Centro Sud S.p.a.<br />

Acquisition de la société Cementi Centro Sud S.p.a.,<br />

propriétaire d’une station de broyage en Sardaigne,<br />

et d’un terminal cimentier dans le port de Tarente.<br />

Ces deux établissements, ont une capacité de traitement et<br />

de vente de 600 000 tonnes de ciment, et des installations<br />

modernes et performantes.<br />

3


■<br />

Sommaire<br />

■<br />

Le Groupe<br />

Profil 5<br />

Conseil d’Administration – Direction 6<br />

Message du Président 7<br />

Organigramme du Groupe 8<br />

Chiffres clés 9<br />

Ressources Humaines 10<br />

Environnement 11<br />

■<br />

Ciment<br />

France 14<br />

États-Unis 16<br />

Turquie 18<br />

Sénégal 20<br />

Suisse 21<br />

■<br />

■<br />

■<br />

Béton et granulats<br />

France 24<br />

États-Unis 26<br />

Turquie 28<br />

Sénégal 29<br />

Suisse 29<br />

Autres activités<br />

Papier 32<br />

Transport 33<br />

Préfabrication – Suisse 34<br />

Préfabrication/Négoce – France 35<br />

Chimie du bâtiment 36<br />

Éléments financiers<br />

Comptes consolidés 38<br />

Comptes sociaux 58<br />

4


■<br />

Profil<br />

Profil<br />

1 463 000 000 euros<br />

de chiffre d’affaires<br />

dont plus de 50 %<br />

à l’international<br />

3 métiers<br />

principaux<br />

Ciment<br />

BPE<br />

Granulats<br />

Un groupe<br />

international<br />

France<br />

États-Unis<br />

Turquie<br />

Sénégal<br />

Suisse<br />

Une longue expérience<br />

et une forte expertise<br />

5 700 collaborateurs<br />

5


■<br />

Conseil d’Administration<br />

■<br />

Conseil d’administration<br />

Jacques Merceron-<strong>Vicat</strong><br />

Jean-Michel Allard<br />

Hans Bauer<br />

Raynald Dreyfus<br />

René Fegueux<br />

Louis Merceron-<strong>Vicat</strong><br />

Guy Sidos<br />

Bernard Titz<br />

Paul Vanfrachem<br />

Président-directeur général<br />

■<br />

Direction<br />

Jacques Merceron-<strong>Vicat</strong><br />

Jean-Michel Allard<br />

Raoul de Parisot<br />

Bernard Titz<br />

Pierre-Olivier Boyer<br />

Philippe Chiorra<br />

Gilbert Natta<br />

Michel Pech<br />

Dominique Renié<br />

Jean-Pierre Souchet<br />

Président-directeur général<br />

Directeur général adjoint, Ciment France<br />

Directeur général adjoint, International<br />

Directeur général adjoint, Béton et granulats France<br />

Secrétaire général <strong>Vicat</strong><br />

Directeur des ressources humaines<br />

Directeur juridique<br />

Directeur du développement<br />

et des affaires internationales<br />

Directeur scientifique<br />

Directeur technique<br />

Directeur financier<br />

■<br />

Commissaires aux comptes<br />

Titulaires<br />

Patrick Wolff<br />

KPMG Audit<br />

Suppléants<br />

Sofico France<br />

Cabinet Constantin<br />

6


■<br />

Message du Président<br />

Message<br />

du président<br />

Le chiffre d’affaires consolidé du groupe VICAT en 2002<br />

s’est élevé à 1 463 000 000 euros, en très faible augmentation<br />

de 1 % sur l’année précédente et sans opération<br />

de croissance externe significative.<br />

Le cash flow du groupe a été consacré aux investissements<br />

internes et à l’amélioration du ratio d’endettement<br />

après l’acquisition majeure de VIGIER en 2001.<br />

Le renforcement des fonds propres et la forte diminution de<br />

l’endettement financier net, inférieur à 50 % des capitaux<br />

propres, arment le Groupe pour la poursuite future de sa<br />

croissance externe.<br />

Les ventes de ciment en France sont en légère augmentation,<br />

de 0,5 % en volume et de 2,6 % en valeur. Le sac<br />

de 35 kg est une réussite à la fois technique et commerciale.<br />

Le prix de revient a pu être encore abaissé en<br />

automatisant certains ateliers et en optimisant l’utilisation<br />

des combustibles secondaires. L’activité du béton prêt<br />

à l’emploi et des granulats est en faible hausse de 1,0 %,<br />

avec l’entrée dans le périmètre de consolidation de deux<br />

acquisitions mineures.<br />

Aux États-Unis, nos deux implantations ont connu des<br />

performances divergentes. Les ventes dans le Sud-Est<br />

ont fortement baissé en volume avec l’évolution du marché<br />

et en valeur avec la baisse des prix sous la menace<br />

des importations. En Californie, l’année s’inscrit au plus<br />

haut historique avec la marche des nouvelles installations<br />

de Lebec.<br />

Le Sénégal a connu une nouvelle année de forte croissance<br />

des volumes avec des ventes qui s’inscrivent à<br />

1 658 000 tonnes, en hausse de 8,2 %. L’action commerciale<br />

a été renforcée pour se préparer à la concurrence<br />

de la nouvelle usine qui a démarré son unité de broyage<br />

à la fin de l’année. En usine, l’accent a été mis sur la<br />

formation du personnel local.<br />

Le groupe Vigier a évolué dans un marché en récession,<br />

et où la concurrence des pays voisins est en augmentation.<br />

Nos ventes de ciment sont néanmoins en hausse de 4 %<br />

en volume et bénéficient d’une hausse des prix,<br />

avec le resserrement de la clientèle autour de l’usine.<br />

JACQUES MERCERON-VICAT<br />

Président-Directeur général<br />

L’activité béton prêt à l’emploi et granulats est en baisse<br />

sensible, avec la fin de certains grands chantiers.<br />

Nos ventes de ciment en Turquie ont évolué à la hausse<br />

grâce aux très bonnes récoltes dans les marchés ruraux<br />

de l’Anatolie. Malgré des prix bas, la bonne maîtrise<br />

des prix de revient a permis d’améliorer la rentabilité.<br />

Nos centrales à béton et nos carrières de granulats<br />

ont fortement augmenté leur production et ont aidé<br />

à la hausse des ventes du ciment.<br />

En ce début d’année 2003, deux acquisitions importantes<br />

ont été réalisées par le Groupe :<br />

– en Égypte, une participation dans la société cimentière<br />

Sinaï Cement Company, qui détient une cimenterie de<br />

1 500 000 tonnes et dans laquelle nous intervenons en<br />

investisseur stratégique aux côtés des membres fondateurs ;<br />

– en Italie, un dispositif de deux établissements cimentiers<br />

détenus par la société Cementi Centro Sud S.p.A.,<br />

qui comprend une station de broyage à Oristano, en<br />

Sardaigne, et un terminal dans le port de Tarente, d’une<br />

capacité totale de 600 000 tonnes.<br />

Ces deux acquisitions représentent une avancée du<br />

Groupe dans un pays émergeant et un pays mature, avec<br />

le souci d’équilibre qui caractérise notre développement.<br />

Je tiens à exprimer mes remerciements au personnel<br />

du Groupe pour sa contribution à ces bons résultats<br />

et je forme le vœu – en cette année 2003 qui marque<br />

le cent cinquantième anniversaire de la création de la<br />

Société – que nous poursuivions le chemin de progrès que<br />

VICAT a ouvert il y a deux siècles au service du ciment.<br />

7


■<br />

Organigramme du groupe<br />

Organigramme<br />

du Groupe<br />

FRANCE<br />

INTERNATIONAL<br />

VICAT<br />

HOLDING/OPÉRATIONNEL<br />

BÉTON TRAVAUX<br />

HOLDING<br />

100<br />

Ciment France<br />

PARCIFIM<br />

HOLDING<br />

Transport<br />

70<br />

SATM<br />

OPÉRATIONNEL<br />

22<br />

8<br />

SUISSE<br />

VIGIER<br />

HOLDING<br />

100<br />

SÉNÉGAL TURQUIE ÉTATS-UNIS<br />

97<br />

NCC<br />

3 HOLDING<br />

Ciment<br />

Ciment<br />

Ciment, béton, granulats<br />

Ciment<br />

BÉ<br />

Béton, granulats<br />

É<br />

–<br />

– BGC<br />

–<br />

– GRA<br />

– etc.<br />

Chimie du bâtiment<br />

et papier, divers<br />

100<br />

97<br />

100<br />

VIGIER<br />

OPÉRATIONNEL<br />

Béton, granulats<br />

KIESTAG<br />

OPÉRATIONNEL<br />

Béton, granulats<br />

WYSS<br />

OPÉRATIONNEL<br />

Préfabrication<br />

POSTOUDIOKOUL<br />

HOLDING OPÉRATIONNEL<br />

Ciment<br />

55<br />

SOCOCIM<br />

OPÉRATIONNEL<br />

Ciment<br />

SACT<br />

OPÉRATIONNEL<br />

Granulats<br />

100<br />

45<br />

100<br />

68<br />

85<br />

KONYA CIMENTO<br />

OPÉRATIONNEL<br />

Ciment<br />

BASTAS BASKENT<br />

OP<br />

100<br />

BASTAS HAZIR<br />

OPÉRATIONNEL<br />

Granulats<br />

100<br />

100<br />

100<br />

NCC OF CALIFORNIA<br />

OPÉRATIONNEL<br />

Ciment<br />

NCC OF ALABAMA<br />

OPÉRATIONNEL<br />

BÉTON ALABAMA<br />

ÉRATIONNEL<br />

Kirkpatrick<br />

63<br />

SATMA<br />

OPÉRATIONNEL<br />

100<br />

VPI<br />

OPÉRATIONNEL<br />

36<br />

80<br />

CREABETON<br />

OPÉRATIONNEL<br />

SODEVIT<br />

OPÉRATIONNEL<br />

100<br />

100<br />

TAMTAS<br />

OPÉRATIONNEL<br />

100<br />

BÉTON CALIFORNIE<br />

OPÉRATIONNEL<br />

National Ready Mix<br />

Builders<br />

Papier<br />

100<br />

SNPV<br />

OPÉRATIONNEL<br />

8


■<br />

Chiffre clés<br />

Chiffres clés<br />

Une année 2002 marquée par une nouvelle progression<br />

des résultats du Groupe. La croissance de son cash flow et la forte<br />

réduction de ses investissements, conformes aux objectifs fixés,<br />

contribuent au renforcement de ses fonds propres<br />

et à une nette diminution de son endettement financier net.<br />

CHIFFRE D’AFFAIRES<br />

(EN MILLIONS D’EUROS)<br />

EBITDA<br />

(EN MILLIONS D’EUROS)<br />

RÉSULTAT NET<br />

(EN MILLIONS D’EUROS)<br />

1998 147<br />

1999 182<br />

2000 211<br />

2001 251<br />

2002 264<br />

1998 170<br />

1999 365<br />

2000 227<br />

2001 577<br />

2002 126<br />

1998 29<br />

1999 52<br />

2000 54<br />

2001 69<br />

2002 50<br />

1998 818<br />

1999 983<br />

2000 1 197<br />

2001 1 445<br />

2002 1 463<br />

1998 204<br />

1999 247<br />

2000 273<br />

2001 337<br />

2002 356<br />

1998 77<br />

1999 98<br />

2000 111<br />

2001 119<br />

2002 126<br />

CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT<br />

(EN MILLIONS D’EUROS)<br />

INVESTISSEMENTS TOTAUX<br />

(EN MILLIONS D’EUROS)<br />

ENDETTEMENT NET<br />

FONDS PROPRES (EN %)<br />

9


■<br />

Les hommes et les femmes du Groupe<br />

Les hommes et les femmes<br />

du Groupe<br />

En 2002, c’est encore en s’appuyant sur sa forte culture d’entreprise<br />

et les valeurs de professionnalisme, d’esprit d’équipe et d’énergie que notre<br />

Groupe a poursuivi sa progression.<br />

L’effectif Groupe<br />

L’effectif global moyen de 5 675 personnes<br />

a connu une légère progression de<br />

+3% avec des situations contrastées<br />

dans les différents pays.<br />

Il augmente ainsi en France de + 2,9 %,<br />

aux États-Unis de + 2%, et en Suisse de<br />

+ 1,4%. Les raisons principales en sont<br />

l’acquisition de nouvelles carrières au<br />

Sénégal et en Suisse, la réponse à des<br />

commandes exceptionnelles pour la<br />

préfabrication en Suisse, le développement<br />

de la chimie du bâtiment en France<br />

et des activités béton en France et aux<br />

États-Unis. En Turquie, l’effectif moyen a<br />

diminué de 6,8 % à la suite de l’externalisation<br />

de certaines prestations de service,<br />

principalement dans le domaine du<br />

transport de ciment et du béton comme<br />

cela se pratique dans certaines autres<br />

implantations du Groupe.<br />

La Formation<br />

Intensification et internationalisation<br />

Sur l’ensemble de nos implantations, des<br />

actions de formation sont menées pour<br />

adapter et élever le niveau technique des<br />

collaborateurs et répondre ainsi aux évolutions<br />

technologiques de nos métiers.<br />

Cette formation est dispensée tant au<br />

niveau local qu’au niveau central (Écoles<br />

du Ciment ou du Béton) à l’Isle d’Abeau<br />

où les collaborateurs des différents<br />

pays viennent pour y partager leurs<br />

expériences et bénéficier ainsi d’échanges<br />

enrichissants.<br />

Formation aux techniques du ciment au Sénégal.<br />

Sécurité<br />

En 2002, le plan d’action sécurité a été<br />

renforcé dans chaque pays. En France,<br />

des responsabilités plus précises ont été<br />

définies : nomination d’un animateur<br />

central et d’animateurs sécurité dans<br />

chaque usine, ainsi que la création d’un<br />

comité de suivi sécurité.<br />

Parallèlement, le groupe <strong>Vicat</strong> participe<br />

activement à la vie locale en assurant la<br />

promotion d’actions socio-économiques,<br />

culturelles et sportives dans les régions<br />

où il est implanté (École des Arts et<br />

de Musique de Konya, Médiathèque<br />

de Rufisque et la Route de Thiowor au<br />

Sénégal).<br />

10


■<br />

Environnement<br />

Environnement<br />

Pour le groupe <strong>Vicat</strong>, l’environnement est une préoccupation globale et<br />

permanente, son action s’ordonne autour de trois axes : optimisation<br />

des sites de production, protection de la qualité de l’air et préservation<br />

des ressources naturelles.<br />

Optimisation<br />

de l’insertion des sites de production<br />

dans leur environnement<br />

Dans l’ensemble de ses sites de production,<br />

le Groupe mène des actions de<br />

préservation et d’amélioration du paysage<br />

(70 000 arbres plantés autour de l’usine<br />

de Sococim au Sénégal), limite les<br />

émissions sonores et procède désormais<br />

en cours d’exploitation à la réhabilitation<br />

des sites de carrières.<br />

Action volontariste<br />

de protection de la qualité de l’air<br />

En France, la société <strong>Vicat</strong>, administrateur<br />

de L’AERES (Association des entreprises<br />

pour la réduction des gaz à effet de serre),<br />

s’est engagée dans une politique<br />

volontariste de réduction des gaz à effet<br />

de serre qui nécessitera d’importants<br />

investissements pour atteindre l’objectif<br />

de réduction des émissions nettes de CO 2<br />

(décarbonatation et combustibles fossiles)<br />

de 31,2 % à l’échéance 2010.<br />

À l’international, la société Ciments Vigier<br />

a été également cosignataire avec<br />

les autres cimentiers suisses et le gouvernement<br />

fédéral d’un accord volontariste<br />

de réduction des émissions de CO 2 .<br />

L’usine de Lebec en Californie a poursuivi<br />

la réduction de ses émissions de NOX,<br />

et l’usine de Rufisque au Sénégal a réduit<br />

ses émissions de poussières avec<br />

l’installation de nouveaux systèmes de<br />

conditionnement des gaz et de nombreux<br />

filtres.<br />

En Turquie, les efforts ont porté sur<br />

l’optimisation des dispositifs de filtration.<br />

A Bastas, un dispositif original de récupération<br />

de chaleur des gaz du refroidisseur<br />

permet d’économiser 600 tonnes par an<br />

de combustibles fossiles et de réduire<br />

les émissions de CO 2 .<br />

En 2002 ont été installés un nouveau filtre<br />

à manches sur le refroidisseur du four<br />

de l’usine de La Grave de Peille et une<br />

installation de désulfuration des gaz des<br />

fours à l’usine de La Pérelle.<br />

Ces efforts se poursuivront en 2003 :<br />

construction d’une tour de conditionnement<br />

et d’un filtre à manches à l’usine<br />

de Reuchenette, continuation du<br />

programme de rénovation des électrofiltres<br />

de Rufisque…<br />

Préservation<br />

des ressources naturelles<br />

dans l’ensemble du Groupe<br />

Le Groupe a engagé plusieurs actions<br />

visant à préserver les ressources naturelles<br />

en privilégiant :<br />

– l’utilisation des sous-produits industriels<br />

(silice, alumine et fer) en substitution<br />

de matières premières naturelles ;<br />

– la consommation accrue de combustibles<br />

de substitution (farines animales,<br />

résidus de broyage automobile, sciures<br />

imprégnées, solvants, huiles) pour réduire<br />

l’utilisation de combustibles primaires<br />

non renouvelables tout en préservant<br />

l’environnement ;<br />

– la préservation de l’eau par la mise en<br />

place d’installations spécifiques (circuit<br />

fermé et recyclage) ;<br />

– les économies d’électricité par une<br />

optimisation des équipements de production<br />

notamment à l’aide de systèmes<br />

experts.<br />

11


■<br />

Activité ciment<br />

12


France,<br />

USA,<br />

Sénégal,<br />

Suisse,<br />

Turquie<br />

Ciment<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

DE CHIFFRE<br />

583<br />

D’AFFAIRES<br />

9 347 DE<br />

MILLIERS<br />

DE TONNES<br />

DE VENTE<br />

CIMENT<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

242<br />

EBITDA<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

DE CAPITAUX<br />

1128<br />

INVESTIS<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

D’INVESTISSEMENTS<br />

68<br />

GLOBAUX<br />

DU CHIFFRE<br />

D’AFFAIRES<br />

(avant élimination<br />

43% intragroupe)<br />

1854<br />

11<br />

15<br />

DE<br />

COLLABORATEURS<br />

USINES<br />

MILLIONS<br />

DE TONNES<br />

CAPACITÉ<br />

Une croissance limitée des<br />

volumes et du chiffre d’affaires<br />

mais une progression plus nette<br />

de la rentabilité d’exploitation.<br />

En 2002, l’accent a été mis sur<br />

une consommation accrue des<br />

combustibles de substitution et<br />

un accroissement des réserves<br />

de gisements exploitables<br />

Cimenterie de Lebec (Californie).<br />

13


Ciment FRANCE Montalieu ■ Xeuilley ■ Créchy ■ Saint-Égrève ■ La Grave-de-Peille<br />

Les actions de prescription et la recherche de nouveaux marchés ont permis<br />

d’enregistrer une progression des ventes intérieures de l’activité <strong>Vicat</strong> Ciment<br />

France supérieure à celle de la consommation nationale.<br />

CONSOMMATION DE CIMENT FRANCE<br />

(EN MILLIERS DE TONNES)<br />

Livraisons<br />

intérieures<br />

Importations<br />

Consommation<br />

totale<br />

ACTIVITÉ GLOBALE DES CIMENTIERS FRANÇAIS<br />

(EN MILLIERS DE TONNES)<br />

Livraisons<br />

intérieures (ciment)<br />

Livraisons export<br />

(ciment et clincker)<br />

Livraisons globales<br />

(ciment et clincker)<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

18 679 18 405 – 1,5<br />

1 982 2 322 + 17,2<br />

20 661 20 727 + 0,3<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

18 679 18 405 – 1,5<br />

1 755 1 527 – 13,0<br />

20 434 19 932 – 2,5<br />

Conjoncture<br />

Dans un environnement économique<br />

peu soutenu, un secteur BTP en baisse<br />

L’activité du Bâtiment et des Travaux<br />

Publics a baissé en 2002 de – 1,5 %.<br />

Ce niveau d’activité du BTP est à rapprocher<br />

du niveau d’évolution du Produit<br />

Intérieur Brut.<br />

En 2003, l’activité du BTP devrait rester en<br />

retrait, compte tenu notamment du niveau<br />

des ouvertures de chantiers de la fin 2002.<br />

L’année 2002 a été une année de baisse<br />

du logement résidentiel en recul de 1 %<br />

et du bâtiment non résidentiel en baisse<br />

de – 1,6 %. Les mises en chantier de<br />

logements neufs sont en légère baisse<br />

de – 0,8 % ; leur nombre reste au-dessus<br />

des 300 000 logements grâce à une<br />

tendance toujours dynamique du marché<br />

de la maison individuelle à + 0,4 % et<br />

malgré une régression dans le collectif<br />

de – 3,6 %. L’entretien des logements est<br />

également en baisse en 2002 à – 1,3 %.<br />

Pour ce qui concerne les perspectives<br />

de l’année 2003 dans le secteur du bâtiment,<br />

la Fédération Française du Bâtiment<br />

prévoit une baisse d’activité en volume<br />

de – 1 %.<br />

Les Travaux Publics sont en baisse<br />

d’activité à – 2,1 % avec un repli des<br />

commandes publiques (– 1,2 %) et<br />

surtout un fort retrait du secteur privé<br />

(– 4,6 %).<br />

Consommation<br />

de ciment<br />

Consommation nationale en très<br />

légère progression marquée par un<br />

ralentissement en fin d’année<br />

Le maintien du carnet de commandes des<br />

entrepreneurs à plus de cinq mois tout au<br />

long de l’année, a permis d’éviter<br />

“un point de rupture” dans la consommation<br />

française de ciment avec un<br />

phénomène d’étalement des chantiers.<br />

En 2003, la consommation de ciment<br />

devrait baisser de – 2 à – 3 %.<br />

<strong>Vicat</strong><br />

Augmentation de 0,5 % des ventes<br />

intérieures et baisse plus forte des<br />

exportations<br />

Les ventes de ciment artificiel et de ciment<br />

prompt de <strong>Vicat</strong> ont progressé en France<br />

de + 0,5 %, alors que la consommation<br />

nationale n’a augmenté que de 0,3 %.<br />

Nous avons mis l’accent sur la prescription<br />

et le développement de nouveaux<br />

marchés dans le bâtiment agroalimentaire,<br />

le “petit” bâtiment industriel et les parkings.<br />

Nous avons également poursuivi<br />

durant l’année notre action auprès des<br />

architectes, maîtres d’œuvre, maîtres<br />

d’ouvrage, bureaux d’études et écoles<br />

d’architecture.<br />

Notre action a été particulièrement forte<br />

sur la prescription des chaussées béton<br />

en tunnel afin de profiter des caractéristiques<br />

de résistance au feu du béton.<br />

Le béton extrudé a remporté quelques<br />

succès, notamment sur l’autoroute A 40<br />

à Bourg-en-Bresse et sur les autoroutes<br />

A 6 et A 31. Le béton de ciment mince<br />

collé (BCMC) poursuit sur sa lancée avec<br />

des chantiers réalisés sur Grenoble, Échirolles<br />

et Chambéry.<br />

CIMENT VICAT - VOLUMES<br />

(EN MILLIERS DE TONNES)<br />

France<br />

Export<br />

Total<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

2 996 3 011 + 0,5<br />

421 331 – 21,4<br />

3 417 3 342 – 2,2<br />

Silos de stockage de boues papetières sèches à Montalieu.<br />

14


Cimenterie de Montalieu.<br />

Nouveaux produits<br />

Mise sur le marché de nouveaux produits<br />

et d’un nouveau conditionnement<br />

■ LE SAC DE 35 KG<br />

Le nouveau conditionnement en sac de<br />

35 kg a été commercialisé pour la qualité<br />

CEM 32,5 R à partir de toutes les usines<br />

VICAT. Les autres qualités de ciment ont<br />

progressivement été produites en sacs<br />

de 35 kg.<br />

■ BÉTON COMPOSITE VICAT (BCV)<br />

Ce béton à Ultra Haute Performance,<br />

composé de ciment et de produits minéraux<br />

industriels courants, fibré ou non,<br />

possède des caractéristiques mécaniques<br />

élevées en compression et dans sa<br />

version fibrée, en flexion et en traction.<br />

■ LIANT D’INERTAGE VICAT (LIV)<br />

Le laboratoire a mis au point en 2002<br />

deux formulations de liant d'inertage<br />

permettant le traitement de déchets.<br />

Usines<br />

Consommation accrue des<br />

combustibles de substitution<br />

L’année 2002 a été marquée par une<br />

forte instabilité des prix des combustibles<br />

traditionnels qui ont augmenté, tout<br />

comme l'énergie électrique.<br />

■ MONTALIEU<br />

En 2002 une nouvelle installation de<br />

manutention et de stockage de boues<br />

de papeteries sèches a été construite.<br />

Enfin, le système expert du four est<br />

opérationnel avec un taux de marche<br />

supérieur à 95 % permettant d’améliorer<br />

la fiabilité de l’usine et de réduire les<br />

rejets.<br />

■ XEUILLEY<br />

L’usine a poursuivi l'utilisation intensive<br />

des combustibles secondaires et un<br />

nouveau silo de farines animales a été<br />

installé en 2002. Le taux de substitution<br />

de combustibles est ainsi passé de 70 %<br />

en 2001 à 75 % en 2002.<br />

Carrières<br />

Travaux d’aménagements importants<br />

pour assurer l’approvisionnement<br />

à long terme<br />

Chaque établissement a fait face à<br />

d'importants travaux d'aménagements<br />

pour assurer en plus de la qualité, les<br />

ressources en pierres à long terme.<br />

À La Grave de Peille les travaux de la<br />

future carrière de Santa Augusta ont été<br />

poursuivis.<br />

15


Ciment ÉTATS-UNIS National Cement Company ■ Lebec ■ Ragland<br />

Dans un contexte de marché difficile, les ventes de NCC ont limité leur<br />

repli grâce aux actions commerciales menées dans le Sud-Est et à un<br />

marché plus porteur en Californie. Les investissements réalisés à Ragland<br />

et à Lebec commencent à porter leurs fruits.<br />

VENTE DE CIMENT AUX USA – PAR ÉTAT<br />

(EN MILLIERS DE TONNES)<br />

Alabama<br />

Géorgie<br />

Tennesse<br />

Caroline du Nord<br />

Caroline du Sud<br />

Mississippi<br />

Total Sud-Est<br />

Californie du Nord<br />

Californie du Sud<br />

Total Californie<br />

Total USA<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

1 727 1 625 – 5,9<br />

3 739 3 385 – 9,5<br />

2 153 1 984 – 7,8<br />

2 953 2 724 – 7,8<br />

1 476 1 474 – 0,1<br />

1 047 1 003 – 4,2<br />

13 095 12 195 – 6,9<br />

5 122 5 014 – 2,1<br />

8 727 8 988 + 3,0<br />

13 849 14 002 + 1,1<br />

120 213 115 565 – 3,9<br />

Conjoncture<br />

économique<br />

Incertitudes politiques à l’extérieur,<br />

crise de confiance à l’intérieur<br />

et augmentation du chômage<br />

En 2002, l’économie des États-Unis a<br />

souffert autant des incertitudes politiques<br />

nées le 11 septembre 2001 puis soutenues<br />

par les crises irakienne et vénézuélienne<br />

que de la crise de confiance créée<br />

par les scandales financiers révélés tout<br />

au long de l’année. La poursuite de la<br />

chute des cours de Bourse et la baisse<br />

du dollar en ont été deux conséquences<br />

visibles.<br />

Le chômage a atteint 6 % de la population<br />

active, son plus haut niveau depuis<br />

5 ans ; la confiance des consommateurs<br />

reste faible et les investissements industriels<br />

sont en forte baisse. En revanche,<br />

l’inflation, malgré une hausse de presque<br />

11 % du coût de l’énergie et de presque<br />

5% des frais médicaux, reste modérée<br />

à 1,6 % ; la croissance, dopée par les<br />

dépenses fédérales, reste significative<br />

à 2,4 % et les taux d’intérêt sont à un<br />

niveau historiquement bas.<br />

Les perspectives pour 2003 ne peuvent<br />

être dissociées de la résolution de la<br />

crise irakienne. Une issue rapide et pacifique<br />

favoriserait la reprise de l’économie<br />

qu’une guerre ou une crise longue<br />

affecterait durablement.<br />

Dans ce contexte, l’activité du bâtiment<br />

n’est restée vigoureuse que dans le<br />

secteur de la construction individuelle,<br />

rendu attractif par les faibles taux d’intérêt.<br />

Les constructions industrielles et<br />

commerciales ont été en très fort recul.<br />

Les travaux d’infrastructure, affectés<br />

par la réduction des subventions allouées<br />

au titre du “TEA 21” et par l’incapacité<br />

des états à dégager des fonds, ont été<br />

moins importants qu’attendus.<br />

La construction d’installations de traitement<br />

et de distribution d’eau, dopée par<br />

le “clean water act”, a dominé ce secteur.<br />

Consommation<br />

de ciment<br />

Baisse globale de la consommation<br />

de ciment et tension sur les prix<br />

La consommation totale de ciment<br />

a été en baisse significative de 3,9 % sur<br />

l’ensemble des États-Unis. Une partie<br />

de cette baisse est attribuable à la<br />

consommation de laitier, en augmentation<br />

de 22,4 % pour atteindre 2,9 millions<br />

de tonnes.<br />

Dans le Sud-Est, la baisse importante<br />

de la demande et l’augmentation des<br />

capacités de production n’ont pas été<br />

compensées par une baisse suffisante<br />

des importations ce qui a entraîné une<br />

forte tension sur les prix. En Californie,<br />

la réduction des importations n’a pas<br />

compensé les augmentations de capacités<br />

ce qui a créé un surplus d’offre qui<br />

a empêché d’augmenter les prix malgré<br />

un marché porteur.<br />

National Cement<br />

Company<br />

Baisse des volumes dans le Sud-Est,<br />

activité soutenue en Californie<br />

■ SUD-EST<br />

L’année 2002 a été difficile sur le plan<br />

commercial avec une baisse importante<br />

des volumes départ usine, cependant<br />

16


Laboratoire de l’usine de Lebec (Californie).<br />

en ligne avec l’évolution du marché.<br />

Sur le marché d’Atlanta, les parts de<br />

marché perdues durant le premier<br />

semestre ont été reprises à l’automne.<br />

Les volumes ont cependant été affectés<br />

par des conditions météorologiques<br />

exécrables.<br />

■ CALIFORNIE<br />

L’activité commerciale de NCC a bénéficié<br />

de la vigueur du marché de la Californie<br />

du Sud durant le premier semestre 2002.<br />

La construction individuelle, dopée par<br />

des taux d’intérêt attractifs, explique une<br />

part de cette performance meilleure<br />

que la moyenne nationale. Cependant,<br />

ce marché est resté extrêmement<br />

compétitif et l’appétit de la concurrence<br />

dans le béton prêt à l’emploi a contré les<br />

tentatives de hausses de prix rendues<br />

nécessaires par l’augmentation considérable<br />

des prix de l’énergie, des assurances<br />

et des charges sociales.<br />

Marche des usines<br />

Équipements puissants et modernes<br />

L’usine de Lebec est maintenant un<br />

outil à fort potentiel, et l’année 2002<br />

a été marquée par la mise au point des<br />

installations et la réorganisation de l’usine.<br />

L’usine de Ragland a tourné à plein<br />

régime et les investissements réalisés<br />

ces dernières années ont tenu leurs<br />

promesses.<br />

CIMENT NCC – VOLUMES<br />

(EN MILLIERS DE TONNES)<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

Volumes 2 116 2 096 – 0,9<br />

17


Ciment TURQUIE Konya Çimento ■ Bastas Baskent Çimento<br />

Bénéficiant d’outils industriels très performants et d’un bon positionnement<br />

commercial, nos sociétés ont globalement enregistré une croissance forte<br />

de leurs ventes, supérieure à celle de la demande intérieure.<br />

Conjoncture<br />

économique<br />

Incertitudes et espoirs<br />

Après une année 2001 particulièrement<br />

éprouvante, 2002 a marqué pour la<br />

Turquie une amorce de retour vers une<br />

certaine stabilité que la crise irakienne<br />

pourrait remettre en question.<br />

Jusqu’au mois de mai les marchés ont<br />

montré un optimisme certain suite à la<br />

signature d’une lettre d’intention avec<br />

le FMI fin 2001 octroyant une enveloppe<br />

de prêts supplémentaires de 16 Mds $<br />

jusqu’en 2003.<br />

La victoire écrasante du parti islamiste<br />

modéré AKP aux élections et la perspective<br />

de l’obtention d’une date d’adhésion<br />

de la Turquie à l’Union européenne au<br />

sommet de Copenhague ont contribué<br />

à une bonne tenue des marchés et à une<br />

appréciation de la livre turque par rapport<br />

au dollar et à l’euro.<br />

Cette dynamique s’est nettement ralentie<br />

dans les dernières semaines avec une<br />

déception marquée quant aux décisions<br />

prises à Copenhague et des perspectives<br />

croissantes d’un conflit armé en Irak.<br />

Si certains résultats macroéconomiques<br />

ont été bons, comme la tenue de l’inflation<br />

dans les objectifs fixés avec le FMI<br />

(29,8 % des prix de détail contre un<br />

objectif de 35 % et 30,9 % des prix de<br />

gros), la baisse des taux d’intérêt et une<br />

croissance du PNB (supérieure à 6 %),<br />

tous les objectifs n’ont pas été atteints :<br />

le surplus primaire n’atteint que 4 %<br />

du PNB (soit 2,5 % sous l’objectif) et les<br />

recettes fiscales sont insuffisantes.<br />

Plus encore, la deuxième moitié de l’année<br />

a vu un net ralentissement de la mise en<br />

place des réformes indispensables à<br />

l’assainissement de l’économie, relatives<br />

au secteur bancaire, au programme de<br />

privatisations, à l’amélioration de l’efficacité<br />

du secteur public et à l’incitation<br />

d’investissements de capitaux étrangers.<br />

Ceci a d’ailleurs provoqué le report depuis<br />

septembre des revues de progrès avec<br />

le FMI, dont les résultats conditionnent<br />

la poursuite de son aide.<br />

La livre turque s’est dépréciée cette année<br />

de 13,5 % en 2002 par rapport au dollar,<br />

et de plus de 34 % par rapport à l’euro.<br />

Les statistiques restent défavorables<br />

pour le secteur de la construction après<br />

deux années de baisse des permis de<br />

construire, – 56,2 % en nombre. La baisse<br />

a été de 23,6 % pour les constructions<br />

réalisées.<br />

CIMENT TURQUIE Konya et Bastas<br />

(VOLUMES EN MILLIERS DE TONNES)<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

Konya et Bastas 1 487 1 683 + 13,2<br />

Installation de récupération des gaz chauds à Bastas Baskent,<br />

Ankara.<br />

18


Cimenterie de Konya.<br />

Konya Çimento<br />

et Bastas Baskent<br />

Croissance très soutenue des ventes<br />

à Konya, nettement plus modérée<br />

à Bastas<br />

La consommation domestique de ciment<br />

est en croissance de 3 % par rapport à<br />

2001, à 26 Mt. Les exportations de ciment<br />

et clinker ont atteint un niveau très élevé,<br />

à 10 Mt, et ont permis dans une certaine<br />

mesure de soutenir l’activité du secteur.<br />

Comme toujours, ces chiffres masquent<br />

des situations contrastées selon les<br />

régions, avec par exemple 1 % de baisse<br />

en Marmara, 3,2 % de hausse en Anatolie<br />

centrale et des hausses encore plus<br />

fortes pour les régions Égée (12,1 %)<br />

et Mer Noire (9,3 %). Cette timide reprise<br />

des consommations s’est accompagnée<br />

de la remise en production d’usines qui<br />

avaient tourné au ralenti en 2001, créant<br />

ainsi une pression très forte sur les prix.<br />

Les récoltes des agriculteurs en 2002<br />

ont été excellentes, en particulier sur<br />

le plateau anatolien. Dans ce contexte,<br />

les performances du groupe <strong>Vicat</strong><br />

sont en hausse par rapport à l’année<br />

précédente.<br />

Les opérations efficaces de nos équipements<br />

récents et performants, comme<br />

le deuxième four à Konya et le nouveau<br />

broyeur ciment à Bastas ainsi que les<br />

efforts constants d’amélioration des<br />

prix de revient, ont permis de dégager<br />

un résultat local exprimé en euros en<br />

progression. Dans ce sens, nous avons<br />

construit dans l’usine de Bastas une<br />

installation de récupération des gaz<br />

chauds du refroidisseur qui servent<br />

à chauffer l’usine et les locaux.<br />

19


Ciment SÉNÉGAL Sococim Industries ■ Rufisque<br />

Adaptation de notre politique commerciale pour répondre à l’arrivée<br />

d’un nouvel acteur, poursuite de l’amélioration de l’outil industriel et actions<br />

intensives de formation permettent à Sococim Industries de répondre aux<br />

besoins du marché et de préparer l’avenir.<br />

Conjoncture<br />

économique<br />

Croissance 2002 freinée par la chute<br />

de la production agricole<br />

La croissance du Sénégal en 2002 a été<br />

fortement influencée par des facteurs<br />

climatiques. La production agricole a chuté<br />

de 20 % et, de ce fait, la croissance n’a été<br />

que de 2,4 %. Pendant la même période<br />

l’inflation a été de 2,1 %.<br />

Pour l’année 2003, les organismes nationaux<br />

et internationaux anticipent un rattrapage<br />

et une croissance de l’ordre de 6,7 %,<br />

alimentée par un développement des<br />

exportations de produits élaborés à partir<br />

de phosphates et par le secteur du BTP.<br />

CIMENT SOCOCIM<br />

(VOLUMES EN MILLIERS DE TONNES)<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

Sococim 1 533 1 658 + 8,2<br />

Consommation<br />

de ciment<br />

Besoins en infrastructures et en<br />

logements soutiennent la croissance<br />

La consommation domestique de ciment<br />

a continué de bénéficier d’une croissance<br />

soutenue. La demande a été dopée<br />

par les élections municipales et par le<br />

redémarrage de projets d’infrastructures<br />

financés par des organismes internationaux<br />

sur les voies de communication.<br />

Le gouvernement sénégalais veut rendre<br />

les logements accessibles au plus grand<br />

nombre en mettant en place des programmes<br />

de logements sociaux dans les<br />

périphéries des grandes villes.<br />

Sococim<br />

Usine de Rufisque<br />

Investissements orientés principalement<br />

vers l’optimisation de la marche<br />

de l’usine et la réduction des impacts<br />

sur l’environnement<br />

L’année 2002 a vu le démarrage fin novembre<br />

d’un atelier de broyage par un concurrent<br />

qui pour l’instant importe du clinker<br />

mais qui devrait démarrer une ligne de cuisson<br />

vers la fin 2003.<br />

Nous avons adapté notre politique commerciale<br />

en cherchant à protéger nos volumes<br />

sans une trop grande détérioration des prix.<br />

Les antennes de Kaolack et de Ziguinchor<br />

sont maintenant opérationnelles.<br />

Tout au long de l’année 2002 nous avons<br />

poursuivi notre politique de remise à niveau<br />

des équipements de l’usine et de formation<br />

du personnel. Ces deux actions combinées<br />

nous ont permis d’accroître la productivité<br />

des équipements et de développer la motivation<br />

du personnel local.<br />

Les principaux investissements de l’année<br />

2002 ont porté sur la fiabilisation des équipements<br />

de l’usine, la diminution des prix<br />

de revient, l’environnement et le développement<br />

de notre implantation<br />

commerciale.<br />

Cimenterie de Rufisque.<br />

20


Ciment SUISSE Vigier<br />

Cimenterie de Reuchenette.<br />

Participation aux grands projets de construction, maintien d’un excellent<br />

service au client et poursuite de la réduction des coûts ont permis à Vigier<br />

de faire progresser ses volumes et d’améliorer encore sa rentabilité.<br />

Conjoncture<br />

économique<br />

Contexte économique morose<br />

et chômage en hausse<br />

La conjoncture a continué à se dégrader<br />

en Suisse avec une croissance de 0,3 %<br />

pour une inflation de 0,7 % et un taux de<br />

chômage de 2,5 %. En raison de l’appréciation<br />

massive du franc suisse par rapport<br />

à l’euro et plus encore par rapport au dollar,<br />

nos exportations sont dans une situation<br />

très difficile.<br />

En 2002, la construction de logements et<br />

de bâtiments industriels a enregistré une<br />

régression modérée jusqu’à la fin du troisième<br />

trimestre mais bien plus importante<br />

au quatrième. Nous estimons que, dans<br />

ce secteur, il faut tabler sur une baisse de<br />

volume de près de 10 % pour l’ensemble<br />

de l’année 2002. Ce recul s’est accompagné<br />

d’une nouvelle guerre des prix et il est clair<br />

que de nombreux entrepreneurs travaillent<br />

aujourd’hui à des prix qui ne couvrent plus les<br />

coûts. En raison des grands projets d’infrastructure<br />

dans lesquels les pouvoirs publics<br />

sont engagés, la situation générale a pu<br />

être quelque peu stabilisée en 2002. Dans<br />

ce secteur, les travaux de la NLFA (Nouvelle<br />

Ligne Ferroviaire Alpine) et ceux effectués<br />

au niveau des tunnels du Lötschberg et<br />

du Gothard se poursuivent à plein régime.<br />

Consommation<br />

de ciment<br />

L’industrie cimentière suisse a enregistré<br />

une baisse de volume d’environ 6 %<br />

par rapport à l’exercice précédent.<br />

Ce recul est réparti de manière plus ou<br />

moins homogène sur le plan géographique,<br />

si l’on excepte les grands projets.<br />

Vigier<br />

Une bonne performance dans<br />

un marché en recul<br />

Sur ce marché en baisse, Vigier s’est bien<br />

comporté, puisque les quantités vendues<br />

par Vigier sont passées de 546 000 à<br />

568 000 tonnes. Cette performance est<br />

due surtout à l’adoption de Ciment Vigier<br />

comme fournisseur par l’ensemble des<br />

sociétés du groupe, ainsi qu’à un excellent<br />

service à la clientèle. Le prix franco usine<br />

a également pu être augmenté. Au niveau<br />

des coûts, d’importantes économies ont<br />

pu être à nouveau réalisées et la part des<br />

combustibles de substitution a été portée<br />

à 88 %. Les préparatifs pour la mise en<br />

production de la nouvelle carrière de<br />

La Tscharner ont bien avancé, de sorte<br />

que plus rien ne s’oppose désormais à une<br />

mise en exploitation au printemps 2003.<br />

CIMENT VIGIER<br />

(VOLUMES EN MILLIERS DE TONNES)<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

Vigier 546 568 + 4,0<br />

21


■<br />

Activité béton et granulats<br />

22


France,<br />

USA,<br />

Sénégal,<br />

Suisse,<br />

Turquie<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

DE CHIFFRE<br />

599<br />

D’AFFAIRES<br />

6 516 DE<br />

MILLIERS<br />

DE M 3<br />

DE VENTE<br />

BÉTON<br />

MILLIONS<br />

DE TONNES<br />

DE VENTE DE<br />

13 507 GRANULATS<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

86<br />

EBITDA<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

DE CAPITAUX<br />

274<br />

INVESTIS<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

D’INVESTISSEMENTS<br />

43<br />

GLOBAUX<br />

DU CHIFFRE<br />

D’AFFAIRES<br />

(avant élimination<br />

37% intragroupe)<br />

2 330<br />

203<br />

54<br />

COLLABORATEURS<br />

CENTRALES<br />

CARRIÈRES<br />

béton et<br />

granulats<br />

Chiffre d’affaires en légère<br />

progression, augmentation<br />

sensible de la rentabilité<br />

d’exploitation et réduction des<br />

investissements ont marqué<br />

l’année 2002. Cette activité s’est<br />

renforcée avec l’acquisition de la<br />

société Sodevit, carrière de<br />

granulats située au Sénégal<br />

Carrière de granulats de la Courbaisse dans l’arrière pays niçois.<br />

23


Béton et Granulats FRANCE<br />

Centrale à béton de Bourg-en-Bresse (Ain).<br />

L’année 2002 a été caractérisée par une amélioration des marges dans<br />

un contexte de baisse des volumes.<br />

Conjoncture<br />

Baisse des chantiers industriels et<br />

de travaux publics malgré le démarrage<br />

de certains grands projets<br />

L’activité Béton/Granulats en France en<br />

2002 a été en recul par rapport à 2001.<br />

Les volumes de béton sur l’ensemble<br />

de la métropole reculent de 0,8 %, les<br />

tonnages de granulats de 2,1 %.<br />

Les marchés des logements neufs individuels<br />

et collectifs sont restés à un niveau<br />

élevé mais les chantiers de locaux<br />

industriels et de bureaux ont subi une<br />

chute très importante de – 10 à – 25 %<br />

selon les départements. En travaux<br />

publics, l’activité a été également négative<br />

à – 2,1 % malgré le démarrage de<br />

quelques grands chantiers, comme le<br />

viaduc de Millau, le TGV Est et la descenderie<br />

de Modane sur la ligne Lyon-Turin.<br />

Pour 2003, les prévisions restent négatives,<br />

tant en béton qu’en granulats, de l’ordre<br />

de – 2 à – 3 %. Le marché du bâtiment<br />

devrait être en recul léger avec une<br />

bonne tenue des logements mais le secteur<br />

non résidentiel va enregistrer la<br />

baisse des investissements dans les<br />

locaux industriels et tertiaires. L’audit du<br />

gouvernement sur les projets d’infrastructures<br />

prioritaires ne laisse pas présager<br />

d’une relance du secteur par les grands<br />

projets en 2003.<br />

Béton prêt à l’emploi<br />

Des volumes en repli pour un nombre<br />

de centrales en légère augmentation<br />

La production de BPE en France métropolitaine<br />

a été de 34 177 000 m 3 et<br />

le nombre des centrales est de 1 670.<br />

Le tableau des productions par région<br />

appelle les commentaires suivants :<br />

un recul des volumes dans toutes les<br />

régions sauf Auvergne, Bourgogne,<br />

Bretagne et Poitou-Charentes qui sont<br />

des régions à faible activité. Seule exception<br />

notable, la région Midi-Pyrénées en<br />

croissance de 9 % tirée par la région<br />

toulousaine toujours en fort développement<br />

avec le métro et les aménagements<br />

pour les sites du nouvel Airbus.<br />

24


Granulats<br />

Une production en recul global<br />

avec une baisse plus prononcée des<br />

produits alluvionnaires<br />

La production de granulats est en repli<br />

par rapport à 2001 à 377 millions de<br />

tonnes. Cette baisse des volumes<br />

a commencé en mai pour se confirmer<br />

au cours du second semestre qui termine<br />

sur des livraisons en repli important dans<br />

certaines régions.<br />

Cette année encore, le recul des alluvionnaires<br />

(– 4,1 %) reste plus important<br />

que celui des éruptifs (– 0,9 %) tandis<br />

que les calcaires massifs ont mieux<br />

résisté mais ont reculé tout de même<br />

de 1 %.<br />

BPE – FRANCE<br />

ÉVOLUTION CONSOMMATION PAR RÉGION<br />

(EN MILLIERS DE M 3 )<br />

Centre<br />

Est<br />

Ile-de-France<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Sud-Est<br />

Sud-Ouest<br />

Consommation<br />

totale<br />

Nombre de<br />

centrales<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

2 198 2 159 – 1,8<br />

4 697 4 591 – 2,3<br />

4 842 4 827 – 0,3<br />

2 461 2 381 – 3,3<br />

7 563 7 497 – 0,9<br />

6 901 6 895 – 0,1<br />

5 788 5 827 0,7<br />

34 450 34 177 – 0,8<br />

1 661 1 670 –<br />

GRANULATS – FRANCE<br />

(EN MILLIONS DE TONNES)<br />

Production<br />

nationale<br />

Répartition<br />

Alluvionnaires<br />

Éruptifs<br />

Calcaires massifs<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

385 377 – 2,1<br />

170 163 – 4,1<br />

113 112 – 0,9<br />

102 101 – 1,0<br />

Activité du groupe<br />

Amélioration de la marge d’exploitation<br />

grâce à une politique commerciale<br />

sélective<br />

En 2002, le Groupe a eu à souffrir du recul<br />

général des marchés. Cependant, une<br />

politique commerciale sélective a permis<br />

de compenser la baisse des quantités par<br />

une amélioration des marges. Combiné à<br />

un effort particulier sur les charges fixes,<br />

ces actions ont permis de continuer à<br />

améliorer le résultat courant de la branche<br />

Béton/Granulats.<br />

Le béton prêt à l’emploi termine l’année<br />

en recul de 3,4 % à 2 425 000 m 3 subissant<br />

le recul important en Isère et Savoie<br />

où nous sommes fortement implantés.<br />

Pour les granulats, les ventes du Groupe<br />

sont en fort repli de 10,8 % à 9 750 kt<br />

avec l’arrêt de la carrière de Chatenay en<br />

région parisienne et la décision de ne pas<br />

vendre de tout-venant à prix faible sur<br />

les grands chantiers de terrassement pour<br />

préserver les réserves valorisables de<br />

nos gisements.<br />

2002 a marqué un ralentissement dans<br />

les acquisitions. Les principaux investissements<br />

ont été le remplacement de<br />

la centrale de Moutiers (73) par une unité<br />

neuve, et celui de la centrale de<br />

Bourg-en-Bresse, l’ouverture de la<br />

carrière de Saint-Just Sauvage dans<br />

l’Aude pour prendre la suite de la carrière<br />

de Chatenay (200 kt par an).<br />

BPE – GRANULATS VICAT – FRANCE<br />

(VOLUMES)<br />

Béton (km 3 )<br />

Granulats (kt)<br />

Nombre de<br />

centrales<br />

Nombre de sites<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

2 511 2 425 – 3,4<br />

10 932 9 750 – 10,8<br />

138 139 –<br />

42 41 –<br />

25


Béton ÉTATS-UNIS Builders ■ Hodgson ■ Kirkpatrick ■ National Ready Mix ■ United ■ Viking<br />

Une année 2002 en demi-teinte avec une évolution<br />

contrastée de nos activités en Alabama et en Californie.<br />

BPE NCC – USA<br />

(VOLUMES)<br />

Béton (milliers de M 3 )<br />

Nombre de<br />

centrales<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

2 567 2 579 + 0,5<br />

45 42 –<br />

Conjoncture<br />

du secteur<br />

L’activité pâtit du climat d’incertitudes<br />

et du ralentissement de l’économie<br />

Le marché du béton en Alabama a été difficile<br />

en raison d’une activité en baisse, de la<br />

poursuite de la consolidation du secteur et<br />

de l’augmentation de la capacité sur le<br />

marché de Birmingham. Cette mutation du<br />

marché a entraîné une forte tension sur les<br />

prix de vente.<br />

Californie<br />

Activité en ralentissement après<br />

un début d’année soutenu<br />

Après un premier trimestre vigoureux,<br />

l’activité s’est fortement ralentie. La construction<br />

individuelle et les travaux d’infrastructures<br />

ont apporté l’essentiel des volumes.<br />

L’activité commerciale est restée<br />

soutenue mais de nombreux projets ont<br />

été retardés ou annulés.<br />

En Californie, le marché est resté très<br />

compétitif en raison d’une surcapacité de<br />

production. Les travaux d’infrastructures<br />

et la construction individuelle ont apporté<br />

l’essentiel des volumes. La crise financière<br />

de l’état de Californie pourrait affecter le<br />

marché en 2003.<br />

Phare sur le fleuve Tennessee Guntersville (Alabama). Ciments et bétons fournis par NCC.<br />

26


Chantier de béton pompé (Californie).<br />

Sud-Est<br />

Volumes en baisse mais redémarrage<br />

de certains grands chantiers<br />

industriels<br />

L’année 2002 a été mauvaise sur le plan<br />

des volumes. Nous avons cependant<br />

conforté notre position sur les marchés du<br />

Nord-Est de l’Alabama et de Montgomery<br />

et poursuivi la modernisation de notre<br />

outil.<br />

Après un premier semestre atone, le marché<br />

s’est amélioré grâce aux investissements<br />

industriels de l’industrie de l’automobile.<br />

Nous avons entamé, au mois de<br />

novembre, la construction de la nouvelle<br />

usine Hyundai en joint-venture avec la<br />

société Sherman.<br />

Le renforcement de l’implantation de<br />

l’industrie automobile, concrétisé par les<br />

augmentations de capacité des usines<br />

Mercedes (à Tuscaloosa) et Honda<br />

(à Lincoln) ainsi que l’arrivée de Hyundai<br />

(à Montgomery) devrait aider à l’amélioration<br />

du marché en 2003.<br />

27


Béton et Granulats TURQUIE Ankara ■ Elmadag ■ Konya ■ Manavgat ■ Alanya ■ Tamtas<br />

Hotel Hilton à Konya.<br />

Des volumes et une<br />

rentabilité en nette<br />

progression, notamment<br />

sur le marché de Konya.<br />

BPE – GRANULATS – TURQUIE<br />

(EN VOLUMES) > Bastas et Konya<br />

Béton (km 3 )<br />

Granulats (kt)<br />

Nombre de<br />

centrales<br />

Nombre de sites<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

907 1 046 + 15,3<br />

1 434 1 684 + 17,4<br />

9 10 –<br />

3 3 –<br />

Conjoncture<br />

Activité meilleure en 2002 qu’en 2001<br />

Dans le contexte économique 2002,<br />

l’activité de nos centrales a été significativement<br />

meilleure que durant l’année 2001.<br />

La poursuite des projets de construction<br />

liés au développement du tourisme a permis<br />

d’obtenir un fort taux de charge de nos<br />

centrales situées sur la côte sud méditerranéenne.<br />

Béton prêt à l’emploi<br />

Poursuite de la baisse des prix de revient<br />

CENTRALES DE BASTAS ET DE KONYA<br />

Les centrales situées dans les zones rurales<br />

ont également profité des bonnes récoltes ;<br />

la reprise de l’activité dans les zones urbaines<br />

a été beaucoup moins marquée.<br />

Nous avons démarré au mois de juillet<br />

une dixième centrale à béton au nord<br />

de la région de Konya, dans la ville de Kulu :<br />

centrale idéalement placée pour accompagner<br />

les projets d’infrastructure routière<br />

entre Ankara et Adana.<br />

Dans la région d’Ankara, le rééquilibrage<br />

de nos livraisons depuis les centrales de<br />

Batikent et d’Elmadag, ainsi que l’incorporation<br />

de cendres à propriétés pouzzolaniques,<br />

ont permis à Bastas Hazir Beton<br />

de poursuivre la baisse des prix de revient.<br />

Une meilleure sélection des projets, selon<br />

la solvabilité des clients et les prix, a également<br />

eu pour effet d’améliorer nettement<br />

la rentabilité de nos opérations à Ankara.<br />

Traduisant la baisse des prix de revient,<br />

le ratio EBITDA/Ventes de l’activité Béton<br />

et Granulats progresse significativement<br />

entre 2001 et 2002.<br />

Granulats<br />

Une activité toujours soutenue sur la<br />

côte méditerranéenne<br />

Nos trois sites de granulats ont connu<br />

une évolution de leur activité similaire à<br />

celle de nos centrales, à 1 684 000 tonnes,<br />

soit une hausse de 17,4 % par rapport à<br />

l’année 2001. La progression des ventes<br />

est répartie sur nos centrales et sur les<br />

marchés extérieurs.<br />

28


Granulats SÉNÉGAL Sodevit<br />

Béton et Granulats SUISSE Kiestag ■ Wyss ■ Creabeton<br />

Acquisition en début<br />

d’année 2002 de la<br />

société Sodevit.<br />

Des volumes en baisse en 2002<br />

mais maintien d’un bon niveau<br />

de rentabilité.<br />

Conjoncture<br />

La progression des volumes s’explique<br />

par un bon niveau de la construction<br />

immobilière et par un développement de<br />

la part de marché des granulats calcaires<br />

contre le basalte.<br />

Sodevit<br />

Le Groupe a acquis en début 2002, la<br />

société Sodevit qui possède une carrière<br />

disposant de matériaux de qualité et d’un<br />

potentiel de développement important.<br />

Pour faire face à la croissance des ventes,<br />

nous avons fait l’acquisition de nouveaux<br />

engins de carrière de plus grande capacité<br />

et poursuivrons cette politique<br />

d’acquisition de droits d’exploitation afin<br />

d’augmenter les réserves à long terme.<br />

Cette carrière pourra accompagner la<br />

croissance du marché de la construction<br />

et devrait nous permettre d’atteindre un<br />

volume de 650 000 tonnes.<br />

GRANULATS – SODEVIT – SÉNÉGAL<br />

(EN MILLIERS DE TONNES)<br />

Granulats*<br />

* non consolidés en 2001<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

459 498 8,5<br />

Conjoncture<br />

Recul de l’activité en Suisse<br />

et érosion des prix<br />

Les volumes de béton transporté et de<br />

graviers en Suisse suivent bien entendu<br />

l’évolution du ciment. Il n’est, dès lors,<br />

pas étonnant de constater que, dans ce<br />

domaine également, des reculs ont été<br />

enregistrés. Cela a entraîné une érosion<br />

des prix dans toute la Suisse. Ainsi, dans<br />

certaines régions, on a relevé des baisses<br />

de prix allant jusqu’à 20 % pour le béton<br />

transporté. Aujourd’hui, on trouve sur le<br />

marché du béton vendu à des prix qui ne<br />

couvrent même pas les coûts de matières.<br />

Cette situation va entraîner une épuration<br />

structurelle dans ce secteur au cours des<br />

années à venir. Rien ne permet toutefois<br />

d’affirmer qu’il s’agira d’un processus<br />

rapide. Les fabricants de béton en Suisse<br />

sont principalement des entreprises de<br />

taille moyenne qui ont gagné pas mal<br />

d’argent pendant de longues années et<br />

qui possèdent de grosses réserves de<br />

matières premières. À n’en pas douter,<br />

ils défendront leurs parts de marché<br />

par tous les moyens.<br />

Le groupe VIGIER<br />

Expo 2002 et la fin des travaux du<br />

Lötschberg ont réduit les volumes<br />

Les volumes de graviers et de béton<br />

de Vigier ont également été nettement<br />

influencés l’an dernier par la situation<br />

décrite précédemment. Outre l’érosion<br />

des prix, nous avons dû enregistrer<br />

un recul des volumes. Ce tassement<br />

a encore été renforcé sur une partie<br />

du marché de Creabeton, l’activité de<br />

construction ayant pratiquement été<br />

mise à l’arrêt dans la région où s’est<br />

tenue l’Expo 2002. La comparaison<br />

est accentuée par les importants<br />

volumes réalisés sur le tunnel du<br />

Lötschberg en 2001.<br />

BPE – GRANULATS – VIGIER<br />

(EN VOLUMES)<br />

Béton (km 3 )<br />

Granulats (kt)<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

490 466 – 4,9<br />

1 917 1 575 – 17,8<br />

29


■<br />

Autres activités<br />

30


France,<br />

Suisse<br />

autres<br />

activités<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

DE CHIFFRE<br />

281<br />

D’AFFAIRES<br />

28<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

EBITDA<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

DE CAPITAUX<br />

160<br />

INVESTIS<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

D’INVESTISSEMENTS<br />

15<br />

GLOBAUX<br />

20 %<br />

DU CHIFFRE<br />

D’AFFAIRES<br />

Après la forte hausse de 2001,<br />

le chiffre d’affaires est<br />

en léger retrait de même que la<br />

rentabilité d’exploitation<br />

qui se maintient néanmoins<br />

à un niveau satisfaisant<br />

1491<br />

COLLABORATEURS<br />

Papier<br />

Transport, Grands chantiers, divers<br />

Négoce<br />

Préfabrication<br />

Chimie du bâtiment<br />

Presse à pavés de Lyss (Suisse).<br />

31


Papier FRANCE<br />

PAPETERIES DE VIZILLE - FRANCE<br />

VOLUMES ET VENTES<br />

Volumes<br />

Impression/<br />

Écriture (t)<br />

Sacs – Tiers (ks)<br />

Sacs – <strong>Vicat</strong> (ks)<br />

Chiffre d’affaires (k€)<br />

Impression/<br />

Écriture<br />

Sacherie – Tiers<br />

Total<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

27 817 26 490 – 4,8<br />

40 815 40 373 – 1,1<br />

16 910 25 816 + 52,7<br />

30 853 27 729 – 10,1<br />

13 257 14 393 + 8,6<br />

44 110 42 122 – 4,5<br />

Division Papier<br />

Chiffre d’affaires en recul<br />

mais résultats en hausse<br />

L’industrie papetière française a enregistré<br />

une légère reprise de son activité en 2002.<br />

La production française de papier et<br />

carton a progressé de 1,5 % tirée par<br />

les exportations, et la consommation<br />

s’est inscrite en recul de 0,8 % après une<br />

baisse de 4,5 % en 2001.<br />

La consommation française des papiers<br />

d’impression écriture est en baisse de<br />

1,2 %. Face à ce marché national maussade,<br />

les producteurs français se sont<br />

tournés vers l’exportation, en progression<br />

de 4 % en 2002 permettant d’accroître la<br />

production de 1,3 %.<br />

La consommation de papiers non couchés<br />

sur le marché français a renoué avec la<br />

croissance (+ 1,1 %) au cours de l’année<br />

2002. Le climat attentiste, qui a<br />

caractérisé l’année 2002, a conduit les<br />

clients des producteurs de papiers<br />

d’impression écriture à poursuivre leur<br />

mouvement de déstockage.<br />

Le sursaut du premier semestre a engendré<br />

une remontée du cours de la pâte à<br />

papier en milieu d’année, puis une baisse<br />

à son niveau de janvier, vers les plus bas<br />

historiques. En fin d’année, ils ont connu<br />

une érosion liée à la baisse d’activité,<br />

mais les prix de vente se sont relativement<br />

bien tenus.<br />

Dans ce contexte de matières premières<br />

toujours basses, la division Papier des<br />

Papeteries de Vizille a amélioré ses bonnes<br />

performances, de 2001 avec un résultat<br />

en hausse pour un chiffre d’affaires en<br />

recul de 10 % à 27,7 millions d’euros.<br />

Division Sacs<br />

Augmentation de la production<br />

et des ventes<br />

Le marché français des sacs de grande<br />

et moyenne contenance a bénéficié du<br />

passage au sac de 35 kg dans l’industrie<br />

cimentière. La production française<br />

a augmenté de 6,5 % et la consommation<br />

de 5,5 %. Cette hausse est imputable<br />

au sac ciment qui a progressé de 20 %.<br />

Les prix des papiers kraft ont augmenté<br />

de 15 %, ceux des sacs sont restés<br />

stables.<br />

Les ventes de sacs des Papeteries de<br />

Vizille ont progressé de 15 % grâce à une<br />

amélioration de la production de 11 %<br />

à 66 millions de sacs. Le chiffre d’affaires<br />

est en hausse de 8 %.<br />

Le chiffre d’affaires des Papeteries de<br />

Vizille est en retrait de 4,5 % à 42 millions<br />

d’euros.<br />

Perspectives 2003<br />

L’activité papier reste très faible en ce<br />

début d’année et les incertitudes politiques<br />

pèsent sur les prises de décision.<br />

La visibilité réduite pousse à une grande<br />

prudence et 2003 devrait connaître<br />

une stabilité en volume et une baisse<br />

des marges.<br />

Pour les sacs, les hausses de papier<br />

kraft se poursuivent et les producteurs<br />

intégrés maintiennent une forte pression<br />

sur les prix pour prendre des volumes.<br />

Nos marges devraient donc sensiblement<br />

se dégrader.<br />

Palettiseur aux Papeteries de Vizille (Isère).<br />

32


Transports et divers FRANCE<br />

Descenderie de Modane (Savoie).<br />

Transport<br />

TRANSPORT ET DIVERS<br />

VOLUMES ET VENTES<br />

Chiffre<br />

d’affaires<br />

(k€)<br />

Répartition par activité<br />

Transport (%)<br />

Grands<br />

chantiers (%)<br />

Divers (%)<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

115 113 – 1,7<br />

69 66 – ––<br />

16 18 –<br />

15 16 0–<br />

Rôle d’organisateur logistique<br />

au service des industriels<br />

L'évolution des transports terrestres<br />

reflète la stagnation de l'activité économique.<br />

Sur le territoire national, le nombre<br />

de tonnes kilomètres parcourus a baissé<br />

d'environ 2 %. La baisse des ventes des<br />

transports pour l’industrie est située<br />

à – 10 % par rapport à 2001.<br />

En 2002, les entreprises de transport ont<br />

été confrontées à une baisse de productivité<br />

entraînée mécaniquement par le<br />

tassement de l'activité, à une majoration<br />

des frais de personnel et à un tassement<br />

des prix.<br />

Dans ce contexte, le chiffre d'affaires de<br />

l’activité SATM Transport a été de 75 millions<br />

d'euros, en baisse de 4 millions d’euros<br />

par rapport à 2001, due essentiellement<br />

à une diminution des transports dans<br />

les grands chantiers de travaux publics.<br />

SATM Transports continue sa politique<br />

commerciale en confortant sa position<br />

d'organisateur logistique et privilégie les<br />

clients industriels par rapport aux chantiers<br />

pour garantir une stabilité du chiffre<br />

d'affaires et des résultats.<br />

Grands chantiers<br />

Démarrage de nouveaux chantiers<br />

et chiffre d’affaires en hausse<br />

La division Grands Chantiers a poursuivi<br />

la reprise de son activité avec un chiffre<br />

d'affaires de 20,3 millions d'euros, en<br />

hausse d'environ 7 % par rapport à 2001.<br />

L'année 2003 sera comparable à l'année<br />

2002, au cours de laquelle notre société<br />

interviendra sur les chantiers du nouvel<br />

accélérateur LHC du CERN à Genève,<br />

du Viaduc de Millau, sur l'autoroute A 75<br />

en Aveyron, de la descenderie de Modane<br />

dans le cadre des travaux préparatoires<br />

du tunnel de base du projet ferroviaire<br />

Lyon/Turin, des tunnels de la Perche et du<br />

Banné dans le canton du Jura/Suisse, sur<br />

l'autoroute A 16 et du lot 31 d'ouvrages<br />

d'art sur la ligne du TGV-Est.<br />

Divers<br />

Les autres sociétés, Ateliers du Granier,<br />

Condensil, Delta Pompage, Keps, France<br />

Bois Développement et Sovamad réalisent<br />

une très bonne année 2002 avec un<br />

chiffre d'affaires de 18 millions d'euros en<br />

progression de 6 % par rapport à l'année<br />

dernière.<br />

33


Préfabrication SUISSE<br />

Progression des résultats grâce aux restructurations de sites<br />

et à l’amélioration de la productivité.<br />

CREABETON PRÉFABRICATION – SUISSE<br />

Volumes<br />

Chiffre<br />

d’affaires<br />

(kt)<br />

(k€)<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

417 385 – 7,7<br />

93,2 89,2 0– 4,2<br />

Le marché suisse des produits en béton<br />

continue à être soumis à la concurrence<br />

des produits bon marché importés<br />

d’Allemagne. Il est devenu très difficile<br />

de tenir tête à ces importations en raison<br />

de la guerre du ciment qui se dessine<br />

en Allemagne depuis la fin de l’année<br />

dernière et du niveau de prix extrêmement<br />

bas du ciment, ce dont bénéficient les<br />

producteurs allemands de béton. Sont<br />

concernés les pavés en béton et surtout<br />

les tuyaux en béton, où, pour obtenir des<br />

commandes, nous devons accorder<br />

aujourd’hui des rabais de plus de 60 %.<br />

A la pression de ces produits importés<br />

s’ajoute une restructuration des fabricants<br />

suisses qui tarde à venir, chacun défendant<br />

ses parts de marché. Tout ceci<br />

explique que les prix nets de certains<br />

produits ont encore baissé par rapport<br />

à l’année antérieure.<br />

Pour Vigier, cela représente en fait une<br />

baisse de chiffre d’affaires de près de<br />

4,2 %. En cause, non seulement le<br />

marché des produits en béton mais<br />

aussi la livraison retardée de traverses<br />

de chemin de fer pour les grands projets.<br />

Malgré un contexte défavorable,<br />

le secteur des produits en béton de<br />

Vigier a pu néanmoins réaliser un bon<br />

résultat grâce une amélioration de la<br />

productivité et aux résultats concrets<br />

produits par la restructuration qui a été<br />

opérée.<br />

Halle de fabrication de traverses de chemin de fer à Muntschemier (Suisse).<br />

34


Préfabrication et négoce FRANCE<br />

Progression des volumes dans un marché en forte baisse.<br />

Préfabrication<br />

En 2002, l'activité Tuyaux CEPECA du<br />

groupe <strong>Vicat</strong> a progressé en volume<br />

de 6 % sur un marché national en forte<br />

baisse de près de 15 %. Le chiffre<br />

d’affaires est resté stable traduisant<br />

une baisse des prix dans un climat de<br />

concurrence très vive.<br />

Les concurrents de CEPECA, confrontés<br />

à cette situation de réduction du marché<br />

en volume ont réagi en baissant les prix<br />

des canalisations d’environ 10 %.<br />

Tous les efforts sont mis en place pour<br />

peser sur les prix de revient de nos<br />

deux usines et renforcer notre service<br />

à la clientèle.<br />

Négoce<br />

Le chiffre d'affaires en 2002 a régressé<br />

de 3,5 % par rapport à 2001. Ce recul<br />

est la conséquence du fléchissement<br />

de la mise en chantier des maisons<br />

individuelles ainsi que de l'absence<br />

de gros chantiers.<br />

SATMA NÉGOCE – FRANCE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS)<br />

Chiffre d’affaires<br />

total<br />

Répartition par activité<br />

Gros œuvre (%)<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

28,5 27,5 – 3,5<br />

25 24 –<br />

CEPECA PRÉFABRICATION – FRANCE<br />

Volumes<br />

Chiffre<br />

d’affaires<br />

(kt)<br />

(k€)<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

65,5 69,5 + 6,1<br />

5,7 5,7 0–<br />

Couverture (%)<br />

Cloisons, plafond,<br />

isolation (%)<br />

Bois menuiserie (%)<br />

Divers (carrelage,<br />

quincaillerie (%)<br />

21 20 –<br />

18 19 –<br />

19 19 –<br />

17 18 –<br />

35


Chimie du bâtiment FRANCE<br />

Chiffre d’affaires en hausse et consolidation<br />

de nos positions commerciales.<br />

VPI CHIMIE DU BÂTIMENT – FRANCE<br />

Chiffre d’affaires<br />

Montant total (k€)<br />

Tonnage<br />

produits<br />

(kt)<br />

Répartition par lignes de produits<br />

Chimie (lissage,<br />

colle, ragréage...) (%)<br />

Enduits<br />

(monocouche...) (%)<br />

Divers (mortier, (%)<br />

granulats...)<br />

2001 2002 Variation (%)<br />

45,7 52,4 + 14,7<br />

189 214 +13,2<br />

74 74 –<br />

24 24 –<br />

2 2 –<br />

Le chiffre d’affaires de VPI s’est élevé<br />

à 52,4 millions d’euros en 2002, contre<br />

45,7 millions d’euros en 2001, soit une<br />

progression de 14,7 %. Cette évolution<br />

nous permet de prendre de nouvelles<br />

parts de marché et consolide notre position<br />

sur le marché des produits formulés.<br />

L’accélération de nos ventes nous positionne<br />

bien au-dessus de la croissance<br />

moyenne de notre secteur d’activité.<br />

Le renforcement des compétences<br />

techniques des équipes commerciales<br />

spécialisées sur chacun de nos pôles<br />

d’activité explique ces progressions.<br />

Nos actions futures iront dans le sens<br />

de la relation avec le client en recherchant<br />

encore davantage à nous rapprocher de<br />

l’utilisateur final par une présence accrue<br />

lors des manifestations professionnelles et<br />

au moyen d’opérations commerciales de<br />

proximité permettant d’accroître le degré<br />

de confiance que nous accorde le marché.<br />

Les équipes de recherche se sont focalisées<br />

sur l’optimisation de nos principales<br />

formules en recherchant à la fois l’amélioration<br />

des performances et la réduction<br />

des coûts matières ce qui a eu l’impact<br />

souhaité en termes de marge.<br />

Par ailleurs, nous lançons un programme<br />

lourd concernant le développement de<br />

produits organiques prêts à l’emploi pour<br />

anticiper l’évolution d’une forte demande<br />

vers des produits toujours plus faciles<br />

à mettre en œuvre et ne nécessitant pas<br />

la réalisation de mélanges.<br />

Le plan d’investissement a pleinement<br />

porté ses fruits, tant en termes d’amélioration<br />

de la productivité que d’accroissement<br />

de la capacité.<br />

Parallèlement, le travail entrepris sur<br />

chacun de nos sites de production au<br />

niveau des process de fabrication<br />

nous a permis de réduire sensiblement<br />

nos prix de revient industriels conformément<br />

aux engagements pris.<br />

Pour l’année 2003, le marché est en<br />

phase de repli ce qui ne manquera pas<br />

d’exacerber la concurrence avec en<br />

corollaire une forte pression sur les prix,<br />

que nous ressentons déjà.<br />

Piscine municipale de Guéret (Creuse).<br />

36


Éléments<br />

financiers<br />

■<br />

Comptes consolidés<br />

Bilan consolidé 38<br />

Compte de résultat consolidé 39<br />

Tableau des flux de trésorerie consolidés 40<br />

Annexe aux comptes consolidés 41<br />

Liste des principales sociétés retenues<br />

pour la consolidation 52<br />

Liste des mandats et fonctions exercés 56<br />

<strong>Rapport</strong> des commissaires aux comptes 57<br />

■<br />

Comptes sociaux<br />

Bilan 58<br />

Compte de résultat 60<br />

Annexe aux comptes sociaux 62<br />

Résultats financiers<br />

au cours des cinq derniers exercices 67<br />

Filiales et participations 68<br />

Analyse du résultat de l’exercice 69<br />

<strong>Rapport</strong>s des commissaires aux comptes 70<br />

Questions diverses 71<br />

Résolutions 72<br />

37


■<br />

Comptes consolidés<br />

Bilan consolidé<br />

(EN MILLIERS D’EUROS)<br />

ACTIF Notes 2002 2001<br />

Écarts d’acquisition 4 369 717 396 504<br />

Immobilisations incorporelles 5 14 317 14 830<br />

Immobilisations corporelles 6 1 148 627 1 194 427<br />

Immobilisations financières 7 34 529 60 836<br />

Titres mis en équivalence 8 319 7 867<br />

Actif immobilisé 1 575 509 1 674 464<br />

Stocks et en-cours 8 181 411 170 410<br />

Clients et comptes rattachés 9 274 230 279 878<br />

Autres créances et comptes de régularisation 10 61 453 54 521<br />

Valeurs mobilières de placement 11 48 811 62 679<br />

Disponibilités 46 252 40 923<br />

Actif circulant 612 157 608 411<br />

TOTAL DE L’ACTIF 2 187 666 2 282 875<br />

PASSIF Notes 2002 2001<br />

Capital 62 362 62 362<br />

Primes 11 207 11 207<br />

Réserves et résultat consolidés 892 402 787 317<br />

Autres 24 360 61 415<br />

Capitaux propres part du Groupe 990 331 922 301<br />

Intérêts minoritaires 51 141 48 030<br />

Situation nette totale 12 1 041 472 970 331<br />

Provision pour risques et charges 13 213 199 196 219<br />

Emprunts et dettes financières 14 601 303 763 138<br />

Fournisseurs et comptes rattachés 222 678 254 783<br />

Autres dettes et comptes de régularisation 16 109 014 98 404<br />

Dettes 932 995 1 116 325<br />

TOTAL DU PASSIF 2 187 666 2 282 875<br />

38


Compte de résultat consolidé<br />

(EN MILLIERS D’EUROS)<br />

Notes 2002 2001<br />

Chiffre d’affaires net 24 1 462 571 1 445 524<br />

Achats consommés – 811 015 – 821 754<br />

Valeur ajoutée 651 556 623 770<br />

Charges de personnel 18 – 268 038 – 260 014<br />

Impôts, taxes et versements assimilés – 32 209 – 30 844<br />

Subventions d’exploitation 546 168<br />

Excédent brut d’exploitation 351 855 333 080<br />

Autres produits et charges 4 515 4 030<br />

Dotations aux amortissements et provisions 20 – 111 131 – 97 932<br />

Résultat d’exploitation 24 245 239 239 178<br />

Charges et produits financiers 21 – 33 649 – 36 926<br />

Résultat courant des sociétés intégrées 211 590 202 252<br />

Charges et produits exceptionnels 22 551 4 321<br />

Impôts sur les résultats 23 – 68 146 – 67 408<br />

Résultat net des sociétés intégrées 143 995 139 165<br />

Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 1 025 795<br />

Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition – 19 404 – 20 535<br />

Résultat net de l’ensemble consolidé 125 616 119 425<br />

Part des minoritaires 5 050 3 943<br />

Résultat net (part du Groupe) 120 566 115 482<br />

Résultat de base et dilué par action (en €) 7,73 7,41<br />

Capacité d’autofinancement 263 715 251 114<br />

39


■<br />

Comptes consolidés<br />

Tableau des flux de trésorerie consolidé<br />

(EN MILLIERS D’EUROS)<br />

2002 2001<br />

Flux de trésorerie liés à l’activité<br />

Résultat net des sociétés intégrées 143 996 139 165<br />

Élimination des produits et charges sans incidence<br />

sur la trésorerie ou non liés à l’activité :<br />

– amortissements et provisions (hors actifs circulants) 114 231 94 079<br />

– variation des impôts différés 10 389 16 899<br />

– plus-values de cession –5388 613<br />

Marge brute d’autofinancement des sociétés intégrées 263 228 250 756<br />

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence 487 358<br />

Augmentation (–) ou diminution (+) du besoin en fonds de roulement lié à l’activité 5 553 – 23 981<br />

Flux net de trésorerie généré par l’activité 269 268 227 133<br />

Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement<br />

Acquisitions d’immobilisations – 140 874 – 219 252<br />

Cessions d’immobilisations et variations des prêts 36 311 13 991<br />

Acquisitions de titres de sociétés consolidées nettes de la trésorerie acquise – 11 544 – 176 115<br />

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement – 116 107 – 381 376<br />

Flux de trésorerie liés aux opérations de financement<br />

Dividendes versés – 17 092 – 16 217<br />

Émissions (+) ou remboursements (–) d’emprunts – 144 968 247 931<br />

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement – 162 060 231 714<br />

Variation de trésorerie –8 899 77 471<br />

Incidence des variations de cours des devises 423 2 787<br />

Variation totale –8 476 80 258<br />

Trésorerie d’ouverture 90 645 10 387<br />

Trésorerie de clôture 82 169 90 645<br />

Variation –8 476 80 258<br />

40


Annexe aux comptes consolidés<br />

(LES MONTANTS SONT EXPRIMÉS EN MILLIERS D’EUROS)<br />

Note 1. Principes comptables<br />

Les comptes consolidés ont été établis suivant les principes<br />

et méthodes définis par la loi du 3 janvier 1985 et le décret<br />

du 17 février 1986. Les nouvelles dispositions du règlement<br />

n°99-02 du Comité de Réglementation Comptable homologué<br />

par l’arrêté interministériel du 22 juin 1999 avaient été<br />

appliquées pour la première fois pour l’exercice 2000.<br />

A – Méthodes de consolidation<br />

Les sociétés significatives dans lesquelles <strong>Vicat</strong> exerce<br />

directement ou indirectement un contrôle exclusif sont<br />

consolidées par intégration globale.<br />

Les sociétés dont le contrôle est partagé et qui font l’objet<br />

d’une exploitation en commun par un nombre limité d’actionnaires<br />

sont intégrées proportionnellement, quel que soit le<br />

pourcentage de participation.<br />

Celles dans lesquelles <strong>Vicat</strong> exerce une influence notable<br />

sont consolidées par mise en équivalence.<br />

Certaines sociétés de faible importance sont, en raison de<br />

leur incidence non significative, exclues du périmètre.<br />

La consolidation est réalisée à partir des comptes <strong>annuel</strong>s<br />

des sociétés arrêtés au 31 décembre et retraités, le cas<br />

échéant, en harmonisation avec les principes comptables du<br />

Groupe. Toutes les transactions internes significatives sont<br />

éliminées en consolidation. Les résultats des sociétés acquises<br />

en cours d’exercice sont retenus dans le compte de<br />

résultat consolidé pour la période postérieure à la date d’acquisition.<br />

B – Détermination des écarts d’acquisition<br />

Les écarts d’acquisition représentent la différence entre le<br />

coût d’acquisition des titres des sociétés acquises et l’évaluation<br />

totale des actifs et passifs identifiés à la date d’acquisition.<br />

Ces écarts d’acquisition sont amortis sur une durée de 40<br />

ans pour les activités cimentières et sur une durée n’excédant<br />

pas 20 ans pour les autres activités.<br />

En cas de perte de valeur, un amortissement plus important<br />

peut être pris en compte.<br />

C – Conversion des comptes des sociétés étrangères<br />

Les postes du bilan sont convertis au cours de change de fin<br />

d’exercice, ceux du compte de résultat et du tableau de flux<br />

de trésorerie au cours moyen de l’exercice. Les écarts de<br />

conversion en résultant sont inscrits directement en capitaux<br />

propres.<br />

Pour les sociétés opérant dans les pays à forte inflation, les<br />

éléments de l’actif immobilisé ainsi que leur contrepartie au<br />

compte de résultat sont maintenus à leurs valeurs d’origine<br />

et convertis aux taux historiques ; les écarts de conversion<br />

sur éléments monétaires sont imputés au compte de résultat<br />

dans le poste “frais financiers nets”. Le compte de résultat<br />

est, quant à lui, converti aux cours de change moyens mensuels<br />

à l’exception des éléments afférents aux postes du<br />

bilan comptabilisés à leur valeur historique.<br />

Les cours de change moyens et de clôture sont ceux communiqués<br />

par les organes officiels.<br />

Note 2. Méthodes et règles<br />

d’évaluation<br />

A – Dépenses de recherche et développement<br />

Elles sont comptabilisées en charges de l’exercice où elles<br />

sont encourues.<br />

B – Immobilisations incorporelles autres que les<br />

écarts d’acquisition<br />

Cette rubrique inclut principalement d’une part les logiciels<br />

ainsi que les concessions, brevets et droits similaires qui<br />

sont amortis sur les durées pendant lesquelles ils sont juridiquement<br />

protégés et d’autre part les fonds de commerce<br />

acquis. Ceux-ci sont généralement amortis sur des durées<br />

de 10 ou 15 ans.<br />

41


■<br />

Comptes consolidés<br />

C – Immobilisations corporelles<br />

Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût<br />

d’acquisition ou de production. Certains terrains acquis<br />

avant le 31 décembre 1976 ont fait l’objet d’une réévaluation<br />

dont l’impact sur les postes concernés du bilan consolidé<br />

n’est pas significatif. Les immobilisations d’un montant significatif,<br />

financées en crédit-bail, sont inscrites à l’actif avec,<br />

en contrepartie, la dette afférente au passif. Les redevances<br />

de crédit-bail sont remplacées, au compte de résultat, par la<br />

charge d’intérêt et de dotations aux amortissements. Les<br />

intérêts des capitaux empruntés pour financer la réalisation<br />

des investissements importants, préalablement à leur mise<br />

en service, sont inclus dans leur coût de revient.<br />

Les amortissements, pratiqués dans leurs comptes sociaux<br />

par les sociétés cimentières du Groupe en tenant compte<br />

des législations fiscales locales, ont été retraités pour les<br />

harmoniser sur des durées de vie en vigueur au plan international<br />

:<br />

• Constructions<br />

20 à 40 ans<br />

• Installations cimentières lourdes<br />

20 à 25 ans<br />

• Autres équipements industriels<br />

8 à 15 ans<br />

• Matériels et divers<br />

3 à 10 ans<br />

Le mode d’amortissement principalement utilisé par le<br />

Groupe est le mode linéaire.<br />

L’écart résultant de ce retraitement se retrouve, après prise<br />

en compte de l’impôt sur les sociétés correspondant :<br />

• dans les réserves, pour la part existant au 1 er janvier de<br />

l’exercice ;<br />

• dans le résultat, pour la dotation de l’exercice.<br />

Les terrains de carrière sont amortis en fonction des tonnages<br />

extraits dans l’année, par comparaison avec les réserves<br />

totales estimées.<br />

La provision spéciale de réévaluation a été maintenue et<br />

retraitée avec les amortissements.<br />

D – Immobilisations financières<br />

Les titres de participation sont évalués à leur coût d’acquisition,<br />

sous déduction éventuelle des dépréciations jugées<br />

nécessaires, compte tenu du pourcentage de détention, des<br />

perspectives de rentabilité et des cours de bourse s’ils sont<br />

significatifs ou des prix de marché.<br />

Le poste Titres mis en équivalence représente la part du<br />

Groupe dans l’actif net des sociétés intégrées par équivalence.<br />

E – Stocks<br />

Les stocks sont évalués suivant la méthode du coût unitaire<br />

moyen pondéré.<br />

La valeur brute des marchandises et des approvisionnements<br />

comprend le prix d’achat et les frais accessoires.<br />

Les produits fabriqués sont valorisés au coût de production<br />

comprenant les consommations, les charges directes et indirectes<br />

de production et les amortissements des biens<br />

concourant à la production. La valorisation des stocks de fin<br />

d’exercice a été corrigée pour tenir compte du retraitement<br />

des amortissements de certains actifs cimentiers.<br />

Des provisions sont constituées le cas échéant sur les<br />

stocks pour prendre en compte les pertes probables pouvant<br />

apparaître à la clôture de l’exercice.<br />

F – Écart de conversion sur créances et dettes<br />

en monnaies étrangères<br />

Les écarts de conversion constatés dans les comptes individuels<br />

des sociétés consolidées ne sont pas enregistrés en<br />

résultat lorsqu’ils correspondent à des produits latents. Les<br />

pertes latentes sont provisionnées dans les comptes individuels,<br />

ces provisions étant maintenues dans le résultat<br />

consolidé.<br />

G – Impôts différés<br />

Les impôts différés reflètent les écarts temporaires apparaissant<br />

entre les résultats comptables et fiscaux. Ces écarts<br />

correspondent notamment à l’élimination des écritures constatées<br />

dans les comptes sociaux des sociétés en application<br />

des législations fiscales locales ainsi qu’au décalage entre<br />

amortissements fiscaux et consolidés résultant de l’harmonisation<br />

des durées d’amortissement.<br />

Les soldes d’impôts différés actifs résultant de décalages<br />

temporaires ou de l’existence de déficits fiscaux sont reconnus<br />

lorsque leur récupération apparaît probable. Les soldes<br />

actifs et passifs afférents à une même société sont compensés.<br />

Il en est de même des soldes afférents aux sociétés<br />

appartenant à un même groupe d’intégration fiscale.<br />

42


Les impôts différés sont calculés selon la méthode du report<br />

variable en fonction des derniers taux d’imposition connus à<br />

la clôture de l’exercice.<br />

H – Autres provisions pour risques et charges<br />

Elles couvrent notamment :<br />

• les coûts prévisionnels liés à l’obligation de reconstitution<br />

des sites de carrières. Ces provisions sont constituées, pour<br />

chacune des carrières, en fonction des tonnages extraits<br />

rapportés au gisement potentiel et par référence aux coûts<br />

estimés des travaux en fin d’exploitation ;<br />

• les dépenses de réaménagement et de restructuration des<br />

usines ;<br />

• les engagements de dépenses de santé et de retraite à<br />

l’étranger. Ces engagements sont couverts à hauteur des<br />

droits acquis par les bénéficiaires, soit par des fonds de gestion<br />

externes, soit par des provisions. Ces engagements sont<br />

calculés sur une base actuarielle tenant compte des facteurs<br />

de rotation du personnel, d’espérance de vie et de revalorisation<br />

des salaires.<br />

I – Produits et charges exceptionnels<br />

L’identification des éléments exceptionnels est effectuée en<br />

respectant le classement retenu dans le Plan Comptable<br />

Général.<br />

J – Instruments financiers<br />

Des instruments financiers sont utilisés pour réduire l’exposition<br />

du Groupe aux variations de taux d’intérêts et de cours<br />

de change. Les résultats dégagés sur ces instruments de<br />

couverture sont comptabilisés de manière symétrique aux<br />

résultats sur les éléments couverts.<br />

K – Résultat par action<br />

En l’absence d’instruments dilutifs, le résultat par action<br />

résulte de la division du résultat net part du Groupe par le<br />

nombre d’actions émises par la société-mère.<br />

L – Flux de trésorerie<br />

La trésorerie présentée dans le tableau des flux de trésorerie<br />

comprend les disponibilités ainsi que les valeurs mobilières<br />

de placement à l’exception des actions <strong>Vicat</strong>.<br />

Note 3. Informations relatives<br />

au périmètre de consolidation<br />

A – Périmètre de consolidation<br />

La liste des principales sociétés consolidées avec la<br />

méthode et le pourcentage de contrôle est donnée en<br />

annexe.<br />

B – Principales entrées dans le périmètre<br />

au cours de l’exercice (en intégration globale)<br />

• Sénégal<br />

À compter du<br />

SODEVIT 1 er janvier 2002<br />

C – Rappel des principales entrées de 2001<br />

impactant sur 12 mois l’exercice 2002<br />

• France<br />

À compter du<br />

Béton Yssingelais 1 er juillet 2001<br />

Note 4. Écarts d’acquisition<br />

Les écarts d’acquisition nets sur les titres acquis depuis le<br />

1 er janvier 1987 s’élèvent à 369 717 contre 396 504 fin 2001.<br />

La variation s’explique principalement par une dotation aux<br />

amortissements de 19 404, par des acquisitions ayant<br />

conduit à un accroissement net de 1 551, et par des écarts<br />

de conversion négatifs de 8 934.<br />

43


■<br />

Comptes consolidés<br />

Note 5. Autres immobilisations<br />

incorporelles<br />

La valeur nette comptable est composée des éléments<br />

suivants :<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Bruts Amort. Nets Nets<br />

Concessions, brevets<br />

et droits similaires 11 138 – 6 674 4 464 5 036<br />

Fonds de commerce 14 705 – 10 998 3 707 3 930<br />

Logiciels et autres 15 339 – 9 193 6 146 5 864<br />

41 182 – 26 865 14 317 14 830<br />

La variation s’explique par des investissements de 1 497, par<br />

une variation de périmètre de 390, par des amortissements<br />

de 3 307 et, pour le solde, par des reclassements et des<br />

écarts de conversion négatifs.<br />

Note 6. Immobilisations corporelles<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Bruts Amort. Nets Nets<br />

Terrains 234 473 – 37 867 196 606 193 236<br />

Constructions 336 495 – 149 286 187 209 196 948<br />

Installations<br />

industrielles 1 301 200 – 615 407 685 793 712 072<br />

Autres immobilisations<br />

corporelles 110 173 – 73 782 36 391 37 006<br />

Immobilisations<br />

en cours 40 687 – 40 687 53 557<br />

Avances et acomptes 1 941 – 1 941 1 608<br />

2 024 969 – 876 342 1 148 627 1 194 427<br />

Note 7. Immobilisations financières<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Titres de participation 19 718 18 755<br />

Prêts et divers 14 811 42 081<br />

Note 8. Stocks et encours<br />

34 529 60 836<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Matières premières et consommables 107 419 92 176<br />

Encours, produits finis et marchandises 81 054 86 523<br />

Provisions – 7 062 – 8 289<br />

181 411 170 410<br />

Note 9. Clients et comptes rattachés<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Valeur brute 281 449 288 331<br />

Provisions – 7 219 – 8 453<br />

274 230 279 878<br />

Les variations s’expliquent par les investissements de<br />

119 801, par une dotation aux amortissements de 99 107, par<br />

des écarts de conversion négatifs de 66 443, par des variations<br />

de périmètre pour 3 198, le solde résultant des sorties.<br />

La valeur nette des immobilisations financées en crédit-bail<br />

s’élève à 1 230 en 2002 contre 1 624 en 2001.<br />

44


Note 10. Autres créances<br />

et comptes de régularisation<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

État, impôts et taxes 20 970 21 798<br />

Impôts différés 971 1 786<br />

Autres créances 27 869 18 295<br />

Comptes de régularisation 11 643 12 642<br />

61 453 54 521<br />

Note 11. Valeurs mobilières<br />

de placement<br />

Les valeurs mobilières de placement qui figurent pour 48 811<br />

à l’actif du bilan sont constituées à hauteur de 12 894 (contre<br />

12 957 en 2001) d’actions <strong>Vicat</strong> acquises dans le cadre de la<br />

régularisation du cours et de l’attribution aux salariés. Leur<br />

valeur boursière s’élève à 14 178 au 31 décembre 2002 et à<br />

17 411 à la fin de l’exercice précédent.<br />

L’analyse de la variation nette des impôts différés actifs et<br />

passifs est mentionnée en note 13A.<br />

Note 12. Capitaux propres et intérêts minoritaires<br />

Ils progressent de 71 141, passant de 970 331 au 31 décembre 2001 à 1 041 472 au 31 décembre 2002, la variation étant la<br />

suivante :<br />

(en milliers d’euros)<br />

Capital Primes Réserves Écarts et Écarts de Sous-total Total Intérêts Total<br />

consolidées provision de conversion Autres part du minoritaires<br />

réévaluation<br />

Groupe<br />

Au 31 décembre 2000 62 362 11 207 686 855 12 809 27 157 39 966 800 390 33 162 833 552<br />

Résultat de l’exercice 115 482 115 482 * 3 943 119 425<br />

Augmentation de capital<br />

Dividendes distribués – 14 811 – 14 811 – 1 406 – 16 217<br />

Variations de périmètre 12 001 12 001<br />

Écarts de conversion et divers – 209 – 41 21 490 21 449 21 240 330 21 570<br />

Au 31 décembre 2001 62 362 11 207 787 317 12 768 48 647 61 415 922 301 48 030 970 331<br />

Résultat de l’exercice 120 566 120 566 ** 5 050 125 616<br />

Augmentation de capital<br />

Dividendes distribués – 15 902 – 15 902 – 1 190 – 17 092<br />

Variations de périmètre – 897 – 897<br />

Écarts de conversion et divers 421 – 20 – 37 035 – 37 055 – 36 634 148 – 36 486<br />

Au 31 décembre 2002 62 362 11 207 892 402 12 748 11 612 24 360 990 331 51 141 1 041 472<br />

avant impôts : * 180 682<br />

**186 279<br />

45


■<br />

Comptes consolidés<br />

Note 13. Provisions pour risques<br />

et charges<br />

A – Impôts différés<br />

La provision pour impôts différés passifs s’élève à 123 690<br />

contre 116 077 à fin 2001.<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Différences temporaires nettes 128 596 119 081<br />

Crédits d’impôts – 5 877 – 4 790<br />

Montant total net des impôts différés 122 719 114 291<br />

Créances nettes inscrites à l’actif 971 1 786<br />

Dettes nettes inscrites au passif 123 690 116 077<br />

La variation du montant total net des impôts différés passifs<br />

et actifs s’explique principalement par la charge inscrite au<br />

compte de résultat pour 10 389 et par les écarts de conversion<br />

négatifs pour 1 889.<br />

B – Autres provisions pour risques et charges<br />

Les provisions pour dépenses de restructuration et de<br />

reconstitution des sites sont comptabilisées dans le poste<br />

provisions pour charges. Celui-ci inclut également les engagements<br />

de dépenses de santé et de pensions de retraite<br />

aux États-Unis, d’indemnités de départ en retraite en Turquie<br />

et au Sénégal, conformément aux dispositions comptables<br />

en vigueur dans ces pays.<br />

(en milliers d’euros)<br />

2001 Dotations Reprises Reprises Changement Variation Autres 2002<br />

de provisions provisions de de<br />

l’exercice utilisées non utilisées méthode périmètre<br />

Pensions, maladies et retraites 22 377 6 648 – 2 290 – 2 666 24 069<br />

Reconstitution des sites 35 054 3 053 – 1 918 – 679 35 510<br />

Impôt sur les sociétés 756 100 – 63 – 2 – 317 474<br />

Démolition et grosses réparations 6 576 1 224 – 286 – 42 172 7 644<br />

Autres charges 6 023 555 – 1 322 – 338 1 200 6 118<br />

Risques 9 356 6 744 – 1 208 – 793 1 595 15 694<br />

Total 80 142 18 324 – 7 087 – 1 175 0 0 – 695 89 509<br />

Impacts au compte de résultat (net des charges encourues) :<br />

Résultat d‘exploitation – 16 724 225<br />

Résultat financier – 603 0<br />

Résultat exceptionnel – 997 950<br />

Les engagements de départ en retraite concernant les sociétés françaises ne sont pas provisionnés dans les comptes<br />

consolidés mais figurent dans les engagements hors bilan. La provision, si elle avait été comptabilisée, s’élèverait à 5 195 et<br />

conduirait, après constatation d’une créance d’impôt différé de 1 841, à diminuer les réserves consolidées d’un montant de<br />

3 354. L’impact de la variation de cette provision sur le compte de résultat de l’exercice ne serait pas significatif.<br />

46


Note 14. Emprunts et dettes financières<br />

(en milliers d’euros)<br />

Ventilation par nature et échéance Montant 1 an + 1 an et + de 5 ans Montant<br />

au 31 décembre 2002 total au plus 5 ans au plus 2001<br />

Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 534 033 103 562 430 471 – 694 942<br />

Emprunts et dettes financières divers 18 557 6 063 12 423 71 21 440<br />

Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque 48 713 48 713 – – 46 756<br />

Total 2002 601 303 158 338 442 894 71<br />

Dont billets de trésorerie 128 000 128 000<br />

Total 2001 79 604 678 615 4 919 763 138<br />

Dont billets de trésorerie 2 000 150 000 152 000<br />

Le montant des lignes de crédit confirmées, non utilisées et<br />

non affectées à la couverture du risque de liquidités sur les<br />

billets de trésorerie s’élève à 112 100 au 31 décembre 2002<br />

et à 0 au 31 décembre 2001.<br />

Les emprunts ont été contractés dans les devises suivantes<br />

(converties en euros au cours du 31 décembre).<br />

2002 2001<br />

Euros 443 771 560 156<br />

Dollars américains 80 776 121 373<br />

Livres turques – –<br />

Francs CFA 38 353 38 136<br />

Francs suisses 38 403 43 473<br />

601 303 763 138<br />

Note 15. Instruments financiers<br />

A – Risques de taux<br />

L’endettement à taux variable est couvert au moyen de divers instruments financiers (contrats d’échange de taux d’intérêts,<br />

caps) sur des durées d’origine de 3 à 6 ans.<br />

(en milliers d’euros)<br />

Positions financières à taux variable Montant 1 an + 1 an et + de 5 ans Montant<br />

au 31 décembre 2002 total au plus 5 ans au plus 2001<br />

Passifs financiers au bilan à taux variable 525 417 114 813 410 604 675 285<br />

Actifs financiers au bilan – 46 252 – 46 252 – 40 923<br />

Passifs financiers nets 479 165 68 561 410 604 634 362<br />

Exposition totale 479 165 68 561 410 604 – 634 362<br />

Contrats de caps et de swaps 482 813 115 367 367 446 – – 492 775<br />

Exposition résiduelle 2002 – 3 648 – 46 806 43 158<br />

Exposition résiduelle 2001 – – 14 731 154 708 1 610 141 587<br />

47


■<br />

Comptes consolidés<br />

B – Risque de liquidité<br />

Le risque lié à l’impossibilité de placer les billets de trésorerie<br />

sur le marché est couvert par des lignes de crédit confirmées<br />

non utilisées pour un montant s’élevant au 31 décembre<br />

2002 à celui des billets émis, soit 128 000.<br />

C – Risque de change<br />

Les activités du Groupe sont réalisées par des filiales qui<br />

opèrent essentiellement dans leur propre pays et dans leur<br />

propre monnaie. L’exposition du Groupe au risque de<br />

change est donc limitée. Les opérations d’importation et<br />

d’exportation effectuées par les sociétés dans des devises<br />

différentes de leur monnaie de compte sont, le plus souvent,<br />

couvertes par des opérations d’achat et de vente à terme de<br />

devises. Les financements intragroupes font l’objet de couvertures<br />

de change par les sociétés lorsque la devise de<br />

l’emprunt est différente de la monnaie fonctionnelle.<br />

Note 16. Autres dettes et comptes<br />

de régularisation<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Dettes sociales 39 463 37 250<br />

Dettes fiscales 27 284 22 947<br />

Autres dettes et comptes de régularisation 42 267 38 207<br />

109 014 98 404<br />

Note 17. Engagements hors bilan<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Engagements donnés :<br />

– Engagements de départs en retraite 5 195 5 347<br />

–Avals, cautions et autres 10 513 10 144<br />

Les engagements de départ en retraite sont évalués conformément<br />

aux clauses prévues par les conventions collectives<br />

compte tenu de la rotation du personnel constatée au cours<br />

des dernières années, les montants hors charges sociales<br />

obtenus étant actualisés. Les engagements en matière<br />

de retraite et de couverture maladie à l’étranger sont comptabilisés.<br />

Note 18. Frais de personnel et effectifs<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Frais de personnel 268 038 260 014<br />

dont participation des salariés (sociétés françaises) 5 444 5 026<br />

Effectifs moyens des sociétés intégrées 5 675 5 502<br />

48


Note 19. Frais de recherche<br />

et développement<br />

Les frais inscrits en charges s’élèvent à 2 314 en 2002 et à<br />

2 409 en 2001.<br />

Note 20. Dotations aux amortissements<br />

et provisions d’exploitation<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Dotations nettes aux amortissements 102 095 96 478<br />

Dotations nettes aux provisions 9 036 1 454<br />

111 131 97 932<br />

Note 21. Charges et produits financiers<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Produits financiers 8 713 15 623<br />

Reprises de provisions 726 165<br />

Total des produits 9 439 15 788<br />

Charges financières 42 410 51 727<br />

Dotations aux provisions 678 987<br />

Total des charges 43 088 52 714<br />

Charges nettes 33 649 36 926<br />

Les charges financières capitalisées dans les immobilisations<br />

et les écarts de conversion ne sont pas significatifs.<br />

Note 22. Charges et produits<br />

exceptionnels<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Produits exceptionnels 17 290 17 986<br />

Reprises de provisions 1 636 8 780<br />

Total des produits 18 926 26 766<br />

Charges exceptionnelles 15 091 20 346<br />

Dotations aux provisions 3 284 2 099<br />

Total des charges 18 375 22 445<br />

Charges exceptionnelles nettes – –<br />

Produits exceptionnels nets 551 4 321<br />

Les produits et charges exceptionnels intègrent un profit net<br />

de 5 388 au titre des cessions d’actifs immobilisés dont<br />

notamment celui réalisé lors de la cession de Vicom (négoce)<br />

en Suisse et une perte de 7 358 liée à la dépréciation du portefeuille<br />

de valeurs mobilières détenu par Vigier.<br />

La part des intérêts minoritaires dans le résultat exceptionnel<br />

n’est pas significative.<br />

Note 23. Impôts sur les résultats<br />

A – Ventilation de l’imposition<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Impôts sur les sociétés 57 757 50 509<br />

Impôts différés 10 389 16 899<br />

68 146 67 408<br />

49


■<br />

Comptes consolidés<br />

B – Rapprochement entre charge théorique et charge réelle<br />

Le rapprochement entre la charge totale d’impôts et la charge théorique, calculée en appliquant au résultat comptable avant<br />

impôts le taux d’imposition applicable à la société mère sur la base des textes fiscaux en vigueur, peut être analysé comme suit :<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 % 2001 %<br />

Résultat net des sociétés intégrées 143 995 139 165<br />

Impôts sur les résultats 68 146 67 408<br />

Résultat avant impôts 212 141 206 573<br />

Impôt théorique calculé au taux de la société-mère 75 162 35,43 75 254 36,43<br />

Écarts de taux France/étranger – 6 295 – 2,97 – 4 834 – 2,34<br />

Écarts de taux normaux/réduits – 35 – 0,02 – 2 606 – 1,26<br />

Changement de taux – 1 834 – 0,86<br />

Différences permanentes 4 422 2,08 1 870 + 0,90<br />

Crédits d'impôts sur investissements – 3 763 – 1,77 – 2 129 – 1,03<br />

Autres 489 0,23 – 147 – 0,07<br />

Charge réelle d'impôts 68 146 32,12 67 408 32,63<br />

Note 24. Informations par activité et par zone géographique<br />

A – Par activité<br />

(en millions d’euros)<br />

Ciment Béton Autres produits TOTAL<br />

et granulats et services<br />

2002 2001 2002 2001 2002 2001 2002 2001<br />

Chiffres d'affaires consolidés 583 567 599 593 281 286 1 463 1 446<br />

Résultats d'exploitation 178 175 51 49 16 15 245 239<br />

Actifs employés 1 128 1 155 274 301 160 187 1 562 1 643<br />

Investissements 68 446 43 67 15 64 126 577<br />

Effectifs moyens 1 854 1 790 2 330 2 276 1 491 1 436 5 675 5 502<br />

B – Par zone géographique<br />

(en millions d’euros)<br />

France Suisse États-Unis Turquie et Sénégal TOTAL<br />

2002 2001 2002 2001 2002 2001 2002 2001 2002 2001<br />

Chiffres d'affaires consolidés 756 740 191 193 319 341 197 172 1 463 1 446<br />

Actifs employés 419 406 253 274 440 513 450 450 1 562 1 643<br />

Effectifs moyens 2 534 2 461 901 888 1 147 1 124 1 093 1 029 5 675 5 502<br />

50


Note 25. Informations diverses<br />

A – Événements postérieurs à la clôture<br />

Aucun événement postérieur à la clôture n’a d’incidence<br />

significative sur les comptes consolidés arrêtés au<br />

31 décembre 2002.<br />

B – Entreprises liées<br />

Les montants concernant les entreprises liées ne sont pas<br />

significatifs par rapport à ceux de l’ensemble consolidé.<br />

C – Rémunérations<br />

Rémunérations allouées aux membres d’organes d’administration<br />

et de direction de la Société en raison de leurs fonctions<br />

dans les entreprises consolidées :<br />

(en milliers d’euros)<br />

2002 2001<br />

Administrateurs ès qualités 151 151<br />

Membres de la direction 1 658 1 608<br />

Les rémunérations et avantages reçus par les mandataires<br />

sociaux en 2002 se sont élevés à 1 372 et à 1 203 en 2001.<br />

Personnes concernées :<br />

MM. Jacques Merceron-<strong>Vicat</strong>, Jean-Michel Allard,<br />

Raoul de Parisot, Bernard Titz, Louis Merceron-<strong>Vicat</strong>,<br />

Guy Sidos.<br />

Aucune option de souscription d’actions ne leur a été<br />

consentie.<br />

51


■<br />

Comptes consolidés<br />

Liste des principales sociétés retenues<br />

pour la consolidation au 31 décembre 2002<br />

FRANCE<br />

SOCIÉTÉ ADRESSE N° SIREN % DE CONTRÔLE<br />

2002 2001<br />

Intégration globale :<br />

<strong>Vicat</strong> Tour Manhattan 057 505 539 – –<br />

6, place de l’Iris<br />

92095 PARIS-LA DÉFENSE<br />

Alpes Informatique 124, boulevard de Verdun 073 502 510 98,96 98,84<br />

92411 COURBEVOIE<br />

Annecy Béton Carrières 14, chemin des Grèves 326 020 062 50,01 50,01<br />

74960 CRAN-GEVRIER<br />

Atelier du Granier Lieu-dit Chapareillan 305 662 504 100,00 100,00<br />

38530 PONTCHARRA<br />

Béton 69 4, rue Aristide-Bergès 429 706 070 99,98 99,98<br />

38080 L’ISLE D’ABEAU<br />

BC3V Zone industrielle 077 120 319 100,00 99,21<br />

73600 MOUTIERS<br />

Béton 9 52-56, rue Jacquard, Z.I. 408 979 797 100,00 100,00<br />

77400 LAGNY-SUR-MARNE<br />

Béton Contrôlé 217, route de Grenoble 071 503 569 93,15 93,15<br />

Côte d’Azur<br />

06200 NICE<br />

Béton de l’Oisans 4, rue Aristide-Bergès 438 348 047 60,00 60,00<br />

38080 L’ISLE D’ABEAU<br />

Bétons Granulats du Centre Les Genevriers 327 336 343 99,97 98,22<br />

63430 LES MARTRES-D’ARTIÈRE<br />

Béton du Velay Le Monteil 586 950 172 100,00 100,00<br />

43700 BRIVES-CHARENSAC<br />

Béton Rhône-Alpes 4, rue Aristide-Bergès 309 918 464 98,17 98,17<br />

38080 L’ISLE D’ABEAU<br />

Béroud 4, rue Aristide-Bergès 398 044 222 100,00 100,00<br />

38080 L’ISLE D’ABEAU<br />

Béton Travaux Tour Manhattan 070 503 198 99,97 99,97<br />

6, place de l’Iris<br />

92095 PARIS-LA DÉFENSE<br />

Béton Yssingelais Villeneuve 328 308 556 100,00 100,00<br />

43200 YSSINGEAUX<br />

B.G.I.E. 52-56, rue Jacquard, Z.I. 344 933 338 100,00 100,00<br />

Béton Granulats IdF/Est<br />

77400 LAGNY-SUR-MARNE<br />

Boué Lieu-dit Bourjaguet 620 800 359 100,00 99,95<br />

31390 CARBONNE<br />

BRA 2, chemin du Roulet 310 307 392 100,00 99,98<br />

69100 VILLEURBANNE<br />

Condensil 1327, avenue de la Houille Blanche 342 646 957 60,00 60,00<br />

73000 CHAMBÉRY<br />

Delta Pompage 1327, avenue de la Houille Blanche 316 854 363 100,00 100,00<br />

73000 CHAMBÉRY<br />

52


SOCIÉTÉ ADRESSE N° SIREN % DE CONTRÔLE<br />

2002 2001<br />

Fournier 4, rue Aristide-Bergès 586 550 147 100,00 99,94<br />

38080 L’ISLE D’ABEAU<br />

Gravières de Basset 4, rue Aristide-Bergès 586 550 022 100,00 99,97<br />

38080 L’ISLE D’ABEAU<br />

Granulats Rhône-Alpes 4, rue Aristide-Bergès 768 200 255 99,99 99,99<br />

38080 L’ISLE D’ABEAU<br />

Kristo Rue de la Corne d’Abondance 388 592 735 99,96 99,96<br />

Village d’entreprises<br />

74100 VILLE-LA-GRAND<br />

Mariotto Béton Route de Paris 720 803 121 100,00 99,83<br />

31150 FENOUILLET<br />

Matériaux Centre France Route de Clermont-Ferrand 331 338 913 100,00 99,98<br />

Z.I. Sud – RN9 – 03800 GANNAT<br />

Monaco Béton 24, avenue de Fontvielle 326 MC 161 79,60 79,40<br />

98000 MONACO<br />

Parficim Tour Manhattan 304 828 379 100,00 100,00<br />

6, place de l’Iris<br />

92095 PARIS-LA DÉFENSE<br />

Sablières du Grésivaudan La Gache 065 502 627 60,00 60,00<br />

38530 BARRAUX<br />

SATMA 4, rue Aristide-Bergès 304 154 651 99,99 99,99<br />

38081 L’ISLE D’ABEAU<br />

SATM 1327, avenue de la Houille Blanche 745 820 126 99,99 99,99<br />

73000 CHAMBÉRY<br />

Sigma Béton 4, rue Aristide-Bergès 343 019 428 100,00 100,00<br />

38080 L’ISLE D’ABEAU<br />

Société Azuréenne de Granulats 217, route de Grenoble 968 801 274 100,00 99,99<br />

06200 NICE<br />

Papeteries de Vizille Tour Manhattan 319 212 726 100,00 100,00<br />

6, place de l’Iris<br />

92095 PARIS-LA DÉFENSE<br />

Béton 83 Z.I. Camp laurent 436 780 555 100,00 99,99<br />

(anciennement Super Béton)<br />

83500 LA SEYNE-SUR-MER<br />

Verdun Béton Boulevard de la Citadelle 384 296 810 100,00 99,98<br />

Lieu-dit Le Pré l’Évêque<br />

55100 VERDUN<br />

<strong>Vicat</strong> International Trading Tour Manhattan 347 581 266 100,00 99,98<br />

6, place de l’Iris<br />

92095 PARIS-LA DÉFENSE<br />

<strong>Vicat</strong> Produits Industriels 52-56, rue Jacquard Z.I. 655 780 559 99,99 99,88<br />

77400 LAGNY-SUR-MARNE<br />

53


■<br />

Comptes consolidés<br />

SOCIÉTÉ ADRESSE N° SIREN % DE CONTRÔLE<br />

2002 2001<br />

Intégration proportionnelle :<br />

Carrières Bresse Bourgogne Port fluvial Sud de Chalon 655 850 055 33,27 33,26<br />

71380 ÉPERVANS<br />

Dragage et Carrières Port fluvial Sud de Chalon 341 711 125 50,00 50,00<br />

71380 ÉPERVANS<br />

Mise en équivalence :<br />

Socava 74490 ST-JEOIRE-EN-FAUCIGNY 606 320 752 39,90 39,90<br />

ÉTRANGER<br />

SOCIÉTÉ ADRESSE % DE CONTRÔLE<br />

2002 2001<br />

SUISSE<br />

Canton<br />

Intégration globale :<br />

Béton Grands Travaux 2954 ASUEL Jura 60,00 60,00<br />

Groupe Vigier :<br />

Vigier Holding AG 4542 LUTERBACH Solothun 100,00 100,00<br />

Altola AG Olten 4600 OLTEN Solothun 100,00 100,00<br />

Betonmix AG 2504 BIEL Bern 80,10 80,10<br />

Betonpumpen Oberland AG 3752 WIMMIS Bern 67,78 67,78<br />

Coninvest SARL 4542 LUTERBACH Solothun 100,00 100,00<br />

Creabeton AG 8008 ZÜRICH Zurich 50,00 50,00<br />

Creabeton Materiaux AG 3250 LYSS Bern 80,10 80,10<br />

Fintex 4542 LUTERBACH Solothun 100,00 100,00<br />

Frischbeton AG Därligen 3707 DÄRLIGEN Bern 68,97 67,70<br />

Frischbeton AG Frutigen 3714 FRUTIGEN Bern 67,14 67,15<br />

Frischbeton AG Langenthal 4900 LANGENTHAL Bern 75,67 75,67<br />

Frischbeton AG Zuchwil 4528 ZUCHWIL Solothun 88,18 88,20<br />

Hunziker Baustoffe Neu 5200 BRUGG Aargau 80,10 80,10<br />

Kiestag Steinigand AG 3752 WIMMIS Bern 96,80 96,80<br />

Kieswerk Reulisbach AG 3772 ST. STEPHAN Bern 96,80 96,80<br />

Kieswerk Wyss AG 4532 FELDBRUNNEN Solothun 100,00 100,00<br />

MBW 3752 WIMMIS Bern 96,80 96,80<br />

Michel & Co 3806 BÖNINGEN Bern 75,00 72,50<br />

S + H Blausee Mitholz AG 3717 BLAUSEE-MITHOLZ Bern 67,00 67,33<br />

Vibeton Fribourg SA 1717 ST. URSEN Fribourg 100,00 100,00<br />

Vibeton AG 4542 LUTERBACH Solothun 80,10 80,10<br />

Vigier Cement AG 2603 PÉRY Bern 100,00 100,00<br />

Vitrans 2603 PÉRY Bern 100,00 100,00<br />

Mise en équivalence :<br />

Hydroelectra 4542 LUTERBACH Solothun 50,00 50,00<br />

54


SOCIÉTÉ ADRESSE N° SIREN % DE CONTRÔLE<br />

2002 2001<br />

ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE<br />

Intégration globale :<br />

National Cement Company DELAWARE 100,00 100,00<br />

National Cement Company ALABAMA 100,00 100,00<br />

Kirkpatrick ALABAMA 100,00 100,00<br />

National Cement Company of California DELAWARE 100,00 100,00<br />

Builders Concrete CALIFORNIE 100,00 100,00<br />

National Ready Mixed CALIFORNIE 100,00 100,00<br />

United Ready Mixed CALIFORNIE 100,00 100,00<br />

Viking Ready Mixed CALIFORNIE 100,00 100,00<br />

TURQUIE<br />

Intégration globale :<br />

Konya Cimento KONYA 68,59 68,49<br />

Bastas Baskent Cimento ANKARA 85,00 85,00<br />

Bastas Hazir Béton ANKARA 85,00 85,00<br />

Aktas ANKARA 100,00 100,00<br />

Tamtas ANKARA 100,00 100,00<br />

SÉNÉGAL<br />

Intégration globale :<br />

Sococim Industries RUFISQUE (DAKAR) 99,91 99,88<br />

Postoudiokoul RUFISQUE (DAKAR) 100,00 100,00<br />

Sact RUFISQUE (DAKAR) 100,00 100,00<br />

Sodevit BANDIA 100,00 –<br />

MALI<br />

Intégration globale :<br />

Sococim Industries Mali BAMAKO 100,00 –<br />

55


■<br />

Comptes consolidés<br />

Liste des mandats et fonctions exercés<br />

(article L. 225-102-1 du Code de Commerce)<br />

Jacques MERCERON-VICAT <strong>Vicat</strong> Président-Directeur Général<br />

Béton Travaux<br />

Président-Directeur Général<br />

SATM<br />

Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />

National Cement Company Président-Directeur Général<br />

Vigier Holding<br />

Administrateur<br />

Aktas<br />

Administrateur<br />

Bastas Baskent Cimento Administrateur<br />

Konya Cimento<br />

Administrateur<br />

Bastas Hazir Beton<br />

Administrateur<br />

Tamtas<br />

Administrateur<br />

Sococim Industries<br />

Administrateur<br />

Jean-Michel ALLARD <strong>Vicat</strong> Directeur Général Adjoint – Administrateur<br />

Béton Travaux<br />

Représentant permanent de <strong>Vicat</strong> – Administrateur<br />

SATMA<br />

Président<br />

<strong>Vicat</strong> Produits Industriels Président<br />

CAC<br />

Président<br />

KRISTO<br />

Représentant permanent de VPI – Administrateur<br />

Vigier Holding<br />

Administrateur<br />

Konya Cimento<br />

Administrateur<br />

Raoul de PARISOT <strong>Vicat</strong> Directeur Général Adjoint<br />

SEGY<br />

Administrateur<br />

Holding Escolle Construction Administrateur<br />

National Cement Company Administrateur<br />

Vigier Holding<br />

Vice Président<br />

Sococim Industries<br />

Président-Directeur Général<br />

Bernard TITZ <strong>Vicat</strong> Directeur Général Adjoint – Administrateur<br />

SATM<br />

Président-Directeur Général<br />

Béton Travaux<br />

Directeur Général – Administrateur<br />

Escolle Béton<br />

Administrateur<br />

Getrim<br />

Gérant<br />

Béton 69<br />

Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />

BCCA<br />

Représentant permanent de <strong>Vicat</strong> – Administrateur<br />

BGC<br />

Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />

Béton Rhône-Alpes<br />

Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />

C2B<br />

Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />

DEC<br />

Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />

Est Béton<br />

Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />

Kristo<br />

Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />

Parficim<br />

Représentant permanent de BCCA – Administrateur<br />

Sococim Industries<br />

Administrateur<br />

Postodiokoul<br />

Administrateur Général<br />

Sodevit<br />

Administrateur Général<br />

Louis MERCERON-VICAT <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />

BGIE<br />

Président<br />

Béton Rhône-Alpes Nord Président<br />

Béton Travaux<br />

Directeur Général Adjoint<br />

BGC<br />

Représentant permanent de Béton Rhône-Alpes – Administrateur<br />

Aktas<br />

Administrateur<br />

Bastas Baskent Cimento Administrateur<br />

Konya Cimento<br />

Administrateur<br />

Bastas Hazir Beton<br />

Administrateur<br />

Tamtas<br />

Administrateur<br />

Guy SIDOS <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />

National Cement Company Directeur Général<br />

Sococim Industries<br />

Administrateur<br />

Vigier Holding<br />

Administrateur<br />

René FEGUEUX <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />

Raynald DREYFUS <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />

Hans BAUER <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />

Paul VANFRACHEM <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />

56


<strong>Rapport</strong> des commissaires aux comptes<br />

sur les comptes consolidés<br />

exercice clos le 31 décembre 2002<br />

Mesdames, Messieurs,<br />

En exécution de la mission qui nous a été confiée par<br />

l’assemblée générale, nous avons procédé au contrôle<br />

des comptes consolidés de la société <strong>Vicat</strong> S.A. relatifs à<br />

l’exercice clos le 31 décembre 2002, tels qu’ils sont joints<br />

au présent rapport.<br />

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil<br />

d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre<br />

audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.<br />

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles<br />

applicables en France ; ces normes requièrent la<br />

mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance<br />

raisonnable que les comptes consolidés ne comportent<br />

pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner,<br />

par sondages, les éléments probants justifiant les données<br />

contenues dans ces comptes. Il consiste également à<br />

apprécier les principes comptables suivis et les estimations<br />

significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier<br />

leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos<br />

contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée<br />

ci-après.<br />

Nous certifions que les comptes consolidés, établis conformément<br />

aux règles et principes comptables applicables en<br />

France, sont réguliers et sincères et donnent une image<br />

fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du<br />

résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises<br />

dans la consolidation.<br />

Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification<br />

des informations données dans le rapport sur la gestion du<br />

Groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur<br />

sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.<br />

Paris-La Défense et Chamalières, le 17 mars 2003<br />

KPMG Audit<br />

Département de KPMG S.A.<br />

Jean-Marie Pinel<br />

Associé<br />

Patrick Wolff<br />

57


■<br />

Comptes sociaux<br />

Bilan<br />

(EN MILLIERS D’EUROS)<br />

ACTIF 2002 2001<br />

Montant Amortissements Net Net<br />

brut et provisions<br />

Actif immobilisé<br />

Immobilisations incorporelles<br />

Concessions, brevets et droits similaires 8 527 5 326 3 201 4 112<br />

Fonds commercial 1 163 1 163<br />

Autres immobilisations incorporelles 313 239 74 94<br />

Immobilisations corporelles<br />

Terrains 71 532 10 804 60 728 60 019<br />

Constructions 114 330 82 949 31 381 28 886<br />

Installations techniques 376 793 332 996 43 797 41 089<br />

Autres immobilisations corporelles 20 393 16 568 3 825 3 210<br />

Immobilisations en cours 5 902 5 902 5 945<br />

Avances et acomptes 380 380 906<br />

Immobilisations financières<br />

Participations 967 792 7 237 960 555 905 312<br />

Autres titres immobilisés 694 418 276 287<br />

Prêts 1 278 1 278 1 341<br />

Autres immobilisations financières 1 828 1 828 1 661<br />

Total actif immobilisé 1 570 925 457 700 1 113 225 1 052 862<br />

Actif circulant<br />

Stocks<br />

Matières premières, approvisionnements 29 069 29 069 26 807<br />

En-cours de production de biens 9 726 9 726 10 380<br />

Produits intermédiaires et finis 9 441 9 441 8 343<br />

Marchandises 127 127 148<br />

Avances et acomptes versés sur commandes 387 387 279<br />

Créances<br />

Créances clients et comptes rattachés 102 758 266 102 492 98 539<br />

Autres créances 117 354 3 117 351 49 464<br />

Valeurs mobilières de placement 17 893 17 893 12 956<br />

Disponibilités 380 380 2 928<br />

Comptes de régularisation<br />

Charges constatées d'avance 2 843 2 843 2 132<br />

Total actif circulant 289 978 269 289 709 211 976<br />

Charges à répartir 857 857 1 295<br />

Écarts de conversion actif 23 23 25<br />

TOTAL GÉNÉRAL 1 861 783 457 969 1 403 814 1 266 158<br />

58


(EN MILLIERS D’EUROS)<br />

PASSIF 2002 2001<br />

Capitaux propres<br />

Capital social * 62 362 62 362<br />

Primes d’émission, de fusion, d’apport 11 207 11 207<br />

Écarts de réévaluation 11 307 11 309<br />

Réserve légale 6 236 6 236<br />

Réserves réglementées 25 725 25 725<br />

Autres réserves 402 278 348 838<br />

Report à nouveau 39 236 38 112<br />

Résultat de l’exercice 78 242 70 230<br />

Provisions réglementées 21 093 19 015<br />

Total 657 686 593 034<br />

Provisions pour risques et charges<br />

Provisions pour risques 684 585<br />

Provisions pour charges 9 835 10 168<br />

Total 10 519 10 753<br />

Dettes<br />

Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit ** 436 407 552 111<br />

Emprunts et dettes financières divers 731 798<br />

Dettes fournisseurs et comptes rattachés 37 526 39 900<br />

Dettes fiscales et sociales 22 935 18 075<br />

Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 5 017 4 753<br />

Autres dettes 232 897 46 726<br />

Comptes de régularisation<br />

Produits constatés d’avance 2 2<br />

Total 735 515 662 365<br />

Écarts de conversion passif 94 6<br />

TOTAL GÉNÉRAL 1 403 814 1 266 158<br />

* Écarts de réévaluation incorporés au capital. 14 855 14 855<br />

** Dont concours bancaires et soldes créditeurs de banques (inclus billets de trésorerie). 4 387 5 061<br />

59


■<br />

Comptes sociaux<br />

Compte de résultat<br />

(EN MILLIERS D’EUROS)<br />

2002 2001<br />

Produits d’exploitation<br />

Ventes de marchandises 2 937 2 870<br />

Production vendue de biens et de services 371 696 364 093<br />

Chiffre d’affaires net 374 633 366 963<br />

Production stockée 444 – 687<br />

Production immobilisée 468 325<br />

Subventions d’exploitation 474 111<br />

Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges 2 216 2 342<br />

Autres produits 2 139 2 091<br />

Total des produits d’exploitation 380 374 371 145<br />

Charges d’exploitation<br />

Achats de marchandises 2 835 3 190<br />

Variation de stock de marchandises 21 – 6<br />

Achats de matières premières et approvisionnements 65 284 66 175<br />

Variation de stock (matières premières et approvisionnements) – 2 262 – 2 155<br />

Autres achats et charges externes 121 470 115 442<br />

Impôts, taxes et versements assimilés 13 917 13 117<br />

Salaires et traitements 32 823 30 332<br />

Charges sociales 14 573 13 744<br />

Dotations aux amortissements sur immobilisations 16 990 18 096<br />

Dotations aux provisions sur immobilisations<br />

Dotations aux provisions sur actif circulant 61 92<br />

Dotations aux provisions pour risques et charges 1 345 1 859<br />

Autres charges 693 510<br />

Total des charges d’exploitation 267 750 260 396<br />

Résultat d’exploitation 112 624 110 749<br />

Produits financiers<br />

Produits financiers de participations 25 015 21 658<br />

Produits des autres valeurs mobilières et créances immobilisées 74 74<br />

Autres intérêts et produits assimilés 104 141<br />

Reprises sur provisions et transferts de charges 210 138<br />

Différences positives de change 243 407<br />

Total des produits financiers 25 646 22 418<br />

Charges financières<br />

Dotations financières aux amortissements et provisions 23 25<br />

Intérêts et charges assimilées 26 331 30 060<br />

Différences négatives de change 252 1 159<br />

Total des charges financières 26 606 31 244<br />

Résultat financier – 960 – 8 826<br />

Résultat courant avant impôts 111 664 101 923<br />

60


(EN MILLIERS D’EUROS)<br />

2002 2001<br />

Produits exceptionnels<br />

Produits exceptionnels sur opérations de gestion 35 390<br />

Produits exceptionnels sur opérations en capital 2 777 2 111<br />

Reprises sur provisions et transferts de charges 2 599 7 816<br />

Total des produits exceptionnels 5 411 10 317<br />

Charges exceptionnelles<br />

Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 170 4 596<br />

Charges exceptionnelles sur opérations en capital 154 382<br />

Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions 4 677 5 869<br />

Total des charges exceptionnelles 5 001 10 847<br />

Résultat exceptionnel 410 -530<br />

Participation salariés aux fruits de l’entreprise 3 574 3 251<br />

Impôts sur les bénéfices 30 258 27 912<br />

Total des produits 411 431 403 880<br />

Total des charges 333 189 333 650<br />

Bénéfice 78 242 70 230<br />

61


■<br />

Comptes sociaux<br />

Annexe aux comptes sociaux<br />

(LES MONTANTS SONT EXPRIMÉS EN MILLIERS D’EUROS)<br />

Règles et méthodes comptables<br />

Les comptes <strong>annuel</strong>s sont établis conformément aux dispositions<br />

légales et réglementaires en vigueur en France.<br />

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :<br />

• les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût<br />

d’acquisition ou à leur coût de production. Les immobilisations<br />

acquises avant le 31 décembre 1976 ont fait l’objet<br />

d’une réévaluation ;<br />

• les amortissements sont calculés suivant le mode dégressif<br />

ou linéaire aux taux fiscaux habituels ;<br />

• les terrains de carrière sont amortis en fonction des tonnages<br />

extraits dans l’année, par comparaison avec les réserves<br />

totales estimées ;<br />

• l’écart entre les amortissements fiscaux et les amortissements<br />

linéaires est comptabilisé dans les provisions réglementées<br />

au passif du bilan ;<br />

• les titres de participation sont évalués à leur coût d’acquisition,<br />

sous déduction éventuelle des dépréciations jugées<br />

nécessaires, compte tenu du pourcentage de détention, des<br />

perspectives de rentabilité et des cours de bourse s’ils sont<br />

significatifs ou des prix de marché. Les participations acquises<br />

avant le 31 décembre 1976 ont fait l’objet d’une réévaluation<br />

;<br />

• les stocks sont évalués suivant la méthode du coût unitaire<br />

moyen pondéré ;<br />

• la valeur brute des marchandises et des approvisionnements<br />

comprend le prix d’achat et les frais accessoires ;<br />

• les produits fabriqués sont valorisés au coût de production<br />

comprenant les consommations, les charges directes et indirectes<br />

de production et les amortissements des biens<br />

concourant à la production ;<br />

• les créances et les dettes sont comptabilisées à leur valeur<br />

nominale ;<br />

• des provisions sont constituées tant sur les stocks que sur<br />

les créances pour prendre en compte les pertes probables<br />

pouvant apparaître à la clôture de l’exercice ;<br />

• les charges et produits en devises sont enregistrés pour<br />

leur contre-valeur à la date d’opération. Les dettes et créances<br />

figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de fin<br />

d’exercice ;<br />

•la différence résultant de l’évaluation des dettes et créances<br />

en devises est portée au bilan en “écart de conversion”.<br />

Les pertes latentes de change non compensées font l’objet<br />

d’une provision pour risques ;<br />

• les valeurs mobilières de placement sont évaluées à leur<br />

coût d’acquisition ou à leur valeur de marché si celle-ci est<br />

inférieure.<br />

Éléments concernant l’activité<br />

de l’exercice<br />

Le chiffre d’affaires net par secteur d’activité et par<br />

marché géographique est :<br />

(en milliers d’euros)<br />

France Étranger Total<br />

Ciment 313 354 23 969 337 323<br />

Papier 28 902 8 408 37 310<br />

Total 342 256 32 377 374 633<br />

62


Analyse des comptes<br />

A – Actif immobilisé<br />

1) Immobilisations incorporelles et corporelles :<br />

(en milliers d’euros)<br />

Valeur brutes Augmentations Diminutions Valeur brutes<br />

au début<br />

à la fin<br />

de l’exercice<br />

de l’exercice<br />

Concessions, brevets, fonds commercial et autres immobilisations incorporelles 10 002 1 10 003<br />

Terrains et aménagements 70 520 1 110 98 71 532<br />

Constructions et aménagements 108 795 5 547 12 114 330<br />

Installations techniques, matériel et outillage industriels 363 924 13 430 561 376 793<br />

Autres immobilisations corporelles 18 617 2 126 350 20 393<br />

Immobilisations corporelles en cours 5 945 22 170 22 213 5 902<br />

Avances et acomptes 906 268 794 380<br />

Totaux 578 709 44 652 24 028 599 333<br />

(en milliers d’euros)<br />

Amortissements Augmentations Diminutions Amortissements<br />

au début<br />

à la fin<br />

de l’exercice<br />

de l’exercice<br />

Concessions, brevets, fonds commercial et autres immobilisations incorporelles 5 796 932 6 728<br />

Terrains et aménagements 9 434 330 27 9 737<br />

Constructions et aménagements 79 909 3 053 13 82 949<br />

Installations techniques, matériel et outillage industriels 322 835 10 726 565 332 996<br />

Autres immobilisations corporelles 15 407 1 510 349 16 568<br />

Totaux 433 381 16 551 954 448 978<br />

Le fonds commercial, intégralement amorti, est constitué<br />

de valeurs reçues en apport antérieurement à l’exercice<br />

1986.<br />

Les investissements industriels ont été amortis<br />

comme suit :<br />

– constructions 20 à 40 ans<br />

– installations complexes 8 à 10 ans<br />

– installations anti-pollution 6 ans 2/3<br />

– matériel roulant 4 à 5 ans<br />

– matériel divers 5 ans.<br />

– matériels informatiques 3 ans<br />

2) Immobilisations financières :<br />

Les immobilisations financières brutes ont augmenté<br />

de 55 151 principalement par suite :<br />

– de l’augmentation de nos participations<br />

pour un montant de : + 55 047<br />

– de la diminution des prêts pour : – 63<br />

– de la variation des autres<br />

immobilisations financières : + 167<br />

55 151<br />

Les prêts et autres immobilisations financières<br />

se ventilent en :<br />

– un an au plus 20<br />

– plus d’un an 3 086<br />

3 106<br />

63


■<br />

Comptes sociaux<br />

B – Capitaux propres<br />

Le capital social est fixé à la somme de 62 361 600 euros.<br />

Il est divisé en 15 590 400 actions de 4 euros. (1)<br />

(1) dont détenus par :<br />

– Personnel 4,94 %<br />

dont actionnaires salariés (*) 2,26 %<br />

– Familles 5,13 %<br />

– Hopar et Soparfi 46,54 %<br />

– Heidelberg 35,00 %<br />

(*) au sens de l’article L.225-102 du Code de commerce.<br />

Les autres postes de capitaux propres ont évolué<br />

comme suit au cours de l’exercice :<br />

– Écart de réévaluation – 2<br />

–Provisions réglementées 2 078<br />

– Autres réserves et report à nouveau 54 564<br />

C – Provisions pour risques et charges<br />

(en milliers d’euros)<br />

Montant Dotation Reprise Reprise Montant<br />

au début de l’exercice (provision (provision à la fin<br />

de l’exercice utilisée) non utilisée) de l’exercice<br />

Provisions pour reconstitution de carrières 8 200 944 864 8 280<br />

Provisions pour travaux de restructuration 1 007 135 872<br />

Provisions pour grosses réparations 454 454<br />

Provisions pour litiges 438 146 106 478<br />

Autres provisions pour charges 654 277 496 435<br />

10 753 1 367 1 601 10 519<br />

Les provisions pour risques et charges qui s’élèvent<br />

à 10 519 couvrent notamment :<br />

•les coûts prévisionnels liés à l’obligation de reconstitution<br />

des sites de carrières. Ces provisions sont<br />

constituées, pour chacune des carrières, en fonction des<br />

tonnages extraits rapportés au gisement potentiel, et par<br />

référence aux coûts estimés des travaux en fin<br />

d’exploitation ;<br />

• les dépenses de réaménagement et de restructuration<br />

des usines.<br />

D – Dettes financières<br />

Au cours de l’exercice 2002, les dettes financières à moyen et long terme, les concours bancaires courants et soldes créditeurs<br />

de banque ont diminué de 115 771.<br />

Échéancier<br />

(en milliers d’euros)<br />

Montant 1 an + 1 an et + de<br />

brut au plus 5 ans au plus 5 ans<br />

Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (1) 432 020 94 020 338 000<br />

Emprunts et dettes financières divers 731 59 152 520<br />

Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques (1) 4 387 4 387<br />

(1) Dont billets de trésorerie 128 000 128 000<br />

L’endettement à taux variable est couvert, afin de limiter<br />

l’exposition au risque de taux, au moyen de divers instruments<br />

financiers (contrats d’échange de taux d’intérêts, caps) sur<br />

des durées de 3 à 5 ans pour un montant au 31 décembre<br />

2002 de 430 367.<br />

64


E – Échéances des créances et dettes d’exploitation<br />

L’ensemble des créances et des dettes d’exploitation sont à<br />

un an au plus d’échéance.<br />

F – Autres éléments d’information sur le bilan<br />

et le compte de résultat<br />

Le résultat exceptionnel intègre une charge nette de<br />

2 078 milliers d’euros au titre de la variation des provisions<br />

réglementées.<br />

Les autres éléments d’information sont donnés dans les<br />

tableaux ci-après :<br />

Éléments relevant<br />

de plusieurs postes du bilan<br />

Entreprises<br />

liées<br />

(en milliers d’euros)<br />

Dettes<br />

ou créances<br />

représentées<br />

par des effets<br />

de commerce<br />

Participations 957 140<br />

Créances clients et comptes rattachés 24 308 39 092<br />

Autres créances 112 074<br />

Dettes fournisseurs et comptes rattachés 10 423 12 011<br />

Dettes sur immobilisations<br />

et comptes rattachés 780<br />

Autres dettes 225 675<br />

Éléments du compte de résultat<br />

Charges financières 2 615<br />

Produits financiers hors dividendes 3 045<br />

(en milliers d’euros)<br />

Charges à payer<br />

Montant<br />

Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 4 020<br />

Dettes fournisseurs et comptes rattachés 6 497<br />

Dettes fiscales et sociales 8 904<br />

Autres dettes 423<br />

19 844<br />

(en milliers d’euros)<br />

Charges constatées d’avance<br />

Montant<br />

Charges d’exploitation 1 821<br />

Charges financières 1 022<br />

2 843<br />

Répartition de l’impôt sur les bénéfices et des contributions additionnelles<br />

(en milliers d’euros)<br />

Répartition Résultat Impôt sur Contribution Contribution Résultat net<br />

avant impôt les sociétés LDF 95 sociale après impôt<br />

Résultat courant 111 664 – 29 413 – 910 – 974 80 367<br />

Résultat exceptionnel (et participation) – 3 164 979 29 31 – 2 125<br />

Résultat comptable 108 500 – 28 434 – 881 – 943 78 242<br />

65


■<br />

Comptes sociaux<br />

Engagements hors bilan<br />

Engagements donnés<br />

(en milliers d’euros)<br />

Montant hors bilan<br />

Engagements de départs en retraite 2 660<br />

Total 2 660<br />

Les engagements de départs en retraite sont calculés<br />

conformément aux clauses prévues par les conventions collectives<br />

compte tenu de la rotation du personnel constatée<br />

au cours des dernières années, les montants hors charges<br />

sociales obtenus étant actualisés.<br />

Incidences des évaluations fiscales<br />

dérogatoires<br />

(en milliers d’euros)<br />

Rubriques Dotations Reprises Montant<br />

Résultat de l’exercice 78 242<br />

Impôt sur les bénéfices 28 434<br />

Contribution LDF 95 881<br />

Contribution sociale 943<br />

Résultat avant impôt 108 500<br />

Variation amortissements dérogatoires 4 159 2 502 1 657<br />

Variation provisions pour investissement 458 458<br />

Variation provisions pour hausse de prix 60 77 – 17<br />

Sous-total 4 677 2 579 2 098<br />

Résultat hors évaluations fiscales<br />

dérogatoires (avant impôt) 110 598<br />

Situation fiscale différée<br />

(en milliers d’euros)<br />

Rubriques<br />

Montant<br />

Impôt dû sur :<br />

– provisions pour hausse de prix 864<br />

– amortissements dérogatoires 5 474<br />

– provisions pour investissement 162<br />

Total accroissements 6 500<br />

Impôt payé d’avance sur :<br />

– charges non déductibles temporairement<br />

(à déduire l’année suivante) 1 448<br />

dont participation des salariés 1 266<br />

Total allègements 1 448<br />

Situation fiscale différée nette 5 052<br />

(en milliers d’euros)<br />

Rémunérations des dirigeants<br />

Montant<br />

Rémunérations allouées :<br />

– aux administrateurs ès qualités 151<br />

– aux membres de la direction 1 504<br />

Effectif Moyen Au 31/12/2002<br />

Cadres 149 154<br />

Agents de maîtrise, techniciens, employés 349 351<br />

Ouvriers 293 296<br />

Total société 791 801<br />

Dont papier 171 174<br />

La société <strong>Vicat</strong> a opté pour le régime d’intégration fiscale<br />

dont elle est tête de groupe pour une période de 5 ans<br />

ouverte le 1 er janvier 2000. Cette option concerne 18 filiales.<br />

L’économie d’impôt qui en résulte s’élève à 759.<br />

66


Résultats financiers<br />

au cours des cinq derniers exercices<br />

I. Situation financière en fin d’exercice<br />

(EN MILLIERS D’EUROS)<br />

1998 1999 2000 2001 2002<br />

a) Capital social 29 709 264 62 361 600 62 361 600 62 361 600 62 361 600<br />

b) Nombre d’actions émises 7 795 200 15 590 400 15 590 400 15 590 400 15 590 400<br />

II. Résultat global<br />

des opérations effectives<br />

a) Chiffre d’affaires HT 303 183 198 323 867 923 345 553 998 366 963 034 374 633 339<br />

b) Bénéfice avant impôt, participation,<br />

amortissements et provisions 101 788 649 114 566 681 120 766 147 117 591 678 130 747 435<br />

c) Impôt sur les bénéfices 30 939 528 33 613 678 28 477 476 27 912 000 30 258 000<br />

d) Participation des salariés due au titre de l’exercice 2 957 511 3 186 184 2 606 878 3 251 000 3 573 500<br />

e) Bénéfice après impôt, amortissements et provisions 49 177 459 52 244 568 65 098 858 70 229 502 78 241 692<br />

f) Montant des bénéfices distribués 13 072 076 14 260 447 14 810 880 15 902 208 17 928 960<br />

III. Résultat des opérations<br />

réduit à une seule action<br />

a) Bénéfice après impôt, participation<br />

mais avant amortissements et provisions<br />

(à nombre d’actions comparables) 4,35 4,99 5,75 5,54 6,22<br />

b) Bénéfice après impôt, participation, amortissements<br />

et provisions (à nombre d’actions comparables) 3,15 3,35 4,18 4,50 5,02<br />

c) Dividende versé à chaque action<br />

(à nombre d’actions comparables) 0,84 0,91 0,95 1,02 1,15<br />

IV. Personnel<br />

a) Nombre de salariés 756 768 769 777 791<br />

b) Montant de la masse salariale (1) 28 481 692 29 243 425 29 620 611 30 332 149 31 477 920<br />

c) Montant des sommes versées au titre des avantages<br />

sociaux (Sécurité sociale, œuvres sociales,etc.) 13 353 491 13 471 644 13 588 895 13 744 389 14 572 980<br />

(1) Indemnités de départ des préretraités exclues.<br />

67


■<br />

Comptes sociaux<br />

Tableau des filiales et participations<br />

(EN MILLIERS D’UNITÉS MONÉTAIRES : EUROS, USD, FCFA)<br />

Sociétés ou Capital Réserves Quote-part Valeur comptable Prêts et Montant Chiffre Bénéfice Dividendes Observations<br />

groupes des sociétés et report de capital des titres détenus avances des d’affaires ou perte (–) encaissés<br />

à nouveau détenu consentis cautions hors taxes du par la<br />

(avant (en %) brute nette par la et avals du dernier dernier Société<br />

affectation) Société et donnés exercice exercice au cours<br />

des non encore par la écoulé clos de<br />

résultats remboursés Société l’exercice<br />

A) Filiales & participations dont la valeur brute d’inventaire excède 1 % du capital de <strong>Vicat</strong><br />

1) Filiales (50 % au moins du capital détenu par la Société)<br />

Béton Travaux<br />

92095 Paris-La Défense 27 997 131 376 99,97 88 858 88 858 9 480 12 903 21 948 13 995<br />

National Cement Company usd usd usd usd<br />

Los Angeles USA 190 521 70 250 96,84 171 669 165 755 100 600 301 793 1 308<br />

Parficim<br />

92095 Paris-La Défense 47 034 650 764 99,99 676 487 676 487 13 701 6 089<br />

2) Participations (10 à 50 % du capital détenu par la Société)<br />

Société des Ciments d’Abidjan Fcfa Fcfa Fcfa Fcfa<br />

Côte-d’Ivoire 2 000 000 9 784 070 17,14 1 596 1 596 33 698 065 815 266 368 chiffres 2001<br />

Satm<br />

38081 L’Isle d’Abeau Cedex 1 600 21 707 22,00 15 765 15 765 91 301 6 452 1 100<br />

Satma<br />

38081 L’Isle d’Abeau Cedex 10 754 15 013 35,71 7 612 7 612 90 488 7<br />

B) Autres filiales & participations<br />

a) filiales françaises (ensemble) 3 818 2 122 110 426<br />

b) filiales étrangères (ensemble) 2 682 2 636 50<br />

TOTAL 968 487 960 831 110 240 21 978<br />

68


Analyse du résultat de l’exercice<br />

(en euros)<br />

Le résultat courant de l’exercice s’élève à : 111 664 677<br />

Compte tenu :<br />

– des autres produits et charges exceptionnels 408 515<br />

– de la participation des salariés – 3 573 500<br />

– de l’impôt sur les sociétés – 30 258 000<br />

Le résultat de l’exercice 2002 s’élève à : 78 241 692<br />

Proposition d’affectation du résultat<br />

Distribution au cours<br />

des trois dernières années<br />

à nombre d’actions comparables<br />

(en euros)<br />

Exercice Revenu Dividende Avoir<br />

global distribué fiscal<br />

1999 1,37 0,91 0,46<br />

2000 1,425 0,95 0,475<br />

2001 1,53 1,02 0,51<br />

Nous vous proposons de répartir le résultat comme suit :<br />

(en euros)<br />

Résultat de l’exercice 78 241 692<br />

Report à nouveau antérieur 39 235 645<br />

Total à répartir 117 477 337<br />

Nous vous proposons la répartition ci-après :<br />

(en euros)<br />

– dividende 1,15 euro par action d’un nominal de 4 euros 17 928 960<br />

– dotation à la réserve facultative 60 312 732<br />

– report à nouveau 39 235 645<br />

Sur la base de cette proposition, le dividende<br />

par action d’un nominal de 4 euros s’élève à : 1,15<br />

auquel s’ajoute l’impôt payé au Trésor (avoir fiscal) 0,575<br />

Soit un revenu brut de : 1,725<br />

Nota : Le montant des dividendes mentionnés tient compte<br />

de toutes les actions existantes.<br />

Lors de la mise en paiement, les dividendes sur actions<br />

propres seront affectés au compte “report à nouveau”.<br />

69


■<br />

Comptes sociaux<br />

<strong>Rapport</strong>s des commissaires aux comptes<br />

exercice clos le 31 décembre 2002<br />

<strong>Rapport</strong> général<br />

Mesdames, Messieurs,<br />

En exécution de la mission qui nous a été confiée par<br />

l’assemblée générale, nous vous présentons notre rapport<br />

relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2002, sur :<br />

• le contrôle des comptes <strong>annuel</strong>s de la société <strong>Vicat</strong> S.A.,<br />

tels qu’ils sont joints au présent rapport ;<br />

• les vérifications spécifiques et les informations prévues par<br />

la loi.<br />

Les comptes <strong>annuel</strong>s ont été arrêtés par le conseil<br />

d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre<br />

audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.<br />

1–Opinion sur les comptes <strong>annuel</strong>s<br />

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles<br />

applicables en France ; ces normes requièrent la mise<br />

en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance<br />

raisonnable que les comptes <strong>annuel</strong>s ne comportent pas<br />

d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner,<br />

par sondages, les éléments probants justifiant les données<br />

contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier<br />

les principes comptables suivis et les estimations significatives<br />

retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier<br />

leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos<br />

contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion<br />

exprimée ci-après.<br />

Nous certifions que les comptes <strong>annuel</strong>s, établis conformément<br />

aux règles et principes comptables applicables en<br />

France, sont réguliers et sincères et donnent une image<br />

fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi<br />

que de la situation financière et du patrimoine de la société<br />

à la fin de cet exercice.<br />

2–Vérifications et informations spécifiques<br />

Nous avons également procédé, conformément aux normes<br />

professionnelles applicables en France, aux vérifications<br />

spécifiques prévues par la loi.<br />

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité<br />

et la concordance avec les comptes <strong>annuel</strong>s des informations<br />

données dans le rapport de gestion du conseil<br />

d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires<br />

sur la situation financière et les comptes <strong>annuel</strong>s.<br />

L’information prévue par l’article L.225-102-1 du Code de<br />

Commerce a été communiquée globalement dans l’annexe<br />

et non individuellement.<br />

Paris-La Défense et Chamalières, le 17 mars 2003<br />

KPMG Audit<br />

Département de KPMG S.A.<br />

Jean-Marie Pinel<br />

Associé<br />

Patrick Wolff<br />

<strong>Rapport</strong> spécial sur les conventions réglementées<br />

Mesdames, Messieurs,<br />

En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société,<br />

nous devons vous présenter un rapport sur les conventions<br />

réglementées dont nous avons été avisés. Il n’entre pas dans<br />

notre mission de rechercher l’existence éventuelle de telles<br />

conventions.<br />

Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune<br />

convention visée à l’article L.225-38 du Code de commerce.<br />

Paris-La Défense et Chamalières, le 17 mars 2003<br />

KPMG Audit<br />

Département de KPMG S.A.<br />

Jean-Marie Pinel<br />

Associé<br />

Patrick Wolff<br />

70


Questions diverses<br />

Conformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée<br />

Générale Mixte du 4 juin 2002, nous avons acheté en Bourse<br />

en 2002 : 45 529 actions de notre société, au nominal de<br />

4 euros, au cours moyen de 56,87 euros. Le montant total<br />

des frais d’acquisition s’est élevé à 12 614,02 euros.<br />

À la clôture de l’exercice, après distribution aux salariés de<br />

76 242 actions, nous détenions 265 005 de nos propres<br />

actions, soit 1,70 % du capital social. Le cours moyen d’achat<br />

des titres en portefeuille, au 31 décembre 2002, s’élevait à<br />

48,62 euros pour un nominal de 4 euros.<br />

Pour poursuivre le développement de l’intéressement au<br />

capital de nos salariés, tout en conservant la possibilité de<br />

régulariser le cours en Bourse et d’user des facultés prévues<br />

par la loi, nous vous demandons, dans la limite de 10 %<br />

du montant du capital, l’autorisation d’acheter et de vendre<br />

en Bourse nos propres actions jusqu’à la réunion<br />

de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes<br />

de l’exercice 2003.<br />

Le prix d’achat, hors frais, ne pourra excéder 90 euros et le<br />

prix de vente, hors frais, ne sera pas inférieur à 40 euros,<br />

pour une action d’un nominal de 4 euros.<br />

Les mandats d’Administrateur de Messieurs Hans Bauer,<br />

Raynald Dreyfus et Guy Sidos venant à expiration, je vous<br />

propose de soumettre à l’Assemblée Générale Ordinaire qui<br />

statuera sur les comptes de l’exercice leur renouvellement<br />

pour une nouvelle période de six années.<br />

71


■<br />

Comptes sociaux<br />

Résolutions<br />

proposées à l’Assemblée Générale Ordinaire du 6 juin 2003<br />

Première résolution<br />

L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la<br />

lecture du rapport de gestion du Conseil d’Administration sur<br />

les opérations de l’exercice 2002 et du rapport général des<br />

commissaires aux comptes sur les comptes de cet exercice,<br />

approuve les comptes <strong>annuel</strong>s de l’exercice considéré, tels<br />

qu’ils sont présentés, ainsi que les opérations traduites ou<br />

résumées dans ces rapports.<br />

En conséquence, elle donne quitus entier et sans réserve au<br />

Conseil d’Administration pour l’exécution de son mandat<br />

pendant ledit exercice.<br />

Deuxième résolution<br />

L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la<br />

lecture du rapport des commissaires aux comptes sur les<br />

comptes consolidés, approuve les comptes consolidés au<br />

31.12.2002 ainsi que les opérations transmises dans ces<br />

comptes ou résumées dans le rapport sur la gestion du<br />

Groupe inclus dans le rapport de gestion.<br />

Troisième résolution<br />

L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la<br />

lecture du rapport spécial des commissaires aux comptes<br />

sur les opérations visées à l’article L.225-38 du Code de<br />

Commerce, approuve ces conventions.<br />

Quatrième résolution<br />

L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir constaté<br />

l’existence de bénéfices distribuables, approuve l’affectation<br />

et la répartition de ces bénéfices proposées par le Conseil<br />

d’Administration et fixe, en conséquence, à une somme<br />

nette de 1,15 euro par action d’un nominal de 4 euros le<br />

dividende à répartir au titre de l’exercice 2002, auquel<br />

s’ajoutera l’impôt déjà payé au Trésor (avoir fiscal) de<br />

0,575 euro (*). Ce dividende sera mis en paiement à l’issue<br />

de l’Assemblée Générale, au siège social et au guichet des<br />

banques, dans le cadre des dispositions relatives à la dématérialisation<br />

des valeurs mobilières.<br />

L’Assemblée Générale Ordinaire constate que le revenu<br />

global assuré à chaque action pour les trois exercices<br />

précédents, et comprenant le dividende distribué et l’avoir<br />

fiscal, a été le suivant, à nombre d’actions comparables :<br />

en euros<br />

Exercice Revenu Dividende Avoir<br />

global distribué fiscal<br />

1999 1,37 0,91 0,46<br />

2000 1,425 0,95 0,475<br />

2001 1,53 1,02 0,51<br />

(*) Réserve faite du taux réduit applicable à certaines personnes morales.<br />

Cinquième résolution<br />

L’Assemblée Générale Ordinaire autorise le Conseil<br />

d’Administration à procéder à des achats en Bourse en vue<br />

de leur attribution au personnel dans le cadre de l’article<br />

L.225-208 du Code de Commerce.<br />

Sixième résolution<br />

L’Assemblée Générale Ordinaire, en application des articles<br />

L.225-209 et 225-210 du Code de Commerce, autorise le<br />

Conseil d’Administration à procéder à des achats et des ventes<br />

en Bourse en vue de régulariser les cours ou d’intervenir<br />

en fonction des situations de marché.<br />

Septième résolution<br />

Les autorisations visées aux cinquième et sixième résolutions<br />

sont accordées, dans la limite de dix-huit mois, jusqu’à<br />

l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes<br />

de l’exercice 2003.<br />

Les achats en Bourse, dans le cadre des résolutions cinq et<br />

six ci-dessus, ne devront pas conduire la Société à détenir<br />

plus de 10 % de son capital social.<br />

Les achats et les ventes pourront également porter sur des<br />

blocs de titres.<br />

Pour un nominal de 4 euros, le prix d’achat hors frais ne<br />

devra pas excéder 90 euros et le prix de vente hors frais ne<br />

devra pas être inférieur à 40 euros.<br />

Huitième résolution<br />

L’Assemblée Générale Ordinaire décide de renouveler pour<br />

une durée de six années le mandat d’Administrateur de<br />

Monsieur Raynald Dreyfus, ce mandat arrivant à expiration,<br />

soit jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à<br />

statuer sur les comptes de l’exercice 2008.<br />

Neuvième résolution<br />

L’Assemblée Générale Ordinaire décide de renouveler pour<br />

une durée de six années le mandat d’Administrateur de<br />

Monsieur Guy Sidos, ce mandat arrivant à expiration, soit<br />

jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur<br />

les comptes de l’exercice 2008.<br />

Dixième résolution<br />

L’Assemblée Générale Ordinaire décide de renouveler pour<br />

une durée de six années le mandat d’Administrateur de<br />

Monsieur Hans Bauer, ce mandat arrivant à expiration, soit<br />

jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur<br />

les comptes de l’exercice 2008.<br />

Onzième résolution<br />

L’Assemblée Générale confère tous pouvoirs aux porteurs de<br />

copies ou d’extraits du procès-verbal de la présente séance,<br />

en vue de l’accomplissement de toutes formalités légales ou<br />

administratives et faire tous dépôts et publicité prévus par la<br />

législation en vigueur.<br />

72


Conception et réalisation : Altedia Paris<br />

Photos : Markus Senn, Interpos, Demo Relamcilik/Ankara, G. Maucuit Lecomte, Studio Pons,<br />

D. Pernin, Aréa, Photo Chany, Khaked Alkotob, Panafcom Young & Rubicam.<br />

Photothèques : A–51/Sylvie Chappaz, <strong>Vicat</strong>, National Cement Company, Cimbéton, Yann Kerveno, X<br />

Partie financière imprimée sur Vergé ivoire des Papeteries de Vizille


Siège social<br />

Tour Manhattan - 6, place de l’Iris<br />

92095 Paris-la-Défense Cedex<br />

Téléphone : + 33 (0)1 58 86 86 86<br />

Télécopie : + 33 (0)1 58 86 87 87<br />

www.vicat.fr

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