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VICAT 2002<br />
<strong>Vicat</strong><br />
deux siècles<br />
au service<br />
du ciment<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2002
■<br />
Historique<br />
1817<br />
■ Louis <strong>Vicat</strong> inventeur<br />
du ciment artificiel.<br />
Louis <strong>Vicat</strong>, ingénieur de<br />
Polytechnique et des Ponts<br />
et Chaussées, invente en 1817<br />
le ciment artificiel.<br />
C’est devant un jury composé<br />
d’éminents savants et ingénieurs<br />
de son temps – comme<br />
Louis-Joseph Gay-Lussac,<br />
physicien et chimiste qui<br />
découvrit la loi de la dilatation<br />
des gaz, Marie Riche, baron<br />
de Prony, ingénieur qui mesura<br />
avec François Arago la vitesse<br />
du son dans l’air, et Philippe<br />
de Girard, industriel et inventeur<br />
notamment d’une machine<br />
à filer le lin – qu’il présenta<br />
le résultat de ses travaux.<br />
Louis <strong>Vicat</strong> (1786-1861)<br />
L’Académie des sciences<br />
approuva le 16 février 1818<br />
les conclusions de ce jury :<br />
Louis <strong>Vicat</strong>, pour la postérité,<br />
était reconnu comme<br />
l’inventeur du ciment artificiel.<br />
Héritière d’une longue tradition cimentière, la société <strong>Vicat</strong> s’appuie<br />
1875<br />
■ Construction<br />
de l’usine<br />
de La Perelle<br />
Après de patientes<br />
et minutieuses<br />
recherches,<br />
Joseph <strong>Vicat</strong><br />
créa l’usine de<br />
La Pérelle destinée<br />
à la fabrication<br />
du ciment prompt<br />
naturel, de belle<br />
couleur chamois,<br />
exclusivité <strong>Vicat</strong><br />
depuis cette date.<br />
1920<br />
■ Achat<br />
de CEPECA<br />
Entreprise<br />
spécialisée<br />
dans la<br />
préfabrication<br />
de tuyaux.<br />
1922<br />
Cimenterie de Montalieu et les montagnes du Bugey en Isère.<br />
■ Construction de l’usine de Montalieu<br />
Montalieu allait connaître une augmentation continue de ses capacités<br />
de production jusqu’à devenir la principale unité du Groupe.<br />
Aujourd’hui, Montalieu fait partie des grandes usines européennes et<br />
demeure un des fleurons de <strong>Vicat</strong>. La capacité de production actuelle<br />
est de 2 millions de tonnes de ciment par an.
Le pont de Souillac sur la Dordogne.<br />
Ingénieur des Ponts et<br />
Chaussées, chargé de<br />
la construction du pont<br />
de Souillac sur la Dordogne,<br />
Louis <strong>Vicat</strong> appliqua les<br />
principes de sa découverte<br />
à cette construction qui sera<br />
ainsi le premier pont en<br />
ciment artificiel construit<br />
dans le monde.<br />
1853<br />
■ Création de l’usine du Genevrey-de-Vif<br />
Vallée de la Gresse près de Grenoble, sous la conduite d’un jeune ingénieur,<br />
des ouvriers s’affairent à construire à flanc de montagne de petits<br />
fours d’essai. Ce jeune ingénieur entreprend de cuire dans ces fours les<br />
calcaires argileux qu’il a analysés et qui lui paraissent aptes à la fabrication<br />
des ciments artificiels. Les résultats sont satisfaisants. Polytechnicien<br />
comme son père, c’est Joseph <strong>Vicat</strong>, âgé de 32 ans qui va lancer la construction<br />
d’une usine au Genevrey-de-Vif en Isère. La longue histoire du<br />
groupe <strong>Vicat</strong> commence… C’est dans cette usine qu’il mit en œuvre dès<br />
1857 la méthode dite “de double cuisson” dont il était l’inventeur. Ce procédé<br />
permit la fabrication d’un ciment très homogène et très régulier.<br />
Joseph <strong>Vicat</strong> (1821-1902)<br />
Cimenterie du Genevrey-de-Vif.<br />
sur une forte culture d’entreprise, dans tous ses domaines d’activité<br />
1929<br />
■ Construction<br />
de l’usine de<br />
La Grave-de-Peille<br />
Après que la Société<br />
Méditerranéenne de Chaux<br />
et Ciments ait été créée, il fut<br />
décidé la mise en route à<br />
l’usine de La Grave-de-Peille<br />
(Alpes-Maritimes) d’une ligne<br />
de fabrication de ciment artificiel.<br />
Cette usine allait devenir<br />
la deuxième entité du groupe<br />
<strong>Vicat</strong> en France.<br />
Sa capacité actuelle est de<br />
1,2 million de tonnes.<br />
1960-1972<br />
■ Usine de Créchy Développement dans le ciment en France<br />
À partir de 1960, <strong>Vicat</strong> affronta une période difficile au cours de<br />
laquelle l’industrie cimentière française se restructurait.<br />
1968 – Construction de l’usine de Créchy, totalement automatisée,<br />
une des plus modernes d’Europe et qui le demeura jusqu’à<br />
nos jours.<br />
1969 – Acquisition de la cimenterie de Xeuilley (Meurthe-et-Moselle).<br />
1970 – Fusion avec les Ciments de Voreppe et Bouvesse (Isère) ;<br />
– Absorption des Ciments Porte de France à Grenoble (Isère).<br />
1972 – Absorption des Ciments de Pont-à-Vendin (Pas-de-Calais).<br />
1
■<br />
Historique<br />
1974<br />
■ Début de l’internationalisation :<br />
USA acquisition de Ragland en<br />
Alabama<br />
Une fois cette restructuration menée à<br />
bien, la Société se tourna vers l’étranger.<br />
Il fut alors décidé d’acquérir la<br />
cimenterie de Ragland (Alabama), une<br />
des plus modernes de notre temps. La<br />
capacité de production de cette usine<br />
est aujourd’hui de 1 200 000 tonnes de<br />
ciment par an.<br />
■ Fusion<br />
avec Ciments<br />
Chiron<br />
Fusion avec la<br />
société des<br />
Ciments Chiron<br />
à Chambéry<br />
(Savoie).<br />
Dans le même<br />
temps, toutes les<br />
usines <strong>Vicat</strong><br />
voyaient leurs<br />
capacités<br />
accrues<br />
et leurs matériels<br />
modernisés.<br />
1980<br />
■ Acquisitions :<br />
des Papeteries<br />
de Vizille (Isère).<br />
Fabrication de<br />
papier impressionécriture<br />
et sacs.<br />
1984<br />
■ Chimie<br />
du Bâtiment<br />
Nouvelle activité<br />
du Groupe<br />
avec le rachat<br />
d’une première<br />
société<br />
spécialisée<br />
dans ce<br />
domaine<br />
1985<br />
Cimenterie de Ragland (Alabama).<br />
Elle y puise sa force pour répondre aux défis de notre temps, qui<br />
1994<br />
■ Turquie : acquisition<br />
de Bastas Baskent Cimento<br />
Une deuxième société turque<br />
intégre le Groupe : acquisition de<br />
la cimenterie de Bastas Baskent<br />
Cimento près d’Ankara.<br />
Les capacités de production des<br />
sociétés de Konya et de Bastas<br />
sont aujourd’hui : 3 500 000 tonnes<br />
de ciment, 1 700 000 tonnes de granulats,<br />
1 100 000 m 3 de béton.<br />
1999<br />
■ Sénégal :<br />
acquisition de Sococim.<br />
Le 15 août 1999, le Groupe rachète<br />
Sococim Industries, société située<br />
au Sénégal, à Rufisque près de Dakar,<br />
et qui comportait notamment une<br />
cimenterie d’une capacité de 1,5 million<br />
de tonnes, aujourd’hui de 2 millions.<br />
<strong>Vicat</strong> s’ouvrait ainsi à un nouveau<br />
continent et à un pays d’Afrique en<br />
plein développement.<br />
Quai d’expédition de la cimenterie de Bastas (Turquie).<br />
Cimenterie de Rufisque (Sénégal).<br />
2
1987<br />
Cimenterie de Lebec (Californie).<br />
■ USA : acquisition de Lebec<br />
en Californie<br />
Poursuivant activement son développement<br />
à l’international, le Groupe acquiert<br />
la cimenterie de Lebec en Californie,<br />
à 80 km au nord de Los Angeles. L’usine<br />
de Lebec voit aujourd’hui sa capacité<br />
atteindre 1 500 000 tonnes de ciment<br />
par an.<br />
■ Acquisitions<br />
multiples : BPE et<br />
granulats en France.<br />
Le secteur béton prêt à<br />
l’emploi et granulats en<br />
France connut un<br />
développement accéléré<br />
par acquisition de<br />
nombreuses sociétés dans<br />
ces différents domaines<br />
d’activité, dont SATM à<br />
Chambéry (béton granulats,<br />
transports et grands travaux).<br />
1987- 199 2<br />
1991<br />
Cimenterie de Konya (Turquie).<br />
■ Turquie : acquisition<br />
de Konya Cimento<br />
Le développement de <strong>Vicat</strong> à<br />
l’International s’intensifie par<br />
l’acquisition de la cimenterie<br />
de Konya Cimento située<br />
à 250 km au sud d’Ankara<br />
(Turquie).<br />
exigent que notre groupe poursuive son expansion au plan international<br />
2001<br />
Cimenterie de Reuchenette (Suisse).<br />
■ Suisse : acquisition de Vigier<br />
en Suisse<br />
Proche de nos installations de Rhône-<br />
Alpes et de Lorraine, le groupe suisse<br />
Vigier est entré dans le Groupe en 2001.<br />
Les différentes activités de Vigier<br />
complètent parfaitement celles de <strong>Vicat</strong>.<br />
Les capacités de production actuelles<br />
sont de 600 000 tonnes de ciment,<br />
500 000 m 3 de béton, 2 500 000 tonnes<br />
de granulats et 400 000 tonnes<br />
de produits préfabriqués.<br />
2003<br />
■ Égypte : participation dans la société Sinaï<br />
Cement Company<br />
Prise de participation dans la société Sinaï Cement Company<br />
(Égypte) comme investisseur<br />
stratégique aux côtés des<br />
membres fondateurs de la<br />
Société, SCC est propriétaire<br />
d’une cimenterie très moderne<br />
de 1 500 000 tonnes de capacité,<br />
bien intégrée sur les<br />
marchés du Caire, du delta<br />
du Nil, de la péninsule du Sinaï<br />
et des territoires voisins.<br />
Cimenterie de Sinaï Cement Company (Égypte).<br />
■ Italie : acquisition de Cementi Centro Sud S.p.a.<br />
Acquisition de la société Cementi Centro Sud S.p.a.,<br />
propriétaire d’une station de broyage en Sardaigne,<br />
et d’un terminal cimentier dans le port de Tarente.<br />
Ces deux établissements, ont une capacité de traitement et<br />
de vente de 600 000 tonnes de ciment, et des installations<br />
modernes et performantes.<br />
3
■<br />
Sommaire<br />
■<br />
Le Groupe<br />
Profil 5<br />
Conseil d’Administration – Direction 6<br />
Message du Président 7<br />
Organigramme du Groupe 8<br />
Chiffres clés 9<br />
Ressources Humaines 10<br />
Environnement 11<br />
■<br />
Ciment<br />
France 14<br />
États-Unis 16<br />
Turquie 18<br />
Sénégal 20<br />
Suisse 21<br />
■<br />
■<br />
■<br />
Béton et granulats<br />
France 24<br />
États-Unis 26<br />
Turquie 28<br />
Sénégal 29<br />
Suisse 29<br />
Autres activités<br />
Papier 32<br />
Transport 33<br />
Préfabrication – Suisse 34<br />
Préfabrication/Négoce – France 35<br />
Chimie du bâtiment 36<br />
Éléments financiers<br />
Comptes consolidés 38<br />
Comptes sociaux 58<br />
4
■<br />
Profil<br />
Profil<br />
1 463 000 000 euros<br />
de chiffre d’affaires<br />
dont plus de 50 %<br />
à l’international<br />
3 métiers<br />
principaux<br />
Ciment<br />
BPE<br />
Granulats<br />
Un groupe<br />
international<br />
France<br />
États-Unis<br />
Turquie<br />
Sénégal<br />
Suisse<br />
Une longue expérience<br />
et une forte expertise<br />
5 700 collaborateurs<br />
5
■<br />
Conseil d’Administration<br />
■<br />
Conseil d’administration<br />
Jacques Merceron-<strong>Vicat</strong><br />
Jean-Michel Allard<br />
Hans Bauer<br />
Raynald Dreyfus<br />
René Fegueux<br />
Louis Merceron-<strong>Vicat</strong><br />
Guy Sidos<br />
Bernard Titz<br />
Paul Vanfrachem<br />
Président-directeur général<br />
■<br />
Direction<br />
Jacques Merceron-<strong>Vicat</strong><br />
Jean-Michel Allard<br />
Raoul de Parisot<br />
Bernard Titz<br />
Pierre-Olivier Boyer<br />
Philippe Chiorra<br />
Gilbert Natta<br />
Michel Pech<br />
Dominique Renié<br />
Jean-Pierre Souchet<br />
Président-directeur général<br />
Directeur général adjoint, Ciment France<br />
Directeur général adjoint, International<br />
Directeur général adjoint, Béton et granulats France<br />
Secrétaire général <strong>Vicat</strong><br />
Directeur des ressources humaines<br />
Directeur juridique<br />
Directeur du développement<br />
et des affaires internationales<br />
Directeur scientifique<br />
Directeur technique<br />
Directeur financier<br />
■<br />
Commissaires aux comptes<br />
Titulaires<br />
Patrick Wolff<br />
KPMG Audit<br />
Suppléants<br />
Sofico France<br />
Cabinet Constantin<br />
6
■<br />
Message du Président<br />
Message<br />
du président<br />
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe VICAT en 2002<br />
s’est élevé à 1 463 000 000 euros, en très faible augmentation<br />
de 1 % sur l’année précédente et sans opération<br />
de croissance externe significative.<br />
Le cash flow du groupe a été consacré aux investissements<br />
internes et à l’amélioration du ratio d’endettement<br />
après l’acquisition majeure de VIGIER en 2001.<br />
Le renforcement des fonds propres et la forte diminution de<br />
l’endettement financier net, inférieur à 50 % des capitaux<br />
propres, arment le Groupe pour la poursuite future de sa<br />
croissance externe.<br />
Les ventes de ciment en France sont en légère augmentation,<br />
de 0,5 % en volume et de 2,6 % en valeur. Le sac<br />
de 35 kg est une réussite à la fois technique et commerciale.<br />
Le prix de revient a pu être encore abaissé en<br />
automatisant certains ateliers et en optimisant l’utilisation<br />
des combustibles secondaires. L’activité du béton prêt<br />
à l’emploi et des granulats est en faible hausse de 1,0 %,<br />
avec l’entrée dans le périmètre de consolidation de deux<br />
acquisitions mineures.<br />
Aux États-Unis, nos deux implantations ont connu des<br />
performances divergentes. Les ventes dans le Sud-Est<br />
ont fortement baissé en volume avec l’évolution du marché<br />
et en valeur avec la baisse des prix sous la menace<br />
des importations. En Californie, l’année s’inscrit au plus<br />
haut historique avec la marche des nouvelles installations<br />
de Lebec.<br />
Le Sénégal a connu une nouvelle année de forte croissance<br />
des volumes avec des ventes qui s’inscrivent à<br />
1 658 000 tonnes, en hausse de 8,2 %. L’action commerciale<br />
a été renforcée pour se préparer à la concurrence<br />
de la nouvelle usine qui a démarré son unité de broyage<br />
à la fin de l’année. En usine, l’accent a été mis sur la<br />
formation du personnel local.<br />
Le groupe Vigier a évolué dans un marché en récession,<br />
et où la concurrence des pays voisins est en augmentation.<br />
Nos ventes de ciment sont néanmoins en hausse de 4 %<br />
en volume et bénéficient d’une hausse des prix,<br />
avec le resserrement de la clientèle autour de l’usine.<br />
JACQUES MERCERON-VICAT<br />
Président-Directeur général<br />
L’activité béton prêt à l’emploi et granulats est en baisse<br />
sensible, avec la fin de certains grands chantiers.<br />
Nos ventes de ciment en Turquie ont évolué à la hausse<br />
grâce aux très bonnes récoltes dans les marchés ruraux<br />
de l’Anatolie. Malgré des prix bas, la bonne maîtrise<br />
des prix de revient a permis d’améliorer la rentabilité.<br />
Nos centrales à béton et nos carrières de granulats<br />
ont fortement augmenté leur production et ont aidé<br />
à la hausse des ventes du ciment.<br />
En ce début d’année 2003, deux acquisitions importantes<br />
ont été réalisées par le Groupe :<br />
– en Égypte, une participation dans la société cimentière<br />
Sinaï Cement Company, qui détient une cimenterie de<br />
1 500 000 tonnes et dans laquelle nous intervenons en<br />
investisseur stratégique aux côtés des membres fondateurs ;<br />
– en Italie, un dispositif de deux établissements cimentiers<br />
détenus par la société Cementi Centro Sud S.p.A.,<br />
qui comprend une station de broyage à Oristano, en<br />
Sardaigne, et un terminal dans le port de Tarente, d’une<br />
capacité totale de 600 000 tonnes.<br />
Ces deux acquisitions représentent une avancée du<br />
Groupe dans un pays émergeant et un pays mature, avec<br />
le souci d’équilibre qui caractérise notre développement.<br />
Je tiens à exprimer mes remerciements au personnel<br />
du Groupe pour sa contribution à ces bons résultats<br />
et je forme le vœu – en cette année 2003 qui marque<br />
le cent cinquantième anniversaire de la création de la<br />
Société – que nous poursuivions le chemin de progrès que<br />
VICAT a ouvert il y a deux siècles au service du ciment.<br />
7
■<br />
Organigramme du groupe<br />
Organigramme<br />
du Groupe<br />
FRANCE<br />
INTERNATIONAL<br />
VICAT<br />
HOLDING/OPÉRATIONNEL<br />
BÉTON TRAVAUX<br />
HOLDING<br />
100<br />
Ciment France<br />
PARCIFIM<br />
HOLDING<br />
Transport<br />
70<br />
SATM<br />
OPÉRATIONNEL<br />
22<br />
8<br />
SUISSE<br />
VIGIER<br />
HOLDING<br />
100<br />
SÉNÉGAL TURQUIE ÉTATS-UNIS<br />
97<br />
NCC<br />
3 HOLDING<br />
Ciment<br />
Ciment<br />
Ciment, béton, granulats<br />
Ciment<br />
BÉ<br />
Béton, granulats<br />
É<br />
–<br />
– BGC<br />
–<br />
– GRA<br />
– etc.<br />
Chimie du bâtiment<br />
et papier, divers<br />
100<br />
97<br />
100<br />
VIGIER<br />
OPÉRATIONNEL<br />
Béton, granulats<br />
KIESTAG<br />
OPÉRATIONNEL<br />
Béton, granulats<br />
WYSS<br />
OPÉRATIONNEL<br />
Préfabrication<br />
POSTOUDIOKOUL<br />
HOLDING OPÉRATIONNEL<br />
Ciment<br />
55<br />
SOCOCIM<br />
OPÉRATIONNEL<br />
Ciment<br />
SACT<br />
OPÉRATIONNEL<br />
Granulats<br />
100<br />
45<br />
100<br />
68<br />
85<br />
KONYA CIMENTO<br />
OPÉRATIONNEL<br />
Ciment<br />
BASTAS BASKENT<br />
OP<br />
100<br />
BASTAS HAZIR<br />
OPÉRATIONNEL<br />
Granulats<br />
100<br />
100<br />
100<br />
NCC OF CALIFORNIA<br />
OPÉRATIONNEL<br />
Ciment<br />
NCC OF ALABAMA<br />
OPÉRATIONNEL<br />
BÉTON ALABAMA<br />
ÉRATIONNEL<br />
Kirkpatrick<br />
63<br />
SATMA<br />
OPÉRATIONNEL<br />
100<br />
VPI<br />
OPÉRATIONNEL<br />
36<br />
80<br />
CREABETON<br />
OPÉRATIONNEL<br />
SODEVIT<br />
OPÉRATIONNEL<br />
100<br />
100<br />
TAMTAS<br />
OPÉRATIONNEL<br />
100<br />
BÉTON CALIFORNIE<br />
OPÉRATIONNEL<br />
National Ready Mix<br />
Builders<br />
Papier<br />
100<br />
SNPV<br />
OPÉRATIONNEL<br />
8
■<br />
Chiffre clés<br />
Chiffres clés<br />
Une année 2002 marquée par une nouvelle progression<br />
des résultats du Groupe. La croissance de son cash flow et la forte<br />
réduction de ses investissements, conformes aux objectifs fixés,<br />
contribuent au renforcement de ses fonds propres<br />
et à une nette diminution de son endettement financier net.<br />
CHIFFRE D’AFFAIRES<br />
(EN MILLIONS D’EUROS)<br />
EBITDA<br />
(EN MILLIONS D’EUROS)<br />
RÉSULTAT NET<br />
(EN MILLIONS D’EUROS)<br />
1998 147<br />
1999 182<br />
2000 211<br />
2001 251<br />
2002 264<br />
1998 170<br />
1999 365<br />
2000 227<br />
2001 577<br />
2002 126<br />
1998 29<br />
1999 52<br />
2000 54<br />
2001 69<br />
2002 50<br />
1998 818<br />
1999 983<br />
2000 1 197<br />
2001 1 445<br />
2002 1 463<br />
1998 204<br />
1999 247<br />
2000 273<br />
2001 337<br />
2002 356<br />
1998 77<br />
1999 98<br />
2000 111<br />
2001 119<br />
2002 126<br />
CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT<br />
(EN MILLIONS D’EUROS)<br />
INVESTISSEMENTS TOTAUX<br />
(EN MILLIONS D’EUROS)<br />
ENDETTEMENT NET<br />
FONDS PROPRES (EN %)<br />
9
■<br />
Les hommes et les femmes du Groupe<br />
Les hommes et les femmes<br />
du Groupe<br />
En 2002, c’est encore en s’appuyant sur sa forte culture d’entreprise<br />
et les valeurs de professionnalisme, d’esprit d’équipe et d’énergie que notre<br />
Groupe a poursuivi sa progression.<br />
L’effectif Groupe<br />
L’effectif global moyen de 5 675 personnes<br />
a connu une légère progression de<br />
+3% avec des situations contrastées<br />
dans les différents pays.<br />
Il augmente ainsi en France de + 2,9 %,<br />
aux États-Unis de + 2%, et en Suisse de<br />
+ 1,4%. Les raisons principales en sont<br />
l’acquisition de nouvelles carrières au<br />
Sénégal et en Suisse, la réponse à des<br />
commandes exceptionnelles pour la<br />
préfabrication en Suisse, le développement<br />
de la chimie du bâtiment en France<br />
et des activités béton en France et aux<br />
États-Unis. En Turquie, l’effectif moyen a<br />
diminué de 6,8 % à la suite de l’externalisation<br />
de certaines prestations de service,<br />
principalement dans le domaine du<br />
transport de ciment et du béton comme<br />
cela se pratique dans certaines autres<br />
implantations du Groupe.<br />
La Formation<br />
Intensification et internationalisation<br />
Sur l’ensemble de nos implantations, des<br />
actions de formation sont menées pour<br />
adapter et élever le niveau technique des<br />
collaborateurs et répondre ainsi aux évolutions<br />
technologiques de nos métiers.<br />
Cette formation est dispensée tant au<br />
niveau local qu’au niveau central (Écoles<br />
du Ciment ou du Béton) à l’Isle d’Abeau<br />
où les collaborateurs des différents<br />
pays viennent pour y partager leurs<br />
expériences et bénéficier ainsi d’échanges<br />
enrichissants.<br />
Formation aux techniques du ciment au Sénégal.<br />
Sécurité<br />
En 2002, le plan d’action sécurité a été<br />
renforcé dans chaque pays. En France,<br />
des responsabilités plus précises ont été<br />
définies : nomination d’un animateur<br />
central et d’animateurs sécurité dans<br />
chaque usine, ainsi que la création d’un<br />
comité de suivi sécurité.<br />
Parallèlement, le groupe <strong>Vicat</strong> participe<br />
activement à la vie locale en assurant la<br />
promotion d’actions socio-économiques,<br />
culturelles et sportives dans les régions<br />
où il est implanté (École des Arts et<br />
de Musique de Konya, Médiathèque<br />
de Rufisque et la Route de Thiowor au<br />
Sénégal).<br />
10
■<br />
Environnement<br />
Environnement<br />
Pour le groupe <strong>Vicat</strong>, l’environnement est une préoccupation globale et<br />
permanente, son action s’ordonne autour de trois axes : optimisation<br />
des sites de production, protection de la qualité de l’air et préservation<br />
des ressources naturelles.<br />
Optimisation<br />
de l’insertion des sites de production<br />
dans leur environnement<br />
Dans l’ensemble de ses sites de production,<br />
le Groupe mène des actions de<br />
préservation et d’amélioration du paysage<br />
(70 000 arbres plantés autour de l’usine<br />
de Sococim au Sénégal), limite les<br />
émissions sonores et procède désormais<br />
en cours d’exploitation à la réhabilitation<br />
des sites de carrières.<br />
Action volontariste<br />
de protection de la qualité de l’air<br />
En France, la société <strong>Vicat</strong>, administrateur<br />
de L’AERES (Association des entreprises<br />
pour la réduction des gaz à effet de serre),<br />
s’est engagée dans une politique<br />
volontariste de réduction des gaz à effet<br />
de serre qui nécessitera d’importants<br />
investissements pour atteindre l’objectif<br />
de réduction des émissions nettes de CO 2<br />
(décarbonatation et combustibles fossiles)<br />
de 31,2 % à l’échéance 2010.<br />
À l’international, la société Ciments Vigier<br />
a été également cosignataire avec<br />
les autres cimentiers suisses et le gouvernement<br />
fédéral d’un accord volontariste<br />
de réduction des émissions de CO 2 .<br />
L’usine de Lebec en Californie a poursuivi<br />
la réduction de ses émissions de NOX,<br />
et l’usine de Rufisque au Sénégal a réduit<br />
ses émissions de poussières avec<br />
l’installation de nouveaux systèmes de<br />
conditionnement des gaz et de nombreux<br />
filtres.<br />
En Turquie, les efforts ont porté sur<br />
l’optimisation des dispositifs de filtration.<br />
A Bastas, un dispositif original de récupération<br />
de chaleur des gaz du refroidisseur<br />
permet d’économiser 600 tonnes par an<br />
de combustibles fossiles et de réduire<br />
les émissions de CO 2 .<br />
En 2002 ont été installés un nouveau filtre<br />
à manches sur le refroidisseur du four<br />
de l’usine de La Grave de Peille et une<br />
installation de désulfuration des gaz des<br />
fours à l’usine de La Pérelle.<br />
Ces efforts se poursuivront en 2003 :<br />
construction d’une tour de conditionnement<br />
et d’un filtre à manches à l’usine<br />
de Reuchenette, continuation du<br />
programme de rénovation des électrofiltres<br />
de Rufisque…<br />
Préservation<br />
des ressources naturelles<br />
dans l’ensemble du Groupe<br />
Le Groupe a engagé plusieurs actions<br />
visant à préserver les ressources naturelles<br />
en privilégiant :<br />
– l’utilisation des sous-produits industriels<br />
(silice, alumine et fer) en substitution<br />
de matières premières naturelles ;<br />
– la consommation accrue de combustibles<br />
de substitution (farines animales,<br />
résidus de broyage automobile, sciures<br />
imprégnées, solvants, huiles) pour réduire<br />
l’utilisation de combustibles primaires<br />
non renouvelables tout en préservant<br />
l’environnement ;<br />
– la préservation de l’eau par la mise en<br />
place d’installations spécifiques (circuit<br />
fermé et recyclage) ;<br />
– les économies d’électricité par une<br />
optimisation des équipements de production<br />
notamment à l’aide de systèmes<br />
experts.<br />
11
■<br />
Activité ciment<br />
12
France,<br />
USA,<br />
Sénégal,<br />
Suisse,<br />
Turquie<br />
Ciment<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
DE CHIFFRE<br />
583<br />
D’AFFAIRES<br />
9 347 DE<br />
MILLIERS<br />
DE TONNES<br />
DE VENTE<br />
CIMENT<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
242<br />
EBITDA<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
DE CAPITAUX<br />
1128<br />
INVESTIS<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
D’INVESTISSEMENTS<br />
68<br />
GLOBAUX<br />
DU CHIFFRE<br />
D’AFFAIRES<br />
(avant élimination<br />
43% intragroupe)<br />
1854<br />
11<br />
15<br />
DE<br />
COLLABORATEURS<br />
USINES<br />
MILLIONS<br />
DE TONNES<br />
CAPACITÉ<br />
Une croissance limitée des<br />
volumes et du chiffre d’affaires<br />
mais une progression plus nette<br />
de la rentabilité d’exploitation.<br />
En 2002, l’accent a été mis sur<br />
une consommation accrue des<br />
combustibles de substitution et<br />
un accroissement des réserves<br />
de gisements exploitables<br />
Cimenterie de Lebec (Californie).<br />
13
Ciment FRANCE Montalieu ■ Xeuilley ■ Créchy ■ Saint-Égrève ■ La Grave-de-Peille<br />
Les actions de prescription et la recherche de nouveaux marchés ont permis<br />
d’enregistrer une progression des ventes intérieures de l’activité <strong>Vicat</strong> Ciment<br />
France supérieure à celle de la consommation nationale.<br />
CONSOMMATION DE CIMENT FRANCE<br />
(EN MILLIERS DE TONNES)<br />
Livraisons<br />
intérieures<br />
Importations<br />
Consommation<br />
totale<br />
ACTIVITÉ GLOBALE DES CIMENTIERS FRANÇAIS<br />
(EN MILLIERS DE TONNES)<br />
Livraisons<br />
intérieures (ciment)<br />
Livraisons export<br />
(ciment et clincker)<br />
Livraisons globales<br />
(ciment et clincker)<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
18 679 18 405 – 1,5<br />
1 982 2 322 + 17,2<br />
20 661 20 727 + 0,3<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
18 679 18 405 – 1,5<br />
1 755 1 527 – 13,0<br />
20 434 19 932 – 2,5<br />
Conjoncture<br />
Dans un environnement économique<br />
peu soutenu, un secteur BTP en baisse<br />
L’activité du Bâtiment et des Travaux<br />
Publics a baissé en 2002 de – 1,5 %.<br />
Ce niveau d’activité du BTP est à rapprocher<br />
du niveau d’évolution du Produit<br />
Intérieur Brut.<br />
En 2003, l’activité du BTP devrait rester en<br />
retrait, compte tenu notamment du niveau<br />
des ouvertures de chantiers de la fin 2002.<br />
L’année 2002 a été une année de baisse<br />
du logement résidentiel en recul de 1 %<br />
et du bâtiment non résidentiel en baisse<br />
de – 1,6 %. Les mises en chantier de<br />
logements neufs sont en légère baisse<br />
de – 0,8 % ; leur nombre reste au-dessus<br />
des 300 000 logements grâce à une<br />
tendance toujours dynamique du marché<br />
de la maison individuelle à + 0,4 % et<br />
malgré une régression dans le collectif<br />
de – 3,6 %. L’entretien des logements est<br />
également en baisse en 2002 à – 1,3 %.<br />
Pour ce qui concerne les perspectives<br />
de l’année 2003 dans le secteur du bâtiment,<br />
la Fédération Française du Bâtiment<br />
prévoit une baisse d’activité en volume<br />
de – 1 %.<br />
Les Travaux Publics sont en baisse<br />
d’activité à – 2,1 % avec un repli des<br />
commandes publiques (– 1,2 %) et<br />
surtout un fort retrait du secteur privé<br />
(– 4,6 %).<br />
Consommation<br />
de ciment<br />
Consommation nationale en très<br />
légère progression marquée par un<br />
ralentissement en fin d’année<br />
Le maintien du carnet de commandes des<br />
entrepreneurs à plus de cinq mois tout au<br />
long de l’année, a permis d’éviter<br />
“un point de rupture” dans la consommation<br />
française de ciment avec un<br />
phénomène d’étalement des chantiers.<br />
En 2003, la consommation de ciment<br />
devrait baisser de – 2 à – 3 %.<br />
<strong>Vicat</strong><br />
Augmentation de 0,5 % des ventes<br />
intérieures et baisse plus forte des<br />
exportations<br />
Les ventes de ciment artificiel et de ciment<br />
prompt de <strong>Vicat</strong> ont progressé en France<br />
de + 0,5 %, alors que la consommation<br />
nationale n’a augmenté que de 0,3 %.<br />
Nous avons mis l’accent sur la prescription<br />
et le développement de nouveaux<br />
marchés dans le bâtiment agroalimentaire,<br />
le “petit” bâtiment industriel et les parkings.<br />
Nous avons également poursuivi<br />
durant l’année notre action auprès des<br />
architectes, maîtres d’œuvre, maîtres<br />
d’ouvrage, bureaux d’études et écoles<br />
d’architecture.<br />
Notre action a été particulièrement forte<br />
sur la prescription des chaussées béton<br />
en tunnel afin de profiter des caractéristiques<br />
de résistance au feu du béton.<br />
Le béton extrudé a remporté quelques<br />
succès, notamment sur l’autoroute A 40<br />
à Bourg-en-Bresse et sur les autoroutes<br />
A 6 et A 31. Le béton de ciment mince<br />
collé (BCMC) poursuit sur sa lancée avec<br />
des chantiers réalisés sur Grenoble, Échirolles<br />
et Chambéry.<br />
CIMENT VICAT - VOLUMES<br />
(EN MILLIERS DE TONNES)<br />
France<br />
Export<br />
Total<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
2 996 3 011 + 0,5<br />
421 331 – 21,4<br />
3 417 3 342 – 2,2<br />
Silos de stockage de boues papetières sèches à Montalieu.<br />
14
Cimenterie de Montalieu.<br />
Nouveaux produits<br />
Mise sur le marché de nouveaux produits<br />
et d’un nouveau conditionnement<br />
■ LE SAC DE 35 KG<br />
Le nouveau conditionnement en sac de<br />
35 kg a été commercialisé pour la qualité<br />
CEM 32,5 R à partir de toutes les usines<br />
VICAT. Les autres qualités de ciment ont<br />
progressivement été produites en sacs<br />
de 35 kg.<br />
■ BÉTON COMPOSITE VICAT (BCV)<br />
Ce béton à Ultra Haute Performance,<br />
composé de ciment et de produits minéraux<br />
industriels courants, fibré ou non,<br />
possède des caractéristiques mécaniques<br />
élevées en compression et dans sa<br />
version fibrée, en flexion et en traction.<br />
■ LIANT D’INERTAGE VICAT (LIV)<br />
Le laboratoire a mis au point en 2002<br />
deux formulations de liant d'inertage<br />
permettant le traitement de déchets.<br />
Usines<br />
Consommation accrue des<br />
combustibles de substitution<br />
L’année 2002 a été marquée par une<br />
forte instabilité des prix des combustibles<br />
traditionnels qui ont augmenté, tout<br />
comme l'énergie électrique.<br />
■ MONTALIEU<br />
En 2002 une nouvelle installation de<br />
manutention et de stockage de boues<br />
de papeteries sèches a été construite.<br />
Enfin, le système expert du four est<br />
opérationnel avec un taux de marche<br />
supérieur à 95 % permettant d’améliorer<br />
la fiabilité de l’usine et de réduire les<br />
rejets.<br />
■ XEUILLEY<br />
L’usine a poursuivi l'utilisation intensive<br />
des combustibles secondaires et un<br />
nouveau silo de farines animales a été<br />
installé en 2002. Le taux de substitution<br />
de combustibles est ainsi passé de 70 %<br />
en 2001 à 75 % en 2002.<br />
Carrières<br />
Travaux d’aménagements importants<br />
pour assurer l’approvisionnement<br />
à long terme<br />
Chaque établissement a fait face à<br />
d'importants travaux d'aménagements<br />
pour assurer en plus de la qualité, les<br />
ressources en pierres à long terme.<br />
À La Grave de Peille les travaux de la<br />
future carrière de Santa Augusta ont été<br />
poursuivis.<br />
15
Ciment ÉTATS-UNIS National Cement Company ■ Lebec ■ Ragland<br />
Dans un contexte de marché difficile, les ventes de NCC ont limité leur<br />
repli grâce aux actions commerciales menées dans le Sud-Est et à un<br />
marché plus porteur en Californie. Les investissements réalisés à Ragland<br />
et à Lebec commencent à porter leurs fruits.<br />
VENTE DE CIMENT AUX USA – PAR ÉTAT<br />
(EN MILLIERS DE TONNES)<br />
Alabama<br />
Géorgie<br />
Tennesse<br />
Caroline du Nord<br />
Caroline du Sud<br />
Mississippi<br />
Total Sud-Est<br />
Californie du Nord<br />
Californie du Sud<br />
Total Californie<br />
Total USA<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
1 727 1 625 – 5,9<br />
3 739 3 385 – 9,5<br />
2 153 1 984 – 7,8<br />
2 953 2 724 – 7,8<br />
1 476 1 474 – 0,1<br />
1 047 1 003 – 4,2<br />
13 095 12 195 – 6,9<br />
5 122 5 014 – 2,1<br />
8 727 8 988 + 3,0<br />
13 849 14 002 + 1,1<br />
120 213 115 565 – 3,9<br />
Conjoncture<br />
économique<br />
Incertitudes politiques à l’extérieur,<br />
crise de confiance à l’intérieur<br />
et augmentation du chômage<br />
En 2002, l’économie des États-Unis a<br />
souffert autant des incertitudes politiques<br />
nées le 11 septembre 2001 puis soutenues<br />
par les crises irakienne et vénézuélienne<br />
que de la crise de confiance créée<br />
par les scandales financiers révélés tout<br />
au long de l’année. La poursuite de la<br />
chute des cours de Bourse et la baisse<br />
du dollar en ont été deux conséquences<br />
visibles.<br />
Le chômage a atteint 6 % de la population<br />
active, son plus haut niveau depuis<br />
5 ans ; la confiance des consommateurs<br />
reste faible et les investissements industriels<br />
sont en forte baisse. En revanche,<br />
l’inflation, malgré une hausse de presque<br />
11 % du coût de l’énergie et de presque<br />
5% des frais médicaux, reste modérée<br />
à 1,6 % ; la croissance, dopée par les<br />
dépenses fédérales, reste significative<br />
à 2,4 % et les taux d’intérêt sont à un<br />
niveau historiquement bas.<br />
Les perspectives pour 2003 ne peuvent<br />
être dissociées de la résolution de la<br />
crise irakienne. Une issue rapide et pacifique<br />
favoriserait la reprise de l’économie<br />
qu’une guerre ou une crise longue<br />
affecterait durablement.<br />
Dans ce contexte, l’activité du bâtiment<br />
n’est restée vigoureuse que dans le<br />
secteur de la construction individuelle,<br />
rendu attractif par les faibles taux d’intérêt.<br />
Les constructions industrielles et<br />
commerciales ont été en très fort recul.<br />
Les travaux d’infrastructure, affectés<br />
par la réduction des subventions allouées<br />
au titre du “TEA 21” et par l’incapacité<br />
des états à dégager des fonds, ont été<br />
moins importants qu’attendus.<br />
La construction d’installations de traitement<br />
et de distribution d’eau, dopée par<br />
le “clean water act”, a dominé ce secteur.<br />
Consommation<br />
de ciment<br />
Baisse globale de la consommation<br />
de ciment et tension sur les prix<br />
La consommation totale de ciment<br />
a été en baisse significative de 3,9 % sur<br />
l’ensemble des États-Unis. Une partie<br />
de cette baisse est attribuable à la<br />
consommation de laitier, en augmentation<br />
de 22,4 % pour atteindre 2,9 millions<br />
de tonnes.<br />
Dans le Sud-Est, la baisse importante<br />
de la demande et l’augmentation des<br />
capacités de production n’ont pas été<br />
compensées par une baisse suffisante<br />
des importations ce qui a entraîné une<br />
forte tension sur les prix. En Californie,<br />
la réduction des importations n’a pas<br />
compensé les augmentations de capacités<br />
ce qui a créé un surplus d’offre qui<br />
a empêché d’augmenter les prix malgré<br />
un marché porteur.<br />
National Cement<br />
Company<br />
Baisse des volumes dans le Sud-Est,<br />
activité soutenue en Californie<br />
■ SUD-EST<br />
L’année 2002 a été difficile sur le plan<br />
commercial avec une baisse importante<br />
des volumes départ usine, cependant<br />
16
Laboratoire de l’usine de Lebec (Californie).<br />
en ligne avec l’évolution du marché.<br />
Sur le marché d’Atlanta, les parts de<br />
marché perdues durant le premier<br />
semestre ont été reprises à l’automne.<br />
Les volumes ont cependant été affectés<br />
par des conditions météorologiques<br />
exécrables.<br />
■ CALIFORNIE<br />
L’activité commerciale de NCC a bénéficié<br />
de la vigueur du marché de la Californie<br />
du Sud durant le premier semestre 2002.<br />
La construction individuelle, dopée par<br />
des taux d’intérêt attractifs, explique une<br />
part de cette performance meilleure<br />
que la moyenne nationale. Cependant,<br />
ce marché est resté extrêmement<br />
compétitif et l’appétit de la concurrence<br />
dans le béton prêt à l’emploi a contré les<br />
tentatives de hausses de prix rendues<br />
nécessaires par l’augmentation considérable<br />
des prix de l’énergie, des assurances<br />
et des charges sociales.<br />
Marche des usines<br />
Équipements puissants et modernes<br />
L’usine de Lebec est maintenant un<br />
outil à fort potentiel, et l’année 2002<br />
a été marquée par la mise au point des<br />
installations et la réorganisation de l’usine.<br />
L’usine de Ragland a tourné à plein<br />
régime et les investissements réalisés<br />
ces dernières années ont tenu leurs<br />
promesses.<br />
CIMENT NCC – VOLUMES<br />
(EN MILLIERS DE TONNES)<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
Volumes 2 116 2 096 – 0,9<br />
17
Ciment TURQUIE Konya Çimento ■ Bastas Baskent Çimento<br />
Bénéficiant d’outils industriels très performants et d’un bon positionnement<br />
commercial, nos sociétés ont globalement enregistré une croissance forte<br />
de leurs ventes, supérieure à celle de la demande intérieure.<br />
Conjoncture<br />
économique<br />
Incertitudes et espoirs<br />
Après une année 2001 particulièrement<br />
éprouvante, 2002 a marqué pour la<br />
Turquie une amorce de retour vers une<br />
certaine stabilité que la crise irakienne<br />
pourrait remettre en question.<br />
Jusqu’au mois de mai les marchés ont<br />
montré un optimisme certain suite à la<br />
signature d’une lettre d’intention avec<br />
le FMI fin 2001 octroyant une enveloppe<br />
de prêts supplémentaires de 16 Mds $<br />
jusqu’en 2003.<br />
La victoire écrasante du parti islamiste<br />
modéré AKP aux élections et la perspective<br />
de l’obtention d’une date d’adhésion<br />
de la Turquie à l’Union européenne au<br />
sommet de Copenhague ont contribué<br />
à une bonne tenue des marchés et à une<br />
appréciation de la livre turque par rapport<br />
au dollar et à l’euro.<br />
Cette dynamique s’est nettement ralentie<br />
dans les dernières semaines avec une<br />
déception marquée quant aux décisions<br />
prises à Copenhague et des perspectives<br />
croissantes d’un conflit armé en Irak.<br />
Si certains résultats macroéconomiques<br />
ont été bons, comme la tenue de l’inflation<br />
dans les objectifs fixés avec le FMI<br />
(29,8 % des prix de détail contre un<br />
objectif de 35 % et 30,9 % des prix de<br />
gros), la baisse des taux d’intérêt et une<br />
croissance du PNB (supérieure à 6 %),<br />
tous les objectifs n’ont pas été atteints :<br />
le surplus primaire n’atteint que 4 %<br />
du PNB (soit 2,5 % sous l’objectif) et les<br />
recettes fiscales sont insuffisantes.<br />
Plus encore, la deuxième moitié de l’année<br />
a vu un net ralentissement de la mise en<br />
place des réformes indispensables à<br />
l’assainissement de l’économie, relatives<br />
au secteur bancaire, au programme de<br />
privatisations, à l’amélioration de l’efficacité<br />
du secteur public et à l’incitation<br />
d’investissements de capitaux étrangers.<br />
Ceci a d’ailleurs provoqué le report depuis<br />
septembre des revues de progrès avec<br />
le FMI, dont les résultats conditionnent<br />
la poursuite de son aide.<br />
La livre turque s’est dépréciée cette année<br />
de 13,5 % en 2002 par rapport au dollar,<br />
et de plus de 34 % par rapport à l’euro.<br />
Les statistiques restent défavorables<br />
pour le secteur de la construction après<br />
deux années de baisse des permis de<br />
construire, – 56,2 % en nombre. La baisse<br />
a été de 23,6 % pour les constructions<br />
réalisées.<br />
CIMENT TURQUIE Konya et Bastas<br />
(VOLUMES EN MILLIERS DE TONNES)<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
Konya et Bastas 1 487 1 683 + 13,2<br />
Installation de récupération des gaz chauds à Bastas Baskent,<br />
Ankara.<br />
18
Cimenterie de Konya.<br />
Konya Çimento<br />
et Bastas Baskent<br />
Croissance très soutenue des ventes<br />
à Konya, nettement plus modérée<br />
à Bastas<br />
La consommation domestique de ciment<br />
est en croissance de 3 % par rapport à<br />
2001, à 26 Mt. Les exportations de ciment<br />
et clinker ont atteint un niveau très élevé,<br />
à 10 Mt, et ont permis dans une certaine<br />
mesure de soutenir l’activité du secteur.<br />
Comme toujours, ces chiffres masquent<br />
des situations contrastées selon les<br />
régions, avec par exemple 1 % de baisse<br />
en Marmara, 3,2 % de hausse en Anatolie<br />
centrale et des hausses encore plus<br />
fortes pour les régions Égée (12,1 %)<br />
et Mer Noire (9,3 %). Cette timide reprise<br />
des consommations s’est accompagnée<br />
de la remise en production d’usines qui<br />
avaient tourné au ralenti en 2001, créant<br />
ainsi une pression très forte sur les prix.<br />
Les récoltes des agriculteurs en 2002<br />
ont été excellentes, en particulier sur<br />
le plateau anatolien. Dans ce contexte,<br />
les performances du groupe <strong>Vicat</strong><br />
sont en hausse par rapport à l’année<br />
précédente.<br />
Les opérations efficaces de nos équipements<br />
récents et performants, comme<br />
le deuxième four à Konya et le nouveau<br />
broyeur ciment à Bastas ainsi que les<br />
efforts constants d’amélioration des<br />
prix de revient, ont permis de dégager<br />
un résultat local exprimé en euros en<br />
progression. Dans ce sens, nous avons<br />
construit dans l’usine de Bastas une<br />
installation de récupération des gaz<br />
chauds du refroidisseur qui servent<br />
à chauffer l’usine et les locaux.<br />
19
Ciment SÉNÉGAL Sococim Industries ■ Rufisque<br />
Adaptation de notre politique commerciale pour répondre à l’arrivée<br />
d’un nouvel acteur, poursuite de l’amélioration de l’outil industriel et actions<br />
intensives de formation permettent à Sococim Industries de répondre aux<br />
besoins du marché et de préparer l’avenir.<br />
Conjoncture<br />
économique<br />
Croissance 2002 freinée par la chute<br />
de la production agricole<br />
La croissance du Sénégal en 2002 a été<br />
fortement influencée par des facteurs<br />
climatiques. La production agricole a chuté<br />
de 20 % et, de ce fait, la croissance n’a été<br />
que de 2,4 %. Pendant la même période<br />
l’inflation a été de 2,1 %.<br />
Pour l’année 2003, les organismes nationaux<br />
et internationaux anticipent un rattrapage<br />
et une croissance de l’ordre de 6,7 %,<br />
alimentée par un développement des<br />
exportations de produits élaborés à partir<br />
de phosphates et par le secteur du BTP.<br />
CIMENT SOCOCIM<br />
(VOLUMES EN MILLIERS DE TONNES)<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
Sococim 1 533 1 658 + 8,2<br />
Consommation<br />
de ciment<br />
Besoins en infrastructures et en<br />
logements soutiennent la croissance<br />
La consommation domestique de ciment<br />
a continué de bénéficier d’une croissance<br />
soutenue. La demande a été dopée<br />
par les élections municipales et par le<br />
redémarrage de projets d’infrastructures<br />
financés par des organismes internationaux<br />
sur les voies de communication.<br />
Le gouvernement sénégalais veut rendre<br />
les logements accessibles au plus grand<br />
nombre en mettant en place des programmes<br />
de logements sociaux dans les<br />
périphéries des grandes villes.<br />
Sococim<br />
Usine de Rufisque<br />
Investissements orientés principalement<br />
vers l’optimisation de la marche<br />
de l’usine et la réduction des impacts<br />
sur l’environnement<br />
L’année 2002 a vu le démarrage fin novembre<br />
d’un atelier de broyage par un concurrent<br />
qui pour l’instant importe du clinker<br />
mais qui devrait démarrer une ligne de cuisson<br />
vers la fin 2003.<br />
Nous avons adapté notre politique commerciale<br />
en cherchant à protéger nos volumes<br />
sans une trop grande détérioration des prix.<br />
Les antennes de Kaolack et de Ziguinchor<br />
sont maintenant opérationnelles.<br />
Tout au long de l’année 2002 nous avons<br />
poursuivi notre politique de remise à niveau<br />
des équipements de l’usine et de formation<br />
du personnel. Ces deux actions combinées<br />
nous ont permis d’accroître la productivité<br />
des équipements et de développer la motivation<br />
du personnel local.<br />
Les principaux investissements de l’année<br />
2002 ont porté sur la fiabilisation des équipements<br />
de l’usine, la diminution des prix<br />
de revient, l’environnement et le développement<br />
de notre implantation<br />
commerciale.<br />
Cimenterie de Rufisque.<br />
20
Ciment SUISSE Vigier<br />
Cimenterie de Reuchenette.<br />
Participation aux grands projets de construction, maintien d’un excellent<br />
service au client et poursuite de la réduction des coûts ont permis à Vigier<br />
de faire progresser ses volumes et d’améliorer encore sa rentabilité.<br />
Conjoncture<br />
économique<br />
Contexte économique morose<br />
et chômage en hausse<br />
La conjoncture a continué à se dégrader<br />
en Suisse avec une croissance de 0,3 %<br />
pour une inflation de 0,7 % et un taux de<br />
chômage de 2,5 %. En raison de l’appréciation<br />
massive du franc suisse par rapport<br />
à l’euro et plus encore par rapport au dollar,<br />
nos exportations sont dans une situation<br />
très difficile.<br />
En 2002, la construction de logements et<br />
de bâtiments industriels a enregistré une<br />
régression modérée jusqu’à la fin du troisième<br />
trimestre mais bien plus importante<br />
au quatrième. Nous estimons que, dans<br />
ce secteur, il faut tabler sur une baisse de<br />
volume de près de 10 % pour l’ensemble<br />
de l’année 2002. Ce recul s’est accompagné<br />
d’une nouvelle guerre des prix et il est clair<br />
que de nombreux entrepreneurs travaillent<br />
aujourd’hui à des prix qui ne couvrent plus les<br />
coûts. En raison des grands projets d’infrastructure<br />
dans lesquels les pouvoirs publics<br />
sont engagés, la situation générale a pu<br />
être quelque peu stabilisée en 2002. Dans<br />
ce secteur, les travaux de la NLFA (Nouvelle<br />
Ligne Ferroviaire Alpine) et ceux effectués<br />
au niveau des tunnels du Lötschberg et<br />
du Gothard se poursuivent à plein régime.<br />
Consommation<br />
de ciment<br />
L’industrie cimentière suisse a enregistré<br />
une baisse de volume d’environ 6 %<br />
par rapport à l’exercice précédent.<br />
Ce recul est réparti de manière plus ou<br />
moins homogène sur le plan géographique,<br />
si l’on excepte les grands projets.<br />
Vigier<br />
Une bonne performance dans<br />
un marché en recul<br />
Sur ce marché en baisse, Vigier s’est bien<br />
comporté, puisque les quantités vendues<br />
par Vigier sont passées de 546 000 à<br />
568 000 tonnes. Cette performance est<br />
due surtout à l’adoption de Ciment Vigier<br />
comme fournisseur par l’ensemble des<br />
sociétés du groupe, ainsi qu’à un excellent<br />
service à la clientèle. Le prix franco usine<br />
a également pu être augmenté. Au niveau<br />
des coûts, d’importantes économies ont<br />
pu être à nouveau réalisées et la part des<br />
combustibles de substitution a été portée<br />
à 88 %. Les préparatifs pour la mise en<br />
production de la nouvelle carrière de<br />
La Tscharner ont bien avancé, de sorte<br />
que plus rien ne s’oppose désormais à une<br />
mise en exploitation au printemps 2003.<br />
CIMENT VIGIER<br />
(VOLUMES EN MILLIERS DE TONNES)<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
Vigier 546 568 + 4,0<br />
21
■<br />
Activité béton et granulats<br />
22
France,<br />
USA,<br />
Sénégal,<br />
Suisse,<br />
Turquie<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
DE CHIFFRE<br />
599<br />
D’AFFAIRES<br />
6 516 DE<br />
MILLIERS<br />
DE M 3<br />
DE VENTE<br />
BÉTON<br />
MILLIONS<br />
DE TONNES<br />
DE VENTE DE<br />
13 507 GRANULATS<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
86<br />
EBITDA<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
DE CAPITAUX<br />
274<br />
INVESTIS<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
D’INVESTISSEMENTS<br />
43<br />
GLOBAUX<br />
DU CHIFFRE<br />
D’AFFAIRES<br />
(avant élimination<br />
37% intragroupe)<br />
2 330<br />
203<br />
54<br />
COLLABORATEURS<br />
CENTRALES<br />
CARRIÈRES<br />
béton et<br />
granulats<br />
Chiffre d’affaires en légère<br />
progression, augmentation<br />
sensible de la rentabilité<br />
d’exploitation et réduction des<br />
investissements ont marqué<br />
l’année 2002. Cette activité s’est<br />
renforcée avec l’acquisition de la<br />
société Sodevit, carrière de<br />
granulats située au Sénégal<br />
Carrière de granulats de la Courbaisse dans l’arrière pays niçois.<br />
23
Béton et Granulats FRANCE<br />
Centrale à béton de Bourg-en-Bresse (Ain).<br />
L’année 2002 a été caractérisée par une amélioration des marges dans<br />
un contexte de baisse des volumes.<br />
Conjoncture<br />
Baisse des chantiers industriels et<br />
de travaux publics malgré le démarrage<br />
de certains grands projets<br />
L’activité Béton/Granulats en France en<br />
2002 a été en recul par rapport à 2001.<br />
Les volumes de béton sur l’ensemble<br />
de la métropole reculent de 0,8 %, les<br />
tonnages de granulats de 2,1 %.<br />
Les marchés des logements neufs individuels<br />
et collectifs sont restés à un niveau<br />
élevé mais les chantiers de locaux<br />
industriels et de bureaux ont subi une<br />
chute très importante de – 10 à – 25 %<br />
selon les départements. En travaux<br />
publics, l’activité a été également négative<br />
à – 2,1 % malgré le démarrage de<br />
quelques grands chantiers, comme le<br />
viaduc de Millau, le TGV Est et la descenderie<br />
de Modane sur la ligne Lyon-Turin.<br />
Pour 2003, les prévisions restent négatives,<br />
tant en béton qu’en granulats, de l’ordre<br />
de – 2 à – 3 %. Le marché du bâtiment<br />
devrait être en recul léger avec une<br />
bonne tenue des logements mais le secteur<br />
non résidentiel va enregistrer la<br />
baisse des investissements dans les<br />
locaux industriels et tertiaires. L’audit du<br />
gouvernement sur les projets d’infrastructures<br />
prioritaires ne laisse pas présager<br />
d’une relance du secteur par les grands<br />
projets en 2003.<br />
Béton prêt à l’emploi<br />
Des volumes en repli pour un nombre<br />
de centrales en légère augmentation<br />
La production de BPE en France métropolitaine<br />
a été de 34 177 000 m 3 et<br />
le nombre des centrales est de 1 670.<br />
Le tableau des productions par région<br />
appelle les commentaires suivants :<br />
un recul des volumes dans toutes les<br />
régions sauf Auvergne, Bourgogne,<br />
Bretagne et Poitou-Charentes qui sont<br />
des régions à faible activité. Seule exception<br />
notable, la région Midi-Pyrénées en<br />
croissance de 9 % tirée par la région<br />
toulousaine toujours en fort développement<br />
avec le métro et les aménagements<br />
pour les sites du nouvel Airbus.<br />
24
Granulats<br />
Une production en recul global<br />
avec une baisse plus prononcée des<br />
produits alluvionnaires<br />
La production de granulats est en repli<br />
par rapport à 2001 à 377 millions de<br />
tonnes. Cette baisse des volumes<br />
a commencé en mai pour se confirmer<br />
au cours du second semestre qui termine<br />
sur des livraisons en repli important dans<br />
certaines régions.<br />
Cette année encore, le recul des alluvionnaires<br />
(– 4,1 %) reste plus important<br />
que celui des éruptifs (– 0,9 %) tandis<br />
que les calcaires massifs ont mieux<br />
résisté mais ont reculé tout de même<br />
de 1 %.<br />
BPE – FRANCE<br />
ÉVOLUTION CONSOMMATION PAR RÉGION<br />
(EN MILLIERS DE M 3 )<br />
Centre<br />
Est<br />
Ile-de-France<br />
Nord<br />
Ouest<br />
Sud-Est<br />
Sud-Ouest<br />
Consommation<br />
totale<br />
Nombre de<br />
centrales<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
2 198 2 159 – 1,8<br />
4 697 4 591 – 2,3<br />
4 842 4 827 – 0,3<br />
2 461 2 381 – 3,3<br />
7 563 7 497 – 0,9<br />
6 901 6 895 – 0,1<br />
5 788 5 827 0,7<br />
34 450 34 177 – 0,8<br />
1 661 1 670 –<br />
GRANULATS – FRANCE<br />
(EN MILLIONS DE TONNES)<br />
Production<br />
nationale<br />
Répartition<br />
Alluvionnaires<br />
Éruptifs<br />
Calcaires massifs<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
385 377 – 2,1<br />
170 163 – 4,1<br />
113 112 – 0,9<br />
102 101 – 1,0<br />
Activité du groupe<br />
Amélioration de la marge d’exploitation<br />
grâce à une politique commerciale<br />
sélective<br />
En 2002, le Groupe a eu à souffrir du recul<br />
général des marchés. Cependant, une<br />
politique commerciale sélective a permis<br />
de compenser la baisse des quantités par<br />
une amélioration des marges. Combiné à<br />
un effort particulier sur les charges fixes,<br />
ces actions ont permis de continuer à<br />
améliorer le résultat courant de la branche<br />
Béton/Granulats.<br />
Le béton prêt à l’emploi termine l’année<br />
en recul de 3,4 % à 2 425 000 m 3 subissant<br />
le recul important en Isère et Savoie<br />
où nous sommes fortement implantés.<br />
Pour les granulats, les ventes du Groupe<br />
sont en fort repli de 10,8 % à 9 750 kt<br />
avec l’arrêt de la carrière de Chatenay en<br />
région parisienne et la décision de ne pas<br />
vendre de tout-venant à prix faible sur<br />
les grands chantiers de terrassement pour<br />
préserver les réserves valorisables de<br />
nos gisements.<br />
2002 a marqué un ralentissement dans<br />
les acquisitions. Les principaux investissements<br />
ont été le remplacement de<br />
la centrale de Moutiers (73) par une unité<br />
neuve, et celui de la centrale de<br />
Bourg-en-Bresse, l’ouverture de la<br />
carrière de Saint-Just Sauvage dans<br />
l’Aude pour prendre la suite de la carrière<br />
de Chatenay (200 kt par an).<br />
BPE – GRANULATS VICAT – FRANCE<br />
(VOLUMES)<br />
Béton (km 3 )<br />
Granulats (kt)<br />
Nombre de<br />
centrales<br />
Nombre de sites<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
2 511 2 425 – 3,4<br />
10 932 9 750 – 10,8<br />
138 139 –<br />
42 41 –<br />
25
Béton ÉTATS-UNIS Builders ■ Hodgson ■ Kirkpatrick ■ National Ready Mix ■ United ■ Viking<br />
Une année 2002 en demi-teinte avec une évolution<br />
contrastée de nos activités en Alabama et en Californie.<br />
BPE NCC – USA<br />
(VOLUMES)<br />
Béton (milliers de M 3 )<br />
Nombre de<br />
centrales<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
2 567 2 579 + 0,5<br />
45 42 –<br />
Conjoncture<br />
du secteur<br />
L’activité pâtit du climat d’incertitudes<br />
et du ralentissement de l’économie<br />
Le marché du béton en Alabama a été difficile<br />
en raison d’une activité en baisse, de la<br />
poursuite de la consolidation du secteur et<br />
de l’augmentation de la capacité sur le<br />
marché de Birmingham. Cette mutation du<br />
marché a entraîné une forte tension sur les<br />
prix de vente.<br />
Californie<br />
Activité en ralentissement après<br />
un début d’année soutenu<br />
Après un premier trimestre vigoureux,<br />
l’activité s’est fortement ralentie. La construction<br />
individuelle et les travaux d’infrastructures<br />
ont apporté l’essentiel des volumes.<br />
L’activité commerciale est restée<br />
soutenue mais de nombreux projets ont<br />
été retardés ou annulés.<br />
En Californie, le marché est resté très<br />
compétitif en raison d’une surcapacité de<br />
production. Les travaux d’infrastructures<br />
et la construction individuelle ont apporté<br />
l’essentiel des volumes. La crise financière<br />
de l’état de Californie pourrait affecter le<br />
marché en 2003.<br />
Phare sur le fleuve Tennessee Guntersville (Alabama). Ciments et bétons fournis par NCC.<br />
26
Chantier de béton pompé (Californie).<br />
Sud-Est<br />
Volumes en baisse mais redémarrage<br />
de certains grands chantiers<br />
industriels<br />
L’année 2002 a été mauvaise sur le plan<br />
des volumes. Nous avons cependant<br />
conforté notre position sur les marchés du<br />
Nord-Est de l’Alabama et de Montgomery<br />
et poursuivi la modernisation de notre<br />
outil.<br />
Après un premier semestre atone, le marché<br />
s’est amélioré grâce aux investissements<br />
industriels de l’industrie de l’automobile.<br />
Nous avons entamé, au mois de<br />
novembre, la construction de la nouvelle<br />
usine Hyundai en joint-venture avec la<br />
société Sherman.<br />
Le renforcement de l’implantation de<br />
l’industrie automobile, concrétisé par les<br />
augmentations de capacité des usines<br />
Mercedes (à Tuscaloosa) et Honda<br />
(à Lincoln) ainsi que l’arrivée de Hyundai<br />
(à Montgomery) devrait aider à l’amélioration<br />
du marché en 2003.<br />
27
Béton et Granulats TURQUIE Ankara ■ Elmadag ■ Konya ■ Manavgat ■ Alanya ■ Tamtas<br />
Hotel Hilton à Konya.<br />
Des volumes et une<br />
rentabilité en nette<br />
progression, notamment<br />
sur le marché de Konya.<br />
BPE – GRANULATS – TURQUIE<br />
(EN VOLUMES) > Bastas et Konya<br />
Béton (km 3 )<br />
Granulats (kt)<br />
Nombre de<br />
centrales<br />
Nombre de sites<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
907 1 046 + 15,3<br />
1 434 1 684 + 17,4<br />
9 10 –<br />
3 3 –<br />
Conjoncture<br />
Activité meilleure en 2002 qu’en 2001<br />
Dans le contexte économique 2002,<br />
l’activité de nos centrales a été significativement<br />
meilleure que durant l’année 2001.<br />
La poursuite des projets de construction<br />
liés au développement du tourisme a permis<br />
d’obtenir un fort taux de charge de nos<br />
centrales situées sur la côte sud méditerranéenne.<br />
Béton prêt à l’emploi<br />
Poursuite de la baisse des prix de revient<br />
CENTRALES DE BASTAS ET DE KONYA<br />
Les centrales situées dans les zones rurales<br />
ont également profité des bonnes récoltes ;<br />
la reprise de l’activité dans les zones urbaines<br />
a été beaucoup moins marquée.<br />
Nous avons démarré au mois de juillet<br />
une dixième centrale à béton au nord<br />
de la région de Konya, dans la ville de Kulu :<br />
centrale idéalement placée pour accompagner<br />
les projets d’infrastructure routière<br />
entre Ankara et Adana.<br />
Dans la région d’Ankara, le rééquilibrage<br />
de nos livraisons depuis les centrales de<br />
Batikent et d’Elmadag, ainsi que l’incorporation<br />
de cendres à propriétés pouzzolaniques,<br />
ont permis à Bastas Hazir Beton<br />
de poursuivre la baisse des prix de revient.<br />
Une meilleure sélection des projets, selon<br />
la solvabilité des clients et les prix, a également<br />
eu pour effet d’améliorer nettement<br />
la rentabilité de nos opérations à Ankara.<br />
Traduisant la baisse des prix de revient,<br />
le ratio EBITDA/Ventes de l’activité Béton<br />
et Granulats progresse significativement<br />
entre 2001 et 2002.<br />
Granulats<br />
Une activité toujours soutenue sur la<br />
côte méditerranéenne<br />
Nos trois sites de granulats ont connu<br />
une évolution de leur activité similaire à<br />
celle de nos centrales, à 1 684 000 tonnes,<br />
soit une hausse de 17,4 % par rapport à<br />
l’année 2001. La progression des ventes<br />
est répartie sur nos centrales et sur les<br />
marchés extérieurs.<br />
28
Granulats SÉNÉGAL Sodevit<br />
Béton et Granulats SUISSE Kiestag ■ Wyss ■ Creabeton<br />
Acquisition en début<br />
d’année 2002 de la<br />
société Sodevit.<br />
Des volumes en baisse en 2002<br />
mais maintien d’un bon niveau<br />
de rentabilité.<br />
Conjoncture<br />
La progression des volumes s’explique<br />
par un bon niveau de la construction<br />
immobilière et par un développement de<br />
la part de marché des granulats calcaires<br />
contre le basalte.<br />
Sodevit<br />
Le Groupe a acquis en début 2002, la<br />
société Sodevit qui possède une carrière<br />
disposant de matériaux de qualité et d’un<br />
potentiel de développement important.<br />
Pour faire face à la croissance des ventes,<br />
nous avons fait l’acquisition de nouveaux<br />
engins de carrière de plus grande capacité<br />
et poursuivrons cette politique<br />
d’acquisition de droits d’exploitation afin<br />
d’augmenter les réserves à long terme.<br />
Cette carrière pourra accompagner la<br />
croissance du marché de la construction<br />
et devrait nous permettre d’atteindre un<br />
volume de 650 000 tonnes.<br />
GRANULATS – SODEVIT – SÉNÉGAL<br />
(EN MILLIERS DE TONNES)<br />
Granulats*<br />
* non consolidés en 2001<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
459 498 8,5<br />
Conjoncture<br />
Recul de l’activité en Suisse<br />
et érosion des prix<br />
Les volumes de béton transporté et de<br />
graviers en Suisse suivent bien entendu<br />
l’évolution du ciment. Il n’est, dès lors,<br />
pas étonnant de constater que, dans ce<br />
domaine également, des reculs ont été<br />
enregistrés. Cela a entraîné une érosion<br />
des prix dans toute la Suisse. Ainsi, dans<br />
certaines régions, on a relevé des baisses<br />
de prix allant jusqu’à 20 % pour le béton<br />
transporté. Aujourd’hui, on trouve sur le<br />
marché du béton vendu à des prix qui ne<br />
couvrent même pas les coûts de matières.<br />
Cette situation va entraîner une épuration<br />
structurelle dans ce secteur au cours des<br />
années à venir. Rien ne permet toutefois<br />
d’affirmer qu’il s’agira d’un processus<br />
rapide. Les fabricants de béton en Suisse<br />
sont principalement des entreprises de<br />
taille moyenne qui ont gagné pas mal<br />
d’argent pendant de longues années et<br />
qui possèdent de grosses réserves de<br />
matières premières. À n’en pas douter,<br />
ils défendront leurs parts de marché<br />
par tous les moyens.<br />
Le groupe VIGIER<br />
Expo 2002 et la fin des travaux du<br />
Lötschberg ont réduit les volumes<br />
Les volumes de graviers et de béton<br />
de Vigier ont également été nettement<br />
influencés l’an dernier par la situation<br />
décrite précédemment. Outre l’érosion<br />
des prix, nous avons dû enregistrer<br />
un recul des volumes. Ce tassement<br />
a encore été renforcé sur une partie<br />
du marché de Creabeton, l’activité de<br />
construction ayant pratiquement été<br />
mise à l’arrêt dans la région où s’est<br />
tenue l’Expo 2002. La comparaison<br />
est accentuée par les importants<br />
volumes réalisés sur le tunnel du<br />
Lötschberg en 2001.<br />
BPE – GRANULATS – VIGIER<br />
(EN VOLUMES)<br />
Béton (km 3 )<br />
Granulats (kt)<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
490 466 – 4,9<br />
1 917 1 575 – 17,8<br />
29
■<br />
Autres activités<br />
30
France,<br />
Suisse<br />
autres<br />
activités<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
DE CHIFFRE<br />
281<br />
D’AFFAIRES<br />
28<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
EBITDA<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
DE CAPITAUX<br />
160<br />
INVESTIS<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
D’INVESTISSEMENTS<br />
15<br />
GLOBAUX<br />
20 %<br />
DU CHIFFRE<br />
D’AFFAIRES<br />
Après la forte hausse de 2001,<br />
le chiffre d’affaires est<br />
en léger retrait de même que la<br />
rentabilité d’exploitation<br />
qui se maintient néanmoins<br />
à un niveau satisfaisant<br />
1491<br />
COLLABORATEURS<br />
Papier<br />
Transport, Grands chantiers, divers<br />
Négoce<br />
Préfabrication<br />
Chimie du bâtiment<br />
Presse à pavés de Lyss (Suisse).<br />
31
Papier FRANCE<br />
PAPETERIES DE VIZILLE - FRANCE<br />
VOLUMES ET VENTES<br />
Volumes<br />
Impression/<br />
Écriture (t)<br />
Sacs – Tiers (ks)<br />
Sacs – <strong>Vicat</strong> (ks)<br />
Chiffre d’affaires (k€)<br />
Impression/<br />
Écriture<br />
Sacherie – Tiers<br />
Total<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
27 817 26 490 – 4,8<br />
40 815 40 373 – 1,1<br />
16 910 25 816 + 52,7<br />
30 853 27 729 – 10,1<br />
13 257 14 393 + 8,6<br />
44 110 42 122 – 4,5<br />
Division Papier<br />
Chiffre d’affaires en recul<br />
mais résultats en hausse<br />
L’industrie papetière française a enregistré<br />
une légère reprise de son activité en 2002.<br />
La production française de papier et<br />
carton a progressé de 1,5 % tirée par<br />
les exportations, et la consommation<br />
s’est inscrite en recul de 0,8 % après une<br />
baisse de 4,5 % en 2001.<br />
La consommation française des papiers<br />
d’impression écriture est en baisse de<br />
1,2 %. Face à ce marché national maussade,<br />
les producteurs français se sont<br />
tournés vers l’exportation, en progression<br />
de 4 % en 2002 permettant d’accroître la<br />
production de 1,3 %.<br />
La consommation de papiers non couchés<br />
sur le marché français a renoué avec la<br />
croissance (+ 1,1 %) au cours de l’année<br />
2002. Le climat attentiste, qui a<br />
caractérisé l’année 2002, a conduit les<br />
clients des producteurs de papiers<br />
d’impression écriture à poursuivre leur<br />
mouvement de déstockage.<br />
Le sursaut du premier semestre a engendré<br />
une remontée du cours de la pâte à<br />
papier en milieu d’année, puis une baisse<br />
à son niveau de janvier, vers les plus bas<br />
historiques. En fin d’année, ils ont connu<br />
une érosion liée à la baisse d’activité,<br />
mais les prix de vente se sont relativement<br />
bien tenus.<br />
Dans ce contexte de matières premières<br />
toujours basses, la division Papier des<br />
Papeteries de Vizille a amélioré ses bonnes<br />
performances, de 2001 avec un résultat<br />
en hausse pour un chiffre d’affaires en<br />
recul de 10 % à 27,7 millions d’euros.<br />
Division Sacs<br />
Augmentation de la production<br />
et des ventes<br />
Le marché français des sacs de grande<br />
et moyenne contenance a bénéficié du<br />
passage au sac de 35 kg dans l’industrie<br />
cimentière. La production française<br />
a augmenté de 6,5 % et la consommation<br />
de 5,5 %. Cette hausse est imputable<br />
au sac ciment qui a progressé de 20 %.<br />
Les prix des papiers kraft ont augmenté<br />
de 15 %, ceux des sacs sont restés<br />
stables.<br />
Les ventes de sacs des Papeteries de<br />
Vizille ont progressé de 15 % grâce à une<br />
amélioration de la production de 11 %<br />
à 66 millions de sacs. Le chiffre d’affaires<br />
est en hausse de 8 %.<br />
Le chiffre d’affaires des Papeteries de<br />
Vizille est en retrait de 4,5 % à 42 millions<br />
d’euros.<br />
Perspectives 2003<br />
L’activité papier reste très faible en ce<br />
début d’année et les incertitudes politiques<br />
pèsent sur les prises de décision.<br />
La visibilité réduite pousse à une grande<br />
prudence et 2003 devrait connaître<br />
une stabilité en volume et une baisse<br />
des marges.<br />
Pour les sacs, les hausses de papier<br />
kraft se poursuivent et les producteurs<br />
intégrés maintiennent une forte pression<br />
sur les prix pour prendre des volumes.<br />
Nos marges devraient donc sensiblement<br />
se dégrader.<br />
Palettiseur aux Papeteries de Vizille (Isère).<br />
32
Transports et divers FRANCE<br />
Descenderie de Modane (Savoie).<br />
Transport<br />
TRANSPORT ET DIVERS<br />
VOLUMES ET VENTES<br />
Chiffre<br />
d’affaires<br />
(k€)<br />
Répartition par activité<br />
Transport (%)<br />
Grands<br />
chantiers (%)<br />
Divers (%)<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
115 113 – 1,7<br />
69 66 – ––<br />
16 18 –<br />
15 16 0–<br />
Rôle d’organisateur logistique<br />
au service des industriels<br />
L'évolution des transports terrestres<br />
reflète la stagnation de l'activité économique.<br />
Sur le territoire national, le nombre<br />
de tonnes kilomètres parcourus a baissé<br />
d'environ 2 %. La baisse des ventes des<br />
transports pour l’industrie est située<br />
à – 10 % par rapport à 2001.<br />
En 2002, les entreprises de transport ont<br />
été confrontées à une baisse de productivité<br />
entraînée mécaniquement par le<br />
tassement de l'activité, à une majoration<br />
des frais de personnel et à un tassement<br />
des prix.<br />
Dans ce contexte, le chiffre d'affaires de<br />
l’activité SATM Transport a été de 75 millions<br />
d'euros, en baisse de 4 millions d’euros<br />
par rapport à 2001, due essentiellement<br />
à une diminution des transports dans<br />
les grands chantiers de travaux publics.<br />
SATM Transports continue sa politique<br />
commerciale en confortant sa position<br />
d'organisateur logistique et privilégie les<br />
clients industriels par rapport aux chantiers<br />
pour garantir une stabilité du chiffre<br />
d'affaires et des résultats.<br />
Grands chantiers<br />
Démarrage de nouveaux chantiers<br />
et chiffre d’affaires en hausse<br />
La division Grands Chantiers a poursuivi<br />
la reprise de son activité avec un chiffre<br />
d'affaires de 20,3 millions d'euros, en<br />
hausse d'environ 7 % par rapport à 2001.<br />
L'année 2003 sera comparable à l'année<br />
2002, au cours de laquelle notre société<br />
interviendra sur les chantiers du nouvel<br />
accélérateur LHC du CERN à Genève,<br />
du Viaduc de Millau, sur l'autoroute A 75<br />
en Aveyron, de la descenderie de Modane<br />
dans le cadre des travaux préparatoires<br />
du tunnel de base du projet ferroviaire<br />
Lyon/Turin, des tunnels de la Perche et du<br />
Banné dans le canton du Jura/Suisse, sur<br />
l'autoroute A 16 et du lot 31 d'ouvrages<br />
d'art sur la ligne du TGV-Est.<br />
Divers<br />
Les autres sociétés, Ateliers du Granier,<br />
Condensil, Delta Pompage, Keps, France<br />
Bois Développement et Sovamad réalisent<br />
une très bonne année 2002 avec un<br />
chiffre d'affaires de 18 millions d'euros en<br />
progression de 6 % par rapport à l'année<br />
dernière.<br />
33
Préfabrication SUISSE<br />
Progression des résultats grâce aux restructurations de sites<br />
et à l’amélioration de la productivité.<br />
CREABETON PRÉFABRICATION – SUISSE<br />
Volumes<br />
Chiffre<br />
d’affaires<br />
(kt)<br />
(k€)<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
417 385 – 7,7<br />
93,2 89,2 0– 4,2<br />
Le marché suisse des produits en béton<br />
continue à être soumis à la concurrence<br />
des produits bon marché importés<br />
d’Allemagne. Il est devenu très difficile<br />
de tenir tête à ces importations en raison<br />
de la guerre du ciment qui se dessine<br />
en Allemagne depuis la fin de l’année<br />
dernière et du niveau de prix extrêmement<br />
bas du ciment, ce dont bénéficient les<br />
producteurs allemands de béton. Sont<br />
concernés les pavés en béton et surtout<br />
les tuyaux en béton, où, pour obtenir des<br />
commandes, nous devons accorder<br />
aujourd’hui des rabais de plus de 60 %.<br />
A la pression de ces produits importés<br />
s’ajoute une restructuration des fabricants<br />
suisses qui tarde à venir, chacun défendant<br />
ses parts de marché. Tout ceci<br />
explique que les prix nets de certains<br />
produits ont encore baissé par rapport<br />
à l’année antérieure.<br />
Pour Vigier, cela représente en fait une<br />
baisse de chiffre d’affaires de près de<br />
4,2 %. En cause, non seulement le<br />
marché des produits en béton mais<br />
aussi la livraison retardée de traverses<br />
de chemin de fer pour les grands projets.<br />
Malgré un contexte défavorable,<br />
le secteur des produits en béton de<br />
Vigier a pu néanmoins réaliser un bon<br />
résultat grâce une amélioration de la<br />
productivité et aux résultats concrets<br />
produits par la restructuration qui a été<br />
opérée.<br />
Halle de fabrication de traverses de chemin de fer à Muntschemier (Suisse).<br />
34
Préfabrication et négoce FRANCE<br />
Progression des volumes dans un marché en forte baisse.<br />
Préfabrication<br />
En 2002, l'activité Tuyaux CEPECA du<br />
groupe <strong>Vicat</strong> a progressé en volume<br />
de 6 % sur un marché national en forte<br />
baisse de près de 15 %. Le chiffre<br />
d’affaires est resté stable traduisant<br />
une baisse des prix dans un climat de<br />
concurrence très vive.<br />
Les concurrents de CEPECA, confrontés<br />
à cette situation de réduction du marché<br />
en volume ont réagi en baissant les prix<br />
des canalisations d’environ 10 %.<br />
Tous les efforts sont mis en place pour<br />
peser sur les prix de revient de nos<br />
deux usines et renforcer notre service<br />
à la clientèle.<br />
Négoce<br />
Le chiffre d'affaires en 2002 a régressé<br />
de 3,5 % par rapport à 2001. Ce recul<br />
est la conséquence du fléchissement<br />
de la mise en chantier des maisons<br />
individuelles ainsi que de l'absence<br />
de gros chantiers.<br />
SATMA NÉGOCE – FRANCE<br />
(EN MILLIONS D’EUROS)<br />
Chiffre d’affaires<br />
total<br />
Répartition par activité<br />
Gros œuvre (%)<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
28,5 27,5 – 3,5<br />
25 24 –<br />
CEPECA PRÉFABRICATION – FRANCE<br />
Volumes<br />
Chiffre<br />
d’affaires<br />
(kt)<br />
(k€)<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
65,5 69,5 + 6,1<br />
5,7 5,7 0–<br />
Couverture (%)<br />
Cloisons, plafond,<br />
isolation (%)<br />
Bois menuiserie (%)<br />
Divers (carrelage,<br />
quincaillerie (%)<br />
21 20 –<br />
18 19 –<br />
19 19 –<br />
17 18 –<br />
35
Chimie du bâtiment FRANCE<br />
Chiffre d’affaires en hausse et consolidation<br />
de nos positions commerciales.<br />
VPI CHIMIE DU BÂTIMENT – FRANCE<br />
Chiffre d’affaires<br />
Montant total (k€)<br />
Tonnage<br />
produits<br />
(kt)<br />
Répartition par lignes de produits<br />
Chimie (lissage,<br />
colle, ragréage...) (%)<br />
Enduits<br />
(monocouche...) (%)<br />
Divers (mortier, (%)<br />
granulats...)<br />
2001 2002 Variation (%)<br />
45,7 52,4 + 14,7<br />
189 214 +13,2<br />
74 74 –<br />
24 24 –<br />
2 2 –<br />
Le chiffre d’affaires de VPI s’est élevé<br />
à 52,4 millions d’euros en 2002, contre<br />
45,7 millions d’euros en 2001, soit une<br />
progression de 14,7 %. Cette évolution<br />
nous permet de prendre de nouvelles<br />
parts de marché et consolide notre position<br />
sur le marché des produits formulés.<br />
L’accélération de nos ventes nous positionne<br />
bien au-dessus de la croissance<br />
moyenne de notre secteur d’activité.<br />
Le renforcement des compétences<br />
techniques des équipes commerciales<br />
spécialisées sur chacun de nos pôles<br />
d’activité explique ces progressions.<br />
Nos actions futures iront dans le sens<br />
de la relation avec le client en recherchant<br />
encore davantage à nous rapprocher de<br />
l’utilisateur final par une présence accrue<br />
lors des manifestations professionnelles et<br />
au moyen d’opérations commerciales de<br />
proximité permettant d’accroître le degré<br />
de confiance que nous accorde le marché.<br />
Les équipes de recherche se sont focalisées<br />
sur l’optimisation de nos principales<br />
formules en recherchant à la fois l’amélioration<br />
des performances et la réduction<br />
des coûts matières ce qui a eu l’impact<br />
souhaité en termes de marge.<br />
Par ailleurs, nous lançons un programme<br />
lourd concernant le développement de<br />
produits organiques prêts à l’emploi pour<br />
anticiper l’évolution d’une forte demande<br />
vers des produits toujours plus faciles<br />
à mettre en œuvre et ne nécessitant pas<br />
la réalisation de mélanges.<br />
Le plan d’investissement a pleinement<br />
porté ses fruits, tant en termes d’amélioration<br />
de la productivité que d’accroissement<br />
de la capacité.<br />
Parallèlement, le travail entrepris sur<br />
chacun de nos sites de production au<br />
niveau des process de fabrication<br />
nous a permis de réduire sensiblement<br />
nos prix de revient industriels conformément<br />
aux engagements pris.<br />
Pour l’année 2003, le marché est en<br />
phase de repli ce qui ne manquera pas<br />
d’exacerber la concurrence avec en<br />
corollaire une forte pression sur les prix,<br />
que nous ressentons déjà.<br />
Piscine municipale de Guéret (Creuse).<br />
36
Éléments<br />
financiers<br />
■<br />
Comptes consolidés<br />
Bilan consolidé 38<br />
Compte de résultat consolidé 39<br />
Tableau des flux de trésorerie consolidés 40<br />
Annexe aux comptes consolidés 41<br />
Liste des principales sociétés retenues<br />
pour la consolidation 52<br />
Liste des mandats et fonctions exercés 56<br />
<strong>Rapport</strong> des commissaires aux comptes 57<br />
■<br />
Comptes sociaux<br />
Bilan 58<br />
Compte de résultat 60<br />
Annexe aux comptes sociaux 62<br />
Résultats financiers<br />
au cours des cinq derniers exercices 67<br />
Filiales et participations 68<br />
Analyse du résultat de l’exercice 69<br />
<strong>Rapport</strong>s des commissaires aux comptes 70<br />
Questions diverses 71<br />
Résolutions 72<br />
37
■<br />
Comptes consolidés<br />
Bilan consolidé<br />
(EN MILLIERS D’EUROS)<br />
ACTIF Notes 2002 2001<br />
Écarts d’acquisition 4 369 717 396 504<br />
Immobilisations incorporelles 5 14 317 14 830<br />
Immobilisations corporelles 6 1 148 627 1 194 427<br />
Immobilisations financières 7 34 529 60 836<br />
Titres mis en équivalence 8 319 7 867<br />
Actif immobilisé 1 575 509 1 674 464<br />
Stocks et en-cours 8 181 411 170 410<br />
Clients et comptes rattachés 9 274 230 279 878<br />
Autres créances et comptes de régularisation 10 61 453 54 521<br />
Valeurs mobilières de placement 11 48 811 62 679<br />
Disponibilités 46 252 40 923<br />
Actif circulant 612 157 608 411<br />
TOTAL DE L’ACTIF 2 187 666 2 282 875<br />
PASSIF Notes 2002 2001<br />
Capital 62 362 62 362<br />
Primes 11 207 11 207<br />
Réserves et résultat consolidés 892 402 787 317<br />
Autres 24 360 61 415<br />
Capitaux propres part du Groupe 990 331 922 301<br />
Intérêts minoritaires 51 141 48 030<br />
Situation nette totale 12 1 041 472 970 331<br />
Provision pour risques et charges 13 213 199 196 219<br />
Emprunts et dettes financières 14 601 303 763 138<br />
Fournisseurs et comptes rattachés 222 678 254 783<br />
Autres dettes et comptes de régularisation 16 109 014 98 404<br />
Dettes 932 995 1 116 325<br />
TOTAL DU PASSIF 2 187 666 2 282 875<br />
38
Compte de résultat consolidé<br />
(EN MILLIERS D’EUROS)<br />
Notes 2002 2001<br />
Chiffre d’affaires net 24 1 462 571 1 445 524<br />
Achats consommés – 811 015 – 821 754<br />
Valeur ajoutée 651 556 623 770<br />
Charges de personnel 18 – 268 038 – 260 014<br />
Impôts, taxes et versements assimilés – 32 209 – 30 844<br />
Subventions d’exploitation 546 168<br />
Excédent brut d’exploitation 351 855 333 080<br />
Autres produits et charges 4 515 4 030<br />
Dotations aux amortissements et provisions 20 – 111 131 – 97 932<br />
Résultat d’exploitation 24 245 239 239 178<br />
Charges et produits financiers 21 – 33 649 – 36 926<br />
Résultat courant des sociétés intégrées 211 590 202 252<br />
Charges et produits exceptionnels 22 551 4 321<br />
Impôts sur les résultats 23 – 68 146 – 67 408<br />
Résultat net des sociétés intégrées 143 995 139 165<br />
Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 1 025 795<br />
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition – 19 404 – 20 535<br />
Résultat net de l’ensemble consolidé 125 616 119 425<br />
Part des minoritaires 5 050 3 943<br />
Résultat net (part du Groupe) 120 566 115 482<br />
Résultat de base et dilué par action (en €) 7,73 7,41<br />
Capacité d’autofinancement 263 715 251 114<br />
39
■<br />
Comptes consolidés<br />
Tableau des flux de trésorerie consolidé<br />
(EN MILLIERS D’EUROS)<br />
2002 2001<br />
Flux de trésorerie liés à l’activité<br />
Résultat net des sociétés intégrées 143 996 139 165<br />
Élimination des produits et charges sans incidence<br />
sur la trésorerie ou non liés à l’activité :<br />
– amortissements et provisions (hors actifs circulants) 114 231 94 079<br />
– variation des impôts différés 10 389 16 899<br />
– plus-values de cession –5388 613<br />
Marge brute d’autofinancement des sociétés intégrées 263 228 250 756<br />
Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence 487 358<br />
Augmentation (–) ou diminution (+) du besoin en fonds de roulement lié à l’activité 5 553 – 23 981<br />
Flux net de trésorerie généré par l’activité 269 268 227 133<br />
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement<br />
Acquisitions d’immobilisations – 140 874 – 219 252<br />
Cessions d’immobilisations et variations des prêts 36 311 13 991<br />
Acquisitions de titres de sociétés consolidées nettes de la trésorerie acquise – 11 544 – 176 115<br />
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement – 116 107 – 381 376<br />
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement<br />
Dividendes versés – 17 092 – 16 217<br />
Émissions (+) ou remboursements (–) d’emprunts – 144 968 247 931<br />
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement – 162 060 231 714<br />
Variation de trésorerie –8 899 77 471<br />
Incidence des variations de cours des devises 423 2 787<br />
Variation totale –8 476 80 258<br />
Trésorerie d’ouverture 90 645 10 387<br />
Trésorerie de clôture 82 169 90 645<br />
Variation –8 476 80 258<br />
40
Annexe aux comptes consolidés<br />
(LES MONTANTS SONT EXPRIMÉS EN MILLIERS D’EUROS)<br />
Note 1. Principes comptables<br />
Les comptes consolidés ont été établis suivant les principes<br />
et méthodes définis par la loi du 3 janvier 1985 et le décret<br />
du 17 février 1986. Les nouvelles dispositions du règlement<br />
n°99-02 du Comité de Réglementation Comptable homologué<br />
par l’arrêté interministériel du 22 juin 1999 avaient été<br />
appliquées pour la première fois pour l’exercice 2000.<br />
A – Méthodes de consolidation<br />
Les sociétés significatives dans lesquelles <strong>Vicat</strong> exerce<br />
directement ou indirectement un contrôle exclusif sont<br />
consolidées par intégration globale.<br />
Les sociétés dont le contrôle est partagé et qui font l’objet<br />
d’une exploitation en commun par un nombre limité d’actionnaires<br />
sont intégrées proportionnellement, quel que soit le<br />
pourcentage de participation.<br />
Celles dans lesquelles <strong>Vicat</strong> exerce une influence notable<br />
sont consolidées par mise en équivalence.<br />
Certaines sociétés de faible importance sont, en raison de<br />
leur incidence non significative, exclues du périmètre.<br />
La consolidation est réalisée à partir des comptes <strong>annuel</strong>s<br />
des sociétés arrêtés au 31 décembre et retraités, le cas<br />
échéant, en harmonisation avec les principes comptables du<br />
Groupe. Toutes les transactions internes significatives sont<br />
éliminées en consolidation. Les résultats des sociétés acquises<br />
en cours d’exercice sont retenus dans le compte de<br />
résultat consolidé pour la période postérieure à la date d’acquisition.<br />
B – Détermination des écarts d’acquisition<br />
Les écarts d’acquisition représentent la différence entre le<br />
coût d’acquisition des titres des sociétés acquises et l’évaluation<br />
totale des actifs et passifs identifiés à la date d’acquisition.<br />
Ces écarts d’acquisition sont amortis sur une durée de 40<br />
ans pour les activités cimentières et sur une durée n’excédant<br />
pas 20 ans pour les autres activités.<br />
En cas de perte de valeur, un amortissement plus important<br />
peut être pris en compte.<br />
C – Conversion des comptes des sociétés étrangères<br />
Les postes du bilan sont convertis au cours de change de fin<br />
d’exercice, ceux du compte de résultat et du tableau de flux<br />
de trésorerie au cours moyen de l’exercice. Les écarts de<br />
conversion en résultant sont inscrits directement en capitaux<br />
propres.<br />
Pour les sociétés opérant dans les pays à forte inflation, les<br />
éléments de l’actif immobilisé ainsi que leur contrepartie au<br />
compte de résultat sont maintenus à leurs valeurs d’origine<br />
et convertis aux taux historiques ; les écarts de conversion<br />
sur éléments monétaires sont imputés au compte de résultat<br />
dans le poste “frais financiers nets”. Le compte de résultat<br />
est, quant à lui, converti aux cours de change moyens mensuels<br />
à l’exception des éléments afférents aux postes du<br />
bilan comptabilisés à leur valeur historique.<br />
Les cours de change moyens et de clôture sont ceux communiqués<br />
par les organes officiels.<br />
Note 2. Méthodes et règles<br />
d’évaluation<br />
A – Dépenses de recherche et développement<br />
Elles sont comptabilisées en charges de l’exercice où elles<br />
sont encourues.<br />
B – Immobilisations incorporelles autres que les<br />
écarts d’acquisition<br />
Cette rubrique inclut principalement d’une part les logiciels<br />
ainsi que les concessions, brevets et droits similaires qui<br />
sont amortis sur les durées pendant lesquelles ils sont juridiquement<br />
protégés et d’autre part les fonds de commerce<br />
acquis. Ceux-ci sont généralement amortis sur des durées<br />
de 10 ou 15 ans.<br />
41
■<br />
Comptes consolidés<br />
C – Immobilisations corporelles<br />
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût<br />
d’acquisition ou de production. Certains terrains acquis<br />
avant le 31 décembre 1976 ont fait l’objet d’une réévaluation<br />
dont l’impact sur les postes concernés du bilan consolidé<br />
n’est pas significatif. Les immobilisations d’un montant significatif,<br />
financées en crédit-bail, sont inscrites à l’actif avec,<br />
en contrepartie, la dette afférente au passif. Les redevances<br />
de crédit-bail sont remplacées, au compte de résultat, par la<br />
charge d’intérêt et de dotations aux amortissements. Les<br />
intérêts des capitaux empruntés pour financer la réalisation<br />
des investissements importants, préalablement à leur mise<br />
en service, sont inclus dans leur coût de revient.<br />
Les amortissements, pratiqués dans leurs comptes sociaux<br />
par les sociétés cimentières du Groupe en tenant compte<br />
des législations fiscales locales, ont été retraités pour les<br />
harmoniser sur des durées de vie en vigueur au plan international<br />
:<br />
• Constructions<br />
20 à 40 ans<br />
• Installations cimentières lourdes<br />
20 à 25 ans<br />
• Autres équipements industriels<br />
8 à 15 ans<br />
• Matériels et divers<br />
3 à 10 ans<br />
Le mode d’amortissement principalement utilisé par le<br />
Groupe est le mode linéaire.<br />
L’écart résultant de ce retraitement se retrouve, après prise<br />
en compte de l’impôt sur les sociétés correspondant :<br />
• dans les réserves, pour la part existant au 1 er janvier de<br />
l’exercice ;<br />
• dans le résultat, pour la dotation de l’exercice.<br />
Les terrains de carrière sont amortis en fonction des tonnages<br />
extraits dans l’année, par comparaison avec les réserves<br />
totales estimées.<br />
La provision spéciale de réévaluation a été maintenue et<br />
retraitée avec les amortissements.<br />
D – Immobilisations financières<br />
Les titres de participation sont évalués à leur coût d’acquisition,<br />
sous déduction éventuelle des dépréciations jugées<br />
nécessaires, compte tenu du pourcentage de détention, des<br />
perspectives de rentabilité et des cours de bourse s’ils sont<br />
significatifs ou des prix de marché.<br />
Le poste Titres mis en équivalence représente la part du<br />
Groupe dans l’actif net des sociétés intégrées par équivalence.<br />
E – Stocks<br />
Les stocks sont évalués suivant la méthode du coût unitaire<br />
moyen pondéré.<br />
La valeur brute des marchandises et des approvisionnements<br />
comprend le prix d’achat et les frais accessoires.<br />
Les produits fabriqués sont valorisés au coût de production<br />
comprenant les consommations, les charges directes et indirectes<br />
de production et les amortissements des biens<br />
concourant à la production. La valorisation des stocks de fin<br />
d’exercice a été corrigée pour tenir compte du retraitement<br />
des amortissements de certains actifs cimentiers.<br />
Des provisions sont constituées le cas échéant sur les<br />
stocks pour prendre en compte les pertes probables pouvant<br />
apparaître à la clôture de l’exercice.<br />
F – Écart de conversion sur créances et dettes<br />
en monnaies étrangères<br />
Les écarts de conversion constatés dans les comptes individuels<br />
des sociétés consolidées ne sont pas enregistrés en<br />
résultat lorsqu’ils correspondent à des produits latents. Les<br />
pertes latentes sont provisionnées dans les comptes individuels,<br />
ces provisions étant maintenues dans le résultat<br />
consolidé.<br />
G – Impôts différés<br />
Les impôts différés reflètent les écarts temporaires apparaissant<br />
entre les résultats comptables et fiscaux. Ces écarts<br />
correspondent notamment à l’élimination des écritures constatées<br />
dans les comptes sociaux des sociétés en application<br />
des législations fiscales locales ainsi qu’au décalage entre<br />
amortissements fiscaux et consolidés résultant de l’harmonisation<br />
des durées d’amortissement.<br />
Les soldes d’impôts différés actifs résultant de décalages<br />
temporaires ou de l’existence de déficits fiscaux sont reconnus<br />
lorsque leur récupération apparaît probable. Les soldes<br />
actifs et passifs afférents à une même société sont compensés.<br />
Il en est de même des soldes afférents aux sociétés<br />
appartenant à un même groupe d’intégration fiscale.<br />
42
Les impôts différés sont calculés selon la méthode du report<br />
variable en fonction des derniers taux d’imposition connus à<br />
la clôture de l’exercice.<br />
H – Autres provisions pour risques et charges<br />
Elles couvrent notamment :<br />
• les coûts prévisionnels liés à l’obligation de reconstitution<br />
des sites de carrières. Ces provisions sont constituées, pour<br />
chacune des carrières, en fonction des tonnages extraits<br />
rapportés au gisement potentiel et par référence aux coûts<br />
estimés des travaux en fin d’exploitation ;<br />
• les dépenses de réaménagement et de restructuration des<br />
usines ;<br />
• les engagements de dépenses de santé et de retraite à<br />
l’étranger. Ces engagements sont couverts à hauteur des<br />
droits acquis par les bénéficiaires, soit par des fonds de gestion<br />
externes, soit par des provisions. Ces engagements sont<br />
calculés sur une base actuarielle tenant compte des facteurs<br />
de rotation du personnel, d’espérance de vie et de revalorisation<br />
des salaires.<br />
I – Produits et charges exceptionnels<br />
L’identification des éléments exceptionnels est effectuée en<br />
respectant le classement retenu dans le Plan Comptable<br />
Général.<br />
J – Instruments financiers<br />
Des instruments financiers sont utilisés pour réduire l’exposition<br />
du Groupe aux variations de taux d’intérêts et de cours<br />
de change. Les résultats dégagés sur ces instruments de<br />
couverture sont comptabilisés de manière symétrique aux<br />
résultats sur les éléments couverts.<br />
K – Résultat par action<br />
En l’absence d’instruments dilutifs, le résultat par action<br />
résulte de la division du résultat net part du Groupe par le<br />
nombre d’actions émises par la société-mère.<br />
L – Flux de trésorerie<br />
La trésorerie présentée dans le tableau des flux de trésorerie<br />
comprend les disponibilités ainsi que les valeurs mobilières<br />
de placement à l’exception des actions <strong>Vicat</strong>.<br />
Note 3. Informations relatives<br />
au périmètre de consolidation<br />
A – Périmètre de consolidation<br />
La liste des principales sociétés consolidées avec la<br />
méthode et le pourcentage de contrôle est donnée en<br />
annexe.<br />
B – Principales entrées dans le périmètre<br />
au cours de l’exercice (en intégration globale)<br />
• Sénégal<br />
À compter du<br />
SODEVIT 1 er janvier 2002<br />
C – Rappel des principales entrées de 2001<br />
impactant sur 12 mois l’exercice 2002<br />
• France<br />
À compter du<br />
Béton Yssingelais 1 er juillet 2001<br />
Note 4. Écarts d’acquisition<br />
Les écarts d’acquisition nets sur les titres acquis depuis le<br />
1 er janvier 1987 s’élèvent à 369 717 contre 396 504 fin 2001.<br />
La variation s’explique principalement par une dotation aux<br />
amortissements de 19 404, par des acquisitions ayant<br />
conduit à un accroissement net de 1 551, et par des écarts<br />
de conversion négatifs de 8 934.<br />
43
■<br />
Comptes consolidés<br />
Note 5. Autres immobilisations<br />
incorporelles<br />
La valeur nette comptable est composée des éléments<br />
suivants :<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Bruts Amort. Nets Nets<br />
Concessions, brevets<br />
et droits similaires 11 138 – 6 674 4 464 5 036<br />
Fonds de commerce 14 705 – 10 998 3 707 3 930<br />
Logiciels et autres 15 339 – 9 193 6 146 5 864<br />
41 182 – 26 865 14 317 14 830<br />
La variation s’explique par des investissements de 1 497, par<br />
une variation de périmètre de 390, par des amortissements<br />
de 3 307 et, pour le solde, par des reclassements et des<br />
écarts de conversion négatifs.<br />
Note 6. Immobilisations corporelles<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Bruts Amort. Nets Nets<br />
Terrains 234 473 – 37 867 196 606 193 236<br />
Constructions 336 495 – 149 286 187 209 196 948<br />
Installations<br />
industrielles 1 301 200 – 615 407 685 793 712 072<br />
Autres immobilisations<br />
corporelles 110 173 – 73 782 36 391 37 006<br />
Immobilisations<br />
en cours 40 687 – 40 687 53 557<br />
Avances et acomptes 1 941 – 1 941 1 608<br />
2 024 969 – 876 342 1 148 627 1 194 427<br />
Note 7. Immobilisations financières<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Titres de participation 19 718 18 755<br />
Prêts et divers 14 811 42 081<br />
Note 8. Stocks et encours<br />
34 529 60 836<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Matières premières et consommables 107 419 92 176<br />
Encours, produits finis et marchandises 81 054 86 523<br />
Provisions – 7 062 – 8 289<br />
181 411 170 410<br />
Note 9. Clients et comptes rattachés<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Valeur brute 281 449 288 331<br />
Provisions – 7 219 – 8 453<br />
274 230 279 878<br />
Les variations s’expliquent par les investissements de<br />
119 801, par une dotation aux amortissements de 99 107, par<br />
des écarts de conversion négatifs de 66 443, par des variations<br />
de périmètre pour 3 198, le solde résultant des sorties.<br />
La valeur nette des immobilisations financées en crédit-bail<br />
s’élève à 1 230 en 2002 contre 1 624 en 2001.<br />
44
Note 10. Autres créances<br />
et comptes de régularisation<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
État, impôts et taxes 20 970 21 798<br />
Impôts différés 971 1 786<br />
Autres créances 27 869 18 295<br />
Comptes de régularisation 11 643 12 642<br />
61 453 54 521<br />
Note 11. Valeurs mobilières<br />
de placement<br />
Les valeurs mobilières de placement qui figurent pour 48 811<br />
à l’actif du bilan sont constituées à hauteur de 12 894 (contre<br />
12 957 en 2001) d’actions <strong>Vicat</strong> acquises dans le cadre de la<br />
régularisation du cours et de l’attribution aux salariés. Leur<br />
valeur boursière s’élève à 14 178 au 31 décembre 2002 et à<br />
17 411 à la fin de l’exercice précédent.<br />
L’analyse de la variation nette des impôts différés actifs et<br />
passifs est mentionnée en note 13A.<br />
Note 12. Capitaux propres et intérêts minoritaires<br />
Ils progressent de 71 141, passant de 970 331 au 31 décembre 2001 à 1 041 472 au 31 décembre 2002, la variation étant la<br />
suivante :<br />
(en milliers d’euros)<br />
Capital Primes Réserves Écarts et Écarts de Sous-total Total Intérêts Total<br />
consolidées provision de conversion Autres part du minoritaires<br />
réévaluation<br />
Groupe<br />
Au 31 décembre 2000 62 362 11 207 686 855 12 809 27 157 39 966 800 390 33 162 833 552<br />
Résultat de l’exercice 115 482 115 482 * 3 943 119 425<br />
Augmentation de capital<br />
Dividendes distribués – 14 811 – 14 811 – 1 406 – 16 217<br />
Variations de périmètre 12 001 12 001<br />
Écarts de conversion et divers – 209 – 41 21 490 21 449 21 240 330 21 570<br />
Au 31 décembre 2001 62 362 11 207 787 317 12 768 48 647 61 415 922 301 48 030 970 331<br />
Résultat de l’exercice 120 566 120 566 ** 5 050 125 616<br />
Augmentation de capital<br />
Dividendes distribués – 15 902 – 15 902 – 1 190 – 17 092<br />
Variations de périmètre – 897 – 897<br />
Écarts de conversion et divers 421 – 20 – 37 035 – 37 055 – 36 634 148 – 36 486<br />
Au 31 décembre 2002 62 362 11 207 892 402 12 748 11 612 24 360 990 331 51 141 1 041 472<br />
avant impôts : * 180 682<br />
**186 279<br />
45
■<br />
Comptes consolidés<br />
Note 13. Provisions pour risques<br />
et charges<br />
A – Impôts différés<br />
La provision pour impôts différés passifs s’élève à 123 690<br />
contre 116 077 à fin 2001.<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Différences temporaires nettes 128 596 119 081<br />
Crédits d’impôts – 5 877 – 4 790<br />
Montant total net des impôts différés 122 719 114 291<br />
Créances nettes inscrites à l’actif 971 1 786<br />
Dettes nettes inscrites au passif 123 690 116 077<br />
La variation du montant total net des impôts différés passifs<br />
et actifs s’explique principalement par la charge inscrite au<br />
compte de résultat pour 10 389 et par les écarts de conversion<br />
négatifs pour 1 889.<br />
B – Autres provisions pour risques et charges<br />
Les provisions pour dépenses de restructuration et de<br />
reconstitution des sites sont comptabilisées dans le poste<br />
provisions pour charges. Celui-ci inclut également les engagements<br />
de dépenses de santé et de pensions de retraite<br />
aux États-Unis, d’indemnités de départ en retraite en Turquie<br />
et au Sénégal, conformément aux dispositions comptables<br />
en vigueur dans ces pays.<br />
(en milliers d’euros)<br />
2001 Dotations Reprises Reprises Changement Variation Autres 2002<br />
de provisions provisions de de<br />
l’exercice utilisées non utilisées méthode périmètre<br />
Pensions, maladies et retraites 22 377 6 648 – 2 290 – 2 666 24 069<br />
Reconstitution des sites 35 054 3 053 – 1 918 – 679 35 510<br />
Impôt sur les sociétés 756 100 – 63 – 2 – 317 474<br />
Démolition et grosses réparations 6 576 1 224 – 286 – 42 172 7 644<br />
Autres charges 6 023 555 – 1 322 – 338 1 200 6 118<br />
Risques 9 356 6 744 – 1 208 – 793 1 595 15 694<br />
Total 80 142 18 324 – 7 087 – 1 175 0 0 – 695 89 509<br />
Impacts au compte de résultat (net des charges encourues) :<br />
Résultat d‘exploitation – 16 724 225<br />
Résultat financier – 603 0<br />
Résultat exceptionnel – 997 950<br />
Les engagements de départ en retraite concernant les sociétés françaises ne sont pas provisionnés dans les comptes<br />
consolidés mais figurent dans les engagements hors bilan. La provision, si elle avait été comptabilisée, s’élèverait à 5 195 et<br />
conduirait, après constatation d’une créance d’impôt différé de 1 841, à diminuer les réserves consolidées d’un montant de<br />
3 354. L’impact de la variation de cette provision sur le compte de résultat de l’exercice ne serait pas significatif.<br />
46
Note 14. Emprunts et dettes financières<br />
(en milliers d’euros)<br />
Ventilation par nature et échéance Montant 1 an + 1 an et + de 5 ans Montant<br />
au 31 décembre 2002 total au plus 5 ans au plus 2001<br />
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 534 033 103 562 430 471 – 694 942<br />
Emprunts et dettes financières divers 18 557 6 063 12 423 71 21 440<br />
Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque 48 713 48 713 – – 46 756<br />
Total 2002 601 303 158 338 442 894 71<br />
Dont billets de trésorerie 128 000 128 000<br />
Total 2001 79 604 678 615 4 919 763 138<br />
Dont billets de trésorerie 2 000 150 000 152 000<br />
Le montant des lignes de crédit confirmées, non utilisées et<br />
non affectées à la couverture du risque de liquidités sur les<br />
billets de trésorerie s’élève à 112 100 au 31 décembre 2002<br />
et à 0 au 31 décembre 2001.<br />
Les emprunts ont été contractés dans les devises suivantes<br />
(converties en euros au cours du 31 décembre).<br />
2002 2001<br />
Euros 443 771 560 156<br />
Dollars américains 80 776 121 373<br />
Livres turques – –<br />
Francs CFA 38 353 38 136<br />
Francs suisses 38 403 43 473<br />
601 303 763 138<br />
Note 15. Instruments financiers<br />
A – Risques de taux<br />
L’endettement à taux variable est couvert au moyen de divers instruments financiers (contrats d’échange de taux d’intérêts,<br />
caps) sur des durées d’origine de 3 à 6 ans.<br />
(en milliers d’euros)<br />
Positions financières à taux variable Montant 1 an + 1 an et + de 5 ans Montant<br />
au 31 décembre 2002 total au plus 5 ans au plus 2001<br />
Passifs financiers au bilan à taux variable 525 417 114 813 410 604 675 285<br />
Actifs financiers au bilan – 46 252 – 46 252 – 40 923<br />
Passifs financiers nets 479 165 68 561 410 604 634 362<br />
Exposition totale 479 165 68 561 410 604 – 634 362<br />
Contrats de caps et de swaps 482 813 115 367 367 446 – – 492 775<br />
Exposition résiduelle 2002 – 3 648 – 46 806 43 158<br />
Exposition résiduelle 2001 – – 14 731 154 708 1 610 141 587<br />
47
■<br />
Comptes consolidés<br />
B – Risque de liquidité<br />
Le risque lié à l’impossibilité de placer les billets de trésorerie<br />
sur le marché est couvert par des lignes de crédit confirmées<br />
non utilisées pour un montant s’élevant au 31 décembre<br />
2002 à celui des billets émis, soit 128 000.<br />
C – Risque de change<br />
Les activités du Groupe sont réalisées par des filiales qui<br />
opèrent essentiellement dans leur propre pays et dans leur<br />
propre monnaie. L’exposition du Groupe au risque de<br />
change est donc limitée. Les opérations d’importation et<br />
d’exportation effectuées par les sociétés dans des devises<br />
différentes de leur monnaie de compte sont, le plus souvent,<br />
couvertes par des opérations d’achat et de vente à terme de<br />
devises. Les financements intragroupes font l’objet de couvertures<br />
de change par les sociétés lorsque la devise de<br />
l’emprunt est différente de la monnaie fonctionnelle.<br />
Note 16. Autres dettes et comptes<br />
de régularisation<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Dettes sociales 39 463 37 250<br />
Dettes fiscales 27 284 22 947<br />
Autres dettes et comptes de régularisation 42 267 38 207<br />
109 014 98 404<br />
Note 17. Engagements hors bilan<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Engagements donnés :<br />
– Engagements de départs en retraite 5 195 5 347<br />
–Avals, cautions et autres 10 513 10 144<br />
Les engagements de départ en retraite sont évalués conformément<br />
aux clauses prévues par les conventions collectives<br />
compte tenu de la rotation du personnel constatée au cours<br />
des dernières années, les montants hors charges sociales<br />
obtenus étant actualisés. Les engagements en matière<br />
de retraite et de couverture maladie à l’étranger sont comptabilisés.<br />
Note 18. Frais de personnel et effectifs<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Frais de personnel 268 038 260 014<br />
dont participation des salariés (sociétés françaises) 5 444 5 026<br />
Effectifs moyens des sociétés intégrées 5 675 5 502<br />
48
Note 19. Frais de recherche<br />
et développement<br />
Les frais inscrits en charges s’élèvent à 2 314 en 2002 et à<br />
2 409 en 2001.<br />
Note 20. Dotations aux amortissements<br />
et provisions d’exploitation<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Dotations nettes aux amortissements 102 095 96 478<br />
Dotations nettes aux provisions 9 036 1 454<br />
111 131 97 932<br />
Note 21. Charges et produits financiers<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Produits financiers 8 713 15 623<br />
Reprises de provisions 726 165<br />
Total des produits 9 439 15 788<br />
Charges financières 42 410 51 727<br />
Dotations aux provisions 678 987<br />
Total des charges 43 088 52 714<br />
Charges nettes 33 649 36 926<br />
Les charges financières capitalisées dans les immobilisations<br />
et les écarts de conversion ne sont pas significatifs.<br />
Note 22. Charges et produits<br />
exceptionnels<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Produits exceptionnels 17 290 17 986<br />
Reprises de provisions 1 636 8 780<br />
Total des produits 18 926 26 766<br />
Charges exceptionnelles 15 091 20 346<br />
Dotations aux provisions 3 284 2 099<br />
Total des charges 18 375 22 445<br />
Charges exceptionnelles nettes – –<br />
Produits exceptionnels nets 551 4 321<br />
Les produits et charges exceptionnels intègrent un profit net<br />
de 5 388 au titre des cessions d’actifs immobilisés dont<br />
notamment celui réalisé lors de la cession de Vicom (négoce)<br />
en Suisse et une perte de 7 358 liée à la dépréciation du portefeuille<br />
de valeurs mobilières détenu par Vigier.<br />
La part des intérêts minoritaires dans le résultat exceptionnel<br />
n’est pas significative.<br />
Note 23. Impôts sur les résultats<br />
A – Ventilation de l’imposition<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Impôts sur les sociétés 57 757 50 509<br />
Impôts différés 10 389 16 899<br />
68 146 67 408<br />
49
■<br />
Comptes consolidés<br />
B – Rapprochement entre charge théorique et charge réelle<br />
Le rapprochement entre la charge totale d’impôts et la charge théorique, calculée en appliquant au résultat comptable avant<br />
impôts le taux d’imposition applicable à la société mère sur la base des textes fiscaux en vigueur, peut être analysé comme suit :<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 % 2001 %<br />
Résultat net des sociétés intégrées 143 995 139 165<br />
Impôts sur les résultats 68 146 67 408<br />
Résultat avant impôts 212 141 206 573<br />
Impôt théorique calculé au taux de la société-mère 75 162 35,43 75 254 36,43<br />
Écarts de taux France/étranger – 6 295 – 2,97 – 4 834 – 2,34<br />
Écarts de taux normaux/réduits – 35 – 0,02 – 2 606 – 1,26<br />
Changement de taux – 1 834 – 0,86<br />
Différences permanentes 4 422 2,08 1 870 + 0,90<br />
Crédits d'impôts sur investissements – 3 763 – 1,77 – 2 129 – 1,03<br />
Autres 489 0,23 – 147 – 0,07<br />
Charge réelle d'impôts 68 146 32,12 67 408 32,63<br />
Note 24. Informations par activité et par zone géographique<br />
A – Par activité<br />
(en millions d’euros)<br />
Ciment Béton Autres produits TOTAL<br />
et granulats et services<br />
2002 2001 2002 2001 2002 2001 2002 2001<br />
Chiffres d'affaires consolidés 583 567 599 593 281 286 1 463 1 446<br />
Résultats d'exploitation 178 175 51 49 16 15 245 239<br />
Actifs employés 1 128 1 155 274 301 160 187 1 562 1 643<br />
Investissements 68 446 43 67 15 64 126 577<br />
Effectifs moyens 1 854 1 790 2 330 2 276 1 491 1 436 5 675 5 502<br />
B – Par zone géographique<br />
(en millions d’euros)<br />
France Suisse États-Unis Turquie et Sénégal TOTAL<br />
2002 2001 2002 2001 2002 2001 2002 2001 2002 2001<br />
Chiffres d'affaires consolidés 756 740 191 193 319 341 197 172 1 463 1 446<br />
Actifs employés 419 406 253 274 440 513 450 450 1 562 1 643<br />
Effectifs moyens 2 534 2 461 901 888 1 147 1 124 1 093 1 029 5 675 5 502<br />
50
Note 25. Informations diverses<br />
A – Événements postérieurs à la clôture<br />
Aucun événement postérieur à la clôture n’a d’incidence<br />
significative sur les comptes consolidés arrêtés au<br />
31 décembre 2002.<br />
B – Entreprises liées<br />
Les montants concernant les entreprises liées ne sont pas<br />
significatifs par rapport à ceux de l’ensemble consolidé.<br />
C – Rémunérations<br />
Rémunérations allouées aux membres d’organes d’administration<br />
et de direction de la Société en raison de leurs fonctions<br />
dans les entreprises consolidées :<br />
(en milliers d’euros)<br />
2002 2001<br />
Administrateurs ès qualités 151 151<br />
Membres de la direction 1 658 1 608<br />
Les rémunérations et avantages reçus par les mandataires<br />
sociaux en 2002 se sont élevés à 1 372 et à 1 203 en 2001.<br />
Personnes concernées :<br />
MM. Jacques Merceron-<strong>Vicat</strong>, Jean-Michel Allard,<br />
Raoul de Parisot, Bernard Titz, Louis Merceron-<strong>Vicat</strong>,<br />
Guy Sidos.<br />
Aucune option de souscription d’actions ne leur a été<br />
consentie.<br />
51
■<br />
Comptes consolidés<br />
Liste des principales sociétés retenues<br />
pour la consolidation au 31 décembre 2002<br />
FRANCE<br />
SOCIÉTÉ ADRESSE N° SIREN % DE CONTRÔLE<br />
2002 2001<br />
Intégration globale :<br />
<strong>Vicat</strong> Tour Manhattan 057 505 539 – –<br />
6, place de l’Iris<br />
92095 PARIS-LA DÉFENSE<br />
Alpes Informatique 124, boulevard de Verdun 073 502 510 98,96 98,84<br />
92411 COURBEVOIE<br />
Annecy Béton Carrières 14, chemin des Grèves 326 020 062 50,01 50,01<br />
74960 CRAN-GEVRIER<br />
Atelier du Granier Lieu-dit Chapareillan 305 662 504 100,00 100,00<br />
38530 PONTCHARRA<br />
Béton 69 4, rue Aristide-Bergès 429 706 070 99,98 99,98<br />
38080 L’ISLE D’ABEAU<br />
BC3V Zone industrielle 077 120 319 100,00 99,21<br />
73600 MOUTIERS<br />
Béton 9 52-56, rue Jacquard, Z.I. 408 979 797 100,00 100,00<br />
77400 LAGNY-SUR-MARNE<br />
Béton Contrôlé 217, route de Grenoble 071 503 569 93,15 93,15<br />
Côte d’Azur<br />
06200 NICE<br />
Béton de l’Oisans 4, rue Aristide-Bergès 438 348 047 60,00 60,00<br />
38080 L’ISLE D’ABEAU<br />
Bétons Granulats du Centre Les Genevriers 327 336 343 99,97 98,22<br />
63430 LES MARTRES-D’ARTIÈRE<br />
Béton du Velay Le Monteil 586 950 172 100,00 100,00<br />
43700 BRIVES-CHARENSAC<br />
Béton Rhône-Alpes 4, rue Aristide-Bergès 309 918 464 98,17 98,17<br />
38080 L’ISLE D’ABEAU<br />
Béroud 4, rue Aristide-Bergès 398 044 222 100,00 100,00<br />
38080 L’ISLE D’ABEAU<br />
Béton Travaux Tour Manhattan 070 503 198 99,97 99,97<br />
6, place de l’Iris<br />
92095 PARIS-LA DÉFENSE<br />
Béton Yssingelais Villeneuve 328 308 556 100,00 100,00<br />
43200 YSSINGEAUX<br />
B.G.I.E. 52-56, rue Jacquard, Z.I. 344 933 338 100,00 100,00<br />
Béton Granulats IdF/Est<br />
77400 LAGNY-SUR-MARNE<br />
Boué Lieu-dit Bourjaguet 620 800 359 100,00 99,95<br />
31390 CARBONNE<br />
BRA 2, chemin du Roulet 310 307 392 100,00 99,98<br />
69100 VILLEURBANNE<br />
Condensil 1327, avenue de la Houille Blanche 342 646 957 60,00 60,00<br />
73000 CHAMBÉRY<br />
Delta Pompage 1327, avenue de la Houille Blanche 316 854 363 100,00 100,00<br />
73000 CHAMBÉRY<br />
52
SOCIÉTÉ ADRESSE N° SIREN % DE CONTRÔLE<br />
2002 2001<br />
Fournier 4, rue Aristide-Bergès 586 550 147 100,00 99,94<br />
38080 L’ISLE D’ABEAU<br />
Gravières de Basset 4, rue Aristide-Bergès 586 550 022 100,00 99,97<br />
38080 L’ISLE D’ABEAU<br />
Granulats Rhône-Alpes 4, rue Aristide-Bergès 768 200 255 99,99 99,99<br />
38080 L’ISLE D’ABEAU<br />
Kristo Rue de la Corne d’Abondance 388 592 735 99,96 99,96<br />
Village d’entreprises<br />
74100 VILLE-LA-GRAND<br />
Mariotto Béton Route de Paris 720 803 121 100,00 99,83<br />
31150 FENOUILLET<br />
Matériaux Centre France Route de Clermont-Ferrand 331 338 913 100,00 99,98<br />
Z.I. Sud – RN9 – 03800 GANNAT<br />
Monaco Béton 24, avenue de Fontvielle 326 MC 161 79,60 79,40<br />
98000 MONACO<br />
Parficim Tour Manhattan 304 828 379 100,00 100,00<br />
6, place de l’Iris<br />
92095 PARIS-LA DÉFENSE<br />
Sablières du Grésivaudan La Gache 065 502 627 60,00 60,00<br />
38530 BARRAUX<br />
SATMA 4, rue Aristide-Bergès 304 154 651 99,99 99,99<br />
38081 L’ISLE D’ABEAU<br />
SATM 1327, avenue de la Houille Blanche 745 820 126 99,99 99,99<br />
73000 CHAMBÉRY<br />
Sigma Béton 4, rue Aristide-Bergès 343 019 428 100,00 100,00<br />
38080 L’ISLE D’ABEAU<br />
Société Azuréenne de Granulats 217, route de Grenoble 968 801 274 100,00 99,99<br />
06200 NICE<br />
Papeteries de Vizille Tour Manhattan 319 212 726 100,00 100,00<br />
6, place de l’Iris<br />
92095 PARIS-LA DÉFENSE<br />
Béton 83 Z.I. Camp laurent 436 780 555 100,00 99,99<br />
(anciennement Super Béton)<br />
83500 LA SEYNE-SUR-MER<br />
Verdun Béton Boulevard de la Citadelle 384 296 810 100,00 99,98<br />
Lieu-dit Le Pré l’Évêque<br />
55100 VERDUN<br />
<strong>Vicat</strong> International Trading Tour Manhattan 347 581 266 100,00 99,98<br />
6, place de l’Iris<br />
92095 PARIS-LA DÉFENSE<br />
<strong>Vicat</strong> Produits Industriels 52-56, rue Jacquard Z.I. 655 780 559 99,99 99,88<br />
77400 LAGNY-SUR-MARNE<br />
53
■<br />
Comptes consolidés<br />
SOCIÉTÉ ADRESSE N° SIREN % DE CONTRÔLE<br />
2002 2001<br />
Intégration proportionnelle :<br />
Carrières Bresse Bourgogne Port fluvial Sud de Chalon 655 850 055 33,27 33,26<br />
71380 ÉPERVANS<br />
Dragage et Carrières Port fluvial Sud de Chalon 341 711 125 50,00 50,00<br />
71380 ÉPERVANS<br />
Mise en équivalence :<br />
Socava 74490 ST-JEOIRE-EN-FAUCIGNY 606 320 752 39,90 39,90<br />
ÉTRANGER<br />
SOCIÉTÉ ADRESSE % DE CONTRÔLE<br />
2002 2001<br />
SUISSE<br />
Canton<br />
Intégration globale :<br />
Béton Grands Travaux 2954 ASUEL Jura 60,00 60,00<br />
Groupe Vigier :<br />
Vigier Holding AG 4542 LUTERBACH Solothun 100,00 100,00<br />
Altola AG Olten 4600 OLTEN Solothun 100,00 100,00<br />
Betonmix AG 2504 BIEL Bern 80,10 80,10<br />
Betonpumpen Oberland AG 3752 WIMMIS Bern 67,78 67,78<br />
Coninvest SARL 4542 LUTERBACH Solothun 100,00 100,00<br />
Creabeton AG 8008 ZÜRICH Zurich 50,00 50,00<br />
Creabeton Materiaux AG 3250 LYSS Bern 80,10 80,10<br />
Fintex 4542 LUTERBACH Solothun 100,00 100,00<br />
Frischbeton AG Därligen 3707 DÄRLIGEN Bern 68,97 67,70<br />
Frischbeton AG Frutigen 3714 FRUTIGEN Bern 67,14 67,15<br />
Frischbeton AG Langenthal 4900 LANGENTHAL Bern 75,67 75,67<br />
Frischbeton AG Zuchwil 4528 ZUCHWIL Solothun 88,18 88,20<br />
Hunziker Baustoffe Neu 5200 BRUGG Aargau 80,10 80,10<br />
Kiestag Steinigand AG 3752 WIMMIS Bern 96,80 96,80<br />
Kieswerk Reulisbach AG 3772 ST. STEPHAN Bern 96,80 96,80<br />
Kieswerk Wyss AG 4532 FELDBRUNNEN Solothun 100,00 100,00<br />
MBW 3752 WIMMIS Bern 96,80 96,80<br />
Michel & Co 3806 BÖNINGEN Bern 75,00 72,50<br />
S + H Blausee Mitholz AG 3717 BLAUSEE-MITHOLZ Bern 67,00 67,33<br />
Vibeton Fribourg SA 1717 ST. URSEN Fribourg 100,00 100,00<br />
Vibeton AG 4542 LUTERBACH Solothun 80,10 80,10<br />
Vigier Cement AG 2603 PÉRY Bern 100,00 100,00<br />
Vitrans 2603 PÉRY Bern 100,00 100,00<br />
Mise en équivalence :<br />
Hydroelectra 4542 LUTERBACH Solothun 50,00 50,00<br />
54
SOCIÉTÉ ADRESSE N° SIREN % DE CONTRÔLE<br />
2002 2001<br />
ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE<br />
Intégration globale :<br />
National Cement Company DELAWARE 100,00 100,00<br />
National Cement Company ALABAMA 100,00 100,00<br />
Kirkpatrick ALABAMA 100,00 100,00<br />
National Cement Company of California DELAWARE 100,00 100,00<br />
Builders Concrete CALIFORNIE 100,00 100,00<br />
National Ready Mixed CALIFORNIE 100,00 100,00<br />
United Ready Mixed CALIFORNIE 100,00 100,00<br />
Viking Ready Mixed CALIFORNIE 100,00 100,00<br />
TURQUIE<br />
Intégration globale :<br />
Konya Cimento KONYA 68,59 68,49<br />
Bastas Baskent Cimento ANKARA 85,00 85,00<br />
Bastas Hazir Béton ANKARA 85,00 85,00<br />
Aktas ANKARA 100,00 100,00<br />
Tamtas ANKARA 100,00 100,00<br />
SÉNÉGAL<br />
Intégration globale :<br />
Sococim Industries RUFISQUE (DAKAR) 99,91 99,88<br />
Postoudiokoul RUFISQUE (DAKAR) 100,00 100,00<br />
Sact RUFISQUE (DAKAR) 100,00 100,00<br />
Sodevit BANDIA 100,00 –<br />
MALI<br />
Intégration globale :<br />
Sococim Industries Mali BAMAKO 100,00 –<br />
55
■<br />
Comptes consolidés<br />
Liste des mandats et fonctions exercés<br />
(article L. 225-102-1 du Code de Commerce)<br />
Jacques MERCERON-VICAT <strong>Vicat</strong> Président-Directeur Général<br />
Béton Travaux<br />
Président-Directeur Général<br />
SATM<br />
Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />
National Cement Company Président-Directeur Général<br />
Vigier Holding<br />
Administrateur<br />
Aktas<br />
Administrateur<br />
Bastas Baskent Cimento Administrateur<br />
Konya Cimento<br />
Administrateur<br />
Bastas Hazir Beton<br />
Administrateur<br />
Tamtas<br />
Administrateur<br />
Sococim Industries<br />
Administrateur<br />
Jean-Michel ALLARD <strong>Vicat</strong> Directeur Général Adjoint – Administrateur<br />
Béton Travaux<br />
Représentant permanent de <strong>Vicat</strong> – Administrateur<br />
SATMA<br />
Président<br />
<strong>Vicat</strong> Produits Industriels Président<br />
CAC<br />
Président<br />
KRISTO<br />
Représentant permanent de VPI – Administrateur<br />
Vigier Holding<br />
Administrateur<br />
Konya Cimento<br />
Administrateur<br />
Raoul de PARISOT <strong>Vicat</strong> Directeur Général Adjoint<br />
SEGY<br />
Administrateur<br />
Holding Escolle Construction Administrateur<br />
National Cement Company Administrateur<br />
Vigier Holding<br />
Vice Président<br />
Sococim Industries<br />
Président-Directeur Général<br />
Bernard TITZ <strong>Vicat</strong> Directeur Général Adjoint – Administrateur<br />
SATM<br />
Président-Directeur Général<br />
Béton Travaux<br />
Directeur Général – Administrateur<br />
Escolle Béton<br />
Administrateur<br />
Getrim<br />
Gérant<br />
Béton 69<br />
Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />
BCCA<br />
Représentant permanent de <strong>Vicat</strong> – Administrateur<br />
BGC<br />
Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />
Béton Rhône-Alpes<br />
Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />
C2B<br />
Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />
DEC<br />
Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />
Est Béton<br />
Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />
Kristo<br />
Représentant permanent de Béton Travaux – Administrateur<br />
Parficim<br />
Représentant permanent de BCCA – Administrateur<br />
Sococim Industries<br />
Administrateur<br />
Postodiokoul<br />
Administrateur Général<br />
Sodevit<br />
Administrateur Général<br />
Louis MERCERON-VICAT <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />
BGIE<br />
Président<br />
Béton Rhône-Alpes Nord Président<br />
Béton Travaux<br />
Directeur Général Adjoint<br />
BGC<br />
Représentant permanent de Béton Rhône-Alpes – Administrateur<br />
Aktas<br />
Administrateur<br />
Bastas Baskent Cimento Administrateur<br />
Konya Cimento<br />
Administrateur<br />
Bastas Hazir Beton<br />
Administrateur<br />
Tamtas<br />
Administrateur<br />
Guy SIDOS <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />
National Cement Company Directeur Général<br />
Sococim Industries<br />
Administrateur<br />
Vigier Holding<br />
Administrateur<br />
René FEGUEUX <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />
Raynald DREYFUS <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />
Hans BAUER <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />
Paul VANFRACHEM <strong>Vicat</strong> Administrateur<br />
56
<strong>Rapport</strong> des commissaires aux comptes<br />
sur les comptes consolidés<br />
exercice clos le 31 décembre 2002<br />
Mesdames, Messieurs,<br />
En exécution de la mission qui nous a été confiée par<br />
l’assemblée générale, nous avons procédé au contrôle<br />
des comptes consolidés de la société <strong>Vicat</strong> S.A. relatifs à<br />
l’exercice clos le 31 décembre 2002, tels qu’ils sont joints<br />
au présent rapport.<br />
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil<br />
d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre<br />
audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.<br />
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles<br />
applicables en France ; ces normes requièrent la<br />
mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance<br />
raisonnable que les comptes consolidés ne comportent<br />
pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner,<br />
par sondages, les éléments probants justifiant les données<br />
contenues dans ces comptes. Il consiste également à<br />
apprécier les principes comptables suivis et les estimations<br />
significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier<br />
leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos<br />
contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée<br />
ci-après.<br />
Nous certifions que les comptes consolidés, établis conformément<br />
aux règles et principes comptables applicables en<br />
France, sont réguliers et sincères et donnent une image<br />
fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du<br />
résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises<br />
dans la consolidation.<br />
Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification<br />
des informations données dans le rapport sur la gestion du<br />
Groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur<br />
sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.<br />
Paris-La Défense et Chamalières, le 17 mars 2003<br />
KPMG Audit<br />
Département de KPMG S.A.<br />
Jean-Marie Pinel<br />
Associé<br />
Patrick Wolff<br />
57
■<br />
Comptes sociaux<br />
Bilan<br />
(EN MILLIERS D’EUROS)<br />
ACTIF 2002 2001<br />
Montant Amortissements Net Net<br />
brut et provisions<br />
Actif immobilisé<br />
Immobilisations incorporelles<br />
Concessions, brevets et droits similaires 8 527 5 326 3 201 4 112<br />
Fonds commercial 1 163 1 163<br />
Autres immobilisations incorporelles 313 239 74 94<br />
Immobilisations corporelles<br />
Terrains 71 532 10 804 60 728 60 019<br />
Constructions 114 330 82 949 31 381 28 886<br />
Installations techniques 376 793 332 996 43 797 41 089<br />
Autres immobilisations corporelles 20 393 16 568 3 825 3 210<br />
Immobilisations en cours 5 902 5 902 5 945<br />
Avances et acomptes 380 380 906<br />
Immobilisations financières<br />
Participations 967 792 7 237 960 555 905 312<br />
Autres titres immobilisés 694 418 276 287<br />
Prêts 1 278 1 278 1 341<br />
Autres immobilisations financières 1 828 1 828 1 661<br />
Total actif immobilisé 1 570 925 457 700 1 113 225 1 052 862<br />
Actif circulant<br />
Stocks<br />
Matières premières, approvisionnements 29 069 29 069 26 807<br />
En-cours de production de biens 9 726 9 726 10 380<br />
Produits intermédiaires et finis 9 441 9 441 8 343<br />
Marchandises 127 127 148<br />
Avances et acomptes versés sur commandes 387 387 279<br />
Créances<br />
Créances clients et comptes rattachés 102 758 266 102 492 98 539<br />
Autres créances 117 354 3 117 351 49 464<br />
Valeurs mobilières de placement 17 893 17 893 12 956<br />
Disponibilités 380 380 2 928<br />
Comptes de régularisation<br />
Charges constatées d'avance 2 843 2 843 2 132<br />
Total actif circulant 289 978 269 289 709 211 976<br />
Charges à répartir 857 857 1 295<br />
Écarts de conversion actif 23 23 25<br />
TOTAL GÉNÉRAL 1 861 783 457 969 1 403 814 1 266 158<br />
58
(EN MILLIERS D’EUROS)<br />
PASSIF 2002 2001<br />
Capitaux propres<br />
Capital social * 62 362 62 362<br />
Primes d’émission, de fusion, d’apport 11 207 11 207<br />
Écarts de réévaluation 11 307 11 309<br />
Réserve légale 6 236 6 236<br />
Réserves réglementées 25 725 25 725<br />
Autres réserves 402 278 348 838<br />
Report à nouveau 39 236 38 112<br />
Résultat de l’exercice 78 242 70 230<br />
Provisions réglementées 21 093 19 015<br />
Total 657 686 593 034<br />
Provisions pour risques et charges<br />
Provisions pour risques 684 585<br />
Provisions pour charges 9 835 10 168<br />
Total 10 519 10 753<br />
Dettes<br />
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit ** 436 407 552 111<br />
Emprunts et dettes financières divers 731 798<br />
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 37 526 39 900<br />
Dettes fiscales et sociales 22 935 18 075<br />
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 5 017 4 753<br />
Autres dettes 232 897 46 726<br />
Comptes de régularisation<br />
Produits constatés d’avance 2 2<br />
Total 735 515 662 365<br />
Écarts de conversion passif 94 6<br />
TOTAL GÉNÉRAL 1 403 814 1 266 158<br />
* Écarts de réévaluation incorporés au capital. 14 855 14 855<br />
** Dont concours bancaires et soldes créditeurs de banques (inclus billets de trésorerie). 4 387 5 061<br />
59
■<br />
Comptes sociaux<br />
Compte de résultat<br />
(EN MILLIERS D’EUROS)<br />
2002 2001<br />
Produits d’exploitation<br />
Ventes de marchandises 2 937 2 870<br />
Production vendue de biens et de services 371 696 364 093<br />
Chiffre d’affaires net 374 633 366 963<br />
Production stockée 444 – 687<br />
Production immobilisée 468 325<br />
Subventions d’exploitation 474 111<br />
Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges 2 216 2 342<br />
Autres produits 2 139 2 091<br />
Total des produits d’exploitation 380 374 371 145<br />
Charges d’exploitation<br />
Achats de marchandises 2 835 3 190<br />
Variation de stock de marchandises 21 – 6<br />
Achats de matières premières et approvisionnements 65 284 66 175<br />
Variation de stock (matières premières et approvisionnements) – 2 262 – 2 155<br />
Autres achats et charges externes 121 470 115 442<br />
Impôts, taxes et versements assimilés 13 917 13 117<br />
Salaires et traitements 32 823 30 332<br />
Charges sociales 14 573 13 744<br />
Dotations aux amortissements sur immobilisations 16 990 18 096<br />
Dotations aux provisions sur immobilisations<br />
Dotations aux provisions sur actif circulant 61 92<br />
Dotations aux provisions pour risques et charges 1 345 1 859<br />
Autres charges 693 510<br />
Total des charges d’exploitation 267 750 260 396<br />
Résultat d’exploitation 112 624 110 749<br />
Produits financiers<br />
Produits financiers de participations 25 015 21 658<br />
Produits des autres valeurs mobilières et créances immobilisées 74 74<br />
Autres intérêts et produits assimilés 104 141<br />
Reprises sur provisions et transferts de charges 210 138<br />
Différences positives de change 243 407<br />
Total des produits financiers 25 646 22 418<br />
Charges financières<br />
Dotations financières aux amortissements et provisions 23 25<br />
Intérêts et charges assimilées 26 331 30 060<br />
Différences négatives de change 252 1 159<br />
Total des charges financières 26 606 31 244<br />
Résultat financier – 960 – 8 826<br />
Résultat courant avant impôts 111 664 101 923<br />
60
(EN MILLIERS D’EUROS)<br />
2002 2001<br />
Produits exceptionnels<br />
Produits exceptionnels sur opérations de gestion 35 390<br />
Produits exceptionnels sur opérations en capital 2 777 2 111<br />
Reprises sur provisions et transferts de charges 2 599 7 816<br />
Total des produits exceptionnels 5 411 10 317<br />
Charges exceptionnelles<br />
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 170 4 596<br />
Charges exceptionnelles sur opérations en capital 154 382<br />
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions 4 677 5 869<br />
Total des charges exceptionnelles 5 001 10 847<br />
Résultat exceptionnel 410 -530<br />
Participation salariés aux fruits de l’entreprise 3 574 3 251<br />
Impôts sur les bénéfices 30 258 27 912<br />
Total des produits 411 431 403 880<br />
Total des charges 333 189 333 650<br />
Bénéfice 78 242 70 230<br />
61
■<br />
Comptes sociaux<br />
Annexe aux comptes sociaux<br />
(LES MONTANTS SONT EXPRIMÉS EN MILLIERS D’EUROS)<br />
Règles et méthodes comptables<br />
Les comptes <strong>annuel</strong>s sont établis conformément aux dispositions<br />
légales et réglementaires en vigueur en France.<br />
Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :<br />
• les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût<br />
d’acquisition ou à leur coût de production. Les immobilisations<br />
acquises avant le 31 décembre 1976 ont fait l’objet<br />
d’une réévaluation ;<br />
• les amortissements sont calculés suivant le mode dégressif<br />
ou linéaire aux taux fiscaux habituels ;<br />
• les terrains de carrière sont amortis en fonction des tonnages<br />
extraits dans l’année, par comparaison avec les réserves<br />
totales estimées ;<br />
• l’écart entre les amortissements fiscaux et les amortissements<br />
linéaires est comptabilisé dans les provisions réglementées<br />
au passif du bilan ;<br />
• les titres de participation sont évalués à leur coût d’acquisition,<br />
sous déduction éventuelle des dépréciations jugées<br />
nécessaires, compte tenu du pourcentage de détention, des<br />
perspectives de rentabilité et des cours de bourse s’ils sont<br />
significatifs ou des prix de marché. Les participations acquises<br />
avant le 31 décembre 1976 ont fait l’objet d’une réévaluation<br />
;<br />
• les stocks sont évalués suivant la méthode du coût unitaire<br />
moyen pondéré ;<br />
• la valeur brute des marchandises et des approvisionnements<br />
comprend le prix d’achat et les frais accessoires ;<br />
• les produits fabriqués sont valorisés au coût de production<br />
comprenant les consommations, les charges directes et indirectes<br />
de production et les amortissements des biens<br />
concourant à la production ;<br />
• les créances et les dettes sont comptabilisées à leur valeur<br />
nominale ;<br />
• des provisions sont constituées tant sur les stocks que sur<br />
les créances pour prendre en compte les pertes probables<br />
pouvant apparaître à la clôture de l’exercice ;<br />
• les charges et produits en devises sont enregistrés pour<br />
leur contre-valeur à la date d’opération. Les dettes et créances<br />
figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de fin<br />
d’exercice ;<br />
•la différence résultant de l’évaluation des dettes et créances<br />
en devises est portée au bilan en “écart de conversion”.<br />
Les pertes latentes de change non compensées font l’objet<br />
d’une provision pour risques ;<br />
• les valeurs mobilières de placement sont évaluées à leur<br />
coût d’acquisition ou à leur valeur de marché si celle-ci est<br />
inférieure.<br />
Éléments concernant l’activité<br />
de l’exercice<br />
Le chiffre d’affaires net par secteur d’activité et par<br />
marché géographique est :<br />
(en milliers d’euros)<br />
France Étranger Total<br />
Ciment 313 354 23 969 337 323<br />
Papier 28 902 8 408 37 310<br />
Total 342 256 32 377 374 633<br />
62
Analyse des comptes<br />
A – Actif immobilisé<br />
1) Immobilisations incorporelles et corporelles :<br />
(en milliers d’euros)<br />
Valeur brutes Augmentations Diminutions Valeur brutes<br />
au début<br />
à la fin<br />
de l’exercice<br />
de l’exercice<br />
Concessions, brevets, fonds commercial et autres immobilisations incorporelles 10 002 1 10 003<br />
Terrains et aménagements 70 520 1 110 98 71 532<br />
Constructions et aménagements 108 795 5 547 12 114 330<br />
Installations techniques, matériel et outillage industriels 363 924 13 430 561 376 793<br />
Autres immobilisations corporelles 18 617 2 126 350 20 393<br />
Immobilisations corporelles en cours 5 945 22 170 22 213 5 902<br />
Avances et acomptes 906 268 794 380<br />
Totaux 578 709 44 652 24 028 599 333<br />
(en milliers d’euros)<br />
Amortissements Augmentations Diminutions Amortissements<br />
au début<br />
à la fin<br />
de l’exercice<br />
de l’exercice<br />
Concessions, brevets, fonds commercial et autres immobilisations incorporelles 5 796 932 6 728<br />
Terrains et aménagements 9 434 330 27 9 737<br />
Constructions et aménagements 79 909 3 053 13 82 949<br />
Installations techniques, matériel et outillage industriels 322 835 10 726 565 332 996<br />
Autres immobilisations corporelles 15 407 1 510 349 16 568<br />
Totaux 433 381 16 551 954 448 978<br />
Le fonds commercial, intégralement amorti, est constitué<br />
de valeurs reçues en apport antérieurement à l’exercice<br />
1986.<br />
Les investissements industriels ont été amortis<br />
comme suit :<br />
– constructions 20 à 40 ans<br />
– installations complexes 8 à 10 ans<br />
– installations anti-pollution 6 ans 2/3<br />
– matériel roulant 4 à 5 ans<br />
– matériel divers 5 ans.<br />
– matériels informatiques 3 ans<br />
2) Immobilisations financières :<br />
Les immobilisations financières brutes ont augmenté<br />
de 55 151 principalement par suite :<br />
– de l’augmentation de nos participations<br />
pour un montant de : + 55 047<br />
– de la diminution des prêts pour : – 63<br />
– de la variation des autres<br />
immobilisations financières : + 167<br />
55 151<br />
Les prêts et autres immobilisations financières<br />
se ventilent en :<br />
– un an au plus 20<br />
– plus d’un an 3 086<br />
3 106<br />
63
■<br />
Comptes sociaux<br />
B – Capitaux propres<br />
Le capital social est fixé à la somme de 62 361 600 euros.<br />
Il est divisé en 15 590 400 actions de 4 euros. (1)<br />
(1) dont détenus par :<br />
– Personnel 4,94 %<br />
dont actionnaires salariés (*) 2,26 %<br />
– Familles 5,13 %<br />
– Hopar et Soparfi 46,54 %<br />
– Heidelberg 35,00 %<br />
(*) au sens de l’article L.225-102 du Code de commerce.<br />
Les autres postes de capitaux propres ont évolué<br />
comme suit au cours de l’exercice :<br />
– Écart de réévaluation – 2<br />
–Provisions réglementées 2 078<br />
– Autres réserves et report à nouveau 54 564<br />
C – Provisions pour risques et charges<br />
(en milliers d’euros)<br />
Montant Dotation Reprise Reprise Montant<br />
au début de l’exercice (provision (provision à la fin<br />
de l’exercice utilisée) non utilisée) de l’exercice<br />
Provisions pour reconstitution de carrières 8 200 944 864 8 280<br />
Provisions pour travaux de restructuration 1 007 135 872<br />
Provisions pour grosses réparations 454 454<br />
Provisions pour litiges 438 146 106 478<br />
Autres provisions pour charges 654 277 496 435<br />
10 753 1 367 1 601 10 519<br />
Les provisions pour risques et charges qui s’élèvent<br />
à 10 519 couvrent notamment :<br />
•les coûts prévisionnels liés à l’obligation de reconstitution<br />
des sites de carrières. Ces provisions sont<br />
constituées, pour chacune des carrières, en fonction des<br />
tonnages extraits rapportés au gisement potentiel, et par<br />
référence aux coûts estimés des travaux en fin<br />
d’exploitation ;<br />
• les dépenses de réaménagement et de restructuration<br />
des usines.<br />
D – Dettes financières<br />
Au cours de l’exercice 2002, les dettes financières à moyen et long terme, les concours bancaires courants et soldes créditeurs<br />
de banque ont diminué de 115 771.<br />
Échéancier<br />
(en milliers d’euros)<br />
Montant 1 an + 1 an et + de<br />
brut au plus 5 ans au plus 5 ans<br />
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (1) 432 020 94 020 338 000<br />
Emprunts et dettes financières divers 731 59 152 520<br />
Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques (1) 4 387 4 387<br />
(1) Dont billets de trésorerie 128 000 128 000<br />
L’endettement à taux variable est couvert, afin de limiter<br />
l’exposition au risque de taux, au moyen de divers instruments<br />
financiers (contrats d’échange de taux d’intérêts, caps) sur<br />
des durées de 3 à 5 ans pour un montant au 31 décembre<br />
2002 de 430 367.<br />
64
E – Échéances des créances et dettes d’exploitation<br />
L’ensemble des créances et des dettes d’exploitation sont à<br />
un an au plus d’échéance.<br />
F – Autres éléments d’information sur le bilan<br />
et le compte de résultat<br />
Le résultat exceptionnel intègre une charge nette de<br />
2 078 milliers d’euros au titre de la variation des provisions<br />
réglementées.<br />
Les autres éléments d’information sont donnés dans les<br />
tableaux ci-après :<br />
Éléments relevant<br />
de plusieurs postes du bilan<br />
Entreprises<br />
liées<br />
(en milliers d’euros)<br />
Dettes<br />
ou créances<br />
représentées<br />
par des effets<br />
de commerce<br />
Participations 957 140<br />
Créances clients et comptes rattachés 24 308 39 092<br />
Autres créances 112 074<br />
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 10 423 12 011<br />
Dettes sur immobilisations<br />
et comptes rattachés 780<br />
Autres dettes 225 675<br />
Éléments du compte de résultat<br />
Charges financières 2 615<br />
Produits financiers hors dividendes 3 045<br />
(en milliers d’euros)<br />
Charges à payer<br />
Montant<br />
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 4 020<br />
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 6 497<br />
Dettes fiscales et sociales 8 904<br />
Autres dettes 423<br />
19 844<br />
(en milliers d’euros)<br />
Charges constatées d’avance<br />
Montant<br />
Charges d’exploitation 1 821<br />
Charges financières 1 022<br />
2 843<br />
Répartition de l’impôt sur les bénéfices et des contributions additionnelles<br />
(en milliers d’euros)<br />
Répartition Résultat Impôt sur Contribution Contribution Résultat net<br />
avant impôt les sociétés LDF 95 sociale après impôt<br />
Résultat courant 111 664 – 29 413 – 910 – 974 80 367<br />
Résultat exceptionnel (et participation) – 3 164 979 29 31 – 2 125<br />
Résultat comptable 108 500 – 28 434 – 881 – 943 78 242<br />
65
■<br />
Comptes sociaux<br />
Engagements hors bilan<br />
Engagements donnés<br />
(en milliers d’euros)<br />
Montant hors bilan<br />
Engagements de départs en retraite 2 660<br />
Total 2 660<br />
Les engagements de départs en retraite sont calculés<br />
conformément aux clauses prévues par les conventions collectives<br />
compte tenu de la rotation du personnel constatée<br />
au cours des dernières années, les montants hors charges<br />
sociales obtenus étant actualisés.<br />
Incidences des évaluations fiscales<br />
dérogatoires<br />
(en milliers d’euros)<br />
Rubriques Dotations Reprises Montant<br />
Résultat de l’exercice 78 242<br />
Impôt sur les bénéfices 28 434<br />
Contribution LDF 95 881<br />
Contribution sociale 943<br />
Résultat avant impôt 108 500<br />
Variation amortissements dérogatoires 4 159 2 502 1 657<br />
Variation provisions pour investissement 458 458<br />
Variation provisions pour hausse de prix 60 77 – 17<br />
Sous-total 4 677 2 579 2 098<br />
Résultat hors évaluations fiscales<br />
dérogatoires (avant impôt) 110 598<br />
Situation fiscale différée<br />
(en milliers d’euros)<br />
Rubriques<br />
Montant<br />
Impôt dû sur :<br />
– provisions pour hausse de prix 864<br />
– amortissements dérogatoires 5 474<br />
– provisions pour investissement 162<br />
Total accroissements 6 500<br />
Impôt payé d’avance sur :<br />
– charges non déductibles temporairement<br />
(à déduire l’année suivante) 1 448<br />
dont participation des salariés 1 266<br />
Total allègements 1 448<br />
Situation fiscale différée nette 5 052<br />
(en milliers d’euros)<br />
Rémunérations des dirigeants<br />
Montant<br />
Rémunérations allouées :<br />
– aux administrateurs ès qualités 151<br />
– aux membres de la direction 1 504<br />
Effectif Moyen Au 31/12/2002<br />
Cadres 149 154<br />
Agents de maîtrise, techniciens, employés 349 351<br />
Ouvriers 293 296<br />
Total société 791 801<br />
Dont papier 171 174<br />
La société <strong>Vicat</strong> a opté pour le régime d’intégration fiscale<br />
dont elle est tête de groupe pour une période de 5 ans<br />
ouverte le 1 er janvier 2000. Cette option concerne 18 filiales.<br />
L’économie d’impôt qui en résulte s’élève à 759.<br />
66
Résultats financiers<br />
au cours des cinq derniers exercices<br />
I. Situation financière en fin d’exercice<br />
(EN MILLIERS D’EUROS)<br />
1998 1999 2000 2001 2002<br />
a) Capital social 29 709 264 62 361 600 62 361 600 62 361 600 62 361 600<br />
b) Nombre d’actions émises 7 795 200 15 590 400 15 590 400 15 590 400 15 590 400<br />
II. Résultat global<br />
des opérations effectives<br />
a) Chiffre d’affaires HT 303 183 198 323 867 923 345 553 998 366 963 034 374 633 339<br />
b) Bénéfice avant impôt, participation,<br />
amortissements et provisions 101 788 649 114 566 681 120 766 147 117 591 678 130 747 435<br />
c) Impôt sur les bénéfices 30 939 528 33 613 678 28 477 476 27 912 000 30 258 000<br />
d) Participation des salariés due au titre de l’exercice 2 957 511 3 186 184 2 606 878 3 251 000 3 573 500<br />
e) Bénéfice après impôt, amortissements et provisions 49 177 459 52 244 568 65 098 858 70 229 502 78 241 692<br />
f) Montant des bénéfices distribués 13 072 076 14 260 447 14 810 880 15 902 208 17 928 960<br />
III. Résultat des opérations<br />
réduit à une seule action<br />
a) Bénéfice après impôt, participation<br />
mais avant amortissements et provisions<br />
(à nombre d’actions comparables) 4,35 4,99 5,75 5,54 6,22<br />
b) Bénéfice après impôt, participation, amortissements<br />
et provisions (à nombre d’actions comparables) 3,15 3,35 4,18 4,50 5,02<br />
c) Dividende versé à chaque action<br />
(à nombre d’actions comparables) 0,84 0,91 0,95 1,02 1,15<br />
IV. Personnel<br />
a) Nombre de salariés 756 768 769 777 791<br />
b) Montant de la masse salariale (1) 28 481 692 29 243 425 29 620 611 30 332 149 31 477 920<br />
c) Montant des sommes versées au titre des avantages<br />
sociaux (Sécurité sociale, œuvres sociales,etc.) 13 353 491 13 471 644 13 588 895 13 744 389 14 572 980<br />
(1) Indemnités de départ des préretraités exclues.<br />
67
■<br />
Comptes sociaux<br />
Tableau des filiales et participations<br />
(EN MILLIERS D’UNITÉS MONÉTAIRES : EUROS, USD, FCFA)<br />
Sociétés ou Capital Réserves Quote-part Valeur comptable Prêts et Montant Chiffre Bénéfice Dividendes Observations<br />
groupes des sociétés et report de capital des titres détenus avances des d’affaires ou perte (–) encaissés<br />
à nouveau détenu consentis cautions hors taxes du par la<br />
(avant (en %) brute nette par la et avals du dernier dernier Société<br />
affectation) Société et donnés exercice exercice au cours<br />
des non encore par la écoulé clos de<br />
résultats remboursés Société l’exercice<br />
A) Filiales & participations dont la valeur brute d’inventaire excède 1 % du capital de <strong>Vicat</strong><br />
1) Filiales (50 % au moins du capital détenu par la Société)<br />
Béton Travaux<br />
92095 Paris-La Défense 27 997 131 376 99,97 88 858 88 858 9 480 12 903 21 948 13 995<br />
National Cement Company usd usd usd usd<br />
Los Angeles USA 190 521 70 250 96,84 171 669 165 755 100 600 301 793 1 308<br />
Parficim<br />
92095 Paris-La Défense 47 034 650 764 99,99 676 487 676 487 13 701 6 089<br />
2) Participations (10 à 50 % du capital détenu par la Société)<br />
Société des Ciments d’Abidjan Fcfa Fcfa Fcfa Fcfa<br />
Côte-d’Ivoire 2 000 000 9 784 070 17,14 1 596 1 596 33 698 065 815 266 368 chiffres 2001<br />
Satm<br />
38081 L’Isle d’Abeau Cedex 1 600 21 707 22,00 15 765 15 765 91 301 6 452 1 100<br />
Satma<br />
38081 L’Isle d’Abeau Cedex 10 754 15 013 35,71 7 612 7 612 90 488 7<br />
B) Autres filiales & participations<br />
a) filiales françaises (ensemble) 3 818 2 122 110 426<br />
b) filiales étrangères (ensemble) 2 682 2 636 50<br />
TOTAL 968 487 960 831 110 240 21 978<br />
68
Analyse du résultat de l’exercice<br />
(en euros)<br />
Le résultat courant de l’exercice s’élève à : 111 664 677<br />
Compte tenu :<br />
– des autres produits et charges exceptionnels 408 515<br />
– de la participation des salariés – 3 573 500<br />
– de l’impôt sur les sociétés – 30 258 000<br />
Le résultat de l’exercice 2002 s’élève à : 78 241 692<br />
Proposition d’affectation du résultat<br />
Distribution au cours<br />
des trois dernières années<br />
à nombre d’actions comparables<br />
(en euros)<br />
Exercice Revenu Dividende Avoir<br />
global distribué fiscal<br />
1999 1,37 0,91 0,46<br />
2000 1,425 0,95 0,475<br />
2001 1,53 1,02 0,51<br />
Nous vous proposons de répartir le résultat comme suit :<br />
(en euros)<br />
Résultat de l’exercice 78 241 692<br />
Report à nouveau antérieur 39 235 645<br />
Total à répartir 117 477 337<br />
Nous vous proposons la répartition ci-après :<br />
(en euros)<br />
– dividende 1,15 euro par action d’un nominal de 4 euros 17 928 960<br />
– dotation à la réserve facultative 60 312 732<br />
– report à nouveau 39 235 645<br />
Sur la base de cette proposition, le dividende<br />
par action d’un nominal de 4 euros s’élève à : 1,15<br />
auquel s’ajoute l’impôt payé au Trésor (avoir fiscal) 0,575<br />
Soit un revenu brut de : 1,725<br />
Nota : Le montant des dividendes mentionnés tient compte<br />
de toutes les actions existantes.<br />
Lors de la mise en paiement, les dividendes sur actions<br />
propres seront affectés au compte “report à nouveau”.<br />
69
■<br />
Comptes sociaux<br />
<strong>Rapport</strong>s des commissaires aux comptes<br />
exercice clos le 31 décembre 2002<br />
<strong>Rapport</strong> général<br />
Mesdames, Messieurs,<br />
En exécution de la mission qui nous a été confiée par<br />
l’assemblée générale, nous vous présentons notre rapport<br />
relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2002, sur :<br />
• le contrôle des comptes <strong>annuel</strong>s de la société <strong>Vicat</strong> S.A.,<br />
tels qu’ils sont joints au présent rapport ;<br />
• les vérifications spécifiques et les informations prévues par<br />
la loi.<br />
Les comptes <strong>annuel</strong>s ont été arrêtés par le conseil<br />
d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre<br />
audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.<br />
1–Opinion sur les comptes <strong>annuel</strong>s<br />
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles<br />
applicables en France ; ces normes requièrent la mise<br />
en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance<br />
raisonnable que les comptes <strong>annuel</strong>s ne comportent pas<br />
d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner,<br />
par sondages, les éléments probants justifiant les données<br />
contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier<br />
les principes comptables suivis et les estimations significatives<br />
retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier<br />
leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos<br />
contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion<br />
exprimée ci-après.<br />
Nous certifions que les comptes <strong>annuel</strong>s, établis conformément<br />
aux règles et principes comptables applicables en<br />
France, sont réguliers et sincères et donnent une image<br />
fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi<br />
que de la situation financière et du patrimoine de la société<br />
à la fin de cet exercice.<br />
2–Vérifications et informations spécifiques<br />
Nous avons également procédé, conformément aux normes<br />
professionnelles applicables en France, aux vérifications<br />
spécifiques prévues par la loi.<br />
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité<br />
et la concordance avec les comptes <strong>annuel</strong>s des informations<br />
données dans le rapport de gestion du conseil<br />
d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires<br />
sur la situation financière et les comptes <strong>annuel</strong>s.<br />
L’information prévue par l’article L.225-102-1 du Code de<br />
Commerce a été communiquée globalement dans l’annexe<br />
et non individuellement.<br />
Paris-La Défense et Chamalières, le 17 mars 2003<br />
KPMG Audit<br />
Département de KPMG S.A.<br />
Jean-Marie Pinel<br />
Associé<br />
Patrick Wolff<br />
<strong>Rapport</strong> spécial sur les conventions réglementées<br />
Mesdames, Messieurs,<br />
En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société,<br />
nous devons vous présenter un rapport sur les conventions<br />
réglementées dont nous avons été avisés. Il n’entre pas dans<br />
notre mission de rechercher l’existence éventuelle de telles<br />
conventions.<br />
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune<br />
convention visée à l’article L.225-38 du Code de commerce.<br />
Paris-La Défense et Chamalières, le 17 mars 2003<br />
KPMG Audit<br />
Département de KPMG S.A.<br />
Jean-Marie Pinel<br />
Associé<br />
Patrick Wolff<br />
70
Questions diverses<br />
Conformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée<br />
Générale Mixte du 4 juin 2002, nous avons acheté en Bourse<br />
en 2002 : 45 529 actions de notre société, au nominal de<br />
4 euros, au cours moyen de 56,87 euros. Le montant total<br />
des frais d’acquisition s’est élevé à 12 614,02 euros.<br />
À la clôture de l’exercice, après distribution aux salariés de<br />
76 242 actions, nous détenions 265 005 de nos propres<br />
actions, soit 1,70 % du capital social. Le cours moyen d’achat<br />
des titres en portefeuille, au 31 décembre 2002, s’élevait à<br />
48,62 euros pour un nominal de 4 euros.<br />
Pour poursuivre le développement de l’intéressement au<br />
capital de nos salariés, tout en conservant la possibilité de<br />
régulariser le cours en Bourse et d’user des facultés prévues<br />
par la loi, nous vous demandons, dans la limite de 10 %<br />
du montant du capital, l’autorisation d’acheter et de vendre<br />
en Bourse nos propres actions jusqu’à la réunion<br />
de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes<br />
de l’exercice 2003.<br />
Le prix d’achat, hors frais, ne pourra excéder 90 euros et le<br />
prix de vente, hors frais, ne sera pas inférieur à 40 euros,<br />
pour une action d’un nominal de 4 euros.<br />
Les mandats d’Administrateur de Messieurs Hans Bauer,<br />
Raynald Dreyfus et Guy Sidos venant à expiration, je vous<br />
propose de soumettre à l’Assemblée Générale Ordinaire qui<br />
statuera sur les comptes de l’exercice leur renouvellement<br />
pour une nouvelle période de six années.<br />
71
■<br />
Comptes sociaux<br />
Résolutions<br />
proposées à l’Assemblée Générale Ordinaire du 6 juin 2003<br />
Première résolution<br />
L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la<br />
lecture du rapport de gestion du Conseil d’Administration sur<br />
les opérations de l’exercice 2002 et du rapport général des<br />
commissaires aux comptes sur les comptes de cet exercice,<br />
approuve les comptes <strong>annuel</strong>s de l’exercice considéré, tels<br />
qu’ils sont présentés, ainsi que les opérations traduites ou<br />
résumées dans ces rapports.<br />
En conséquence, elle donne quitus entier et sans réserve au<br />
Conseil d’Administration pour l’exécution de son mandat<br />
pendant ledit exercice.<br />
Deuxième résolution<br />
L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la<br />
lecture du rapport des commissaires aux comptes sur les<br />
comptes consolidés, approuve les comptes consolidés au<br />
31.12.2002 ainsi que les opérations transmises dans ces<br />
comptes ou résumées dans le rapport sur la gestion du<br />
Groupe inclus dans le rapport de gestion.<br />
Troisième résolution<br />
L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la<br />
lecture du rapport spécial des commissaires aux comptes<br />
sur les opérations visées à l’article L.225-38 du Code de<br />
Commerce, approuve ces conventions.<br />
Quatrième résolution<br />
L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir constaté<br />
l’existence de bénéfices distribuables, approuve l’affectation<br />
et la répartition de ces bénéfices proposées par le Conseil<br />
d’Administration et fixe, en conséquence, à une somme<br />
nette de 1,15 euro par action d’un nominal de 4 euros le<br />
dividende à répartir au titre de l’exercice 2002, auquel<br />
s’ajoutera l’impôt déjà payé au Trésor (avoir fiscal) de<br />
0,575 euro (*). Ce dividende sera mis en paiement à l’issue<br />
de l’Assemblée Générale, au siège social et au guichet des<br />
banques, dans le cadre des dispositions relatives à la dématérialisation<br />
des valeurs mobilières.<br />
L’Assemblée Générale Ordinaire constate que le revenu<br />
global assuré à chaque action pour les trois exercices<br />
précédents, et comprenant le dividende distribué et l’avoir<br />
fiscal, a été le suivant, à nombre d’actions comparables :<br />
en euros<br />
Exercice Revenu Dividende Avoir<br />
global distribué fiscal<br />
1999 1,37 0,91 0,46<br />
2000 1,425 0,95 0,475<br />
2001 1,53 1,02 0,51<br />
(*) Réserve faite du taux réduit applicable à certaines personnes morales.<br />
Cinquième résolution<br />
L’Assemblée Générale Ordinaire autorise le Conseil<br />
d’Administration à procéder à des achats en Bourse en vue<br />
de leur attribution au personnel dans le cadre de l’article<br />
L.225-208 du Code de Commerce.<br />
Sixième résolution<br />
L’Assemblée Générale Ordinaire, en application des articles<br />
L.225-209 et 225-210 du Code de Commerce, autorise le<br />
Conseil d’Administration à procéder à des achats et des ventes<br />
en Bourse en vue de régulariser les cours ou d’intervenir<br />
en fonction des situations de marché.<br />
Septième résolution<br />
Les autorisations visées aux cinquième et sixième résolutions<br />
sont accordées, dans la limite de dix-huit mois, jusqu’à<br />
l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes<br />
de l’exercice 2003.<br />
Les achats en Bourse, dans le cadre des résolutions cinq et<br />
six ci-dessus, ne devront pas conduire la Société à détenir<br />
plus de 10 % de son capital social.<br />
Les achats et les ventes pourront également porter sur des<br />
blocs de titres.<br />
Pour un nominal de 4 euros, le prix d’achat hors frais ne<br />
devra pas excéder 90 euros et le prix de vente hors frais ne<br />
devra pas être inférieur à 40 euros.<br />
Huitième résolution<br />
L’Assemblée Générale Ordinaire décide de renouveler pour<br />
une durée de six années le mandat d’Administrateur de<br />
Monsieur Raynald Dreyfus, ce mandat arrivant à expiration,<br />
soit jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à<br />
statuer sur les comptes de l’exercice 2008.<br />
Neuvième résolution<br />
L’Assemblée Générale Ordinaire décide de renouveler pour<br />
une durée de six années le mandat d’Administrateur de<br />
Monsieur Guy Sidos, ce mandat arrivant à expiration, soit<br />
jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur<br />
les comptes de l’exercice 2008.<br />
Dixième résolution<br />
L’Assemblée Générale Ordinaire décide de renouveler pour<br />
une durée de six années le mandat d’Administrateur de<br />
Monsieur Hans Bauer, ce mandat arrivant à expiration, soit<br />
jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur<br />
les comptes de l’exercice 2008.<br />
Onzième résolution<br />
L’Assemblée Générale confère tous pouvoirs aux porteurs de<br />
copies ou d’extraits du procès-verbal de la présente séance,<br />
en vue de l’accomplissement de toutes formalités légales ou<br />
administratives et faire tous dépôts et publicité prévus par la<br />
législation en vigueur.<br />
72
Conception et réalisation : Altedia Paris<br />
Photos : Markus Senn, Interpos, Demo Relamcilik/Ankara, G. Maucuit Lecomte, Studio Pons,<br />
D. Pernin, Aréa, Photo Chany, Khaked Alkotob, Panafcom Young & Rubicam.<br />
Photothèques : A–51/Sylvie Chappaz, <strong>Vicat</strong>, National Cement Company, Cimbéton, Yann Kerveno, X<br />
Partie financière imprimée sur Vergé ivoire des Papeteries de Vizille
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