ROUMANIE - ILE-DE-FRANCE INTERNATIONAL
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<strong>ROUMANIE</strong><br />
Source : "GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre<br />
Date de mise à jour : 1 er septembre 2009<br />
Données générales<br />
Superficie : 238 391 km 2 (12 ème en Europe)<br />
Capitale : Bucarest (Bucureşti)<br />
Monnaie : Leu (RON), pluriel : Lei. 1 leu =<br />
100 bani.<br />
Langue : Roumain<br />
Population : 21,5 millions d’habitants<br />
Démographie : croissance démographique<br />
négative<br />
(-0,8%), âge moyen 39,2 ans.<br />
Source : "GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre"<br />
Infrastructures : réseau routier de 79 524<br />
km dont seulement 285 km d’autoroutes.<br />
11 053 km de voies ferrées doubles sur<br />
20533 (54%) dont 3000 électrifiées.<br />
Données politiques<br />
Type de régime :<br />
République parlementaire<br />
Dernières élections :<br />
Législatives, le 30 novembre 2008 /<br />
Présidentielles, le 28 novembre 2004<br />
Prochaines élections présidentielles prévues pour le 22 novembre et le 6 décembre 2009.<br />
Dirigeants :<br />
Président de la République: Traian Basescu (Parti Démocrate Libéral - PDL)<br />
Premier Ministre : Emil Boc (PDL).<br />
L’actuel gouvernement est composé d’une coalition entre le PDL et l’alliance entre le PSD (Parti<br />
Social Démocrate) et le PC (Parti Conservateur)<br />
Mandat présidentiel : 5 ans. Mandat parlementaire : 4 ans.<br />
©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />
1
Données économiques 2008<br />
Principaux indicateurs par pays<br />
Indicateurs Roumanie France<br />
PIB 136,8 Mds d’EUR 1.950 Mds EUR (env. 2.710 Mds USD)<br />
Dette publique en % du PIB 20,1% 68,1%<br />
PIB par habitant 6 366 EUR 30.400 EUR (env. 42.200 USD)<br />
Taux de croissance +7,1% +0,4%<br />
Taux d’inflation 7,8% 2,8%<br />
Taux de chômage 4% 8%<br />
Sources : FMI, INSEE<br />
Situation économique et financière du pays<br />
Après une croissance très élevée ces dernières années (+6,5% par an en moyenne depuis 2002 /<br />
+7,1% en 2008), la Roumanie subit une sévère contraction de son PIB : -6,2% au premier trimestre<br />
2009 (en glissement annuel). L’hypothèse d’une récession de l’ordre de -8% sur 2009 n’est désormais<br />
plus écartée. Merrill Lynch estime toutefois que la croissance économique roumaine devrait s’élever<br />
en moyenne à 4,4% sur les dix prochaines années.<br />
Le 25 mars 2009, la Roumanie a signé un accord avec le FMI et l’UE portant sur un soutien<br />
financier de 19,95 Mds d’EUR. La question du financement externe est centrale, notamment depuis<br />
le retrait du statut d’investment grade par les trois grandes agences de notation (Moody’s, Fitch et<br />
Standard&Poor’s) à partir de l’automne 2008. Même en incluant ce paquet, l’Etat roumain reste peu<br />
endetté (environ 35% du PIB).<br />
Cet accord a favorisé une relative stabilité du taux de change. Le change s’est apprécié jusqu’à 4,12<br />
RON pour 1 EUR le 10 avril. Depuis, ce dernier oscille entre 4,15 et 4,24 RON pour 1 EUR. Le 12<br />
août 2009, le taux de change se situait à 4,22 lei.<br />
L’inflation s’est décélérée à 5,86% en glissement annuel en juin 2009 (contre 6,45% en avril). Dans<br />
son dernier rapport sur l’inflation, la BNR prévoit un taux d’inflation en glissement annuel de 4,4% fin<br />
2009 et de 2,8% fin 2010.<br />
Fin juillet 2009, le taux de chômage se hissait à 6,3%. C’est le taux le plus élevé enregistré depuis<br />
avril 2006. Ce taux pourrait augmenter jusqu’ à 8% fin 2009, selon la Banque Mondiale. Le chômage à<br />
Bucarest reste cependant très faible (moins de 3%).<br />
Ces chiffres sont toutefois à relativiser étant donné que près de la moitié des emplois échappe aux<br />
statistiques officielles.<br />
Politiques fiscale du pays<br />
Cote unique : 16% (impôt sur le revenu, sur les sociétés et sur les dividendes pour les personnes<br />
physiques roumaines et morales étrangères).<br />
Impôt sur les dividendes : 10% dans le cadre de la Convention fiscale franco-roumaine, sur<br />
présentation d’un certificat de résidence fiscale. Pour les personnes morales roumaines : 0% si le<br />
bénéficiaire détient à la date du paiement du dividende au moins 15% du capital du payeur, depuis au<br />
moins 2 ans – à défaut taux de 10%.<br />
A partir de 2009, les personnes morales ressortissantes de l’UE bénéficient du même régime :<br />
0% ou 10% selon les cas.<br />
TVA : 19%.<br />
Non-imposition du profit réinvesti prévue pour 2010.<br />
©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />
2
Mise en place, en 2009, d’un impôt forfaitaire (500 EUR minimum), y compris pour les entreprises<br />
réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 12 000 EUR.<br />
Politique économique du pays<br />
Politique monétaire<br />
Depuis début 2009, la BNR desserre progressivement sa politique monétaire. Elle a décidé de réviser<br />
son taux de base à la baisse de 9% à 8,5% à partir du 5 août 2009. C’est la 4ème baisse du taux<br />
directeur en 2009 (après une baisse de 10,25% à 10% en février, de 10% à 9,5% en mai et de 9,5% à<br />
8% en juillet).<br />
La BNR a également décidé de ramener de 18% à 15% le taux des réserves minimales obligatoires<br />
en monnaie locale depuis le 24 juillet 2009 et de 35% à 30%, celui des réserves minimales<br />
obligatoires en devises, à compter du 24 août 2009. Le dilemme auquel elle est confrontée est de<br />
parvenir à desserrer la contrainte des taux d’intérêt dans une période où il est nécessaire de relancer<br />
l’activité économique, sans pour autant affaiblir le change.<br />
Politique budgétaire<br />
Elle s’articule autours d’un ensemble de mesures de lutte contre les effets de la crise – y compris un<br />
plan de garantie financière pour l’achat du premier logement, et des facilités fiscales (non-imposition<br />
des bénéfices réinvestis à partir de 2010, report de 6 mois du paiement des taxes pour les entreprises<br />
en difficulté, accélération des remboursements de TVA).<br />
Il existe une réelle volonté politique de développer les infrastructures (8 Mds d’EUR sont normalement<br />
prévus pour financer des projets dans ce secteur). La maîtrise budgétaire est reportée au-delà de<br />
2009 (prévisions : -7,3% de déficit budgétaire en 2009).<br />
Stratégies et priorités<br />
Adoption de l’euro au 1 er janvier 2015<br />
Absorption des fonds structurels et de cohésion européens (30 Mds d’EUR sur 2007-2013, dont 8<br />
Mds pour le développement rural)<br />
Développement des infrastructures de transport<br />
Modernisation de l’agriculture<br />
Accords politiques, juridiques et multilatéraux<br />
Partenariat stratégique avec la France signé le 4 février 2008 par le Président Sarkozy et le Président<br />
Basescu.<br />
Etat membre de l’Union Européenne depuis le 1 er janvier 2007.<br />
Membre de plein droit de l’OTAN depuis le 29 mars 2004.<br />
Convention bilatérale sur l’encouragement et la protection réciproques des investissements signée le<br />
21 mars 1995.<br />
Membre du GATT depuis le 14 novembre 1971 (puis de l’OMC à partir de 1995).<br />
Convention fiscale bilatérale franco-roumaine de non double imposition signée en 1974.<br />
Commerce extérieur<br />
Importations en 2008 :<br />
Exportations en 2008:<br />
33,6 Mds d’EUR<br />
51,8 Mds d’EUR<br />
Poids de la France dans les importations roumaines : 5,7 % des importations roumaines (5 ème )<br />
©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />
3
Etat des lieux du commerce extérieur<br />
La Roumanie réalise 70% de son commerce extérieur avec l’Union Européenne.<br />
Si la France demeure globalement le 4 ème partenaire commercial de la Roumanie, elle n’occupe en<br />
revanche que la 5 ème place au rang des pays fournisseurs après l’Allemagne (16,3%), l’Italie (11,3%),<br />
la Hongrie (7,4%) et la Russie (5,9%). La France est par ailleurs le 3 ème pays client de la Roumanie<br />
derrière l’Allemagne (16,5%) et l’Italie (15,4%) et devant la Turquie (6,6%).<br />
Avant le début de la crise, le commerce bilatéral entre les deux pays était en croissance constante :<br />
+13,6% en 2006, +6,7% en 2007 et +8,8% en 2008. Sur les 4 premiers mois de<br />
2009, bien qu’en baisse en glissement annuel (-22,1%), il a connu une contraction moindre que le<br />
commerce extérieur roumain dans son ensemble (-30,4%).<br />
Le déficit commercial de la Roumanie vis-à-vis de la France a presque été divisé par 10. En effet<br />
les exportations roumaines n’ont pas été trop durement affectées par la crise, notamment grâce aux<br />
ventes de véhicules automobiles, portées par le succès du modèle Logan de Dacia-Renault.<br />
Exportations vers la Roumanie<br />
Ventilation des importations roumaines en provenance de<br />
France<br />
Importations depuis la Roumanie<br />
Ventilation des exportations roumaines vers la France<br />
12,4%<br />
10,4% Biens mécaniques et<br />
électriques<br />
25,6%<br />
Automobiles et équipements<br />
automobiles<br />
Produits chimiques<br />
19,0%<br />
Produits pharmaceutiques,<br />
parfumerie, entretien<br />
15,5%<br />
11,9%<br />
16,0%<br />
17,2%<br />
Habillement, cuir<br />
Biens mécaniques et<br />
électriques<br />
Automobiles et équipements<br />
automobiles<br />
Composants électriques et<br />
électroniques<br />
Source : Douanes françaises<br />
Source : Douanes françaises<br />
Les secteurs porteurs et la présence française<br />
Secteurs<br />
Poids de l’offre française<br />
1 Automobile 55-60% 1<br />
2 Infrastructures de transport<br />
- routes, autoroutes<br />
- chemins de fer<br />
11,6% 1<br />
18% 1<br />
3 Energie/Environnement 6% - 8% 1<br />
4 Agricole/Agroalimentaire 3-4% 2<br />
5 Santé/Dispositifs Médicaux 7,6% 2<br />
6 Biens de consommation : cosmétiques 13,7% 2<br />
Sources : INS, Global Trade Atlas, estimations MECO<br />
(1) Poids de l’offre des entreprises françaises du secteur présentes en Roumanie.<br />
(2) Poids de l’offre française dans les importations du groupe de produits correspondant.<br />
Automobile<br />
L’industrie automobile est un des secteurs clés de l’économie roumaine. En 2008, le chiffre d’affaire<br />
totale de l’industrie automobile à été de 10,7 Mds EUR, correspondant à environ 8% du PIB.<br />
©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />
4
L’industrie automobile emploie directement plus de 200 000 personnes, les principales zones<br />
industrielles étant les départements Arges, Arad, Brasov, Timis et Bucarest.<br />
Le poids des investissements français dans le secteur automobile roumain est estimé à 55-60%, mais<br />
il pourra bientôt diminuer avec le développement de l’usine Ford de Craiova.<br />
Le principal investisseur français dans le secteur automobile est le Groupe Renault, avec plus de 1,4<br />
Md EUR d’investissements en Roumanie. Avec cet investissement, Renault se classe au 1 er rang des<br />
investisseurs industriels du pays, et au 2 ème rang des investisseurs français. Parmi les autres<br />
investissements français dans l’automobile, notons entre autre : Michelin, ACI, Valeo, Faurecia, SNR,<br />
Saint Gobain et Piroux Industrie.<br />
Infrastructures de transport<br />
La Roumanie, pays membre de l’UE depuis le 1er janvier 2007, doit, pour s’assurer d’une croissance<br />
soutenue et durable, consacrer une attention particulière et urgente au développement de ses<br />
réseaux de transports, gage essentiel du maintien de son attractivité future pour les investisseurs<br />
(locaux et étrangers).<br />
Les besoins en matière de modernisation des infrastructures existantes et de construction de<br />
nouvelles infrastructures pour tous les modes de transport sont considérables, générant de<br />
nombreuses opportunités pour les entreprises françaises.<br />
Le Programme Opérationnel Sectoriel Transport (POS-T) 2007-2013 constitue le principal soutien au<br />
développement du réseau national de transport. Il prévoit à lui seul 5,7 Mds EUR de financements<br />
d’infrastructures, dont 4,57 Mds EUR, de fonds communautaires et 1,1 Mds EUR, de cofinancement<br />
national. 90% de ces 5,7 Mds EUR seront investis dans les secteurs du transport routier et<br />
ferroviaire.<br />
Energie/Environnement<br />
Le gaz naturel et le pétrole restent les premières sources d’énergie primaires en Roumanie et<br />
couvrent les 2/3 des besoins du pays.<br />
Capacité de production nucléaire, hydroélectrique et thermique : 14,7 MW en 2008. Gros besoins de<br />
remise à niveau des infrastructures de production et de transport d’électricité.<br />
La reprise de l’acquis communautaire dans le domaine de la protection de l’environnement génère de<br />
nombreux projets dans les secteurs du traitement de l’eau et des déchets. Possibilité de financement<br />
sur fonds structurels européens pour les collectivités. Les montants prévus dans le cadre du PO pour<br />
l’environnement s’élèvent à environ 5,6 Mds EUR, (y compris la part de cofinancement national).<br />
Potentiel important pour les énergies renouvelables : hydroélectricité, biomasse (grande tradition),<br />
énergie solaire, éolienne et géothermale. Développement de nombreuses fermes éoliennes par des<br />
sociétés privées.<br />
La Roumanie est l’un des pays signataires du projet Nabucco (avec l’Autriche, l’Allemagne, la<br />
Hongrie, la Bulgarie et la Turquie) pour la construction d’un gazoduc permettant d’importer du gaz<br />
d’Asie centrale (Azerbaïdjan, Turkménistan). Ce gazoduc, qui devrait entrer en service en 2014, vise à<br />
réduire la dépendance énergétique de l’Europe vis-à-vis de la Russie.<br />
Agricole/Agroalimentaire<br />
Le secteur agricole contribue pour 7% à 10% du PIB. Ce taux varie en fonction des années et des<br />
conditions climatiques.<br />
40% de la Surface Agricole Utile (SAU) sont détenus par des exploitations de subsistance à moins de<br />
5 ha, le reste étant partagé par des exploitations moyennes de 5 à 50 ha (20% de la SAU) et plus de<br />
16 000 exploitations de 50 à 1000 ha et 800 exploitations de plus de 1000 ha qui couvrent 40% de la<br />
SAU.<br />
©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />
5
La production de céréales est principalement tournée vers le blé et le maïs, suivies par le tournesol et<br />
les fruits et légumes. Cependant, le faible degré de mécanisation, le parc de matériel obsolète, les<br />
problèmes structurels du système d’irrigation et l’absence d’organisation des filières pèsent encore<br />
lourd sur l’agriculture roumaine.<br />
Les industries agroalimentaires contribuent à 7% du PIB et 13% de son produit industriel. Elles<br />
absorbent 5.5% du stock d’investissements étrangers, pour une valeur de 1.91 Md EUR.<br />
Alors que certains secteurs connaissent de réelles difficultés (fruits et légumes, industrie sucrière),<br />
d’autres sont plutôt dans une situation de croissance et développement (produits laitiers, produits<br />
confectionnés et confiserie, volaille et charcuterie). Le développement de la grande distribution ces<br />
dernières années et le besoin de faire face à ses exigences ont engendré une professionnalisation et<br />
une adaptation de l’offre de l’industrie agro-alimentaire.<br />
L’arrivée des fonds de développement rural est censée poursuivre et accélérer le développement de<br />
l’agriculture et de l’industrie alimentaire qui ont bénéficié d’une première vague de modernisations<br />
grâce aux fonds de préadhésion SAPARD.<br />
Santé<br />
La santé publique en Roumanie doit passer par un processus de restructuration, notamment en<br />
matière d’infrastructures, ce qui pourrait générer à terme des opportunités intéressantes.<br />
Pour ce qui est des services médicaux privés, le taux moyen de croissance s’est élevé à 30% en<br />
2008. L’offre sur ce segment de marché s’est diversifiée (maternités privées, centres d’imagerie<br />
médicale, banques de cellules stem, etc.) avec l’ambition de devenir une alternative complète aux<br />
services publics de santé.<br />
La Roumanie produit très peu d’équipements médicaux, et principalement des consommables, petits<br />
instruments, mobilier médical, matériel orthopédique, etc.<br />
90% des besoins du marché roumain sont couverts par l’importation dont la croissance a été<br />
ininterrompue ces dernières années (+23% en 2008 par rapport à 2007, atteignant presque 300 M<br />
EUR).<br />
La France détient 7,6% des parts de marché, derrière l’Allemagne.<br />
Biens de consommation : cosmétiques<br />
Le marché roumain des produits cosmétiques a été estimé à plus de 700 M EUR en 2008. Ce secteur<br />
enregistre une croissance importante ces dernières années soit une hausse de 20% en 2007 et de<br />
15% en 2008. Les grands groupes internationaux dominent à hauteur de 80% le marché des<br />
cosmétiques, le reste étant détenu par les entreprises locales. A noter que l’Oréal fait partie des 5<br />
premiers acteurs du secteur avec 15 % des parts de marché en 2008.<br />
Les importations de cosmétiques (y compris huiles essentielles) ont dépassé en 2008 la valeur de 360<br />
M d’EUR, avec une croissance de 16% par rapport à 2007. La France occupe la 3 ème place en termes<br />
d’importation, avec 13,7% des parts de marché et fournit essentiellement des produits de<br />
beauté/maquillages, des préparations capillaires et parfums/eaux de toilettes.<br />
Malgré le contexte économique fragile, les acteurs du secteur prévoient pour 2009 une croissance du<br />
marché de 10%.<br />
©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />
6
Les investissements<br />
I<strong>DE</strong> en Roumanie<br />
I<strong>DE</strong> roumains en France<br />
Flux en Millions EUR<br />
2008 9240 194<br />
2007 7250 -168<br />
2006 9059 175<br />
2005 5213 59<br />
2004 5183 72<br />
Sources : BNR, Banque de France<br />
Les investissements<br />
Les flux d’investissements étrangers en Roumanie, en croissance constante entre 2004 et 2008<br />
(si on retire aux 9 Mds d’EUR de 2006 les 3 Mds pour la privatisation de la 1 ère banque roumaine BCR<br />
par l’autrichien Erste Bank), devraient connaître un ralentissement en 2009, s’établissant autour de<br />
3,5 Mds d’EUR selon les prévisions du FMI, après le pic de 9,2 Mds d’EUR en 2008.<br />
Fin 2008, les investissements français en Roumanie sont estimés à plus de 7 Mds d’EUR en stock,<br />
ce qui place la France au 3 ème rang parmi les investisseurs étrangers (Orange et Renault, les deux<br />
premiers investisseurs français, représentent, à eux seuls, plus de 3,5 Mds d’EUR d’investissement).<br />
Les entreprises françaises sont durablement engagées en Roumanie, leur présence reposant non<br />
seulement sur une appréciation réaliste des besoins du marché à court terme, mais aussi sur les<br />
perspectives à moyen et long terme (important marché intérieur, situation géographique stratégique).<br />
Un nouveau cadre légal des investissements a été adopté par le Gouvernement le 24 juin 2008 (OUG<br />
85/2008 sur la stimulation des investissements) pour encourager, d’une manière non discriminatoire,<br />
les investissements étrangers et locaux.<br />
Environnement des affaires et conseils pratiques<br />
Les Fonds Structurels et de Cohésion 2007-2013<br />
La Roumanie a obtenu l’éligibilité de l’ensemble de son territoire à l’objectif 1 (« Convergence ») des<br />
fonds structurels et de cohésion pour la période 2007-2013.<br />
Les cinq priorités sont :<br />
- le développement des infrastructures de base ;<br />
- l’augmentation de la compétitivité économique ;<br />
- le développement du capital humain ;<br />
- le renforcement des capacités administratives ;<br />
- et la promotion d’un développement territorial équilibré.<br />
Le budget global alloué par l’Union européenne à la Roumanie pour la période 2007-2013 porte sur la<br />
somme de 19,67 Mds EUR, destinés à la politique de cohésion, auxquels s’ajoutent 8,2 Mds EUR<br />
pour la politique de développement rural et la pêche. Si l’on ajoute à ces montants les<br />
cofinancements roumains qui y sont adossés (de l’ordre de 6 Mds EUR), ce sont plus de 30 Mds<br />
EUR qui pourront potentiellement financer des projets de développement sur cette période.<br />
Ces fonds se divisent entre les aides directes aux entreprises (40% du total), accessibles<br />
notamment aux PME (exploitations et industries agricoles, investissements productifs, formations des<br />
employés) et les aides indirectes (60%) qui donnent lieu à des appels d’offres dans les domaines de<br />
l’environnement (eaux, gestions des déchets), des transports (ferroviaire, voies navigables,<br />
intermodalité, transports urbains propres et transports publics), des nouvelles technologies…<br />
©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />
7
Plus de 5 Mds EUR, sont destinés au développement du transport routier et ferroviaire dans le cadre<br />
de la politique de cohésion européenne 2007-2013.<br />
Les usages du pays<br />
Les langues<br />
Le roumain est une langue latine (75% du lexique), proche de l’italien.<br />
Près d’un quart de la population est francophone (la Roumanie est membre de l’Organisation<br />
internationale de la francophonie), mais la langue de travail la plus répandue est l’anglais.<br />
Le temps de travail<br />
Le modèle d’horaires dans la plupart des entreprises roumaines est la journée continue 8h – 16h. La<br />
durée légale d’une semaine de travail est de 40h (maximum 48h/semaine avec les heures<br />
supplémentaires).<br />
Les fêtes légales en 2009<br />
Les 1 er et 2 janvier, 19 et 20 avril (Pâques et lundi de Pâques orthodoxes), le 1 er mai, 6 et 7 juin<br />
(Pentecôte et lundi de Pentecôte orthodoxes), le 14 août (Assomption orthodoxe), le 1 er décembre<br />
(fête nationale) et les 25 et 26 décembre.<br />
A savoir<br />
Une étude réalisée par Business Media Group en 2007 dresse un profil des roumains comme ayant<br />
un « fort besoin de montrer leur statut social en affichant des produits de marque » et comme étant<br />
« plus intéressés par l’immédiat, le court terme ».<br />
Sauf si vous y êtes invités, il convient d’éviter le sujet de la période communiste.<br />
Les pratiques commerciales du pays<br />
Le paiement en espèce, chèque ou billet<br />
Pour les opérations inférieures à 300 EUR notamment, le mode de règlement le plus répandu au<br />
niveau national reste le paiement en espèces (un reçu permet de se prémunir en cas de litige).<br />
Autrement, un mode de règlement simple est l’ordre de paiement qui peut être complété, le cas<br />
échéant par un chèque ou un billet à ordre (pour plus de garantie).<br />
Le virement SWIFT, l’encaissement documentaire ou le crédit documentaire<br />
Pour les paiements internationaux (importations) le mode de règlement le plus fréquemment utilisé est<br />
le virement SWIFT, une solution rapide mais qui, ne comportant aucune garantie, suppose une<br />
grande confiance entre le fournisseur et le client.<br />
Dans le cas contraire, le paiement peut se faire par encaissement documentaire ou crédit<br />
documentaire qui présente l’avantage de constituer une garantie pour le paiement des marchandises<br />
livrées ou pour la livraison des marchandises déjà payées.<br />
Les délais de paiement<br />
Il est usuel de payer une partie de la facture à la commande puis le solde à la livraison. Lors des<br />
premiers contacts avec une entreprise roumaine, un règlement total à la commande sera quasi<br />
systématiquement exigé.<br />
A savoir<br />
Un moyen de paiement fortement déconseillé pour les importations est le chèque de banque. Celui-ci<br />
est peu utilisé et les encaissements sont longs, chers et non sécurisés.<br />
©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />
8
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Copyright<br />
Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation<br />
expresse de la Mission Economique-UBI<strong>FRANCE</strong> ou du<br />
Service Economique (adresser les demandes à<br />
bucarest@missioneco.org).<br />
Auteur : Mission Economique - UBI<strong>FRANCE</strong><br />
Adresse : Str. Nicolae Iorga, 11<br />
Bucarest, 010432, sector 1<br />
Roumanie<br />
Clause de non-responsabilité<br />
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Economique s’efforce de diffuser des informations<br />
exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du<br />
possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois,<br />
elle ne peut en aucun cas être tenue responsable de<br />
l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue<br />
dans cette publication qui ne vise pas à délivrer des<br />
conseils personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse<br />
de cas particuliers.<br />
CE DOCUMENT NE PEUT ETRE REVENDU.<br />
Rédigée par : Bruno Ménat<br />
Revue par : Michel Oldenburg<br />
Version originelle du 01/09/2009<br />
©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />
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