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ROUMANIE - ILE-DE-FRANCE INTERNATIONAL

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<strong>ROUMANIE</strong><br />

Source : "GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre<br />

Date de mise à jour : 1 er septembre 2009<br />

Données générales<br />

Superficie : 238 391 km 2 (12 ème en Europe)<br />

Capitale : Bucarest (Bucureşti)<br />

Monnaie : Leu (RON), pluriel : Lei. 1 leu =<br />

100 bani.<br />

Langue : Roumain<br />

Population : 21,5 millions d’habitants<br />

Démographie : croissance démographique<br />

négative<br />

(-0,8%), âge moyen 39,2 ans.<br />

Source : "GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre"<br />

Infrastructures : réseau routier de 79 524<br />

km dont seulement 285 km d’autoroutes.<br />

11 053 km de voies ferrées doubles sur<br />

20533 (54%) dont 3000 électrifiées.<br />

Données politiques<br />

Type de régime :<br />

République parlementaire<br />

Dernières élections :<br />

Législatives, le 30 novembre 2008 /<br />

Présidentielles, le 28 novembre 2004<br />

Prochaines élections présidentielles prévues pour le 22 novembre et le 6 décembre 2009.<br />

Dirigeants :<br />

Président de la République: Traian Basescu (Parti Démocrate Libéral - PDL)<br />

Premier Ministre : Emil Boc (PDL).<br />

L’actuel gouvernement est composé d’une coalition entre le PDL et l’alliance entre le PSD (Parti<br />

Social Démocrate) et le PC (Parti Conservateur)<br />

Mandat présidentiel : 5 ans. Mandat parlementaire : 4 ans.<br />

©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />

1


Données économiques 2008<br />

Principaux indicateurs par pays<br />

Indicateurs Roumanie France<br />

PIB 136,8 Mds d’EUR 1.950 Mds EUR (env. 2.710 Mds USD)<br />

Dette publique en % du PIB 20,1% 68,1%<br />

PIB par habitant 6 366 EUR 30.400 EUR (env. 42.200 USD)<br />

Taux de croissance +7,1% +0,4%<br />

Taux d’inflation 7,8% 2,8%<br />

Taux de chômage 4% 8%<br />

Sources : FMI, INSEE<br />

Situation économique et financière du pays<br />

Après une croissance très élevée ces dernières années (+6,5% par an en moyenne depuis 2002 /<br />

+7,1% en 2008), la Roumanie subit une sévère contraction de son PIB : -6,2% au premier trimestre<br />

2009 (en glissement annuel). L’hypothèse d’une récession de l’ordre de -8% sur 2009 n’est désormais<br />

plus écartée. Merrill Lynch estime toutefois que la croissance économique roumaine devrait s’élever<br />

en moyenne à 4,4% sur les dix prochaines années.<br />

Le 25 mars 2009, la Roumanie a signé un accord avec le FMI et l’UE portant sur un soutien<br />

financier de 19,95 Mds d’EUR. La question du financement externe est centrale, notamment depuis<br />

le retrait du statut d’investment grade par les trois grandes agences de notation (Moody’s, Fitch et<br />

Standard&Poor’s) à partir de l’automne 2008. Même en incluant ce paquet, l’Etat roumain reste peu<br />

endetté (environ 35% du PIB).<br />

Cet accord a favorisé une relative stabilité du taux de change. Le change s’est apprécié jusqu’à 4,12<br />

RON pour 1 EUR le 10 avril. Depuis, ce dernier oscille entre 4,15 et 4,24 RON pour 1 EUR. Le 12<br />

août 2009, le taux de change se situait à 4,22 lei.<br />

L’inflation s’est décélérée à 5,86% en glissement annuel en juin 2009 (contre 6,45% en avril). Dans<br />

son dernier rapport sur l’inflation, la BNR prévoit un taux d’inflation en glissement annuel de 4,4% fin<br />

2009 et de 2,8% fin 2010.<br />

Fin juillet 2009, le taux de chômage se hissait à 6,3%. C’est le taux le plus élevé enregistré depuis<br />

avril 2006. Ce taux pourrait augmenter jusqu’ à 8% fin 2009, selon la Banque Mondiale. Le chômage à<br />

Bucarest reste cependant très faible (moins de 3%).<br />

Ces chiffres sont toutefois à relativiser étant donné que près de la moitié des emplois échappe aux<br />

statistiques officielles.<br />

Politiques fiscale du pays<br />

Cote unique : 16% (impôt sur le revenu, sur les sociétés et sur les dividendes pour les personnes<br />

physiques roumaines et morales étrangères).<br />

Impôt sur les dividendes : 10% dans le cadre de la Convention fiscale franco-roumaine, sur<br />

présentation d’un certificat de résidence fiscale. Pour les personnes morales roumaines : 0% si le<br />

bénéficiaire détient à la date du paiement du dividende au moins 15% du capital du payeur, depuis au<br />

moins 2 ans – à défaut taux de 10%.<br />

A partir de 2009, les personnes morales ressortissantes de l’UE bénéficient du même régime :<br />

0% ou 10% selon les cas.<br />

TVA : 19%.<br />

Non-imposition du profit réinvesti prévue pour 2010.<br />

©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />

2


Mise en place, en 2009, d’un impôt forfaitaire (500 EUR minimum), y compris pour les entreprises<br />

réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 12 000 EUR.<br />

Politique économique du pays<br />

Politique monétaire<br />

Depuis début 2009, la BNR desserre progressivement sa politique monétaire. Elle a décidé de réviser<br />

son taux de base à la baisse de 9% à 8,5% à partir du 5 août 2009. C’est la 4ème baisse du taux<br />

directeur en 2009 (après une baisse de 10,25% à 10% en février, de 10% à 9,5% en mai et de 9,5% à<br />

8% en juillet).<br />

La BNR a également décidé de ramener de 18% à 15% le taux des réserves minimales obligatoires<br />

en monnaie locale depuis le 24 juillet 2009 et de 35% à 30%, celui des réserves minimales<br />

obligatoires en devises, à compter du 24 août 2009. Le dilemme auquel elle est confrontée est de<br />

parvenir à desserrer la contrainte des taux d’intérêt dans une période où il est nécessaire de relancer<br />

l’activité économique, sans pour autant affaiblir le change.<br />

Politique budgétaire<br />

Elle s’articule autours d’un ensemble de mesures de lutte contre les effets de la crise – y compris un<br />

plan de garantie financière pour l’achat du premier logement, et des facilités fiscales (non-imposition<br />

des bénéfices réinvestis à partir de 2010, report de 6 mois du paiement des taxes pour les entreprises<br />

en difficulté, accélération des remboursements de TVA).<br />

Il existe une réelle volonté politique de développer les infrastructures (8 Mds d’EUR sont normalement<br />

prévus pour financer des projets dans ce secteur). La maîtrise budgétaire est reportée au-delà de<br />

2009 (prévisions : -7,3% de déficit budgétaire en 2009).<br />

Stratégies et priorités<br />

Adoption de l’euro au 1 er janvier 2015<br />

Absorption des fonds structurels et de cohésion européens (30 Mds d’EUR sur 2007-2013, dont 8<br />

Mds pour le développement rural)<br />

Développement des infrastructures de transport<br />

Modernisation de l’agriculture<br />

Accords politiques, juridiques et multilatéraux<br />

Partenariat stratégique avec la France signé le 4 février 2008 par le Président Sarkozy et le Président<br />

Basescu.<br />

Etat membre de l’Union Européenne depuis le 1 er janvier 2007.<br />

Membre de plein droit de l’OTAN depuis le 29 mars 2004.<br />

Convention bilatérale sur l’encouragement et la protection réciproques des investissements signée le<br />

21 mars 1995.<br />

Membre du GATT depuis le 14 novembre 1971 (puis de l’OMC à partir de 1995).<br />

Convention fiscale bilatérale franco-roumaine de non double imposition signée en 1974.<br />

Commerce extérieur<br />

Importations en 2008 :<br />

Exportations en 2008:<br />

33,6 Mds d’EUR<br />

51,8 Mds d’EUR<br />

Poids de la France dans les importations roumaines : 5,7 % des importations roumaines (5 ème )<br />

©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />

3


Etat des lieux du commerce extérieur<br />

La Roumanie réalise 70% de son commerce extérieur avec l’Union Européenne.<br />

Si la France demeure globalement le 4 ème partenaire commercial de la Roumanie, elle n’occupe en<br />

revanche que la 5 ème place au rang des pays fournisseurs après l’Allemagne (16,3%), l’Italie (11,3%),<br />

la Hongrie (7,4%) et la Russie (5,9%). La France est par ailleurs le 3 ème pays client de la Roumanie<br />

derrière l’Allemagne (16,5%) et l’Italie (15,4%) et devant la Turquie (6,6%).<br />

Avant le début de la crise, le commerce bilatéral entre les deux pays était en croissance constante :<br />

+13,6% en 2006, +6,7% en 2007 et +8,8% en 2008. Sur les 4 premiers mois de<br />

2009, bien qu’en baisse en glissement annuel (-22,1%), il a connu une contraction moindre que le<br />

commerce extérieur roumain dans son ensemble (-30,4%).<br />

Le déficit commercial de la Roumanie vis-à-vis de la France a presque été divisé par 10. En effet<br />

les exportations roumaines n’ont pas été trop durement affectées par la crise, notamment grâce aux<br />

ventes de véhicules automobiles, portées par le succès du modèle Logan de Dacia-Renault.<br />

Exportations vers la Roumanie<br />

Ventilation des importations roumaines en provenance de<br />

France<br />

Importations depuis la Roumanie<br />

Ventilation des exportations roumaines vers la France<br />

12,4%<br />

10,4% Biens mécaniques et<br />

électriques<br />

25,6%<br />

Automobiles et équipements<br />

automobiles<br />

Produits chimiques<br />

19,0%<br />

Produits pharmaceutiques,<br />

parfumerie, entretien<br />

15,5%<br />

11,9%<br />

16,0%<br />

17,2%<br />

Habillement, cuir<br />

Biens mécaniques et<br />

électriques<br />

Automobiles et équipements<br />

automobiles<br />

Composants électriques et<br />

électroniques<br />

Source : Douanes françaises<br />

Source : Douanes françaises<br />

Les secteurs porteurs et la présence française<br />

Secteurs<br />

Poids de l’offre française<br />

1 Automobile 55-60% 1<br />

2 Infrastructures de transport<br />

- routes, autoroutes<br />

- chemins de fer<br />

11,6% 1<br />

18% 1<br />

3 Energie/Environnement 6% - 8% 1<br />

4 Agricole/Agroalimentaire 3-4% 2<br />

5 Santé/Dispositifs Médicaux 7,6% 2<br />

6 Biens de consommation : cosmétiques 13,7% 2<br />

Sources : INS, Global Trade Atlas, estimations MECO<br />

(1) Poids de l’offre des entreprises françaises du secteur présentes en Roumanie.<br />

(2) Poids de l’offre française dans les importations du groupe de produits correspondant.<br />

Automobile<br />

L’industrie automobile est un des secteurs clés de l’économie roumaine. En 2008, le chiffre d’affaire<br />

totale de l’industrie automobile à été de 10,7 Mds EUR, correspondant à environ 8% du PIB.<br />

©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />

4


L’industrie automobile emploie directement plus de 200 000 personnes, les principales zones<br />

industrielles étant les départements Arges, Arad, Brasov, Timis et Bucarest.<br />

Le poids des investissements français dans le secteur automobile roumain est estimé à 55-60%, mais<br />

il pourra bientôt diminuer avec le développement de l’usine Ford de Craiova.<br />

Le principal investisseur français dans le secteur automobile est le Groupe Renault, avec plus de 1,4<br />

Md EUR d’investissements en Roumanie. Avec cet investissement, Renault se classe au 1 er rang des<br />

investisseurs industriels du pays, et au 2 ème rang des investisseurs français. Parmi les autres<br />

investissements français dans l’automobile, notons entre autre : Michelin, ACI, Valeo, Faurecia, SNR,<br />

Saint Gobain et Piroux Industrie.<br />

Infrastructures de transport<br />

La Roumanie, pays membre de l’UE depuis le 1er janvier 2007, doit, pour s’assurer d’une croissance<br />

soutenue et durable, consacrer une attention particulière et urgente au développement de ses<br />

réseaux de transports, gage essentiel du maintien de son attractivité future pour les investisseurs<br />

(locaux et étrangers).<br />

Les besoins en matière de modernisation des infrastructures existantes et de construction de<br />

nouvelles infrastructures pour tous les modes de transport sont considérables, générant de<br />

nombreuses opportunités pour les entreprises françaises.<br />

Le Programme Opérationnel Sectoriel Transport (POS-T) 2007-2013 constitue le principal soutien au<br />

développement du réseau national de transport. Il prévoit à lui seul 5,7 Mds EUR de financements<br />

d’infrastructures, dont 4,57 Mds EUR, de fonds communautaires et 1,1 Mds EUR, de cofinancement<br />

national. 90% de ces 5,7 Mds EUR seront investis dans les secteurs du transport routier et<br />

ferroviaire.<br />

Energie/Environnement<br />

Le gaz naturel et le pétrole restent les premières sources d’énergie primaires en Roumanie et<br />

couvrent les 2/3 des besoins du pays.<br />

Capacité de production nucléaire, hydroélectrique et thermique : 14,7 MW en 2008. Gros besoins de<br />

remise à niveau des infrastructures de production et de transport d’électricité.<br />

La reprise de l’acquis communautaire dans le domaine de la protection de l’environnement génère de<br />

nombreux projets dans les secteurs du traitement de l’eau et des déchets. Possibilité de financement<br />

sur fonds structurels européens pour les collectivités. Les montants prévus dans le cadre du PO pour<br />

l’environnement s’élèvent à environ 5,6 Mds EUR, (y compris la part de cofinancement national).<br />

Potentiel important pour les énergies renouvelables : hydroélectricité, biomasse (grande tradition),<br />

énergie solaire, éolienne et géothermale. Développement de nombreuses fermes éoliennes par des<br />

sociétés privées.<br />

La Roumanie est l’un des pays signataires du projet Nabucco (avec l’Autriche, l’Allemagne, la<br />

Hongrie, la Bulgarie et la Turquie) pour la construction d’un gazoduc permettant d’importer du gaz<br />

d’Asie centrale (Azerbaïdjan, Turkménistan). Ce gazoduc, qui devrait entrer en service en 2014, vise à<br />

réduire la dépendance énergétique de l’Europe vis-à-vis de la Russie.<br />

Agricole/Agroalimentaire<br />

Le secteur agricole contribue pour 7% à 10% du PIB. Ce taux varie en fonction des années et des<br />

conditions climatiques.<br />

40% de la Surface Agricole Utile (SAU) sont détenus par des exploitations de subsistance à moins de<br />

5 ha, le reste étant partagé par des exploitations moyennes de 5 à 50 ha (20% de la SAU) et plus de<br />

16 000 exploitations de 50 à 1000 ha et 800 exploitations de plus de 1000 ha qui couvrent 40% de la<br />

SAU.<br />

©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />

5


La production de céréales est principalement tournée vers le blé et le maïs, suivies par le tournesol et<br />

les fruits et légumes. Cependant, le faible degré de mécanisation, le parc de matériel obsolète, les<br />

problèmes structurels du système d’irrigation et l’absence d’organisation des filières pèsent encore<br />

lourd sur l’agriculture roumaine.<br />

Les industries agroalimentaires contribuent à 7% du PIB et 13% de son produit industriel. Elles<br />

absorbent 5.5% du stock d’investissements étrangers, pour une valeur de 1.91 Md EUR.<br />

Alors que certains secteurs connaissent de réelles difficultés (fruits et légumes, industrie sucrière),<br />

d’autres sont plutôt dans une situation de croissance et développement (produits laitiers, produits<br />

confectionnés et confiserie, volaille et charcuterie). Le développement de la grande distribution ces<br />

dernières années et le besoin de faire face à ses exigences ont engendré une professionnalisation et<br />

une adaptation de l’offre de l’industrie agro-alimentaire.<br />

L’arrivée des fonds de développement rural est censée poursuivre et accélérer le développement de<br />

l’agriculture et de l’industrie alimentaire qui ont bénéficié d’une première vague de modernisations<br />

grâce aux fonds de préadhésion SAPARD.<br />

Santé<br />

La santé publique en Roumanie doit passer par un processus de restructuration, notamment en<br />

matière d’infrastructures, ce qui pourrait générer à terme des opportunités intéressantes.<br />

Pour ce qui est des services médicaux privés, le taux moyen de croissance s’est élevé à 30% en<br />

2008. L’offre sur ce segment de marché s’est diversifiée (maternités privées, centres d’imagerie<br />

médicale, banques de cellules stem, etc.) avec l’ambition de devenir une alternative complète aux<br />

services publics de santé.<br />

La Roumanie produit très peu d’équipements médicaux, et principalement des consommables, petits<br />

instruments, mobilier médical, matériel orthopédique, etc.<br />

90% des besoins du marché roumain sont couverts par l’importation dont la croissance a été<br />

ininterrompue ces dernières années (+23% en 2008 par rapport à 2007, atteignant presque 300 M<br />

EUR).<br />

La France détient 7,6% des parts de marché, derrière l’Allemagne.<br />

Biens de consommation : cosmétiques<br />

Le marché roumain des produits cosmétiques a été estimé à plus de 700 M EUR en 2008. Ce secteur<br />

enregistre une croissance importante ces dernières années soit une hausse de 20% en 2007 et de<br />

15% en 2008. Les grands groupes internationaux dominent à hauteur de 80% le marché des<br />

cosmétiques, le reste étant détenu par les entreprises locales. A noter que l’Oréal fait partie des 5<br />

premiers acteurs du secteur avec 15 % des parts de marché en 2008.<br />

Les importations de cosmétiques (y compris huiles essentielles) ont dépassé en 2008 la valeur de 360<br />

M d’EUR, avec une croissance de 16% par rapport à 2007. La France occupe la 3 ème place en termes<br />

d’importation, avec 13,7% des parts de marché et fournit essentiellement des produits de<br />

beauté/maquillages, des préparations capillaires et parfums/eaux de toilettes.<br />

Malgré le contexte économique fragile, les acteurs du secteur prévoient pour 2009 une croissance du<br />

marché de 10%.<br />

©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />

6


Les investissements<br />

I<strong>DE</strong> en Roumanie<br />

I<strong>DE</strong> roumains en France<br />

Flux en Millions EUR<br />

2008 9240 194<br />

2007 7250 -168<br />

2006 9059 175<br />

2005 5213 59<br />

2004 5183 72<br />

Sources : BNR, Banque de France<br />

Les investissements<br />

Les flux d’investissements étrangers en Roumanie, en croissance constante entre 2004 et 2008<br />

(si on retire aux 9 Mds d’EUR de 2006 les 3 Mds pour la privatisation de la 1 ère banque roumaine BCR<br />

par l’autrichien Erste Bank), devraient connaître un ralentissement en 2009, s’établissant autour de<br />

3,5 Mds d’EUR selon les prévisions du FMI, après le pic de 9,2 Mds d’EUR en 2008.<br />

Fin 2008, les investissements français en Roumanie sont estimés à plus de 7 Mds d’EUR en stock,<br />

ce qui place la France au 3 ème rang parmi les investisseurs étrangers (Orange et Renault, les deux<br />

premiers investisseurs français, représentent, à eux seuls, plus de 3,5 Mds d’EUR d’investissement).<br />

Les entreprises françaises sont durablement engagées en Roumanie, leur présence reposant non<br />

seulement sur une appréciation réaliste des besoins du marché à court terme, mais aussi sur les<br />

perspectives à moyen et long terme (important marché intérieur, situation géographique stratégique).<br />

Un nouveau cadre légal des investissements a été adopté par le Gouvernement le 24 juin 2008 (OUG<br />

85/2008 sur la stimulation des investissements) pour encourager, d’une manière non discriminatoire,<br />

les investissements étrangers et locaux.<br />

Environnement des affaires et conseils pratiques<br />

Les Fonds Structurels et de Cohésion 2007-2013<br />

La Roumanie a obtenu l’éligibilité de l’ensemble de son territoire à l’objectif 1 (« Convergence ») des<br />

fonds structurels et de cohésion pour la période 2007-2013.<br />

Les cinq priorités sont :<br />

- le développement des infrastructures de base ;<br />

- l’augmentation de la compétitivité économique ;<br />

- le développement du capital humain ;<br />

- le renforcement des capacités administratives ;<br />

- et la promotion d’un développement territorial équilibré.<br />

Le budget global alloué par l’Union européenne à la Roumanie pour la période 2007-2013 porte sur la<br />

somme de 19,67 Mds EUR, destinés à la politique de cohésion, auxquels s’ajoutent 8,2 Mds EUR<br />

pour la politique de développement rural et la pêche. Si l’on ajoute à ces montants les<br />

cofinancements roumains qui y sont adossés (de l’ordre de 6 Mds EUR), ce sont plus de 30 Mds<br />

EUR qui pourront potentiellement financer des projets de développement sur cette période.<br />

Ces fonds se divisent entre les aides directes aux entreprises (40% du total), accessibles<br />

notamment aux PME (exploitations et industries agricoles, investissements productifs, formations des<br />

employés) et les aides indirectes (60%) qui donnent lieu à des appels d’offres dans les domaines de<br />

l’environnement (eaux, gestions des déchets), des transports (ferroviaire, voies navigables,<br />

intermodalité, transports urbains propres et transports publics), des nouvelles technologies…<br />

©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />

7


Plus de 5 Mds EUR, sont destinés au développement du transport routier et ferroviaire dans le cadre<br />

de la politique de cohésion européenne 2007-2013.<br />

Les usages du pays<br />

Les langues<br />

Le roumain est une langue latine (75% du lexique), proche de l’italien.<br />

Près d’un quart de la population est francophone (la Roumanie est membre de l’Organisation<br />

internationale de la francophonie), mais la langue de travail la plus répandue est l’anglais.<br />

Le temps de travail<br />

Le modèle d’horaires dans la plupart des entreprises roumaines est la journée continue 8h – 16h. La<br />

durée légale d’une semaine de travail est de 40h (maximum 48h/semaine avec les heures<br />

supplémentaires).<br />

Les fêtes légales en 2009<br />

Les 1 er et 2 janvier, 19 et 20 avril (Pâques et lundi de Pâques orthodoxes), le 1 er mai, 6 et 7 juin<br />

(Pentecôte et lundi de Pentecôte orthodoxes), le 14 août (Assomption orthodoxe), le 1 er décembre<br />

(fête nationale) et les 25 et 26 décembre.<br />

A savoir<br />

Une étude réalisée par Business Media Group en 2007 dresse un profil des roumains comme ayant<br />

un « fort besoin de montrer leur statut social en affichant des produits de marque » et comme étant<br />

« plus intéressés par l’immédiat, le court terme ».<br />

Sauf si vous y êtes invités, il convient d’éviter le sujet de la période communiste.<br />

Les pratiques commerciales du pays<br />

Le paiement en espèce, chèque ou billet<br />

Pour les opérations inférieures à 300 EUR notamment, le mode de règlement le plus répandu au<br />

niveau national reste le paiement en espèces (un reçu permet de se prémunir en cas de litige).<br />

Autrement, un mode de règlement simple est l’ordre de paiement qui peut être complété, le cas<br />

échéant par un chèque ou un billet à ordre (pour plus de garantie).<br />

Le virement SWIFT, l’encaissement documentaire ou le crédit documentaire<br />

Pour les paiements internationaux (importations) le mode de règlement le plus fréquemment utilisé est<br />

le virement SWIFT, une solution rapide mais qui, ne comportant aucune garantie, suppose une<br />

grande confiance entre le fournisseur et le client.<br />

Dans le cas contraire, le paiement peut se faire par encaissement documentaire ou crédit<br />

documentaire qui présente l’avantage de constituer une garantie pour le paiement des marchandises<br />

livrées ou pour la livraison des marchandises déjà payées.<br />

Les délais de paiement<br />

Il est usuel de payer une partie de la facture à la commande puis le solde à la livraison. Lors des<br />

premiers contacts avec une entreprise roumaine, un règlement total à la commande sera quasi<br />

systématiquement exigé.<br />

A savoir<br />

Un moyen de paiement fortement déconseillé pour les importations est le chèque de banque. Celui-ci<br />

est peu utilisé et les encaissements sont longs, chers et non sécurisés.<br />

©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />

8


Pour approfondir avec UBI<strong>FRANCE</strong><br />

UBI<strong>FRANCE</strong> et les Missions Economiques vous proposent quatre gammes complètes de produits et<br />

services d’accompagnement pour vous aider à identifier les opportunités des marchés et à concrétiser<br />

vos projets de développement international.<br />

- Gamme Conseil : pour obtenir la bonne information sur les marchés étrangers et bénéficier<br />

de l’expertise des spécialistes du réseau UBI<strong>FRANCE</strong> et les Missions Economiques.<br />

- Gamme Contact : pour identifier vos contacts d'affaires et vous faire bénéficier de centaines<br />

d'actions de promotion à travers le monde.<br />

- Gamme Communication : pour communiquer à l’étranger sur votre entreprise, vos produits<br />

et votre actualité.<br />

- Volontariat International en Entreprise (VIE) : pour optimiser votre budget ressources<br />

humaines à l'international.<br />

L’offre éditoriale d’Ubifrance<br />

« La Lettre de Roumanie » : revue mensuelle de la presse économique roumaine, qui contient<br />

l’essentiel des informations à connaître sur la situation économique, les tendances du marché, mises<br />

en perspective par la Mission Economique – Ubifrance de Bucarest et l’actualité des secteurs<br />

d’activité (tarif annuel 77 EUR).<br />

« Un marché : la Roumanie », qui vous renseignera sur les opportunités d’un marché émergeant, sur<br />

les principaux créneaux porteurs en Roumanie, etc.…<br />

« S’implanter en Roumanie » qui vous accompagnera efficacement dans vos projets d’implantation<br />

en vous renseignant sur les formes d’implantation, la gestion et les financements de l’entreprise, la<br />

fiscalité des entreprises et des personnes, la gestion des ressources humaines, etc.…<br />

Retrouver le détail de nos produits sur : www.ubifrance.fr<br />

Copyright<br />

Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation<br />

expresse de la Mission Economique-UBI<strong>FRANCE</strong> ou du<br />

Service Economique (adresser les demandes à<br />

bucarest@missioneco.org).<br />

Auteur : Mission Economique - UBI<strong>FRANCE</strong><br />

Adresse : Str. Nicolae Iorga, 11<br />

Bucarest, 010432, sector 1<br />

Roumanie<br />

Clause de non-responsabilité<br />

La Mission Economique-UBI<strong>FRANCE</strong> ou le Service<br />

Economique s’efforce de diffuser des informations<br />

exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du<br />

possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois,<br />

elle ne peut en aucun cas être tenue responsable de<br />

l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue<br />

dans cette publication qui ne vise pas à délivrer des<br />

conseils personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse<br />

de cas particuliers.<br />

CE DOCUMENT NE PEUT ETRE REVENDU.<br />

Rédigée par : Bruno Ménat<br />

Revue par : Michel Oldenburg<br />

Version originelle du 01/09/2009<br />

©UBI<strong>FRANCE</strong> – Roumanie<br />

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