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Le Mexique et ses partenaires dans les accords de libre échange ...

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PRINCIPAUX INDICATEURSPopulation : 107.550 millions d’habitantsPIB : 1140 milliards $ (2008)Taux <strong>de</strong> croissance : + 1,3% (2008) ; 0% (2009, crise mondiale)Taux d'inflation : + 4,25% (en 2009)Exportations vers la France : 2,217 Mds € (2008)Importations françai<strong>ses</strong> : 786 millions € (2008)Position <strong>de</strong> la France : 12 ème fournisseur <strong>et</strong> le 26 ème client.IDE : 2 ème pays d’accueil d’IDE en Amérique latine (22 Mds USD en 2008)PRESENTATION ECONOMIQUE DU PAYSAvec <strong>ses</strong> 107 millions d’habitants, <strong>et</strong> un taux<strong>de</strong> croissance <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> 3% par an,c’est le 6 ème pays le plus peuplé aumon<strong>de</strong>.La main d’œuvre y est qualifiée <strong>et</strong> coûte enmoyenne 30% moins cher qu’aux Etats-Unis.C’est l’un <strong>de</strong>s premiers marchés émergentsen termes d’investissements directs qui ontaugmenté <strong>de</strong> 41% en 2007.13 ème puissance économique, 15 èmepuissance commerciale <strong>dans</strong> le mon<strong>de</strong> <strong>et</strong>membre <strong>de</strong> l’OCDE, le <strong>Mexique</strong> présente, àla fois, <strong>les</strong> caractéristiques d’un pays endéveloppement <strong>et</strong> <strong>de</strong>s ba<strong>ses</strong> soli<strong>de</strong>sindustriellement <strong>et</strong> commercialement parlant.Depuis <strong>les</strong> cinq <strong>de</strong>rnières années, on noteune hausse <strong>de</strong> 70% <strong>de</strong>s <strong>échange</strong>scommerciaux avec l’Europe. Depuis 2003,il n’y a plus <strong>de</strong> barrières douanières enEurope pour <strong>les</strong> exportations industriel<strong>les</strong>mexicaines tandis que <strong>les</strong> importations fontface à <strong>de</strong>s barrières douanières à un tauxmoyen <strong>de</strong> 1%. <strong>Le</strong> <strong>Mexique</strong> se situe au 6 èmerang mondial en production pétrolière.LES TENDANCES DE L’ECONOMIE<strong>Le</strong> <strong>Mexique</strong> <strong>et</strong> <strong>ses</strong> <strong>partenaires</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>accords</strong> <strong>de</strong> <strong>libre</strong> <strong>échange</strong>, constituent le plus grand réseau <strong>de</strong> ce type<strong>dans</strong> le mon<strong>de</strong>. On peut distinguer plusieurs types d’<strong>accords</strong> : avec l’Europe : l’accord <strong>de</strong> <strong>libre</strong>-<strong>échange</strong> avecl’Union européenne (2000) <strong>et</strong> l’accord avec l’Association européenne <strong>de</strong> <strong>libre</strong> <strong>échange</strong> AELE (2001), avecl’Amérique du Nord : le Canada <strong>et</strong> <strong>les</strong> États-Unis (1994) <strong>et</strong> avec d’autres pays <strong>et</strong> régions du mon<strong>de</strong> : plusieurspays <strong>de</strong>s Amériques, l’Israël (2000), le Japon (2005), <strong>et</strong>c.LES ECHANGES COMMERCIAUX FRANCO-MEXICAINSSelon <strong>les</strong> données du Ministère Mexicain <strong>de</strong> l’Économie, la part <strong>de</strong> marché <strong>de</strong> la France au <strong>Mexique</strong> est stable<strong>de</strong>puis plusieurs années, autour <strong>de</strong> 1%, <strong>dans</strong> un contexte <strong>de</strong> montée en puissance <strong>de</strong>s importations enprovenance d’Asie. La France est le 11ème fournisseur du <strong>Mexique</strong>, <strong>et</strong> le 4ème européen. Moins du tiers <strong>de</strong>sexportations françai<strong>ses</strong> concernent <strong>de</strong>s biens finis (biens <strong>de</strong> consommation agroalimentaires <strong>et</strong> nonagroalimentaires, véhicu<strong>les</strong> automobi<strong>les</strong>) <strong>de</strong>stinés au marché intérieur mexicain.La France est le 22 ème pays client du <strong>Mexique</strong>; en 2010 : 2,115 Mds euros, (Banque <strong>de</strong> France) soit la 32 ème<strong>de</strong>stination <strong>de</strong> nos investissements. <strong>Le</strong> <strong>Mexique</strong> est, pour notre coopération, un pays cible en Amérique latine :il s’agit, avec 2,5 M € <strong>de</strong> crédits d’intervention en 2010 (2,7 en 2009) <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>uxième partenaire enAmérique latine, après le Brésil.Chambre Française <strong>de</strong> Commerce <strong>et</strong> d’Industrie au <strong>Mexique</strong> Janvier 2011


<strong>Le</strong>s relations bilatéra<strong>les</strong> entre la France <strong>et</strong> le <strong>Mexique</strong> sont anciennes <strong>et</strong> dynamiques. Au moment où <strong>les</strong>autorités mexicaines manifestent une volonté d’ouverture à <strong>de</strong> nouveaux interlocuteurs sur <strong>les</strong> plansinternational <strong>et</strong> multilatéral, la France constitue un partenaire privilégié pour la diplomatie mexicaine.Nos <strong>échange</strong>s commerciaux sont traditionnellement excé<strong>de</strong>ntaires avec le <strong>Mexique</strong>, mais ils restent cependantpeu développés au regard <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux économies. Dans <strong>les</strong> enceintes multilatéra<strong>les</strong>, le <strong>Mexique</strong> est,parmi <strong>les</strong> grands émergents, celui dont <strong>les</strong> vues sur <strong>les</strong> gran<strong>de</strong>s questions internationa<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> plus proches<strong>de</strong>s nôtres. Membre <strong>de</strong> l’OCDE, il participe aux travaux du G 20 <strong>et</strong> est membre non-permanent du Conseil <strong>de</strong>sécurité <strong>de</strong>s Nations unies (CSNU) pour le biennum 2009-2010. L’organisation <strong>de</strong> l’Année du <strong>Mexique</strong> en Franceen 2011 <strong>de</strong>vrait nous perm<strong>et</strong>tre d’insister sur la diversité <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te relation.<strong>Le</strong>s Groupes industriels puissants sont: Pemex (3 ème producteur mondial <strong>de</strong> pétrole), Cemex, (3 ème producteurmondial <strong>de</strong> ciment), Bimbo (3 ème groupe mondial <strong>de</strong> boulangerie industrielle), Vitro, Telmex, Televisa, <strong>et</strong>c. <strong>Le</strong>sexportations <strong>de</strong> la France vers le <strong>Mexique</strong> : 2.5 Mds USD jusqu’à novembre 2010. Importations françai<strong>ses</strong><strong>de</strong>puis le <strong>Mexique</strong> : 0,601 Mds USD jusqu’à novembre 2010.LES SECTEURS PORTEURS Biens <strong>de</strong> Consommation : La France est le premier fournisseur en parfums <strong>et</strong> le troisième encosmétiques Alimentaire : Danone - La plus gran<strong>de</strong> usine <strong>de</strong> yaourts <strong>dans</strong> le mon<strong>de</strong> (Irapuato, <strong>Mexique</strong>) Automobile : Michelin - N°1 sur le marché mexicain du pneumatique 40% du marché Santé : Sanofi-Aventis - N°1 sur le marché <strong>de</strong>s vaccins, n°1 <strong>de</strong> l’industrie du médicament, avec2.500 employés Energies : Gaz <strong>de</strong> France - <strong>Le</strong>a<strong>de</strong>r du transport <strong>et</strong> <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong> gaz Aéronautique : Safran - 1 er employeur aéronautique au <strong>Mexique</strong> avec près <strong>de</strong> 4.200 employésDes opportunités <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s exportations françai<strong>ses</strong> se profilent encore <strong>dans</strong> <strong>les</strong> secteurs :Construction, Energies, Environnement, Pharmacie, Transport, TIC, Plastique, Tourisme, Agroalimentaire,SantéTOURISME<strong>Le</strong> <strong>Mexique</strong> occupe la 8 ème place mondiale en termes <strong>de</strong> fréquentation <strong>et</strong> la 11e en termes d’entrées <strong>de</strong><strong>de</strong>vi<strong>ses</strong> (environ 9 % du PIB). II représente l’une <strong>de</strong>s principa<strong>les</strong> entrées <strong>de</strong> <strong>de</strong>vi<strong>ses</strong> (12,3 milliards <strong>de</strong>dollars en 2009), le pays détenant le 8° rang mondial en termes <strong>de</strong> fréquentation touristique. <strong>Le</strong>s 12,8millions <strong>de</strong> touristes internationaux <strong>et</strong> 9,1 millions <strong>de</strong> visiteurs transfrontaliers se sont rendus au <strong>Mexique</strong>en 2009, dont 206 000 touristes français.<strong>Le</strong> tourisme international se compose à 80% <strong>de</strong> touristes nord-américains, ce qui a favorisé ledéveloppement d’une offre constituée <strong>de</strong> grands complexes touristiques. <strong>Le</strong> tourisme national représenteprès <strong>de</strong> 80% <strong>de</strong> la fréquentation. La politique mise en œuvre par le Ministère du Tourisme vise à équi<strong>libre</strong>r<strong>les</strong> 3 grands pô<strong>les</strong> du tourisme mexicain, à savoir <strong>les</strong> centres balnéaires, <strong>les</strong> gran<strong>de</strong>s vil<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> centrestouristiques <strong>de</strong> l’intérieur du pays.<strong>Le</strong> secteur touristique mexicain est encore relativement peu diversifié : le principal segment <strong>de</strong> marché estle tourisme <strong>de</strong> plage. Toutefois, d’autres segments, constituant <strong>de</strong>s priorités pour le gouvernement,commencent à se développer, en particulier l’éco-tourisme <strong>et</strong> le tourisme d’affaires, qui <strong>de</strong>viennent peu àpeu <strong>de</strong> véritab<strong>les</strong> concepts au <strong>Mexique</strong>, <strong>et</strong> surtout le tourisme <strong>de</strong> croisière. Par ailleurs, si le concept d<strong>et</strong>halassothérapie n’est pas du tout développé, le marché offre désormais <strong>de</strong> nombreux débouchés avec <strong>les</strong>spas.SIDERURGIE<strong>Le</strong> secteur <strong>de</strong> l’acier représente une part importante <strong>dans</strong> le PIB industriel. La croissance annuelle <strong>de</strong> cesecteur a été <strong>de</strong> 8% durant 2009 ; avec plus <strong>de</strong> 45 entrepri<strong>ses</strong> participant <strong>dans</strong> le secteur sidérurgique.Malgré la crise, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> mondiale reste forte <strong>et</strong> la consolidation <strong>de</strong>s sociétés sidérurgiques perm<strong>et</strong> lastabilité du secteur.Finalement, <strong>les</strong> bas coûts <strong>de</strong> main d’œuvre qualifiée qu’offre le <strong>Mexique</strong> vont être très attrayants pour <strong>les</strong>entrepri<strong>ses</strong> étrangères, surtout pour cel<strong>les</strong> obligées <strong>de</strong> fermer ou <strong>de</strong> délocaliser.Chambre Française <strong>de</strong> Commerce <strong>et</strong> d’Industrie au <strong>Mexique</strong> Janvier 2011


INDUSTRIE AUTOMOBILEL’industrie automobile occupe toujours une place déterminante au sein <strong>de</strong> l’économie mexicaine.<strong>Le</strong> <strong>Mexique</strong>, qui a su développer ces <strong>de</strong>rnières années une industrie automobile dynamique en attirant laplupart <strong>de</strong>s grands constructeurs mondiaux, était, en 2008, le dixième producteur mondial <strong>et</strong> le enAmérique latine, <strong>de</strong>rrière le Brésil. <strong>Le</strong> secteur a connu un développement considérable <strong>de</strong>puis l’entrée envigueur <strong>de</strong> l’Alena grâce aux investissements réalisés, principalement par <strong>de</strong> nombreux constructeurs <strong>et</strong>équipementiers étrangers, ainsi que par l’utilisation <strong>de</strong> technologies <strong>de</strong> pointe <strong>dans</strong> <strong>les</strong> processus <strong>de</strong>production. La <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> véhicu<strong>les</strong> mexicains reste inchangée: <strong>les</strong> États-Unisoccupent la première place, suivis par l’Union européenne <strong>et</strong>, loin <strong>de</strong>rrière, par <strong>les</strong> continents asiatique <strong>et</strong>latino-américain. Renault est revenu au <strong>Mexique</strong> en 2000, en utilisant l’avantage <strong>de</strong> son alliance avecNissan pour produire localement.Peugeot a créé sa filiale commerciale début 2001. Enfin, sur le marché <strong>de</strong>s équipements automobi<strong>les</strong>, <strong>les</strong>entrepri<strong>ses</strong> étrangères sont bien représentées. 70 % <strong>de</strong>s 1 000 équipementiers présents au <strong>Mexique</strong> sontétrangers, dont une quarantaine <strong>de</strong> sociétés françai<strong>ses</strong>.TIC<strong>Le</strong> secteur TIC constitue un secteurstratégique pour le gouvernement mexicain,avec comme priorité le développement <strong>de</strong>l’intern<strong>et</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> large. <strong>Le</strong> chiffred’affaires du secteur au <strong>Mexique</strong> est évalué àquelque 40 milliards <strong>de</strong> dollars, dont environ68% pour le seul segment <strong>de</strong>stélécommunications. <strong>Le</strong>s proj<strong>et</strong>s publics <strong>et</strong>investissements visent à créer une véritab<strong>les</strong>ociété <strong>de</strong> l’information, réduire la fracturenumérique <strong>et</strong> créer un « service universel »facilitant l’accès aux différents servicesélectroniques à l’ensemble <strong>de</strong> la population.<strong>Le</strong> <strong>Mexique</strong> compte un peu plus <strong>de</strong> 20 millions<strong>de</strong> lignes fixes pour une population totale <strong>de</strong>109,3 millions d’habitants, soit une télé<strong>de</strong>nsité<strong>de</strong> 18 %. <strong>Le</strong>s opportunités pour <strong>les</strong>industriels français rési<strong>de</strong>nt <strong>dans</strong> la fourniture<strong>de</strong> systèmes <strong>et</strong> équipements très spécialisésou d’infrastructures <strong>et</strong> équipements pour <strong>les</strong>services à valeur ajoutée.AERONAUTIQUE<strong>Le</strong> secteur <strong>de</strong> l’aéronautique compte aujourd’huiau <strong>Mexique</strong> plus <strong>de</strong> 180 entrepri<strong>ses</strong> (79% <strong>dans</strong>la fabrication, 11% <strong>dans</strong> lamaintenance/réparation <strong>et</strong> 10% <strong>dans</strong>l’ingénierie) employant 25 000 personnes.Ses exportations ont plus que doublé entre 2002<strong>et</strong> 2009, passant <strong>de</strong> 1,25 à 3,30 milliards USD ;el<strong>les</strong> <strong>de</strong>vraient dépasser <strong>les</strong> 3.9 milliards en2010. <strong>Le</strong> secteur a connu une croissancesupérieure à 30% en 2007 <strong>et</strong> 2009 <strong>et</strong> 800millions USD d’IDE sont attendus en 2010 (<strong>les</strong>statistiques officiel<strong>les</strong> mexicaines n’i<strong>de</strong>ntifientpas ce secteur spécifique du fait <strong>de</strong> sondéveloppement récent).L’industrie aéronautique mexicaine est, à cejour, concentrée sur 5 pô<strong>les</strong> géographiques:Querétaro (le plus ancien <strong>et</strong> plus importantcentre <strong>de</strong> production), Ciudad Juarez (Etat <strong>de</strong>Chihuahua, en concurrence directe avecQuerétaro), Noga<strong>les</strong> (Etat <strong>de</strong> Sonora), Monterrey(Etat <strong>de</strong> Nuevo <strong>Le</strong>ón) <strong>et</strong> la Basse Californie.PETROCHIMIECe secteur est sans doute un <strong>de</strong>s plus importants du <strong>Mexique</strong> : il représente plus du 10% du PIB du pays <strong>et</strong>88% <strong>de</strong> l’énergie produite au <strong>Mexique</strong>. 2.5M <strong>de</strong> barils sont produits chaque jour avec un prix <strong>de</strong> vente moyen<strong>de</strong> 45 dollars par baril. Finalement plus <strong>de</strong> 30% <strong>de</strong>s ressources du gouvernement proviennent du secteurpétrochimique. En ce qui concerne le gaz naturel, le <strong>Mexique</strong> produit 4.445 millions <strong>de</strong> pieds cubiques <strong>de</strong> gaznaturel par jour.Ouverture du secteur pétrolier aux investissements étrangers (réforme énergétique <strong>de</strong> 2008 qui commence àouvrir <strong>les</strong> portes aux investissements privés). De plus, le gouvernement a prévu un <strong>de</strong>s plus grandsinvestissements du secteur public <strong>de</strong> 12.000 millions <strong>de</strong> dollars pour ce secteur, dont 9.000 sont <strong>de</strong>stinés à laconstruction d’une nouvelle usine <strong>et</strong> le reste au renouvellement <strong>de</strong>s actifs déjà existants. D’autre part, le gaznaturel, considéré le combustible du 21ème siècle, connaît une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qui croit à un taux <strong>de</strong> 30% chaqueannée. En 2012, plus du 52% <strong>de</strong> l’énergie au <strong>Mexique</strong> sera produite à partir du gaz naturel <strong>et</strong> la production sera<strong>de</strong> 6800 millions <strong>de</strong> pieds cubiques par jour. Or, vu la croissance <strong>de</strong> ce secteur au <strong>Mexique</strong> d’à peine 2%annuels, on estime qu’il sera nécessaire, sans compter <strong>les</strong> investissements en infrastructure qui <strong>de</strong>vront êtreréalisés, l’importation <strong>de</strong> 2.500 millions <strong>de</strong> pieds cubiques par jour <strong>de</strong> gaz naturel. Dans ce secteur, on trouvedéjà <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s entrepri<strong>ses</strong> étrangères comme Gaz <strong>de</strong> France.Chambre Française <strong>de</strong> Commerce <strong>et</strong> d’Industrie au <strong>Mexique</strong> Janvier 2011


CONSTRUCTION<strong>Le</strong> secteur <strong>de</strong> la construction (8% du PIB national) est amené à rester l’un <strong>de</strong>s piliers <strong>de</strong> l’économie compt<strong>et</strong>enu <strong>de</strong>s besoins structurels du pays en logements. Pour <strong>les</strong> entrepri<strong>ses</strong> françai<strong>ses</strong> le marché se dirige vers<strong>les</strong> immeub<strong>les</strong> <strong>de</strong> bureaux, <strong>les</strong> logements moyen haut <strong>de</strong> gamme <strong>et</strong> <strong>les</strong> produits à caractère innovants ouécologiques.CONSEILS POUR UNE ENTREPRISE SOUHAITANT APPROCHER LE MEXIQUE1. Allez-y pour <strong>les</strong> bonnes raisons. Avant même <strong>de</strong> penser à percer le marché mexicain, il est primordiald’analyser sa compétitivité sur son propre marché.2. Portez attention à la question <strong>de</strong>s prix. <strong>Le</strong>s mexicains sont avant tout concernés par le prix, ils regar<strong>de</strong>ntbien sûr la qualité, mais ils sont à la recherche du meilleur prix.C’est toujours une question <strong>de</strong> prix. L’accent est continuellement mis sur c<strong>et</strong>te variable.3. Déplacez-vous; c’est non négociable. Étant une culture qui valorise <strong>les</strong> relations humaines, <strong>les</strong> mexicains ontcher l’idée <strong>de</strong> rencontrer leur partenaire d’affaires face à face. Il faut se rendre sur place, <strong>et</strong> ce, aux 6 mois aumoins.4. Ne dépêchez pas n’importe qui. <strong>Le</strong>s mexicains m<strong>et</strong>tent beaucoup d’importance sur <strong>les</strong> titres. Afin d’êtrerespecté, il faut avoir un titre important <strong>dans</strong> l’entreprise. L’entreprise <strong>de</strong>vrait envoyer <strong>de</strong>s gens <strong>de</strong> la directiontel que le prési<strong>de</strong>nt ou le vice-prési<strong>de</strong>nt pour établir <strong>les</strong> contacts <strong>et</strong> vali<strong>de</strong>r le marché. Cela prouve que vousêtes sérieux <strong>dans</strong> votre démarche <strong>et</strong> que vous respectez <strong>les</strong> gens.5. Profitez <strong>de</strong>s missions commercia<strong>les</strong>. Il est essentiel <strong>de</strong> connaitre <strong>les</strong> composantes du marché local avant <strong>de</strong>partir <strong>et</strong> <strong>de</strong> s’informer sur <strong>les</strong> meilleurs <strong>partenaires</strong> potentiels.6. Prévoyez un investissement à long terme. Ce lancer en affaires à l’étranger nécessite un investissement d<strong>et</strong>emps à long terme. <strong>Le</strong> marché mexicain est exigent <strong>et</strong> ne perm<strong>et</strong> pas d’attendre <strong>de</strong>s résultats immédiats.7. Ciblez vos besoins grâce aux experts du marché. La Chambre franco-mexicaine <strong>de</strong> commerce <strong>et</strong> d’industrie,implantée à Mexico, vous accompagne à chaque étape <strong>de</strong> votre développement à l’exportation : pour i<strong>de</strong>ntifiervos prospects <strong>et</strong> <strong>partenaires</strong> potentiels, organiser votre prospection, vous informer sur <strong>les</strong> conditions d’accès aumarché, vous conseiller sur votre implantation locale.LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANÇAISE AU MEXIQUEAvec 126 ans <strong>de</strong> présence au <strong>Mexique</strong>, la Chambre Franco Mexicaine <strong>de</strong> Commerce <strong>et</strong> d’Industrie A.C. est unorganisme représentatif qui unit <strong>et</strong> anime la communauté entrepreneuriale franco-mexicaine. La CFMCI compteaujourd’hui 320 Membres <strong>et</strong> son objectif est <strong>de</strong> promouvoir <strong>et</strong> <strong>de</strong> développer <strong>les</strong> <strong>échange</strong>s commerciaux <strong>et</strong>industriels entre la France <strong>et</strong> le <strong>Mexique</strong>. La communauté <strong>de</strong>s membres est constituée <strong>de</strong> nombreu<strong>ses</strong>structures commercia<strong>les</strong> <strong>et</strong> industriel<strong>les</strong>, cabin<strong>et</strong>s juridiques <strong>et</strong> comptab<strong>les</strong>, établissements financiers, acteursdu commerce international, entrepreneurs, consultants…<strong>Le</strong>s services <strong>de</strong> la Chambre sont divisés en quatre départements. <strong>Le</strong> Service Commercial contacte <strong>et</strong> fait la promotion <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>s Membres; il s’occupe aussi <strong>de</strong> lagestion d’appui aux entrepri<strong>ses</strong>. <strong>Le</strong> Service International organise <strong>de</strong>s missions collectives <strong>et</strong> individuel<strong>les</strong> <strong>de</strong> prospectioncommerciale entre la France <strong>et</strong> le <strong>Mexique</strong> afin d’attirer <strong>les</strong> entrepreneurs à développer leurs actions<strong>dans</strong> ces <strong>de</strong>ux pays. <strong>Le</strong> Club d’affaires organise <strong>les</strong> rencontres entre <strong>les</strong> Membres <strong>et</strong> d’autres Chambres <strong>de</strong> CommerceEuropéenne. La Bourse du Travail recherche <strong>de</strong>s candidats qualifiés pour <strong>les</strong> Membres.Pour plus d’informations, contactez :La Chambre <strong>de</strong> Commerce Française au <strong>Mexique</strong> :Protasio Tagle No.104 Col. San Miguel Chapultepec11850 México D.F.Tél : 00 (52-55) 52-72-09-60 - Fax : 00 (52-55) 55-15-30-30@: camfrancomex@cfmci.com - Site: www.cfmci.comChambre Française <strong>de</strong> Commerce <strong>et</strong> d’Industrie au <strong>Mexique</strong> Janvier 2011

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