fiche Thailande - ILE-DE-FRANCE INTERNATIONAL
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FICHE PAYS<br />
Thaïlande<br />
Source : «GEOATLAS.com<br />
® 2009 © Graphi-Ogre»<br />
Données générales<br />
Superficie : 514 000 km²<br />
Capitale : Bangkok (Krung Thep)<br />
Monnaie : Baht (THB)<br />
Langue : Thaï<br />
Population : 65,5 Mns<br />
Démographie :<br />
la croissance actuelle de la population s’élève à 0,64%, avec un<br />
Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre<br />
indice de fécondité de 1,64 (le renouvellement des<br />
générations n’est donc plus assuré). Néanmoins, la population reste jeune du fait des années de forte croissance avant<br />
1976, avec un âge moyen de 33,3 ans).<br />
Infrastructures :<br />
4071 km de voie ferrée, 180 053 km de réseau routier, dont 450 km d’autoroutes.<br />
Données politiques<br />
Type de régime :<br />
Monarchie constitutionnelle<br />
Date des dernières élections : 23 décembre 2007<br />
Durée du mandat : 6 ans pour les sénateurs, 4 ans pour les députés<br />
Les principaux dirigeants :<br />
Chef de l’Etat : S.M le roi Bhumibol Adulyadej alias Rama IX (depuis le 9 juin 1946)<br />
Premier Ministre : M. Abhisit Vejjajiva (depuis le 17 décembre 2008) / Président, Premier ministre, chef de<br />
gouvernement, Chancelier<br />
© 2010 - UBI<strong>FRANCE</strong> et les Missions économiques
FICHE PAYS<br />
Données économiques 2009-2010<br />
Principaux indicateurs du pays<br />
Indicateurs Pays France<br />
PIB 2009 263,9 Mds USD 1925 Mds EUR / env. 2 700 Mds USD<br />
Dette publique en % du PIB 43,8 % 77,4%<br />
PIB par habitant 2009 4 000 USD 29 700 EUR / env. 41 600 USD<br />
Taux de croissance 2010 + 7,5% 2010 -2,2%<br />
Taux d’inflation 2010 3,4% (11 mois 2010) 0,1%<br />
Taux de chômage 2010 1,4% 9,1%<br />
S Sources : Bank of Thailand, NESDB, INSEE<br />
Situation économique et financière du pays<br />
L’économie thaïlandaise aura fait preuve d’une remarquable résilience tout au long de l’année 2010 malgré les<br />
troubles politiques graves du printemps. Frappée par une récession néanmoins relativement maîtrisée de -2,3% en<br />
2009, la Thaïlande a retrouvé rapidement le chemin de la croissance et multiplié les records. La croissance pour le<br />
premier semestre 2010 s’est établie à 10,1% en glissement annuel, sous l’effet d’un rattrapage après la crise globale<br />
de début 2009 mais également grâce à un dynamisme sans précédent des exportations de biens agricoles et<br />
manufacturés. Les prévisions officielles pour 2010 tablent désormais sur un taux de 7,5%.<br />
Si la hausse de la demande externe, moteur traditionnel de la croissance (les échanges représentent 130% du PIB en<br />
2009), semble légèrement se ralentir à la fin du second semestre, un rebond significatif des ressorts internes de<br />
croissance (consommation interne et investissements privés) adresse un signal positif sur la soutenabilité de la reprise<br />
par ailleurs facilitée par la remarquable santé financière du Royaume, tant interne (900 Mds de Baht de liquidités<br />
disponibles et des ratios bancaires particulièrement sains, un endettement public sous contrôle, 170 Mds USD de<br />
réserves en devises), qu’externe (la dette externe représente 26% du PIB fin 2009). Pour autant, si on anticipe une<br />
baisse de la demande adressée à la Thaïlande et afin de garantir les perspectives de croissance à moyen terme, un<br />
élément essentiel résidera dans la capacité du gouvernement à mettre en œuvre son ambitieux plan de relance<br />
(approximativement 30 Mds Euros). Sur le total des 350 Mds THB relatifs à des projets approuvés pour l’exercice<br />
2009-2010, seuls 60% ont été décaissés.<br />
Politiques fiscale et économique du pays<br />
Les gouvernements successifs se sont attelés à la tâche de l’assainissement progressif de l’économie thaïlandaise, ce<br />
qui lui permet aujourd’hui d’affronter la crise campée sur des fondamentaux solides et confiante dans ses capacités de<br />
rebond.<br />
Contribuant à hauteur de 70% à la croissance, les exportations thaïlandaises ont été progressivement réorientées vers<br />
des zones (Moyen-Orient, Chine, ASEAN, Asie Centrale, Océanie…) plus dynamiques que les clients traditionnels<br />
européens, japonais ou nord-américains. Par ailleurs, la Thaïlande, puissance économique et politique incontournable<br />
en Asie du Sud-Est, prône la recherche d’une solution régionale à la crise.<br />
La stabilisation institutionnelle retrouvée a permis la mise en place progressive d’un plan de relance décaissé au 2ème<br />
trimestre 2009 d’un montant de 6,4 Mds EUR suivi d’un deuxième plan sur 3 ans de 30 Mds EUR soit 20% du PIB au<br />
total. À court terme, la bonne tenue des finances publiques a autorisé la mise sur pied de mesures de soutien public à<br />
la consommation financées par le déficit budgétaire. A moyen et long terme, le gouvernement a recours au<br />
financement par endettement afin de palier la faiblesse de l’investissement, tant privé que public.<br />
2 © 2010 - UBI<strong>FRANCE</strong> et les Missions économiques
FICHE PAYS<br />
Accords politiques, juridiques et multilatéraux<br />
La Thaïlande est un des membres fondateurs de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ; elle est également<br />
signataire de la Convention relative à l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) depuis octobre<br />
2000 et de la Convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre Etats et ressortissants<br />
d'autres Etats depuis 1985, mais elle n’a jamais ratifié ce texte et celui-ci n’est, par conséquent, jamais entré en<br />
vigueur.<br />
La Thaïlande pratique une politique étrangère d’intégration régionale active: elle est membre-fondateur de l’ASEAN<br />
(Association des Nations d’Asie du Sud-Est), de l’ASEM (Asia-Europe Meeting, de l’APEC (forum des Etats du Pacifique).<br />
A l’échelon sous-régional, la Thaïlande maintient des relations étroites en matière économique et commerciale avec<br />
les pays voisins dans le cadre de deux grands groupements sous-régionaux : le Triangle de croissance Indonésie -<br />
Malaisie – Thaïlande et le Groupe de coopération économique de la Sous-région du Grand Mékong.<br />
Il convient de noter la multiplication des initiatives de la Thaïlande pour conclure des accords commerciaux bilatéraux.<br />
Par ailleurs, la Thaïlande a signé une trentaine d’accords bilatéraux de protection et de promotion réciproques des<br />
investissements avec aussi bien des pays européens qu’asiatiques.<br />
Enfin, la Thaïlande a conclu des traités visant à éviter la double imposition et à lutter contre l'évasion fiscale (Double<br />
Tax Agreement ou DTA) avec 52 pays, dont la France depuis 1974.<br />
Commerce extérieur<br />
Importations en 2009 :<br />
Exportations en 2009 :<br />
Poids de la France dans les importations du pays :<br />
133,7 Milliards USD<br />
152,4 Milliards USD<br />
1,38 % des importations<br />
de la Thaïlande en 2009<br />
Etat des lieux du commerce bilatéral<br />
Les échanges commerciaux entre la France et la Thaïlande, traditionnellement modestes et déficitaires, sont marqués<br />
par une croissance modérée des importations françaises contrastant avec l’évolution erratique de nos exportations<br />
(entre 0,5 et 1,6 Md EUR au cours des dix dernières années), reflet de leur dépendance à l’égard de la réalisation de<br />
contrats de fourniture de biens d’équipements industriel et aéronautique.<br />
En 2009, les échanges globaux entre la France et la Thaïlande ont atteint 2,85 Mds EUR, soit une régression limitée de<br />
2,73%. Cette relative bonne tenue dans un contexte international dégradé est à mettre à l’actif d’une importante<br />
progression de nos exportations (+9,7%), tandis que les importations en provenance de Thaïlande enregistrent leur<br />
premier recul depuis 2001, en reculant de 9,5%.<br />
La croissance des exportations françaises, d’un montant total de 1,13 Md EUR, paraît clairement imputable aux<br />
livraisons aéronautiques. Ce poste exclu, on constate une contraction de 9,2% de nos exportations en 2009.<br />
Phénomène rare, les importations en provenance de Thaïlande ont enregistré une baisse de 9,5% (à 1,72Md EUR), ce<br />
qui constitue toutefois une relative bonne performance pour la Thaïlande dans la mesure où, pour la même période et<br />
selon les autorités locales, les exportations totales du Royaume se sont contractées de 14,2% en glissement annuel.<br />
La progression de nos exportations, couplée avec l'effondrement des importations thaïlandaises permet une<br />
augmentation sensible de notre part de marché, de 0,83 % en 2008 à 1,38% en 2009. Elle passe ainsi du 4 ème au 2 ème<br />
rang européen, derrière l’Allemagne (2,6%), mais cette année devant l’Italie (1,11%) et le Royaume-Uni (1,32%), dont<br />
les parts de marché ont néanmoins également progressé l’an dernier.<br />
3 © 2010 - UBI<strong>FRANCE</strong> et les Missions économiques
FICHE PAYS<br />
Exportations et importations vers et depuis la <strong>Thailande</strong> en 2009<br />
Les secteurs porteurs et la présence française<br />
Secteurs<br />
1 Biens d’équipements industriel 0,36%<br />
2 Biens intermédiaires 0,26%<br />
3 Biens de consommation 0,12%<br />
4 Produits agricoles et alimentaires 0,07%<br />
Poids de l’offre française<br />
La structure de nos exportations en 2009 a été modifiée par les livraisons aéronautiques et le poste matériel de<br />
transport : au total, les exportations françaises de matériel de transport ont atteint 488 M EUR en 2009, en hausse de<br />
51,2% en glissement annuel, soit 43,1% du total des exportations, contre 31,2% l'année précédente. La part des<br />
équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique qui atteignent 17,1% de nos exportations<br />
avec 196,8 M EUR augmente légèrement mais reste presque stable en valeur (+1,5%), notamment grâce aux<br />
exportations de produits informatiques, électroniques et optiques qui progressent de 14,5%, à 71,5 M EUR.<br />
Toutefois, l’importante baisse d'activité au cours du premier semestre 2009 a fortement impacté les exportations<br />
hexagonales des autres produits industriels, qui se sont contractées de 13,2% en glissement annuel, principalement<br />
sous l'effet de la chute non seulement des ventes de produits chimiques, parfums et cosmétiques (- 25,9% à 135,8<br />
Mns EUR) qui ne représentent plus que 12% du total contre plus de 20% l'année précédente, mais également des<br />
postes textiles et habillement (-17%, 15,7% de part de marché) et produits en caoutchouc et en plastique, en recul de<br />
20% (6,9% de pdm). Il convient néanmoins de signaler que même si leur part baisse légèrement (6,9% contre 8,3% en<br />
2008), les exportations de produits pharmaceutiques continuent leur progression (+7,5%) pour atteindre 77,8 Mns<br />
EUR.<br />
4 © 2010 - UBI<strong>FRANCE</strong> et les Missions économiques
FICHE PAYS<br />
Les investissements<br />
Comme dans d’autres pays de l’ASEAN, le développement économique de la Thaïlande s’est largement appuyé sur les<br />
investissements étrangers à partir des années 1980. Le maintien d’un solde positif de flux d’I<strong>DE</strong>, principalement<br />
productifs, joue un rôle certain dans le développement des exportations et l’excédent de la balance commerciale.<br />
Selon les dernières statistiques publiées par la CNUCED (juillet 2010), le stock d’I<strong>DE</strong> en Thaïlande était estimé à 99 Mds<br />
USD en 2009, soit 14,3% du stock investi en Asie du Sud Est. La Thaïlande se classait ainsi derrière Singapour (49,8% du<br />
stock d'I<strong>DE</strong> dans la région), et loin devant la Malaisie et l’Indonésie. La Thaïlande représente toutefois seulement 1,1%<br />
du stock mondial d’I<strong>DE</strong> en 2009, en légère augmentation par rapport à 2008 (0,7%).<br />
De l'ordre de 3,2 Mds USD par an sur la période 1990-2000, la croissance des investissements étrangers en Thaïlande<br />
s’est fortement accélérée à compter de 2003, pour atteindre 8 Mds USD en 2005, et 10,1 Mds USD en 2008, soit une<br />
augmentation de 26% en seulement trois ans. En raison d’une conjoncture internationale peu favorable en 2009 et<br />
poursuivant la tendance au recul amorcée en 2008, les I<strong>DE</strong> se sont établis à 2,2% du PIB (contre 3,7% en 2008). Si les<br />
flux entrants n’avaient été que peu impactés par les inquiétudes consécutives au coup d'Etat de septembre 2006,<br />
l’année 2008 a enregistré un ralentissement (- 25%, pour des I<strong>DE</strong> atteignant 8 544 MUSD contre 11 355 MUSD en<br />
2007) qui s’est accentué au cours de l’année 2009 (-30% pour des I<strong>DE</strong> d’une valeur totale de 5 949 MUSD), lié à la<br />
conjoncture internationale mais aussi à l’instabilité politique locale.<br />
Le Japon à lui seul représente 33,5% des flux totaux en 2008. Hong Kong totalise 9,6% des flux sur la même période, et<br />
Singapour 6,6%, en fort retrait. Parmi les pays occidentaux, les Etats-Unis ont représenté 4,49% du total des flux<br />
entrants en 2008, derrière la Suisse (6,8%), et le Royaume-Uni (2,6%). A noter que la part agrégée des pays de l'UE a<br />
diminué de moitié entre 2007 (année exceptionnelle, à 15,5% du total) et 2008 (7,49%), pour atteindre 8,15% au cours<br />
des 8 premiers mois de 2009.<br />
La France n'est pas un acteur majeur de l'I<strong>DE</strong> en Thaïlande mais présente une présence diversifiée et des<br />
investissements emblématiques. D’après les statistiques du BOI, la France serait le 7 ème investisseur européen en<br />
Thaïlande pour l’année 2009 derrière les Pays-Bas, l’Italie, le Royaume-Uni, le Luxembourg, l’Allemagne et le<br />
Danemark. Elle occuperait de plus le rang de 9 ème investisseur mondial avec un flux agrégé d’I<strong>DE</strong> de 1,1 Md USD sur la<br />
période 1970-2008 (en l’absence de statistiques locales sur les stocks) soit 0,1% du total des investissements français à<br />
l’étranger. Ceci place la Thaïlande à la 44ème place des pays de destination de nos investissements et au second rang<br />
dans l’ASEAN, après Singapour. Il convient toutefois de noter que ces statistiques sous-évaluent fortement la réalité<br />
de notre présence, puisque plusieurs investissements importants d’entreprises françaises n’ont pas été réalisés<br />
directement à partir de France (Total, Carrefour, Michelin, Casino…). Carrefour et TOTAL, par exemple, avaient prévu à<br />
la fin de l’année 2008, d’investir respectivement 130 MEUR et 900 MUSD sur les 3 prochaines années sur fonds<br />
propres et emprunts locaux.<br />
Environnement des affaires et conseils pratiques<br />
Les usages du pays<br />
L’apparence<br />
Comme dans de nombreux pays d’Asie, une personne est souvent jugée par son apparence et le choix de ses<br />
vêtements. De manière générale, notamment dans les relations d’affaires, les personnes se serrent la main pour se<br />
saluer, mais plus traditionnellement, les Thaïlandais utilisent le wai (geste dans lequel les deux mains sont jointes au<br />
niveau de la poitrine et la tête s’incline légèrement vers l’avant).<br />
L’image publique et l’apparence sont très importantes pour les Thaïlandais comme dans les pays asiatiques en<br />
général. Il est par conséquent vivement déconseillé de critiquer ou contredire en public, cela pourrait " faire perdre la<br />
face " à l’interlocuteur qui ne serait plus en mesure, dans certaines situations, de poursuivre l’entretien. La famille<br />
royale, le Roi en particulier, est très respectée par les Thaïlandais. Il est vivement déconseillé de porter en public un<br />
jugement critique ou insultant sur l’un de ses membres.<br />
5 © 2010 - UBI<strong>FRANCE</strong> et les Missions économiques
FICHE PAYS<br />
La carte de visite<br />
Il est indispensable de se munir de cartes de visite en anglais, voire également en thaï, très appréciées et<br />
systématiquement échangées lorsque l’on rencontre une personne pour la première fois.<br />
A noter également : compte tenu du trafic urbain à Bangkok, imprévisible, il faut penser à bien espacer ses rendezvous<br />
et à prévoir une marge suffisamment large pour ne pas arriver en retard. Les Thaïlandais apprécient la<br />
ponctualité.<br />
Les pratiques commerciales du pays<br />
L’approche commerciale<br />
Toutes les approches commerciales traditionnelles peuvent être utilisées en Thaïlande : recours à un agent exclusif ou<br />
non, vente à un importateur, création d’un bureau de représentation, d’une succursale, d’une filiale ou<br />
développement d’un réseau de franchise. Il est cependant recommandé dans un premier temps de choisir un<br />
intermédiaire local, puis d’établir une représentation permanente dans un second temps. Dans tous les cas, une<br />
bonne approche du marché nécessite plusieurs déplacements sur place.<br />
Les formes d’implantation<br />
Les exportations de prestations de services nécessitent souvent le séjour d’un ou plusieurs ressortissants étrangers<br />
dans le pays. Certaines procédures administratives comme l’obtention d’un visa, d’un permis de travail, ou<br />
l’autorisation d’importation des outils de travail, peuvent se révéler complexes. Si le client est l’État, les problèmes<br />
éventuels sont facilement résolus. Lorsqu’il s’agit d’une entreprise privée, deux formules sont couramment adoptées.<br />
La première consiste à faire engager des expatriés par une entreprise thaïlandaise ; les grandes sociétés thaïlandaises<br />
offrent parfois cette possibilité et s’occupent de toutes les formalités. La seconde consiste à utiliser les services d’un<br />
intermédiaire local, agent ou société de transport, qui se charge de négocier le contrat, de fournir la sous-traitance<br />
locale, de transporter l’équipement nécessaire dans le cas d’un service d’ingénierie.<br />
Les moyens de paiement<br />
Près de 70% des transactions entre la Thaïlande et l’étranger sont libellées en dollar américain.<br />
Du fait de son rapport qualité/prix, la lettre de crédit est le moyen de paiement le plus utilisé en Thaïlande : c’est<br />
l’instrument recommandé à des exportateurs qui travaillent avec un client thaïlandais pour la première fois.<br />
Le crédit documentaire est un moyen de paiement relativement courant. Il peut être confirmé ou non.<br />
Le virement bancaire international, qui passe par le réseau Swift, est rarement utilisé en Thaïlande. Dans la mesure où<br />
le transfert de propriété précède le règlement et qu’aucune garantie ne couvre le risque de défaillance de l’acheteur,<br />
il est recommandé de réserver ce mode de paiement aux partenaires thaïlandais avec lesquels une relation de<br />
confiance est déjà établie.<br />
La remise documentaire est une autre option possible. Le vendeur est assuré que l’acheteur ne disposera des<br />
documents lui permettant de récupérer ses marchandises que lorsqu’il aura payé ou accepté l’effet de commerce.<br />
En revanche, sont à proscrire les paiements par chèques, en raison de la longueur des traitements, mais également<br />
leur coût et l’absence de sécurité. De même, le contre-remboursement et les billets à ordre sont très peu utilisés.<br />
Dans le cas où l’acheteur thaïlandais exige un paiement en monnaie locale, le baht thaïlandais, ou en dollars, il est<br />
vivement recommandé de couvrir la transaction contre le risque de change, auprès de sa banque.<br />
Les délais de paiement sont généralement de 30 à 60 jours. Le risque de non-paiement est très inférieur à la moyenne<br />
mondiale même si à l’heure actuelle, en raison de l’environnement économique et politique, la Coface attribue le<br />
rating A3 à la Thaïlande.<br />
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FICHE PAYS<br />
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Bangkok 10500 – G.P.O. 1394<br />
THAILAN<strong>DE</strong><br />
Rédigée par : Olivier Andrétic<br />
Revue par : Kany Keita-Toureh<br />
Version originelle du : 30 novembre 2011<br />
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