fiche Thailande - ILE-DE-FRANCE INTERNATIONAL

FICHE PAYS
Les investissements
Comme dans d’autres pays de l’ASEAN, le développement économique de la Thaïlande s’est largement appuyé sur les
investissements étrangers à partir des années 1980. Le maintien d’un solde positif de flux d’IDE, principalement
productifs, joue un rôle certain dans le développement des exportations et l’excédent de la balance commerciale.
Selon les dernières statistiques publiées par la CNUCED (juillet 2010), le stock d’IDE en Thaïlande était estimé à 99 Mds
USD en 2009, soit 14,3% du stock investi en Asie du Sud Est. La Thaïlande se classait ainsi derrière Singapour (49,8% du
stock d'IDE dans la région), et loin devant la Malaisie et l’Indonésie. La Thaïlande représente toutefois seulement 1,1%
du stock mondial d’IDE en 2009, en légère augmentation par rapport à 2008 (0,7%).
De l'ordre de 3,2 Mds USD par an sur la période 1990-2000, la croissance des investissements étrangers en Thaïlande
s’est fortement accélérée à compter de 2003, pour atteindre 8 Mds USD en 2005, et 10,1 Mds USD en 2008, soit une
augmentation de 26% en seulement trois ans. En raison d’une conjoncture internationale peu favorable en 2009 et
poursuivant la tendance au recul amorcée en 2008, les IDE se sont établis à 2,2% du PIB (contre 3,7% en 2008). Si les
flux entrants n’avaient été que peu impactés par les inquiétudes consécutives au coup d'Etat de septembre 2006,
l’année 2008 a enregistré un ralentissement (- 25%, pour des IDE atteignant 8 544 MUSD contre 11 355 MUSD en
2007) qui s’est accentué au cours de l’année 2009 (-30% pour des IDE d’une valeur totale de 5 949 MUSD), lié à la
conjoncture internationale mais aussi à l’instabilité politique locale.
Le Japon à lui seul représente 33,5% des flux totaux en 2008. Hong Kong totalise 9,6% des flux sur la même période, et
Singapour 6,6%, en fort retrait. Parmi les pays occidentaux, les Etats-Unis ont représenté 4,49% du total des flux
entrants en 2008, derrière la Suisse (6,8%), et le Royaume-Uni (2,6%). A noter que la part agrégée des pays de l'UE a
diminué de moitié entre 2007 (année exceptionnelle, à 15,5% du total) et 2008 (7,49%), pour atteindre 8,15% au cours
des 8 premiers mois de 2009.
La France n'est pas un acteur majeur de l'IDE en Thaïlande mais présente une présence diversifiée et des
investissements emblématiques. D’après les statistiques du BOI, la France serait le 7 ème investisseur européen en
Thaïlande pour l’année 2009 derrière les Pays-Bas, l’Italie, le Royaume-Uni, le Luxembourg, l’Allemagne et le
Danemark. Elle occuperait de plus le rang de 9 ème investisseur mondial avec un flux agrégé d’IDE de 1,1 Md USD sur la
période 1970-2008 (en l’absence de statistiques locales sur les stocks) soit 0,1% du total des investissements français à
l’étranger. Ceci place la Thaïlande à la 44ème place des pays de destination de nos investissements et au second rang
dans l’ASEAN, après Singapour. Il convient toutefois de noter que ces statistiques sous-évaluent fortement la réalité
de notre présence, puisque plusieurs investissements importants d’entreprises françaises n’ont pas été réalisés
directement à partir de France (Total, Carrefour, Michelin, Casino…). Carrefour et TOTAL, par exemple, avaient prévu à
la fin de l’année 2008, d’investir respectivement 130 MEUR et 900 MUSD sur les 3 prochaines années sur fonds
propres et emprunts locaux.
Environnement des affaires et conseils pratiques
Les usages du pays
L’apparence
Comme dans de nombreux pays d’Asie, une personne est souvent jugée par son apparence et le choix de ses
vêtements. De manière générale, notamment dans les relations d’affaires, les personnes se serrent la main pour se
saluer, mais plus traditionnellement, les Thaïlandais utilisent le wai (geste dans lequel les deux mains sont jointes au
niveau de la poitrine et la tête s’incline légèrement vers l’avant).
L’image publique et l’apparence sont très importantes pour les Thaïlandais comme dans les pays asiatiques en
général. Il est par conséquent vivement déconseillé de critiquer ou contredire en public, cela pourrait " faire perdre la
face " à l’interlocuteur qui ne serait plus en mesure, dans certaines situations, de poursuivre l’entretien. La famille
royale, le Roi en particulier, est très respectée par les Thaïlandais. Il est vivement déconseillé de porter en public un
jugement critique ou insultant sur l’un de ses membres.
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