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Article - Service géologique de Wallonie

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Mining risk management in Wallonia (Belgium): The WebGIS tools in the service of prevention.(Borinage et nord <strong>de</strong> Liège), alors que celles qui ont été exploitées pour le marnage <strong>de</strong>schamps, <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s siècles, en Hesbaye liégeoise n’ont pratiquement pu être que partiellementcartographiées au travers d'indices <strong>de</strong> terrain et historiques. A contrario, les exploitations <strong>de</strong>craie phosphatée, <strong>de</strong>stinée à la fabrication industrielle d'engrais, au sud et à l’est <strong>de</strong> Mons,plus récente (1874-1957, chambres et piliers abandonnées sur plus <strong>de</strong> 150 ha), ou en Hesbayeliégeoise (1884-1924 et 1940-1944) ont pu être déterminée <strong>de</strong> manière très précise et presqueexhaustivement. Les anciennes carrières <strong>de</strong> « tuffeau », roche calcaire ou gréseuse à graingrossier et friable, exploité <strong>de</strong>puis longtemps, dans l'ouest du Brabant wallon et l'est <strong>de</strong> laprovince <strong>de</strong> Liège ou dans la Basse-Meuse, comme pierre <strong>de</strong> construction ou amen<strong>de</strong>mentcalcaire, ont été levées par <strong>de</strong>s associations ou <strong>de</strong>s particuliers. En Brabant wallon, lescentaines <strong>de</strong> carrières <strong>de</strong> sables et <strong>de</strong> grès tertiaires ne sont partiellement localisables que via<strong>de</strong>s indices ou <strong>de</strong>s données historiques et toponymiques. Seules celles <strong>de</strong> Gobertange, dont lapierre a été exploitée jusqu’en 1970, sont bien connues. De leur côté, les ardoisières se sontégalement développées en souterrain et, en province <strong>de</strong> Luxembourg, elles étaient obligées <strong>de</strong>tenir <strong>de</strong>s plans dès 1840. Leur cartographie en a été facilitée.Dans certains cas, la localisation <strong>de</strong> carrières souterraines a également été facilitée par lamétho<strong>de</strong> d’exploitation. En Hesbaye liégeoise, entre 1884 et 1924, puis <strong>de</strong> 1940 à 1944, plus<strong>de</strong> 2.800 carrières, sous plus <strong>de</strong> 3.800 parcelles cadastrales, ont été ouvertes pour exploiterune couche <strong>de</strong> phosphate <strong>de</strong> chaux <strong>de</strong> quelques décimètres d’épaisseur entre 7 et 30 mètressous le sol. L’exploitation s’est opérée par <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> puits, reliés par unréseau <strong>de</strong> galeries <strong>de</strong> faible section <strong>de</strong>sservant <strong>de</strong>s chantiers sous l’entièreté <strong>de</strong> la parcelle. Dèsqu’un indice est connu (puits effondré ou déclaration), l’ensemble <strong>de</strong> la parcelle a pu êtreconsidérée comme exploitée. De même, dans le Condroz, <strong>de</strong> vastes poches <strong>de</strong> dissolutionkarstiques renfermant <strong>de</strong>s argiles et sables tertiaires ont été exploitées pour l’industrie <strong>de</strong> lacéramiques et verrière et ont pu être cartographiée sur base <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> « défoncé » bienvisibles dans la topographie, croisée avec la géologie.Enfin, nombre <strong>de</strong> carrières ont été recensés au travers <strong>de</strong> recherches menées par <strong>de</strong>shistoriens, <strong>de</strong>s géologues, minéralogistes amateurs et archéologues. Ainsi, <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong>carrières souterraines <strong>de</strong> silex ont été exploitées à Spiennes, au sud-est <strong>de</strong> Mons, il y a 6.000 à4.000 ans via <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> puits d’extraction, sur plus <strong>de</strong> 100 ha. Elle a été reconnue endécembre 2000 comme faisant partie du Patrimoine mondial <strong>de</strong> l’Humanité par l’UNESCO.Diffusion <strong>de</strong>s donnéesParmi ses objectifs, la DRIGM (Cellule Sous-sol/Géologie) se doit <strong>de</strong> répondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sd’informations ou d’avis pour <strong>de</strong>s particuliers ou <strong>de</strong>s administrations que cela soit pourl’achat <strong>de</strong> terrains, les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> permis d’urbanisme, les plans d'aménagement duterritoire ou <strong>de</strong>s projets d’ampleur (gazoducs, axes <strong>de</strong> communication, …). Afin <strong>de</strong> leurpermettre <strong>de</strong> remettre une information aussi exhaustive et précise que possible, les agents <strong>de</strong>l’Administration ont la possibilité <strong>de</strong> consulter, en interne, toutes les données construites àl’occasion <strong>de</strong> tous ces travaux.Progressivement, ces données sont restructurées pour être insérées dans la base <strong>de</strong> donnéesgéographiques <strong>de</strong> référence (BDRef) <strong>de</strong> l’Administration. Cette base <strong>de</strong> données ORACLEcentralisée au niveau <strong>de</strong> la Direction générale et gérée par la Cellule SIG <strong>de</strong> la Direction <strong>de</strong> laCoordination informatique (DCI) assure la cohérence et l’unicité <strong>de</strong> la source <strong>de</strong>s données.

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