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Article - Service géologique de Wallonie

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Mining risk management in Wallonia (Belgium): The WebGIS tools in the service of prevention.Mines et minières <strong>de</strong> ferL’exploitation du fer en <strong>Wallonie</strong> remonte au moins à l'époque gallo-romaine. Aux 19 ème et20 ème siècles, elle s’est opérée soit sous le régime <strong>de</strong> minières – par les propriétaires <strong>de</strong>surface ou avec leur accord – si l’exploitation pouvait se faire directement <strong>de</strong>puis la surfacesans ouvrages souterrains pérennes et sans moyens d’exhaure mécanique, soit sous le régime<strong>de</strong>s mines concédées dans le cas contraire (43 concessions). Ces exploitations ont été menéespar <strong>de</strong>s travaux souterrains peu profonds rayonnant à faible distance autour <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong>puits distants <strong>de</strong> quelques mètres. Dans le premier cas, seule une permission du Gouverneurétait requise, sans tenue <strong>de</strong> plans. Une fois l'exploitation abandonnée, elle n'était plus soumiseà la surveillance <strong>de</strong> l'Administration. Dans le second cas, pour quelques unes <strong>de</strong>s concessions,une série <strong>de</strong> rapports d’ingénieurs et <strong>de</strong> plans étaient disponibles. Il en est <strong>de</strong> même pour les« exploitations libres <strong>de</strong> minerais <strong>de</strong> fer », exploitations profon<strong>de</strong>s et organisées, ni mines, niminières, profitant d'un vi<strong>de</strong> juridique entre 1837 et1911.En 2008, l'Administration a confié à J. Denayer (Université <strong>de</strong> Liège) la tâche <strong>de</strong>cartographier aussi précisément que possible les gîtes <strong>de</strong> minerais <strong>de</strong> fer, exploités ou non. En<strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s données relatives aux concessions et exploitations libres, l'essentiel <strong>de</strong>s donnéesprovenaient <strong>de</strong> la littérature géologique et technique et <strong>de</strong> la Carte géologique à 1/40.000.L'essentiel <strong>de</strong>s données cartographiques proviennent <strong>de</strong> sources à 1/10.000 et 1/40.000,souvent sur <strong>de</strong>s fonds topographiques anciens. En conclusion, 2826 gîtes ont été recensés dansce cadre (Denayer, J., et al., 2011).Carrières souterrainesComme pour les exploitations <strong>de</strong> minerai <strong>de</strong> fer sous les régimes <strong>de</strong>s minières et <strong>de</strong>sexploitations libres, les carrières souterraines abandonnées ne sont pas sous la surveillancespéciale <strong>de</strong> l'Administration mais sous la gar<strong>de</strong> du propriétaire <strong>de</strong> surface à leur aplomb.Néanmoins, comme elles sont à l'origine d'acci<strong>de</strong>nts réguliers et aux conséquences souventassez grave, la DRIGM a choisi d'en signaler la présence et d'émettre <strong>de</strong>s recommandationsquant aux implantations <strong>de</strong> projets sur ou à leurs abords.L'obligation <strong>de</strong> déclarer l'ouverture et l'abandon d'une carrière souterraine ne date que <strong>de</strong>1852. La seule pièce cartographique du dossier était alors un extrait cadastral. Aucune tenue<strong>de</strong> plans n'a été imposée avant 1935, à l'occasion d'une mo<strong>de</strong>rnisation du régimed'autorisation.Le recensement et la cartographie <strong>de</strong> ces carrières souterraines est, par conséquent, moinsexhaustive et surtout tributaire du contenu cartographique repris dans les archives. Elle estbasée sur le contenu <strong>de</strong>s dossiers administratifs qui sont loin d'avoir été tous conservés, soitpar la DRIGM, soit par les Archives <strong>de</strong> l'État ou par les provinces (Liège). Elle a étécomplétée par les données provenant <strong>de</strong> la littérature géologique et historique, ainsi que par larecherche d'indices (effondrements) indiquant la présence <strong>de</strong> tels ouvrages (dossiers « dégâtsminiers » <strong>de</strong> la DRIGM, coupures <strong>de</strong> presse, enquêtes <strong>de</strong> terrain <strong>de</strong> l'Administration et <strong>de</strong> laCommission wallonne d'Etu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> Protection <strong>de</strong>s Sites souterrains).L’exhaustivité varie beaucoup en fonction du type <strong>de</strong> roche exploitée et <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong>l’exploitation. Par exemple, il a été possible d'être assez complet et précis pour les carrièressouterraines <strong>de</strong> craie (« marne ») exploitées pour la chaux, les sucreries ou l’industrie

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