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Article - Service géologique de Wallonie

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Mining risk management in Wallonia (Belgium): The WebGIS tools in the service of prevention.travers <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong> l'aléa que <strong>de</strong>s enjeux. Éviter la création <strong>de</strong> situation à risques en amontpermet <strong>de</strong> ne pas entrer dans le cadre <strong>de</strong> mise en œuvre du règlement <strong>de</strong> 1919 précité. Parmiles contraintes, il est imposé une zone non aedificandi <strong>de</strong> 25 m <strong>de</strong> rayon autour <strong>de</strong> l'axe <strong>de</strong>spuits, avec possibilité <strong>de</strong> déroger sur base d'une étu<strong>de</strong> géotechnique et <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong>construction adaptées aux risques.C’est ainsi que dans un but strictement préventif, il a été décidé <strong>de</strong> cartographier les ouvragesminiers sensu stricto sur base <strong>de</strong>s plans et dossiers archivés, ainsi que <strong>de</strong> repérages et mesuressur le terrain. Par ailleurs, la numérisation <strong>de</strong>s documents permet d’assurer une conservation àlong terme et un accès plus aisé aux documents.Très rapi<strong>de</strong>ment, l'opération a été étendue aux travaux souterrains <strong>de</strong> minières <strong>de</strong> fer et <strong>de</strong>carrières, avec un objectif <strong>de</strong> cohérence vis-à-vis <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s risques. En effet, bien queces exploitations abandonnées ne soient plus soumises à une surveillance administrative etqu'elles se trouvent aujourd'hui sous la responsabilité <strong>de</strong>s propriétaires <strong>de</strong> surface, il a été jugéopportun, selon le principe <strong>de</strong> bonne administration, d'y étendre la recherche et la fournitured'informations y relatives, accompagnées <strong>de</strong> recommandations.Recensement et cartographie <strong>de</strong>s puits et issues <strong>de</strong> minesDepuis le premier règlement <strong>de</strong> 1813, l’Administration <strong>de</strong>s Mines nationale avait pourmission <strong>de</strong> gérer les risques et inconvénients que les exploitations souterraines faisaient courirà la surface, qu'il s'agisse <strong>de</strong> la conservation <strong>de</strong>s bâtiments, <strong>de</strong>s voiries ou <strong>de</strong>s cours d'eau ou<strong>de</strong> l'impact sur l'utilisation <strong>de</strong>s eaux souterraines. Pour ce qui est <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> réparation<strong>de</strong> dommages miniers, son rôle se limitait toutefois à fournir <strong>de</strong> l'information, sans prise <strong>de</strong>position. Pour assurer ces missions, la législation imposait, <strong>de</strong>puis 1802, la tenue <strong>de</strong> plans <strong>de</strong>stravaux, puis <strong>de</strong> surface, par couche ou par gîte (échelle <strong>de</strong> 1/1.000). L'Administration <strong>de</strong>sMines procédait à un contrôle permanent <strong>de</strong>s plans et registres d’avancement dressés par lessièges d’exploitation. Un double jeu <strong>de</strong>s plans et documents était conservé, à l'Administrationet chez le concessionnaire.Depuis la régionalisation en 1980, la <strong>Wallonie</strong> a hérité, pour son territoire, <strong>de</strong>s compétencesrelatives à l'exploitation et à la connaissance <strong>de</strong>s ressources <strong>de</strong> son sous-sol, dont cellesexercées par l’ex-Administration <strong>de</strong>s Mines. Actuellement, c’est à la Direction <strong>de</strong>s Risquesindustriels, géologiques et miniers (DGARNE) du <strong>Service</strong> public <strong>de</strong> <strong>Wallonie</strong> <strong>de</strong> faireappliquer les réglementations relatives à la gestion <strong>de</strong>s risques miniers et du passif minier.Pour ce faire, elle profite <strong>de</strong>s archives <strong>de</strong> l’ex-Administration <strong>de</strong>s Mines, transférées en 1986-87. Il s'agit <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50.000 plans miniers, <strong>de</strong> 354 dossiers relatifs aux concessions, <strong>de</strong> près<strong>de</strong> 1.000 dossiers concernant <strong>de</strong>s puits et <strong>de</strong> quelques centaines <strong>de</strong> dossiers <strong>de</strong> carrièressouterraines. Les archives <strong>de</strong> l'Administration centrale <strong>de</strong>s Mines avaient cependant étédéposées en 1996 aux Archives générales du Royaume et une gran<strong>de</strong> quantité d'archivesd'arrondissement aux Archives <strong>de</strong> l'État, avant 1980. Là où l'Administration <strong>de</strong>s Mines l'avaitrécupéré <strong>de</strong>s concessionnaires, le second jeu <strong>de</strong> plans a été remis au <strong>Service</strong> géologique <strong>de</strong>Belgique (Decupere, B., et al., 2002.).Depuis 2006, après un premier pilote en 2002, l'Administration a confié à l’Institutscientifique <strong>de</strong>s <strong>Service</strong>s publics (ISSeP) la mission <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à l'archivage numérique <strong>de</strong>10.000 plans miniers porteurs d'informations utiles tout en assurant une certification quant à la

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