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Le chapitre Probabilités en troisième - Le portail des IREM

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REPERES - <strong>IREM</strong>. N° 78 - janvier 2010LE CHAPITREPROBABILITESEN TROISIEMEThierry CHEVALARIASthierry.chevalarias@ac-poitiers.frIrem de PoitiersPour la mise <strong>en</strong> œuvre de ce <strong>chapitre</strong>dans ma classe de troisième, j’ai repris les troisgrands objectifs que l’on peut assigner àl’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> probabilités <strong>en</strong> collège[Ducel-Saussereau], à savoir :— Développer une réflexion générale surl’aléatoire (à nombre fini d’issues).— S’interroger sur la mathématisation duhasard et sur sa finalité.— Introduire et faire fonctionner quelquesconcepts probabilistes.Je me propose de vous faire partager ledéroulem<strong>en</strong>t de ce nouveau <strong>chapitre</strong> de troisième,<strong>en</strong> particulier <strong>en</strong> détaillant les activitéssuccessives que j’ai mises <strong>en</strong> place dansma classe.I. Activité d’introduction : à larecherche de l’inconnu par l’aléatoireLa première expéri<strong>en</strong>ce que j’ai proposéeà mes 21 élèves est celle du « tirage »d’une bille dans une bouteille opaque dont onne connaît pas a priori le cont<strong>en</strong>u [Brousseau],mais que l’on voudrait connaître.L’expérim<strong>en</strong>tation se fait à l’aide d’unebouteille d’eau <strong>en</strong> plastique de 50 cl, avecun bouchon sport, que j’ai peinte <strong>en</strong> blancet dans laquelle j’ai mis <strong>des</strong> billes <strong>en</strong> terre(8 billes blanches, 5 rouges et 4 bleues,mais je ne le dirai jamais aux élèves). <strong>Le</strong>sélèves travaill<strong>en</strong>t par groupe de deux (j’avaiseu le temps de préparer à l’avance quinzebouteilles id<strong>en</strong>tiques).59


REPERES - <strong>IREM</strong>. N° 78 - janvier 2010LE CHAPITRE PROBABILITESEN TROISIEMELa première question que je leur ai poséeest : « Comm<strong>en</strong>t faire pour connaître le cont<strong>en</strong>ude la bouteille ? »<strong>Le</strong>s élèves ont rapidem<strong>en</strong>t comme idée defaire tomber une bille dans le bouchon, notersa couleur, puis recomm<strong>en</strong>cer cela plusieursfois. Mais combi<strong>en</strong> de fois ?Je comm<strong>en</strong>ce alors à parler de protocole.Nous définissons <strong>en</strong>semble la façon de mélangeret donc de « tirer » une bille. Nous avonschoisi ainsi : <strong>Le</strong> « tirage » se fait après avoirsecoué la bouteille et l’avoir retournée. Alorsune bille <strong>en</strong> terre se met dans le bouchonsport, il faut noter alors sa couleur puis recomm<strong>en</strong>cer.Certains élèves ont noté sur leurcahier d’exercice « protocole : faire tourner puisr<strong>en</strong>verser ». Puis ils pass<strong>en</strong>t à l’expérim<strong>en</strong>tation.<strong>Le</strong>s élèves de la classe sont répartis <strong>en</strong> 10groupes de 2 (j’avais une abs<strong>en</strong>te ce jour) etje leur demande de faire 40 tirages chacun (l<strong>en</strong>ombre de tirages a été fixé de manière arbitraire,je l’avais estimé au vu du temps nécessaireet du bruit que cela faisait), puis ils medonn<strong>en</strong>t leurs résultats que je note directem<strong>en</strong>tdans un classeur Excel qui est vidéo projeté.Quand chaque groupe a donné son résultat,je demande leur avis sur ce que l’on a obt<strong>en</strong>u.<strong>Le</strong>s élèves voi<strong>en</strong>t alors qu’il n’y a pas derègle générale <strong>en</strong>tre les groupes, mais <strong>des</strong>résultats sont plus courants que d’autres.Chaque couleur a été obt<strong>en</strong>ue <strong>en</strong> plus grandnombre par au moins un groupe, mais cela arriveplus souv<strong>en</strong>t avec les billes blanches.Vi<strong>en</strong>t alors la question de savoir ce quel’on peut faire de plus avec ces résultats. Lapremière idée proposée par les élèves est decumuler les résultats. Mais cette idée a été rapidem<strong>en</strong>tabandonnée. Intuitivem<strong>en</strong>t, pour eux,leur résultat donnait une indication du cont<strong>en</strong>u: par exemple, le Groupe 2 doit avoir plusde billes rouges que le Groupe 6 dans sa bouteille.Certains élèves n’ont donc pas eu beaucoupd’efforts à faire pour convaincre lesautres que si on additionnait <strong>des</strong> résultatsv<strong>en</strong>ant de bouteilles de composition différ<strong>en</strong>te,cela ne les r<strong>en</strong>seignerait pas pourautant sur leur propre bouteille. Pour cesélèves, cumuler <strong>des</strong> résultats sert à éviter defaire soi-même tous les tirages car si un autreélève procède dans les mêmes conditions et avecle même matériel, il doit obt<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> résultatsque l’on aurait pu avoir à sa place. Comme dansleur première idée le matériel était différ<strong>en</strong>t,cela n’avait donc, pour eux, aucun intérêt decumuler leurs résultats. A cet instant, je leurdonne l’information qui leur manquait : j’aibi<strong>en</strong> rempli chaque bouteille avec le même cont<strong>en</strong>u.Je comm<strong>en</strong>ce alors à l’aide du tableurqui est toujours vidéo projeté à cumuler lesrésultats <strong>en</strong> travaillant avec eux sur la formuleà écrire dans la case.Voici ce que le tableur nous donne :Rouge 118 29.50%Bleue 108 27.00%Blanche 174 43.50%Nous avons fait compter le nombre total debilles blanches, rouges et bleues qui ont étéGr 1 Gr 2 Gr 3 Gr 4 Gr 5 Gr 6 Gr 7 Gr 8 Gr 9 Gr 10Rouge 13 20 9 12 15 7 10 8 15 9Bleue 15 7 15 12 9 11 11 14 4 10Blanche 12 13 16 16 16 22 19 18 21 2160


REPERES - <strong>IREM</strong>. N° 78 - janvier 2010LE CHAPITRE PROBABILITESEN TROISIEME« tirées » dans la colonne 2. Dans la colonne3, nous avons cherché une autre façon de traduirece résultat pour le r<strong>en</strong>dre « plus facileà communiquer ». <strong>Le</strong>s élèves ont alors proposéde le traduire <strong>en</strong> pourc<strong>en</strong>tage.<strong>Le</strong>s élèves jug<strong>en</strong>t qu’ils n’ont pas assezd’information pour conclure. Comme il restesuffisamm<strong>en</strong>t de temps avant la fin de laséance, je décide de les laisser faire unedeuxième série d’observations dans les mêmesconditions. Nous obt<strong>en</strong>ons alors les résultatsdu cadre ci-<strong>des</strong>sous. Après cumul, nous obt<strong>en</strong>onsceci :Rouge 117 29.25%Bleue 98 24.50%Blanche 185 46.25%Nous <strong>en</strong> déduisons que la proportion debilles blanches dans la bouteille a l’air d’êtresupérieure à celle <strong>des</strong> billes rouges qui semble,elle-même, supérieure à celle <strong>des</strong> billes bleues.Mais cela ne donne aucun r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t surle cont<strong>en</strong>u proprem<strong>en</strong>t dit de la bouteille,cela ne donne que <strong>des</strong> informations sur les rapportsde nombre <strong>en</strong>tre ces billes.Je leur indique alors le nombre total debilles que j’ai mis dans la bouteille (ici, 17).A l’aide du tableur vidéo projeté, je calcule alorsà partir du pourc<strong>en</strong>tage trouvé une estimationdu nombre de billes de chaque couleur dansla bouteille.Nous obt<strong>en</strong>ons pour chaque série :Rouge 118 29.50% 5.015Bleue 108 27.00% 4.59Blanche 174 43.50% 7.395Rouge 117 29.25% 4.9725Bleue 98 24.50% 4.165Blanche 185 46.25% 7.8625Nous <strong>en</strong> avons alors déduit que, d’aprèsnotre expérim<strong>en</strong>tation, il y aurait 5 billesrouges, 4 ou 5 billes bleues et 7 ou 8 billesblanches dans la bouteille. Nous nous sommesmis d’accord sur le fait que nous avons trouvé« une » réponse à notre problème. <strong>Le</strong>sélèves ne m’ont pas demandé de cumuler lesrésultats <strong>des</strong> deux séries.Ce travail a permis de parler de manièreinformelle de protocole d’expérim<strong>en</strong>tationet de cumul de résultats. Elle s’est dérouléesur deux séances d’une heure. La première séancea <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t été prise par la phase d’expérim<strong>en</strong>tation.<strong>Le</strong> début de la deuxième heurea été utilisé pour l’exploitation <strong>des</strong> données.En tout, l’activité a pris à peu près 1 heureet 30 minutes.II. Stabilisation de la fréqu<strong>en</strong>ceet probabilité a prioriLa deuxième expéri<strong>en</strong>ce aléatoire quej’ai proposée à mes élèves est la suivante : jeterun jeton bicolore (une face blanche et uneGr 1 Gr 2 Gr 3 Gr 4 Gr 5 Gr 6 Gr 7 Gr 8 Gr 9 Gr 10Rouge 10 15 7 9 15 11 6 19 13 12Bleue 10 7 10 15 7 4 13 10 10 12Blanche 20 18 23 16 18 25 21 11 17 1661


REPERES - <strong>IREM</strong>. N° 78 - janvier 2010LE CHAPITRE PROBABILITESEN TROISIEMEface bleue ou rouge suivant les jetons) 50 foiset noter le nombre de fois qu’apparaît chacune<strong>des</strong> faces.<strong>Le</strong> matériel utilisé est un lot de jetons bicolores(blanc et bleu ou blanc et rouge) que j’aicommandé chez un marchand de matérielpour école primaire (Celda). Nous avons comm<strong>en</strong>cépar nous mettre d’accord sur le fait quetous les jetons donnés étai<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tiques,donc il n’y avait pas de face qui devait être privilégiée.Puis nous avons défini notre façon delancer le jeton et de lire le résultat : nousavons décidé de jeter le jeton <strong>en</strong> l’air, l’attraperpuis le retourner et lire la face du <strong>des</strong>sus.Généralem<strong>en</strong>t, les élèves se sont partagéles tâches, l’un effectuant le lancer etl’autre notant le résultat ; puis ils comptabilis<strong>en</strong>tles apparitions de chacune <strong>des</strong> faces. Cesrésultats sont <strong>en</strong>suite notés sur une feuille detableur vidéo projetée comme pour l’activitéprécéd<strong>en</strong>te.Voici, page ci-contre, dans les colonnes 2et 3, les résultats obt<strong>en</strong>us par les 21 élèves.Nous constatons que les résultats sont disparateset que personne n’a trouvé le mêm<strong>en</strong>ombre de blancs que de couleurs. Pourtant,cela ne fait pas changer les élèves d’avis surle fait que le nombre de chances d’avoir un côtéou l’autre est le même. <strong>Le</strong>s élèves ont alors notésur leur cahier d’exercice « On peut dire quele jeton est symétrique donc il y a autant dechances qu’il tombe sur la couleur que sur leblanc. En terme de chance : 1 chance sur 2 ».Considérant que tous les essais étai<strong>en</strong>t faitsavec le même matériel et dans les mêmesconditions, nous cumulons alors les résultats.Dans les colonnes 4 et 5, le cumul a étéfait de haut <strong>en</strong> bas, et dans les colonnes 6 et7, il a été fait de bas <strong>en</strong> haut.Nous observons dans les colonnes 4 et 5que le nombre de blancs est toujours supérieurau nombre de couleurs. Mais dans les colonnes6 et 7, nous voyons que le nombre de couleursest supérieur au nombre de blancs puis les résultatss’équilibr<strong>en</strong>t d’abord pour finalem<strong>en</strong>tdonner un nombre de blancs supérieur. Nous<strong>en</strong> déduisons que la façon de cumuler peut am<strong>en</strong>erdiffér<strong>en</strong>tes interprétations.Grâce à aux colonnes 6 et 7, j’ai aussi purev<strong>en</strong>ir sur l’idée intuitive mais fausse que « plusle nombre de lancer est important, plus lerésultat est juste ». Or dans ces colonnes, lerésultat att<strong>en</strong>du est obt<strong>en</strong>u (400 pour chaque)puis on le « perd ». J’<strong>en</strong> ai profité pour insistersur le fait que l’augm<strong>en</strong>tation du nombrede lancers réduit généralem<strong>en</strong>t l’écart <strong>en</strong>trela valeur théorique et la valeur expérim<strong>en</strong>tale,mais nous pouvons avoir la réponse att<strong>en</strong>due(ici à 400 lancers), puis la perdre...Cette activité a nécessité <strong>en</strong>viron troisquarts d’heure. Elle a permis d’insistersur le fait que l’augm<strong>en</strong>tation du nombrede tirages ne donne pas pour autant lavaleur att<strong>en</strong>due : cela ne fait que minimiserl’écart <strong>en</strong>tre la valeur att<strong>en</strong>due et lavaleur expérim<strong>en</strong>tale ; mais nous pouvonstout à fait r<strong>en</strong>contrer la valeur att<strong>en</strong>due aubout d’un certain nombre de tirages et neplus l’avoir après. Elle a égalem<strong>en</strong>t permisd’insister sur les deux approches possibleset le li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre les deux. <strong>Le</strong>s élèves ont notésur le cahier d’exercice que, dans le cas dulancer de jetons, on estime le résultat a prioriet que dans le cas de la bouteille mystère,on avait estimé le résultat aprèsl’expéri<strong>en</strong>ce, donc nous avons estimé lerésultat a posteriori. En passant, cela a permisaux élèves latinistes de rappeler àtous qu’il ne faut pas mettre d’acc<strong>en</strong>t surle « a » de a priori et de a posteriori.62


REPERES - <strong>IREM</strong>. N° 78 - janvier 2010LE CHAPITRE PROBABILITESEN TROISIEMECol. 1 Col. 2 Col. 3 Col. 4 Col. 5 Col. 6 Col. 7Couleur Blanc Couleur Blanc Couleur Blanc1 21 29 21 29 522 5282 23 27 44 56 501 4993 22 28 66 84 478 4724 30 20 96 104 456 4445 26 24 122 128 426 4246 14 36 136 164 400 4007 27 23 163 187 386 3648 17 33 180 220 359 3419 28 22 208 242 342 30810 29 21 237 263 314 28611 24 26 261 289 285 26512 31 19 292 308 261 23913 26 24 318 332 230 22014 21 29 339 361 204 19615 29 21 368 382 183 16716 24 26 392 408 154 14617 22 28 414 436 130 12018 27 23 441 459 108 9219 27 23 468 482 81 6920 27 23 495 505 54 4621 27 23 522 528 27 23III. Réflexion sur l’aléatoireJe demande aux élèves de proposer un jeu(réel ou imaginaire) auquel j’ai une chance sur4 de gagner. Il s’agissait de donner le jeuavec sa règle. <strong>Le</strong>s élèves ont eu de nombreusesidées, voici quelques exemples de jeux proposés :1) <strong>Le</strong> jeu de courte-paille : on dispose de 4 paillesdont une plus courte cachée dans la main. Ontire une paille au hasard, si c’est la plus courte,on a gagné.2) <strong>Le</strong> lancer d’un dé à 4 faces : on choisit uneface, on jette le dé sur la table, on att<strong>en</strong>dqu’il s’arrête. S’il s’arrête sur la face choisieau départ, on gagne.3) Un QCM à 4 réponses dont une seule est juste :On coche une case au hasard, si c’est la bonneréponse, on gagne.63


REPERES - <strong>IREM</strong>. N° 78 - janvier 2010LE CHAPITRE PROBABILITESEN TROISIEME4) <strong>Le</strong> bonneteau (ou bonnetot) avec les 4 as :on détermine l’as gagnant, on pose les cartesface contre la table, on les mélange puis onretourne une carte, si c’est la bonne, on gagne.5) <strong>Le</strong> stylo 4 couleurs : pr<strong>en</strong>dre un stylo 4couleurs, choisir une couleur, fermer les yeux,faire tourner le crayon, s’arrêter, toujours <strong>en</strong>fermant les yeux, puis <strong>en</strong>cl<strong>en</strong>cher la couleur.Si c’est la couleur déterminée au départ, ona gagné.6) Jeu de dé : 4 personnes lanc<strong>en</strong>t un dé <strong>en</strong>même temps, celui qui a le plus grand nombregagne.7) <strong>Le</strong>s petits chevaux et ses variantes— Variante 1 : 4 joueurs et chacun a uncheval— Variante 2 : 4 joueurs et chacun a deuxchevauxAprès discussion, nous avons supprimé tousles jeux où la stratégie intervi<strong>en</strong>t. Par exemple,nous avons réfléchi sur le jeu <strong>des</strong> petits chevaux.La situation est différ<strong>en</strong>te suivant queles joueurs n’ont qu’un seul cheval (alors il n’ya pas de stratégie) ou 2 chevaux (alors lastratégie intervi<strong>en</strong>t selon le cheval que lejoueur choisit de déplacer et ce n’est plus uniquem<strong>en</strong>tdu hasard). Nous avons égalem<strong>en</strong>tsupprimé le jeu du stylo 4 couleurs car les élèvesont estimé que l’attache du crayon permettaitde se repérer même les yeux fermés.Ces échanges avec la classe ont permis decomm<strong>en</strong>cer à appréh<strong>en</strong>der ce que l’on appellele hasard et à quelles conditions une situationpeut être dite aléatoire.IV. Probabilité a prioriet expéri<strong>en</strong>ce aléatoireVoici trois exercices donnés aux élèves, danslesquels il s’agit de déterminer la probabilitéde certains événem<strong>en</strong>ts liés à une expéri<strong>en</strong>cealéatoire, mais cette fois, sans réaliser cetteexpéri<strong>en</strong>ce.1) Jet d’un dé. Je jette un dé à 6 faces supposéparfait. Quelle est la proportion de chances :a. D’avoir un 6 ?b. D’avoir un nombre pair ?c. D’avoir un nombre strictem<strong>en</strong>t supérieur à 4 ?NB : Toutes les réponses devront être argum<strong>en</strong>tées.<strong>Le</strong> bilan de cet exercice a permis de parler<strong>des</strong> aspects théoriques (probabilité a priori),et de noter sur le cahier de cours la définitiond’issue, d’événem<strong>en</strong>t, d’événem<strong>en</strong>télém<strong>en</strong>taire, d’événem<strong>en</strong>t impossible, d’événem<strong>en</strong>tcertain, <strong>en</strong> donnant <strong>des</strong> exempless’appuyant sur le lancer de dé. Nous avons clairem<strong>en</strong>tdéfini dans le cas du dé ce qu’étai<strong>en</strong>tles issues : « 1 », « 2 », « 3 », « 4 », « 5 » et « 6 ».Nous avons <strong>en</strong>suite explicité la notion d’événem<strong>en</strong>tlié à cette expéri<strong>en</strong>ce aléatoire <strong>en</strong>donnant plusieurs exemples (« avoir un multiplede 5 », « avoir un nombre pair », « avoirun nombre supérieur à 2 », « avoir 7 », « avoirun nombre compris <strong>en</strong>tre 1 et 6 ». Nous noussommes mis d’accord pour dire que « avoir beautemps » n’était pas considéré comme un événem<strong>en</strong>tlié à cette expéri<strong>en</strong>ce aléatoire. Pourêtre un événem<strong>en</strong>t lié à une expéri<strong>en</strong>ce aléatoire,il faut avoir un « li<strong>en</strong> » avec l’expéri<strong>en</strong>ceréalisée. Puis j’ai défini la probabilité :Définition de la probabilité :• Une urne conti<strong>en</strong>t <strong>des</strong> boules indiscernablesau toucher. Elle conti<strong>en</strong>t <strong>en</strong>treautres <strong>des</strong> boules blanches. La probabilitéde tirer au hasard une boule64


REPERES - <strong>IREM</strong>. N° 78 - janvier 2010LE CHAPITRE PROBABILITESEN TROISIEMEblanche est la proportion de boulesblanches dans cette urne.Exemple : Si une urne conti<strong>en</strong>t 3 boulesblanches et 4 boules d’autres couleurs,alors la probabilité de tirer au hasard uneboule blanche est 3/7.• Dire qu’un événem<strong>en</strong>t a une probabilitéde k/n signifie que réaliser cet événem<strong>en</strong>trevi<strong>en</strong>t à tirer au hasard une bouleblanche dans une urne cont<strong>en</strong>ant <strong>des</strong>boules blanches <strong>en</strong> proportion k/n.Exemple : Si un événem<strong>en</strong>t a une probabilitéde 2/3, cela revi<strong>en</strong>t à tirer au hasardune boule blanche dans une urne cont<strong>en</strong>ant3 boules dont 2 boules blanches, oudans une urne cont<strong>en</strong>ant 6 boules dont4 boules blanches, ou…• La probabilité est comprise <strong>en</strong>tre 0 et1 de par sa définition.La définition d’événem<strong>en</strong>t contraire, dela somme <strong>des</strong> probabilités <strong>des</strong> événem<strong>en</strong>ts élém<strong>en</strong>tairesainsi que le calcul de la probabilitéde l’événem<strong>en</strong>t contraire ont été notés surle cahier de cours.3) Roue de loterie. Dans chaque cas, on tournela roue de manière aléatoire, estimer la probabilitéde tomber sur le secteur coloré.Roue 1 : Roue 2 :Roue 3 : Roue 4 :2) Tirage d’une carte. On tire une carte dansun jeu de 32 cartes bi<strong>en</strong> battu. Quelle est laprobabilité d’avoir :a. Une dame ?b. Un cœur ?c. La dame de cœur ?d. Ni une dame, ni un cœur ?NB : Toutes les réponses doiv<strong>en</strong>t êtrejustifiées.Cet exercice a été résolu par dénombrem<strong>en</strong>tet a donné la possibilité de parler d’événem<strong>en</strong>tcontraire pour le calcul de la question d).Nous avons cherché à expliciter les issuesatt<strong>en</strong>dues. Comme il était plus facile de dénombrerles issues non voulues, on a calculé le nombrede dames et de cœurs. C’est à partir <strong>des</strong> événem<strong>en</strong>tsélém<strong>en</strong>taires relatifs à ces issuesque les élèves ont calculé la probabilité.Roue 5 :Remarque : Dans les <strong>des</strong>sins ci-<strong>des</strong>sus, il ya un curseur pour indiquer le lieu où seralu le résultat après avoir tourné la roueLors de la correction j’ai insisté sur lefait, mis <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce par les élèves, que c’estla proportion qui est importante et pas laplace <strong>des</strong> secteurs sur la roue.Ces trois exercices ont permis, dans <strong>des</strong>contextes divers, de faire travailler la définitionde la probabilité.V. Jeux équitables : confrontationthéorie-expérim<strong>en</strong>tation<strong>Le</strong> « jeu du huit » (jeu librem<strong>en</strong>t inspiréd’un exercice du manuel Sesamath de troisième65


REPERES - <strong>IREM</strong>. N° 78 - janvier 2010LE CHAPITRE PROBABILITESEN TROISIEMEédition 2008) se joue à deux : chacun lance <strong>en</strong>même temps deux dés cubiques puis additionneles valeurs <strong>des</strong> deux dés. Si la sommeest 8, le joueur marque 1 point. <strong>Le</strong> gagnantest le premier qui atteint 5 points. Maëva etJonathan décid<strong>en</strong>t de jouer à ce jeu mais ilsne possèd<strong>en</strong>t que trois dés !Jonathan propose : « Tu n’as qu’à pr<strong>en</strong>dredeux dés et moi je pr<strong>en</strong>drai le troisième.Quand tu lanceras tes deux dés, moi je lanceraile troisième et j’ajouterai 2. De cettefaçon, si je fais un 6 avec le dé, je marquerai1 point ».Au bout de plusieurs parties, Maëva décided’arrêter : « J’<strong>en</strong> ai assez, je n’ai pas de chanceaujourd’hui, tu gagnes plus souv<strong>en</strong>t quemoi ! ». Est-ce uniquem<strong>en</strong>t une question de chancesi Maëva perd plus souv<strong>en</strong>t qu’elle negagne ?Faites l’expéri<strong>en</strong>ce par groupes de deuxet complétez le tableau (voir plus loins).A est celui qui joue avec 2 dés (qui joueà la place de Maëva) et B est celui qui joue avec1 dé (à la place de Jonathan). Est-ce quel’expérim<strong>en</strong>tation confirme l’opinion de Maëva ?Supposons que tous les dés utilisés par les différ<strong>en</strong>tsgroupes soi<strong>en</strong>t parfaitem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tiques; on peut alors cumuler les résultats dechacun <strong>des</strong> groupes.Est-ce que le cumul <strong>des</strong> résultats confirmel’opinion de Maëva ?Qui a le plus de chances de gagner àce jeu ?— Que doit-on changer dans la règle du jeusi l’on veut que les deux joueurs ai<strong>en</strong>t autantde chances de gagner théoriquem<strong>en</strong>t ?Expérim<strong>en</strong>tation : Elle s’est passée sur deuxséances d’une heure.La première heure, les élèves ont été mispar groupe de 2 (il y avait <strong>en</strong>core un abs<strong>en</strong>t).Nous avons comm<strong>en</strong>cé par lire collectivem<strong>en</strong>tle texte de l’exercice et expliquer la règle dujeu. Chaque groupe a alors reçu deux désid<strong>en</strong>tiques, un dé à face coloré (chacune ayantune couleur différ<strong>en</strong>te) et une feuille pournoter les scores.<strong>Le</strong>s deux dés id<strong>en</strong>tiques n’étai<strong>en</strong>t pas lesmêmes dans chaque groupe, certains avai<strong>en</strong>tdeux dés « classiques » et les autres avai<strong>en</strong>tdeux dés blancs où j’avais écrit les chiffres de1 à 6 <strong>des</strong>sus mais pas avec la même place quedans un dé « classique ». <strong>Le</strong>s élèves doiv<strong>en</strong>talors jouer trois parties et je dois récupérerles scores dans un classeur vidéo projeté. <strong>Le</strong>temps que tout le monde ait pu finir ses partieset m’ait fourni les résultats, l’heure étaitpassée et j’ai décidé d’exploiter les résultatsla séance suivante.La seule (et première) remarque que nousavons eu le temps de faire à la fin de l’heureest : « <strong>Le</strong>s résultats sont très différ<strong>en</strong>ts ! »Voici une copie <strong>des</strong> résultats obt<strong>en</strong>us. Iln’y a finalem<strong>en</strong>t que 24 parties car j’ai arrêtél’expérim<strong>en</strong>tation au bout d’un certaintemps pour être sûr de récupérer les résultatsdans la feuille de tableur vidéo projetée avantla fin de la séance. Il est à remarquer que letemps pris par chaque groupe pour les 3 partiesprévues a été très divers. Certains ont eule temps d’<strong>en</strong> faire six quand d’autres n’ontpu <strong>en</strong> faire qu’une.La deuxième heure, les élèves comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>tpar revoir les résultats du classeur Exceltoujours vidéo projeté au tableau et nous66


REPERES - <strong>IREM</strong>. N° 78 - janvier 2010LE CHAPITRE PROBABILITESEN TROISIEMENb lancers 9 12 13 39 54 12 26 33 23 30 25 25 29 14 26 24 18 12 38 40 21 18 22 36A 5 5 5 5 4 5 2 5 5 5 3 1 5 2 4 2 5 5 5 5 4 5 5 5B 2 2 3 3 5 4 5 4 3 4 5 5 3 5 5 5 3 3 4 5 5 5 4 3Gagnant A A A A B A B A A A B B A B B B A A A B A Anous demandons ce que l’on peut <strong>en</strong> faire.Certains propos<strong>en</strong>t de cumuler les résultatspour compter le nombre de victoires parexemple. Vi<strong>en</strong>t alors la question de savoir sion a le droit, et si oui, à quelle condition ? Lorsde notre première expérim<strong>en</strong>tation, pour pouvoircumuler les résultats, tous avai<strong>en</strong>t suivile même protocole et supposé le matériel dejeu id<strong>en</strong>tique. Cette fois-ci, nous nous mettonsd’accord pour dire que tous les dés utilisés ontla même propriété (chaque face a autant dechance de sortir) et que la façon de lancern’influ<strong>en</strong>ce pas le résultat. <strong>Le</strong>s élèves étai<strong>en</strong>td’accord pour dire que par raison de symétrie,quelle que soit la place <strong>des</strong> constellations surle dé, cela ne change pas la probabilité <strong>des</strong>ortie de la face et que les faces sont « équiprobables» (ils l’ont exprimé avec leurs proprestermes, je ne leur ai pas donné le mot). Al’aide du tableur, je comm<strong>en</strong>ce alors à cumuleret à calculer les pourc<strong>en</strong>tages de gain deA et de B <strong>en</strong> nombres de parties, puis le pourc<strong>en</strong>tagede points marqués <strong>en</strong> nombre de lancers.A chaque fois, je leur demande la formuleà écrire dans le tableur pour obt<strong>en</strong>ir ce qu<strong>en</strong>ous voulons.Voici les résultats obt<strong>en</strong>us :Vict A Vict B Pts A Pts B Lancers14 8 102 95 59963.64% 36.36% 17.03% 15.86%Bilan : la différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre A et B est significative<strong>en</strong> termes de victoires mais pas <strong>en</strong>termes de points marqués. Il est alors difficilede conclure après l’expérim<strong>en</strong>tation.A la demande d’un élève, nous décidonsalors de nous occuper du « cadre théorique »et de regarder l’expéri<strong>en</strong>ce a priori. Nousavons « compté » combi<strong>en</strong> de situations fontgagner A et B.Pour B, pas de problème, il y a unechance sur 6 de marquer 1 point à chaquelancer, d’après ce que nous avons supposésur les dés.Pour A, il faut trouver un moy<strong>en</strong> de listerles réponses. Après discussion, nous utilisonsun tableau à double <strong>en</strong>trée avec undé de chaque côté, nous aboutissons alors aufait qu’il y a 5 chances sur 36 de marquer 1point à chaque lancer.Ci-<strong>des</strong>sous le tableau obt<strong>en</strong>u qui a permisde conclure :1 2 3 4 5 61 2 3 4 5 6 72 3 4 5 6 7 83 4 5 6 7 8 94 5 6 7 8 9 105 6 7 8 9 10 116 7 8 9 10 11 12Donc nous <strong>en</strong> déduisons que A est pénalisé parrapport à B.67


REPERES - <strong>IREM</strong>. N° 78 - janvier 2010LE CHAPITRE PROBABILITESEN TROISIEMEComme autre variante pour comptabiliserles cas, je leur ai montré la méthode del’arbre complet.Pour finir d’étudier cette situation, lesélèves cherch<strong>en</strong>t alors la réponse à la dernièrequestion : Que doit-on changer dansla règle du jeu si l’on veut que les deuxjoueurs ai<strong>en</strong>t autant de chances de gagnerthéoriquem<strong>en</strong>t ? C’est-à-dire si on chercheà « rééquilibrer » le jeu.Ils me propos<strong>en</strong>t de remplacer « avoir 8 »par « avoir 7 » pour celui qui a 2 dés car il ya 6 chances sur 36 d’avoir 7 avec deux dés cequi revi<strong>en</strong>t au même que le nombre de chancesd’avoir 8 avec un dé. Ils ont lu leur propositionà l’aide du tableau à double <strong>en</strong>trée.Cette remarque a clos cet exercice oùnous avons vu une situation que nous n’avonspas pu trancher après expérim<strong>en</strong>tation maisde manière théorique. C’était la première foisque nous utilisions les deux pistes dans un mêmeexercice (a posteriori et a priori) et que nousavons vu l’utilité de la théorie.VI. Utiliser les différ<strong>en</strong>tsoutils de calculJe termine le <strong>chapitre</strong> par trois exercices decalcul de probabilités a priori.1) Lancer deux fois de suite un dé équilibré à6 faces. Donner la probabilité :a. d’avoir 12b. d’avoir 3Comparer le nombre de chances d’avoir 7 aunombre de chances d’avoir 9.<strong>Le</strong>s élèves font alors, dans la grandemajorité, le li<strong>en</strong> avec le jeu du huit et utilis<strong>en</strong>tle tableau à double <strong>en</strong>trée qu’ils vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tde construire pour répondre aisém<strong>en</strong>t.2) Dans une urne cont<strong>en</strong>ant 2 boules rougeset 3 boules noires, je tire sans remise 2 boules.Quelle est la probabilité :a. d’avoir 2 noires ?b. d’avoir 2 rouges ?c. de ne pas avoir de rouges ?NB : Toutes les réponses doiv<strong>en</strong>t être justifiées.Après un temps de recherche où ils ontexploré diverses représ<strong>en</strong>tations, je montre auxélèves l’arbre complet et l’arbre pondéré.3) <strong>Le</strong>s feux tricolores. Un feu tricolore reste 20 sau vert puis 40 s au rouge (l’orange est considérécomme le rouge car on doit égalem<strong>en</strong>t s’yarrêter). Tous les matins, je franchis deuxfeux tricolores. Habituellem<strong>en</strong>t, je considèreque j’ai une chance sur deux de ne pas m’arrêterà un de ces feux. Ai-je raison de p<strong>en</strong>ser cela ?Suis-je particulièrem<strong>en</strong>t chanceux si c’esteffectivem<strong>en</strong>t ce qui se passe ?L’outil qui leur a semblé le plus efficaceest l’arbre, mais il ne paraît pas possiblede faire un arbre complet. J’ai alors insistésur le fait que le plus important était laproportion <strong>en</strong>tre le rouge et le vert. Nous avonsdonc construit un arbre comportant troisbranches depuis la racine (R, R et V) puis<strong>en</strong>core trois branches au bout <strong>des</strong> autres(R, R et V).La classe, d’un niveau faible, s’est bi<strong>en</strong>investie sur ce <strong>chapitre</strong>. <strong>Le</strong> fait de pouvoir expérim<strong>en</strong>terréellem<strong>en</strong>t, et d’essayer de répondreà de vraies questions n’est certainem<strong>en</strong>t pasindiffér<strong>en</strong>t à l’intérêt manifesté par les élèves.L’activité d’introduction me semble cruciale68


REPERES - <strong>IREM</strong>. N° 78 - janvier 2010LE CHAPITRE PROBABILITESEN TROISIEMEpour bi<strong>en</strong> saisir ce qu’est une expéri<strong>en</strong>cealéatoire, et les conclusions que l’on peut <strong>en</strong>tirer. <strong>Le</strong>s autres expéri<strong>en</strong>ces ont permisd’introduire le calcul a priori d’une probabilitéet de bi<strong>en</strong> faire s<strong>en</strong>tir aux élèves l’articulation<strong>des</strong> deux points de vue : théoriqueet expérim<strong>en</strong>tal. Après coup, certains m’ontdemandé si c’était bi<strong>en</strong> <strong>des</strong> mathématiques,et d’autres m’ont dit que cela leur avait faitdu bi<strong>en</strong> de « jouer ». De manière générale, j’aitrouvé que les élèves avai<strong>en</strong>t déjà une bonneperception <strong>des</strong> choses avant ce cours. Parexemple, il était évid<strong>en</strong>t pour quasim<strong>en</strong>t latotalité de la classe, que si l’on pr<strong>en</strong>d deuxjoueurs de loto, même si l’un gagne une foismais pas l’autre, au prochain tirage, cela nechange ri<strong>en</strong>, ils ont toujours autant de chancesde gagner. De même pour une pièce non truquée(je le précise ici mais eux parl<strong>en</strong>t de« pièce », <strong>en</strong>visageant implicitem<strong>en</strong>t le seulcas où elle est non truquée), pour eux, quelsque soi<strong>en</strong>t les résultats précéd<strong>en</strong>ts, pour lelancer suivant, il y a toujours autant dechances de tomber sur pile que sur face. Il mesemble que l’ess<strong>en</strong>tiel dans ce cours de « notionde probabilité » est de ne pas perdre les idéesque les élèves se sont forgés par eux-mêmesmais d’<strong>en</strong> t<strong>en</strong>ir compte <strong>en</strong> les mettant àl’épreuve et <strong>en</strong> les <strong>en</strong>richissant sans pourautant les noyer dans un excès de langage.BibliographieBROUSSEAU Guy. « Situations fondam<strong>en</strong>tales et processus génétique dela statistique », in Cours de la XIIème Université d’été de Didactique, 2003.(Texte accessible sur le site de la CII Collège, via le Portail <strong>des</strong> <strong>IREM</strong>)DUCEL Yves, SAUSSEREAU Bruno. « Quelle problématique pour l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> probabilités <strong>en</strong> Troisième ? », in Repères <strong>IREM</strong>, n°77, Topiqueséditions, Nancy, 2009.THIENARD Jean-Claude. « A propos de l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t du calcul <strong>des</strong> probabilités.Classes de Premières et Terminales », <strong>IREM</strong> Poitiers, 1993.69

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